Rapport g12

VAL DE LOIRE HABITAT
ÉTUDE GEOTECHNIQUE D’AVANT-PROJET

Mission type G12 – voirie de desserte
SAINT-LAURENT-NOUAN (41)
Les Coudres et le Lunot
Lotissement « les Coudres 3 »
Dossier N° BPt2011-01-295-B
AVRIL 2011
Indice Date Établi par Modification Vérifié par Nb de pages
S. PISSARD
A 04/05/2011 Document initial P. IMBAULT 30
P. FAYOLLE
ETI VALLON-EN-SULLY - 8 route de Chazemais - 03190 Vallon-en-Sully

Tél : 33 (0)4 70 06 58 66 - Fax : 33 (0)4 70 06 59 91 - E-mail : contact03@eti-environnement.com
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SOMMAIRE
SOMMAIRE 2
PRÉSENTATION 3
1. Définition de l’opération ........................................................................................................................................3
2. Documents communiqués ....................................................................................................................................3
3. Données générales sur le site ..............................................................................................................................3
PRÉSENTATION ET SYNTHÈSE DES RECONNAISSANCES 5
4. Présentation des investigations in situ .................................................................................................................5
5. Essais en laboratoire ............................................................................................................................................5
6. Résumé géologique et géotechnique ...................................................................................................................6
7. Données hydrogéologiques et hydrologiques ......................................................................................................7
RECOMMANDATIONS POUR LE PROJET ET PREDIMENSIONNEMENT DES VOIRIES 9
8. Le projet ................................................................................................................................................................9
9. Les principales sujétions d’ordre géotechnique pour l’aménagement du projet ..................................................9
10. Les terrassements généraux des sols de recouvrement..................................................................................10
11. Couche de forme sous voiries ..........................................................................................................................11
12. Structures de chaussées ..................................................................................................................................14
13. Remarques finales............................................................................................................................................14
• Annexe 1 : Plan d’implantation (1) – Résultats des sondages et essais in situ (7)
• Annexe 2 : Conditions d’utilisation des matériaux B5 (1)
• Annexe 3 : Norme NF P 94-500 – Classification des missions géotechniques types – Conditions générales
des missions géotechniques
ETI COULAIS CONSULTANTS – Agence Centre
23, rue Antigna – 45000 ORLEANS – tél. : 02.38.62.58.94 – fax : 02.38.53.47.86 – e-mail : contact45@eti-environnement.com
PRÉSENTATION
1. Définition de Devis : Références P-09-21157/21109/21109-1 du 29-06-2009

l’opération
BPt2011-01-296/1.
Commande : Bons pour accord du 24 janvier 2011 par VAL DE LOIRE
HABITAT.
Lieu : SAINT-LAURENT-NOUAN (41) – Les Coudres et le Lunot.
Désignation : Lotissement « les Coudres 3 » – projet de voirie de desserte
Mission : G12, selon la norme NFP 94-500 révisée en 2006 (cf. annexe 2).
Maître d’ouvrage : VAL DE LOIRE HABITAT
29, rue des Montées – 45000 ORLÉANS.
Géomètre expert : Cabinet PERRONNET
25 rue de la Cordonnerie – 45190 BEAUGENCY.
Les sondages de la présente mission G12 pour l’étude des futures voiries de desserte du
lotissement ont été réalisés conjointement avec les sondages et essais d’infiltration.
2. Documents Document Échelle Origine / Réf. Date

communiqués
Plan masse sur fond — Cabinet PERRONNET
11/06/2009
topographique Fichier AutoCad n° dossier 09-0223
3. Données 3.1. Localisation et historique

générales sur le
Le terrain se situe au lieu-dit « les Coudres », sur la commune de SAINT-LAURENT-NOUAN
site
(41).
Localisation
du projet
Aucune donnée historique concernant l’occupation passée du site étudié n’a été communiquée
par le Maître d’Ouvrage ou par le Maître d’œuvre.
Lotissement « les Coudres 3 » – SAINT-LAURENT-NOUAN (41) – VAL DE LOIRE HABITAT – BPt2011-01-295-B – Page 3 sur 30
3.2. Données géologiques

D’après les données disponibles et notre connaissance de ce secteur, les formations suivantes
étaient attendues :
• Terre végéale et sols remaniés, éventuellement remblais,
• Dépôts et altérations sablo-limoneux,
• Sables, marnes et argiles de l’Orléanais.
3.3. Enquête internet sur les aléas liés aux sols
D’après carte d’aléa sismique, le secteur est classé en aléa très faible (accélération ≤ 0,7 m/s²).
D’après le site Internet « argiles.fr » du BRGM, la zone est classée en aléa « fort » au sens du
retrait-gonflement des sols argileux.
Selon le site Internet « prim.net », la commune de SAINT-LAURENT-NOUAN (41) a fait l’objet
de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle :
La commune de SAINT-LAURENT-NOUAN (41) est répertoriée sur le site Internet

« bdcavite.net » du BRGM qui recense les cavités souterraines naturelles ou anthropiques
(inventaire non exhaustif), mais aucune cavité n’est signalée au droit du site. Les rares cavités
naturelles recencées s’établissent dans le lit mineur de la Loire au Nord du site.
3.4. Occupation – Topographie du site

La parcelle correspond à une terre en friches. La morphologie générale de ce secteur s’inscrit
en configuration de plateau, légèrement vallonné, et présentant une pente douce vers le Nord-
Est.
Selon la carte IGN, les cotes du terrain sont proches de +85 NGF.
Vue générale du site
PRÉSENTATION ET SYNTHÈSE DES

RECONNAISSANCES
4. Présentation des 4.1. Plan d’implantation des points de sondages

investigations in ème
L’implantation des sondages et essais in situ figure sur le plan au 1/1000 donné en annexe
situ
1. La précision sur l’implantation des sondages est de l’ordre de 5 m en plan.
Les sondages ont été distribués à la maille courante d’environ 25 à 40 m sur le tracé de la
future voirie de desserte ; cette maille définit la limite de résolution de la reconnaissance
Les altitudes des têtes de sondages ont été déduites d’après le plan topographique transmis
par le Cabinet PERONNET. Pour la suite du rapport, les cotes altimétriques indiquées dans le
texte correspondront à ce référentiel local.
Remarque : Il conviendra ultérieurement de vérifier le référentiel du plan topographique et le cas échéant
de le rattacher au système NGF.
La dénivelée entre les sondages est de l’ordre de 2.4 m, entre les cotes locales +53.8 (P1) et
+56.2 (P4) dans l’emprise de la voirie (cf. cotes TA sur le plan de sondages en annexe 1).
4.2. Sondages réalisés

La campagne a comporté la réalisation des sondages suivants :
Cote Profondeur
Type de sondage Référence
(locale) (m)
P1 +53.8 2.4
Sondage de reconnaissance géologique P2 +54.0 2.0

(7 unités) P3 +55.0 2.4
Mode de forage : P4 +56.2 2.2
Fouille au tractopelle P5 +56.0 2.1
Godet de 0.5 m P6 +55.9 2.1
P7 +55.7 1.5
Un échantillonnage des principaux faciès a été réalisé.

