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2007
Technologie des
procédés de construction
Diallo Diaraye
Ringenbach Laurence
[L’ETANCHEITE]
Toitures‐terrasses Toitures‐terrasses jardin
Le terme étanchéité désigne tout ouvrage ayant pour objet de rendre étanche une
paroi : toiture‐terrasse, mur enterré, etc., et le résultat d’un tel ouvrage. (Dicobat,
Jean de Vigan, page 359, éditions Arcature, 1992)
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1. NORMES, DTU, REGLES DE CONSTRUCTION
Nous avons recensé sept Documents Techniques Unifiés (DTU) concernant l’étanchéité des toitures‐
terrasses et des toitures végétalisées. Voici leur liste et leur résumé :
14.1 NF P112211 (mai 2000) : Travaux de bâtiment Travaux de cuvelage
Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Erratum (novembre 2000) (2ème
tirage) (Indice de classement : P11221)
Ce DTU s’adresse aux structures résistantes en béton de granulat courant. On s’intéresse ici
aux domaines d’application des cuvelages avec différents revêtements d’imperméabilisation,
aux règles techniques de conception et de calcul. Ce document est scindé en deux parties :
PARTIE 1 : Travaux de bâtiment
Ce document définit les conditions de mise en œuvre de cuvelage des parties immergées de
bâtiments ayant une structure résistante, des retours, et des ouvrages solidarisés réalisés en béton.
PARTIE 2 : Travaux de bâtiment Marchés privés
Ce document définit les causes spéciales des marchés de travaux de cuvelage passés avec
une entreprise de gros œuvre ou d’étanchéité.
20.12 NF P102031(septembre 1993) : Maçonnerie des toitures et d'étanchéité
Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
d'étanchéité Cahier des clauses techniques + Erratum (février 1994) +
Amendement A1 (juillet 2000) (Indice de classement : P102031)
Ce document a pour objet de donner les règles nécessaires à la réalisation du gros œuvre en
maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité (par référence aux DTU
43.1 et 43.2). Et cela afin d'éviter les désordres des éléments sous‐jacents, et d'assurer à l'étanchéité
un support adapté à son bon comportement. La présente norme s'applique au gros œuvre en
maçonnerie des toitures à pente nulle, plates ou inclinées, ce qui concerne les toitures
inaccessibles et accessibles (piétons, véhicules), les toitures‐jardins, les toitures techniques
et les balcons et loggias surmontant des locaux. Les maçonneries en béton visées sont celles
de béton de granulats courants. Les dispositions du présent texte sont valables pour des
constructions d'usage courant réalisées en France métropolitaine :
9 En climat de plaine ;
9 En climat de montagne (voir article 8) caractérisé par une altitude > 900 m.
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par référence à la norme NF P 10‐203‐1 (référence DTU 20.12). Les travaux d'étanchéité faisant
l'objet de la norme NF P 84‐204 (référence DTU 43.1) et NF P 84‐205 (référence DTU 43.2).
43.1 NF P8420411 (novembre 2004) : Travaux de bâtiment Etanchéité des
toituresterrasses et toitures inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en
climat de plaine Partie 11 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement :
P8420411)
La présente norme s'applique au gros œuvre en maçonnerie des toitures à pente nulle, plates
ou inclinées (voir pour la définition l'annexe B, paragraphe B.2).
Les ouvrages concernés sont les suivants : les toitures inaccessibles, les toitures accessibles (piétons,
véhicules), les toitures‐jardins, les toitures techniques et les balcons et loggias surmontant des
locaux. Cette norme donne la composition des ouvrages d’étanchéité (panneaux isolants,
protection…), les critères de choix des matériaux, les clauses administratives et enfin un guide pour la
rédaction des documents particuliers du marché, la préparation et l’organisation des travaux,
destiné au maître d’ouvrage.
43.3 NF P842061 (juin 1995) : Mise en œuvre des toitures en tôles d'acier
nervurées avec revêtement d'étanchéité Partie 1 : Cahier des clauses techniques
(Indice de classement : P842061)
Le document définit l’exécution des ouvrages de ce type et leur composition ainsi que les
clauses administratives concernant les travaux.
43.4 NF P842071 (mai 1993) : Toitures en éléments porteurs en bois et
panneaux dérivés du bois avec revêtements d'étanchéité Partie 1 : Cahier des
clauses techniques + Amendement A1 (décembre 1995) (Indice de classement :
P842071)
Ce document donne les ouvrages entrant dans l’exécution de ce type de toiture, la structure
porteuse qui reçoit l’ouvrage, les conditions d’emploi de ce type de toitures et les clauses
administratives relatives aux travaux. On y classe ces toitures en quatre types (toitures chaudes
isolées et non isolées, toitures froides ventilées (isolées ou non).
43.5 NF P842081 (novembre 2002) : Travaux de bâtiment Réfection des
ouvrages d'étanchéité des toituresterrasses ou inclinées Partie 1 : Cahier des
clauses techniques (Indice de classement : P842081)
Ce document définit les clauses techniques d’exécution des nouveaux ouvrages, les types de
toitures classées en fonction de leur accessibilité et des éléments porteurs relativement à cette
réfection. Il donne aussi les dispositions générales à prendre en compte (nature du revêtement
existant, hygrométrie…) et les clauses administratives.
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2. CONCEPTION DU LOT ET COUPES TECHNOLOGIQUES,
TERMINOLOGIE
Qu’estce qu’une toitureterrasse ?
La toiture‐terrasse est un ouvrage qui sert à abriter et se caractérise par une pente inférieure à 5%.
On note p la pente et on distingue :
Les toitures sans pente pour p<1%
Les toitures terrasses plates : 1< p <5%
Ce type de couverture présente l’avantage de rentabiliser l’espace construit (du fait de l’absence de
combles) par l’aménagement de la terrasse (parking, jardin …), il permet également de supprimer la
charpente. Parmi les fonctions que doit assurer la couverture, l’étanchéité et l’évacuation des eaux
sont essentielles.
Choix du système d’étanchéité
Le choix de l’étanchéité dépend de plusieurs critères :
• S’il s’agit d’une réfection ou d’une construction neuve.
• La nature du support d’étanchéité et celle de l’élément porteur (ciment, bois, acier), par
rapport aux charges mécaniques et à la technique la plus adaptée.
• L’usage de l’ouvrage : dans le cas des toitures terrasses par exemple, il est indispensable de
savoir si elle est accessible ou non.
• Existence d’une isolation : sa nature, son type (isolation sous étanchéité ou étanchéité
inversée) ; les propriétés de l’isolant.
• Connaître l’environnement de l’ouvrage : climat, altitude, présence de la nappe phréatique
(pour les ouvrages enterrés) ….
• Technique de mise en œuvre
• Charge totale admissible de l’ouvrage
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Les revêtements d’étanchéité
Feuilles bitumineuses
Elles sont constituées :
o D’une masse bitumeuse d’enrobage : bitumes modifiés ou soufflés (oxydés). Ce sont les
chapes de bitume armé et les feutres bitumés. Elle est caractérisée par deux données : le
ramollissement donné en degré Celsius (NF T 66‐008) et la pénétration donnée en dixièmes de
millimètres
o D’armatures: Support pour la masse bitumeuse. Elles peuvent être en feutre non tissé, en
toile pour les bitumes oxydés, et minérales ou synthétiques pour les bitumes modifiés.
o D’un traitement de surface pour éviter le collage entre les spires du rouleau (autoprotection,
film plastique pour faciliter le soudage, complément d’indépendance…).
Bitumes oxydés (obtenus par soufflage)
Elles sont appliquées en multicouches. Un renforcement est en général utilisé pour protéger
le revêtement des fissures et du poinçonnement.
Bitumes modifiés
Les bitumes modifiés se caractérisent par l’ajout de produits de synthèse dans le but
d’améliorer l’élasticité et la pliabilité à froid. Les armatures utilisées dans ce cas sont minérales ou
synthétiques.
Feuilles synthétiques
Elles sont employées en monocouche et sont constituées de feuilles préfabriquées souples à
base de résines de hauts polymères de synthèse associés parfois à des adjuvants et des armatures.
