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PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
**************** ******************
MINISTERE DE MINISTER OF HIGHER
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR EDUCATION
**************** ************
UNIVERSITE DE YAOUNDE I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I
***************** ******************
FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCE
**************** **************
DEPARTEMENT DES SCIENCES DEPARTMENT OF EARTH
DE LA TERRE SCIENCES
Présenté par :
A mon fils
CHOUDJA Nathanael
La réalisation de ce mémoire n’aurait pas été possible sans l’intervention, d’un grand
nombre de personnes. Qu’elles trouvent ici l’expression de mes plus sincères remerciements
pour leurs contributions multiformes.
A tous ceux et celles qui ont contribué à la rédaction de ce mémoire .il me saurait
difficile de vous citer tous. Trouvez ici l’expression de ma plus grande reconnaissance.
Infiniment merci au Dieu tout puissant pour m’avoir guidé durant tout ce travail.
INTRODUCTION .............................................................................................................................................. 11
CHAPITRE IV : CAS PRATIQUE : DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS D’UN PYLONE TÉTRAPODES AUTO
STABLE A NKOLNDA. ...................................................................................................................................... 57
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................................. 83
ANNEXE…………… ............................................................................................................................................ 85
Symbole Désignation
Cc Indice de compression
p Contrainte maximale sous la semelle
cu Cohésion non drainée
eo Indice des vides initial
E Module pressiométrique
𝐼𝑐 Indice de consistance
𝐼𝐿 Indice de liquidité
𝐼𝑃 Indice de plasticité
Ko Coefficient de poussée des terres au repos
Dimensionner une fondation superficielle sous structure console revient à déterminer les
dimensions minimales du massif afin que la structure conserve sa stabilité sous l’effet du vent.
C’est pour prédire le risque d’instabilité que la présente étude a eu pour objectif d’une part, de
définir les caractéristiques du terrain par le biais des mesures des paramètres physiques et
mécaniques du sol, vérifier que la stabilité du pylône vis-à-vis de l’arrachement est assurée et
d’autre part s’assurer que le dimensionnement de fondation du pylône est compatible avec le
tassement admissible en vérifiant la résistance à la compression.
L’étude a été menée au LABOGENIE dans le cadre du projet d’évacuation de l’énergies
électrique de NYABIZAN à YAOUNDE. Cette étude consiste à faire une reconnaissance
géotechnique du sol support au moyen de sondages et essais afin de déterminer la couche sur
laquelle on pourra ancrer les fondations du support , choisir le type de massif en fonction des
caractéristiques du sol et des sollicitations(calculer les sollicitations en fonction des efforts
appliqués dans les différentes hypothèses) , évaluer la résistance à l’arrachement du massif
choisi à partir des caractéristiques mécaniques du sol, vérifier que la condition sur la contrainte
due à la sollicitation de compression est satisfaite, vérifier la résistance intrinsèque du massif.
D’après le cas pratique de calcul de fondations menées dans cette étude on a pu déduire
les résultats suivants :
- Sollicitations à l’arrachement SA =1425 KN ;
- Sollicitations à la compression SC=1650KN ;
- Résistance à l’arrachement Qft=5034KN ;
- Contrainte maximale de calcul aux ELS 𝑞𝑟𝑒𝑓 =504 KPa ;
- Contrainte maximale p sous la semelle p=115,5KPa ;
- La tenue à l’arrachement du massif est supérieure à la sollicitation ;
- La contrainte de régence est supérieure à la contrainte maximale p sous la semelle ;
Les résultats obtenus ont fait montre de ce que le pylône est stable vis-à-vis de
l’arrachement et de la compression
Mots clés : dimensionner, fondation, pylône, arrachement, compression
D’où l’importance de ce travail dont l’objectif est de définir les caractéristiques des
terrains par le biais de la mesure des paramètres physico-mécaniques du sol pour un
dimensionnement adéquat des fondations, et éviter ainsi les surdimensionnent non justifiés.
Dans la deuxième partie, nous présentons les différentes composantes du projet ainsi que
le problème à résoudre dans le cadre de ce projet. Cette partie expose les bases théoriques
nécessaires à la compréhension de l’ensemble du mémoire et détaille l’approche
méthodologique pour le dimensionnement de fondations superficielles pour pylône tétrapodes.
La quatrième partie est un cas pratique d’application des théories exposées au chapitre 2 :
il s’agit du dimensionnement des fondations d’un pylône tétrapodes autostable à NKOLNDA
grâce aux résultats obtenus à partir des essais de laboratoire et des essais in situ. Etant donné
que le principe de dimensionnement est le même pour toutes les semelles, nous choisirons de
ne dimensionner qu’une seule semelle (sur les quatre que compte le pylône).
Le document se referme par une conclusion générale qui retrace les différentes approches
développées dans ce mémoire, et dégage les perspectives que ce travail permet d’envisager.
I.1. HISTORIQUE
Figure 2: Liste successive des Directeurs du LABOGENIE (les 2 derniers sont Directeurs Généraux suite au décret
N°2007/268 du 07 Novembre 2007. Tiré du Service de communication et du Marketing du LABOGENIE)
Service du Budget
Suivi du Budget
Bureau de suivi
Caisse principale
Bureau comptabilité
Financière
Administratives et
Affaires
Direction des
analytique Service de la
Comptabilité
Bureau de la
Fiscalité
Bureau du Personnel
Service de gestion du
personnel et affaires
Bureau Affaires Juridiques Division des
Juridiques
Ressources Humaines,
Attachés de Direction
Attachés de Direction
de la logistique et des
Documentation et de
Bureau des Marchés
affaires Juridiques
L’Informatique
Service de le
Bureau des
Approvisionnements
Service du Matériel
et Marchés
Bureau du
Patrimoine
Magasin Central
Espace Sols
etetetFondations
Esp Matériaux et
structures Chargé d'Etude n°1
Espace Routes et
trans Central des Essais et
analyses
Esp Chimie et
Industrie Chargé d'Etude n°2
Esp Eau et
des
DREA
Environnement
Division de la
02 Ingénieur Espace de Recherche
Bur de la Recherche et du
d'étude chargé coopération/Formati
Formation développement
de la recherche on
Adjoint
Directeur Général
Conseillés Techniques
Directeur Général
d'Administration
Conseil
02 Ingénieur Espace Métrologie
d'études Normalisation
Espace de Routes et
Ingénieur chef de Infrastructures de
Projet transport Division de la
production
Ingénieur chef de Espace des
Matériaux,
structures et
Ingénieur chef de
de Gestion
Interne et du Contrôle
Division de l'Audit
Projet
Espace Eau et
Bureau Marketing
Espace Marketing
Bureau Relations,
Pub Division
commerciale
Bureau Facturation
Espace de Gestion
des Clients
Bureau Suivi
Clientèle
Bureau Finance
Audit Interne
Contrôle de Gestion
Contrôle de Qualité
Service administratif
Bureau Personnel
et Financier
Délégations
Bureau Matériel régionales
Service technique
Ce chapitre présente les différentes composantes du projet ainsi que le problème à résoudre
Il présente également l’approche méthodologique du dimensionnement de fondations
superficielles pour pylône tétrapodes.
