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Lycée: Anoual qualifiant Année : 2021/2022

Partie : Electricité
Agadir. Matière : Physique-Chimie
ème Cours 6 : Dipôle RC
Niveau : 2 BAC PC, SM Prof : R.REMDAN
Introduction :
L’éclair est un phénomène naturel qui apparaît lorsque des charges électriques négatives se
déplacent de la face inférieure du nuage vers la terre : le système formé par le nuage, l’air et
la terre peut être modélisé par un condensateur électrique capable d’emmagasiner une
énergie électrique énorme.
 Qu’est-ce qu’un condensateur ?
 Comment se comporte-t-il dans un circuit électrique ?
I- Le condensateur
1- Définition
Le condensateur est un dipôle constitué de deux plaques
conductrices, appelés armatures, séparés par un isolant
diélectrique.
Le symbole du condensateur dans un circuit électrique :
2- Charge d’un condensateur
On réalise le circuit de la figure ci-contre, on branche le
condensateur dans le circuit, puis on ferme l’interrupteur. Le
condensateur se charge, les électrons quittent l’armature A qui se
charge positivement (𝒒𝑨 > 𝟎) s’accumulent sur l’armature B qui se
charge négativement(𝒒𝑩 = −𝒒𝑨 < 𝟎).
La charge de condensateur ou la quantité d’électricité emmagasiner
dans le condensateur est la charge de l’armature positive de
condensateur, son symbole est Q et son unité est le coulomb (C) :
𝑸 = 𝒒𝑨 = −𝒒𝑩
3- Relation entre intensité et charge
L’intensité du courant électrique est le débit de porteurs de charge qui traverse la section du
condensateur par unité de temps.
𝒅𝒒
 Cas du courant variable :𝒊(𝒕) =
𝒅𝒕
𝑸
 Cas du courant continu : 𝑰 =
∆𝒕
Remarque :
L’intensité du courant i est une grandeur algébrique.
Si on choisit le sens positif de l’intensité de courant
lorsqu’il entre par l’armature A.
𝑑𝑞𝐴
Ainsi, lorsque le courant passe dans le sens choisi 𝑖 > 0 c’est-à-dire > 0 alors 𝑞𝐴 croît.
𝑑𝑡
𝑑𝑞𝐴
Et lorsqu’il passe dans le sens opposé 𝑖 < 0 c’est-à-dire < 0 alors 𝑞𝐴 décroît.
𝑑𝑡
4- Relation entre la charge et la tension : Capacité
a. Activité
1- Montrer qu’à l’instant t, la charge portée par le condensateur est : 𝒒𝑨 = 𝑰𝟎 . ∆𝒕.
2- Compléter le tableau de mesure ci-dessus.
3- Représenter la courbe de la charge 𝑞𝐴 en fonction de la tension 𝑈𝐴𝐵 . En déduire que
𝑞𝐴 est proportionnelle à 𝑈𝐴𝐵 .
4- Le coefficient de proportionnalité entre 𝒒𝑨 et 𝑼𝑨𝑩 est une grandeur physique qui
caractérise le condensateur, elle s’appelle « capacité de condensateur ». elle est
désignée par la lettre C et son unité s’exprime dans le système international des unités
en Farad (F). calculer C. comparer avec la valeur indiqué par le fabriquant.
Exploitation
𝒒
1- Puisque le générateur de courant est idéal alors : 𝑰𝟎 = 𝑨 d’où 𝒒𝑨 = 𝑰𝟎 . ∆𝒕.
∆𝒕
2- Voir tableau précédent.
3- Représentation de la courbe : 𝒒𝑨 = 𝒇(𝑼𝑨𝑩 )

