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Commune de BESNE
______________________________
BESNE (44)
16 Chemin du stade
Extension de la salle polyvalente de La Fontaine
______________________________
BRETAGNE - Siège social : 11 Route de Toulindac - 56870 BADEN – Tel : 09.63.46.57.81 – Port. 06.35.94.13.78
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ARVOR Géotechnique Page 2/42
Ingénierie des sols et des fondations
SOMMAIRE
FICHE DE SYNTHESE 3
PRESENTATION GENERALE 7
1. Définition de l’opération 7
2. Documents communiqués 7
3. Données générales 8
CARACTERISTIQUES DU PROJET 25
6. Le projet 25
Fiche de synthèse
Plan d’implantation
E.U évier
E.U
E.P
1389
610
357 253 6
» -1,8
PRO 02
» -1,5
E.P
Emprise existant
20 4
DPH3
E.U
réseau existant
T3
516
T1
3
20 317 20
PRO 05
270
E.U
E.U évier
Emprise existant
760
E.P
Emprise existant
189 91 340
20 4
591
551
591
E.U wc E.U évier E.U wc
DPH4
E.U
T4
281
321
Emprise existant
E.U
» -1,1
243
20 570 20
E.P
1117
E.P
H
20
20
E.U
20
DEP
RF5
610
T2 DPH2
E.P E.P E.P
E.U
E.U
E.U
» -1,3
Proposition valable uniquement dans le cadre des hypothèses actuelles du présent rapport, au
stade de la mission G2 A.V.P et pour la valeur de contrainte maximale admissible qmax ELS
proposée dans ce document.
Remarque importante : les cotes altimétriques d’assise de fondation proposées ci-dessus au stade APS
n’intègrent pas les sujétions liées aux fondations existantes pour lesquelles on a très peu de renseignements.
Des investigations in situ complémentaires sont recommandées au stade APD à dessein de valider le système
de fondation du projet et le recul nécessaire par rapport aux existants pour ne pas provoquer des désordres sur la
construction actuelle.
- Remblais (R)
- Colluvions (Col)
- Altérites granitiques (Gr)
ARVOR Géotechnique n’a pu obtenir de plan d’exécution ou de recollement des fondations existantes.
Au stade A.P.S, dans l’hypothèse où le système de fondations par massif béton préconisé par SIMECSOL
aurait été respecté, la prestation d’ARVOR Géotechnique ne prévoyait réalisation que d’un sondage de
reconnaissance manuelle de fondation jusqu’à une profondeur d’au plus 0,9 m pour examiner les débords
de fondations.
En partie aval, le sondage RF5, placé dans l’angle du bâtiment, a mis en évidence des largeurs de
débordement de fondation variables sous un mur (» 0,23 m / 0,25 m et » 0,35 m /0,38 m), avec une assise
vers la cote altimétrique - 0,7. Le sol d’assise ne correspond pas à un substratum rocheux compact au
sens du rapport de SIMECSOL.
Ce sondage de reconnaissance sous mur ne représente cependant vraisemblablement pas les conditions
de fondation sous le poteau de charpente situé à proximité.
En partie amont, le sondage RF6 met en évidence un débord extérieur important de la fondation /
longrine : » 0,65 m à 0,68 m.
La reconnaissance manuelle a été arrêtée à 1,3 m de profondeur, dans des colluvions très molles
(RCol1), sans avoir atteint la base de la fondation.
Ce sondage s’inscrit sous une terrasse en pavés qu’il a fallu démonter. La largeur de la fouille limitée à »
1,0 m n’a pas permis de vérifier s’il s’agit d’une fondation ponctuelle ou filante le long des façades qui
présentent des décrochements.
Compte tenu du débord assez important de la fondation, il n’est pas exclu qu’à l’époque un parti de
fondations très élargies ait été retenu, ce qui aurait alors limité la valeur de la contrainte ramenée à la
base de la fondation et évité d’atteindre systématiquement le toit du substratum rocheux compact, tel
que préconisé par Simecsol en 1987. Mais rien ne permet pour le moment de l’affirmer.
Le débord extérieur des fondations actuelles constitue une sujétion importante pour la conception des
nouvelles fondations.
Au stade A.P.D en fonction du choix technique du bet structure, il pourrait être opportun que des
investigations complémentaires soient conduites pour compléter les informations sur le système de
fondations des existants et pour établir un plan des nouvelles fondations circonstancié.
Il sera souhaitable entre autres d’apprécier la géométrie des fondations le long des façades qui ont des
décrochements et la profondeur d’assise des fondations de l’existant, sans les déchausser, de manière :
à concevoir les nouvelles fondations en respectant les dispositions constructives
réglementaires définies entre fondations établies à des niveaux différents et rappelées dans le
présent document. En fonction des constats qui seront faits, ces dispositions constructives
pourront conduire à devoir :
éloigner sensiblement le nu extérieur de nouvelles fondations du nu des fondations de
l’existant pour éviter tout affouillement /mouvement/ dommage,
augmenter les consoles de plancher.
