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TOPOLOGIQUES
v : R → R+
x 7→ v(x) = |x| valeur absolue de x
possède les propriétés suivantes :
i) v(x) = 0 ⇔ x = 0,
ii) ∀λ ∈ R, v (λx) = |λ| v(x) ∀x ∈ R,
iii) ∀ (x, y) ∈ R2 , v (x + y) ≤ v (x) + v (y) .
Définition 0.1. Toute application de R dans R+ vérifiant les trois propriétés i), ii) et iii) est
dite norme sur R.
d : R × R → R+
(x, y) 7→ d(x, y) = |x − y| .
Alors d possède les propriétés suivantes, qui découlent de celles de |·| :
i) d(x, y) = 0 ⇔ x = y,
ii) d(x, y) = d(y, x) ∀ (x, y) ∈ R2 ,
iii) ∀ (x, y, z) ∈ R3 , d(x, y) ≤ d(x, z) + d(z, y).
0.2. NORME ET DISTANCE SUR RN
Toute application de R× R dans R+ vérifiant ces trois propriétés est appelée distance sur R.
b)
v v v
u n u n u n
u X 2
u X uX
2
t (xi + yi ) ≤ t xi + t yi2 . (Inégalité de Minkowski)
i=1 i=1 i=1
N2 : Rn → R+
r n
x2i .
P
x = (x1 , . . . , xn ) 7→ N2 (x) =
i=1
Alors N2 possède les propriétés suivantes :
i) N2 (x) = 0 ⇔ x = 0 ⇔ (x1 , . . . , xn ) = (0, . . . , 0),
ii) ∀λ ∈ R, ∀x ∈ Rn N2 (λx) = |λ| N2 (x) ,
iii) ∀ (x, y) ∈ (Rn )2 , N2 (x + y) ≤ N2 (x) + N2 (y) .
En effet : r n
x2i = 0 ⇔ ∀i = 1, . . . , n ; xi = 0.
P
i) N2 (x) = 0 ⇔
i=1
r n
r n
λ2 x2i x2i = |λ| N2 (x) .
P P
ii)N2 (λx) = = |λ|
i=1 i=1
iii) La troisième propriété s’obtient en utilisant l’inégalité de Minkowski :
rn rn rn
P 2 P 2 P 2
N2 (x + y) = (xi + yi ) ≤ xi + yi = N2 (x) + N2 (y) .
i=1 i=1 i=1
L’application N2 est appelée norme euclidienne ou norme usuelle. Elle est notée aussi k·k2 .
A l’aide de N2 , on définit l’application
d2 : Rn × Rn → R+
(x, y) 7→ d2 (x, y) = N2 (x − y).
On vérifie aisement que d2 est une distance sur Rn .
Corollaire 0.1.
∀ (x, y) ∈ E 2 , |N (x) − N (y)| ≤ N (x − y) .
Preuve.
N (x) = N (x − y + y) ≤ N (x − y) + N (y)
⇒
N (x) − N (y) ≤ N (x − y)
et en échangeant x et y, on a
N (y) − N (x) ≤ N (y − x) = N (x − y)
donc
|N (x) − N (y)| ≤ N (x − y) .
E munit d’une distance d est dit espace métrique . Il est noté (E, d).
Corollaire 0.2.
∀ (x, y, z) ∈ E 3 , |d (x, z) − d (z, y)| ≤ d (x, y) .
Remarque 0.1. Tout espace vectoriel normé (E, k·k) peut être considéré comme un espace
métrique dont la distance d est définie par
d (x, y) = kx − yk .
Définition 0.4. Soient N et N 0 deux normes définies sur Rn . N et N 0 sont dites équivalentes
s’il existe a, b ∈ R+∗ tels que
On note N ∼ N 0 .
p
N2 (x) = k(x1 , . . . , xn )k2 = x21 + · · · + x2n est appelée norme euclidienne,
Pn
n
E=R , N1 (x) = k(x1 , . . . , xn )k1 = |xi | est appelée norme indice 1,
i=1
N∞ (x) = k(x1 , . . . , xn )k∞ = max |xi |
est appelée norme infinie.
