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Contrôle Terminale ES Climat du futur Sujet A 2020-2021

Exercice n°1 : Des canicules de plus en plus redoutées. 4 points. 10 minutes.

Une canicule se définit comme étant une période durant laquelle la température moyenne journalière estivale est
nettement supérieure aux moyennes saisonnières sur une durée minimale de 3 jours. Le graphique ci-dessous compare
les durées et les températures atteintes des canicules de 1947 à 2017 à celles projetées par le scénario RCP 8,5 pour la
période 2071-2100 en France métropolitaine.

Températures maximales atteintes lors d’une canicule en fonction de sa durée. Chaque cercle a une dimension
proportionnelle à la fois à la température atteinte et à la durée de la vague de chaleur.

Indiquer pour chacune des propositions ci-dessous l’unique bonne réponse.


1. La canicule observée la plus intense se caractérise
par une durée et une température de : 3. La fréquence des canicules observées est d’environ :
a. 23 jours et 26 à 27°C a. 1 épisode tous les 5 ans
b. 95 jours et environ 34°C b. 2,5 épisodes par décennie
c. 23 jours et plus de 29°C c. 3,5 épisodes par décennie
d. 17 jours et plus de 29°C d. 1 épisode tous les 15 ans
2. Cette projection climatique montre que les 4. La fréquence des canicules projetées est :
canicules seront globalement : a. identique à la période observée
a. moins chaudes mais plus longues b. supérieure à la période observée
b. plus chaudes mais moins longues c. inférieure à la période observée
c. moins chaudes et moins longues d. imprévisible
d. plus chaudes et plus longues

Exercice n°2: L’écrevisse de Louisiane. 10 points. 40 minutes.


L’écrevisse de Louisiane a été importée en France dans les années 1970 pour y être commercialisée, mais ce fut un
échec commercial, car elle n’est pas assez charnue et a un goût de vase prononcé. Elle a été relâchée dans les ruisseaux
où elle n’a pas vraiment de prédateur. L’écrevisse de Louisiane peut résister jusqu’à quatre jours en dehors de l’eau et
coloniser d’autres marais, car elle peut parcourir jusqu’à 17 km sur ces quatre jours. Tuer ces écrevisses est aujourd’hui
le seul moyen de limiter leur prolifération.

Sous la forme d’un texte argumenté, expliquer pourquoi l’écrevisse de Louisiane est une espèce
envahissante et préciser l’impact du réchauffement climatique sur les populations étudiées.
Document n°1 : Fiches d’identification de deux espèces d’écrevisses.

Document n°2 : Evolution de la répartition de l’écrevisse de Louisiane entre 1977 et 2006.

Document n°3 :
Evolution temporelle
du nombre moyen
d’espèces après
introduction d’1 ou
de 3 écrevisses de
Louisiane.

Document n°4 : Tolérances environnementales de quelques espèces d’écrevisses. Les composés azotés et les
phosphates proviennent d’une pollution pouvant être liée à l’utilisation intensive de produits phytosanitaires en
agriculture qui se retrouvent ensuite dans les cours d’eau.
Contrôle Terminale ES Climat du futur Sujet B 2020-2021

Exercice : Une évolution du peuplement en poissons du Golfe de Gascogne 40 minutes.


De par sa position géographique et les courants marins qui l’alimentent, le Golfe de Gascogne
permet à des populations de poissons aux exigences thermiques différentes de se côtoyer.
Ainsi, on y trouve 62 espèces subtropicales, 27 espèces des zones tempérées et 24 espèces
boréales préférant normalement des eaux plus froides. En moyenne, les espèces subtropicales
sont de plus petites tailles et n’intéressent pas les
pêcheurs qui les relâchent. Depuis 1987, la
proportion des individus de chaque catégorie
capturés dans les mers varie.
Afin de comprendre l’origine de cette évolution, les
chercheurs ont formulé deux hypothèses :
- L’évolution observée des peuplements est
due au réchauffement climatique
- L’évolution observée est due à la pêche elle-
même car les espèces boréales, plus
grandes, sont généralement prédatrices des
espèces tempérées et subtropicales.