Dans le cas contraire des techniques particulières seront à élaborer par le bet structure.
Les conditions d’armature des fondations devront être examinées en détail.
à mettre en œuvre en phase travaux tous les moyens nécessaires qui permettront d’éviter les
décompressions de sol, les mouvements de l’ouvrage actuel ainsi que les vibrations nuisibles.
Les méthodologies devront être clairement établies avant le démarrage du chantier et soumises à
approbation du maître d’œuvre.
Pour la partie amont ces investigations entraineront le démontage préalable de la terrasse.
Quelques sondages pénétromètriques complémentaires pourront être associés en rives de fondations.
superficielles en partie aval, avec un ancrage minimal de 0,3 m dans l’horizon porteur. On ne
peut exclure quelques sur-profondeurs de fondations,
semi-profondes en partie amont, avec un ancrage minimal de 0,4 m dans l’horizon porteur,
Le long des existants les fondations seront décalées d’une distance qu’il reste à préciser en fonction
des résultats des investigations complémentaires qui sont recommandées au stade APD.
Les travaux de fondations semi-profondes devront être conduits par une entreprise strictement habituée à
ce type d’ouvrage, capable de s’adapter et mettre en œuvre toutes les techniques d’excavation, de
blindage/tubage des sols et de bétonnage, nécessaires à la bonne exécution des travaux.
A la réserve de vérifier les conditions d’accès des engins disponibles dans le secteur et selon la distance
des nouvelles fondations par rapport à l’existant, la réalisation de fondations semi-profondes circulaires
exécutées à la tarière / tarière à godets (buckets), avec un curage très soigné du fond de fouille avec un
outil à lames, pourrait être bien adaptée.
En cas de problème / doute de stabilité des parois et/ou d’arrivée d’eau, le terrain devra être tubé à
l’avancement. Le maitre d’œuvre devra s’assurer avant le démarrage des travaux que le tubage est bien
disponible sur place.
Les moyens devront dans tous les cas rester compatibles avec l’environnement bâti du site et ne pas
conduire à un déplacement, déchaussement des fondations actuelles. Les choix d’exécution relèvent de la
responsabilité de l’Entreprise.
La valeur de la contrainte admissible à la base des fondations pourra atteindre à q’max ELS = 400 kPa
(4 bars, 40 T/m²).
Pour identifier correctement les granites très altérés (Gr4) au sens de la classification des sols proposée
par ARVOR Géotechnique, le maçon devra caler strictement son critère d’appréciation visuel de la nature
du sol d’assise des fondations dès le démarrage du chantier :
en se plaçant au droit de chacun des sondages pénétromètriques,
en descendant à l’aplomb du sondage référent, à l’aide d’un niveau laser, au moins à la cote
altimétrique d’assise des fondations indiquée sur la coupe fournie par ARVOR Géotechnique.
Ce calage d’étalonnage de l’horizon porteur devra se faire en présence du maître d’œuvre.
Ensuite, entre les points de sondage, le maçon devra adapter tant que nécessaire la côte altimétrique
d’assise des fondations pour assurer en toutes circonstances l’ancrage minimal demandé dans les
granites très altérés (Gr4).
En cas de niveaux d’assise variables des fondations, conséquences prévisibles de l’adaptation
continue aux conditions géotechniques hétérogènes du site, le maçon devra respecter les dispositions
constructives réglementaires entre fondations, rappelées dans le présent document.
L’équipe de maîtrise d’œuvre devra strictement s’assurer du respect de l’ensemble de ces
consignes
La fiche de synthèse est une partie indissociable du présent rapport auquel il conviendra de se reporter
impérativement.
Extension de la salle polyvalente La Fontaine – 16 Chemin du Stade – BESNE (44)
Etude géotechnique de conception (G2) – Phase Avant-projet - Dossier n° 14-078 - Indice A du 31.12.2015
ARVOR Géotechnique Page 7/42
Ingénierie des sols et des fondations
Présentation générale
1. Définition de l’opération
Esquisse / APS AVP / APD PROJET DCE EXE / VISA DET / AOR
Déroulement du projet
Choix de l’Entreprise
2. Documents communiqués
- Plan masse + élévations + coupes
- Rapport d’étude géotechnique Simecsol n° 06.0750-01 A du 12.08.1987
- Extrait plan topographique avant construction
3. Données générales
3.1. Situation et données géologiques
Projet
Projet
- arène granitique peu compactes pouvant avoir été mise en remblai, avec des épaisseurs pouvant
atteindre 2 m à 3 m en partie Nord,
- substratum granitique
- Dallage sur remblai technique de substitution ou plancher porté sur massifs en béton.
Les plans de fondations de bâtiment n’ont, au stade actuel des études, pas été retrouvés.
Partie Sud-Ouest : Située en amont du site, cette aire présente un revêtement en pavés, avec une bordure en
enrobé.
Partie Est : Située en aval du site, cette aire présente un revêtement en enrobé.