1≤i≤n
Ces trois normes sont équivalentes. (Pour la preuve, voir la série des exercices)
y y y
r r
r
r r r
0 x 0 x 0 x
B (a, r) = {x ∈ R / |x − a| < r}
= ]a − r, a + r[ .
C’est la projection des trois précédentes boules de R2 sur l’axe des abscisses.
Preuve. A est une partie ouverte de E si et seulement si ∀x ∈ A, ∃rx > 0 tel que
B (x, rx ) ⊂ A. D’où
[ [
A= {x} ⊂ B (x, rx ) ⊂ A.
x∈A x∈A
rx >0
Proposition 0.5. Les parties ouvertes d’un espace métrique possèdent les propriétés sui-
vantes :
1) E et ∅ sont des ouverts (∅ est ouvert par convention)
2) L’intersection d’un nombre fini d’ouverts est un ouvert.
3) Toute réunion d’ouverts est un ouvert.
Preuve.
1) Soit x ∈ E, ∀r > 0, B (x, r) = {z ∈ E / d(x, z) < r} ⊂ E, donc E est une partie
ouverte de E.
n
T
2) Soient A1 , . . . , An n parties ouvertes de E. Posons A = Ai .
i=1
B (x, r) ⊂ Ai0 ⊂ A
et par conséquent A est un ouvert.
Remarque 0.3. L’intersection d’un nombre infini d’ouverts n’est pas toujours un ouvert.
Contre-exemple. ∀n ∈ N∗ An =] − n1 , n1 [ est un ouvert. Mais
\ 1 1
A= ]− , [= {0}
n∈N∗
n n
n’est pas un ouvert.
Définition 0.7. Soit B ⊂ E et notons CEB le complémentaire de B dans E. Alors,
B est dite partie fermée de E si et seulment si CEB est une partie ouverte de E.
et l’adhérence de A : A par
\
A= F.
F fermé
A⊂F
Exemple 0.4. Dans (R, |.|), tout intervalle ouvert (est une boule ouverte) est un ouvert et
tout intervalle fermé (est une boule fermée) est un fermé. ] − ∞, a] ou [a, +∞[ est un fermé.
a+b b−a
]a, b[ = B (x, r) (resp. [a, b] = B (x, r)) est un ouvert (resp. fermé) avec x = 2
et r = 2
.
[
]a, +∞[ = ]a, a + n[ (Réunion infini d’ouverts)
n∈N∗
[
] − ∞, a[ = ]a − n, a[ (Réunion infini d’ouverts)
n∈N∗
Proposition 0.7.
◦
1) A est un ouvert contenu dans A.
◦ ◦
2) Si U est un ouvert et U ⊂ A, alors U ⊂ A. (C’est-ire A est le plus grand ouvert contenu
dans A)
3) A est un fermé contenant A.
4) Si F est un fermé et A ⊂ F , alors A ⊂ F . (C’est-ire A est le plus petit fermé contenant
A)
Preuve.
◦ S
1) A = U réunion infini d’ouverts est un ouvert.
U ouvert
U ⊂ A
[ ◦
∀U ouvert U ⊂ A ⇒ U ⊂ A ⇒ A ⊂ A.
U ouvert
U ⊂ A
◦
2) Montrons maintenant que A est le plus grand ouvert contenu dans A. Supposons par
l’absurde qu’il existe un ouvert B tel que
◦
A ⊂ B ⊂ A.
6=
Proposition 0.8.
◦ ◦
1) Si A ⊂ B alors A ⊂ B et A ⊂ B.
◦
2) x ∈ A ⇔ ∃r > 0 tel que B (x, r) ⊂ A.
◦ ◦
c
3) A = E \ Ac et A = E \ A .
4) x ∈ A ⇔ ∀r > 0, B (x, r) ∩ A 6= ∅.
Preuve.
1) On fera la preuve de deux manières différentes.
◦
i) Première manière. On a toujours A ⊂ A et par hypothèse A ⊂ B, donc
◦
A⊂ A ⊂B
◦ ◦
Or A est un ouvert contenu dans B et d’après un résultat du cours, B est le plus grand ouvert
contenu dans B, donc on déduit que
◦ ◦
A⊂B .
On a toujours B ⊂ B et par hypothèse A ⊂ B, donc
A ⊂B⊂B
Or B est un fermé contenant dans A et d’après un résultat du cours, A est le plus petit fermé
contenant dans A, donc on déduit que
A ⊂ B.
ii) Deuxième manière. On a par définition
◦ [
A= U.