Pour vérifier ces hypothèses, les chercheurs ont modélisé l’évolution des effectifs de 3 espèces représentatives avec
et sans réchauffement des eaux de 0,5°C par an pendant 4 ans. Pour ces 2 simulations, la pêche est absente.
L’effectif de chaque espèce dépend à la fois de la température qui influence les mécanismes physiologiques de la
reproduction et des relations alimentaires qui existent entre ces espèces.
Questions :

1- Indiquer les tendances observées dans l’évolution de peuplements de poissons


2- Justifier les hypothèses émises par les chercheurs
3- Relever les différences entre le modèle utilisé et la réalité
4- Valider ou non l’hypothèse d’une cause climatique à l’évolution observée (Réponse à developper)
5- Quelle simulation complémentaire faut-il réaliser pour conclure cette étude ?
Contrôle Terminale ES Climat du futur Sujet C 2020-2021

Exercice n°1 : QCM 3 points. 10 minutes.

1. Le blanchiment des coraux dans les mers chaudes est du :


a. à la variation de la température de l’eau des océans
b. à la surpêche
c. à la pollution des océans par les microplastiques
d. à la variation du pH des mers et des océans
2. ces courbes ont été obtenues avec le logiciel
Simclimat. On peut en déduire que dans ce modèle
a. la température augmente si la concentration en
CO2 diminue
b. la concentration atmosphérique en CO 2 a un
impact sur la température
c. la température augmente proportionnellement à
la concentration en CO2
d. l’albédo augmente la température
3. Le réchauffement des océans
a. modifie la vitesse de migration des espèces
b. entraine la diminution du niveau marin
c. provoque des migrations d’animaux marins principalement
d. est due à l’augmentation des GES anthropiques
4. Les modèles climatiques s’appuient :
a. sur des connaissances, des calculs et des mesures
b. uniquement sur des connaissances et des calculs
c. sur le hasard
d. uniquement sur des connaissances et des mesures
5. Les projections climatiques les plus pessimistes reposent sur le scénario :
a. RCP 4,5
b. RCP 2,6
c. RCP 8,5
d. RCP 3,8
6. Dans les modélisations du GIEC, les océans vont connaitre
a. une diminution du pH
b. une augmentation du pH
c. une diminution d’acidité
d. pas de changement de pH car il n’y a pas de lien entre réchauffement climatique et pH

Exercice 2. Les épisodes cévenols. 13 points. 45 minutes.

Trois à six fois par an en moyenne, de violents systèmes orageux apportent alors des précipitations intenses (plus de
200 mm en 24 heures) sur les régions méditerranéennes françaises. L’équivalent de plusieurs mois de précipitations
tombe alors en seulement quelques heures ou quelques jours entraînant une brusque montée des cours d’eau. Ils se
produisent de façon privilégiée en automne, lorsque la mer Méditerranée est la plus chaude, ce qui favorise une forte
évaporation.

Après avoir décrit ce qu’est un épisode cévenol, argumenter sur une évolution possible de leur nombre et
intensité selon les scénarios RCP.
Contrôle Terminale ES Climat du futur Sujet D 2020-2021

Exercice n°1 : QCM 3 points. 10 minutes.

Entourer la bonne réponse pour chaque série de 4. Les GES que l’on trouve actuellement dans notre
propositions. atmosphère :
1. Les modèles climatiques s’appuient : a. sont tous d’origine anthropique
a. sur des connaissances, des calculs et des mesures b. ont vu leur concentration augmenter fortement
b. uniquement sur des connaissances et des calculs depuis la révolution industrielle
c. sur le hasard c. n’ont aucun impact sur le changement climatique
d. uniquement sur des connaissances et des mesures d. proviennent tous de la combustion des énergies
2. Les projections climatiques les plus pessimistes fossiles.
reposent sur le scénario : 5. Le CO2 est un gaz :
a. RCP 4,5 a. qui absorbe les ultraviolets
b. RCP 2,6 b. qui est à l’origine de l’acidification des océans
c. RCP 8,5 c. toxique pour les végétaux
d. RCP 3,8 d. qui s’élimine en quelques années si on arrête d’en
3. Les émissions humaines de GES sont essentiellement produire
dues à : 6. Les scénarios du GIEC évaluent une augmentation de
a. la production de ciment la température de l’atmosphère en 2100 équivalente à
b. l’élevage a. 1°C à 3°C
c. la consommation de combustibles fossiles b. 1,5°C à 5°C
d. la déforestation. c. 3°C à 7°C
d. 1°C à 4°C