Elles sont aussi mises en place par collage ou soudage.
Elles peuvent être laissées apparentes, placées sous des protections rapportées ou sous des
dalles sur plot pour les toitures accessibles aux piétons.
Revêtements en asphalte
On les utilise pour les toitures de pente inférieure à 3%. Ils sont coulés sur place et à chaud. Ils
sont constitués d’un assemblage de mastic (mélange de bitume et de fines) et d’un squelette minéral
(sable et gravillons). Le mélange en différentes proportions donne :
¾ Asphalte pur et sablé
¾ Asphalte gravillonné utilisé pour la protection, le dallage et le revêtement.
On distingue trois types de revêtements :
¾ Type A : Utilisé pour toutes terrasses ; Asphalte pur (5mm) + asphalte sablé (15 mm). La
protection est obligatoire.
¾ Type P : Toitures accessibles aux piétons (protection dalle sur plot), poids lourds (protection
en dur) et les véhicules légers (uniquement sur support en maçonnerie); Type A + asphalte
gravillonné.
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¾ Type rampe sur support en maçonnerie: elles sont constituées de deux couches d’asphalte
gravillonné séparées par une résille de verre et sont accessibles à la circulation des véhicules.
Revêtements en résine ou système d’étanchéité liquide
Le revêtement est appliqué en projection ou à la brosse, élaboré directement sur le support
en système multicouche. Avec ce type de revêtement en général il faut obligatoirement disposer un
écran entre l’isolant et l’étanchéité afin d’assurer la continuité du support. Ce qui induit un coût
supplémentaire.
Il est plus avantageux de faire une toiture inversée ; le poids de la résine étant de 3kg /m2,
les panneaux isolants sont lestés à l’aide de gravillons empêchant ainsi l’envol du revêtement. Le
système doit être posé sur un support peu susceptible de se fissurer.
Revêtement en mousse de polyuréthane projetée
Ce procédé vise à associer la résine qui à l’avantage d’avoir un poids faible et la mousse de
polyuréthane qui réunit les propriétés de matériau étanche et isolant. Mais elle est très sensible aux
conditions atmosphériques (température, rayons UV, hygrométrie) qui peuvent provoquer des
fissures et lui faire perdre son pouvoir d’étancheur ; mais elle garde tout de même sa capacité
d’isoler.
On obtient ainsi un ensemble constitué d’un élément étanche adhérent au support et
appliqué en une passe (la résine) et un isolant (mousse) projeté en plusieurs passes selon le
coefficient d’isolation souhaité.
L’application qui se fait en trois couches (40 à 60 mm) est faite par projection. La protection est
assurée par un épiderme sur les relevés et en partie courante où elle est parfois complétée par une
protection rapportée.
Les différents types de toitures terrasses
On réalise un classement des toitures terrasses suivant leur support, leur protection, leur utilité.
En fonction du support
Le support est l’élément sur lequel est placé le revêtement d’étanchéité. Les éléments porteurs
peuvent aussi remplir cette fonction. L’étanchéité peut être reçue par :
¾ des supports en maçonnerie sans isolant (toitures terrasses plates) ou par une forme de
pente placée directement sur l’élément porteur.
¾ des panneaux isolants non porteurs (toitures sans pente p<1%) : Cette solution est la plus
couramment utilisée ; elle a l’avantage de permettre une protection de l’ensemble contre
les chocs thermiques. L’association de l’isolant et du revêtement d’étanchéité se fait de deux
façons différentes (voir image suivante) :
o Isolation sous étanchéité (isolant support d’étanchéité) ; L’isolant protège
thermiquement l’élément porteur mais pas le revêtement d’étanchéité. Ce dernier
peut être placé en dessous d’une protection rapportée (son inertie thermique
protège le revêtement) ou auto protégé (utilisé en toiture inaccessible).
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o Isolation inversée (toiture inversée) : dans ce cas, l’étanchéité est placée en dessous
de l’isolation thermique : un film de désolidarisation est parfois placé entre les deux
selon la nature de l’étanchéité, car il faut rappeler que l’isolant dans ce cas n’est pas
protégé de l’eau, c’est pourquoi on utilise une protection lourde. Cette solution a
l’avantage de protéger l’isolant des écarts importants de température.
Dans le deuxième cas, la mise en œuvre est plus rapide et moins coûteuse car ne nécessitant
pas l’utilisation de pare vapeur ; elle s’applique aux toitures terrasses techniques et accessibles aux
piétons avec protection en dallettes sur plots. L’élément porteur doit être en béton.
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Le support est relié au revêtement d’étanchéité par trois techniques :
¾ L’adhérence (autoprotection)
¾ La semi adhérence (fixation mécanique, collage fixation et adhérence partielle)
¾ L’indépendance avec lestage (protection lourde …)
En fonction de l’accessibilité
Toitures terrasses dont l’accès est réservé à l’entretien de l’étanchéité
Ce sont des toitures dont l’accès est réservé aux personnes chargées de leur entretien.
Elles peuvent être de pente nulle, plates ou inclinées. Lorsque l’élément porteur est en béton
cellulaire les toitures inaccessibles ne peuvent être que plates ou inclinées.
Elles sont en général auto protégées, on ajoute parfois une protection meuble (granulats). Et dans le
cas des toitures exposées à des vents qui pourraient déplacer le revêtement un lestage est mis en
place : dalles (2 m de largeur) sur le pourtour du bâtiment ou une agglutination en surface des
gravillons.
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Fig. 1
(9)
(7)
(1)
(6)
(2)
(3)
(4)
(5) (8)
ème
(1)Couche de finition (4) Isolant thermique (7) 2 couche d’étanchéité
(2)Equerre de renfort (5) Pare vapeur (8) Elément porteur en maçonnerie
(3) Enduit d’imprégnation à froid (6) 1 ère couche d’étanchéité (9) Béquet en tête de relevé d’étanchéité
Dans la figure 1, le revêtement d’étanchéité auto protégé est appliqué en deux couches (bitume
modifié ‐ bicouche) et directement placé sur un isolant thermique. Celui‐ci est protégé de la
condensation par un pare vapeur collé sur l’élément porteur par un enduit d’imprégnation à froid
(EIF). Le relevé d’étanchéité est placé sur l’équerre de renfort (en bitume modifié).
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Fig2
(1)
(4)
(5)
(6)
(2)
(7)
(3)
(8)
(9)
(9)
(1) Protection rapportée (4) Couche de finition (7) Isolant
(2) Revêtement monocouche (5) Equerre de renfort (8) Pare vapeur
(3) Ecran d’indépendance (6) EIF (9) EAC
Dans la figure 2, le revêtement est placé sous une protection rapportée. L’isolant est en système
monocouche et un écran d’indépendance est placé entre l’étanchéité et la protection.
Toitures techniques (pente nulle et plate)
Ce sont des toitures qui subissent un passage fréquent pour l’entretien du fait de la présence
d’équipements techniques. La différence avec le type de toiture précédent est que le revêtement est
renforcé. On distingue :
¾ Type asphalte gravillonné protégé par des dalles de mortier et de béton coulé sur place ; on
utilise les techniques valables pour les terrasses piétonnes.
¾ Elastomère renforcé par des feuilles d’armature en polyester et protégées par des dalles
préfabriquées en béton posées à sec sur une couche de désolidarisation.
La pente maximale admise est de 7%.
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Toitures accessibles à la circulation des piétons sur dalles sur plots
Ce sont des toitures destinées uniquement au passage des personnes. La pente peut être nulle.
Elles ont l’avantage de faciliter l’évacuation rapide des eaux de pluie. Le démontage des plots est aisé
et les chocs thermiques sur le revêtement d’étanchéité sont limités.
Mais elles sont d’usage limité et ne permettent pas d’accueillir la circulation des engins
roulants.
Les revêtements d’étanchéité sont du type (selon la pente comprise entre 0 et 5 %) :
¾ asphalte (type A avec protection en dur ou du type P sans protection)
¾ multicouches (protection en mortier de ciment ou béton coulé)
¾ tout type de revêtement qui permet la pose directe des plots.