U ouvert
U ⊂A
Or A ⊂ B, donc
◦ [ [ [ ◦ ◦ ◦
A= U= U⊂ V =B ⇒A⊂ B .
U ouvert U ouvert V ouvert
U ⊂A U ⊂A⊂B V ⊂ B
On a
{ {
A ⊂ A avec A fermé, alors A ⊂ A{ avec A ouvert.
{ {
B ⊂ B avec B fermé, alors B ⊂ B { avec B ouvert.
Par définition, on a
\ { [
A= F ⇔A = F {. (*)
F fermé F { ouvert
A⊂ F
F { ⊂ A{
A ⊂ B ⇒ B { ⊂ A{
Et d’après (*) et le premier élément de cette question, on déduit que
{ {
B ⊂ A ⇒ A ⊂ B.
◦ ◦ ◦
2) ⇒) Si x ∈ A (A ouvert), alors il existe r > 0 tel que B (x, r) ⊂ A ⊂ A.
◦ ◦
⇐) Si B (x, r) est un ouvert contenu dans A, alors B (x, r) ⊂ A car A est par définition le
◦
plus grand ouvert contenu dans A. Or x ∈ B (x, r) donc x ∈ A.
3)
◦ [ ◦{ ◦ \ \
A = U ⇒A = E \ A= U{ = F = A{ .
U ouvert U ouvert F fermé
U ⊂A U ⊂A A{ ⊂U { =F
Par complémentaire, on a
◦
A = E \ A{ .
On opère de la même manière pour avoir
◦
A = E \ A{ .
4) On a d’après 3)
◦
/ A{ ⇔ ∀r > 0
x∈A⇔x∈ B (x, r) * A{ ⇔ ∀r > 0 B (x, r) ∩ A 6= ∅.
◦
Proposition 0.9. 1) U ouvert ⇔ U = U .
2) F fermé ⇔ F = F .
◦ ◦ ◦ ◦
⇐) Supposons U = U , or U est un ouvert alors ∀ x ∈ U = U , ∃r > 0 tel que B (x, r) ⊂ U =
U . Donc U est un ouvert.
2) Par passage au complémentaire, on a
◦
c c c
F fermé ⇔ F ouvert ⇔ F =F = E \ F ⇔ F = F .
Preuve.
1) {x} peut s’écrire de la façon suivante
\ 1
{x} = B x,
n>0
n
{x} est fermé car une intersection quelconque de fermés est un fermé.
Un ensemble fini de E peut s’écrire de la manière suivante
p
[
{x1 , x2 , . . . , xp } = {xi }
i=1
A⊂A∪B A⊂A∪B
⇒ ⇒ A ∪ B ⊂ A ∪ B.
B ⊂A∪B B ⊂A∪B
Et d’autre part
A⊂A
⇒ A ∪ B ⊂ A ∪ B.
B⊂B
Or A ∪ B est le plus petit fermé contenant A ∪ B, donc
A ∪ B ⊂ A ∪ B ⊂ A ∪ B.
Et par suite
A ∪ B = A ∪ B.
3) On a
A∩B ⊂A A∩B ⊂A
⇒ ⇒ A ∩ B ⊂ A ∩ B.
A∩B ⊂B A∩B ⊂B
En général, l’inclusion est strict. On donne ici deux exemples :
Exemple 1. On considère l’espace métrique (R, |.|) et on pose A = [0, 1[ et B =]1, 2].
A ∩ B = ∅ ⇒ A ∩ B = ∅.
A = [0, 1] et B = [1, 2] ⇒ A ∩ B = {1} .
A ∩ B = ∅ ⇒ A ∩ B = ∅.
A = B (0, 1) et B = B (0, 2) \ B (0, 1) ⇒ A ∩ B = S (0, 1) .
Et d’autre part
◦
◦ ◦
A ∩ B ⊂ A ⇒A
\ ∩ B ⊂A ◦ ◦
◦ ⇒A
\ ∩ B ⊂A ∩ B . (2)
◦
A ∩ B ⊂ B ⇒A
\ ∩ B ⊂B
◦
◦ ◦
(1) et (2) impliquent que A
\ ∩ B =A ∩ B .