6
357 253 350 119
PRO 02
E.P
Emprise existant
20 4
E.U
T3
516
T1
3
20 317 20
PRO 05
270
Emprise existant
760
E.P
Emprise existant
189 91
20 4
591
551
591
DPH4
T4
281
321
Emprise existant
E.U
243
E.P
20 570 20
1117
E.P
E.U
20
20
20
RF5
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610
T2 DPH2
E.P E.P
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500
Un sondage de reconnaissance ponctuelle de l’épaisseur de la dalle à l’intérieur d’un local de rangement (RD7) a
par ailleurs été réalisé, à l’emplacement indiqué par le maitre d’œuvre.
5.1. Remarques préliminaires sur les descriptions granulométriques et géologiques des sols.
A dessein de ne pas déstructurer les plates-formes actuelles les sondages de reconnaissance géologique ont été
conduits à la tarière 63 mm à refus jusqu’à 1,6 m à 2,9 m de profondeur.
Les coupes des sols ont donc été établies à partir d’échantillons prélevés par sondages à la tarière hélicoïdale
considérée par la norme NF P 94-202 – « Prélèvement des sols et roches » - en classe de prélèvement 3 voire 4.
Ceci conduit à une description de sol remanié à totalement remanié, avec une précision de l’épaisseur des sols
au mieux d’ordre décimétrique (Catégorie Zo au sens de la norme).
Cette technique de forage peut conduire par broyage à une
modification granulométrique importante des sols et la tarière
63 mm avec une âme de 32 mm ne remonte pas les graves,
cailloux et blocs tels que décrits ci-avant, l’espace entre l’âme et
l’extérieur de la spire de la tarière étant limité à de l’ordre de 16 mm.
Donc par essence les coupes des sols prélevés à la tarière indiquent
des éléments déstructurés et souvent de plus petites dimensions que
les sols en place. Tarière 63 mm avec son taillant
Enfin, dans le cas de terrain remblayé il est parfois difficile de différencier à partir d’échantillons remaniés à broyés
par la tarière, la limite entre les matériaux naturellement en place et les remblais constitués parfois par des
matériaux autochtones d’aspect très proche.
Cette difficulté d’identification des sols peut s’accroître sous la nappe.
5.2. Stratigraphie
On ne peut exclure qu’une partie des déblais de la fouille ait été régalée ensuite sur le terrain et que l’ensemble
des travaux précités ait pu conduire à l’époque à mélanger différents types de sols.
Si en sondage à la tarière les remblais de tête sont aisément identifiables, il est difficile en profondeur de
distinguer :
- en premier lieu, les remblais des sols de couverture du site originel qui éventuellement n’auraient pas été
décapés,
- en second lieu, les remblais constitués par des matériaux d’origine granitique, des colluvions (*) et/ou des
altérites ultimes du substratum. (**).
(*) Les colluvions sont des dépôts de pente issus généralement d’altérites qui se sont mis en place sous l’action d’un phénomène de
solifluxion et nappent, en partie basse de versant, la roche en place. Les colluvions ont subi généralement un faible transport, à la
différence des alluvions, et peuvent présenter de ce fait un aspect proche des sols d’altération du substratum qui sont eux restés en place.
(**) Les altérites correspondent à une formation géologique généralement meuble, formée in situ, et produite par l'altération physico-chimique
d'autres formations géologiques. De manière stricto sensu, elles correspondent théoriquement à la partie non déplacée des profils
d'altération.
Dès lors, il sera proposé une démarche interprétative arbitraire décrite ci-après.
Seront qualifiés de haut en bas :
- de remblais (R) les terrains observés depuis la surface, qui présentent des valeurs de résistance
dynamique qd > 2 MPa,
- de remblais mous, sols de couverture du terrain originel, colluvions (Col) voire produits
d’altération ultime du substratum granitique, les niveaux avec des valeurs de résistance dynamique q d
≤ 2 MPa,
Pour la simplification du rapport l’ensemble de ces horizons sera regroupé sur les coupes de sondages
sous le terme générique (RCol),
- d’altérites granitiques (Gr), les horizons majoritairement de couleur plus claire (beige, ocre, gris clair),
jusqu’à la base des sondages.
Sous le revêtement de surface (enrobé, pavés) est observé un matériau de carrière de type graves non traitées,
sous la forme d’un sable et/ou grave sableuse en tête, puis de cailloux et graves dans une matrice sablo-
limoneuse.
Ensuite, plus en profondeur, la nature des remblais se distingue selon les sondages :
- au sondage RF5 sont observées des argiles limoneuses beige, jusqu’à environ 0,4 m de profondeur,
(cote altimétrique » - 0,4 / -0,5) disposées sur un film polyane placé au-dessus des semelles, ce qui
confirme la mise en œuvre de remblais d’origine granitique en périphérie de la construction,
- au sondage RF6, sont identifiés des matériaux très hétérogènes, mélanges de graves, cailloux et blocs,
dans une matrice limoneuse à limono-sableuse avec des débris de matériaux (béton, brique, plastique,
ferraille, bois,…) jusqu’à » 0,7 m de profondeur (cote altimétrique » +0,6).