Pente minimale de 1% pour éviter la stagnation de l’eau :
On utilise tous les types de revêtement (à l’exception des monocouches).
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Toitures‐terrasses accessibles au séjour et à la circulation des piétons
¾ Asphalte gravillonné: le revêtement est lui aussi en asphalte gravillonné et coulé sur un
support en maçonnerie. Il est séparé de la protection par une couche de désolidarisation.
¾ Mortier ou béton coulé sur place : La couche de désolidarisation séparant la protection du
revêtement est en granulats. La protection est placée en périphérie et fractionnée sur la
partie courante tous les 4m maximum.
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Protection en dalles préfabriquées en béton
¾ Pavés : La couche de désolidarisation en sable ‐épaisse de 6 cm‐, est placée entre le
revêtement et la protection en pavés de béton (6cm)
Toitures‐terrasses parking (pente de 1 à 5%)
Parcs véhicules légers (véhicules de moins de tonnes par essieu)
Revêtement d’étanchéité : en asphalte ou en multicouches
¾ Pour les revêtements en asphalte de type A et multicouche, la protection se fait par un
dallage en béton armé placé sur une couche de désolidarisation en granulats de 3cm
d’épaisseur (voir fig).
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¾ Pour les revêtements en asphalte de type P (gravillonné), il n’y a pas besoin de protection.
¾ Pour les revêtements multicouches : La protection se fait aussi par dallage de béton armé. La
figure qui suit représente le cas où le revêtement est placé sur un isolant ou directement sur
l’élément porteur.
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Parcs poids lourds
Protection On utilise un dallage en béton armé (du même principe que pour les véhicules légers) à la
différence que les dalles sont épaisses de 12 cm au moins.
Il existe tout de même dans ces deux types de toiture des protections en enrobé bitumineux suivant
le cahier de charge.
Revêtement d’étanchéité
On utilise les mêmes revêtements que dans le cas des parkings de véhicules légers à l’exception du
fait que les revêtements en asphalte de type P sont protégés.
¾ Asphalte :
Asphalte type A Asphalte type P
¾ Multicouche
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Ouvrages annexes
Relief Joint de
Trop‐plein
dilatation Canalisations
Evacuation d’eaux pluviales
Les reliefs et relevés d’étanchéité
Les relevés d’étanchéité servent à éviter que l’eau ne s’infiltre par ruissellement entre le revêtement
d’étanchéité et la façade ;
L’élément qui leur sert de support est appelé relief ; ce sont:
¾ des acrotères s’ils bordent le toit (en béton armé, coulé ou préfabriqué)
¾ des costières partout ailleurs ; en béton pour les toitures accessibles ; en acier galvanisé ou
inoxydable pour les inaccessibles aux piétons et des dallettes pour les toitures avec dalles sur
plots (la hauteur du relevé est de 10 cm min. au dessus de la face supérieure des plots) .
¾ des élévations (retraits d’étage) : en maçonnerie d’éléments ou en béton.
On distingue quatre techniques de protection des relevés :
o Bande solin
o Becquet
o Bande à saillant
o Engravure
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Bande Solin
La bande solin joue le double rôle de protection du relevé et d’ écartement des eaux de ruissellement.
Becquet
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Engravure
Bande saillant à lamier :
Les relevés peuvent être exécutés avec ou sans isolation.
La hauteur des relevés est fonction de la nature de la toiture, de l’épaisseur et de la nature du
revêtement d’étanchéité mais aussi du climat.
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Ils peuvent ne pas recevoir de protection en dur dans le cas des toitures inaccessibles, techniques et
accessibles lorsqu’ils sont protégés par un ouvrage.
Les seuils
Ce sont des reliefs qui permettent l’accès de la terrasse tout en empêchant les eaux de
rejaillissement de pénétrer l’habitation. Ce point est assuré par une hauteur minimale mise en œuvre
comme un relevé normal (10 cm min. en toiture accessible).
Mais cette hauteur est peu compatible avec les exigences quand à l’accessibilité des handicapés (2
cm maximum). Pour palier ce problème, on peut :
¾ Créer un caniveau recouvert d’une grille ou d’un caillebotis devant la porte
¾ Faire un passage à niveau avec le niveau intérieur par un décrochement de la dalle et
l’installation d’une dalle au même niveau que le sol (dalles sur plot ou caillebotis). Une petite
grille est placée devant l’entrée.
Il arrive aussi que l’étanchéité soit supprimée au niveau du seuil, ce qui peut entraîner des
pathologies.
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Exemple de mise à niveau de seuil
Les lanterneaux
Ce sont des ouvrages situés sur la toiture qui permettent l’installation de dispositifs assurant l’accès,
l’éclairage, la ventilation mais aussi le désenfumage. Etant surélevés par rapport au niveau courant
de la toiture‐ l’étanchéité y est raccordée par des relevés.
Les joints
En prévision de la variation dimensionnelle du gros œuvre, on prévoit des joints de fractionnement.
La continuité du toit ne se vérifiant pas à ces niveaux, des dispositifs particuliers en vue de la
réalisation de l’étanchéité seront mis en œuvre. Ainsi en fonction de l’usage de la toiture et de la
protection utilisée, on distingue 3 types de joints :
Joints saillants : réalisés par deux murets en périphérie des joints d’une hauteur minimale de : 15cm
au dessus de la protection (pente nulle) et 10 cm (pente >1%). Ces murets (costières) en béton ou en
métal sont protégés par un couronnement en béton, par la continuité de la costière en bandeau à
larmier ou par un couvre‐joint métallique.
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La surélévation ne doit pas gêner pas la circulation.
Joints plats : Afin d’éviter la gêne de la circulation par la surélévation, on réalise un dispositif souple
et résistant placé entre deux couches de revêtement étanches. L’ensemble est protégé par des
dallettes en béton.
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Joints plats surélevés : Ils se réalisent de la même manière que les joints plats, à la différence que
des costières de hauteur inférieure à 5cm sont mises en œuvre.
Dalles de répartition
Elles sont utilisées pour protéger le système d’étanchéité de l’exploitation de la toiture. Le dallage se
fait sur la totalité ou une partie de la toiture technique (recevant des équipements techniques : cage
d’ascenseur, VMC…). Il a pour rôle d’éviter que la protection meuble soit altérée. Le
dimensionnement prend en compte les contraintes mécaniques pour une bonne répartition des
charges. Le béton utilisé reçoit un traitement particulier (adjuvent) et est dosé à au moins 350kg de
ciment par m3 de béton. La dalle a une épaisseur minimale de 120mm. La dalle en béton est
désolidarisée du système étanche par un panneau de polystyrène expansé, les joints de dilatation
sont distants en longueur de 20mm au max et 5m en large. La photo ci‐dessous représente une dalle
de répartition, bien qu’elle ne soit pas installée sur une toiture‐terrasse, le principe reste le même.
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1 ‐ Poutrelles précontraintes
2 ‐ Entrevous
3 ‐ Armatures anti‐retrait (treillis soudé)
4 ‐ Chapeaux (barres d'acier de liaison)
5 ‐ Dalle de répartition coulée en oeuvre sur toute la surface du plancher
Les évacuations d’eaux pluviales
Elles sont assurées par des ouvrages de collecte (caniveaux, noues et chêneaux) et d’évacuation
(entrées d’eaux et trop plein).
Le diamètre des tuyaux de descente est fonction de la surface d’eau. La distance maximale entre
chaque évacuation d’eau de la partie de la surface la plus éloignée est de 30m. L’entrée d’eau se
divise en deux parties : le moignon (réservation qui représente le raccordement avec les
canalisations d’eaux pluviales) et la platine (surface horizontale insérée dans le revêtement).
On effectue un décaissé dans le gros œuvre pour que l’évacuation soit en point bas et permette
l’évacuation de l’eau. Celui‐ci est obligatoire sur une toiture non isolée et recommandé sur une
toiture isolée.
1
Source : http://www.poterie-3ilets.com
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Les canalisations
Les canalisations qui passent par les terrasses doivent avoir une réservation prévue. Cette
réservation à l’extérieur de la terrasse se trouve dans un dé en béton dont le relief doit aussi avoir un
dispositif d’étanchéité ; il doit avoir une pente et une hauteur minimale (150 mm) au dessus de la
protection du revêtement de la partie courante.