5)
◦
◦ ◦
A ⊂ A ∪ B ⇒ A⊂A
\ ∪B ◦ ◦
◦ ⇒A ∪ B ⊂A
\ ∪B .
◦
B ⊂ A ∪ B ⇒ B ⊂A
\ ∪B
L’inclusion est parfois strict. On considère l’espace métrique (R, |.|) et on pose A = [0, 1[ et
B = [1, 2].
◦
A = ]0, 1[ ◦ ◦
◦ ⇒ A ∪ B = ]0, 2[ \ {1} .
B = ]1, 2[
◦
Mais A ∪ B = [1, 2] et donc A
\ ∪ B =]0, 2[ .
Définition 0.10. On appelle frontière d’un ensemble E l’ensemble des points de son adhé-
rence qui ne sont pas dans son intérieur : c’est à dire
◦ ◦ c
∂E = E \ E = E ∩ E .
0.4.4 Suites
Définition 0.11. Définition 1.10. Soit (E, d) un espace métrique. Si (xn ) ⊂ E une suite et
x ∈ E, alors par définition
• xn → x ((xn ) converge vers x) si et seulement si d (xn , x) → 0.
n→+∞ n→+∞
• Une suite (xn ) est convergente s’il existe un x ∈ E tel que xn → x. on écrit alors
n→+∞
x = lim xn .
n→+∞
Remarque 0.4. Soit xϕ(n) une suite extraite de (xn ). Si xn → x alors xϕ(n) → x.
n→+∞ n→+∞
Définition 0.12. Soit (E, d) un espace métrique. Si (xn ) ⊂ E une suite et x ∈ E, alors par
définition x est une valeur d’adhérence de la suite (xn ) s’il existe une suite extraite xϕ(n)
telle que xϕ(n) → x.
n→+∞
Preuve. x est une valeur d’adhérence car la suite extraite (xn ) converge vers x. Soit y une
autre valeur d’adhérence de (xn ). Il existe alors une suite extraite xϕ(n) de (xn ) telle que
xϕ(n) → y.
n→+∞
On suppose par l’absurde que y 6= x. Alors d (x, y) > 0.
Posons ε = d(x,y)
2
> 0. Comme xn → x, alors xϕ(n) → x, et donc il existe un N1 tel
n→+∞ n→+∞
que
d xϕ(n) , x < ε si ϕ(n) ≥ N1 .
De même ; du fait que xϕ(n) → y, il existe un N2 tel que
n→+∞
d xϕ(n) , y < ε si ϕ(n) ≥ N2 .
Preuve.
? Soit x ∈ x ∈ E / ∃ (xn ) ⊂ F t. q. xn → x .
n→+∞
Soit ε > 0, ∃n0 tel que d (xn , x) < ε, ∀n ≥ n0 . Ceci implique que
xn0 ∈ B (x, ε) ∩ F ⇒ B (x, ε) ∩ F 6= ∅.
D’où x ∈ F . Et par suite
x ∈ E / ∃ (xn ) ⊂ F t. q. xn → x ⊂ F.
n→+∞
1
? Soit x ∈ F . Pour n ∈ N, on considère un xn ∈ F ∩ B x, n+1 (6= ∅), alors (xn ) ⊂ F et
1
d (xn , x) < n+1 et donc xn → x .
n→+∞
Partie Compacte
Définition 0.13. Une partie K d’un espace vectoriel normé est dite compacte si ou bien
K = ∅ ou bien K 6= ∅ et de toute suite (xn ) de points de K on peut extraire une sous-suite
convergente, de limite appartient à K (la propriété de Bolzano-Weierstrass).
Exemple 0.5. - Une partie finie d’un espace vectoriel normé est compacte.
- R n’est pas compact ; puisque la suite xn = n, n’admet pas de valeur d’adhérence.
Corollaire 0.3. Un sous-ensemble fermé d’une partie compacte est aussi compacte.
Démonstration. Il suffit d’appliquer la définition de la compacité et la caractérisation sé-
quentielle d’un fermé.
Théorème 0.2. Théorème de Borel-Lebesgue. K est une partie compacte de Rn si et seule-
ment si K est un fermé et borné.
