Chapitre 7

3ème partie : L’électricité

Dipôle RL Safi
Niveau : 2BACSPF

❶ La bobine
❶❶ Définition et symbole d’une bobine
Une bobine est un dipôle électrique constitué d’un enroulement d’un fil métallique conducteur, généralement en
cuivre, autour d’un cylindre isolant. Le fil est recouvert d’une gaine ou d’un vernis isolant.
Son symbole dans le circuit électrique est :

𝑳 : est une grandeur qui caractérise la bobine, elle s’appelle inductance de la bobine, son unité est Henry (𝐻).
𝒓 : est la résistance interne de la bobine en (𝛺).
Remarque :
Si la résistance interne de la bobine est négligeable 𝒓 = 𝟎 (bobine parfaite), son symbole devient :

❶❷ La tension aux bornes d’une bobine

La tension 𝒖𝑳 aux bornes d’une bobine d’inductance 𝑳 et de résistance
interne 𝒓 parcourue par un courant électrique d’intensité 𝒊 est donnée par
la relation suivante :
𝒅𝒊
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑳 + 𝒓𝒊
𝒅𝒕
Remarque :
 Si la résistance interne de la bobine est négligeable ( 𝑟 = 0), la tension
entre ses bornes devient :
𝒅𝒊
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑳
𝒅𝒕
𝑑𝑖
 Si la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante 𝒊 = 𝑪𝒕𝒆, alors : 𝑑𝑡 = 0 ,donc :
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝒓 . 𝒊
La bobine se comporte comme un conducteur ohmique de résistance 𝒓.

❶❸ L’influence de la bobine sur le courant électrique dans un circuit

On réalise le montage expérimental ci-contre dans lequel les deux
lampes L1 et L2 sont identiques, et la résistance de la bobine et celle du
conducteur ohmique ont la même valeur 𝑹 = 𝒓.
− Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, on remarque que la lampe L2
s’allume avant la lampe L1.
− Lorsqu’on ouvre l’interrupteur K, on remarque que la lampe L2
s’éteint avant la lampe L1.
Conclusion :
La bobine retarde l’établissement et l’annulation de courant
électrique dans le circuit électrique.

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❷ Réponse d’un dipôle 𝑹𝑳 à un échelon de tension

❷❶ Définitions
 Le dipôle RL est l’association en série d’un conducteur ohmique de
résistance 𝑹 avec une bobine d’inductance 𝑳 et de résistance interne 𝒓.
La résistance totale du dipôle RL est : 𝑹𝑻 = 𝑹 + 𝒓

 Soit le montage de la figure ci-contre tel que l’interrupteur K est

ouvert :
− Si on ferme l’interrupteur K : Le dipôle RL est soumis à un échelon
montant de tension (L’établissement du courant électrique).
− Si on ouvre l’interrupteur K : Le dipôle RL est soumis à un échelon
descendant de tension (L’annulation du courant électrique).
Remarque :
On utilise la diode (D) dans le circuit pour éviter l'apparition
d'étincelles causées par la surtension entre les bornes de la bobine lors
de l'ouverture de l’interrupteur K.

❷❷ La réponse à un échelon montant de tension (établissement du courant)

(a) Equation différentielle vérifiée par l’intensité de courant 𝒊
A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ferme l’interrupteur K : 𝑖(𝑡 = 0) = 0
D’après la loi d’additivité des tensions, on a :
𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 = 𝐸
Et d’après la loi d’Ohm :
𝑢𝑅 = 𝑅. 𝑖
La tension aux bornes de la bobine est :
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿 + 𝑟. 𝑖
𝑑𝑡