Exercice n°2 : raisonnement : Les scolytes et les changements climatiques 5 points. 20 minutes.
Expliquer quelle pourrait être la conséquence du réchauffement climatique sur l’écosystème forestier
Exercice n°3 : raisonnement : Evolution du nombre de jours de gel dans le massif du Mont Blanc. 6 points. 20
minutes.
Le massif du Mont Blanc représente une zone qui, au-delà d’une certaine altitude, est couverte de glaciers et de neiges
éternelles. Cependant, l’extension de ces zones dépend de la température, qui se doit d’être négative pour le maintien
de la glace et de la neige. Les modèles décrivent l’évolution des températures de 1850 à l’actuel (données historiques)
et dans le futur (ici 2 scénarios RCP du GIEC).

Après avoir analysé ces quatre graphiques, proposer deux évolutions possibles, correspondant aux deux
scénarios envisagés, pour le devenir des zones enneigées et englacées dans la deuxième moitié du XXIe
siècle. Indiquer des conséquences économiques de ces prévisions pour la région concernée.
Correction Sujet A /17 points

Exercice 1. Des canicules de plus en plus redoutées. 4 points. 10 minutes.


1. La canicule observée la plus intense se caractérise par une durée et une… : d. 17 jours et plus de 29°C
2. Cette projection climatique montre que les canicules seront globalement : d. plus chaudes et plus longues
3. La fréquence des canicules observées est d’environ : c. 3,5 épisodes par décennie
4. La fréquence des canicules projetées est : b. supérieure à la période observée

Exercice 2. 13 POINTS
Sous la forme d’un texte argumenté, expliquer pourquoi l’écrevisse de Louisiane est une espèce envahissante et
préciser l’impact du réchauffement climatique sur les populations étudiées.
Document 1. Caractéristiques de l’espèce / européenne. 2 pts
- Ecrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii) importée en France en 1976.
- Elle a été relâchée dans les ruisseaux où elle n’a pas vraiment de prédateur.
- Elle peut résister jusqu’à quatre jours en dehors de l’eau (très résistante à la sécheresse) et coloniser d’autres marais (ou lacs,
étangs, rivières, canaux), car elle peut parcourir jusqu’à 17 km sur ces quatre jours (vs. Rivières et plans d’eau de bonne qualité et
riches en O2).
- Par rapport à l’écrevisse européenne (Astacus astacus) : croissance rapide (vs. lente), vie assez courte, 2 à 3 ans (vs. 10 à 15 ans),
maturité sexuelle précoce de 6 mois (vs. 2 à 4 ans), plusieurs périodes de reproduction par an (vs. 1), 50 à 600 œufs (vs. 100 à 150).
- Porteuse saine de la peste de l’écrevisse (vs. victime de la peste de l’écrevisse).
- Responsable d’une perte de biodiversité, susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques). L’autre espèce d’écrevisse
(l’autochtone) est protégée et en danger d’extinction.
Interprétations. Espèce nuisible, envahissante (invasive), au détriment de l’écrevisse locale. Transmission de la peste de
l’écrevisse, sans en être atteinte (préjudice aux espèces sensibles). 1 pt

Document 2. - Territoire qui s’étend au cours du temps (valeurs). 1 pt


Interprétation. Invasion très rapide de nombreux départements français. 1 pt

Document 3. - Comparaison des trois données. 2 pts


- Témoin (pas d’introduction d’écrevisses de Louisiane). Le nombre d’espèces augmente durant les trois mois d’étude (de 4 à 9).
- Introduction de 1 écrevisse/m2. Le nombre d’espèces ne dépasse pas 7. Il y a donc moins d’espèces.
- Introduction de 3 écrevisses/m2. Le nombre d’espèces atteint 8 puis décroit pour devenir inférieur à 6.
Interprétation. Impact négatif de l’introduction de cette espèce sur les autres. 1 pt