Exemple 0.6. Le pavé ni=1 [ai , bi ] est un compact de Rn .
Q
[a, b] = { t a + (1 − t) b ∈ E, 0 ≤ t ≤ 1}.
Exemples 0.1.
• La boule ouverte ou fermée d’un espace vectoriel normé est une partie convexe. En
revanche, ceci ne reste pas vraie si on se place dans un R-espace vectoriel métrisable
muni d’une métrique qui ne provienne pas d’aucune norme.
• un pavé de Rn est un ensemble convexe.
• Rn − {0} n’est pas convexe.
Définition 0.15. Partie étoilée. Une partie A d’un R-espace vectoriel E est dite étoilée s’il
existe un point m de A tel que, pour tout x de A, le segment [m, x] est inclus dans A. Le
point m est appelé un centre de A.
Remarque 0.5. Toute partie convexe est étoilée, mais la réciproque n’est pas vrai.
a1
m2
a2
m1
Partie connexe
L’idée de la "connexité" est de formaliser la notion intuitive qu’un objet soit "d’un seul
tenant", c’est à dire qu’il est fait d’un seul morceau. Dans le cas contraire, l’objet est constitué
par plusieurs composantes (exemple d’un archipel).
Remarque 0.6.
1. La notion de connexité est purement topologique, en revanche celle du convexité et
d’étoilée sont des notions géométriques.
2. Par passage aux fermés, A est non connexe si et seulement s’il existe une paire de
fermés F1 et F2 tels que
F1 ∩ F2 = ∅
,
A ∩ F1 6= ∅ et A ∩ F2 6= ∅,
A ⊂ F1 ∪ F2
3. La partie ∅ est connexe et tout singleton de E est connexe. Un ensemble fini qui
contient au moins deux éléments est non connexe.
Exemples 0.2.
1. Rn est un espace connexe (pour n’importe quelle norme).
2. Q n’est pas un connexe de R, |.| .
Remarque 0.7. L’intersection quelconque des parties connexes n’est pas toujours une partie
connexe. Une réunion de connexes n’est pas forcèment un connexe.
Définition 0.18. Une partie A de E est dite connexe par lignes brisées, si pour tout (a, b) ∈
A2 , il existe une ligne brisée contenue dans A qui les relie.
p1 p0 = a
pm = b
Exemple 0.7. Toute partie convexe ou étoilée d’un espace vectoriel normé est connexe par
lignes brisées. La réciproque n’est pas vraie ! l’ensemble R2 −{(0, 0)} est connexe par lignes
brisées mais, il n’est pas étoilé.
Théorème 0.3. Toute partie de E connexe par lignes brisées est connexe.
Démonstration. Soit A une partie connexe par lignes brisées. Supposons que A est sous
forme de rÉunion disjointe de deux ouverts non vides V1 et V2 relatifs à A.
Comme V1 et V2 sont non vides alors, il existe deux points différents a de V1 et b de V2 qui
sont joignable par une ligne brisée incluse dans A = V1 ∪ V2 . Comme V1 ∩ V2 = ∅ alors,
nécessairement cette ligne soit incluse dans V1 soit dans V2 et on aura donc (a, b) ∈ V1 ou
bien (a, b) ∈ V2 . Ce qui contredit avec le faite que V1 ∩ V2 = ∅. Par conséquent, A est
connexe.
Théorème 0.4. Soit U un ouvert d’un R-espace vectoriel normé E. Alors, U est connexe si
et seulement si U est connexe par lignes brisées.
Remarque 0.9. Si U n’est pas un ouvert alors le théoréme n’est pas vraie, par exemple la
sph unité S(0, 1) de R2 est connexe mais n’est pas connexe par lignes brisées.
Proposition 0.14. Caractérisations des connexe de R. Les parties connexes de R sont les
intervalles.
Démonstration. Si I un intervalle alors il est convexe (connexe par ligne brisées), ensuite,
I est connexe. Pour l’autre implication, on raisonnera par la contraposée, si I n’est pas un
Remarque 0.10. les notions de la connexité, la convexité et la connexité par lignes brisées
coident sur R. Ainsi, les parties convexes de R sont les intervalles. En revanche ces notions
se distinguent si la dimension E est supérieure .