La courbe : 𝒒𝑨 = 𝒇(𝑼𝑨𝑩 ) est droite leur équation s’écrit sous la forme : 𝒒𝑨 = 𝒌. 𝑼𝑨𝑩
Avec k : Coefficient directeur de la droite
∆𝒒𝑨 800−0
4- Calculons le coefficient directeur : 𝑘 = = = 470,59𝜇𝐹 Alors : 𝐶 ≈ 𝑘
∆𝑼𝑨𝑩 1,7−0
b. Conclusion
La charge 𝒒𝑨 (𝒕) d’un condensateur est proportionnelle, à la tension entre ses bornes
𝑼𝑨𝑩 (𝒕) : 𝒒𝑨 (𝒕) = 𝑪. 𝑼𝑨𝑩 (𝒕)
Avec : C : Capacité du condensateur en Farad (F).
II- Associations des condensateurs
1- Association en série :
On monte en série deux condensateurs de capacités
respectives 𝐶1 et 𝐶2 , un courant de même intensité les
traverse ;les charges portées par les deux
condensateurs sont égales :
𝒒 𝟏 = 𝒒𝟐 = 𝒒
Par application de la loi d’additivité des tensions
On a : 𝑼𝑨𝑩 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐
𝒒 𝒒 𝒒
Avec : 𝑼𝟏 = 𝟏 et 𝑼𝟐 = 𝟐 et 𝑼𝑨𝑩 =
𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑪
𝒒 𝒒𝟏 𝒒𝟐 𝟏 𝟏
Alors : = + = 𝒒. ( + )
𝑪 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑪𝟏 𝑪𝟐
D’où le condensateur équivalent à l’association a une
𝟏 𝟏 𝟏
capacité telle que : = +
𝑪 𝑪𝟏 𝑪𝟐
En général, la capacité du condensateur équivalente à un ensemble de condensateurs de
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
capacités 𝐶1 , 𝐶2 , … , 𝐶𝑛 branchés en série est : = + + ⋯+
𝑪 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑪𝒏
Remarque :
Ce mode d’association est utilisé pour diminuer la capacité, tout en appliquant une grande
tension qui peut ne pas être supporté un condensateur seul.
2- Association en parallèle :
On applique une tension 𝑼𝑨𝑩 aux bornes de deux condensateurs 𝑪𝟏 et 𝑪𝟐 branchés en
parallèle.

Soit 𝒒𝟏 la charge du condensateur de capacité 𝑪𝟏 et 𝒒𝟐 la charge du condensateur de capacité


𝑪𝟐 et 𝒒𝒆 la charge totale des deux condensateurs de capacité 𝑪𝒆 .
D’après la loi des nœuds on a : 𝒒𝒆 = 𝒒𝟏 + 𝒒𝟐
Avec : 𝒒𝒆 = 𝑪𝒆 . 𝑼𝑨𝑩 et 𝒒𝟏 = 𝑪𝟏 . 𝑼𝑨𝑩 et 𝒒𝟐 = 𝑪𝟐 . 𝑼𝑨𝑩
Donc : 𝑪𝒆 . 𝑼𝑨𝑩 = 𝑪𝟏 . 𝑼𝑨𝑩 + 𝑪𝟐 . 𝑼𝑨𝑩 d’où 𝑪𝒆 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
En général, la capacité du condensateur équivalente à un ensemble de condensateurs de
capacités 𝐶1 , 𝐶2 , … , 𝐶𝑛 branchés en parallèle est : 𝑪𝒆 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 + ⋯ + 𝑪𝒏
Remarque :
Ce mode d’association est utilisé pour augmenter la capacité. Il permet par application d’une
tension faible d’obtenir une grande charge électrique, qui ne peut être portée par un
condensateur seul.
III-Réponse du dipôle RC à un échelon de tension
1- Définition
 On appelle dipôle RC l’association série d’un condensateur de capacité C et d’un
conducteur ohmique de résistance R.
 Un échelon de tension est un signal électrique 𝑈(𝑡) et on distingue entre :
Echelon montant de tension Echelon descendant de tension
𝑈 = 0 pour 𝑡 < 0 𝑈 = 𝐸 pour 𝑡 < 0
𝑈 = 𝐸 pour 𝑡 ≥ 0 𝑈 = 0 pour 𝑡 ≥ 0

2- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension montant


 On réalise le montage ci-contre.
 Avant la fermeture de l’interrupteur k : le
condensateur est non chargé
« déchargé 𝑢𝑐 = 0 »
 A l’instant t=0 on place l’interrupteur k à
la position (1).
a. Equation différentielle-charge d’un
condensateur
D’après la loi d’additivité des tensions :
𝑼𝑪 (𝒕) + 𝑼𝑹 (𝒕) = 𝑬
𝒅𝒒(𝒕) 𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Avec : 𝑼𝑹 (𝒕) = 𝑹. 𝒊(𝒕) (loi d’ohm) et 𝒊(𝒕) = = 𝑪.
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Alors : 𝑼𝑹 (𝒕) = 𝑹. 𝑪.
𝒅𝒕
D’où l’équation différentielle vérifiée par la tension du condensateur pendant sa charge est :
𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
𝑼𝑪 (𝒕) + 𝑹. 𝑪. =𝑬
𝒅𝒕
𝒅𝑼 (𝒕)
Avec : 𝝉 = 𝑹. 𝑪 : Constante de temps alors : 𝑼𝑪 (𝒕) + 𝝉. 𝑪 = 𝑬
𝒅𝒕
b. Résolution de l’équation différentielle
La solution générale de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme :
𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 + 𝑩 Où A, m et B sont des constantes.
Détermination de m et B à partir de l’équation différentielle :
On a : 𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 + 𝑩
𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Dérivons la fonction par rapport au temps : = −𝑨. 𝒎. 𝒆−𝒎𝒕
𝒅𝒕
En remplaçant dans l’équation différentielle précédente :
𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 + 𝑩 + 𝑹. 𝑪. (−𝑨. 𝒎. 𝒆−𝒎𝒕 ) = 𝑬
Alors : 𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 (𝟏 − 𝑹. 𝑪. 𝒎) = 𝑬 − 𝑩
Pour que cette égalité soit vérifiée quel que soit 𝑡 > 0 , il faut que le coefficient du terme
𝟏 𝟏
𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 soit nul, donc : 𝟏 − 𝑹. 𝑪. 𝒎 = 𝟎 c’est-à-dire : 𝒎= =
𝑹.𝑪 𝝉
Et 𝑬−𝑩=𝟎 soit 𝑩 = 𝑬
Détermination de A par la condition initiale :
À 𝑡 = 0 On a : 𝑼𝑪 (𝟎) = 𝟎 le condensateur est déchargé initialement
Alors : 𝑼𝑪 (𝟎) = 𝑨. 𝒆𝟎 + 𝑩 Soit : 𝑨 + 𝑩 = 𝟎 c’est-à-dire : 𝑨 = −𝑩 = −𝑬
D’où finalement la solution de l’équation différentielle de la réponse d’un dipôle RC à un
−𝒕
échelon de tension montant est : 𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑬. [𝟏 − 𝒆( 𝝉 ) ] avec : 𝝉 = 𝑹. 𝑪
Courbe de variation de 𝑼𝑪 (𝒕):
On visualise par un oscilloscope la variation de tension en fonction de temps. On obtient la
courbe ci-contre :
La courbe de variations de 𝑼𝑪 (𝒕)
comprend deux parties :
 Une première partie où 𝑼𝑪 (𝒕)
varié en fonction de temps
c’est le régime transitoire ou
temporaire.
 Une deuxième partie où
𝑼𝑪 (𝒕) atteint une valeur
constante égale à E. c’est le
régime permanent ou
stationnaire ou asymptotique.
L’expression de l’intensité 𝒊(𝒕) et l’expression de la charge 𝒒(𝒕).
𝒅𝒒(𝒕) 𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Puisque 𝑞(𝑡) = 𝐶. 𝑈𝐶 (𝑡) Puisque 𝑖(𝑡) = = 𝑪.
−𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
( ) −𝒕
Donc : 𝒒(𝒕) = 𝑪. 𝑬. [𝟏 − 𝒆 𝝉 ] Donc : 𝒊(𝒕) = . 𝒆
𝑬
𝝉
𝑹

3- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension descendant


On met l’interrupteur k en position (2) à un instant considéré comme origine des dates 𝑡 = 0.
En ce moment le condensateur est chargé 𝑈𝐶 (𝑡 = 0) = 𝐸.
a. l’équation différentielle
La loi d’additivité des tensions permet d’écrire :
𝑼𝑪 (𝒕) + 𝑼𝑹 (𝒕) = 𝟎
𝒅𝒒(𝒕) 𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Avec : 𝑼𝑹 (𝒕) = 𝑹. 𝒊(𝒕) (loi d’ohm) et 𝒊(𝒕) = = 𝑪.
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Alors : 𝑼𝑹 (𝒕) = 𝑹. 𝑪.
𝒅𝒕
D’où l’équation différentielle vérifiée par la tension du condensateur pendant sa décharge
𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
est : 𝑼𝑪 (𝒕) + 𝝉. = 𝟎 Avec : 𝝉 = 𝑹. 𝑪 : Constante de temps
𝒅𝒕
b. Résolution de l’équation différentielle
La solution générale de l’équation différentielle précédente s’écrit sous la forme :
𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 + 𝑩 Où A, m et B sont des constantes.
Détermination de m et B à partir de l’équation différentielle :
On a : 𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 + 𝑩
𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Dérivons la fonction par rapport au temps : = −𝑨. 𝒎. 𝒆−𝒎𝒕
𝒅𝒕
En remplaçant dans l’équation différentielle précédente :
𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 + 𝑩 + 𝑹. 𝑪. (−𝑨. 𝒎. 𝒆−𝒎𝒕 ) = 𝟎
Alors : 𝑨. 𝒆−𝒎𝒕 (𝟏 − 𝑹. 𝑪. 𝒎) = −𝑩
𝟏 𝟏
Cette égalité doit être vérifiée quelque soit 𝑡 si : 𝟏 − 𝑹. 𝑪. 𝒎 = 𝟎 soit : 𝒎 = =
𝑹.𝑪 𝝉
Et 𝑩=𝟎
Détermination de A par la condition initiale :
À 𝑡 = 0 On a : 𝑼𝑪 (𝟎) = 𝑬 le condensateur est
chargé initialement
Alors : 𝑼𝑪 (𝟎) = 𝑨. 𝒆𝟎 + 𝑩 Soit :
𝑨+𝑩=𝑬 c’est-à-dire : 𝑨 = 𝑬
D’où finalement la solution de l’équation
différentielle de la réponse d’un dipôle RC à
un échelon de tension descendant est :
−𝒕
𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑬. 𝒆( 𝝉 ) avec : 𝝉 = 𝑹. 𝑪

