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Chapitre III

Equation de Dirac
Les phénomènes qui se produisent dans les atomes et les molécules sont dans la plupart des cas,
traités en mécanique quantique non relativiste. Il est toutefois préférable de partir de l’équation
de Dirac relativiste et procéder ensuite à des approximations pour retrouver des résultats
connus. Ce faisant, l’équation relativiste de Dirac permet de mettre en évidence, les expressions
des différentes interactions susceptibles de se produire dans les atomes et les molécules en
présence d’une onde électromagnétique. Cette équation qui sera établie tient compte d’une seule
particule et sert à introduire le formalisme. Il s’agit donc de traiter l’interaction entre une
particule et une onde électromagnétique. Toutefois, les informations obtenues pourront
s’appliquer à un système à plusieurs particules. Des approximations interviendront tout au long
des calculs pour valider certains résultats.
1- Equation de Dirac pour une particule libre
L’équation de Dirac dépendante du temps pour une particule libre est
⃗⃗ . ⃗𝒑 + 𝜷𝒎𝟎 𝒄𝟐 )𝝍 = 𝑬𝝍
(𝒄𝜶 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏)
avec
0 0 0 1 0 0 0 −𝑖 0 0 1 0
𝛼𝑥 = (0 0 1 0) ; 𝛼𝑦 = (0 0 𝑖 0 ) ; 𝛼 = (0 0 0 −1)
𝑧
0 1 0 0 0 −𝑖 0 0 1 0 0 0
1 0 0 0 𝑖 0 0 0 0 −1 0 0
1 0 0 0 𝜓1
𝜓2
𝛽 = (0 1 0 0 ) ; 𝜓 = ( ) (𝑠𝑝𝑖𝑛𝑒𝑢𝑟)
0 0 −1 0 𝜓3
0 0 0 −1 𝜓4

𝒑 ⃗⃗ ;
⃗ = −𝒊ℏ𝜵 ⃗⃗ . 𝒑
𝜶 ⃗ = 𝜶𝒙 𝒑𝒙 + 𝜶𝒚 𝒑𝒚 + 𝜶𝒛 𝒑𝒛

𝒎𝟎 = 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑠; 𝒄 = 𝑐é𝑙é𝑟𝑖𝑡é 𝑜𝑢 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖è𝑟𝑒


𝑬 = é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒
En tenant compte de ces différents éléments, l’équation de Dirac peut se mettre sous la forme :

𝑐(𝑝𝑥 − 𝑖𝑝𝑦 )𝜓4 + 𝑐𝑝𝑧 𝜓3 + (𝑚0 𝑐 2 − 𝐸)𝜓1 = 0

𝑐(𝑝𝑥 + 𝑖𝑝𝑦 )𝜓3 − 𝑐𝑝𝑧 𝜓4 + (𝑚0 𝑐 2 − 𝐸)𝜓2 = 0

𝑐(𝑝𝑥 − 𝑖𝑝𝑦 )𝜓2 + 𝑐𝑝𝑧 𝜓1 − (𝑚0 𝑐 2 + 𝐸)𝜓3 = 0

𝑐(𝑝𝑥 + 𝑖𝑝𝑦 )𝜓1 − 𝑐𝑝𝑧 𝜓2 − (𝑚0 𝑐 2 + 𝐸)𝜓4 = 0

Ces équations peuvent se mettre sous forme condensée en utilisant les matrices de Pauli et la
matrice identité qui sont :
0 1 0 −𝑖 1 0 1 0
𝜎𝑥 = ( ); 𝜎𝑦 = ( ); 𝜎𝑧 = ( ); 𝐼=( )
1 0 𝑖 0 0 −1 0 1

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On peut donc écrire :
𝒄𝝈 ⃗ 𝝍𝒗 + (𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝑬)𝝍𝒖 = 𝟎
⃗ .𝒑 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐)
𝒄𝝈 ⃗ 𝝍𝒖 − (𝒎𝟎 𝒄𝟐 + 𝑬)𝝍𝒗 = 𝟎
⃗ .𝒑 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟑)
On pose:
𝐼 0 𝜓1 𝜓3
𝛼 = (0 𝜎) ; 𝛽=( ); 𝜓𝑢 = ( ); 𝜓𝑣 = ( )
𝜎 0 0 −𝐼 𝜓2 𝜓4
A partir de l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐), on peut écrire:
𝒄𝝈 ⃗
⃗ .𝒑
𝝍𝒖 = 𝝍
𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝒗
qui va permettre d’estimer l’ordre de grandeur entre 𝝍𝒖 et 𝝍𝒗 . Supposons que:
𝟏
⃗ ≈ 𝒎𝟎 𝒗 𝑒𝑡 𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 ≈
⃗ .𝒑
𝝈 𝒎 𝒗𝟐
𝟐 𝟎
On aura :
𝝍𝒖 𝒄𝒎𝟎 𝒗 𝟐𝒄
≈ ≈
𝝍𝒗 𝟏⁄ 𝒎𝟎 𝒗𝟐 𝒗
𝟐
𝜓
Pour 𝒗⁄𝒄 ≪ 𝟏, le rapport 𝜓𝑢 est très grand. Cela implique que la grandeur correspondant à 𝝍𝒗
𝑣
est faible. La composante 𝝍𝒖 est par conséquent celle qui va être utilisée dans la suite des
calculs. Pour ce faire, éliminons la composante 𝝍𝒗 à partir des équations (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐) et (𝑰𝑰𝑰 −
𝟑). Cela conduit à :
𝒄𝟐 (𝝈 ⃗ )𝟐 𝝍𝒖 = (𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 )(𝑬 + 𝒎𝟎 𝒄𝟐 )𝝍𝒖
⃗ .𝒑 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟒)
Posons :
𝑬′ = 𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐
Pour des énergies non relativistes, on peut écrire :
𝑬′ = 𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 ≪ 𝒎𝟎 𝒄𝟐
Faisons intervenir l’énergie 𝑬’ dans l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟒). Commençons d’abord par donner
l’expression du deuxième membre de l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟒) en fonction de 𝐸’.
𝑬′
(𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 )(𝑬 + 𝒎𝟎 𝒄𝟐 )𝝍𝒖 = 𝑬′ (𝑬′ + 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 )𝝍𝒖 = 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝑬′ (𝟏 + ) 𝝍𝒖
𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐
Pour des énergies non relativistes, on a :

𝑬′ ≪ 𝒎𝟎 𝒄𝟐 ⟹ (𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 )(𝑬 + 𝒎𝟎 𝒄𝟐 )𝝍𝒖 = 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝑬′ 𝝍𝒖


L’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟒) devient :
𝒄𝟐 (𝝈 ⃗ )𝟐 𝝍𝒖 = 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝑬′ 𝝍𝒖
⃗ .𝒑

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(𝝈 ⃗ )(𝝈
⃗ .𝒑 ⃗)
⃗ .𝒑
𝑬 ′ 𝝍𝒖 = 𝝍𝒖 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟓)
𝟐𝒎𝟎
On sait que :