Notons que c’est dans le cadre de ce dernier marché que nous avons pu effectuer notre
stage. La phase qui concerne l’évacuation d’énergie électrique de NYABIZAN à
YAOUNDE est celle qui nous intéresse. Cette phase du projet est divisée en deux étapes :
Dans le cadre de ce projet, les prestations du LABOGENIE portent sur deux volets :
Le contrôle de la mise en œuvre des matériaux ;
Les études de sols préalables à l’implantation des pylônes électriques.
II. 4. PROBLEMATIQUE
La plupart des entreprises qui s’impliquent dans les lignes d’évacuation d’Energie
électrique ne voient pas souvent la nécessité de réaliser des études géotechniques préalables à
l’implantation des pylônes ; l’absence d’étude est alors compensée par un surdimensionnement
des fondations. Cette pratique est non seulement techniquement discutable parce qu’elle ne
garantit pas la stabilité à long terme du pylône, mais en plus, elle gonfle l’enveloppe du projet
en engendrant des coûts supplémentaires très importants pour l’Etat, Maître d’Ouvrage des
grands projets structurants.
Or, la connaissance des conditions du terrain est nécessaire pour une bonne adaptation
de la fondation et la recherche du meilleur compromis technico-économique évitant les
dimensionnements insuffisants ou exagérés et les risques d’incidents durant la vie de l’ouvrage.
D’où la nécessité de notre étude qui porte sur : « le dimensionnement des fondations
superficielles sous structure console à partir d’essais pressiométriques » dont l’objectif est de
définir les caractéristiques des terrains par le biais de la mesure des paramètres physico-
mécaniques du sol pour un dimensionnement adéquat des fondations, et éviter ainsi les
surdimensionnent non justifiés.
Pour la présente étude, nous avons reçu de la part de l’Entreprise, tous les documents
nécessaires au dimensionnement des fondations :
(i) Les efforts à l’arrachement et à la compression, desquels on déduit les
différentes sollicitations permettant de vérifier la tenue à l’arrachement du
massif ;
(ii) Le type de semelles (semelles carrées) et le type de support (support F44 SD3)
desquels on déduit les hauteurs de cheminée et de surélévation, et les simples
pentes en élévation et en profil, permettant de vérifier la tenue à la compression
du massif ;
(iii) Les efforts ultimes à l’arrachement et à la compression permettant de vérifier la
résistance intrinsèque de la semelle.
Les contraintes de calcul qui ont servi de base à cette étude ont été déterminées d’après
les règles de la norme NF P 94-261 de Juin 2013 de l’Eurocode 7.
Notons que pour ce dimensionnement de pylône, a été adopté par l’Entreprise et par la
Maîtrise d’œuvre des travaux, Coyne et Bellier ISL, d’adopter des fondations superficielles
entre 3.00 et 4.00m de profondeur pour tous les pylônes, sauf cas très défavorable de défaut de
portance du sol.
L’essai pressiométrique a été mis au point en 1955 par Louis Ménard ; c’est
actuellement l’outil de base utilisé pour le dimensionnement des fondations. Cet essai fait
l’objet de la norme NF P94-110(aujourd’hui supplantée par la norme NF EN ISO 22476-4).
Il est le seul essai fournissant à la fois un critère de rupture et un critère de déformabilité
du sol.
Dans le cadre de notre mémoire, l’essai a été réalisé suivant la norme NF P 94-110-1.
L’essai pressiométrique consiste à effectuer une mise en charge latérale du terrain grâce
à une sonde descendue dans un avant trou sensiblement de même diamètre, parfaitement réalisé,
car il ne doit pas modifier les propriétés du sol. Cette sonde est dilatable radialement par
application d’une pression interne croissante. On vient gonfler cette sonde avec de l’eau pour
déformer le sol, en augmentant progressivement la pression d’eau injectée :
Avant d’introduire la sonde dans le forage, des étalonnages de la sonde, décrits ci-après,
sont effectués.
𝑽 = 𝑽𝒓 − 𝒂𝑷𝒓 (2.2)
Les corrections correspondant à l’application des formules ci-dessus étant faites, deux
courbes sont importantes
Le tableau ci-après fournit des ordres de grandeur des modules pressiométriques et des
pressions limites pour différents types de sols.
𝒑𝒍 ∗ = 𝒑𝒍 − 𝒑 𝟎 (2.4)
Avec : 𝑝𝑙 pression limite mesurée
𝑝0 Pression horizontale au repos du terrain au niveau de l’essai (au moment de
l’essai). C’est la contrainte horizontale préexistante dans le terrain en son état initial, c’est-à-
dire au moment de la réalisation des essais pressiométriques et au niveau du plan de pose de
la fondation (elle est donc calculée à partir du terrain naturel).
Lorsque la valeur de 𝑝0 n’est pas connue, on peut la calculer par la relation suivante :
𝒑𝒐 = 𝒖 + 𝑲𝒐 (𝒒𝒐 − 𝒖) (2.5)
Avec :
𝐾0 Coefficient de pression des terres au repos (qu’on peut prendre égal à 0.5) ;
𝑢 Pression interstitielle à la profondeur de l’essai ;
𝑫
𝒒𝟎 = ∫𝟎 𝜸(𝒛)𝒅𝒛 (2.7)
D : hauteur d’encastrement
𝒒𝟎 = ∑𝒏𝒊 𝜸𝒊 𝒛𝒊 𝒏
avec ∑𝒊 𝒛𝒊 = 𝑫 (2.8)
Dans le cas des sols de fondations hétérogènes, ayant toutefois des valeurs de pression
limite du même ordre de grandeur jusqu’à au moins 1.5B au-dessous de la base de la fondation,
on a
𝑝𝑙1 ∗ , 𝑝𝑙2 ∗ , …, 𝑝𝑙𝑛 ∗ sont les valeurs de la pression limite nette dans les couches situées
de D à D+1.5B, après avoir écarté, si nécessaire, les valeurs singulières.
Lorsque le terrain présente des caractéristiques variant avec la profondeur, il est nécessaire
de définir la profondeur d’encastrement équivalente De rapportée au terrain qui constitue
l’assise de la fondation.
𝟏 𝑫
𝑫𝒆 =
𝒑𝒍𝒆 ∗ ∫𝒅 𝒑𝒍 ∗ (𝒛)𝒅𝒛 (2.11)
D est en général pris égal à 0 sauf s’il existe des terrains de caractéristiques très
médiocres en surface dont on ne désire pas tenir compte.
