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Soit un champ de scalaires noté f(M). On appelle gradient du champ de scalaires f(M), le
champ de vecteurs noté ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 et défini par :
Le gradient, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 , a pour expressions suivantes dans les trois systèmes de coordonnées
(système de coordonnées cartésiennes, système de coordonnées cylindro-polaires, système de
coordonnées sphériques) :
Avec 𝑢
⃗ 𝑥, 𝑢
⃗ 𝑦, 𝑢
⃗ 𝑧 les vecteurs unitaires de la base cartésienne ( 𝑢
⃗ 𝑥, 𝑢
⃗ 𝑦, 𝑢
⃗ 𝑧 ).
Avec 𝑢
⃗ 𝑟 (𝑜𝑢 𝑢
⃗ 𝜌 ), 𝑢 ⃗ 𝑧 les vecteurs unitaires de la base cylindrique ( 𝑢
⃗ 𝜃, 𝑢 ⃗ 𝑟, 𝑢 ⃗ 𝑧 ) ou
⃗ 𝜃, 𝑢
(𝑢
⃗ 𝜌, 𝑢
⃗ 𝜃, 𝑢
⃗ 𝑧 ).
𝝏𝒇(𝑴) 𝟏 𝝏𝒇(𝑴)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒇(𝑴) =
𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗ 𝝆+ .
.𝒖 ⃗𝜽
.𝒖
𝝏𝝆 𝝆 𝝏𝜽
Avec 𝑢
⃗ 𝑟 (𝑜𝑢 𝑢
⃗ 𝜌 ), 𝑢 ⃗ 𝑧 les vecteurs unitaires de la base polaire ( 𝑢
⃗ 𝜃, 𝑢 ⃗ 𝜃 ) ou (𝑢
⃗ 𝑟, 𝑢 ⃗ 𝜌, 𝑢
⃗ 𝜃 ).
Et ;
Ou encore :
Avec 𝑢
⃗ 𝑟, 𝑢
⃗ 𝜃, 𝑢
⃗ 𝜑 les vecteurs unitaires de la base sphérique ( 𝑢
⃗ 𝑟, 𝑢
⃗ 𝜃, 𝑢
⃗ 𝜑 ).
Ou encore :
⃗ (𝑀) par
C’est la somme des dérivées partielles des composantes du champ de vecteurs 𝑉
rapport aux coordonnées cartésiennes (x, y, z).
𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑽𝜽 𝝏𝑽𝒛
⃗⃗ (𝑴) =
𝒅𝒊𝒗𝑽 (𝒓𝑽𝒓 ) + +
𝒓 𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽 𝝏𝒛
Ou encore :
𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑽𝜽 𝝏𝑽𝒛
⃗ (𝑴) =
𝒅𝒊𝒗𝑽 (𝝆𝑽𝝆 ) + +
𝝏𝝆 𝝆 𝝏𝜽 𝝏𝒛
𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑽𝜽
⃗ (𝑴) =
𝒅𝒊𝒗𝑽 (𝒓𝑽𝒓 ) +
𝒓 𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽
Ou encore :
𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑽𝜽
⃗⃗ (𝑴) =
𝒅𝒊𝒗𝑽 (𝝆𝑽𝝆 ) +
𝝏𝝆 𝝆 𝝏𝜽
La divergence d’un champ de vecteurs, 𝑑𝑖𝑣⃗⃗⃗𝑉 (𝑀), a pour expression dans le système de
coordonnées sphériques (r, , ) ou (, , ) :
Ou encore :
𝟏 𝝏 𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑽𝝋
⃗⃗ (𝑴) =
𝒅𝒊𝒗𝑽 (𝝆𝟐 𝑽𝝆 ) + (𝒔𝒊𝒏𝜽𝝏𝑽𝜽 ) +
𝟐
𝝆 𝝏𝝆 𝝆𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝜽 𝝆𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝝋
⃗ (𝑴). ⃗⃗⃗⃗⃗
∫ ⃗𝑽 ⃗ (𝑴). 𝒅𝑽
𝒅𝑺 = ∫ 𝒅𝒊𝒗𝑽
𝑽
Ou encore :
⃗ (𝑴) . ⃗⃗⃗⃗⃗
∬ ⃗𝑽 𝒅𝑺 = ∭ 𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑽(𝑴). 𝒅𝑽
𝜮 𝑽
Ou encore :
𝟏 𝝏 𝝏𝑽𝜽 𝟏 𝝏𝑽𝒓 𝟏 𝝏
𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗ (𝑴) =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑽 ( (𝒔𝒊𝒏𝜽𝑽𝝋 ) − ⃗ 𝒓+ (
)𝒖 − ⃗𝜽
(𝒓𝑽𝝋 )) 𝒖
𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝜽 𝝏𝝋 𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝝋 𝒓 𝝏𝒓
𝟏 𝝏 𝟏 𝝏𝑽𝒓
+ ( (𝒓𝑽𝜽 ) − ⃗𝝋
)𝒖
𝒓 𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽
Ou encore :
⃗⃗ (𝑴). ⃗⃗⃗⃗
∫ 𝑽 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑽
𝒅𝒍 = ∫ 𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ (𝑴) . 𝒅𝑺
Ou encore :
⃗ (𝑴). ⃗⃗⃗⃗
∫ 𝑽 𝒅𝒍 = ∬ 𝒓𝒐𝒕 ⃗ (𝑴) . ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑽 𝒅𝑺
Notons que le théorème de Stokes – Ampère indique la surface ouverte s’appuyant sur le
contour est quelconque. Une fois l’expression du rotationnel obtenue, on peut en effet
montrer que le flux du rotationnel de 𝑉 ⃗ (𝑀) est le même sur toute surface ouverte pourvu
qu’elle s’appuie bien sur le contour choisi. Cela revient à démontrer que le flux du rotationnel
⃗ (𝑀) est nul sur toute surface fermée.