On trouvera en Annexe 1 les résultats détaillés des sondages et essais.
5. Essais en Sur les échantillons prélevés dans les sondages au tractopelle au cours de la reconnaissance, il
laboratoire a été réalisé les essais suivants :
Type d’essai :
Nombre Norme
Identification des sols
Teneur en eau w 13 NF P 94-050
Granulométrie par tamisage 3 NF P 94-056
Valeur au bleu VBS 4 NF P 94-068
IPI 1 NF P 94-078
Les résultats des essais en laboratoire sont reportés sur les coupes de sondages jointes en
annexe 1.
6. Résumé 6.1. Les méthodes d’investigations et d’interprétation

géologique et
Les descriptions lithologiques et mécaniques des terrains ont été établies à partir des résultats
géotechnique
et de l’interprétation des sondages de reconnaissance à ciel ouvert au tractopelle.
6.2. Natures et épaisseurs des terrains

Le plan de sondages est joint en annexe 1 avec report, pour chaque point de sondage, de la
cote du terrain actuel (cote locale).
Les sondages ont mis en évidence de haut en bas les principaux horizons suivants :
• de la terre végétale 01. Les sols de recouvrement se présentent sous forme de terre
végétale de 0.2 m d’épaisseur au droit des sondages au tractopelle.
L’occupation ancienne du site en terre de culture pourra conduire à observer en phase
chantier des variations rapides et notables de la nature et de l’épaisseur de la couverture
végétale et arable.
Par ailleurs, on ne peut exclure la présence d’anciens terrassements ou vestiges,
anciens fossés, anciens drains ou cicatrices d’arrachage de haies, non détectés au droit
des sondages.
• des sables limoneux 02. Sous la terre végétale 01 sont identifiés des sables limoneux
02, parfois graveleux à la base (en P6 et P7) et de teinte principalement orangée à beige
ou marron.
Ces faciès présentent des épaisseurs variables à l’échelle du site et sont identifiés dans
les sondages jusqu’à 1.1 à 1.9 m.
Des analyses en laboratoire donnent les résultats suivants :
o Teneurs en eau de 6.2 à 11.4 %,
o VBS de 0.4 à 0.6g/100g,
o IPI de 8.6 %,
o Passant à 5 mm de 97 à 100 %, passant à 2 mm de 94 à 96 % et teneur en
fines (passant à 80 µm) de 15 à 16 %.
Ces matériaux sont de classe GTR B5 (état hydride humide h en mars 2011 en P5),
suivant la norme NF P 11-300. Pour des teneurs en eau plus faibles, l’état hydrique est
considéré comme moyen sur les autres sondages. Ils présentent un aléa négligeable au
sens du retrait-gonflement des argiles (d’après Chassagneux).
• une formation de sables, d’argiles et de marnes 03. Sous ce terme sont regroupés
les faciès des sables, argiles et marnes de l’Orléanais.
De nature et de compacité hétérogènes, il convient de distinguer 3 faciès :
o des argiles sableuses 03a, verdâtres, grisâtres, marron à beiges, identifiées en
P3, P5 et P6 à partir de 1.3 à 1.9 m de profondeur sous TA.
Ce faciès présente des teneurs en eau de 16.0 à 24.1 %, une VBS de 7.9g/100g
et une teneur en fines (passant à 80 µm) de 70 %.
Ces matériaux sont de classe GTR A3, suivant la norme NF P 11-300. Ils
présentent un aléa fort au sens du retrait-gonflement des argiles (d’après
Chassagneux).
o des argiles marneuses 03b, grisâtres, blanchâtres verdâtres à marron,

identifiées en P1, P2 et P4 à partir de 1.1 à 1.4 m de profondeur sous TA.
Ce faciès présente des teneurs en eau de 12.5 à 45.1 % et une VBS
de 9.4g/100g.
Ces matériaux sont de classe GTR A4, suivant la norme NF P 11-300. Ils
présentent un aléa très fort au sens du retrait-gonflement des argiles (d’après
Chassagneux).
o des sables 03c, grisâtres et humides, identifiés en P1 à partir de 2.0 m de
profondeur sous TA. Ce faciès peut se présenter en lentilles au sein des argiles
sableuses et marneuses 03a et 03b.
Remarque générale : Les faciès 02, 03a et 03b sont très sensibles à l’eau et à la trituration.
Leur consistance peut être modifiée pour un faible écart de variation de la teneur en eau. Leur
portance peut notamment chuter en cas d’état humide à très humide du matériau.
7. Données Lors de notre intervention en mars 2011, aucune venue d’eau n’a été relevée dans nos
hydrogéologiques sondages, mis à part une venue d’eau à faible débit en P2 à 1.5 m, qui correspond
et hydrologiques probablement à un ancien drainage agricole.
Le délai de réponse d’un forage peut cependant atteindre plusieurs heures à plusieurs jours en
fonction de la perméabilité des sols. Ce délai correspond au temps de rééquilibrage entre la
« nappe » dans les sols et le niveau d’eau libre qui rempli progressivement la cavité laissée par
le forage.
Il n’est pas exclu de rencontrer des rétentions d’eau ou des circulations d’eau dans l’emprise du
projet, non recoupées par nos sondages, au sein des faciès les plus sableux ou graveleux,
notamment en fonction des conditions météorologiques.
Les tranchées de réseaux enterrés de la future voirie de desserte pourront également
fonctionner en « drain ».
D’après le site internet « cartorisque.prim.net », le site se trouve en dehors de la surface
d’inondabilité par crues de la Loire :
Les formations de Beauce renferment une nappe aquifère très sollicitée au Nord de la Loire,
dans le Val de Loire et en bordure de la Sologne.
Cette nappe est captive dans le Val et est localement jaillissante au sol, en bordure de Loire à
Beaugency et à Lailly-en-Val. Les captages artésiens rendent nécessaires des dispositifs
techniques de mise en charge pour éviter l’inondation des terrains voisins (niveau d’équilibre à
3
3 ou 4 m au-dessus du sol). Les débits artésiens peuvent être supérieurs à 20 m /h, en fonction
des variations d’alimentation de la nappe.
RECOMMANDATIONS POUR LE PROJET ET