𝒑∗ 𝒍,𝒎𝒐𝒚
2. et à en déduire 𝐷𝑒 : 𝑫𝒆 = ∗ 𝑫 (2.12)
𝒑 𝒍𝒆
𝑫𝒆
𝑫𝒆
𝒌𝒑 = 𝒌𝒑𝟎 = (𝒂 + 𝒃 ) (𝟏 − 𝒆𝒄 𝑩 ) (2.14)
𝑩
Pour les semelles filantes ou carrées, le facteur de portance peut aussi être déterminé
par les expressions suivantes
𝑩 𝑩
𝒌𝒑,𝒓𝒆𝒄𝒕𝒂𝒏𝒈𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 = 𝒌𝒑,𝒇𝒊𝒍𝒂𝒏𝒕𝒆 (𝟏 − ) + 𝒌𝒑,𝒄𝒂𝒓𝒓é𝒆 ( )
𝑳 𝑳
Tableau 1: Expression du facteur de portance dans le cas d’une fondation superficielle calculée au pressiomètre
La contrainte de rupture du sol nette qnet à laquelle résiste le sol de fondation pour une
charge centrée est obtenue à partir de la pression limite nette équivalente :
La contrainte caractéristique verticale 𝑞𝜗,𝑘 est déduite de 𝑞𝑛𝑒𝑡 par application d’un
coefficient de modèle 𝛾𝑅;𝑑;𝜗 égal à 1.2 :
référence 𝑞𝑟𝑒𝑓 qui sera utilisée dans la suite de ce travail pour le calcul des fondations des
supports tétrapodes.
𝜶
𝑺𝒄 = (𝒒𝑬𝑳𝑺 − 𝝈𝝑𝟎 )𝝀𝒄 𝑩 (2.19)
𝟗𝑬𝟏
𝟐 𝑩 𝜶
𝑺𝒅 = (𝒒𝑬𝑳𝑺 − 𝝈𝝑𝟎 )𝑩𝟎 (𝝀𝒅 ) (2.20)
𝟗𝑬𝒅 𝑩𝟎
L/B 1 1 2 3 5 20
Cercle Carré
𝜆𝑐 1.00 1.10 1.20 1.30 1.40 1.50
𝜆𝑑 1.00 1.12 1.53 1.78 2.14 2.65
B : largeur de la fondation
Roche
Type Très peu fracturé Normal Très fracturé Très altéré
Α 2/3 ½ 1/3 2/3
Pour les argiles normalement consolidées et pour des valeurs de E/Pl inférieur à 9, on
applique la valeur α = 2/3 et non 1/2.
La détermination du module pressiométrique équivaut Ed dans le cas général d’un sol
hétérogène, se fait suivant la procédure suivante (13) : pour un sol hétérogène, on découpe le
sol en couches successives d’épaisseur B/2 et numérotées de 1 à 16
On obtient Ed ainsi :
Si les valeurs E9 à E16 ne sont pas connues, mais considérées comme supérieures aux
valeurs sus-jacentes sur la base d’une connaissance géologique et géotechnique du site
suffisante, Ed se calcule comme suit :
Si les valeurs E6 à E16 ne sont pas connues, mais considérées comme supérieures aux
valeurs sus-jacentes sur la base d’une connaissance géologique et géotechnique du site
suffisante, Ed peut se calculer comme suit :
Notons que dans un sol pulvérulent, du fait de son comportement drainé, le calcul se fait
en contraintes effectives en introduisant 𝑞 − 𝜎 ′ 𝜗𝑜 dans la formule du tassement.
Pour les sols cohérents, donner une valeur approchée de la cohésion non drainée
Cu :
𝒑𝒍 ∗
𝒄𝒖 = 𝒔𝒊 𝒑𝒍 ∗ < 𝟑𝟎𝟎 𝒌𝑷𝒂 (2.34)
𝟓.𝟓
Dans la pratique, pour les sols cohérents, si le rapport E/ 𝑝𝑙 ∗ vaut environ 10, le sol est
normalement consolidé. Si ce rapport a une valeur plus élevée, le sol est sur consolidé.
II.9.1 INTRODUCTION
❖
❖
Efforts Notation
Verticaux V
Effort transversal H
Tranchants
Effort longitudinal L
Efforts Notation
Verticaux V
Effort transversal H
Tranchants
Effort longitudinal L
Dans le plan transversal MH
Moment de renversement
Dans le plan longitudinal ML
II.9.2.2. Sollicitations
1- Définitions
Les sollicitations résultent des combinaisons des efforts appliqués par l’ouvrage. Ces
combinaisons sont fonction de la nature de l’effort appliqué (arrachement, compression,
renversement), de l’hypothèse climatique considérée et des caractéristiques des supports
(supports à pieds séparés ou non, support d’angle faible ou fort).
2- Notations
Effort Description
VA, VF Effort vertical d’arrachement en hypothèse vent et froid
Les conditions à respecter ont pour but de traduire la marge devant exister entre la
sollicitation résultant des efforts induits par l’ouvrage et les résistances de la fondation calculées
par des méthodes adéquates. Les conditions à respecter font intervenir :
❖ En matière de sollicitation : une sollicitation ou une contrainte déduite d’une
sollicitation ;
❖ En matière de résistance : une résistance ou une contrainte de référence déduites
des calculs géotechniques ;
❖ Des coefficients complémentaires, qui résultent de l’application des règlements ou
des règles particulières.
Nous donnons ci-dessous le tableau récapitulatif des conditions à respecter
Tableau 8: récapitulatif des conditions à respecter
Arrache 𝐻𝐴 = 1.5𝐻𝐴,𝑉𝐹
𝑆𝐴 = 1.5𝑉𝐴,𝑉𝐹 ⟹ {
ment 𝐿𝐴 = 1.5𝐿𝐴,𝑉𝐹
𝑆𝐴 = 𝑀𝑎𝑥(1.5𝑉𝐴,𝑉𝐹 ; 𝑉𝐴,𝐺𝐼 ) 𝑆𝐴 ≤ 𝑄𝑓𝑡 1.2 𝑆𝐴 ≤ 𝑄𝑓𝑡 𝑆𝐴 ≤ 0.7𝑄𝑠𝑢 1.2 𝑆𝐴 ≤ 0.7𝑄𝑠𝑢
Renverse 𝑆𝐶 = 𝑀𝑎𝑥(𝑉𝐶,𝑉𝐹 ; 𝑉𝐶,𝐺𝐼 ) 𝐻 = 1.5𝐻𝑉𝐹 𝑆𝐶 = 1.5 𝑉𝐶,𝑉𝐹 𝑘𝑝 𝑝𝑙𝑒 ∗ 𝑖𝛿 𝑖𝛽 Poutre continue sur appui
𝑆𝐶 = 𝑉𝐶,𝑉𝐹 ⟹ { 𝑞𝑟𝑒𝑓 = ( )
ment 𝐿 = 1.5𝐿𝑉𝐹 1.2 × 2.3
𝑀𝐻 = 1.5 𝑀𝐻,𝑉𝐹 élastique
⟹{
𝑀𝐿 = 1.5 𝑀𝐿,𝑉𝐹
𝐻 = 𝐻𝐺𝐼 𝑝 = 𝑓(𝑆𝐶 , 𝐻, 𝐿, 𝑀𝐻 , 𝑀𝐿 )
𝑆𝐶 = 𝑉𝐶,𝐺𝐼 ⟹ {
𝐿 = 𝐿𝐺𝐼
𝑀𝐻 = 𝑀𝐻,𝐺𝐼 ≤ 𝑞𝑟𝑒𝑓
𝑆𝐶 = 𝑉𝐶,𝐺𝐼 ⟹ {
𝑀𝐿 = 𝑀𝐿,𝐺𝐼
Et vérification de stabilité
au renversement
Le terme de poids propre (qui est le poids total du massif et du remblai), noté Pt, est
constitué du :
Comme le compactage doit avoir pour effet de restituer la compacité initiale du terrain
en place, on adopte :
2) Terme de frottement : Q1
• 𝐾0 : coefficient des terres au repos dont les valeurs sont fournies dans le tableau
Nature du sol Ko
Sable lâche 0.45 - 0.50
Sable compact 0.40
Argile normalement consolidée 0.50
Argile molle et vase 1.00
𝟏
𝑸𝟏 = 𝒑𝑫 (𝒄′ + 𝑲𝟎 𝜸 𝑫 𝒕𝒂𝒏𝝋′ )
𝟐
(2.4)
𝟏
𝑸𝟏 = 𝒑𝒉 [𝒄′ + 𝑲𝟎 𝜸 (𝟐𝑫 − 𝒉) 𝒕𝒂𝒏𝝋′ ]
𝟐
𝟏
+ 𝒑(𝑫 − 𝒉) [𝒄′ 𝒓 + 𝑲𝒂 𝜸𝒓 (𝑫 − 𝒉)𝒕𝒂𝒏𝝋′ 𝒓 ]
𝟐
(2.5)
Lorsque le massif est implanté dans un terrain multicouche, on calcule les valeurs
géotechniques moyennes sur la profondeur enterrée D de façon à mener les calculs dans un
terrain monocouche équivalent.