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Les toitures terrasses jardins
Aujourd’hui il est possible d’installer une toiture‐terrasse jardin dans presque toutes les situations,
grâce notamment aux progrès faits par les techniques actuelles en matière d’étanchéité. Il faut
néanmoins prendre en compte la surcharge de poids engendrée par les végétaux eux‐mêmes, les
problèmes éventuels liés au développement de la végétation.
L’étanchéité des toitures jardins traditionnelles suit le schéma suivant (cf figure).
Acrotère
Elément de Terre végétale (gazon)
séparation
Becquet de
protection
Hauteur du Zone
relevé=15 cm Relevé
Stérile
d’étanchéité
Dalle en béton
E.E.P
armé
On installe :
9 Un revêtement d’étanchéité
9 Une protection du revêtement
9 Une couche drainante
9 Une couche filtrante
9 Une couche de terre végétale
La végétation doit être disposée à une certaine profondeur, en fonction de son type :
Pelouse : 30 cm
Arbustes : 60 à 80 cm
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Petits arbres : 90 à 120 cm
Gros arbres : Réaliser des fosses en fonction du volume qui convient
Une surface de terre laissée à l’air libre d’au moins 4m² devra être respectée, cela correspond à
l’envergure des arbres une fois arrivés à l’âge adulte.
Les charges à prendre en compte
1m3 de terre humide pèse environ 2000 kg, 1m3 de tourbe 1400 kg. Ces charges sont très
importantes pour la structure porteuse. On cherchera donc à les alléger au maximum. Et pour ce
faire on a recours à des ajouts de matériaux plus légers, comme par exemple, les mousses
organiques ou les produits végétaux.
Les charges des couches drainante, filtrante et l’accumulation d’eau, si elle a lieu, sont loin d’être
négligeables.
La végétation n’a pas un poids stable, en grandissant elle va alourdir un peu plus la structure, le vent
en passant dans le feuillage des plantations aura également son importance.
Enfin, les zones de circulation engendrent des répartitions inégales des charges : les valeurs sont
précisées dans la norme NF P 06‐001 :
Leur largeur est dépendante de leur destination :
o 3,50m voie piétons trafic important
o 2,00m voie secondaire
o 1, 20m petites allées
o 0,80m sentiers
Toutes ces charges sont à prendre en compte lors de la conception de la structure de la toiture
terrasse jardin.
Prise en compte des ouvrages
Relevés d’étanchéité
Les relevés doivent se situer 15 cm au dessus de la terre végétale. Pour les toitures terrasses jardins
en montagne, cette hauteur passe à 50 cm. Enfin, si le relevé est entièrement recouvert d’étanchéité
cette hauteur doit être de 0,05m.
Protection des relevés
La protection des relevés est la même que celle utilisée dans le cas des toitures terrasses accessibles.
Les différentes couches qui constituent l’étanchéité de la toiture terrasse jardin
Couche drainante
Cette couche a pour but d’évacuer la couche d’eau saturante avec les eaux pluviales. La couche
drainante est très importante dans la réussite de l’ouvrage car elle permet d’éviter le pourrissement
des racines des végétaux. Elle peut être constituée :
• De cailloux, graviers sur une épaisseur d’au moins 10cm
• De matériaux permettant de conserver l’humidité comme des granulats d’argile expansée ou
des schistes ou du pouzzolane sur une épaisseur d’au moins 10 cm
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LOT ETANCHEITE
• De plaques moulées nervurées en polystyrène expansé de masse volumique supérieure ou
égale à 25Kg/m₃ et d’épaisseur supérieure ou égale à 4cm.
Couche filtrante
La couche filtrante est disposée sur la couche drainante et doit être en mesure de laisser passer
l’eau pour hydrater les racines des végétaux, tout en empêchant que des éléments fins, terreux ne
viennent bloquer le drainage. Ils sont de deux types :
• Les feutres épais
• Les matériaux de synthèse non‐tissé synthétiques : laine minérale ou feutre synthétique
Couche végétale
C’est la dernière étape :
Revêtements d’étanchéité traditionnels
On trouve dans cette classe :
¾ Les asphaltes
¾ Les revêtements multicouches à base de bitume oxydé
Revêtements d’étanchéité spécifiques
Ils présentent l’avantage de ne pas nécessiter l’installation d’une protection lourde. On utilise le
bitume comme agent d’enrobage auquel on ajoute un anti‐racine.
Aujourd’hui, ce sont les feuilles de bitume polymères qui sont utilisées pour les toitures‐terrasses
que l’on emploie, car ils ont une bonne résistance aux chocs thermiques et aux phénomènes d’usure.
Ils sont posés par système mécanique, collage à chaud ou auto‐adhésivité. Il en existe deux sortes :
¾ Les bitumes élastomères : élastiques, ils retrouvent leur forme d’origine après déformation.
¾ Les bitumes plastomères : plastiques, ils ne retrouvent pas leur forme après déformation
mais ont une très bonne résistance.
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LOT ETANCHEITE
Certaines nappes bitumeuses sont recouvertes d’une couche protectrice (aluminium…), d’autres sont
recouvertes de plastique ce qui facilite la pose par soudage.
Les autres produits : projetés ou liquides
On peut également utiliser des mousses polyuréthane qui assurent étanchéité et isolation et citer les
époxys, acryliques ou polyester qui sont utilisés sous forme liquide.
La protection de l’étanchéité
Les nappes à excroissances en Polyéthylène Haute Densité (PHD) sont des produits très répandus qui
assurent la protection de l’étanchéité qui permet de drainer et de stocker l’eau grâce aux
excroissances aménagées sur la face disposer à recevoir la terre et la végétation.
Les alvéoles, qui permettent de laisser circuler l’air entre la terre végétale et l’étanchéité,
garantissent l’isolation et la régulation thermique du toit.
Les fonctions assurées par le PHD sont les suivantes :
¾ Protection anti‐racines
¾ Ventilation du support et stockage de l’eau de pluie, grâce aux alvéoles, ce qui permet la
survie des végétaux
¾ Résistance élevée à la compression (varie de 150 à 250 kN/m²)
¾ Facilité de pose, rouleaux légers et de grande longueur disponibles
Les toitures‐terrasses jardins sont des ouvrages qui permettent d’accueillir sur une terrasse un
potager, de la verdure, etc. Il est nécessaire de bien assurer l’étanchéité de l’ouvrage tout en
conservant des conditions optimales d’hygrométrie pour les plantes, gazon qui viendront le
recouvrir. D’autre part, l’étanchéité doit être particulièrement résistantes à la pénétration des
racines qui pourraient endommager l’isolation, voire l’ouvrage, c’est pourquoi on ajoute un additif
dans les feuilles d’étanchéité qui joue le rôle de répulsif chimique auprès des racines.
Terminologie
Bitume : produit organique, mélange de carbone et d’hydrogène, que l’on peut trouver à l’état
naturel sous forme solide ou liquide, de couleur noire ou brune. Mais il peut également être obtenu
par distillation du pétrole ou de la houille. (« La prairie sur le toit », page65)
Chape : nf 2/ ETANCH : ouvrage d’étanchéité homogène d’une certaine épaisseur. (Dicobat, Page
191)
Caniveau : décaissé linéaire d’un revêtement d’étanchéité placé à l’intérieur d’une toiture pour
recueillir les eaux pluviales sans discontinuité du revêtement.