PREDIMENSIONNEMENT DES VOIRIES
8. Le projet 8.1. Caractéristiques générales

Il est envisagé la réalisation d’un lotissement de 21 lots constructifs. Une voirie légère assurera
la desserte. Au stade d’avant-projet, le profil de la chaussée sera proche du terrain naturel.
Cette prestation ne concerne pas les projets de construction des pavillons.
9. Les principales Dans le cadre de la mission G12, concernant la construction d’une voirie de desserte, les
sujétions d’ordre principales sujétions d’ordre géotechnique pour la réalisation du projet, mises en évidence avec
géotechnique pour une distance courante entre sondages de l’ordre de 25 à 40 m, sont liées :
l’aménagement du
• à la topographie du site, avec une pente douce vers le Nord-Est, conduisant à une
projet
dénivelée totale de l’ordre de 2.4 m environ dans l’emprise projet,
• au passé agricole du site, et aux éventuels aménagements du site (tranchées de

drainage, fossés, etc.), non reconnus à la maille des sondages, pouvant conduire à des
variations rapides et importantes de la nature et de l’épaisseur de la terre végétale 01,
• au calage altimétrique de la voirie, en profil rasant par rapport au terrain actuel,
• à l’hétérogénéité lithologique et mécanique des terrains,
• aux fortes variations d’épaisseur des sables limoneux 02 (parfois graveleuses à la

base),
• aux variations de la profondeur du toit des sables, argiles et marnes 03,
• à la forte sensibilité à l’eau des faciès superficiels conduisant à une forte sensibilité aux
intempéries et à la trituration,
• à la forte plasticité des argiles sableuses 03a et des argiles marneuses 03b,
• au risque de rétentions d’eau superficielles dans les terrains de recouvrement 01 et

dans les sables limoneux 02, mais aussi au toit des argiles sableuses et marneuses
03a et 03b en période de fortes pluies,
10. Les 10.1. Travaux de terrassement

terrassements
Les travaux de terrassement en déblai concerneront essentiellement les travaux de décapage
généraux des sols
et de mise en œuvre de la couche de forme et des structures de chaussée.
de recouvrement
10.2. Préparation du terrain - Assainissement

Compte tenu de la sensibilité à l’eau des sols, les travaux de terrassement devront être réalisés
exclusivement par temps sec.
La réalisation de travaux de terrassements en période hivernale peut être un facteur aggravant,
en particulier pour ce qui concerne les rétentions d’eau et par voie de conséquence, la chute de
la portance des sols d’assise 02+03 très sensibles à l’eau.
Les fonds de forme devront être dressés avec des pentes suffisantes pour éviter toute
stagnation d’eau et permettre l’évacuation des eaux pluviales vers un exutoire.
Des dispositions spécifiques devront donc être prises pour assurer à tout moment la mise au
sec du fond de forme par un épuisement périphérique, ou un réseau drainant, notamment en
cas d’intempéries.
10.3. Terrassabilité des matériaux
Les terrassements en déblais pourront être réalisés à l’aide d’engins de puissance courante
dans les terrains de recouvrement 01, dans les sables limoneux 02, et les sables, argiles et
marnes 03, au moins jusqu’aux profondeurs des excavations au tractopelle, soit jusqu’à 1.5 m
à 2.4 m/TA.
Les sols en place (sables limoneux 02 et sables, argiles et marnes 03) sont sensibles aux
variations de teneur en eau et donc aux intempéries, ainsi qu’aux circulations des engins de
chantier. Des précipitations, même peu importantes, produiront une diminution très nette de la
portance.
De ce fait, en fonction des conditions météorologiques, la méthodologie suivante sera à
respecter :
• procéder au terrassement par passe pour ne pas laisser totalement exposé le fond de
fouille, avec le terrassement de la dernière couche « en rétro », sans faire évoluer les
engins sur la pleine masse.
• mettre en place le cas échéant un géotextile anticontaminant ou procéder au cloutage

du fond de fouille par incorporation de gros éléments.
• protéger la plate-forme au fur et à mesure de l'avancement du décapage par la mise

en œuvre d'une première couche épaisse de matériaux insensibles à l’eau.
• interrompre les travaux dans des conditions météorologiques trop défavorables. Il

conviendra de prévoir les mesures et dispositions conservatrices visant à protéger la
qualité et la compacité de la plate-forme dans le cas d’une dégradation pluvieuse (arrêt
du chantier, protection et fermeture du fond de fouille…).
10.4. Réemploi des matériaux de déblais
Compte tenu de leur classe NF P 11.300, les sables limoneux 02 sont potentiellement
réutilisables en remblai (cf annexe 2).
Les valeurs de teneur en eau des sols mesurées au moment de la campagne de sondages sont
de plus fortement susceptibles d’évoluer dans le temps en fonction de la saison des travaux. Le
réemploi des déblais ne serait donc réaliste qu’en conditions météorologiques très favorable et
après essorage et séchage si nécessaire, sous réserve d’analyse en laboratoire spécifique avec
contrôle rigoureux de la mise en œuvre.
Si l’on se réfère au Guide des Terrassements Routier, et en fonction des teneurs en eau
naturelles des sols au moment des travaux et des conditions météorologiques, ces sols sont
également potentiellement traitables en place (à la chaux/ciment et/ou aux liants hydrauliques).
La faisabilité du traitement nécessiterait une étude spécifique en laboratoire par le lot VRD.
(références : norme NF P 94-100 et NF P 94-102 ; Guide technique SETRA/LCPC : traitement
des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques) en fonction de sa propre technologie.
11. Couche de forme Il est proposé de procéder au dimensionnement des couches de forme sous voirie à partir de la
sous voiries démarche simplifiée proposée dans le Guide pour la construction des chaussées à faible trafic –
Bretagne – Pays de Loire de 2002.
Deux étapes sont nécessaires :
• appréciation de la portance de la P.S.T (Partie Supérieure des Terrassements)