Document 4. Comparaison des tolérances environnementales de plusieurs espèces. L’écrevisse de Louisiane est
beaucoup plus tolérante aux paramètres étudiés. 2 pts
- une température estivale de confort la plus élevée (26°C), et beaucoup plus que l’écrevisse européenne.
- une plage de confort très importante (14 à 30°C) et bien supérieure à l’écrevisse européenne.
- des besoins en O2 très faibles ( 1 mg/L) et 7 fois supérieurs à l’écrevisse européenne.
- Phosphates et nitrates proviennent de l’utilisation intensive de produits phytosanitaires en agriculture.
Interprétation. Ceci explique qu’elle puisse se répandre si rapidement (y compris dans des milieux dégradés par
l’Homme). 1 pt

Conclusion. 2 pts
Du fait de ses capacités, l’écrevisse de Louisiane est une espèce envahissante. Par ailleurs, les modèles montrent tous
qu’on s’attend à la poursuite du réchauffement climatique. Comme cette espèce prospère dans des eaux chaudes (avec
une large plage de températures), on peut s’attendre à son expansion dans le futur. Les autres espèces d’écrevisse sont,
quant à elles sensibles au réchauffement climatique (et sont victimes de cette écrevisse, par exemple suite à la peste de
l’écrevisse, d’où une perte de biodiversité).
Correction Sujet C /16 points
Exercice 1. Questions à choix multiple. 3 points. 5 minutes.
1. Le blanchiment des coraux dans les mers chaudes est du : a. à la variation de la température de l’eau des océans
2. ces courbes ont été obtenues avec le logiciel Simclimat … :b. la concentration atmosphérique en CO 2 a un….
3. Le réchauffement des océans : d. est due à l’augmentation des GES anthropiques
4. Les modèles climatiques s’appuient : a. sur des connaissances, des calculs et des mesures
5. Les projections climatiques les plus pessimistes reposent sur le scénario : c. RCP 8,5
6. Dans les modélisations du GIEC, les océans vont connaitre : a. une diminution du pH

Exercice 13 POINTS
Après avoir décrit ce qu’est un épisode cévenol, argumenter sur une évolution possible de leur nombre et intensité
selon les scénarios RCP.
Description de l’épisode cévenol. 2 pts
Rencontre entre une masse d’air chaude chargée d’humidité remontant de Méditerranée (provenant de l’évaporation
de la Méditerranée chaude en automne) provoquant un conflit de masse d’air (d’où de fortes pluies et orages, intenses
et durables). Les nuages sont bloqués par les reliefs, par exemple les Cévennes. Les pluies se déversent donc
localement, provoquant des ruissellements et crues, des inondations et des glissements de terrain.
Argumentation sur l’évolution possible de leur nombre et intensité suivant les scénarios RCP.
Document 2.
- Constatation de la hausse des T°C moyennes annuelles de surface en Méditerranée (environ 1°C).
- Prévisions suivant les scénarios RCP : hausse de T°C attendue variant entre stabilisation (2,6) et presque 3°C (8,5). 2 pts
Interprétation. L’évaporation dépendant de la température de l’eau (plus d’énergie disponible), on peut s’attendre à un
accroissement de ces épisodes méditerranées (violence ? durée ? fréquence ? = différentes possibilités). 1 pt
Document 3.
- En moyenne glissante, on constate une intensification des pluies extrêmes dans la région depuis 1965. 1 pt
- Il existe toutefois une forte variabilité interannuelle (si bien que la tendance n’est pas très nette). 1 pt
Interprétation. Le réchauffement de la Méditerranée semble bien avoir un impact sur le phénomène. 1 pt
Document 4.
- Scénario RCP 4.5. On s’attend à une augmentation des précipitations en France sur le pourtour méditerranéen d’ici
2100 (et parfois une baisse ailleurs), peut-être plus importante dans le cadre du scénario RCP8,5, mais la tendance n’est
pas nette (quelques %). 2 pts
- Les modèles vont donc dans le sens d’une augmentation des précipitations en France. 1 pt
Conclusion. 2 pts
Les épisodes méditerranéens sont dus à la conjonction de différents éléments : présence d’un relief qui bloque les
précipitations, forte évaporation en méditerranée et présence d’air froid en altitude.
Ces événements semblent prendre de l’ampleur au vu des relevés. Les modèles montrent qu’ils devraient encore
s’accroître dans le futur
Correction Sujet D /14 points