de 𝑉
Les trois champs précédemment définis en 1.1. sont en fait les résultats de l’action d’un même
opérateur linéaire de dérivation spatiale de premier ordre. Il s’agit de l’opérateur nabla, noté ⃗∇
, dont les composantes cartésiennes sont les dérivées partielles par rapport aux coordonnées
cartésiennes (x, y, z) correspondantes. L’expression de l’opérateur nabla dans le système de
coordonnées cartésiennes (x, y, z) est :
𝝏
|𝝏𝒙
𝝏 𝝏 𝝏 𝝏
⃗𝛁
⃗ = 𝒖
⃗ 𝒙. ⃗ 𝒚.
+ 𝒖 ⃗ 𝒛.
+ 𝒖 𝒐𝒖 ⃗𝛁
⃗ =
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒚
|
𝝏
𝝏𝒛
Cours d’Electromagnétisme et Relativité restreinte – S3 Page 6
Notons que les trois précédents champs, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑟𝑜𝑡, peuvent aussi s’écrire en
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓, 𝑑𝑖𝑣 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
coordonnées cartésiennes (x, y, z) par :
𝝏
|𝝏𝒙
𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒇 =
𝐠𝐫𝐚𝐝 ⃗ 𝒙+
𝒖 ⃗ 𝒚+
𝒖 ⃗𝒖𝒛 = ⃗ .𝒇
.𝒇 = 𝛁
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒚
|
𝝏
𝝏𝒛
𝝏
|𝝏𝒙 𝑽𝒙
𝝏𝑽𝒙 𝝏𝑽𝒚 𝝏𝑽𝒛 𝝏
𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑽
⃗ = + + = . |𝑽𝒚 = ⃗𝛁. ⃗𝑽
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒚
| 𝑽𝒛
𝝏
𝝏𝒛
𝝏𝑽 𝝏𝑽 |𝝏𝒙 𝑽𝒙
𝝏𝑽 𝒚 𝝏𝑽𝒙 𝝏𝑽𝒛 𝒚 𝝏𝑽𝒙 𝝏
𝒓𝒐𝒕 ⃗ = ( 𝒛−
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑽 ⃗ 𝒙+ (
)𝒖 − ⃗ 𝒚+ (
)𝒖 − ) ⃗𝒖𝒛 = ∧ |𝑽𝒚
𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒚
| 𝑽𝒛
𝝏
𝝏𝒛
Ou encore :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑽 = ⃗𝛁 ∧ ⃗𝑽
𝒓𝒐𝒕 ⃗
D’où on peut écrire les expressions des champs de scalaires et des champs de vecteurs :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐠𝐫𝐚𝐝𝒇 = ⃗𝛁. 𝒇 ; 𝒅𝒊𝒗 ⃗𝑽 = ⃗𝛁
⃗ . ⃗𝑽
⃗ ; 𝒓𝒐𝒕
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑽 = ⃗𝛁 ∧ ⃗𝑽
⃗.
𝝏 𝟏 𝝏 𝝏 |𝟏 𝝏𝒓
⃗ = 𝒖 ⃗ = 𝝏
𝛁 ⃗ 𝒓. ⃗ 𝜽.
+ 𝒖 ⃗ 𝒛.
+ 𝒖 𝒐𝒖 𝛁
𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽 𝝏𝒛 | 𝒓 𝝏𝜽
𝝏
𝝏𝒛
𝝏
𝝏𝒓
|
𝝏 𝟏 𝝏 𝟏 𝝏 𝟏 𝝏
⃗⃗ = 𝒖
𝛁 ⃗ 𝒓. ⃗ 𝜽.
+ 𝒖 ⃗ 𝝋.