prévisible au moment des travaux – fonction de la nature des terrains,
• dimensionnement de la couche de forme en fonction de la classe de plate-forme à

atteindre.
11.1. Définition du sol support de la couche de forme
La Partie Supérieure des Terrassements (P.S.T) est représentée par les sols en place (déblais)
ou les matériaux rapportés (remblais) sur une épaisseur d’environ 1,0 m. La surface de la P.S.T
est l’Arase de terrassement (AR).
Dans le cas présent, compte-tenu des caractéristiques altimétriques et géotechniques du site,

après décapage des sols de couverture, le sol support de la couche de forme correspondra en
configuration courante aux sables limoneux 02. Ponctuellement, des argiles sableuses 03a et
des argiles marneuses 03a pourraient être mises à jour en fond de terrassement.
Par ailleurs, la période des travaux n’est pas connue. On restera par conséquent prudent sur la
qualification des P.S.T.
11.2. Choix de la classe de plate-forme

La classe de la plate-forme (PFi) se détermine à partir de l’appréciation du comportement à long
terme de la PST, de la nature et de l’épaisseur de la couche de forme retenue
50 80 120 200
Module (MPa)
- +
Classe de PF PF2 PF2 PF3 PF4
Dans la mesure où le trafic restera faible (voirie de desserte de lotissement), il est proposé de
retenir un objectif de classe PF2-.
11.3. Dimensionnement de la couche de forme en graves non traitées
Le rôle de la couche de forme est d’atteindre les exigences de qualité à prendre en compte :
• à court terme pour la réalisation des couches de chaussée (traficabilité, portance,

nivellement),
• à long terme pour le dimensionnement de la chaussée (homogénéisation de la portance

et pérennité, non gélivité).
Le contexte de réalisation, en particulier les conditions de drainage à long terme sont
prépondérantes.
Dans une option en graves non traitées (GNT), le matériau proposé en couche de forme est
réputé d’apport extérieur (carrière), propre (exempt d’argile, VBS ≤ 0,1), dur (LA ou MDE < 45),
bien gradué et non gélif (type concassé calibré 0/60 mm).
Il n’est pas possible de prévoir les conditions climatiques et hydriques en phase travaux. Dans
ces conditions, il est proposé de retenir en première approche des conditions hydriques
humides pour le dimensionnement des couches de forme.
Qualification de la Épaisseur de la
Contexte de couche de forme
Sol support – Nature État des matériaux portance de la
réalisation
PST Classe : PF2
-
Sables limoneux 02 Sols peu

0,45 m de GNT
h déformables mais
Classe GTR B5 de type 0/60 mm*
sensibles à l’eau
Argiles sableuses
03a Déblai sans 0.60 m de GNT
Sols déformables drainage sur géotextile,
Classe GTR A3 ou très avec 0.2 m de
/
Argiles marneuses déformables et type 31.5 mm et
03b sensibles à l’eau 0.4 m de type
0/80 mm
Classe GTR A4
*0/60 : concassé en graves d’apport de granulométrie 0 à 60 mm.

L’épaisseur des couches de formes, sera donc moyenne. Elle devrait ainsi être de l’ordre à
0.45 m à 0.6 m. Des purges et épaississements pourront s’avérer nécessaires en cas de mise à
jour de faciès 03a ou 03b en forme de terrassement, ou d’averses ou de mauvaises conditions
climatiques. Dans tous les cas, il sera recherché une portance minimum de type PF2- (soit Ev2
> 50 MPa).
Dans tous les cas, les conditions de réalisation des couches de forme devront être conformes
au « Guide des terrassements routiers – Réalisation des remblais et des couches de
forme (LCPC-SETRA de septembre 1992) ».
La couche de forme pourra être ajustée en épaisseur en fonction des matériaux employés en
-
vérifiant impérativement (planche d’essais et essais de réception) une qualité PF2 avec
EV2 > 50 MPa.
11.4. Couche de forme en matériaux traités

Pour que la couche de forme en matériaux traités puisse être exécutée de manière
satisfaisante, il est nécessaire que l’orniérage de l’arase de terrassements soit limité, ce qui
amène à rechercher à ce niveau une portance minimale à court terme. Une valeur de EV2 à la
plaque de 35 MPa sera nécessaire en fond de fouille pour la bonne mise en œuvre de la
couche de forme en matériaux traités
Si l’on se réfère au Guide des Terrassements Routier, et en fonction des teneurs en eau
naturelles des sols au moment des travaux et des conditions météorologiques, les sables
limoneux 02 sont potentiellement traitables en place en associant ciment et chaux, notamment
en cas de teneurs en eau excessives. Les produits de traitement dits « routiers » conduisent à
des dosages spécifiques à ajuster en fonction des études complémentaires.
Une épaisseur de couche de forme traitée de 0.35 à 0.40 m est à considérer en première
approche afin d’obtenir une classe de PF2 (EV2 > 50 MPa).
La faisabilité d’un traitement devra être validée par des analyses spécifiques en laboratoires
conformément à la norme NF P 94-100 “Aptitude des sols à être traités à la chaux et au
ciment”.
Il convient notamment de vérifier que le sol ne contient pas de sulfates pouvant entraîner la
formation de sels expansifs (ettringite ou thaumasite) ou de nitrates.
Le choix de la composition du liant sera à la charge de l’entreprise en fonction du matériau et