RF5 – Couche d’argile limoneuse sur polyane sur les semelles. RF6 – Remblais hétérogènes de comblement.
A la base des terrains sus-décrits, sont observés des argiles limoneuses pouvant correspondre soit encore à des
remblais, soit à des colluvions, dont l’origine ne peut être déterminée par sondage en petite emprise.
Ensuite, ont été échantillonnées des argiles limoneuses molles à très molles, marron brune, grisâtre à beige
pouvant correspondre soit à des remblais d’altérites, des sols de couverture du terrain originel, des colluvions
et /ou altérites ultimes en place.
En profondeur les niveaux plus compacts d’ altérites se présentent en échantillons désagrégés, réduits en
« poudre » par le taillant, sous la forme d’un limon sablo-silteux, de couleur dominante beige à gris clair.
Les résultats des essais au pénétromètre dynamique ne font l’objet d’aucune norme conventionnelle de
classification des sols reliant la nature des terrains et les valeurs de résistance dynamique de pointe mesurées.
Cependant, sous les remblais de tête, à dessein d’interpréter les résultats des sondages mécaniques, des sous-
classes de résistance seront proposées systématiquement sur les graphiques pénétrométriques, dans les
colluvions et altérites granitiques, avec l’arbitrage général moyen suivant :
Remblais mous et
Colluvions (Col)
Désignation colluvions très Très décomposé Décomposé Très altéré Altéré
Altérites granitiques
molles
(Gr)
Sous -classe RCol1 Gr2 Gr3 Gr4 Gr5
Tableau 1
Commentaires :
Les valeurs de résistance dynamique de pointe sont élevées en tête dans les remblais puis chutent en
profondeur soit dans des remblais plus lâches, soit à l’interface avec l’ancien terrain naturel.
Dans les altérites granitiques :
- en partie amont, les caractéristiques mécaniques sont très variables entre les deux points de sondages
situés à faible distance, avec par exemple un toit des granites très altérés (Gr4) atteint à la cote
altimétrique -1,4 au sondage DPH1 et qui remonte à la cote -0,5 au sondage DPH2.
Les refus au pénétromètre (qd > 30 MPa) sont atteints à 2,5 m et 3,0 m de profondeur (cotes -1,3 et -1,8)
- en partie aval, à partir de la base des colluvions très molles, les caractéristiques mécaniques sont
rapidement croissantes avec la profondeur et les refus au pénétromètre (qd > 30 MPa) sont atteints à
1,1 m et 1,5 m de profondeur (cotes -1,1 et -1,6).
Les résultats des sondages sont résumés sur le graphique synoptique topo / litho / mécanique ci-après :
Lors de l’intervention des traces d’humidité ont été observées sur le train de tiges de certains sondages.
Le système hydrogéologique de ce type de formation est caractérisé par sa discontinuité, en liaison avec
l’hétérogénéité et les variations très rapides de la nature et de la puissance d’altération.
Sur les buttes et les plateaux, l’hydrogéologie est caractérisée par la présence de petites nappes, le plus souvent
indépendantes, localisées dans les poches altérées (arènes,...) et limitées par des éperons rocheux, avec ou
sans exutoire vers le bas.
Le caractère discontinu du système hydrogéologique se traduit par une répartition très capricieuse des arrivées
d’eau dans les tranchées en cas de terrassement.
Le niveau des nappes varie en fonction de la topographie, de la saison et de la pluviosité.
Couche de fondation : cailloux et graves Limon argileux ocre beige de faible épaisseur sur polyane en
dans matrice limoneuse couverture de semelle
Arase supérieure de la semelle vers 0,7 m de profondeur Débord de la semelle / longrine : » 0,65 à 0,68 m
Sondage arrêté à 1,3 m de profondeur – Cote alti » + 0,0 Argile limoneuse ocre beige molle prélevée
sans avoir atteint la base de la fondation à la profondeur d’arrêt du sondage, soit » 1,3 m (+ 0,0 )
Carrelage + chape de pose + dalle béton jusqu’à 0,22 m Treillis soudé à » 0,2 m de profondeur
Sable : de » 0,22 à 0,78 m de profondeur Argile limoneuse marron de » 0,78 à 0,9 m de profondeur
Le niveau du carrelage de la salle de rangement est réputé à la cote altimétrique + 1,3 selon le référentiel retenu.