(𝝈 ⃗⃗ )(𝝈
⃗ .𝑨 ⃗⃗ ) = 𝑨
⃗ .𝑩 ⃗ .𝑩
⃗⃗ + 𝒊𝝈 ⃗ 𝜦𝑩
⃗ . (𝑨 ⃗⃗ )

On a donc :
(𝝈 ⃗ )(𝝈
⃗ .𝒑 ⃗)=𝒑
⃗ .𝒑 ⃗ .𝒑 ⃗ . (𝒑
⃗ + 𝒊𝝈 ⃗ ) = 𝒑𝟐
⃗ 𝜦𝒑
𝒑𝟐
(𝑰𝑰𝑰 − 𝟓) ⟹ 𝑬′ 𝝍𝒖 = 𝝍
𝟐𝒎𝟎 𝒖


ℏ𝟐 𝟐
⟹ 𝑬 𝝍𝒖 = − 𝜵 𝝍𝒖 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟔)
𝟐𝒎𝟎
Conclusion : En partant donc de l’équation relativiste et en faisant des approximations, on
retrouve bien l’équation de Schrödinger indépendant du temps pour une particule libre.
2- Equation de Dirac pour une particule en interaction avec une onde
électromagnétique
Ici, il s’agit de modifier l’équation de Dirac pour une particule libre afin de faire intervenir les
effets dus à des champs extérieurs. Donnons pour commencer, le lagrangien d’un tel système.
𝟏 𝒒
𝓛= 𝒎𝟎 𝒗𝟐 + 𝒗⃗ . ⃗𝑨 − 𝒒𝝋 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟕)
𝟐 𝒄
𝑣: vitesse de la particule
𝑞: charge de la particule considérée comme positive
𝑚0 : masse de la particule au repos

𝐴: potentiel vecteur
𝜑: potentiel scalaire
Expressions des inductions magnétique et électrique :

𝟏 𝝏𝑨
⃗𝑩
⃗ = ⃗𝜵
⃗ 𝜦𝑨
⃗ ; ⃗𝑬 = − − ⃗𝜵
⃗𝝋
𝒄 𝝏𝒕
Le lagrangien est défini à un potentiel près. Cela suppose plusieurs solutions possibles.
Montrons que le lagrangien choisi peut conduire à des résultats physiques acceptables. Pour ce
faire, retrouvons par exemple la force de Lorentz à partir de ce lagrangien. On part de l’équation
de Lagrange ci-dessous :
𝒅 𝝏𝓛 𝝏𝓛
( )= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥𝑖 = 𝑥, 𝑦, 𝑧
𝒅𝒕 𝝏𝒙̇ 𝒊 𝝏𝒙𝒊
En tenant compte de cette notation le lagrangien (𝟕) peut s’écrire sous la forme :

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𝟏 𝒒
𝓛= 𝒎𝟎 (𝒙̇ 𝒊 )𝟐 + (𝒙̇ 𝒊 𝑨𝒊 ) − 𝒒𝝋
𝟐 𝒄
𝝏𝓛 𝒒
= 𝒎𝟎 𝒙̇ 𝒊 + 𝑨𝒊
𝝏𝒙̇ 𝒊 𝒄
𝒅 𝝏𝓛 𝒒𝒅 𝝏𝓛
( ) = 𝒎𝟎 𝒙̈ 𝒊 + 𝑨𝒊 = (𝑰𝑰𝑰 − 𝟖)
𝒅𝒕 𝝏𝒙̇ 𝒊 𝒄 𝒅𝒕 𝝏𝒙𝒊
Considérons seulement la variable 𝒙 dans l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟖). L’expression devient :
𝒒𝒅 𝝏𝓛
𝒎𝟎 𝒙̈ + 𝑨𝒙 = (𝑰𝑰𝑰 − 𝟗)
𝒄 𝒅𝒕 𝝏𝒙
𝒅𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝒛 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝒕
= + + +
𝒅𝒕 𝝏𝒙 𝝏𝒕 𝝏𝒚 𝝏𝒕 𝝏𝒛 𝝏𝒕 𝝏𝒕 𝝏𝒕
𝒅𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙
= 𝒙̇ + 𝒚̇ + 𝒛̇ +
𝒅𝒕 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒕
On suppose que 𝑨𝒙 est fonction de (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡). Déterminons le second membre de l’équation
(𝑰𝑰𝑰 − 𝟗) en considérant la dérivée par rapport à 𝒙 de toutes les variables.
𝝏𝓛 𝟏 𝝏 𝒒 𝝏 𝝏𝝋
= 𝒎𝟎 [(𝒙̇𝒊 )𝟐 ] + [(𝒙̇𝒊 𝑨𝒊 )] − 𝒒
𝝏𝒙 𝟐 𝝏𝒙 𝒄 𝝏𝒙 𝝏𝒙
𝜕
Le premier terme du second membre est nul (𝑐𝑎𝑟 [(𝑥𝑖̇ )2 ] = 0). On a alors :
𝜕𝑥

𝝏𝓛 𝒒 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒚 𝝏𝑨𝒛 𝝏𝝋


= [𝒙̇ + 𝒚̇ + 𝒛̇ ]−𝒒
𝝏𝒙 𝒄 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙

Reprenons l’égalité (𝑰𝑰𝑰 − 𝟗)


𝒒 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒙 𝒒 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒚 𝝏𝑨𝒛 𝝏𝝋
𝒎𝟎 𝒙̈ + ( 𝒙̇ + 𝒚̇ + 𝒛̇ + ) = [𝒙̇ + 𝒚̇ + 𝒛̇ ]−𝒒
𝒄 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒕 𝒄 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙

𝟏 𝝏𝑨𝒚 𝝏𝑨𝒙 𝟏 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝑨𝒛 𝟏 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝝋


𝒎𝟎 𝒙̈ = 𝒒 [ ( − ) 𝒚̇ − ( − ) 𝒛̇ − − ]
𝒄 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝒄 𝝏𝒛 𝝏𝒙 𝒄 𝝏𝒕 𝝏𝒙
𝟏
𝒎𝟎 𝒙̈ = 𝒒 [𝑬𝒙 + (𝒗 ⃗⃗ ) ]
⃗ 𝜦𝑩 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟎)
𝒄 𝒙

La force de Lorentz suivant la direction 𝒙 est:


𝟏
⃗⃗ ) ]
⃗ 𝜦𝑩
𝑭𝒙 = 𝒒 [𝑬𝒙 + (𝒗
𝒄 𝒙

En prenant
𝟏 𝝏𝑨𝒙 𝝏𝝋
𝑬𝒙 = − − ⃗⃗ = 𝒓𝒐𝒕𝑨
;𝑩 ⃗⃗
𝒄 𝝏𝒕 𝝏𝒙
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On se rend compte que la relation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟎), est le principe fondamental de la dynamique
(𝑚𝑎 = 𝐹 ). Le second membre est bien la force de Lorentz suivant la direction 𝑥. Les autres
composantes s’obtiennent par la même méthode de calcul. On vient donc de montrer qu’on peut
obtenir la force de Lorentz à partir du Lagrangien. Sur cette base, l’impulsion ou quantité de
mouvement est définie comme suit :
𝝏𝓛 𝒒
𝒑𝒊 = = 𝒎𝟎 𝒙̇ 𝒊 + 𝑨𝒊 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟏)
𝝏𝒙̇ 𝒊 𝒄
et l’hamiltonien comme:
𝝏𝓛
𝓗=∑ 𝒙̇ − 𝓛 = 𝒑
⃗ .𝒗
⃗ −𝓛 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟐)
𝝏𝒙𝒊̇ 𝒊
𝒊

Réécrivons cet hamiltonien en tenant compte de la relation (𝑰𝑰𝑰 − 7):


𝟏 𝒒
⃗ − 𝒎𝟎 𝒗𝟐 − 𝒗
⃗ .𝒗
𝓗=𝒑 ⃗ + 𝒒𝝋
⃗𝑨
𝟐 𝒄
⃗ 𝟏 𝒎𝟎 𝟐 𝟐 𝒒 𝒎𝟎 𝒗
𝒎𝟎 𝒗 ⃗𝑨⃗⃗

𝓗=𝒑 − 𝒗 − + 𝒒𝝋
𝒎𝟎 𝟐 𝒎𝟎 𝒄 𝒎𝟎

⃗ ⃗𝑨
𝒑𝟐 𝟏 𝒑𝟐 𝒒 𝒑
𝓗= − − + 𝒒𝝋
𝒎𝟎 𝟐 𝒎𝟎 𝒄 𝒎𝟎

𝟏 𝒑𝟐 𝒒 𝒑⃗
⃗𝑨
𝓗= − + 𝒒𝝋
𝟐 𝒎𝟎 𝒄 𝒎𝟎
𝟏 𝟐𝒒
𝓗= [𝒑𝟐 − ⃗ ] + 𝒒𝝋
⃗𝑨
𝒑
𝟐𝒎𝟎 𝒄
𝒒 𝟐 𝒒 𝒒 𝒒𝟐
⃗ − 𝑨
(𝒑 ⃗⃗ ) = 𝒑𝟐 − 𝒑 ⃗⃗ − 𝑨
⃗𝑨 ⃗𝒑
⃗ + 𝟐 𝑨𝟐
𝒄 𝒄 𝒄 𝒄
𝒒𝟐
⃗ ⃗𝑨
On a 𝒑 ⃗ = ⃗𝑨
⃗𝒑
⃗ 𝑒𝑡 ≈𝟎
𝒄𝟐

La relation ci-dessus devient :


𝒒 𝟐 𝟐𝒒
⃗ − 𝑨
(𝒑 ⃗⃗ ) = 𝒑𝟐 − ⃗
⃗𝑨
𝒑
𝒄 𝒄
L’hamiltonien prend la forme finale :
𝟏 𝒒 𝟐
𝓗= ⃗ − 𝑨
[𝒑 ⃗ ] + 𝒒𝝋 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟑)
𝟐𝒎𝟎 𝒄
Conclusion :
Cette relation montre que la présence d’un champ externe modifie l’hamiltonien classique à
travers la quantité de mouvement. Nous allons introduire cette nouvelle quantité de mouvement
dans l’équation de Dirac. On a donc :

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⃗⃗ (𝒄𝒑
[𝜶 ⃗ ) + 𝜷𝒎𝟎 𝒄𝟐 + 𝒒𝝋]𝝍 = 𝑬𝝍
⃗ − 𝒒𝑨

En faisant intervenir les matrices de Pauli, on a :

⃗ (𝒄𝒑
𝝈 ⃗ )𝝍𝒗 + (𝒎𝟎 𝒄𝟐 + 𝒒𝝋)𝝍𝒖 = 𝑬𝝍𝒖
⃗ − 𝒒𝑨

⃗ (𝒄𝒑
𝝈 ⃗ )𝝍𝒖 − (𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋)𝝍𝒗 = 𝑬𝝍𝒗
⃗ − 𝒒𝑨

Nous allons nous intéresser à la composante significative 𝜓𝑢 .

⃗ (𝒄𝒑
𝝈 ⃗ )𝝍𝒗 = (𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋)𝝍𝒖
⃗ − 𝒒𝑨

⃗ (𝒄𝒑
𝝈 ⃗ )𝝍𝒖 = (𝑬 + 𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋)𝝍𝒗
⃗ − 𝒒𝑨

En faisant le produit membre à membre et en simplifiant par 𝜓𝑣 , on obtient:

⃗ (𝒄𝒑
𝝈 ⃗ )𝝈
⃗ − 𝒒𝑨 ⃗ )𝝍𝒖 = (𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋)(𝑬 + 𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋)𝝍𝒖
⃗ − 𝒒𝑨
⃗ (𝒄𝒑
En tenant compte de :

𝑬′ = 𝑬 − 𝒎𝟎 𝒄𝟐 ⟹ 𝑬 = 𝑬′ + 𝒎𝟎 𝒄𝟐
On a :
𝒒 𝒒
𝒄𝟐 𝝈 ⃗ − ⃗𝑨
⃗ (𝒑 ⃗ )𝝈 ⃗ − ⃗𝑨) 𝝍𝒖 = (𝑬′ + 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋)(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍𝒖
⃗ (𝒑
𝒄 𝒄
Posons :
𝒒
⃗ − ⃗𝑨
⃗⃗⃗ = 𝒑
𝝎
𝒄
Cela conduit à :
𝒄𝟐 𝝈 ⃗⃗⃗ . 𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍𝒖 = ( ′ 𝟐
) 𝝍𝒖
𝑬 + 𝟐𝒎𝟎 𝒄 − 𝒒𝝋

𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝝈 ⃗⃗⃗ . 𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍𝒖 = ( ′ ) 𝝍𝒖
𝟐𝒎𝟎 𝑬 + 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋

𝟏 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍𝒖 = 𝝈 ⃗⃗⃗ ( ′
⃗ .𝝎 )𝝈 ⃗⃗⃗ 𝝍𝒖
⃗ .𝝎 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟒)
𝟐𝒎𝟎 𝑬 + 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋
Posons :
𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝟏
𝑲= =
𝑬′ + 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 − 𝒒𝝋 𝟏 + 𝑬′ − 𝒒𝝋
𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐
On sait que: 𝑬′ ≪ 𝒎𝟎 𝒄𝟐
𝑬′ − 𝒒𝝋
⟹ ⟶𝟎
𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐
On peut donc faire un développement limité de 𝑲. On obtient :

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𝑬′ − 𝒒𝝋
𝑲≈𝟏−
𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐
L’expression (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟒) devient :
𝟏 𝑬′ − 𝒒𝝋
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍𝒖 = ⃗⃗⃗ (𝟏 −
⃗ .𝝎
𝝈 )𝝈 ⃗⃗⃗ 𝝍𝒖
⃗ .𝝎
𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐

𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋)
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍𝒖 = [(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 − 𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ] 𝝍𝒖
⃗ .𝝎
𝝈
𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐
Posons :
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
𝝍 = 𝜴𝝍𝒖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜴=𝟏+
𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
Portons cette expression de 𝝍 dans l’équation ci-dessus. Cela donne :
𝝍 𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍
(𝑬′ − 𝒒𝝋) = [(𝝈
⃗ .𝝎 ) 𝟐
⃗⃗⃗ − 𝝈 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 ⃗
𝝈 . ⃗
⃗⃗
𝝎 ] (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟓)
𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝜴
𝟏
Multiplions, à gauche, de chaque membre de l’équation (𝟏𝟓) par 𝜴

𝟏 ′ 𝝍 𝟏 𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍
(𝑬 − 𝒒𝝋) = [(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 − 𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 𝟐
⃗⃗⃗ ]
⃗ .𝝎
𝝈 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟔)
𝜴 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝜴
On a:
𝟏 1 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
= ≈ 1 − (𝑑é𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡é)
𝜴 (𝝈 ⃗⃗ )𝟐
⃗ ⃗𝝎 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
𝟏+ 𝟐 𝟐
𝟖𝒎𝟎 𝒄
En tenant compte de ce développement limité, déterminons l’expression de gauche de
l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟔).
𝟏 ′ 𝝍 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎 ′
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
(𝑬 − 𝒒𝝋) = [1 − ] (𝑬 − 𝒒𝝋) [1 − ]𝝍
𝜴 𝜴 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
𝟏 ′ 𝝍
(𝑬 − 𝒒𝝋)
𝜴 𝜴
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
= (𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍 − (𝑬′ − 𝒒𝝋) ′
𝝍 − (𝑬 − 𝒒𝝋) 𝝍
𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
+ (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍
𝟔𝟒𝒎𝟒𝟎 𝒄𝟒
Le dernier terme peut être considéré comme nul.
𝟏 ′ 𝝍
(𝑬 − 𝒒𝝋)
𝜴 𝜴
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
= (𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍 − (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍 − (𝑬 ′
− 𝒒𝝋) 𝝍 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟕)
𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐

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Considérons maintenant le second membre de l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟔).
𝟏 𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍
[(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 − 𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 𝟐
⃗⃗⃗ ]
⃗ .𝝎
𝝈
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝜴
𝟏 𝟏 𝝍 𝟏 𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍
=[ (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 ] − [
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎
𝝈 𝟐
⃗⃗⃗ ] (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟖)
⃗ .𝝎
𝝈
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝜴

Développons le premier terme du second membre de l’équation (𝟏𝟖).


𝟏 𝟏 𝟐
𝝍 𝟏 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎 𝟐
(𝝈
⃗𝝎⃗⃗⃗ )𝟐
(𝝈 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 ) = [1 − (𝝈 )
⃗⃗⃗ [1 −
] ⃗ .𝝎 ]𝝍
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐

𝟏 𝟏 𝝍 𝟏 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟒
⃗ .𝝎
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 =
⃗ .𝝎 [1 − ] [(𝝈
⃗ ⃗
⃗⃗
𝝎 ) 𝟐
− ]𝝍
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐

𝟏 𝟏 𝟐
𝝍 𝟏 𝟐
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟒
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟔
⃗ .𝝎
(𝝈 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 ) = [(𝝈
⃗ .𝝎 )
⃗⃗⃗ 𝝍 − 𝝍− 𝝍]
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟔𝟒𝒎𝟒𝟎 𝒄𝟒

𝟏 𝟏 𝝍 𝟏 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟒
⃗ .𝝎
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 =
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 𝝍 −
⃗ .𝝎 𝝍 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟗)
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐
Intéressons-nous au second terme du second membre de l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟖).
𝟏 𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍 𝟏 (𝝈
⃗𝝎⃗⃗⃗ )𝟐 (𝑬′ − 𝒒𝝋) (𝝈
⃗𝝎⃗⃗⃗ )𝟐
[ ⃗𝝎
𝝈 ⃗⃗⃗ ⃗
𝝈 ⃗
⃗⃗
𝝎 ] = [1 − ] [𝝈
⃗ ⃗
⃗⃗
𝝎 ⃗
𝝈 ⃗
⃗⃗
𝝎 ] [1 − ]𝝍
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐

𝟏 (𝝈⃗⃗⃗ )𝟑 (𝑬′ − 𝒒𝝋)


⃗𝝎 (𝝈
⃗𝝎⃗⃗⃗ )𝟑
= [𝝈
⃗𝝎⃗⃗⃗ − ] [ ] [𝝈
⃗ ⃗
⃗⃗
𝝎 − ]𝝍
𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟑
⃗ .𝝎
On néglige les termes 𝟖𝒎𝟐 𝒄𝟐 . Notre équation devient :
𝟎

𝟏 𝟏 (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍 (𝑬′ − 𝒒𝝋)


[ 𝝈 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ] = 𝝈
⃗ .𝝎
𝝈 ⃗⃗⃗ [
⃗ .𝝎 ]𝝈 ⃗⃗⃗ 𝝍
⃗ .𝝎 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟎)
𝟐𝒎𝟎 𝜴 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝜴 𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
En tenant compte de toutes ces transformations, l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟏𝟔) peut s’écrire :
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍 − (𝑬′ − 𝒒𝝋) 𝝍 − (𝑬 ′
− 𝒒𝝋) 𝝍
𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
𝟏 𝟐
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟒
⃗ .𝝎 (𝑬′ − 𝒒𝝋)
= (𝝈 ⃗⃗⃗ ) 𝝍 −
⃗ .𝝎 𝝍−𝝈 ⃗⃗⃗ [
⃗ .𝝎 ]𝝈 ⃗⃗⃗ 𝝍
⃗ .𝝎
𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐 𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐

𝟏 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟒
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐 ′
⃗ .𝝎
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍 = [ (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 −
⃗ .𝝎 + (𝑬 ′
− 𝒒𝝋) + (𝑬 − 𝒒𝝋)
𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
(𝑬′ − 𝒒𝝋)
−𝝈 ⃗⃗⃗ [
⃗ .𝝎 ]𝝈⃗ .𝝎⃗⃗⃗ ] 𝝍 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟏)
𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
Explicitons les trois derniers termes du second membre de l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟏).