Pour un massif à redans la hauteur utile est la profondeur D. Pour un massif sans redans,
la hauteur utile est celle de la semelle h.
𝟏
𝑄1 = 𝑝. ℎ [𝒄′ 𝒎 + 𝑲𝟎 𝜸𝒎 (𝟐𝑫 − 𝒉) 𝒕𝒂𝒏𝝋𝒎 ′ ]
𝟐
𝟏
+ 𝒑(𝑫 − 𝒉) [𝒄′ 𝒓 + 𝑲𝒂 𝜸𝒓 (𝑫 − 𝒉)𝒕𝒂𝒏𝝋′ 𝒓 ]
𝟐
(2.11)
Avec :
∑𝟐𝒊=𝟏(𝑪′ 𝒊 .𝒉𝒊 )
𝑪′ 𝒎 = (2.12)
𝒉
∑𝟐𝒊=𝟏(𝝋′ 𝒊 .𝒉𝒊 )
𝝋′ 𝒎 = (2.13)
𝒉
𝟐
∑𝒊=𝟏(𝜸𝒊 .𝒉𝒊 )
𝜸𝒎 = (2.14)
𝒉
∑𝒏 ′
𝒊=𝟏(𝝋 𝒊 .𝒉𝒊 )
𝝋′ 𝒓 = (2.15)
𝑫
∑𝒏
𝒊=𝟏 𝒊 .𝒉𝒊 )
(𝜸
𝜸𝒎 = (2.16)
𝑫
𝒄′ 𝒓 = 𝟎 (2.17)
Si le massif est implanté en terrain immergé, les poids volumiques du sol 𝛾𝑠𝑜𝑙 , du
remblai 𝛾𝑟 et du béton 𝛾𝑏 doivent être déjaugés car ils sont soumis à la poussée d’Archimède,
il faut donc modifier les expressions en utilisant :
𝜸′ 𝒓 = 𝜸𝒓 − 𝜸𝒘 = 𝜸𝒓 − 𝟏𝟎𝒌𝑵/𝒎𝟑 (2.19)
𝜸′ 𝒃 = 𝜸𝒃 − 𝜸𝒘 = 𝜸𝒃 − 𝟏𝟎𝒌𝑵/𝒎𝟑 (2.20)
La hauteur utile de frottement sera égale à la hauteur du prisme de béton implanté dans
la roche saine diminuée de 0,30m pour tenir compte d’une altération superficielle éventuelle de
la roche (figure 16).
Les massifs à base carrée ont des parois de fouille parallèle aux faces du support.
Les moments sont (figure 17):
𝑴𝒙 = 𝑯𝒄 (𝑫 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 + 𝟎. 𝟑𝟎) − 𝑺𝒄 (𝒉𝒄 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 )𝒕𝒂𝒏𝜶 (2.22)
𝑴𝒚 = 𝑳𝒄 (𝑫 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 + 𝟎. 𝟑𝟎) − 𝑺𝒄 (𝒉𝒄 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 )𝒕𝒂𝒏𝜷 (2.23)
Avec 𝑡𝑎𝑛𝛼 : simple pente du support en face élévation
𝑡𝑎𝑛𝛽 : Simple pente du support en face profil
ℎ𝑐 : Hauteur de la cheminée de massif de base
ℎ𝑠𝑢𝑟 : Hauteur de surélévation
N.B : Toutes les longueurs sont exprimées en mètres.
Les massifs à base rectangulaire (figure18) sont orientés de telle façon que les parois
de fouille les plus longues, correspondant à la cote a, sont parallèles à la projection de la
membrure sur un plan horizontal.
Les moments s’écrivent alors :
𝑴𝒙 = (𝑯𝒄 𝒄𝒐𝒔𝜹 + 𝑳𝒄 𝒔𝒊𝒏𝜹)(𝑫 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 + 𝟎. 𝟑𝟎) − 𝑺𝒄 (𝒉𝒄 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 )𝒕𝒂𝒏𝜸 (2.24)
𝑴𝒚 = (𝑳𝒄 𝒄𝒐𝒔𝜹 − 𝑯𝒄 𝒔𝒊𝒏𝜹)(𝑫 + 𝒉𝒔𝒖𝒓 + 𝟎. 𝟑𝟎) (2.25)
II.9.4.2.1.3 Excentricités
𝑀𝑦
𝑒𝑦 = (2.27)
𝑆𝑐 +𝑃𝑡
𝒑 ≤ 𝒒𝒓𝒆𝒇 (2.31)
𝑭 ≥ 𝑺𝑨
{ 𝑨 (2.32)
𝑭𝑪 ≥ 𝑺𝑪
𝑳 𝑯𝑨 𝑳𝑪 𝑯𝑪
Où :{𝑺 = 𝑺𝑨 ; 𝝌 = 𝑺𝑨 ; 𝝍 = } 𝒐𝒖 {𝑺 = 𝑺𝑪 ; 𝝌 = ; 𝝍= } (2.34)
𝑨 𝑺𝑨 𝑺𝒄 𝑺𝑪
Sur le plan géographique, Nkolnda culmine à une altitude de 518m par rapport au niveau de la
mer. Elle s’étend globalement entre 3°45’0’’ de latitude Nord et entre 11°31’60’’ de longitude
Est.
III.2. Cartographie
III.3. Climat
Sur le plan géologique, la région du centre affectée par l’orogénèse est majoritairement
formée de gneiss et de migmatite à grenat provenant d’ancien sédiment granitisé.
Le projet se situe dans la région du centre précisément dans le département de la Mefou
et Afamba arrondissement de Mfou, quartier Nkolnda
On rencontre dans cette zone de petits blocs rocheux métamorphiques de gneiss,
micaschiste, épars en surface. Laissant suggérer la présence de gros blocs rocheux plus
volumineux en profondeur.
Les sols dans cette zone appartiennent au groupe de sols rouges et jaunes dérivés de roches
métamorphiques diverses.