Dès lors les résultats du sondage sont résumés ci-après :
Arrêt du sondage
Argile limoneuse marron brune » + 0,4
» 0,9 m
Caractéristiques du projet
6. Le projet
Il est prévu l’extension du bâtiment actuel par la construction de 2 petits ouvrages :
- ouvrage 1 : Façade Sud, dans sa partie Ouest,
Panneaux Photovoltaïque
14,9° 21,4
°
20,8° Couvertine Inox
Bardage perforé 20,8° Bardage perforé Bardage perforé brillant
Panneaux Panneaux
Photovoltaïques Photovoltaïques
Bardage Inox
brillant
Couverture Inox brillant Couverture Inox brillant 1,9°
Fixe
Fixe
Fixe
TN Existant: + 130
Fixe Fixe Fixe Fixe
- ouvrage 2 : Façade Est, globalement dans sa partie centrale, sur une longueur de 5,65 m
Faîtage: + 1079
15°
Panneaux 15° Couverture Bac Acier
Photovoltaïques Gris Anthracite
Egoût: + 756
Acrotère Existant: + 580 Panneaux
Photovoltaïques
Bardage inox
brillant Bardage Bac
Acier Gris
Anthracite
Niveau: + 130
Niveau: + -5
Fixe Fixe
TN Existant: -5
Menuiserie Alu
1673 Ral 9006 Métallisé 565
Existant Extension
Sollicitations maximales en
Cotes altimétriques
combinaison E.L.S (*)
Nombre
Niveau Tête de sondages Différences déduites de cotes entre
Ouvrage de
bas au pénétromètre niveau Rdc et têtes des sondages Sur appui Sur appui
niveaux
dans l’emprise de bas Remblais maxi isolé continu
l’ouvrage Déblais maxi (m)
(m)
Extension Selon
Rdc » +1,2 +1,3 » 0,1 -
amont rapport
150 kN 50 kN/ml
Extension d’étude
Rdc de sols » - 0,1 à + 0,0 + 0,0 » 0,1 -
aval
(*) Les valeurs maximales de sollicitations de compression simple ramenées par les ouvrages n’ont pas été communiquées.
Elles sont estimées sous toutes réserves par ARVOR Géotechnique et devront être strictement confirmées au stade A.P.D à
dessein de valider le système de fondations proposé.
Le projet sera orienté vers la technique de planchers portés par les fondations.
8.1.2. Principe de fondation - Nature du sol d’assise – Ancrage et encastrement dans les sols –
Contraintes maximales admissibles aux E.L.S.
Les altimétries d’assise des nouvelles fondations ne pourront pas se situer au-dessus de celles des
fondations existantes.
Toute assise de fondations dans les remblais (R) et les colluvions très molles (RCol1) est exclue.
En partie amont, la profondeur du toit des granites très décomposés (Gr2) est relevée autour de 1,4 m de
profondeur (cote » -0,2) ce qui est important.
Les conditions géotechniques du site conduisent à proposer au stade APS un mode ponctuel de fondation par
plots en béton qui permettra d’adapter en permanence les profondeurs des appuis, de manière à s’assurer de
l’ancrage effectif dans l’horizon porteur.
Le système ponctuel conduira à une concentration des charges et donc à une contrainte plus élevée à la base
des fondations que pour une solution filante.
Dès lors, on orientera le projet vers la réalisation de fondations ponctuelles :
- superficielles en aval avec éventuellement quelques sur-profondeurs,
- semi-profondes en amont,
ancrées systématiquement à minima dans les granites très altérés (Gr4).
Schéma de principe
Niveau fini extérieur
D : Hauteur
d’encastrement
B : largeur
Contrainte maximale
Ancrage ELS qref ELS
Résistance Cote
minimal
Couche dynamique altimétrique Intervalle de
dans la Valeur
porteuse de Aspect Ouvrage Type maximale contrainte
minimale couche retenue
référence (*) d’assise proposé par le
porteuse pour le
qd (**) DTU 13.12 à
projet
H partir de qd
(****)
(***)
- 1,3
Semi-
Arène Amont 0,4 m au refus au
profond
Substratum granitique : pénétromètre
380 – 530 400 kPa
très altéré 8 MPa Sable limoneux
Superficiel kPa (4 bars)
(Gr4) ocre beige 0,3 m
avec
refus au
structuré Aval réduit à 0,2 m
éventuellement pénétromètre
sur-profondeur
dans le GR5
Dispositions constructives. Il est proposé de retenir une largeur minimal de fondation de B = 0,8 m en ponctuel
pour les fondations semi-profondes.
(*) Dans le contexte géotechnique du site, le sol d’ancrage correspondra en plusieurs endroits directement aux granites
altérés (Gr5). Par exemple en partie aval l’absence d’une couche de granite très altéré (Gr4) conduira à assurer l’ancrage
directement dans les granites altérés (Gr5).
(**) les cotes altimétriques d’assise des fondations devront être guidées par celles de l’existant en tenant compte du recul
nécessaire pour assurer leur bonne stabilité.
Par ailleurs, en partie amont, afin de limiter les variations altimétriques des assises de fondations, il sera proposé de fixer
arbitrairement une cote maximale calée sur la profondeur de refus du sondage DPH2.
La cote d’assise des fondations devra être bien sûr être adaptée tant que nécessaire en fonction des constats qui seront faits
sur chantier.
Il conviendra donc de prévoir d’exécuter certaines fondations, entre les points d’investigations géotechniques avec des cotes
d’assise plus basses que celles indiquées sur les profils pénétromètriques.