8/15
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐 ′
⃗ .𝝎 (𝑬′ − 𝒒𝝋)
(𝑬′ − 𝒒𝝋) + (𝑬 − 𝒒𝝋) − ⃗
𝝈 . ⃗
⃗⃗
𝝎 [ ]𝝈 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎
𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
𝟏
= 𝟐 𝟐
[(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝑬′ − 𝒒𝝋) − 𝟐𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ .𝝎⃗⃗⃗ ((𝑬′ − 𝒒𝝋))𝝈 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎
𝟖𝒎𝟎 𝒄
+ (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈 ⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐 ] (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟐)

Considérons le premier et le dernier terme auxquels on va ajouter et retrancher le deuxième


terme. Cela donne :

(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝑬′ − 𝒒𝝋) + (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈


⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐 − 𝟐𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ((𝑬′ − 𝒒𝝋))𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ + 𝟐𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ((𝑬′ − 𝒒𝝋))𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗
⃗ .𝝎
′ ′
= (𝝈 ⃗⃗⃗ )[(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ .𝝎⃗⃗⃗ )(𝑬 − 𝒒𝝋) − (𝑬 − 𝒒𝝋)(𝝈 ⃗⃗⃗ )]
⃗ .𝝎
− [(𝝈
⃗ .𝝎⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋) − (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈 ⃗⃗⃗ )](𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ .𝝎⃗⃗⃗ )

+ 𝟐(𝝈⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )(𝑬 − 𝒒𝝋)(𝝈 ⃗⃗⃗ ) (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟑)
⃗ .𝝎
Nous allons procéder à la détermination de cette expression étape par étape.
∗ [(𝝈 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋) − (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )]
⃗ .𝝎
𝒒 𝒒
=𝝈⃗ (𝒑⃗ − ⃗𝑨) (𝑬′ − 𝒒𝝋) − (𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝈⃗ (𝒑⃗ − ⃗𝑨)
𝒄 𝒄
𝒒 𝒒
= (𝝈 ⃗ − 𝝈
⃗ .𝒑 ⃗ ) (𝑬′ − 𝒒𝝋) − (𝑬′ − 𝒒𝝋) (𝝈
⃗𝑨 ⃗ − 𝝈
⃗ .𝒑 ⃗⃗ )
⃗ .𝑨
𝒄 𝒄
𝒒 𝒒𝟐 𝒒 𝒒𝟐
=𝝈 ⃗ 𝑬′ − 𝝈
⃗ .𝒑 ⃗ 𝒒𝝋 −
⃗ .𝒑 ⃗ . ⃗𝑨
𝝈 ⃗ 𝑬′ + 𝝈 ⃗ . ⃗𝑨𝝋 − 𝑬′ 𝝈
⃗ .𝒑 ⃗ . ⃗𝑨 + 𝒒𝝋𝝈
⃗ + 𝑬′ 𝝈 ⃗ − 𝝋𝝈
⃗ .𝒑 ⃗ . ⃗𝑨
𝒄 𝒄 𝒄 𝒄
En faisant des simplifications, on obtient :
(𝝈 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋) − (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ) = 𝒒𝝋𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ −𝝈
⃗ .𝒑 ⃗ 𝒒𝝋
⃗ .𝒑 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟒)
Déterminons l’équivalent de cet opérateur. Pour ce faire, nous allons appliquer cet opérateur
sur une fonction 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) suivant la composante 𝑥.

𝝏𝒇 𝝏 𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝝋
(−𝒊ℏ𝒒𝝋𝝈𝒙 + 𝒊ℏ𝒒𝝈𝒙 (𝝋𝒇)) = −𝒊ℏ𝒒𝝋𝝈𝒙 + 𝒊ℏ𝒒𝝋𝝈𝒙 + 𝒊ℏ𝒒𝝈𝒙 𝒇
𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙

𝝏𝝋
= (𝒊ℏ𝒒𝝈𝒙 )𝒇
𝝏𝒙
En partant de ce résultat, on peut généraliser la relation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟒) en écrivant:

(𝝈 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋) − (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈


⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ) = 𝒒𝝋𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ −𝝈
⃗ .𝒑 ⃗ 𝒒𝝋 = 𝒊ℏ𝒒𝝈
⃗ .𝒑 ⃗⃗ 𝝋
⃗ .𝜵
Portons cette relation dans l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟑). On obtient :
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝑬′ − 𝒒𝝋) + (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
= (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝒊ℏ𝒒𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗ 𝝋 − 𝒊ℏ𝒒𝝈
⃗ .𝜵 ⃗⃗ 𝝋(𝝈
⃗ .𝜵 ⃗⃗⃗ ) + 𝟐(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )
⃗ .𝝎

= 𝒊ℏ𝒒[(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ . ⃗𝜵
⃗⃗⃗ )(𝝈 ⃗ 𝝋) − (𝝈
⃗ . ⃗𝜵
⃗ 𝝋)(𝝈 ⃗⃗⃗ )] + 𝟐(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )
⃗ .𝝎 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟓)
On sait que:

(𝝈 ⃗ . ⃗𝜵
⃗⃗⃗ )(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗ 𝝋) − (𝝈
⃗ . ⃗𝜵
⃗ 𝝋)(𝝈 ⃗⃗⃗ . ⃗𝜵
⃗⃗⃗ ) = (𝝎
⃗ .𝝎 ⃗ 𝝋) + 𝒊𝝈 ⃗⃗ 𝝋) − (𝜵
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
⃗ (𝝎 ⃗⃗ 𝝋. 𝝎 ⃗⃗ 𝝋𝜦𝝎
⃗⃗⃗ ) − 𝒊𝝈(𝜵 ⃗⃗⃗ )

9/15
⃗⃗⃗ . ⃗𝜵
= (𝝎 ⃗ 𝝋) − (𝜵
⃗⃗ 𝝋. 𝝎
⃗⃗⃗ ) + 𝟐𝒊𝝈 ⃗⃗ 𝝋)
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
⃗ (𝝎 (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟔)

⃗⃗ 𝝋𝜦𝝎
avec (𝜵 ⃗⃗⃗ ) = −(𝝎 ⃗⃗ 𝝋)
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵

Appliquons les deux premiers termes de (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟔) à une fonction 𝑓.


𝒒 𝒒
⃗⃗ 𝝋)𝒇 − (𝜵
⃗⃗⃗ . 𝜵
(𝝎 ⃗⃗ 𝝋. 𝝎
⃗⃗⃗ )𝒇 = [(𝒑 ⃗ − 𝑨 ⃗ )𝜵
⃗⃗ 𝝋] 𝒇 − 𝜵 ⃗⃗ 𝝋 (𝒑 ⃗ − 𝑨 ⃗ )𝒇
𝒄 𝒄
𝒒 𝒒
=𝒑 ⃗ ⃗𝜵⃗ 𝝋𝒇 − ⃗𝑨(𝜵 ⃗⃗ 𝝋)𝒇 − ⃗𝜵⃗ 𝝋𝒑⃗ 𝒇 + ⃗𝜵 ⃗ 𝝋𝑨 ⃗𝒇
𝒄 𝒄
𝒒 𝒒
= −𝒊ℏ𝜵 ⃗⃗ (𝜵⃗⃗ 𝝋𝒇) − 𝑨 ⃗ (𝜵⃗⃗ 𝝋)𝒇 + 𝒊ℏ𝜵 ⃗⃗ 𝝋. 𝜵
⃗⃗ 𝒇 + 𝜵 ⃗⃗ 𝝋. 𝑨
⃗𝒇
𝒄 𝒄
𝒒 𝒒
= −𝒊ℏ𝜵 ⃗⃗ . ⃗𝜵
⃗ 𝝋𝒇 − 𝒊ℏ𝜵 ⃗⃗ 𝝋. ⃗𝜵
⃗ 𝒇 − ⃗𝑨(𝜵 ⃗⃗ 𝝋)𝒇 + 𝒊ℏ𝜵 ⃗⃗ 𝝋. ⃗𝜵
⃗ 𝒇 + ⃗𝜵 ⃗ 𝝋. ⃗𝑨𝒇
𝒄 𝒄
⃗⃗⃗ ⃗𝜵
(𝝎 ⃗ 𝝋)𝒇 − (𝜵
⃗⃗ 𝝋𝝎 ⃗⃗ . ⃗𝜵
⃗⃗⃗ )𝒇 = −𝒊ℏ𝜵 ⃗ 𝝋𝒇