EIF : Enduit d’imprégnation à froid
Feutre : support constitué de carton‐feutre de laine, coton ou jute. Les feutres bitumeux,
conditionnés en rouleaux, se posent à l’aide d’un enduit d’application à chaud. (« La maison dans la
prairie », page65)
Polyéthylène :nm Matière thermoplastique de la famille des polythènes, provenant de la
polymérisation de l’éthylène : souple, isolant, étanche et résistant bien aux acides, il sert à faire des
pièces moulées, injectées ou étirées (films de type polyane).(Dicobat, page 65)
Le cuvelage
Le cuvelage est un ensemble étanche continu qui sert à protéger l’ouvrage enterré des eaux. Sa
conception doit tenir compte des méthodes de mise en œuvre du gros œuvre afin d’éviter des
pathologies. L’étanchéité est réalisée par deux types de revêtements : les bicouches en bitumes
modifiés et en asphalte et monocouche (géomembrane et synthétique)
Les 3 types de cuvelage
Source : PDF Application des revêtements d’étanchéité préfabriqués par Philippe Cognard
Dans les figures (a) et (b), le cuvelage est protégé par des ouvrages externes comportant un pré‐
radier et :
(a) Un voile périphérique
(b) Un ouvrage de protection
Dans la figure (c) le revêtement d’étanchéité est placé entre une protection résistante externe et une
interne qui sert à reprendre les poussées d’eau.
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LOT ETANCHEITE
3. PLANIFICATION DE L’ETANCHEITE
Consultation lot Demande d'agrément Révision marché Etudes/ bureau étude et contrôle
Revêtement d'étanchéité
Mise à eau de 3 à
48h
Protection étanchéité, relevés
Livraison
4. PLAN DE QUALITE AVEC LES POINTS DE CONTROLE A LA CONCEPTION ET A L’EXECUTION
2
Locaux à faible hygrométrie : w ≤ 2,5 g / cm 3
n
Locaux à hygrométrie moyenne : 2,5 < w ≤ 5 g / cm 3
n
Locaux forte hygrométrie : 5 < w ≤ 7,5 g / cm 3
n
Locaux très forte hygrométrie : w > 7,5 g / cm
3
n
Avec w : qtité de vapeur d’eau (g/h) produite et n : taux de renouvellement d’air (m3/h).
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LOT ETANCHEITE
POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
ϕ=
(Te − Ti )
n
ei
∑λ
i =1
i
HYGROMETRIE
L’hygrométrie des
locaux en fonction de
AUCUNE Trouver les produits
leur utilisation et de
l’équipement
adaptés
thermique prévu est
donnée dans les
documents 2
Se référer aux
La protection utilisée documents techniques
doit permettre le
classement de
l’ensemble étanchéité,
isolation et protection
en classe M0 :
incombustible.
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LOT ETANCHEITE
POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
On doit vérifier la
compatibilité des
matériaux utilisés
Des joints de
fractionnement et de
dilatation doivent être
prévus pour le support
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POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
Niveaux
Revêtements :
asphalte : 1 à3%,
bitume armé,
feutre bitumé,
enduit pâteux 1 à
8 %, ciment
volcanique de 1 à
2 %.
Le support doit être
sec
Au droit des seuils,
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LOT ETANCHEITE
POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
aménagement pour
les accès handicapés
(la hauteur doit être
de 2cm au
maximum)
Passage à niveau ou
caniveau
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POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
Caisse d’intempéries prend en
• Pas de
charge les coûts engendrés par
travail sous les retards éventuels.
précipitation (pluie,
neige…)
• La
température du
support doit être
supérieure à 2°c
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POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
• Eviter de
poser en
adhérence
l’étanchéité sur
support isolant
Epaisseur asphalte
coulé (voir mise
en œuvre)
E est au max < au
e donné dans les
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POINT A OUTIL DE TOLERANCE FREQUENCE DE SOLUTION(S)
CONTROLER VERIFICATION DIMENSIONN CONTROLE
ELLE
documents de
20% (asph. pur
Contrôle des Prélèvement d’un Sablé) et 10% Tout au long de la
techniques et échantillon de (asph. Grav.) mise en œuvre
conditions 30x30cm et mesure
d’application des de son épaisseur au
cours de la mise en
revêtements
œuvre
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LOT ETANCHEITE
5. PPSPS + schémas de mise en œuvre
La sécurité sur le chantier
La sécurité sur le chantier exige de respecter les conditions suivantes :
• Ne pas fumer
• Tenir le chantier propre
• Informer le personnel des principaux produits utilisés et mis en œuvre
• Prévoir des ancrages, des fixations et des garde‐corps pour les travailleurs afin de les
prémunir de chutes accidentelles au de la toiture.
• Les produits inflammables doivent être stockés et les matériaux d’isolation mis à l’abri.
• Recouvrir de sable tout produit en cas de fuite.
Prévention des risques pour la santé
Risques chimiques
Nous avons procédé à l’inventaire des matières toxiques présentant des risques pour la santé des
personnes les manipulant. Pour prévenir de ces risques, des fiches d’information doivent être mises à
disposition des employés travaillant sur le chantier. Les emplacements des extincteurs doivent être
indiqués de manière claire.
Risques d’incendie
Les produits inflammables doivent être stockés, les extincteurs placés en évidence. Il faut prévoir des
matériaux ignifuges, en respectant une distance de sécurité, dans le cas où deux toitures‐terrasses
se joignent.
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LOT ETANCHEITE
Schémas de mise en œuvre
Fixation du revêtement d’étanchéité à l’aide du
chalumeau. Port du casque, des gants, chaussures de sécurité et combinaison. Conduite sécuritaire
Mise en œuvre de la couche d’asphalte.
Non respect du port du masque, or les effluves peuvent causer des maux de tête.
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Mise en œuvre de la couche d’asphalte, conduite à
risque, pas de combinaison, de masque, ni de gants
Projection de mousse de polyuréthane
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Projection de mousse de polyuréthane
Application de l’enduit d’étanchéité à chaud
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Détail de l’application de l’enduit d’étanchéité à chaud
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LOT ETANCHEITE
6. MISE EN ŒUVRE, PROBLEMES DE COACTIVITE
Il est conseillé avant tout d’effectuer un pontage par bandes prévues a cet effet (métalliques pour
metal‐bitume) est indique ; leurs caractéristiques et dimensions sont indiques dans les DTU.
TOITURES TERRASSES
Mise en œuvre du système d’isolation
Pare vapeur
Il est appliqué de façon solidaire à l’EAC sur le support propre et sec. C’est un écran appliqué avec un
recouvrement minimal de 6 cm. Pour les locaux à forte hygrométrie (pour lesquels le taux d’humidité
est très élevé par rapport au renouvellement d’air), on applique éventuellement une couche de
diffusion qui a pour rôle de repartir la pression de la vapeur.
L’isolation
Elle se constitue de membranes ou de panneaux. Les membranes sont placées en une ou plusieurs
couches immédiatement après l’écran pare vapeur. Dans le cas des multicouches, les membranes
sont posées en quinconce les unes sur les autres liaisonnées à l’EAC.
La mise en œuvre se fait par collage au bitume, fixation mécanique, par pose libre ou collage à froid.
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LOT ETANCHEITE
Source : www.efisol.fr/images/efigreen_duo
Exemple de mise en œuvre d’un isolant en
polyuréthane en une couche – pose libre
Revêtement placé en indépendance
Le liaisonnement du revêtement au support se fait avec un écran d’indépendance placé entre les
deux. Dans ce, cas l’étanchéité reçoit obligatoirement une protection lourde.
Ce système concerne les revêtements multicouches et en asphalte.
Revêtement placé en adhérence
Le revêtement est directement relié au support par collage ou soudage. La pose en adhérence est
utilisée dans le cas ou la pente est supérieure à 5%. C’est une solution uniquement réservée aux
revêtements multicouches généralement auto‐protégés. Ils sont appliqués par collage à l’EAC.
Cette méthode a quelques inconvénients :
o Si le support est un panneau isolant, l’adhérence fait que le revêtement suit toutes les
variations dimensionnelles de son support lié a humidité
o Le revêtement étant auto‐protégé, celui‐ci est soumis à de grandes variations thermiques (‐
20 a +70°C).
Ces deux points associés, peuvent, à la longue, provoquer la déchirure du revêtement. Pour y
remédier, on diminue l’épaisseur de l’isolant (pour diminuer l’effet de bombement) et on le colle à
son support pour réduire la variation dimensionnelle.
Revêtement placé en semi adhérence
Adhérence entre le support et l’étanchéité est partielle et se fait par collage ou soudage avec
interposition d’un écran de semi‐indépendance, fixation mécanique ou ponctuelle à l’EAC.