Exercice 1. Questions à choix multiple. 3 points. 5 minutes.


1. Les modèles climatiques s’appuient : a. sur des connaissances, des calculs et des mesures ;
2. Les projections climatiques les plus pessimistes reposent sur le scénario : c. RCP 8,5
3. Les émissions humaines de GES sont essentiellement dues à : c. la consommation de combustibles fossiles
4. Les GES que… : b. ont vu leur concentration augmenter fortement depuis la révolution industrielle
5. Le CO2 est un gaz : b. qui est à l’origine de l’acidification des océans
6. Les scénarios du GIEC évaluent une augmentation de la température ….équivalente à :b. 1,5°C à 5°C

Exercice 2. Expliquer quelle pourrait être la conséquence du réchauffement climatique sur l’écosystème forestier

Document n°1 : En hiver, il y a davantage d’arbres qui tombent du fait d’une hausse de la fréquence des tempêtes. Les
scolytes s’attaquent à l’écorce de ces arbres dont ils se nourrissent et où ils se reproduisent. Ils peuvent aussi s’attaquer
aux arbres vivants en cas de sécheresse parce que ces derniers s’affaiblissent. 1 pt
Document n°2 : Par ailleurs, le nombre de générations de scolytes est fonction de la température : s’il fait froid, il y a
environ une génération et jusqu’à 3 génération s’il fait chaud. 1 pt
Document n° 3 : Dans les Alpes et le Jura, régions de haute altitude contrairement au plateau suisse, il y a davantage
d’épicéas et moins de scolytes. Si les températures venaient à augmenter, les épicéas, arbres de prédilection des
scolytes mais sensibles à la sécheresse, pourraient se raréfier alors même que le nombre de scolytes pourrait
augmenter. 2 pt
Conclusion À terme, un réchauffement climatique pourrait donc mettre en péril l’ensemble de l’écosystème forestier
suisse. 1 pt

Exercice 3. Proposer deux évolutions pour le devenir des zones enneigées dans la deuxième moitié du XXIe siècle.
Indiquer les conséquences économiques de ces prévisions pour la région concernée.
Graphique 1. Les températures minimales hivernales moyennes historiques sont d’environ -8°C (les observations
montrent une plus grande variabilité). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +2°C pour RCP2.6,
+ 6°C pour RCP8.5. 1 pt
Graphique 2. Les T°C maximales hivernales moyennes historiques sont d’environ -4°C (les observations montrent une
plus grande variabilité). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +2°C pour RCP2.6, + 5°C pour
RCP8.5 (elles deviendraient mêmes supérieures à 0°C, d’où un dégel partiel en journée). 1 pt
Graphique 3. Les températures minimales estivales moyennes historiques sont d’environ +5°C (les observations
montrent une tendance similaire). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +2°C pour RCP2.6, +
7°C pour RCP8.5. 1 pt
Graphique 4. Les températures maximales estivales moyennes historiques sont d’environ +11,5°C à +12,5°C (les
observations montrent une tendance similaire). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +1,5°C
pour RCP2.6, + 7 à 8°C pour RCP8.5. 1 pt