des conditions hygrométriques au moment du chantier.
Dans le cas d’une couche de forme en sols traités, les éventuelles remontées d’argiles
sableuses 03a et d’argiles marneuses 03b repérables en fond de forme devront être purgées
et substituées par des sables limoneux 02 sur au moins 0.4 m de profondeur afin de pouvoir
réaliser un traitement uniforme et continu en couche de forme.
12. Structures de Les entreprises spécialisées proposeront des structures adaptées au trafic réel et pour une
–
chaussées plateforme PF2 .
Il est impératif de retenir des structures souples (GNT ou GB), de concevoir les chaussées avec
des pentes suffisantes et de récupérer très efficacement les eaux de chaussée dans des
réseaux parfaitement étanches.
Pour de faibles trafics et pour une qualité de couche de forme PF2-, deux structures type
entourées en rouge pourront être examinées (avec BBS = béton bitumineux souple,
BBM = béton bitumineux mince, GNT = grave non traitée de type B2 et GB2 = grave bitume de
classe 2).
Les entreprises spécialisées pourront proposées des structures variantes de portance
équivalente.
13. Remarques La présente étude s’inscrit dans le cadre d’une mission de type G12 – Étude géotechnique
finales d’avant-projet pour le dimensionnement des voiries uniquement.
La norme NF P 94-500 de décembre 2006 impose un enchaînement de missions
géotechniques qui suit les phases d’élaboration du projet.
ETI COULAIS CONSULTANTS reste à la disposition du maître d’ouvrage pour accompagner
ces missions complémentaires et d’optimisation en collaboration avec les concepteurs.
En cas de mise à jour d’anomalie de type décompressions, vides ou fontis remblayés en fond
de forme, une adaptation de la couche de forme sera nécessaire avec travaux spécifiques
(purges, comblement, épaississement de la couche de forme, renforcement par géogrille…).
Ces travaux seront à ajuster par un une étude complémentaire (au stade G2) avec sondages au
droit des anomalies.
Contrôle externe L’ingénieur chargé du dossier

P. IMBAULT P. FAYOLLE
Le technicien
S. PISSARD
Les Coudres
Lotissement
Annexe 1
Plan d’implantation (1)

Résultats des sondages et essais in situ (7)
SONDAGE PRESSIOMETRIQUE MENARD - Effectué conformément à la norme NF P 94-110
Etude : SAINT-LAURENT-NOUAN (41) Sondage : P1

Les Coudres Cote : 53.8
ETI COULAIS Consultants
Ingénierie Géotechnique Date : 07/03/2011
N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50
COUPE GEOTECHNIQUE Caractéristiques Pressiométriques avancement

Eau de l'outil Nature de
Prof. Module E (MPa)
(m) (m) prof. Pression limite Pl (MPa) sec/20cm l'outil
Log Description essai
Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
0,20 01 Terre végétale
53,6
Sables peu limoneux,
marron/orangé, avec
quelques graves
02
1,0 w = 8.6 %
VBS = 0.6g/100g
Passant à 5 mm = 97 % T
1,40 Passant à 2 mm = 94 % P
52,4 Passant à 80 µm = 16 %
03b classe GTR B5
2,0 2,00 Marnes argileuses
51,8 gris/blanchâtre
03c w = 12.5 % arrêt
2,40 2,4
51,4 Sables grisâtres, humides
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0
MATERIEL ET OUTILS UTILISES

Pas d'eau
Bonne tenue des parois Arrêt volontaire REFUS
TP : Tractopelle
KOOP1.2-03/04/01-OD-Coulais-n°2 __ S:\ARCHIVE GENESYS\DEVIS\2011\ JANVIER 2011\295\2011-01-295 ANNEXES RAPPORT\2011-01-295 P1.koo


N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50

Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
53,8
02 Sables limoneux, marron

w = 8.3 %
1,0 T
1,10 P
52,9
Argiles marneuses,
verdâtre/blanchâtre 1,50
03b w = 31.1 %
VBS = 9.4g/100g
classe GTR A4 arrêt
2,0 2,00 2,0
52,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0
Venue d'eau à 1,50m MATERIEL ET OUTILS UTILISES

Arrêt volontaire REFUS
Bonne tenue des parois TP : Tractopelle


N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50

Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
54,8
1,0 Sables limoneux, marron

02
w = 6.6 % T
P
1,90
2,0 53,1
Argiles sableuses,
03a marron/beige arrêt
2,40 w = 16.0 % 2,4
52,6
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0

Pas d'eau
TP : Tractopelle


N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50

Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
56,0
02 Sables limoneux, marron

w = 9.3 %
1,0
T
1,20 P
55,0
Argiles sablo-marneuses,
marron, à passées
03b
marneuses
2,0 w = 45.1 %
arrêt
2,20 2,2
54,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0

Pas d'eau
TP : Tractopelle


N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50

Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
55,8
Sables limoneux, marron
w = 11.4 %
02 IPI = 8.6 %
1,0 VBS = 0.4 g/100g
Passant à 5 mm = 100 % T
Passant à 2 mm = 94 % P
1,30
54,7 Passant à 80 µm = 15 %
classe GTR B5h
03a
Argiles sableuses,
2,0 verdâtre/jaunâtre arrêt
2,10 w = 24.1 % 2,1
53,9
VBS = 7.9 g/100g
Passant à 80 µm = 70 %
classe GTR A3
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0

Pas d'eau
TP : Tractopelle


N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50

Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
55,7
02 Sables limoneux,
marron/beige, avec
0,70
55,2 quelques graves
1,0 Sables beiges graveleux T
02
Dmax 150 mm P
1,40 w = 6.2 %
54,5
Argiles sableuses,
03a grisâtre/verdâtre
2,0 w = 20.2 % arrêt
2,10 2,1
53,8
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0

Pas d'eau
Eboulement des parois à partir de 0.4 m sous TA Arrêt volontaire REFUS
TP : Tractopelle


N°BPt2011-01-295
Echelle : 1 / 50

Cote 1 5 10 50 0,5 1 5 10 20 30 40
0,0
55,5
02 Sables limoneux, marron,
0,70
avec quelques graves
T
55,0
Sables grossiers beiges P
1,0
graveleux
02
Dmax 150 mm
w = 6.3 % arrêt
1,50 1,5
54,2
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0

Pas d'eau
Eboulement des parois à partir de 0.5 m sous TA Arrêt volontaire REFUS
TP : Tractopelle

Les Coudres
Lotissement
Annexe 2
Conditions d’utilisation des matériaux B5 (1)

CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN COUCHE DE FORME
Classe GTR: B5
Epaisseur préconisée de la couche de

forme e(en m.) et classe PF de la
Situation plate-forme support de chaussée
Condition d’utilisation en couche de Code
Sol Observations générales météo- PST PST PST
forme GWTS PST n°3
rologique n°1 n°2 n°4
AR1 AR1 AR1 AR2 AR2
Pluie Situation météorologique ne garantissant pas

