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CONDUCTION ELECTRIQUE
DANS LES SOLIDES
ENCADRE PAR
Soufyan El Abbassi M.CHAKIR
Mohamed Essaih
Dehbi Chaimae
01 MODÈLE DE DRUDE
02 APPLICATION
EFFET HALL
PLAN
D’ETUDE
03 MODÈLE DES BANDES
04 CONCLUSION
INTRODUCTION
La conduction dans les solides impacte une très large
gamme d'applications en microélectronique, thermométrie
et métallurgie…
MODÈLE DE DRUDE
Hypothèses
Mécanisme
Limites
De la cause vers l'effet
𝒎
𝒅𝒗 𝒗
+ =𝟎 Ԧ𝐽 = 𝑛𝑒²𝜏 𝐸
𝒅𝒕 𝝉 𝑚
Avec 𝜏 le temps de freinage (amortissement)
➢ En régime stationnaire (𝑡 ≫ 𝜏) : 𝑱Ԧ = 𝜸𝑬 𝐜 ′ 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢 𝐝′ 𝐎𝐡𝐦 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞
𝒅𝒗
=𝟎 𝑛𝑒²𝜏
𝒅𝒕 Avec 𝛾 =
𝑚
Loi d’Ohm anisotrope : 𝑑 𝑣Ԧ
𝑚 = −𝛼𝑣Ԧ − 𝑒𝐸 − 𝑒𝑣Ԧ × 𝐵
𝑑𝑡
𝑗Ԧ 𝑒 𝑒 𝑗Ԧ
0 = −𝛼 − 𝐸− ×𝐵
(−𝑒). 𝑚. 𝑛 𝑚 𝑚 (−𝑒). 𝑛
L’échantillon est désormais plongé dans un champ
magnétique extérieur uniforme et stationnaire dirigé selon 𝑗Ԧ 𝑗Ԧ
0= − 𝐸 + × 𝜔𝑐 𝑒𝑧 𝜏
l’axe (Oz), 𝐵 = 𝐵𝑒Ԧ𝑧 𝛾 𝛾
1 𝜔𝑐 𝜏
𝐸𝑥 𝛾 𝛾 𝐽𝑥
𝐸𝑦 = −𝜔𝑐 𝜏 1 𝐽𝑦
𝛾 𝛾
pour le cuivre
✓ La conductivité 𝜸 = 𝟓, 𝟗 × 𝟏𝟎𝟕 𝑺. 𝒎 − 𝟏
✓ La masse volumique est 𝛍 = 𝟖, 𝟗𝟔 × 𝟏𝟎𝟑 𝒌𝒈. 𝒎 − 𝟑
✓ La masse molaire du cuivre est 𝐌 = 𝟔𝟑, 𝟓 × 𝟏𝟎−𝟑 𝒌𝒈. 𝒎𝒐𝒍 − 𝟏
✓ La masse d’un électron est 𝐦 = 𝟗, 𝟏 × 𝟏𝟎−𝟑𝟏 𝒌𝒈
✓ Le nombre d’Avogadro 𝑵𝑨 = 𝟔, 𝟎𝟐 × 𝟏𝟎𝟐𝟑 𝒎𝒐𝒍 − 𝟏
Notez bien
M doit être en kg.mol-1 et non en g.mol-1 comme c’est souvent donné dans les tables.
Quelques limites de ce modèle
➢ La loi d’Ohm est applicable dans les métaux si la durée caractéristique d’évolution
du champ électromagnétique est très supérieure à 10-14
➢ La valeur de l est très supérieur, d'au moins un ordre de grandeur, aux distances
interatomiques (≈ 0, 2nm)
➢ En effet ce n'est pas les collisions sur les réseaux qui sont
responsables à la loi d'hom
02
APPLICATION
EFFET HALL
EFFET HALL
Définition
Edwin H. Hall a placé un échantillon conducteur, parcouru
par un courant, dans un champ magnétique en 1879 et a
découvert qu’on peut mesurer une différence de potentiel,
transversale à la direction du courant et du champ. Cet effet,
appelé l’Effet Hall, était une des premières expériences
indiquant que la charge des porteurs de courant était négative.
L’Effet Hall n’est qu’un des effets de la famille des effets
d’interaction, nommés phénomènes galvanomagnétiques, qui
sont dus aux actions communes des champs électrique et
magnétique .