Cette méthode présente l’avantage, du fait que le liaisonnement se fait de façon ponctuelle,
d’atténuer les déformations sur le revêtement provoquées par la dilatation des panneaux isolants.
On utilise d’ailleurs ce système dans les cas ou l’effet du vent n’est pas assez important pour décoller
le revêtement
On l’applique pour les revêtements en asphalte dans le cas des rampes d’accès pour les voitures.
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LOT ETANCHEITE
Mise en œuvre des revêtements multicouches
Ils sont livrés sur le chantier en lés d’1m de largeur. Les multicouches sont aujourd’hui
remplacées par les bicouches, beaucoup plus résistantes au poinçonnement et a la déchirure. Elles
sont appliquées par :
o collage a l’EAC : On distingue deux systèmes de liaisonnent entre les couches ; la pose
a lits successifs ou croises. Dans les deux cas, le recouvrement minimal entre les d’une même couche
est de 6 cm.
o soudage au chalumeau
Recouvrement
minimal de 6 cm
Source : l’étanchéité des toitures‐terrasses, Conception et réalisation, CSTB,2007
Liaisonnement des lés avec le respect des dimensions de recouvrement.
Nous ne traiterons pas des feutres bitumés, car ceux‐ci sont à présent remplacés par les bitumes
élastomères et les chapes.
Chape de bitume armé :
Comme nous l’avons vu dans la description des matériaux d’étanchéité à base de bitume, les chapes
sont obtenues par imprégnation et enrobage d’une armature. Sur le marché, leur dénomination est
donnée en fonction de la nature de l’armature et de la masse nominale d’un rouleau.
On peut citer comme exemple le carton feutre 30CF, et le tissu de verre 40TV.
Ils sont mis en œuvre en multicouche et liaisonnés au support en indépendance par l’intermédiaire
d’un voile de verre. En semi indépendance et en adhérence, on utilise toujours une protection
lourde.
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LOT ETANCHEITE
Pose à lits successifs :
Les rouleaux ont les mêmes dimensions et sont liaisonnés sur chaque lit avec un recouvrement
minimal de 6cm.
Chaque lit est placé sur le précédent dans le même sens et déroulé au fur et à mesure, que l’on
verse l’EAC ( à une température de 220, 240 °C). On peut aussi coller les deux faces de la même
manière en les chauffant avec un chalumeau.
Pose à lits croisés :
Dans ce cas, les différents lits sont posés perpendiculairement, le recouvrement minimal entre les lés
pour chaque couche et toujours de 6cm.
Pose à lits décalés :
Les lés sont mis en œuvre de telle sorte que le recouvrement entre les lés correspond toujours à la
distance entre le début de la couche supérieure et la fin de celle qui la précède.
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LOT ETANCHEITE
Bitumes modifiés :
Amélioration de la durabilité et de la fiabilité. Ils sont mis en œuvre sur tout type de support en
mono ou en bicouche :
En monocouche :
L’épaisseur minimum est de 4mm. Elle est exclue pour les pentes nulles et on n’utilise que les dalles
sur plots comme protection. Le recouvrement entre les lés se fait longitudinalement, il est supérieur
ou égal à 10cm pour la protection rapportée (8 cm pour l’autoprotection) et transversalement
supérieur ou égal à 15cm.
En bicouche :
EAC : chaque couche est épaisse de 2mm au moins
Chalumeau : 3 mm pour la couche inférieure et 2 mm pour la couche supérieure.
Le recouvrement transversal et longitudinal minimal est de 6cm.
Mise en œuvre des revêtements en asphalte
Ils sont appliqués en indépendance ou en semi indépendance par coulage avec l’interposition d’1 ou
2 couches de papier kraft. Ils nécessitent l’utilisation d’un matériel très onéreux pour la livraison et le
chauffage des pains d’asphalte (l’asphalte est mis en œuvre à l’aide de fondoirs pouvant atteindre
des températures de 200 à 250 degrés). On compte trois types d’asphalte :
o Asphalte de type A dit de qualité étanchéité : on coule une couche d’asphalte pur épaisse de
5mm puis une couche d’asphalte sablée épaisse de 15 mm. Ce type de système peut recevoir une
protection lourde.
o Asphalte de type P qualité parc : Il est coulé dans les terrasses parking
avec un support en maçonnerie. L’application se fait en une couche
d’asphalte pur (5mm), sable (15mm) et de l’asphalte gravillonne (20 ou
25mm).
Ces deux qualités d’asphalte sont utilises sur les toitures ayant une pente maximale de 3%.
o Asphalte de type R (Rampe) : L’étanchéité n’est constituée que d’une couche d’asphalte
gravillonnée épaisse de 25 mm.
Dans tous les cas, l’application se fait soit manuellement soit au finisseur (dans le cas de grandes
surfaces accessibles à l’engin).
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LOT ETANCHEITE
Source : www.foamglas.be/fr
Mise en œuvre des revêtements en mousse de polyuréthane projetée
Le système d’étanchéité est issu de l’association de résine et de mousse de polyuréthane.
Assurant un double rôle d’isolant et d’étanchéité, le produit est appliqué au pistolet en trois couches
afin d’obtenir une épaisseur de 30 a 40mm ; les reliefs et les ouvrages particuliers doivent être traités
avant la partie courante. A la surface de cette couche, on applique généralement une enduction de
finition armée à base de résine de polyuréthane épaisse de 0,5mm afin de protéger le système très
sensible aux rayons ultraviolets.
L’ensemble peut recevoir une protection lourde meuble avec interposition d’une couche anti‐
poinçonnement.
La mise en œuvre de ce matériau nécessite aussi un matériel onéreux et ne peut se faire sous un
vent supérieur à 30km/h. Mais c’est le mieux adapté aux toitures ayant des formes complexes.
Mise en œuvre des revêtements synthétiques
La pente minimale est de 1%. Le matériau est sous forme de lés collés, soudés ou thermosoudés
entre eux. Appliqués en monocouches d’épaisseur de 1 à 3 mm, ils conviennent à tous les types de
support en indépendance ou en semi indépendance.
Mise en œuvre des systèmes d’étanchéité liquide
Le système est appliqué en plusieurs passes à la brosse ou au rouleau directement sur le chantier et
peut être renforcé par des armatures ; il se présente sous la forme d’un film épais de 0,7 a 1mm ; sur
support en béton, ils sont placés avec l’interposition d’une couche primaire d’accrochage servant à
maintenir la durée et la tenue de l’étanchéité sur tous les types de toiture et ce, en fonction de la
composition du produit.
Contrairement à la mousse, ce système résiste bien aux UV.
Mise en œuvre de l’étanchéité pour les ouvrages particuliers
On se place dans le cas particulier d’une toiture terrasse avec support en maçonnerie et revêtement
en feuilles bitumineuses de la partie courante.
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LOT ETANCHEITE
Relevés
L’étanchéité est relevée en système adhérent sur les reliefs. Ils ne reçoivent pas de
protection dans le cas des toitures techniques, inaccessibles et accessibles aux piétons dans le cas où
ces dernières disposent d’un ouvrage qui empêche l’accès aux relevés. C’est le cas des dalles sur
plots. Dans le cas contraire, on doit réaliser une protection en dur. La hauteur du relevé est fonction
de l’accessibilité de la toiture et de sa pente mais on constate qu’elle est toujours supérieure ou
égale à 10cm. Dans le cas particulier des protections par dalles sur plots, les 10cm sont mesurés à
partir de l’assise des plots si la dalle est au dessus du relevé, ou qu’un bardage étanche placé devant
le relevé retombe sous la dalle. Dans le cas contraire (dalle sous le relevé), les 10cm sont comptés au
dessus du niveau de la dalle.
Les relevés peuvent recevoir une isolation. On utilise alors des panneaux pouvant recevoir un
revêtement placé en adhérence par soudage.