Les investigations réalisées à la tarière mécanique à quelques mètres de profondeur ont
permis de ressortir le profil lithologique ci-dessous
III.4.2. Hydrogéologie
IV.1. Introduction
La figure 19 montre la sondeuse utilisée dans le cadre de ce projet, d’une part pour la réalisation
des forages à la tarière mécanique préalables aux essais pressiométriques, et d’autre part pour
le prélèvement des échantillons intacts de sol.
Figure 19: Sondeuse sur camion utilisée pour les essais géomécaniques (prélèvement d’échantillons intacts de sols+
réalisation des essais pressiométriques)
• Les sondages carottés permettent, outre l’identification visuelle des couches de sol
traversées, le prélèvement des échantillons intacts de sol meuble et de roche sur lesquels
seront réalisés des essais de laboratoire. Ils ont été exécutés selon la méthodologie et les
procédures de la norme XP 94-202 ;
• Le sondage pressiométrique est un essai de chargement in situ réalisé dans un forage
exécuté préalablement. Les essais pressiométriques ont été exécutés suivant le mode
opératoire de la norme NF P 94-110-1 avec pour but, la mesure des paramètres
géotechniques suivants, nécessaires au dimensionnement des fondations:
▪ le module de déformation pressiométrique EM (MPa) ;
▪ la pression limite nette pressiométrique Pl* (MPa).
Sur les échantillons intacts de sols prélevés in situ, nous avons réalisé en laboratoire les
essais ci-après, suivant les normes correspondantes et en vigueur :
Norme Essai
NF P 94-056 Identification granulométrique – Méthode de tamisage par voie humide.
NF P 94-057 Analyse granulométrique par sédimentation
NF P 94-050 Détermination de la teneur en eau pondérale des matériaux par étuvage.
Détermination des limites d’Atterberg – Limite de liquidité à la coupelle –
NF P 94-051
Limite de plasticité au rouleau
NF P 94-053 Détermination de la masse volumique des sols fins en laboratoire
Détermination de la masse volumique des particules solides des sols –
NF P 94-054
Méthode du pycnomètre à eau.
NFP 94 -074 Essai triaxial
Essai œdométrique - Partie 1 : Essai de compressibilité sur matériaux fins
XP P94-090-1
quasi saturés avec chargement par paliers
❖ Les limites d’Atterberg sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol.
La détermination de ces limites permet de caractériser le sol et de « prévoir » son
comportement. Un sol fin pourra passer d’un état « solide » à un état « liquide » quand
sa teneur en eau 𝑤 augmente, le comportement intermédiaire aura des propriétés
« plastiques ». La consistance d’un sol va donc varier en fonction de la teneur en eau.
L’essai consiste alors à faire varier la teneur en eau de cette fraction de sol et en observer
sa consistance (figure 20)
La limite de plasticité 𝑤𝑃 est définie comme la teneur en eau d’un sol qui a perdu sa
plasticité et se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges. Cette limite
sépare l’état plastique de l’état semi-solide.
La limite de liquidité 𝑤𝐿 est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l’état plastique.
L’indice de plasticité Ip est la différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité. Il
mesure l’étendue du domaine de plasticité du sol. Il s’exprime donc par la relation :
𝐼𝑃 = 𝑤𝐿 − 𝑤𝑃 (4.1)
Un sol est plus plastique qu’un autre si son indice de plasticité est plus élevé. Les faibles
valeurs de Ip (<12) caractérisent les sols faiblement argileux (sols limoneux ou sableux), mais
il faut noter qu’un indice de plasticité inférieur à 10 n’a pas de sens pratique. Les valeurs
moyennes de Ip (20< Ip<60) caractérisent les sols argileux ; les fortes valeurs de Ip étant propres
aux argiles gonflantes.
Un sol, dont l’indice de plasticité IP est grand, est très sensible aux conditions
atmosphériques, car plus IP est grand, plus le gonflement par humidification de la terre et son
retrait par dessiccation seront importants. L’indice de plasticité précise donc aussi les risques
de déformation du sol.
• L’indice de consistance
On définit aussi l’indice de consistance Ic (qui donne une idée de la structure des argiles
du sol) par la relation :
𝑤𝐿 −𝑤
𝐼𝑐 = (4.2)
𝐼𝑃
• L’indice de liquidité
Les limites d’Atterberg en tant que telles, n’indiquent pas la consistance d’un sol intact
(non remanié).
L’indice qui est utilisé pour indiquer la consistance d’un sol non remanié est appelé indice
de liquidité IL qui est le complément à 1 de l’indice de consistance :
𝐼𝐿 = 1 − 𝐼𝑐 (4.3)
L’indice de liquidité d’un sol non remanié peut varier de moins de 0 à plus de 1. La valeur
de IL varie en fonction de la consistance d’un sol selon le tableau 16.
L’indice de liquidité indique l’état d’un sol sur le terrain. Si la teneur en eau naturelle 𝑤𝑛𝑎𝑡
d’un sol (dans son état non remanié) est proche de la limite de liquidité, le sol peut être considéré
comme mou, et le sol est dur si la teneur en eau naturelle est proche de la limite de plasticité.
Certains sols ont une teneur en eau naturelle supérieure à la limite de liquidité, de tels sols
appartiennent généralement au groupe de la montmorillonite et possèdent une structure friable.
Un sol de ce type, lorsqu’il est remanié par des vibrations, s’écoule comme un liquide. L’indice
de liquidité de tels sols est supérieur à 1.
Consistance IL IC.
Semi-solide ou état solide Négatif >1
Etat très dur (𝑤𝑛𝑎𝑡 = 𝑤𝑃 ) 0 1
Etat très mou (𝑤𝑛𝑎𝑡 = 𝑤𝐿 ) 1 0
Etat liquide (si remanié) >1 Négatif
Il faut une grande prudence lorsque de tels sols doivent être utilisés comme sols supports
des fondations des ouvrages.
La classification des sols adoptée dans les tableaux 18à 25 est la classification LCPC qui figure
en annexe 6. Elle repose sur la granulométrie pour les sols grenus et sur la granulométrie et les
limites d'Atterberg pour les sols fins. Elle est dérivée de la classification américaine (USCS) et
adaptée aux normes françaises. Les essais géotechniques classiques d'identification ont été
réalisés sur les prélèvements.
Il faut préciser que les prélèvements ont été faits sur la base des éléments suivants :
❖ La profondeur d’ancrage des fondations (au moins à 3m de profondeur) avait déjà été
conjointement arrêtée entre l’Entreprise, la Mission de contrôle et le LABOGENIE
avant même la réalisation de l’étude géotechnique ; il fallait donc analyser le sol d’assise
des semelles (situé après 3m de profondeur) ;
❖ Le type et les dimensions de la semelle étaient déjà connus (semelle carrée de 5.8m de
côté) ; cette dimension permet, connaissant la profondeur d’ancrage, de déterminer la
profondeur d’influence géotechnique au-delà de laquelle les tassements de la semelle
engendrés par les charges apportées par le pylône deviennent négligeables ;
❖ Lors des forages à la tarière mécanique, il a été globalement observé que le terrain
rencontré est un bicouche (une mince couche de terre végétale qui repose sur une couche
d’argile d’environ 9.80 m d’épaisseur, laquelle surmonte un horizon limoneux à partir
de 10 m de profondeur), ce qui justifie qu’il n’y ait eu que 2 échantillons prélevés par
forage.