Alors On a:

⃗⃗⃗ ⃗𝜵
(𝝎 ⃗ 𝝋) − (𝜵
⃗⃗ 𝝋𝝎 ⃗⃗ . ⃗𝜵
⃗⃗⃗ ) = −𝒊ℏ𝜵 ⃗𝝋

En faisant intervenir cette expression dans l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟔), on obtient:

(𝝈 ⃗⃗⃗ )(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗ 𝝋) − (𝝈
⃗ .𝜵 ⃗⃗ 𝝋)(𝝈
⃗ .𝜵 ⃗⃗ . 𝜵
⃗⃗⃗ ) = −𝒊ℏ𝜵
⃗ .𝝎 ⃗⃗ 𝝋 + 𝟐𝒊𝝈 ⃗⃗ 𝝋)
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
⃗ (𝝎

Portons cette nouvelle expression dans l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟓):


(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 (𝑬′ − 𝒒𝝋) + (𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐
⃗ .𝝎
= −𝒊ℏ𝒒[−𝒊ℏ𝜵⃗⃗ . ⃗𝜵
⃗ 𝝋 + 𝟐𝒊𝝈 ⃗⃗ 𝝋)] + 𝟐(𝝈
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
⃗ (𝝎 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )
⃗ .𝝎

⃗⃗ 𝜵
= 𝒒ℏ𝟐 𝜵 ⃗⃗ 𝝋 − 𝟐ℏ𝒒𝝈 ⃗⃗ 𝝋) + 𝟐(𝝈
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
⃗ (𝝎 ⃗⃗⃗ )(𝑬′ − 𝒒𝝋)(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )
⃗ .𝝎

Portons toutes ces transformations dans l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟏). Cela donne :
𝟏 (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟒
⃗ .𝝎 𝒒ℏ𝟐 𝒒ℏ
(𝑬′ − 𝒒𝝋)𝝍 = [ (𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 −
⃗ .𝝎 + ⃗⃗ . 𝜵
𝜵 ⃗⃗ 𝝋 − ⃗⃗ 𝝋)] (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟕)
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
⃗ (𝝎
𝝈
𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
Explicitons à nouveau, les différents termes de l’équation (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟕).
𝟏 𝟏 𝟏
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 =
⃗ .𝝎 (𝝈 ⃗⃗⃗ )(𝝈
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ ) =
⃗ .𝝎 ⃗⃗⃗ )𝟐 + 𝒊𝝈
[(𝝎 ⃗ (𝝎 ⃗⃗⃗ )]
⃗⃗⃗ 𝜦𝝎
𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎
𝟏 𝒒 𝟐 𝒒 𝒒
= ⃗ − 𝑨
[(𝒑 ⃗⃗ ) + 𝒊𝝈 ⃗ − 𝑨
⃗ (𝒑 ⃗ ) 𝜦 (𝒑
⃗ − 𝑨⃗ )]
𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝒄 𝒄

Si on néglige le terme quadratique en ⃗𝑨


⃗ issu du produit vectoriel, on a:

𝟏 𝟏 𝒒 𝟐 𝒒
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 =
⃗ .𝝎 ⃗ − ⃗𝑨) − 𝒊 𝝈
[(𝒑 ⃗ (𝒑 ⃗ + ⃗𝑨𝜦𝒑
⃗ 𝜦𝑨 ⃗ )] (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟖)
𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝒄

Appliquons l’opérateur 𝒑 ⃗⃗ à une fonction.


⃗ 𝜦𝑨

10/15
𝒊 𝒋 ⃗𝒌
⃗ )𝒇 = 𝒑
⃗ 𝚲𝐀
(𝒑 ⃗ 𝒇) = ||−𝒊ℏ 𝜕 −𝒊ℏ 𝜕 −𝒊ℏ 𝜕 ||
⃗ 𝚲(𝑨
𝜕𝒙 𝜕𝒚 𝜕𝒛
𝑨𝒙 𝒇 𝑨𝒚 𝒇 𝑨𝒛 𝒇
𝝏 𝝏
−𝒊ℏ (𝑨𝒛 𝒇) + 𝒊ℏ (𝑨𝒚 𝒇) (𝒂)
𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝝏 𝝏
𝒊ℏ (𝑨 𝒇) − 𝒊ℏ (𝑨𝒙 𝒇) (𝒃)
𝝏𝒙 𝒛 𝝏𝒛
𝝏 𝝏
−𝒊ℏ (𝑨𝒚 𝒇) + 𝒊ℏ (𝑨 𝒇) (𝒄)
{ 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝒙
𝝏𝒇 𝝏𝑨𝒛 𝝏𝒇 𝝏𝑨𝒚
(𝑎) ⟹ −𝒊ℏ𝑨𝒛 − 𝒊ℏ𝒇 + 𝒊ℏ𝑨𝒚 + 𝒊ℏ𝒇
𝝏𝒚 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒛
𝝏𝑨𝒛 𝝏𝑨𝒚 𝝏 𝝏
= [−𝒊ℏ ( − ) − 𝒊ℏ (𝑨𝒛 − 𝑨𝒚 )] 𝒇
𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒚 𝝏𝒛

⃗⃗ 𝜦𝑨
= [−𝒊ℏ(𝜵 ⃗ ) − (𝑨
⃗ 𝜦𝒑
⃗ )𝒙 ] 𝒇
𝒙

On peut généraliser cette expression en écrivant :


⃗⃗ = −𝒊ℏ(𝜵
⃗ 𝜦𝑨
𝒑 ⃗⃗ 𝜦𝑨
⃗⃗ ) − (𝑨
⃗ 𝜦𝒑
⃗)⟹𝒑 ⃗ + ⃗𝑨
⃗ 𝜦𝑨 ⃗ 𝜦𝒑 ⃗⃗ 𝜦𝑨
⃗ = −𝒊ℏ(𝜵 ⃗)

L’expression (𝑰𝑰𝑰 − 𝟐𝟖) prend la forme définitive:


𝟏 𝟏 𝒒 𝟐 𝒒ℏ
(𝝈 ⃗⃗⃗ )𝟐 =
⃗ .𝝎 ⃗ − ⃗𝑨) − 𝒊
[(𝒑 ⃗⃗ 𝜦𝑨
⃗ (𝜵
𝝈 ⃗⃗ )]
𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝒄

En partant de l’expression ci-dessus et en faisant l’approximation 𝑣 2 ⁄𝑐 2 ≪ 1, on a :


𝟏 𝟒
𝒑𝟒
(𝝈
⃗ . ⃗
⃗⃗
𝝎 ) ≈
𝒄𝟐 𝒄𝟐
On montre aussi que :
𝟏 𝟏
⃗⃗ 𝝋) = − ⃗𝜵
⃗⃗⃗ 𝜦𝜵
(𝝎 ⃗ 𝝋𝜦𝒑

𝒄𝟐 𝒄𝟐
En faisant intervenir toutes ces transformations et en remplaçant la charge 𝑞 par celle d’un
électron (𝑞 = −𝑒), on obtient en définitive :
𝟏 𝒆 𝒆ℏ 𝑷𝟒 𝒆ℏ𝟐
(𝑬′ + 𝒆𝝋)𝝍 = [ (𝑷⃗⃗ + ⃗𝑨)𝟐 + ⃗ . ⃗𝜵
𝝈 ⃗ Ʌ𝑨
⃗ − − ⃗𝜵
⃗ . (𝜵
⃗⃗ 𝝋)
𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
𝒆ℏ
− ⃗⃗ 𝝋Ʌ𝑷
⃗ . (𝜵
𝝈 ⃗⃗ )] 𝝍
𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
Cette équation, établie dans le cadre relativiste, permet de mettre en évidence les différentes
interactions entre une particule (électron) et une onde électromagnétique. Elle est également
considérée comme l’équation de Schrödinger pour un électron interagissant avec une onde
électromagnétique caractérisée par les potentiels vecteur 𝐴 et scalaire 𝜑.

11/15
La signification des différentes grandeurs qui la composent/
𝑚0 :masse de l’électron au repos
𝑒: charge de l’électron
𝑝: vecteur impulsion de l’électron
𝑐: célérité de la lumière
𝜓: fonction d’onde associée à l’électron
𝐸 ′ : énergie cinétique non relativiste de l’électron
𝐸 = 𝐸 ′ + 𝑚0 𝑐 2 : énergie cinétique relativiste de l’électron

𝜎(𝜎𝑥 , 𝜎𝑦 , 𝜎𝑧 ): matrices de Pauli

3- Signification des différents termes de l’équation de Dirac


𝟏
 ⃗⃗ + 𝒆 𝑨
(𝑷 ⃗ )𝟐 contient l’énergie cinétique de l’électron et les termes d’interaction entre
𝟐𝒎𝟎 𝒄
l’électron et l’onde électromagnétique représentée par le potentiel vecteur ⃗𝑨. Ces termes
d’interaction sont responsables ou contribuent à la manifestation de nombreux
phénomènes tels: absorption, émission, diffusion des ondes électromagnétiques, le
diamagnétisme, l’effet Zeeman.

𝒆ℏ
 ⃗⃗ Ʌ𝑨
⃗ .𝜵
𝝈 ⃗⃗ est le terme d’interaction entre le moment magnétique de spin et un champ
𝟐𝒎𝟎 𝒄
⃗⃗ = ⃗𝜵
magnétique (𝑩 ⃗ Ʌ𝑨
⃗ ).
𝑷𝟒
 − 𝟖𝒎𝟑 𝒄𝟐 est un terme qui apparaît dans le développement de l’expression de l’énergie
𝟎
relativiste. Il représente la première correction à l’énergie due à la variation relativiste
de la masse avec la vitesse.
𝑷𝟐 𝑷𝟒
√(𝒎𝟎 𝒄𝟐 )𝟐 + 𝑷𝟐 𝒄𝟐 = 𝒎𝟎 𝒄𝟐 + − + ⋯.
𝟐𝒎𝟎 𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐
𝒆ℏ 𝟐
 − 𝟖𝒎𝟐 𝒄𝟐 ⃗𝜵
⃗ . ( ⃗𝜵
⃗ 𝝋) est appelé terme de Darwin et est responsable d’un décalage d’énergie
𝟎
dans les états 𝑠 d’une configuration électronique.

𝒆ℏ
 − ⃗ . (𝜵
𝝈 ⃗⃗⃗⃗ est le terme d’interaction spin-orbite.
⃗⃗ 𝝋Ʌ𝑷)
𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐

 𝒆𝝋 est l’énergie potentille scalaire


Ces termes qui sont des hamiltoniens ne sont opérationnels en l’état. Nous allons donc donner
les expressions qui vont permettre d’effectuer les calculs.

12/15
4- Hamiltoniens associés aux termes de l’équation de Dirac
a- Hamiltonien associé au terme d’interaction spin-orbite
𝒆ħ
𝑯𝒔𝒐 = − ⃗⃗ 𝝋Ʌ𝑷
⃗ (𝜵
𝝈 ⃗⃗ )
𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
Considérons le potentiel scalaire électrostatique 𝝋 dépendant seulement de la variable 𝒓 dans
un référentiel cartésien.
𝝏𝝋 𝝏𝝋 𝝏𝝋 𝝏𝝋 𝝏𝒓 𝝏𝝋 𝝏𝒓 𝝏𝝋 𝝏𝒓
⃗𝜵
⃗𝝋= 𝒊+ 𝒋+ ⃗ =
𝝋𝒌 𝒊+ 𝒋+ ⃗𝒌
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛 𝝏𝒓 𝝏𝒙 𝝏𝒓 𝝏𝒚 𝝏𝒓 𝝏𝒛
𝝏𝝋 𝝏𝒓 𝝏𝒓 𝝏𝒓
⃗𝜵
⃗𝝋= [ 𝒊+ 𝒋+ ⃗𝒌]
𝝏𝒓 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
𝒓𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 + 𝒛𝟐
𝝏𝒓 𝒙 𝝏𝒓 𝒚 𝝏𝒓 𝒛
= ; = ; =
𝝏𝒙 𝒓 𝝏𝒚 𝒓 𝝏𝒛 𝒓
𝟏 𝝏𝝋
⃗⃗ 𝝋 =
𝜵 ⃗]
[𝒙𝒊 + 𝒚𝒋 + 𝒛𝒌
𝒓 𝝏𝒓
𝟏 𝝏𝝋
⃗⃗ 𝝋 =
𝜵 ⃗
𝒓
𝒓 𝝏𝒓
𝟏 𝝏𝝋
⃗⃗ 𝝋Ʌ𝑷
𝜵 ⃗⃗ = ⃗⃗
⃗ Ʌ𝑷
𝒓
𝒓 𝝏𝒓
𝒆ℏ 𝟏 𝝏𝝋
𝑯𝒔𝒐 = − ⃗
𝝈 [ (𝒓 ⃗⃗ )]
⃗ Ʌ𝑷
𝟒𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝒓 𝝏𝒓
𝟐
⃗ =𝒓
On sait que: 𝑳 ⃗⃗ et 𝝈
⃗ Ʌ𝑷 ⃗ et la seule variable ici étant 𝒓, on peut écrire:
⃗ = ℏ𝑺