Les étapes de la mise en œuvre dans le cas d’un système multicouche sont les suivantes :
o 1 couche d'EIF.
o 1 couche d'EAC (facultative en cas de soudage).
o 1 type 50 * TV VV HR, soudée ou collée, présentant des ailes de 0,10 m minimum
o 1 couche d'EAC sur la hauteur de l'équerre de renfort (facultative en cas de soudage).
o 1 bitume armé type 50 * TV th soudé ou collé sur toute la hauteur, avec talon de 0,15 m
minimum en partie horizontale.
Evacuations d’eau pluviales(EEP) et trop pleins:
Tout point d’une toiture doit se trouver à une distance maximale de 30m d’une EEP. Le manchon doit
se trouver à 15cm au dessus de la protection de la partie courante s’il y’en a ou du revêtement
d’étanchéité dans le cas contraire.
Le raccordement à l’étanchéité se fait de la manière suivante : On insère la platine enduite d’EIF
entre une couche de renfort et la première couche d’étanchéité dans le cas d’un multicouche ; dans
le cas du monocouche la platine est insérée entre deux couches de renfort. Celles‐ci doivent
dépasser de 10cm le bord de la platine.
Joints du gros œuvres (cas des costières en béton)
Le raccordement au système d’étanchéité se fait comme suit :
o imprégnation du niveau supérieur des costières.
o mise en place du système d’étanchéité choisi.
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LOT ETANCHEITE
Matériels utilisés
Enduit d’Application à Chaud (EAC)
Source : L’étanchéité des toitures‐terrasses, Conception et réalisation, CSTB,2007
Chalumeau pour le soudage des feuilles bitumineuses
Source : www.cstb.fr
Les joints doivent être préalablement chauffés.
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LOT ETANCHEITE
Rouleau pour l’application des SEL
Problèmes de co‐activité
Au cours de la réalisation de l’étancheité il est fortement déconseillé de stocker sur la toiture
des matériaux ou matériels d’autres entreprises que celles qui s’occupent de l’étancheité. D’autre
part, l’installation de la plomberie (VMC…), mais aussi évacuations d’eaux pluviales sont réalisées au
même moment, ce qui peut générer des problèmes de co‐activité.
TOITURES TERRASSES VEGETALISEES
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LOT ETANCHEITE
La mise en œuvre des toitures‐terrasses végétalisées se fait de la même manière que celle des
toitures‐terrasses. La différence réside dans l’ajout de couches d’étanchéité anti‐racines d’une
couche de drainage et d’une couche filtrante, afin d’éviter le pourrissement des plantes, et d’éviter
que les racines ne viennent abîmer l’étanchéité. On ajoute en dernier la terre végétale, le gazon ou
les plantes.
Trois types de techniques d’étanchéité sont utilisées, les mêmes que pour l’étanchéité
traditionnelle :
• Matériaux en masse liquide qui se solidifient en refroidissant (asphalte…) :10% du marché
• Matériaux bitumineux fixés, soudés ou collés : 88% du marché
• Les résines polyuréthane : 2% du marché
Les matériaux souples et légers, tels que les bitumes et les matériaux synthétiques sont choisis
préférentiellement à l’asphalte. Néanmoins, il faut bien choisir l’étanchéité, car la plupart des
bitumes contiennent un herbicide pour éviter la prolifération des racines. Certaines plantes doivent
être proscrites car elles ne sont pas adaptées. On citera par exemple les bambous.
7. PATHOLOGIES DU LOT
(Cf tableau)
DIALLO DIARAYE
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LOT ETANCHEITE
DIALLO DIARAYE
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LOT ETANCHEITE
NOM DE LA PHOTO CAUSES EFFETS SOLUTION
PATHOLOGIE/ NEGATIFS
OBSERVATIONS ENGENDRES
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NOM DE LA PHOTO CAUSES EFFETS SOLUTION
PATHOLOGIE/ NEGATIFS
OBSERVATIONS ENGENDRES
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NOM DE LA PHOTO CAUSES EFFETS SOLUTION
PATHOLOGIE/ NEGATIFS
OBSERVATIONS ENGENDRES
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NOM DE LA PHOTO CAUSES EFFETS SOLUTION
PATHOLOGIE/ NEGATIFS
OBSERVATIONS ENGENDRES
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NOM DE LA PHOTO CAUSES EFFETS SOLUTION
PATHOLOGIE/ NEGATIFS
OBSERVATIONS ENGENDRES
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LOT ETANCHEITE
NOM DE LA PHOTO CAUSES EFFETS SOLUTION
PATHOLOGIE/ NEGATIFS
OBSERVATIONS ENGENDRES
Prévoir une
crapaudine ou
grille pour
empêcher de
boucher les
canalisations.
Mise en place de
trop pleins
adaptés.
DIALLO DIARAYE
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LOT ETANCHEITE
8. ECONOMIE DU LOT
L’économie étant fluctuante, les prix dans le bâtiment sont associés à des coefficients appelés index
BT souvent réactualisé. Ces coefficients diffèrent selon les lots. Ainsi ceux qui concernent
l’étanchéité sont : le BT 53 et le BT 49 (On ne s’intéressera qu’au BT 49 associé aux valeurs BT=
154.5 BT0= 153,8 )
On distingue deux méthodes de réadaptation de prix :
a. L’ajustement :
Il peut arriver que le moment d’établissement du devis et le début des travaux soient à des dates
différentes. Quand ce délai est supérieur à 3 mois, on fait intervenir l’ajustement en utilisant la
formule :
P= P0 x [BT /BT0]
Avec : P= prix actualisé HT n : mois d’actualisation P0= Prix initial HT
BT0=BTinitial BT :Valeur du BT pour la période de réactualisation
b. La révision :
Elle intervient régulièrement tous les 3 mois après le début des travaux. L’index BT0 est celui
établi à la date de signature.
Dans le tableau suivant, nous avons considéré que la case « quantité », indiquait la quantité de matériau conseillée pour un m² de toiture‐terrasse, bien
qu’aucune indication dans l’ouvrage Bâtiprix n’ait pu corroborer cela.
Coût de la main d’œuvre : Fourniture et mise en œuvre : 40,49€ HT Mise en œuvre seule : 48,71€ HT
Toiture terrasse inaccessible : étanchéité par feuilles de bitume modifié élastomère (SBS) sur élément porteur en maçonnerie ; non isolée ; protection
lourde meuble par gravillons.
1. Etanchéité par
feuilles bitume Feuille bitume SBS M² 1,100 10,47
modifié
élastomère(SBS) : sur
élément porteur EAC 2 1,19
Kg
maçonnerie sans 3,84
isolant ou sur isolant l
EIF 0,110
3. Protection de Protection lourde
revêtement meuble :
N°= Désignation des Unité Quantité Prix de vente HT
ouvrages
4. Evacuation Chéneau et caniveau
d’eaux pluviales béton dév. 0,80m :
EIF L 0,440
Feuille bitume SBS M² 3,84
1,100 11,28
Feuille bitume SBS M² 1,100
14,52
Entrée d’eaux
pluviales :
Ǿ 80 avec platine
35*35cm :
Platine et moignon U 1,000 21,06
Mastic élastomère Kg 0,008 6,95
5. Lanterneau Lanterneau fixe U 1,000 418,00
pour accès toiture 100*100 cm :
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LOT ETANCHEITE
Total pour toiture de 1m² : 485,7836
P= P0 x [BT/BT0] = 990,076584€
Etanchéité multicouche pour toitures‐terrasses accessibles avec élément porteur en maçonnerie et isolation en panneaux de verre cellulaire ; Protection
avec dalles sur plots ; Relevés d’étanchéité sur maçonnerie avec une membrane PVC ; une évacuation d’eau pluviale (diamètre du tuyau à moignon
cylindrique : 80mm) ; 1 lanterneau.