+ faible une maitrise suffisante de l’état hydrique du NON
mélange sol + liant(s)
B5 h La sensibilité à l’eau et la Pas de T : Traitement mixte chaux + liant

plasticité des sols de cette = pluie hydraulique
classe impliquent ou 0021
- S : Application d’un enduit de cure
nécessairement un traitement gravillonné éventuellement clouté
pour pouvoir les utiliser en Situation météorologique ne garantissant pas
Pluie
couche de forme. + une maitrice suffisante de l’état hydique du NON
faible
mélange sol + liant(s)
Ce traitement peut être un Pas de W : Arrosage pour un maintien de l’état
traitement aux liants pluie hydrique
B5 m hydrauliques pour les moins =
T : Traitement avec un liant hydraulique (1) e=0,35 e=0,35 e=0,35 e=0,35
argileux de la classe ou un ou 0121
traitement chaux + liant éventuellement associé à la chaux PF2 PF2 PF3 PF3
-
hydraulique pour les plus
S : Application d’un enduit de cure
argileux et les plus humides.
gravillonné éventuellement clouté
Pluie Situation météorologique ne garantissant pas
Ces sols se traitent le plus + une maitrice suffisante de l’état hydique du NON
faible
généralement en place ou mélange sol + liant(s)
éventuellement en centrale Pas de W : Humidification pour changer l’état
après les avoir préalablement pluie hydrique
B5 s =
traités en place à la chaux
ou T : Traitement avec un liant hydraulique 0211
-
S : Application d’un enduit de cure
gravillonné éventuellement clouté
(1) Sur cette PST, la mise en oeuvre d’un matériau traité répondant à une qualité «couche de forme» n’est pas réalisable. Procéder
d’abord à un traitement selon une technique «remblai» et se rapporter alors au cas de PST n°4 si l’effet du traitement est durable et
aux cas PST n°2 ou n°3 s’il ne l’est pas.
Les Coudres
Lotissement
Annexe 3
CLASSIFICATION DES MISSIONS GÉOTECHNIQUES TYPES

(tableau 1 de la norme NF P 94-500 de juin 2000, révisée en 2006)
CONDITIONS GÉNÉRALES DES MISSIONS GÉOTECHNIQUES

Tableau 2 – Classification des missions types d’ingénierie géotechnique
Extrait de la norme NF P 94-500

L'enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique doit suivre les étapes d’élaboration et de réalisation de tout projet pour contribuer à la maîtrise des risques
géologiques. Chaque mission s’appuie sur des investigations géotechniques spécifiques. Il appartient au maître d’ouvrage ou à son mandataire de veiller à la réalisation
successive de toutes ces missions par une ingénierie géotechnique.
ÉTAPE 1 : ÉTUDES GÉOTECHNIQUES PREALABLES (G1)
Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre d’une mission d’étude géotechnique
de projet (étape 2). Elles sont normalement à la charge du maître d’ouvrage.
ÉTUDES GÉOTECHNIQUES PRELIMAIRES DE SITE (G11)
Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire ou d’esquisse et permet une première identification des risques géologiques d’un site :
Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique spécifique du site et l’existence d’avoisinants.
Définir un programme d’investigations géotechniques spécifiques, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d’adaptation du projet au site et une première identification des risques.
ÉTUDES GÉOTECHNIQUES D’AVANT PROJET (G12)
Elle est réalisée au stade d’avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés :
Définir un programme d’investigations géotechniques spécifiques, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-projet, certains principes généraux de construction (notamment
terrassements, soutènements, fondations, risque de déformation des terrains, dispositions générales vis-à-vis des nappes et avoisinants).
Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l’étude géotechnique de projet (étape 2).
ÉTAPE 2 : ÉTUDES GÉOTECHNIQUES DE PROJET (G2)
Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques importants identifiés. Elle est
normalement à la charge du maître d’ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d’œuvre générale.
Phase Projet
Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi géotechnique, en exploiter les résultats.
Fournir une synthèse actualisée du site et les notes techniques donnant les méthodes d’exécution proposées pour les ouvrages géotechniques (notamment
terrassements, soutènements, fondations, dispositions vis-à-vis des nappes et avoisinants) et les valeurs seuils associées, certaines notes de calcul de
dimensionnement niveau projet.
Fournir une approche des quantités/délais/coûts d’exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des conséquences des risques géologiques
résiduels.
Phase Assistance aux Contrats de Travaux
Établir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l’exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices techniques, cadre de bordereau des
prix et d’estimatif, planning prévisionnel).
Assister le client pour la sélection des entreprises et l’analyse technique des offres.
ÉTAPE 3 : EXÉCUTION DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES (G3 et G4, distinctes et simultanées)
ÉTUDE ET SUIVI GÉOTECHNIQUES D’EXÉCUTION (G3)
Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures d’adaptation ou
d’optimisation. Elle est normalement confiée à l’entrepreneur.
Phase Étude
Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi géotechnique, en exploiter les résultats.
Étudier dans le détail les ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et dimensionnement (calculs justificatifs),
méthodes et conditions d’exécution (phasages, suivis, contrôles, auscultations en fonction des valeurs seuils associées, dispositions constructives complémentaires
éventuelles), élaborer le dossier géotechnique d’exécution.
Phase Suivi
Suivre le programme d’auscultation et l’exécution des ouvrages géotechniques, déclencher si nécessaire les dispositions constructives prédéfinies en phase Étude.
Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d’investigations géotechniques complémentaires si nécessaire (le réaliser
ou en assurer le suivi géotechnique, en exploiter les résultats).
Participer à l’établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations des ouvrages géotechniques.
SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D’EXÉCUTION (G4)
Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l’étude et du suivi géotechnique d’exécution. Elle est normalement à la charge du maître d’ouvrage.
Phase Supervision de l’étude d’exécution
Avis sur l’étude géotechnique d’exécution, sur les adaptations ou optimisations potentielles des ouvrages géotechniques proposées par l’entrepreneur, sur le
programme d’auscultation et les valeurs seuils associées.
Phase Supervision du suivi d’exécution
Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotechnique tel qu’observé par l’entrepreneur, sur le comportement observé de l’ouvrage et des
avoisinants concernés et sur l’adaptation ou l’optimisation de l’ouvrage géotechnique proposée par l’entrepreneur.
DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE (G5)
Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à l’étude d’un ou plusieurs
éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle.
Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifiques, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats.
Étudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, rabattement, causes géotechniques d’un désordre) dans le cadre de ce
diagnostic, mais sans aucune implication dans d’autres éléments géotechniques.
Des études géotechniques de projet et/ou d’exécution, de suivi et supervision, doivent être réalisées ultérieurement, conformément à l’enchaînement des missions
d’ingénierie, si ce diagnostic conduit à modifier ou réaliser des travaux.
Conditions générales des missions géotechniques