A la date de notre intervention, au droit des sondages, nous avons relevé des niveaux
d’eau tels que présentés dans le tableau 17:
En raison du caractère ponctuel et instantané des essais réalisés, les venues d’eau
observées ne représentent pas le niveau de l’eau souterraine, mais donnent une indication des
conditions qui pourraient être rencontrées lors des travaux de construction.
Il est probable que le niveau de la nappe d’eau souterraine sur le site varie entre 12.40
et 13.00 m par rapport au niveau actuel du terrain.
Au total, huit échantillons de sol intact ont été prélevés dans les quatre forages, et ils ont été
soumis aux essais de laboratoire. La synthèse des résultats obtenus est consignée dans les
tableaux ci-après.
Tableau 17: Résultats des essais de laboratoire sur le matériau issu du sondage 1
SC1
Echantillon 1 Echantillon 2
Nature du matériau Argile Limon
Profondeur de prélèvement (m) 3.50-4.50 11.00-12.00
Caractéristiques physico-mécaniques
Teneur en eau naturelle 𝑊𝑛 (%) 30.0 27.6
% ≤ 80µ 76.0 55.0
Poids volumique humide 𝛾ℎ (kN/m3) 18.2 17.5
Limite de liquidité (𝑊𝐿 ) 64.0 62.0
Limite de plasticité (𝑊𝑃 ) 32.0 28.0
Les résultats du sondage carotté 2 sont récapitulés dans le tableau 20 et les paramètres
dérivés (indices de consistance et de liquidité) sont contenus dans le tableau 21.
Tableau 19: Résultats des essais de laboratoire sur le matériau issu du sondage 2
SC2
Echantillon 1 Echantillon 2
Nature du matériau
Profondeur de prélèvement (m) 3.50-4.50 11.00-12.00
Caractéristiques physico-mécaniques
Teneur en eau naturelle 𝑊𝑛 (%) 23.4 22.7
% ≤ 80µ 82.0 62.0
Poids volumique humide 𝛾ℎ (kN/m3) 18.3 17.8
Limite de liquidité (𝑊𝐿 ) 55.0 52.0
Limite de plasticité (𝑊𝑃 ) 24.0 28.0
Indice de plasticité (𝐼𝑃 ) 31.0 24.0
Angle de frottement interne φ’ (°) 27.0 28.0
Cohésion C’ (bar) 0.27 0,28
-9
Coefficient de perméabilité k (m/s) 10 10-8
Pression de consolidation 𝜎0 (bar) 0.37 0.51
Indice des vides initial (eo) 1.09 0.80
Indice de compression (Cc) 0.03 0.06
Les résultats des essais de laboratoire pour les échantillons prélevés au droit du sondage 3 sont
récapitulés dans le tableau 22 :
Tableau 21: Résultats des essais de laboratoire sur le matériau issu du sondage 3
SC3
Echantillon 1 Echantillon 2
Nature du matériau Argile Limon
Profondeur de prélèvement (m) 3.50 - 4.50 11.00 - 12.00
Caractéristiques physico-mécaniques
Teneur en eau naturelle 𝑊𝑛 (%) 30.6 25.2
% ≤ 80µ 79 69
Poids volumique humide 𝛾ℎ (kN/m3) 18.2 17.2
Limite de liquidité (𝑊𝐿 ) 62.0 48.0
Limite de plasticité (𝑊𝑃 ) 42.0 26.0
Indice de plasticité (𝐼𝑃 ) 20.0 22.0
Angle de frottement interne φ’ (°) 27 27
Cohésion C’ (bar) 0.26 0.28
Coefficient de perméabilité k (m/s) 10-10 10-8
Pression de consolidation 𝜎0 (bar) 0.37 0.55
Indice des vides initial (eo) 0.60 0.93
Indice de compression (Cc) 0.04 0.07
Le tableau 24 contient les résultats des essais de laboratoire réalisés sur les échantillons
prélevés au droit du sondage 4.
Tableau 23: Résultats des essais de laboratoire sur le matériau issu du sondage4
SC4
Mémoire de Master professionnel rédigé par : CHOUDJA Kamga Alvine Milène 66
UNIVERSITE DE YAOUNDE I, GEOTECHNIQUE _ 2020 - 2021
67
Echantillon 1 Echantillon 2
Nature du matériau Argile Limon
Profondeur de prélèvement (m) 3.50-4.50 11.00-12.00
Caractéristiques physico-mécaniques
Teneur en eau naturelle 𝑊𝑛 (%) 27.3 30.0
% ≤ 80µ 76.0 34.0
Poids volumique humide 𝛾ℎ (kN/m3) 18.5 17.6
Limite de liquidité (𝑊𝐿 ) 73.0 52.0
Limite de plasticité (𝑊𝑃 ) 30.0 39.0
Indice de plasticité (𝐼𝑃 ) 43.0 13.0
Angle de frottement interne φ’ (°) 27.0 28.0
Cohésion C’ (bar) 0.28 0.27
-10
Coefficient de perméabilité k (m/s) 10 10-8
Pression de consolidation 𝜎0 (bar) 0.50 0.80
Indice des vides initial (eo) 0.71 0.98
Indice de compression (Cc) 0.02 0.05
La consistance et l’état du sol au droit du sondage 4 sont exprimés dans le tableau 25:
Tableau 24:Etat du sol au droit du sondage 4
Au regard de tous ces résultats, on observe que le matériau rencontré en surface a une
faible perméabilité (de l’ordre de 10-10m/s), une cohésion effective moyenne C’ de 27 kPa et
un angle de frottement interne moyen φ’ de 28° ; l’indice de plasticité moyen Ip de ce matériau
est de 32 et son indice de compression moyen Cc est de 0.03.
Ainsi, sur les dix premiers mètres, on rencontre globalement un matériau argileux
plastique qui a un indice de compression faible : le sol est donc très peu compressible, a priori
propice à l’implantation des fondations. On peut alors raisonnablement envisager d’ancrer les
fondations du pylône sur cette couche de sol.
Notons que l’épaisseur des différents horizons peut varier notablement en dehors de nos
sondages, en particulier des surépaisseurs des formations argileuses sont prévisibles.
Les résultats des essais pressiométriques sont consignés dans les tableaux 26 à 29 ci-
dessous par sondage. Dans ces tableaux, la cohésion non drainée est estimée par les relations
(2.33) et (2.34
La classification des sols est issue du tableau A.2.1 qui figure en annexe 5 et de
l’Abaque de Baud de la norme NF P 94-261 qui figure en annexe 3
Dans notre cas, les éléments principaux à prendre en compte dans la classification du
sol sont la pression limite nette et la cohésion. Lorsqu’un « conflit » s’est posé entre la pression
limite nette et la cohésion, nous avons privilégié la valeur de la cohésion pour donner la classe
du sol.