Les deux scénarios montrent donc une augmentation des T°C moyennes dans le massif du Mont Blanc, avec une hausse
plus importante pour RCP8,5. Les périodes de gel (conservation de la neige et formation de la glace) devraient se
réduire, alors que les périodes de dégel (fonte de la neige et de la glace) devraient augmenter. Le RCP8.5 montre même
qu’en hiver, les T°C seraient positives en journée (avec donc un risque de précipitations pluvieuses plutôt que
neigeuses). On peut donc s’attendre à une forte réduction de la surface englacée dans le massif du Mont Blanc,
réduction qui pourrait devenir très importante avec le scénario RCP8,5 (notion d’albédo) 1 pt
La glace constitue une réserve d’eau (cultures, eau domestique, énergie). Par ailleurs, elle est nécessaire pour
l’économie des sports d’hiver. C’est toute une économie qui est menacée (au moins une de ces conséquences citées ou
d’autres éventuellement). 1 pt
Correction Sujet D /14 points

Exercice 1. Questions à choix multiple. 3 points. 5 minutes.


1. Les modèles climatiques s’appuient : a. sur des connaissances, des calculs et des mesures ;
2. Les projections climatiques les plus pessimistes reposent sur le scénario : c. RCP 8,5
3. Les émissions humaines de GES sont essentiellement dues à : c. la consommation de combustibles fossiles
4. Les GES que… : b. ont vu leur concentration augmenter fortement depuis la révolution industrielle
5. Le CO2 est un gaz : b. qui est à l’origine de l’acidification des océans
6. Les scénarios du GIEC évaluent une augmentation de la température ….équivalente à :b. 1,5°C à 5°C

Exercice 2. Expliquer quelle pourrait être la conséquence du réchauffement climatique sur l’écosystème forestier

Document n°1 : En hiver, il y a davantage d’arbres qui tombent du fait d’une hausse de la fréquence des tempêtes. Les
scolytes s’attaquent à l’écorce de ces arbres dont ils se nourrissent et où ils se reproduisent. Ils peuvent aussi s’attaquer
aux arbres vivants en cas de sécheresse parce que ces derniers s’affaiblissent. 1 pt
Document n°2 : Par ailleurs, le nombre de générations de scolytes est fonction de la température : s’il fait froid, il y a
environ une génération et jusqu’à 3 génération s’il fait chaud. 1 pt
Document n° 3 : Dans les Alpes et le Jura, régions de haute altitude contrairement au plateau suisse, il y a davantage
d’épicéas et moins de scolytes. Si les températures venaient à augmenter, les épicéas, arbres de prédilection des
scolytes mais sensibles à la sécheresse, pourraient se raréfier alors même que le nombre de scolytes pourrait
augmenter. 2 pt
Conclusion À terme, un réchauffement climatique pourrait donc mettre en péril l’ensemble de l’écosystème forestier
suisse. 1 pt

Exercice 3. Proposer deux évolutions pour le devenir des zones enneigées dans la deuxième moitié du XXIe siècle.
Indiquer les conséquences économiques de ces prévisions pour la région concernée.
Graphique 1. Les températures minimales hivernales moyennes historiques sont d’environ -8°C (les observations
montrent une plus grande variabilité). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +2°C pour RCP2.6,
+ 6°C pour RCP8.5. 1 pt
Graphique 2. Les T°C maximales hivernales moyennes historiques sont d’environ -4°C (les observations montrent une
plus grande variabilité). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +2°C pour RCP2.6, + 5°C pour
RCP8.5 (elles deviendraient mêmes supérieures à 0°C, d’où un dégel partiel en journée). 1 pt
Graphique 3. Les températures minimales estivales moyennes historiques sont d’environ +5°C (les observations
montrent une tendance similaire). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +2°C pour RCP2.6, +
7°C pour RCP8.5. 1 pt
Graphique 4. Les températures maximales estivales moyennes historiques sont d’environ +11,5°C à +12,5°C (les
observations montrent une tendance similaire). Elles devraient augmenter d’ici 2100 dans les deux scénarios : +1,5°C
pour RCP2.6, + 7 à 8°C pour RCP8.5. 1 pt