(***) : Principe d’évaluation de la valeur de la contrainte admissible sur le sol support aux E.L.S :
La capacité portante du sol d’assise des fondations peut être évaluée de manière simple à partir de l’interprétation des
résultats des essais au pénétromètre dynamique, en accord avec la méthode proposée au & 3,232 du DTU 13.12 « Règles
pour le calcul des fondations superficielles » à savoir :
qd qu qd qd
qu q'ref q'ref ELS
5 à 7 q q .(5 à 7) 15 à 21
- qd : valeur de résistance dynamique - q’ref : contrainte de référence
- avec q = 3 sous E.L.S
- qu contrainte ultime - q : coefficient de sécurité
8.1.3. Cotes altimétriques maximales d’assise des fondations au droit des sondages
Ces éléments, présentés au stade de la mission G2 A.P.S. ne constituent qu’une esquisse de dimensionnement
au droit des points de sondages.
Les cotes altimétriques d’assise des fondations devront impérativement être adaptées/validées par le concepteur
au stade de l’élaboration du plan de fondation, en fonction des caractéristiques finales du projet et de son
environnement.
Commentaires :
Le graphique ci-avant met en évidence des cotes d’assise prévisionnelles des fondations variables au droit des
sondages, liées à la pente du terrain, à la cote du projet et aux variations d’épaisseur des différentes couches de
sols.
Le critère d’ancrage minimal fixés dans les granites très altérés (Gr4) et la cote altimétrique maximale d’assise
des fondations fixée pour la zone amont conduisent à des cotes altimétriques d’assise des fondations qui seront
proches des refus au pénétromètre dynamique.
On rappellera que le choix de la répartition spatiale des points de sondage a été dicté à partir du critère de
géométrie du plan masse du projet, indépendamment des variations des conditions géo-mécaniques des sols qui
par essence étaient totalement inconnues avant l’exécution de la campagne d’essais géotechniques.
Dès lors, entre les points de sondages il ne peut y avoir qu’interpolations et suppositions qui laissent la place à
l'aléa géologique. Par conséquent, la connaissance du site d'un projet ne peut donc jamais être exhaustive et
comporte toujours une part d'incertitude qui devra conduire à des adaptations en phase chantier.
Dans tous les cas, en cas de doute, on approfondira tant que nécessaire les fondations en compensant par du
gros béton.
En phase travaux, le maître d’œuvre devra s’assurer que le gros œuvre respecte strictement les cotes
altimétriques d’assise proposées ci-avant au droit de chacun des sondages et que les niveaux d’assise des
fondations sont, entre les points de sondages, bien adaptés sur place au fur et à mesure de l’ouverture des
fouilles en déblais en fonction des constats qui seront faits.
La gestion contractuelle des rémunérations des quantités de gros béton mis en œuvre en adaptation des
conditions géotechniques variables du site devra être examinée par l’équipe de maîtrise d’œuvre au moment de
l’élaboration des pièces du marché.
- de ne pas respecter l’ancrage minimal qui sera défini dans l’horizon porteur.
Dans le cas contraire, les valeurs de contrainte admissibles proposées pour le pré-dimensionnement des
fondations seront caduques.
9.2. Dispositions constructives
Si au fil du chantier, des variations notables de nature ou de propriétés mécaniques de sols sont observées, le
maçon devra avertir immédiatement l’équipe de maîtrise d’œuvre pour examiner le cas échéant les adaptations à
apporter sur le système de fondation.
Pour le cas de fondations établies à des niveaux différents, on respectera les règles ci-après à moins de
dispositions particulières :
Cas de semelle
H
tan() = H / L ≤ 2/3
9.3. Plan de recollement des fondations – Dossier des Ouvrages Exécutés (D.O.E)
L’établissement d’un plan de recollement des fondations est recommandé et s’inscrit dans une démarche qualité.
Ce document devra préciser par ouvrage :
- la nature effective du sol d’assise des fondations et la hauteur d’ancrage dans cet horizon. La mise en sacs à
l’avancement du chantier de quelques échantillons correctement référencés du sol d’assise (date,
emplacement, cote,…)
- la cote altimétrique d’assise de ces fondations ainsi que leurs caractéristiques géométriques,
- les positionnements des différents réseaux,
- les éventuels incidents survenus au cours des travaux (arrêt de chantier, fouilles inondées, éboulement de
paroi, zone de purges importantes, ….)
L’utilisation d’un appareil photo numérique pour le constat de l’état des fonds de fouille complétera les
informations du dossier de recollement.
Les sondages au pénétromètre ont obtenu le refus (qd > 30 MPa) entre 1,1 m et 3,0 m de profondeur.