Sondage PMT 1
Sondage PMT2
Tableau 26:Paramètres physico-mécaniques du sol au droit du sondage 2
Sondage PMT3
Tableau 27:Paramètres physico-mécaniques du sol au droit du sondage 3
Sondage PMT4
Tableau 28:Paramètres physico-mécaniques du sol au droit du sondage 4
Les courbes donnant la pression limite nette pressiométrique P*L (en MPa) et le module
pressiométrique EM (en MPa) en fonction de la profondeur sont joints à l’annexe 4
Au regard des données contenues dans les tableaux ci-avant, on peut globalement classer
les sols du site suivant deux (02) horizons de portance (en négligeant les 20 à 30 cm de terre
végétale rencontrés):
• Horizon 1 : de 0.0 à 10.0 m de profondeur
On rencontre des matériaux constitués d’argiles fermes à raides dans des proportions
variables suivant les sondages.
Les caractéristiques mécaniques moyennes des sols sur cet horizon sont telles que :
• 16.9 ≤ EM ≤ 39.5 pour une moyenne de l’ordre de 21.0 MPa ;
• 0.8 ≤ 𝐏𝐥∗ ≤ 1.5 pour une moyenne de l’ordre de 1.2 MPa.
A partir de ces résultats, on voit que la première couche de sol sur laquelle on se
propose d’ancrer les fondations du pylône, a une bonne portance.
En effet, la pression limite sur cette couche a une valeur moyenne de l’ordre de
1 200 kPa. Comme on le suggérait déjà à partir des résultats des essais de laboratoire,
on peut donc raisonnablement envisager d’ancrer les semelles du pylône sur cet horizon
argileux.
Conclusion :
Après avoir décrit les procédures et présenté les résultats des principaux essais
géotechniques réalisés lors de ce projet, nous allons nous servir des résultats obtenus pour
dimensionner le pylône EN 355 situé à NKOLNDA.
Le pylône EN 355 est un pylône tétrapode dont les pieds, notés A, B, C et D, sont ancrés à des
profondeurs variables telles que décrites dans le tableau 30
Les figures ci-dessous montrent les différentes étapes de réalisation des fondations du pylône
EN 355 :
a b
c
d
Le principe de dimensionnement étant le même pour toutes les semelles, nous avons
choisi de ne dimensionner qu’une seule semelle, la semelle A au droit de laquelle le sondage
pressiométrique PMT1 et le sondage carotté SC1 ont été réalisés.
1. On calcule les sollicitations en fonction des efforts appliqués dans les différentes
hypothèses ;
2. On fait le choix de massif de fondation
3. On évalue la résistance à l’arrachement du massif choisi à partir des
caractéristiques mécaniques du sol ;
4. On vérifie que la condition sur la contrainte due à la sollicitation de compression
est satisfaite ;
5. On vérifie la résistance intrinsèque du massif.
• Efforts et sollicitations :
D’après les données obtenues de l’Entreprise, le pylône EN 355 est un support F44 SD3
soumis aux efforts suivants :
❖ Hypothèses vent et froid
❖ Hypothèses givre
VA,Gi = 1420 kN VC,Gi = 1645 kN
{ HA,Gi = 156 kN { HC,Gi = 185 kN
LA,Gi = 125 kN LC,Gi = 139 kN
▪ Sollicitations à l’arrachement :
𝑆𝐴 = 𝑚𝑎𝑥(1.5 𝑉𝐴,𝑉𝐹 ; 1.0 𝑉𝐴,𝐺𝑖 )
= max(1.5 × 950 ; 1.0 × 1420)
= 1425 kN
▪ Sollicitations à la compression :
𝑆𝐶 = 𝑚𝑎𝑥(1.0 × 𝑉𝐶,𝑉𝐹 ; 1.0 × 𝑉𝐶,𝐺𝑖 )
= max(1.0 × 1650 ; 1.0 × 1645)
= 1650 kN
• Caractéristiques du sol :
Les sollicitations(SA = 1425 kN ; SC = 1650 kN) et les caractéristiques du sol (sol cohérent de
bonne portance) ont conduit l’Entreprise à choisir un massif carré à redans. Il s’agit alors du
massif RBC13 ayant pour valeurs ultimes intrinsèques : FA = 1570 kN ; FC = 1970 kN.
• Poids propre : Pt
Le poids propre est donné par la relation :
Le terme de cisaillement 𝑄1 est donné par l’expression, pour un massif coulé pleine fouille avec
redans:
1
𝑄1 = 𝑝𝐷 (𝑐 ′ + 2 𝐾0 𝛾 𝐷 𝑡𝑎𝑛𝜑 ′ )
1
= 23.2 × 3.5 × [26 + 2 (0.5 × 18.2 × 3.5 × 0.53)]
= 2 799.09 kN
𝑄𝑓𝑡 = 𝑄1 + 𝑃𝑡
= 2 235 + 2 799
𝑸𝒇𝒕 = 5 034 kN
Comme l’angle de frottement interne est supérieur à 30 gon (27˚), on doit vérifier que
𝑄𝑓𝑡 > 1.2 × 𝑆𝐴 . La sollicitation à l’arrachement du massif est SA = 1425 kN. On a
alors 1.2 × SA = 1 710 kN et 𝑄𝑓𝑡 = 5 034 kN.
𝑝∗ 𝑙𝑒 = 1.5 × 𝑝∗ 𝑙 (4.6)
𝑚𝑎𝑥 𝑚𝑖𝑛
D = 3.50m ; B = 5.8m.
On prend les pressions limites nettes de D à D+1.5B, c’est-à-dire de 3.50m à 12.20m, soit
de 4.0 à 12.0m. On a alors :
9
𝑝∗ 𝑙𝑒 = √1.17 × 1.25 × 1.33 × 1.33 × 1.32 × 1.34 × 1.35 × 2.05 × 2.17
𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒
= 1.45 MPa
𝑝∗ 𝑙𝑒 = 1.5 × 1.17
𝑚𝑎𝑥
= 1.75 MPa
Il vient donc que 𝒑∗ 𝒍𝒆 = 𝒎𝒊𝒏(𝟏. 𝟒𝟓; 𝟏. 𝟕𝟓) = 𝟏. 𝟒𝟓 𝐌𝐏𝐚
d est en général pris égal à 0 sauf s’il existe des terrains de caractéristiques très
médiocres en surface dont on ne désire pas tenir compte. Dans la pratique, cette relation revient :
𝐃𝐞 = 𝟐. 𝟕𝟗𝐦
• Facteur de portance 𝑘𝑝
La contrainte de rupture du sol nette qnet à laquelle résiste le sol de fondation pour une
charge centrée est obtenue à partir de la pression limite nette équivalente :
𝑞𝑛𝑒𝑡 = 𝑘𝑝 𝑝𝑙𝑒 ∗ 𝑖𝛿 𝑖𝛽
𝑞𝑛𝑒𝑡 = 𝑘𝑝 𝑝𝑙𝑒 ∗
= 0.96 x 1.45
𝒒𝒏𝒆𝒕 = 𝟏. 𝟑𝟗 𝐌𝐏𝐚 = 𝟏 𝟑𝟗𝟎 𝐤𝐏𝐚
𝑞𝑛𝑒𝑡
𝑞𝜗;𝑘 =
1.2
1.39
=
1.2
Pour des raisons de sécurité de l’ouvrage, nous avons négligé la contrainte verticale
effective 𝑞0 .