Les deux scénarios montrent donc une augmentation des T°C moyennes dans le massif du Mont Blanc, avec une hausse
plus importante pour RCP8,5. Les périodes de gel (conservation de la neige et formation de la glace) devraient se
réduire, alors que les périodes de dégel (fonte de la neige et de la glace) devraient augmenter. Le RCP8.5 montre même
qu’en hiver, les T°C seraient positives en journée (avec donc un risque de précipitations pluvieuses plutôt que
neigeuses). On peut donc s’attendre à une forte réduction de la surface englacée dans le massif du Mont Blanc,
réduction qui pourrait devenir très importante avec le scénario RCP8,5 (notion d’albédo) 1 pt
La glace constitue une réserve d’eau (cultures, eau domestique, énergie). Par ailleurs, elle est nécessaire pour
l’économie des sports d’hiver. C’est toute une économie qui est menacée (au moins une de ces conséquences citées ou
d’autres éventuellement). 1 pt
Correction Sujet B /17 points

Exercice

1. Sur doc. a, on observe trois tendances différentes : 1 pt


Une stabilité des effectifs de poissons d’espèces tempérées.
Une légère augmentation des effectifs des espèces boréales.
Une forte augmentation des effectifs des espèces subtropicales.

2. D’après le doc. b, le réchauffement climatique entraîne une élévation de la température des eaux (d’environ 11,5 à
12,25 °C en 28 ans), ce qui peut favoriser les espèces subtropicales, d’où l’hy pothèse des chercheurs. Cependant, cela
devrait défavoriser les espèces boréales, d’où la seconde hypothèse. Les espèces boréales sont davantage pêchées au
contraire des espèces subtropicales plus petites. Or, les premières s’alimentent à partir des secondes. Étant moins
consommées et moins pêchées également, l’effectif des espèces subtropicales augmente. 1,5 pt
3. Le modèle qui est une représentation simplifiée de la réalité présente comme différences :
L’utilisation de 3 espèces représentant chacune l’un des groupes étudiés contre 113 espèces dans la réalité dont plus de
la moitié appartient au groupe des espèces subtropicales (contre 1/3 dans le modèle).
Le modèle prévoit une augmentation de la température des eaux de 0,5 °C par an sur 4 ans, soit une élévation de 2 °C
de loin supérieure à la réalité (0,1 °C environ en 4 ans). 1,5 pt
Le paramètre testé par le modèle est le réchauffement, sauf la pêche qui est présente dans la réalité mais absente du
modèle. 1 pt

4. Sans réchauffement, les effectifs des trois populations sont relativement stables pour le merlan (espèce boréale) et le
petit tacaud (espèce tempérée), alors que celui du chinchard (espèce subtropicale) augmente sur l’ensemble de la
période. Ces résultats sont donc relativement proches de la réalité. 1 pt
Avec réchauffement, les effectifs de toutes les espèces sont globalement supérieurs à la situation sans réchauffement,
ce qui peut s’expliquer par l’influence positive de la température sur la physiologie de la reproduction de ces poissons.
On observe ensuite que de 1 à 1,5 années, l’effectif des populations de merlans augmente tout comme celui des petits
tacauds, alors que celui des chinchards stagne ou augmente faiblement. Cette situation est donc différente de la réalité
pour deux des groupes (espèces subtropicales et tempérées). 1 pt
À partir de 1,5 année, les tendances changent considérablement : la population de petits tacauds diminue, alors que
celle des chinchards augmente fortement (ce qui peut expliquer la chute des tacauds consommés par les chinchards) et
celle des merlans stagne, voire diminue. Il semble donc que, passé un certain seuil de réchauffement (+ 0,75 °C),
l’espèce subtropicale profite de ce changement et se développe rapidement, privant les merlans de l’une de leurs
ressources alimentaires. Les merlans ne semblent pas profiter de la démographie des chinchards : on peut supposer que
le réchauffement pénalise leur capacité de reproduction. 2 pt
Là encore cette situation est différente de la réalité pour deux des groupes (espèces boréales et tempérées). Ces
résultats montrent donc que la simulation qui ressemble le plus à la réalité est celle sans réchauffement. On pourrait
donc invalider l’hypothèse d’une cause climatique de l’évolution des effectifs de ces espèces. 1 pt
5. Il faut réaliser des simulations de la variation des effectifs de ces espèces à température constante (faible et/ou
élevée) avec et sans pêche 1 pt

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