Donc :
𝑑𝑖
𝐿 + 𝑟. 𝑖 + 𝑅. 𝑖 = 𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + (𝑅 + 𝑟)𝑖 = 𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + 𝑅𝑇 . 𝑖 = 𝐸
𝑑𝑡
D’où l’équation différentielle vérifiée par l’intensité de courant est :
𝑳 𝒅𝒊 𝑬
+𝒊=
𝑹𝑻 𝒅𝒕 𝑹𝑻
Remarque :
𝑢
𝑢𝑅 𝑑( 𝑅𝑅 ) 𝑢𝑅
On a ∶ 𝑢𝑅 = 𝑅. 𝑖 donc ∶ 𝑖 = d’où ∶ 𝑢𝐿 = 𝐿 + 𝑟.
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
On remplace dans loi d’additivité des tensions, on trouve :
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
+ 𝑢𝑅 + 𝑢𝑅 = 𝐸
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
+ ( + 1) 𝑢𝑅 = 𝐸
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟 + 𝑅
+ 𝑢𝑅 = 𝐸
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
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𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑅
+ 𝑢𝑅 = 𝐸.
𝑟 + 𝑅 𝑑𝑡 𝑟+𝑅
L’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑅 est donc :
𝑳 𝒅𝒖𝑹 𝑹
+ 𝒖𝑹 = 𝑬
𝑹𝑻 𝒅𝒕 𝑹𝑻

(b) Solution de l’équation différentielle

𝐿 𝑑𝑖 𝐸
La solution de l’équation différentielle 𝑅 + 𝑖 = 𝑅 s’écrit sous la forme :
𝑇 𝑑𝑡 𝑇
𝒕
𝒊(𝒕) = 𝑨 + 𝑩𝒆−𝝉
𝑨, 𝑩 et 𝝉 sont des constantes à déterminer.
Détermination de 𝑨 et 𝝉 en utilisant l’équation différentielle :
𝑡 𝑑𝑖 𝐵 𝑡
On a ∶ 𝑖(𝑡) = 𝐴 + 𝐵𝑒 −𝜏 donc ∶ = − 𝑒 −𝜏
𝑑𝑡 𝜏
On remplace les deux expressions précédentes dans l’équation différentielle :
𝐿 𝐵 𝑡 𝑡 𝐸
(− 𝑒 −𝜏 ) + 𝐴 + 𝐵𝑒 −𝜏 =
𝑅𝑇 𝜏 𝑅𝑇
𝑡 𝐿 1 𝐸
𝐵𝑒 −𝜏 (− + 1) = −𝐴
𝑅𝑇 𝜏 𝑅𝑇
Pour que cette équation soit vérifiée pour tout 𝒕, il faut que :
𝐿 1
− +1=0
𝑅𝑇 𝜏
𝐸
−𝐴=0
{ 𝑅𝑇
𝑳 𝑬
Donc ∶ 𝝉= et 𝑨 =
𝑹𝑻 𝑹𝑻

Détermination de 𝑨 en utilisant les conditions initiales :

A l’instant 𝒕 = 𝟎 : 𝑖(𝑡 = 0) = 0
Donc :
0
𝐴 + 𝐵. 𝑒 −𝜏 = 0
Alors :
𝐴+𝐵 =0
D’où :
𝑬
𝑩 = −𝑨 = −
𝑹𝑻
𝐸 𝐸 −𝑡 𝐸 𝑡
On obtient ∶ 𝑖(𝑡) = − 𝑒 𝜏 ⇔ 𝑖(𝑡) = (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝑅𝑇 𝑅𝑇 𝑅𝑇
Finalement, l’expression de la tension 𝑖(𝑡) s’écrit sous la
forme :
𝒕 𝑬
𝒊(𝒕) = 𝑰𝒑 (𝟏 − 𝒆−𝝉 ) Avec ∶ 𝑰𝒑 =
𝑹𝑻

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(c) Expression de 𝒖𝑹 et 𝒖𝑳
 L’expression de la tension 𝒖𝑹 (𝐭) :
On a :
𝑢𝑅 (𝑡) = 𝑅 𝑖(𝑡)
Donc :
𝑬. 𝑹 𝒕
𝒖𝑹 (𝒕) = (𝟏 − 𝒆− 𝝉 )
𝑹𝑻
 L’expression de la tension 𝒖𝑳 (𝐭) :
On a :
𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 = 𝐸
𝑢𝐿 (𝑡) = 𝐸 − 𝑢𝑅
Donc :
𝑬. 𝑹 𝒕
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑬 − (𝟏 − 𝒆− 𝝉 )
𝑹𝑻
Remarque : Si 𝒓 est négligeable devant 𝑹, alors : 𝑹𝑻 ≈ 𝑹
Donc :
𝒕 𝒕
𝒖𝑹 (𝒕) = 𝑬(𝟏 − 𝒆− 𝝉 ) et 𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑬 𝒆− 𝝉