EFFET HALL
A l’équilibre le champ transverse Ey crée une force qui On définit une grandeur importante, notée RH, par la
compense exactement l'effet du champ B, de telle relation:
sorte que seule la composante jx du courant est non
𝑬𝒚
nulle (𝑣𝑦 = 0, 𝑗𝑦 = 0 ). A partir des équations du 𝑹𝑯 =
mouvement, établies précédemment, on obtient la 𝒋𝒙 𝑩
relation suivante pour le champ transverse Ey : ✓ La quantité RH est appelée constante de Hall.
𝒆𝑩𝝉 En tenant compte de l’expression de la densité du courant
𝑬𝒚 = −𝝎𝒄 𝝉𝑬𝒙 = − 𝑬
𝒎 𝒙 électrique𝑗𝑥 = (𝑛𝑒 2 𝜏 ∕ 𝑚)𝐸𝑥 , on obtient
𝟏
✓ La tension transversale, apparaissant entre les deux 𝑹𝑯 = −
bords du l’échantillon conducteur, est appelée 𝒏𝒆
tension de Hall UH et a pour expression: ✓ La mesure de RH est donc un moyen important de
mesure de la concentration en porteurs de charge libres
𝑼𝑯 = 𝑬𝒚 𝑳𝒚 dans un matériau.
EFFET HALL
Sur ce tableau, nous présentons des valeurs expérimentales de la constante de Hall de certains
métaux ainsi que les résultats théoriques obtenus par la théorie des électrons libres
(Modèle de Drude)
03
Bande de conduction
Les niveaux d’énergie ,sous l’effet des interactions, se
rassemblent et forment des bandes d’énergie . 𝑬𝒄
On distingue des bandes permises et les bandes interdites
appelées gap.
Bande interdite
𝑬𝒗
𝑬𝑮 = 𝑬𝒄 − 𝑬𝒗
Bande de valence
Modèle des bandes
IV. Remplissage d'une bande par les électrons
Isolant
Le niveau de Fermi est situé dans une bande interdite
la bande de valence est pleine, elle ne participe pas à la
conduction
La bande de conduction étant vide, il ne peut y avoir de
courant.
Modèle des bandes
Matériaux semi-conducteurs
La température :
Les impuretés
Pour un conducteur
𝒏𝒆²𝝉 Pour un conducteur les impuretés brisent la symétrie
D’après la formule de Drude 𝜸= ,
𝒎 du cristal et donc la mobilité des électrons diminue et
Lorsque T augmente les vibrations du réseau la conduction aussi.
augmentent, les collisions aussi donc : Pour un semi-conducteur, certains types d'impuretés
𝝉 diminue 𝜸 diminue permettent d'augmenter n : c'est le dopage.
𝜸𝒎𝒆𝒕𝒂𝒍 ↓ 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝑻 ↑ exemple, dans un cristal de silicium « tétravalent » cela
consiste au remplacement d'un atome de Si par un
Pour un semi-conducteur atome de phosphore « pentavalent » dopage n
Cette fois ci n dépond de la Température ou de bore « trivalent » dopage p
(franchissement du gap par les e −) elle augmente
quand T augmente donc :
𝜸𝑺𝒆𝒎𝒊 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 ↑ 𝒍𝒐𝒓𝒔𝒒𝒖𝒆 𝑻 ↑
Modèle des bandes
Le dopage provoque l'apparition de nouveaux niveaux accepteurs et donneurs d'électrons dans la structure de
bande du matériau dopé. Ces niveaux apparaissent dans le gap, entre la bande de conduction et la bande de
valence.
Lors d'un dopage N Lors d'un dopage P
CONCLUSION
CONCLUSION
Nous avons vu que la conductivité est un paramètre qui caractérise la réponse que
donne un milieu matériel lorsqu'on le soumet à l'action d'un champ électrique
macroscopique, champs magnétique ou bien les deux.
L'interprétation microscopique du phénomène permet de rendre compte du large
éventail des valeurs de conductivité.
Cette leçon nous a donné une opportunité de réfléchir un peu sur d’autres effets
analogiques, comme l'effet seebeck, effet Zeeman ou encore l’effet Meissner sur lequel
se base la lévitation magnétique qui a été relevée après la découverte impressionnante
de la supraconductivité.
La supraconductivité a été découverte en 1911 avec l’observation d’une résistivité dans
le mercure qui s’annule de façon abrupte lorsque la température est abaissée en
dessous de 4,2 K ce qui signifie qu’un courant peut circuler sans dissipation d’énergie, se
courant et alors qualifié de courant persistant.
Ses applications sont nombreuses et étonnantes :