+ 𝒖 ⃗⃗ =
𝒐𝒖 𝛁
𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽 𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝝋 𝒓 𝝏𝜽
| 𝟏 𝝏
𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝝋
𝝏𝟐 𝝏𝟐 𝝏𝟐
∆= + +
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚𝟐 𝝏𝒛𝟐
Il peut indifféremment agir sur un champ de scalaires f(x, y, z) pour donner à nouveau un
champ de scalaires :
𝝏𝟐 𝒇 𝝏𝟐 𝒇 𝝏𝟐 𝒇
∆𝒇(𝒙, 𝒚, 𝒛) = + +
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚𝟐 𝝏𝒛𝟐
𝝏𝟐 ⃗𝑽
⃗ 𝝏𝟐 ⃗𝑽 𝝏𝟐 ⃗𝑽
⃗ (𝒙, 𝒚, 𝒛) =
∆𝑽 + +
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚𝟐 𝝏𝒛𝟐
𝝏 𝝏
|𝝏𝒙 |𝝏𝒙
𝝏 𝝏 𝝏 𝝏 𝝏 𝝏 𝝏 𝝏
∆= ( )+ ( )+ ( ) = .
𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒚 𝝏𝒚
| |
𝝏 𝝏
𝝏𝒛 𝝏𝒛
Soit :
⃗ .𝛁
∆= 𝛁 ⃗ = ⃗𝛁 𝟐
Dans les systèmes de coordonnées cylindriques / polaires (r, , z) / (r, ) et sphériques (r, ,
), le laplacien a pour expressions respectivement :
𝟏 𝝏 𝝏 𝟏 𝝏𝟐 𝝏𝟐
∆= (𝒓 ) + 𝟐 +
𝒓 𝝏𝒓 𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽𝟐 𝝏𝒛𝟐
𝟏 𝝏 𝟐 𝝏 𝟏 𝝏 𝝏 𝟏 𝝏𝟐
∆= 𝟐 (𝒓 )+ 𝟐 (𝒔𝒊𝒏𝜽 ) + 𝟐
𝒓 𝝏𝒓 𝝏𝒓 𝒓 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝝏𝜽 𝝏𝜽 𝒓 𝒔𝒊𝒏𝝋 𝝏𝝋𝟐
1.2.1. Linéarité
Les opérateurs nabla ⃗∇ et laplacien sont linéaires quelques soient un champ de scalaires ou
un champ de vecteurs :
⃗ . 𝒈 𝒆𝒕 ⃗𝛁(𝒇) = ⃗𝛁. 𝒇
⃗𝛁(𝒇 + 𝒈) = ⃗𝛁. 𝒇 + ⃗𝛁
⃗⃗⃗ ) = ∆𝒗
⃗ + 𝒘
∆(𝒗 ⃗⃗⃗ 𝒆𝒕 ∆(𝒗
⃗ + ∆𝒘 ⃗ ) = ∆𝒗
⃗
1.2.2. Permutabilité
𝜕 𝜕 𝜕𝑓 𝜕 𝜕 𝜕𝑓 𝜕 𝜕 𝜕𝑓
( ………( )) = ( ………( )) = ( … … … ( )) = ⋯
𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑘 𝜕𝑥𝑚 𝜕𝑥𝑘 𝜕𝑥𝑗 𝜕𝑥𝑚 𝜕𝑥𝑘 𝜕𝑥𝑚 𝜕𝑥𝑗
𝜕 𝜕 𝜕 𝜕
⃗ ) = ⃗∇ ( ) 𝑒𝑡
(∇ (∆) = ∆ ( )
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
Cela concernant les dérivations uniquement spatiales, le laplacien ne modifie pas la nature
spatiale, c’est-àdire, ne modofie pas la nature scalaire ou vectorielle du champ sur lequel il
agit et on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒇) = ∆𝒇 ; 𝒓𝒐𝒕
𝒅𝒊𝒗 (𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒇) = 𝟎 ; ∆(𝒈𝒓𝒂𝒅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒇) = 𝒈𝒓𝒂𝒅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (∆ 𝒇)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒗
𝒅𝒊𝒗(𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒗
⃗ ) = 𝟎; ∆(𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (∆ 𝒗
⃗ ) = 𝒓𝒐𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒓𝒐𝒕
⃗ ); 𝒓𝒐𝒕 ⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒗 𝒈𝒓𝒂𝒅(𝒅𝒊𝒗 𝒗 ⃗ ) − ∆𝒗
⃗
Il existe une multitude de relations faisant intervenir l’opérateur considéré et le produit des
deux champs (champ de scalaires f, champ de vecteurs 𝑉 ⃗ ), par exemples, on a :
⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝒊𝒗 (𝒇 𝒗 𝒈𝒓𝒂𝒅 𝒇. 𝒗 ⃗ + 𝒇 𝒅𝒊𝒗 𝒗
⃗ ; 𝒓𝒐𝒕 ⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝒇 𝒗 𝒈𝒓𝒂𝒅 𝒇 ∧ 𝒗 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒗
⃗ + 𝒇 𝒓𝒐𝒕 ⃗
𝒅𝒊𝒗 (𝒗
⃗ ∧𝒘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒗
⃗⃗⃗ ) = 𝒓𝒐𝒕 ⃗ .𝒘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒘
⃗ . 𝒓𝒐𝒕
⃗⃗⃗ − 𝒗 ⃗⃗⃗