La contrainte de référence 𝑞𝑟𝑒𝑓 est la contrainte maximale de calcul aux ELS,
𝑞𝜗;𝑘
𝑞𝜗;𝑑(𝐸𝐿𝑆) = 2.3
On a alors :
𝑀𝑥 = 136(3.50 + 0 + 0.30) − 1650(3.0 + 0) × 0.10
{
𝑀𝑦 = 100(3.50 + 0 + 0.30) − 1650(3.0 + 0) × 0.07
𝑴𝒙 = 𝟐𝟏. 𝟖𝟎 𝐤𝐍. 𝐦
{𝑴 = 𝟑𝟑. 𝟓𝟎 𝐤𝐍. 𝐦
𝒚
𝑀𝑥
𝑒𝑥 = 𝑆
𝑐 +𝑃𝑡
𝑀𝑦
𝑒𝑦 = 𝑆
𝑐 +𝑃𝑡
𝑀𝑥 21.8
𝒆𝒙 = 𝑆 = 1650+2235 ≈ 𝟎. 𝟎𝟏
𝑐 𝑡 +𝑃
On a alors { 𝑀𝑦 33.50
𝒆𝒚 = 𝑆 +𝑃 = 1650+2235 ≈ 𝟎. 𝟎𝟏
𝑐 𝑡
𝑒𝑥
𝜉= = 0.001
𝑎
{ 𝑒𝑦
𝜂 = 𝑏 = 0.001
𝑆𝑐 +𝑃𝑡
𝑝=𝜇
𝑎𝑏
1650+2235
𝑝=1× 5.8×5.8
𝒑 = 𝟏𝟏𝟓. 𝟓 𝐤𝐏𝐚
• Vérification de la cheminée
Le massif choisi a pour moment maximal au collet 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 300kN. m (valeur donnée par
l’Entreprise). On doit vérifier que le moment au collet M est inférieur ou égal au moment
maximal 𝑀𝑚𝑎𝑥 .
On calcule alors la valeur du moment au collet M donné par la relation (2.33) dans le cas d’une
sollicitation en arrachement d’une part, et en compression d’autre part :
𝐿𝐴
𝑆𝐴 = 1425 𝜒= = 0.034
𝑆𝐴
𝐻𝐴 = 100 ⇒ ⟹ 𝑀 = √(𝜓 − 𝑡𝑎𝑛𝛼)2 + (𝜒 − 𝑡𝑎𝑛𝛽)2 + (𝜓𝑡𝑎𝑛𝛼 − 𝜒𝑡𝑎𝑛𝛽)2 . (ℎ𝑐 + ℎ𝑠𝑢𝑟 ). 𝑆𝐴
𝐻𝐴
𝐿𝐴 = 49 𝜓= = 0.070
{ { 𝑆𝐴
= √(0.07 − 0.1)2 + (0.034 − 0.07)2 + (0.07 × 0.1 − 0.034 × 0.07)2 . (3 + 0). 1425
=133.88 kN.m
𝐿𝐶
𝑆𝐶 = 1650 𝜒= = 0.061
𝑆𝐶
𝐻𝐶 = 136 ⇒ ⟹ 𝑀 = √(𝜓 − 𝑡𝑎𝑛𝛼)2 + (𝜒 − 𝑡𝑎𝑛𝛽)2 + (𝜓𝑡𝑎𝑛𝛼 − 𝜒𝑡𝑎𝑛𝛽)2 . (ℎ𝑐 + ℎ𝑠𝑢𝑟 ). 𝑆𝐶
𝐻𝐶
𝐿𝐶 = 100 𝜓= = 0.082
{ { 𝑆𝐶
= √(0.082 − 0.1)2 + (0.061 − 0.07)2 + (0.082 × 0.1 − 0.061 × 0.07)2 . (3 + 0). 1650
=91.75 kN.m
Le moment à prendre en compte est 𝑀 = 133.88 kN. m .Il vient alors que 𝑴 < 𝑴𝒎𝒂𝒙
IV.5.3 Conclusion
Les résultats obtenus montrent que le pylône est stable vis-à-vis de l’arrachement et de
la compression.
Par ailleurs, le massif RBC13 choisi a une bonne résistance intrinsèque : Il peut donc
être implanté pour supporter le pylône F44SD3.
La figure ci-dessous montre une vue du pylône EN 355 après son implantation.
CONCLUSION
Ces essais plus précisément les essais pressiométriques ont permis d’avoir les résultats
de la contrainte de référence du sol. Le calcul a été mené selon les règles de l’EUROCODE 7
D’après les données obtenues de l’Entreprise par rapport au pylône, (caractéristiques
techniques du pylône) on a pu calculer tour à tour, la tenue à l’arrachement du massif, la tenue
à la compression du massif et la résistance intrinsèque de la semelle. Ces résultats ont permis
d’une part de vérifier la stabilité à l’arrachement et d’autre part la stabilité à la compression du
pylône. Il en ressort que les objectifs ont été atteint : le pylône est stable vis-à-vis de
l’arrachement et vis-à-vis de la compression.
On voit ainsi que, lorsque les caractéristiques techniques du pylône sont connues (efforts
et sollicitations), une étude géotechnique des sols permet un dimensionnement adéquat des
fondations, et évite ainsi des surdimensionnements souvent peu justifiés. Non seulement ces
surdimensionnements ne garantissent pas la stabilité à long terme de l’ouvrage, mais en plus,
ils ont souvent le grave inconvénient de gonfler l’enveloppe des projets en induisant des coûts
supplémentaires non négligeables, difficilement supportables par l’Etat. Cette situation
malheureuse conduit souvent aux avenants par rapport au marché de base du projet, et par effet
domino, rallonge les délais d’exécution des travaux, et conséquemment retarde la date de
livraison du projet.
Une étude géotechnique des sols, faite dans les règles de l’art, permet de s’affranchir de
telles contraintes et anticipe sur les éventuels problèmes techniques.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
(1) « Directives techniques pour l’étude et la construction des lignes aériennes. Fondations
de pylônes » (1993). Tome 5 de directives des lignes aériennes, Électricité de
France. CERT.
(2) NAUD, D. « Lignes aériennes : Matériels, Fondations des supports » (2008). Techniques
de l’Ingénieur.
(3) Norme DTU 13.12, « Règles pour le calcul des fondations superficielles » (2013)
(7) Norme XP 94-202, « prélèvement des sols et des roches –méthodologie et procédures »
(1995)
(8) Norme NF P 94-110-1 , «Essai pressiométrique menard »(2000)
ANNEXES
Ferraillage Coffrage
Bétonnière 1 appui
Coupe de Classe du
terrain sol
module
pression limite
pressiométrique(MPa)
1 100 nette(MPa)
0
17.6 1 10 100 1000
3 0
Argile 18,2
2 1.19
5
ferme 17,5 2 1,15
6
18,7 1,13
4
8
19,3 4 1,17
9
19,4 1,25
6
4
19,4 6 1,33
4 1,33
19,4
8
1 8 1,32
Argile 19,4
6 1,34
raide 19,4
10 10
8 1,35
21,1
2 2,05
21,2
12 12 2,17
7
21,7
2,42
5
21,7 14 2,43
14
8
21,8 2,49
Limon raide 3
16
16
Diagramme de plasticité