𝒆 𝟏 𝒅𝝋
𝑯𝒔𝒐 = − ⃗𝑳. ⃗𝑺
𝟐𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝒓 𝒅𝒓
Posons :
𝒆 𝟏 𝒅𝝋
𝜻(𝒓) = −
𝟐𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝒓 𝒅𝒓
On obtient donc :

⃗ .𝑺
𝑯𝒔𝒐 = 𝜻(𝒓)𝑳
b- Hamiltonien associé terme de Darwin
𝒆ℏ𝟐 𝒆ℏ𝟐
𝐻𝐷 = − ⃗⃗ . (𝜵
𝜵 ⃗⃗ 𝝋) = − ∆𝝋
𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐 𝟖𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
𝒁𝒆
Posons: 𝝋 = 𝒓

13/15
𝒁𝒆 𝟏
∆𝝋 = ∆ ( ) = 𝒁𝒆∆ ( )
𝒓 𝒓
Selon les propriétés de la fonction de Dirac 𝜹, on a:
𝟏
∆ ( ) = −𝟒𝝅𝜹(𝒓)
𝒓
En définitive, l’hamiltonien correspondant au terme de Darwin est :
𝒁𝒆𝟐 ℏ𝟐 𝝅
𝑯𝑫 = 𝜹(𝒓)
𝟐𝒎𝟐𝟎 𝒄𝟐
c- Hamiltonien associé à la correction d’énergie due à la variation de la masse avec
la vitesse
𝟐
𝑷𝟒 𝟏 𝑷𝟐
𝑯𝑹 = − = − ( )
𝟖𝒎𝟑𝟎 𝒄𝟐 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝟐𝒎𝟎

On sait que :
𝑷𝟐 𝒁𝒆𝟐 𝑷𝟐 𝒁𝒆𝟐
𝑯𝟎 = − ⟹ = 𝑯𝟎 +
𝟐𝒎𝟎 𝒓 𝟐𝒎𝟎 𝒓
On a donc :
𝟐
𝟏 𝒁𝒆𝟐 𝟏 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 (𝒁𝒆𝟐 )𝟐
𝑯𝑹 = − [𝑯 + ] =− [𝑯 + 𝒁𝒆 (𝑯𝟎 + 𝑯𝟎 ) + ]
𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝟎 𝒓 𝟐𝒎𝟎 𝒄𝟐 𝟎 𝒓 𝒓 𝒓𝟐

Remarque : Cette forme d’écriture car 𝑹 et 𝑷 ne commutent pas.


𝑯𝒇 = 𝑯𝒔𝒐 + 𝑯𝑫 + 𝑯𝑹 𝒆𝒔𝒕 𝒍’𝒉𝒂𝒎𝒊𝒍𝒕𝒐𝒏𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒆

d- Hamiltonien associé à l’interaction avec un champ magnétique


Pour mettre en évidence cet hamiltonien, nous allons prendre, dans l’équation de Dirac, tous
les termes qui contiennent le potentiel vecteur ⃗𝑨
⃗ qui est lié au champ magnétique ⃗𝑩
⃗.

𝟏 𝒆 𝒆ℏ
⃗⃗ − ⃗𝑨)𝟐 +
(𝑷 ⃗ ⃗𝜵
𝝈 ⃗ Ʌ𝑨

𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝒄
𝟏 𝒆 𝟐 𝟏 𝒆 𝒆 𝒆𝟐 𝟐

⃗ ⃗
(𝑷 − 𝑨) = 𝟐 ⃗
⃗ ⃗ ⃗ ⃗

[𝑷 + 𝑷𝑨 + 𝑨𝑷 + 𝟐 𝑨 ]
𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝒄 𝒄
On sait que:
𝟏
⃗ =
𝑨 ⃗⃗ Ʌ𝒓
𝑩 ⃗
𝟐
𝟏 𝟏 ℏ
⃗⃗ 𝑷
𝑨 ⃗⃗ = ⃗⃗ Ʌ𝒓
(𝑩 ⃗⃗ = 𝑩
⃗ )𝑷 ⃗⃗ (𝒓 ⃗⃗ ) = 𝑩
⃗ Ʌ𝑷 ⃗⃗ 𝑳

𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 ℏ
⃗𝑷
⃗ ⃗𝑨 = ⃗𝑷
⃗ (𝑩
⃗⃗ Ʌ𝒓
⃗ ) = (𝒓 ⃗⃗ )𝑩
⃗ Ʌ𝑷 ⃗⃗ = ⃗𝑩
⃗ ⃗𝑳
𝟐 𝟐 𝟐

14/15
Les calculs ci-dessus montrent que ⃗𝑨
⃗ ⃗𝑷
⃗ = ⃗𝑷
⃗ ⃗𝑨 car ⃗𝑩
⃗ n’est pas un opérateur. Si on néglige la
𝒆𝟐
quantité 𝒄𝟐 𝑨𝟐 , on a donc:

𝟏 𝒆 𝟐 𝟏 𝒆ℏ
⃗⃗ − 𝑨
(𝑷 ⃗) = [𝑷𝟐 + ⃗⃗ 𝑳
𝑩 ⃗]
𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝒄
𝒆ℏ 𝒆ℏ
⃗ . ⃗𝜵
𝝈 ⃗ Ʌ𝑨
⃗ = ⃗ ⃗𝑩
𝟐𝑺 ⃗
𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝒄
𝟏 𝒆 𝟐 𝒆ℏ 𝑷𝟐 𝒆ℏ
⃗⃗ − 𝑨
(𝑷 ⃗) + ⃗⃗ Ʌ𝑨
⃗ .𝜵
𝝈 ⃗ = + ⃗⃗ (𝑳
𝑩 ⃗)
⃗ + 𝟐𝑺
𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝒄 𝟐𝒎𝟎 𝟐𝒎𝟎 𝒄
𝑷𝟐
fait partie de l’hamiltonien non perturbé 𝑯𝟎 . L’hamiltonien d’interaction avec un champ
𝟐𝒎𝟎
magnétique est par conséquent :
𝒆ℏ
𝑯𝒎 = ⃗𝑩
⃗ (𝑳 ⃗)
⃗ + 𝟐𝑺
𝟐𝒎𝟎 𝒄
𝒆ℏ
𝜷= (magneton de Bohr)
𝟐𝒎𝟎 𝒄
⃗⃗ (𝑳
𝑯𝒎 = 𝜷𝑩 ⃗)
⃗ + 𝟐𝑺

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