L’expression de l’intensité 𝒊(𝒕) et l’expression de la charge 𝒒(𝒕).


𝒅𝒒(𝒕) 𝒅𝑼𝑪 (𝒕)
Puisque 𝑞(𝑡) = 𝐶. 𝑈𝐶 (𝑡) Puisque 𝑖(𝑡) = = 𝑪.
−𝒕
𝒅𝒕 𝒅𝒕
( ) −𝒕
𝑬
Donc : 𝒒(𝒕) = 𝑪. 𝑬. 𝒆 𝝉
Donc : 𝒊(𝒕) = − . 𝒆 𝝉
𝑹
4- Constante du temps 𝝉 = 𝑹. 𝑪
a. Analyse dimensionnelle du produit 𝑹. 𝑪
𝒅𝑼𝑪 (𝒕) [𝑰].[𝒕]
Pour un condensateur : 𝒊(𝒕) = 𝑪. donc : [𝑪] = [𝑼]
𝒅𝒕
[𝑼]
Pour une résistance : 𝑈𝑅 = 𝑅. 𝑖 donc : [𝑹] = [𝑰]
[𝑼] [𝑰].[𝒕]
On en déduit que : : [𝑹]. [𝑪] = [𝑰]
. [𝑼]
= [𝒕]
Le produit R.C est bien homogène à un temps et s’exprime en second (s).
On définit alors la constante de temps d’un dipôle RC par la relation : 𝝉 = 𝑹. 𝑪
b. Determination graphique de 𝝉
Cas de charge Cas de décharge
Méthode 1 : à 𝑡 = 𝜏 on a : Méthode 1 : à 𝑡 = 𝜏 on a :
−1
𝑈𝐶 (𝑡 = 𝜏) = 𝐸. [1 − 𝑒 ] = 0,63. 𝐸 𝑈𝐶 (𝑡 = 𝜏) = 𝐸. [𝑒 −1 ] = 0,37. 𝐸
𝜏 est l’abscisse du point de la courbe qui a 𝜏 est l’abscisse du point de la courbe qui a
pour ordonnée 𝟎, 𝟔𝟑. 𝑬 pour ordonnée 𝟎, 𝟑𝟕. 𝑬
Méthode 2 : 𝜏 est l’abscisse du point de Méthode 2 : 𝜏 est l’abscisse de l’ntrsection
rencontre de la tengente à 𝑡 = 0 à la courbe entre la tengente à 𝑡 = 0 à la courbe et l’axe
et l’asymptote 𝑈𝐶 = 𝐸 des abscisses

IV- Energie emmagasinée par un condensateur


1- Mise en évidence expérimentale
On réalise le montage de la figure ci-contre :
On charge le condensateur en placant
l’interrupteur en position (1). Puis on bascule
l’interrupteur en position (2), le moteur tourne et
le condensateur se décharge.
 Un condensateur permet de stocker de
l’énergie électrique qui pourra ètre restituée
ultirieurement.
2- Expression de l’énergie emmegasinée par le condensateur
𝑑𝑈𝐶 (𝑡)
La puissance P recu par le condensateur est : 𝑃 = 𝑈𝐶 . 𝑖 avec 𝑖(𝑡) = 𝐶.
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐶 (𝑡) 𝑑 1
Alors : 𝑃 = 𝑈𝐶 . 𝐶. = ( 𝐶. 𝑈𝐶2 )
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
𝑑𝜉 𝑑𝜉 𝑑 1
Et puisque : 𝑃 = donc : = ( 𝐶. 𝑈𝐶2 )
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
1
D’où : 𝜉= 𝐶. 𝑈𝐶2 +𝑘
2
Comme : 𝜉(𝑡 = 0) = 0, car le condensateur était déchargée à 𝑡 = 0 alors k=0.
L’énergie électrique emmagasinée à l’instant 𝑡 par un condensateur de capacité C, quand la
tension entre ses bornes est 𝑈𝐶 (𝑡) est donnée par la relation :
𝟏
𝝃(𝒕) = 𝑪. 𝑼𝟐𝑪 (𝒕)
𝟐

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