Devoir Maison première spécialité physique-chimie.

Chapitre 4 : interactions et champs

Exercice 1 : système solaire. ( 5 points)

La figure ci-contre représente les trajectoires d’Uranus et de

Saturne autour du Soleil.

1. Déterminez les valeurs des forces d’interactions /2

gravitationnelles exercées par le Soleil sur Uranus
 
(notée F1 ) et par Saturne sur Uranus (notée F2 ).
Vous exprimerez les résultats en écriture scientifique
avec deux chiffres significatifs.

F2
2. Calculez le rapport . Que peut-on en déduire ? /1
F1

3. Sur la schéma ci-contre, représentez F1 à l’échelle de
1cm pour 7,7x1020N /2

-11 2 -2
Données : G=6,67x10 N.m .kg
Distance Uranus-Soleil Distance Uranus-Saturne
Masse du soleil Masse d’Uranus Masse de Saturne 2875 million de km 1442 million de km
1,98x1030kg 9,70x1025kg 5,69x1026kg

Exercice 2 : Thompson et l’électron. (5 points)

Le problème posé par la nature des « rayons cathodiques » à la fin du XIXème siècle fut
résolu en 1897 par l'Anglais J.J. Thomson : il s'agissait de particules chargées négativement
baptisées par la suite « électrons ». La découverte de l'électron valut à Thomson le prix
Nobel de physique en 1906.
Le défi pour les scientifiques de l'époque fut alors de déterminer les caractéristiques de
cette particule : sa charge électrique e et sa masse me.
Thomson utilisa un « canon à électron », c'est-à-dire un tube à vide, dans lequel une cathode
émet des électrons. Les électrons forment un faisceau très étroit. Ce faisceau passe ensuite
entre deux plaques métalliques de charges opposées. Les électrons, soumis à un champ
J.J Thomson électrostatique uniforme et constant de 10,0 kV.m-1, sont alors déviés de leur trajectoire et
viennent frapper un écran constitué d'une couche de peinture phosphorescente. La mesure
de la déviation du faisceau d'électrons lui permet alors de déterminer le rapport e/me entre la charge e et la masse me de
l’électron. Actuellement, les valeurs admises de la masse et de la charge de l'électron sont :
me = 9,10 x 10−31 kg et -e = -1,60 x 10−19c.

1. Sur le schéma de l’annexe 1, représentez le vecteur champ électrostatique E au point M. /1
Echelle de 1,0 cm pour 5,0 kV.m-1.

2. Expliquez comment Thomson, a déduit de son expérience que les électrons sont chargés négativement. /1

3. Donnez la relation entre la force électrostatique F subie par un électron de charge -e et le vecteur champ

électrostatique E . /1

4. Calculez l’intensité de F . /1
 -15
5. Sur le schéma de l’annexe 1, représentez F au point M à l’échelle 1cm pour 10 N. /1
Problème: La lévitation électrostatique. (10 points)

Pour étudier certaines propriétés de la matière, il est parfois nécessaire que celle-ci ne soit pas en contact avec
un support. Voila pourquoi certains laboratoires développent la lévitation électrostatique.
Ainsi, aux Etats-Unis, le département de Physique et d’astronomie de l’université de l’Iowa a conçu un four à
lévitation électrostatique, constitué d’un condensateur plan (doc 1) dans lequel on place la matière chargée
électriquement. On peut ensuite l’observer avec un dispositif de détection. On considèrera que l’échantillon,
immobile, ne subit que son poids et la force électrostatique.

Doc 1 :
Un condensateur plan est constitué par deux
plaques métalliques parallèles distantes de d,
soumises à une tension U.
Le champ électrostatique entre les plaques est
alors identique en tout point, perpendiculaire aux
plaques, orienté de la plaque positive vers la
U
plaque négative, et de norme E  .
d

Une boule de tungstène de 2.0 mm de diamètre est chargée positivement et insérée dans le four.
Quelle charge électrique doit-elle portée pour être en lévitation électrostatique ?

Toute recherche justifiée et rédigée sera valorisée !

Données : norme du champ gravitationnel sur terre g= 9.81 N.kg-1

4
Volume d’une boule de rayon r : V   r 3
3
Masse volumique du tungstène ρ=19.3 kg.L-1
Annexe 1: SCHEMA DE LA TRAJECTOIRE DES ELECTRONS ENTRE LES PLAQUES

Faisceau d’électrons