(Version 2006)
1. Cadre de la mission
Par référence à la norme NF P 94-500 sur les missions d’ingénierie géotechnique (en particulier extrait de 2 pages du chapitre 4 joint à
toute offre et à tout rapport), il appartient au maître d'ouvrage de veiller à ce que toutes les missions d’ingénierie géotechnique nécessaires
à la conception puis à l’exécution de l’ouvrage soient engagées avec les moyens opportuns et confiées à des hommes de l’Art.
L'enchaînement des missions géotechniques suit la succession des phases d'élaboration du projet, chacune de ces missions ne couvrant
qu'un domaine spécifique de la conception ou de l'exécution. En particulier :
• les missions d’étude géotechnique préliminaire de site (G11), d’étude géotechnique d’avant projet (G12), d’étude géotechnique
de projet (G2), d’étude et suivi géotechniques d’exécution (G3), de supervision géotechnique d’exécution (G4) sont réalisées
dans l'ordre successif ;
• exceptionnellement, une mission confiée à notre société peut ne contenir qu’une partie des prestations décrites dans la mission
type correspondante après accord explicite, le client confiant obligatoirement le complément de la mission à un autre prestataire
spécialisé en ingénierie géotechnique :
• l’exécution d’investigations géotechniques engage notre société uniquement sur la conformité des travaux exécutés à ceux
contractuellement commandés et sur l’exactitude des résultats qu’elle fournit ;
• toute mission d’ingénierie géotechnique n’engage notre société sur son devoir de conseil que dans le cadre strict, d’une part, des
objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la commande et ses avenants éventuels
ont été établis, d’autre part, du projet du client décrit par les documents graphiques ou plans cités dans le rapport ;
• toute mission d’étude géotechnique préliminaire de site, d’étude géotechnique d’avant projet ou de diagnostic géotechnique
exclut tout engagement de notre société sur les quantités, coûts et délais d’exécution des futurs ouvrages géotechniques. De
convention expresse, la responsabilité de notre société ne peut être engagée que dans l’hypothèse où la mission suivante
d’étude géotechnique de projet lui est confiée ;
• une mission d’étude géotechnique de projet G2 engage notre société en tant qu’assistant technique à la maîtrise d’œuvre dans
les limites du contrat fixant l’étendue de la mission et la (ou les) partie(s) d’ouvrage(s) concerné(s).
La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission d’ingénierie géotechnique objet du rapport. En
particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la réactualisation du rapport géotechnique dans le cadre
d'une nouvelle mission.
2. Recommandations
Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une investigation du sol dont la maille ne permet pas de lever la totalité des aléas
toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogénéités, naturelles ou du fait de l'homme, des discontinuités et des aléas
d'exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume sollicité par l'ouvrage, et ce
d'autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments géotechniques nouveaux mis en évidence
lors de l'exécution, pouvant avoir une influence sur les conclusions du rapport, doivent immédiatement être signalés à l’ingénierie
géotechnique chargée de l’étude et du suivi géotechnique d'exécution (mission G3) afin qu'elle en analyse les conséquences sur les
conditions d'exécution voire la conception de l'ouvrage géotechnique.
Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (notamment glissement, érosion, dissolution, remblais évolutifs, tourbe), l'application
des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape suivante de la conception ou de l'exécution. En effet, un tel
caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations notamment s'il s'écoule un laps de temps important avant leur mise en
œuvre.
3. Rapport de la mission
Le rapport géotechnique constitue le compte-rendu de la mission d’ingénierie géotechnique définie par la commande au titre de laquelle il a
été établi et dont les références sont rappelées en tête. À défaut de clauses spécifiques contractuelles, la remise du rapport géotechnique
fixe la fin de la mission.
Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble indissociable. Les deux exemplaires de référence en
sont les deux originaux conservés : un par le client et le second par notre société. Dans ce cadre, toute autre interprétation qui pourrait être
faite d'une communication ou reproduction partielle ne saurait engager la responsabilité de notre société. En particulier l'utilisation même
partielle de ces résultats et conclusions par un autre maître d'ouvrage ou par un autre constructeur ou pour un autre ouvrage que celui objet
de la mission confiée ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de notre société et pourra entraîner des poursuites judiciaires.
Extrait de la norme NF P94-500 révisée en 2006
4. Classification et enchaînement des missions types d’ingénierie géotechnique
Tout ouvrage est en interaction avec son environnement géotechnique. C’est pourquoi, au même titre que les autres ingénieries, l’ingénierie
géotechnique est une composante de la maîtrise d’œuvre indispensable à l’étude puis à la réalisation de tout projet.
Le modèle géologique et le contexte géotechnique général d’un site, définis lors d’une mission géotechnique préliminaire, ne peuvent servir
qu’à identifier des risques potentiels liés aux aléas géologiques du site. L’étude de leurs conséquences et leur réduction éventuelle ne peut
être faite que lors d’une mission géotechnique au stade de la mise au point du projet : en effet, les contraintes géotechniques de site sont
conditionnées par la nature de l’ouvrage et variables dans le temps, puisque les formations géologiques se comportent différemment en
fonction des sollicitations auxquelles elles sont soumises (géométrie de l’ouvrage, intensité et durée des efforts, cycles climatiques,
procédés de construction, phasage des travaux notamment).
L’ingénierie géotechnique doit donc être associée aux autres ingénieries, à toutes les étapes successives d’étude et de réalisation d’un
projet, et ainsi contribuer à une gestion efficace des risques géologiques afin de fiabiliser le délai d’exécution, le coût réel et la qualité des
ouvrages géotechniques que comporte le projet.
L’enchaînement et la définition synthétique des missions types d’ingénierie géotechnique sont donnés dans les tableaux 1 et 2. Les
éléments de chaque mission sont spécifiés dans les chapitres 7 à 9. Les exigences qui y sont présentées sont à respecter pour chacune
des missions, en plus des exigences générales décrites au chapitre 5 de la présente norme.
L’objectif de chaque mission, ainsi que ses limites, sont rappelés en tête de chaque chapitre. Les éléments de la prestation d’investigations
géotechniques sont spécifiés au chapitre 6.
Tableau 1 – Schéma d’enchaînement des missions types d’ingénierie géotechnique