Dès lors il est proposé de retenir la classification suivante :
ANNEXE 1
T1
2,5 – 2,9 m
T2
2,0 – 2,6 m
T3
T4
Résistance dynamique de pointe qd (MPa) Cote Résistance dynamique de pointe qd (MPa) Cote
0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30
0.00 + 1.2 0.00 + 1.2
0.25 0.25
R R
0.50 0.50
Ingénierie des sols et des fondations
ARVOR Géotechnique
+ 0.6
+ 0.5
0.75 0.75
1.25 1.25
-0.2 -0.2
1.50 1.50
Gr2
-0.5
1.75 1.75
Gr2
2.00 2.00 Gr4
2.25 2.25
-1.1
Gr5
2.50 -1.3 -1.3
Assise : -1.3
2.50
Gr3 qaELS = 400 kPa
-1.4
Refus à 3 m - Cote : -
3.50 3.50
1.8
3.75 3.75
4.00 4.00
4.50 4.50
Etude géotechnique de conception (G2) – Phase Avant-projet - Dossier n° 14-078 - Indice A du 31.12.2015
4.75 4.75
5.00 5.00
Masse du Masse enclume + Masse d'une tige Masse de la Hauteur de chute Section de la Masse du Masse enclume + Masse d'une tige Masse de la Hauteur de chute Section de la
mouton (kg) guide (kg) (kg) pointe (m) pointe (cm²) mouton (kg) guide (kg) (kg) pointe (m) pointe (cm²)
Pénétromètre Lourd Pénétromètre Lourd
50 18 6 0.62 0.5 20 50 18 6 0.62 0.5 20
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MPI-PDY-01 MPI-PDY-01
ARVOR Ind A du 10.11.12 ARVOR Ind A du 10.11.12
GEOTECHNIQUE SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE : DPH3 GEOTECHNIQUE SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE : DPH4
Adresse : 16 Chemin du stade Dossier : 15-078 Date : 30/12/2015 Adresse : 16 Chemin du stade Dossier : 15-078 Date : 30/12/2015
Résistance dynamique de pointe qd (MPa) Cote Résistance dynamique de pointe qd (MPa) Cote
0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30
0.00 -0.1 0.00 0.0
R R
0.25 0.25
-0.5 -0.4
0.50 0.50
RCol1
RCol1 0.75
0.75
-0.8
Gr3
Ingénierie des sols et des fondations
-0.9
ARVOR Géotechnique
2.00 2.00
Refus à 1.5 m - Cote :
-1.6
2.25 2.25
2.50 2.50
2.75 2.75
3.00 3.00
3.25 3.25
3.50 3.50
3.75 3.75
4.00 4.00
4.25 4.25
4.75 4.75
Etude géotechnique de conception (G2) – Phase Avant-projet - Dossier n° 14-078 - Indice A du 31.12.2015
5.00 5.00
Masse du Masse enclume + Masse d'une tige Masse de la Hauteur de chute Section de la Masse du Masse enclume + Masse d'une tige Masse de la Hauteur de chute Section de la
mouton (kg) guide (kg) (kg) pointe (m) pointe (cm²) mouton (kg) guide (kg) (kg) pointe (m) pointe (cm²)
Pénétromètre Lourd Pénétromètre Lourd
50 18 6 0.62 0.5 20 50 18 6 0.62 0.5 20
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ARVOR Géotechnique Page 40/42
Ingénierie des sols et des fondations
ANNEXE 2
CLASSIFICATION DES MISSIONS TYPES D’INGENIERIE GÉOTECHNIQUES
SELON LA NORME NF 94-500 -
CONDITIONS GÉNÉRALES DES MISSIONS GÉOTECHNIQUES
L’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3) doit suivre les étapes de conception et de réalisation de tout projet pour
contribuer à la maîtrise des risques géotechniques. Le maître d’ouvrage ou son mandataire doit faire réaliser successivement chacune de ces
missions par une ingénierie géotechnique. Chaque mission s’appuie sur des données géotechniques adaptées issues d’investigations
géotechniques appropriées.
Cette mission exclut toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre de la
mission d’étude géotechnique de conception (étape 2). Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire. Elle comprend deux
phases :
Elle est réalisée en amont d’une étude préliminaire, d’esquisse ou d’APS pour une première identification des risques géotechniques d’un site.
Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l’existence d’avoisinants avec visite du site et des alentours.
Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
Fournir un rapport donnant pour le site étudié un modèle géologique préliminaire, les principales caractéristiques géotechniques et une
première identification des risques géotechniques majeurs.
Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire, d’esquisse ou d’APS pour réduire les conséquences des risques géotechniques majeurs
identifiés. Elle s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées.
Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
Fournir un rapport de synthèse des données géotechniques à ce stade d’étude (première approche de la ZIG, horizons porteurs
potentiels, ainsi que certains principes généraux de construction envisageables (notamment fondations, terrassements, ouvrages
enterrés, améliorations de sols).
Cette mission permet l’élaboration du projet des ouvrages géotechniques et réduit les conséquences des risques géotechniques importants
identifiés. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d’oeuvre ou intégrée à
cette dernière. Elle comprend trois phases :
Elle est réalisée au stade de l’avant-projet de la maîtrise d’oeuvre et s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées.
Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-projet, les principes de construction
envisageables (terrassements, soutènements, pentes et talus, fondations, assises des dallages et voiries, améliorations de sols,
dispositions générales vis-à-vis des nappes et des avoisinants), une ébauche dimensionnelle par type d’ouvrage géotechnique et la
pertinence d’application de la méthode observationnelle pour une meilleure maîtrise des risques géotechniques.
Elle est réalisée au stade du projet de la maîtrise d’oeuvre et s’appuie obligatoirement sur des données géotechniques adaptées suffisamment
représentatives pour le site.
Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
Fournir un dossier de synthèse des hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade du projet (valeurs caractéristiques des
paramètres géotechniques en particulier), des notes techniques donnant les choix constructifs des ouvrages géotechniques
(terrassements, soutènements, pentes et talus, fondations, assises des dallages et voiries, améliorations de sols, dispositions vis-à-vis
des nappes et des avoisinants), des notes de calcul de dimensionnement, un avis sur les valeurs seuils et une approche des quantités.
Elle est réalisée pour finaliser le Dossier de Consultation des Entreprises et assister le maître d’ouvrage pour l’établissement des Contrats de
Travaux avec le ou les entrepreneurs retenus pour les ouvrages géotechniques.
Établir ou participer à la rédaction des documents techniques nécessaires et suffisants à la consultation des entreprises pour leurs
études de réalisation des ouvrages géotechniques (dossier de la phase Projet avec plans, notices techniques, cahier des charges
particulières, cadre de bordereau des prix et d’estimatif, planning prévisionnel).
Assister éventuellement le maître d’ouvrage pour la sélection des entreprises, analyser les offres techniques, participer à la finalisation
des pièces techniques des contrats de travaux.
Cette mission permet de réduire les risques géotechniques résiduels par la mise en oeuvre à temps de mesures correctives d’adaptation ou
d’optimisation. Elle est confiée à l’entrepreneur sauf disposition contractuelle contraire, sur la base de la phase G2 DCE/ACT. Elle comprend
deux phases interactives :
Phase Étude
Définir si besoin un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les
résultats.
Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment établissement d’une note d’hypothèses géotechniques sur la base des
données fournies par le contrat de travaux ainsi que des résultats des éventuelles investigations complémentaires, définition et
dimensionnement (calculs justificatifs) des ouvrages géotechniques, méthodes et conditions d’exécution (phasages généraux, suivis,
auscultations et contrôles à prévoir, valeurs seuils, dispositions constructives complémentaires éventuelles).
Élaborer le dossier géotechnique d’exécution des ouvrages géotechniques provisoires et définitifs : plans d’exécution, de phasage et de
suivi.
Phase Suivi
Suivre en continu les auscultations et l’exécution des ouvrages géotechniques, appliquer si nécessaire des dispositions constructives
prédéfinies en phase Étude.
Vérifier les données géotechniques par relevés lors des travaux et par un programme d’investigations géotechniques complémentaire si
nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats).
Établir la prestation géotechnique du dossier des ouvrages exécutés (DOE) et fournir les documents nécessaires à l'établissement du
dossier d'interventions ultérieures sur l'ouvrage (DIUO)
Cette mission permet de vérifier la conformité des hypothèses géotechniques prises en compte dans la mission d’étude et suivi géotechniques
d’exécution. Elle est à la charge du maître d’ouvrage ou son mandataire et est réalisée en collaboration avec la maîtrise d’oeuvre ou intégrée à
cette dernière. Elle comprend deux phases interactives :
Donner un avis sur la pertinence des hypothèses géotechniques de l’étude géotechnique d’exécution, des dimensionnements et
méthodes d’exécution, des adaptations ou optimisations des ouvrages géotechniques proposées par l’entrepreneur, du plan de contrôle,
du programme d'auscultation et des valeurs seuils.
Par interventions ponctuelles sur le chantier, donner un avis sur la pertinence du contexte géotechnique tel qu’observé par
l’entrepreneur (G3), du comportement tel qu’observé par l’entrepreneur de l’ouvrage et des avoisinants concernés (G3), de l’adaptation ou
de l’optimisation de l’ouvrage géotechnique proposée par l’entrepreneur (G3).
donner un avis sur la prestation géotechnique du DOE et sur les documents fournis pour le DIUO.
Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à
l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle. Ce diagnostic géotechnique précise
l’influence de cet ou ces éléments géotechniques sur les risques géotechniques identifiés ainsi que leurs conséquences possibles pour le projet
ou l’ouvrage existant.
Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi
technique, en exploiter les résultats.
Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, causes géotechniques d’un désordre) dans le
cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans la globalité du projet ou dans l’étude de l’état général de l’ouvrage existant.
Si ce diagnostic conduit à modifier une partie du projet ou à réaliser des travaux sur l’ouvrage existant, des études géotechniques de
conception et/ou d’exécution ainsi qu’un suivi et une supervision géotechniques seront réalisés ultérieurement, conformément à
l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique (étape 2 et/ou 3).