❷❸ La réponse à un échelon descendant de tension (annulation du courant)

(a) Equation différentielle vérifiée par l’intensité de courant 𝒊
A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ouvre l’interrupteur K :
𝐸
𝑖(𝑡 = 0) = 𝐼0 =
𝑅𝑇
D’après la loi d’additivité des tensions, on a :
𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 = 0
Et d’après la loi d’Ohm :
𝑢𝑅 = 𝑅. 𝑖
La tension aux bornes de la bobine est :
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿 + 𝑟. 𝑖
𝑑𝑡
Donc :
𝑑𝑖
𝐿 + 𝑟. 𝑖 + 𝑅. 𝑖 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + (𝑅 + 𝑟)𝑖 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + 𝑅𝑇 . 𝑖 = 0
𝑑𝑡
D’où l’équation différentielle vérifiée par l’intensité de courant est :
𝑳 𝒅𝒊
+𝒊=𝟎
𝑹𝑻 𝒅𝒕
Remarque :
𝑢
𝑢𝑅 𝑑( 𝑅𝑅 ) 𝑢𝑅
On a ∶ 𝑢𝑅 = 𝑅. 𝑖 donc ∶ 𝑖 = d’où ∶ 𝑢𝐿 = 𝐿 + 𝑟.
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
On remplace dans loi d’additivité des tensions, on trouve :
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
+ 𝑢𝑅 + 𝑢𝑅 = 0
𝑅 𝑑𝑡 𝑅

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𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
+ ( + 1) 𝑢𝑅 = 0
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟 + 𝑅
+ 𝑢𝑅 = 0
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
L’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑅 est donc :
𝑳 𝒅𝒖𝑹 𝑹
+ 𝒖𝑹 = 𝑬
𝑹𝑻 𝒅𝒕 𝑹𝑻

(b) Solution de l’équation différentielle

𝐿 𝑑𝑖
La solution de l’équation différentielle 𝑅 + 𝑖 = 0 s’écrit sous la forme :
𝑇 𝑑𝑡
𝒕
𝒊(𝒕) = 𝑨𝒆−𝝉
𝑨 et 𝝉 sont des constantes à déterminer.
Détermination de 𝝉 en utilisant l’équation différentielle :
𝑡 𝑑𝑖 𝐴 𝑡
On a ∶ 𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝜏 donc ∶ = − 𝑒 −𝜏
𝑑𝑡 𝜏
On remplace les deux expressions précédentes dans l’équation différentielle :
𝐿 𝐴 𝑡 𝑡
(− 𝑒 −𝜏 ) + 𝐴𝑒 −𝜏 = 0
𝑅𝑇 𝜏
𝑡 𝐿 1
𝐴𝑒 −𝜏 (− + 1) = 0
𝑅𝑇 𝜏
Pour que cette équation soit vérifiée pour tout 𝒕, il faut que :
𝐿 1
− +1=0
𝑅𝑇 𝜏
𝑳
Donc ∶ 𝝉=
𝑹𝑻

Détermination de 𝑨 en utilisant les conditions initiales :

𝐸
A l’instant 𝒕 = 𝟎 : 𝑖(𝑡 = 0) = 𝑅
𝑇
Donc :
0 𝐸
𝐴. 𝑒 −𝜏 =
𝑅𝑇
D’où :
𝑬
𝑨=
𝑹𝑻
𝐸 −𝑡
On obtient ∶ 𝑖(𝑡) = 𝑒 𝜏
𝑅𝑇
Finalement, l’expression de la tension 𝑖(𝑡) s’écrit sous la
forme :
𝒕 𝑬 𝑳
𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 𝒆−𝝉 Avec ∶ 𝑰𝒑 = et 𝝉 =
𝑹𝑻 𝑹𝑻