Objectifs en termes de Prestations
Phase d’avancement Missions d’ingénierie
Étape gestion des risques liés aux d’investigations
du projet géotechnique
aléas géotechniques géotechniques*
Étude préliminaire
Étude géotechnique Première identification des Fonction des données
préliminaire de site (G11) risques existantes
1 Étude d’esquisse
Identification des aléas majeurs Fonction des données

Étude géotechnique d’avant-
Avant projet et principes généraux pour en existantes et de l’avant-
projet (G12)
limiter les conséquences projet
Projet
Identification des aléas

Étude géotechnique de projet Fonction des choix
2 importants et dispositions pour
Assistance aux (G2) constructifs
en réduire les conséquences
Contrats de Travaux
(ACT)
Fonction des méthodes

Étude et suivi géotechniques
Identification des aléas de construction mises en
d’exécution (G3)
3 Exécution résiduels et dispositions pour œuvre
Supervision géotechnique en limiter les conséquences Fonction des conditions

d’exécution (G4) rencontrées à l’exécution
Étude d’un ou plusieurs

éléments Analyse des risques liés à ce Fonction de la spécificité
Cas particulier Diagnostic géotechnique (G5)
géotechniques ou ces éléments géotechniques des éléments étudiés
spécifiques
*
NOTE : À définir par l’ingénierie géotechnique chargée de la mission correspondante.

Rapport g12

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VAL DE LOIRE HABITAT

ÉTUDE GEOTECHNIQUE D’AVANT-PROJET

Lotissement « les Coudres 3 »

Indice Date Établi par Modification Vérifié par Nb de pages

ETI VALLON-EN-SULLY - 8 route de Chazemais - 03190 Vallon-en-Sully

• Annexe 2 : Conditions d’utilisation des matériaux B5 (1)

1. Définition de Devis : Références P-09-21157/21109/21109-1 du 29-06-2009

2. Documents Document Échelle Origine / Réf. Date

3. Données 3.1. Localisation et historique

3.2. Données géologiques

• Terre végéale et sols remaniés, éventuellement remblais,

• Dépôts et altérations sablo-limoneux,

• Sables, marnes et argiles de l’Orléanais.

3.3. Enquête internet sur les aléas liés aux sols

La commune de SAINT-LAURENT-NOUAN (41) est répertoriée sur le site Internet

3.4. Occupation – Topographie du site

Vue générale du site

PRÉSENTATION ET SYNTHÈSE DES

4. Présentation des 4.1. Plan d’implantation des points de sondages

4.2. Sondages réalisés

Sondage de reconnaissance géologique P2 +54.0 2.0

Un échantillonnage des principaux faciès a été réalisé.

Teneur en eau w 13 NF P 94-050

Granulométrie par tamisage 3 NF P 94-056

Valeur au bleu VBS 4 NF P 94-068

6. Résumé 6.1. Les méthodes d’investigations et d’interprétation

6.2. Natures et épaisseurs des terrains

o des argiles marneuses 03b, grisâtres, blanchâtres verdâtres à marron,

RECOMMANDATIONS POUR LE PROJET ET

8. Le projet 8.1. Caractéristiques générales

Cette prestation ne concerne pas les projets de construction des pavillons.

• au passé agricole du site, et aux éventuels aménagements du site (tranchées de

• au calage altimétrique de la voirie, en profil rasant par rapport au terrain actuel,

• à l’hétérogénéité lithologique et mécanique des terrains,

• aux fortes variations d’épaisseur des sables limoneux 02 (parfois graveleuses à la

• aux variations de la profondeur du toit des sables, argiles et marnes 03,

• au risque de rétentions d’eau superficielles dans les terrains de recouvrement 01 et

10. Les 10.1. Travaux de terrassement

10.2. Préparation du terrain - Assainissement

10.3. Terrassabilité des matériaux

• mettre en place le cas échéant un géotextile anticontaminant ou procéder au cloutage

• protéger la plate-forme au fur et à mesure de l'avancement du décapage par la mise

• interrompre les travaux dans des conditions météorologiques trop défavorables. Il

10.4. Réemploi des matériaux de déblais

• appréciation de la portance de la P.S.T (Partie Supérieure des Terrassements)

• dimensionnement de la couche de forme en fonction de la classe de plate-forme à

11.1. Définition du sol support de la couche de forme

Dans le cas présent, compte-tenu des caractéristiques altimétriques et géotechniques du site,

11.2. Choix de la classe de plate-forme

11.3. Dimensionnement de la couche de forme en graves non traitées

• à court terme pour la réalisation des couches de chaussée (traficabilité, portance,

• à long terme pour le dimensionnement de la chaussée (homogénéisation de la portance

Sables limoneux 02 Sols peu

*0/60 : concassé en graves d’apport de granulométrie 0 à 60 mm.

11.4. Couche de forme en matériaux traités

Le choix de la composition du liant sera à la charge de l’entreprise en fonction du matériau et

Contrôle externe L’ingénieur chargé du dossier

Plan d’implantation (1)

Etude : SAINT-LAURENT-NOUAN (41) Sondage : P1

COUPE GEOTECHNIQUE Caractéristiques Pressiométriques avancement

MATERIEL ET OUTILS UTILISES

KOOP1.2-03/04/01-OD-Coulais-n°2 __ S:\ARCHIVE GENESYS\DEVIS\2011\ JANVIER 2011\295\2011-01-295 ANNEXES RAPPORT\2011-01-295 P1.koo

Etude : SAINT-LAURENT-NOUAN (41) Sondage : P2

COUPE GEOTECHNIQUE Caractéristiques Pressiométriques avancement