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(d) Expression de 𝒖𝑹 et 𝒖𝑳
 L’expression de la tension 𝒖𝑹 (𝐭) :
On a :
𝑢𝑅 (𝑡) = 𝑅 𝑖(𝑡)
Donc :
𝑬. 𝑹 − 𝒕
𝒖𝑹 (𝒕) = 𝒆 𝝉
𝑹𝑻
 L’expression de la tension 𝒖𝑳 (𝐭) :
On a :
𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 = 0
𝑢𝐿 (𝑡) = −𝑢𝑅
Donc :
𝑬. 𝑹 − 𝒕
𝒖𝑳 (𝒕) = − 𝒆 𝝉
𝑹𝑻
Remarque : Si 𝒓 est négligeable devant 𝑹, alors : 𝑹𝑻 ≈ 𝑹
Donc :
𝒕 𝒕
𝒖𝑹 (𝒕) = 𝑬𝒆− 𝝉 et 𝒖𝑳 (𝒕) = −𝑬 𝒆− 𝝉

❷❹ Constante de temps
(a) Définition
La constante du temps d’un dipôle RL est la grandeur :
𝑳
𝝉=
𝑹𝑻
(b) Analyse dimensionnelle de la constante de temps 𝝉
𝐿 [𝐿]
On a ∶ 𝜏 = donc ∶ [𝜏] =
𝑅𝑇 [𝑅]
− Pour le conducteur ohmique :
[𝑢𝑅 ] 𝑈
𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 ⇔ [𝑅] = =
[𝑖] 𝐼
− Pour une bobine idéale :
𝑑𝑖 𝑢𝐿
𝑢𝐿 = 𝐿 ⇒ 𝐿=
𝑑𝑡 𝑑𝑖
𝑑𝑡
Donc :
[𝑢] [𝑢][𝑡] 𝑈. 𝑇
[𝐿] = = =
[𝑖] [𝑖] 𝐼
[𝑡]
On obtient :
𝑈. 𝑇
[𝜏] = 𝐼
𝑈
𝐼
D’où : [𝝉] = 𝑻
La constante du temps 𝝉 a une dimension d’un temps, elle s’exprime en seconde (𝑠).

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(c) Détermination de la constante de temps

Pendant l’établissement du courant : Pendant l'annulation du courant :
𝒕 𝒕
𝒊(𝒕) = 𝑰𝒑 (𝟏 − 𝒆− 𝝉 ) 𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 𝒆−𝝉
 Méthode 1 :  Méthode 1 :
A 𝒕 = 𝝉, on a: 𝒊(𝒕 = 𝝉) = 𝑰𝒑 (𝟏 − 𝒆−𝟏 ) = 𝟎, 𝟔𝟑. 𝑬 A 𝒕 = 𝝉, on a: 𝒊(𝒕 = 𝝉) = 𝑰𝟎 𝒆−𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟕. 𝑬
Donc : 𝝉 représente l’abscisse correspondante à Donc : 𝝉 représente l’abscisse correspondante à
l’ordonnée 𝟎, 𝟔𝟑. 𝑰𝒑. l’ordonnée 𝟎, 𝟑𝟕. 𝑰𝒑.
 Méthode 2 :  Méthode 2 :
𝝉 est l’abscisse du point d’intersection de la tangente 𝝉 est l’abscisse du point d’intersection de la tangente
à la courbe à 𝒕 = 𝟎 avec la droite horizontale 𝒊 = 𝑰𝒑. à la courbe à 𝒕 = 𝟎 avec l’axe de temps.

Remarque :
La durée du régime transitoire est : ∆𝑡 ≈ 5𝜏.

❸ Energie emmagasinée dans une bobine

𝑑𝑖
La puissance électrique reçue par la bobine est : 𝑃𝑒 = 𝑢𝐿 . 𝑖 = 𝐿. 𝑖. 𝑑𝑡
Donc :
𝑑 1 2
𝑃𝑒 = ( 𝐿𝑖 )
𝑑𝑡 2
Et puisque :
𝑑𝐸𝑒
𝑃𝑒 =
𝑑𝑡
Donc l’énergie emmagasinée dans la bobine est :
𝟏 𝟐
𝑬𝒆 = 𝑳𝒊
𝟐
𝑬𝒆 en joule (𝐽) ; 𝑳 en Henry (𝐻) ; 𝒊 en Ampère (𝐴).

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