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LOT ETANCHEITE
d’étanchéité Chappe bitume armée m² 0,44 6,28
6. Evacuation Chéneau et caniveau
d’eaux pluviales béton dév. 0,80m :
0,440
EIF L 1,100 3,84
Feuille bitume SBS M² 1,100 11,28
Feuille bitume SBS M² 14,52
Entrée d’eaux
pluviales :
Ǿ 80 avec platine
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LOT ETANCHEITE
35*35cm :
U
Platine et moignon Kg 1,000 21,06
Mastic élastomère 0,008 6,95
7. Lanterneau Lanterneau accès U 1 418
toiture
Total pour 30m² : 2647,68339€
Une autre protection :
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LOT ETANCHEITE
9. ENVIRONNEMENT
PRODUCTION ET GESTION DE DECHETS : DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
« Une grande partie des déchets français provient du bâtiment et des travaux publics. La plupart ont
un impact direct faible sur l’environnement en dehors de leur transport. Il faut néanmoins gérer leur
réutilisation ou destination finale. En provenance surtout des travaux publics, deux tiers sont réutilisés
en remblais ou recyclés en sous‐couches routières. La valorisation des déchets de démolition est
freinée par la difficulté de séparer les différents matériaux plus ou moins polluants. Les déchets du
BTP contiennent aussi une petite proportion de déchets dangereux, principalement du bois traité. » 3
La plupart du temps, les déchets sont déposés dans des centres d’enfouissement. Néanmoins,
certains déchets peuvent être recyclés, comme l’asphalte.
Norme ISO 14001
La norme ISO 14001 est la plus utilisée des normes de la série des normes ISO 14000. Cette série
concerne le management environnemental.
On peut citer les matériaux suivants qui répondent aux exigences de la norme :
Sarnafil T, Sarnavert, dont la production ne génère pas de pollution, et les déchets peuvent être
totalement recyclés.
La société Sucoflex, répond aux exigences de la norme ISO 140001, en matière de management.
La société Soprema du Canada est pionnière, en termes de norme ; En effet, elle fut l’une des
premières à respecter la norme.
Cibles HQE
De nombreuses cibles HQE sont atteintes par les toitures‐terrasses. Les toitures terrasses
permettent notamment, la gestion des eaux, grâce aux évacuations d’eaux pluviales ; de plus la
hauteur des relevés peut être abaissée à 2 cm au droit des seuils, ce qui facilite l’accès des terrasses
aux personnes handicapées .Elles permettent de garantir un confort hygrothermique grâce aux pare‐
vapeurs et à l’isolation.
L’exemple des toitures jardins
3
Source : http://www.ifen.fr [consulté le 24 février 2008]
Il y a 14 cibles HQE au total. Les toitures terrasses jardins répondent à huit d’entre elles. Nous
allons voir quelles sont elles dans le tableau ci‐après.
Les toitures terrasses jardins, en plus de leur avantage esthétique présentent de nombreux
points positifs pour la protection de l’environnement.
Elles permettent notamment de diminuer la température de l’air en été, grâce à l’eau qu’elles
stockent, mais également de réduire la pollution atmosphérique, grâce aux végétaux qui absorbent le
CO2.
D’autre part, elles stockent les excédents d’eaux pluviales et amortissent les effets des pluies
violentes (dépend du type de végétation). Ce qui est très importants lors d’orages car ça contribue à
réduire les débordements des usines d’épuration et des canalisations.
Ils permettent aussi de prolonger la vie des membranes de toitures, parfois la multipliant par deux,
car elles présentent l’avantage de diminuer jusqu’à 50%, les déchets des bitumes produits lors de la
réfection des toits.
Ils diminuent également les déperditions de chaleur ce qui permet de faire des économies d’énergie,
surtout en hiver. Elle permet une bonne isolation
acoustique.
Kunsthalle, Bonn, Allemagne 4
4
Source image : http://images.google.com/
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Cibles atteintes par les toituresterrasses jardins 5
L'ENVIRONNEMENT
ECO-
CONSTRUCTION
intégration dans un
environnement
Cible 1 : Relation
minéral urbain de
harmonieuse des
surfaces végétalisées
bâtiments avec
accueillant une
l'environnement
biodiversité (flore et
immédiat
surface faune)
minérale surface végétalisée
L'EAU
Le complexe de
végétalisation est ECO-GESTION
une protection
mécanique,
cible 7 : Gestion
thermique et UV qui
de l’entretien et
contribue largement
de la maintenance
à accroitre la
pérénité du
agression revêtement protectio
directe d'étanchéité
HYGROTHERMIE
5
Source : http://www.adivet.nete
ACOUSTIQUE
en absorption du CONFORT
bruit extérieur
(réverbération) et Cible 9 : confort
isolement acoustique acoustique
amélioré en intérieur
(effet de masse)
réverbération isoleme
L'AIR
SANTE
absorption des
poussières
Cible 13 : qualité
environnantes et
sanitaire de l'air
fixation du CO2 par
les végétaux
accumulation dépolut
Inventaire des matériaux utilisés en étanchéité et perspectives
environnementales
Nous avons fait l’inventaire des matériaux utilisés dans l’étanchéité des toitures ‐terrasses
et nous sommes demandées quelles étaient leurs perspectives environnementales, en terme de
production de déchets, de type d’industrie, et d’innovations environnementales.
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NOM DU PRODUIT TYPE D’INDUSTRIE APPLICATION DU PRODUCTION DE REPERCUSSIONS INNOVATIONS
MATERIAU DECHETS SUR ENVIRONNEMENTALES
L’ENVIRONNEMENT
6
HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques
7
COV : Composés Organiques Volatiles
NOM DU PRODUIT TYPE D’INDUSTRIE APPLICATION DU PRODUCTION DE REPERCUSSIONS INNOVATIONS
MATERIAU DECHETS SUR ENVIRONNEMENTALES
L’ENVIRONNEMENT
dioxyde de soufre.
COLLES
PARE VAPEUR •Pose libre
écologiquement
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NOM DU PRODUIT TYPE D’INDUSTRIE APPLICATION DU PRODUCTION DE REPERCUSSIONS INNOVATIONS
MATERIAU DECHETS SUR ENVIRONNEMENTALES
L’ENVIRONNEMENT
• Collage intéressante, sauf
pour les lés de bitume
• Soudage et bitume-
polymère de 4
mm d'épaisseur
• production de
COV
JOINTS
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NOM DU PRODUIT TYPE D’INDUSTRIE APPLICATION DU PRODUCTION DE REPERCUSSIONS INNOVATIONS
MATERIAU DECHETS SUR ENVIRONNEMENTALES
L’ENVIRONNEMENT
substance nuisible à compost.
la couche d’ozone
n’est utilisée pour sa
production.
BECQUESTS METALLIQUES
ASSISES POUR REVETEMENTS FAIBLE ENERGIE
PRATICABLES GRISE ET ABSENCE DE
SUBSTANCES
GRAVILLONS/GRAVIER/FIBRE‐ POLLUANTES
CIMENT
Membranes synthétiques
Industrie plastique : • Soudage
utilisation de (production de
pétrole, ressource fumées)
non renouvelable.
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NOM DU PRODUIT TYPE D’INDUSTRIE APPLICATION DU PRODUCTION DE REPERCUSSIONS INNOVATIONS
MATERIAU DECHETS SUR ENVIRONNEMENTALES
L’ENVIRONNEMENT
Industrie polluante.
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10. INNOVATIONS
• Multi réflecteur
PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
• Ne contient pas de solvants
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PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
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PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
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PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
Permet de rentabiliser à
100% l’évacuation des eaux
(les tuyaux sont toujours
pleins)
Réduit le nombre
d’évacuations
• Imperméabilité à
l’eau, légèreté,
propreté, solidité,
longévité, facilité et
rapidité de mise en
œuvre. 8
8
http://fr.news.dupont.com
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PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
• Confort d’été.
• Recyclable
• Destiné aux toitures‐
terrasses
inaccessibles,
rampantes et
inclinées jusqu'à 25 %
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PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
• Très durable
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PRODUIT ENTREPRISE FONCTION PARTICULARITE IMAGE
couronnée à Batimat
2005. 9
9
http://www.actu-environnement.com
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11.BIBLIOGRAPHIE
Livres
La Prairie sur le toit, Thierry et Marie‐France Houdart, éditions Maiade, 2004
Descriptif du bâtiment T.P, tome 3, éditions Callon, 1981
Dicobat, Jean de Vigan, éditions Arcature, 1992
Nouveau Larousse Encyclopédique, collectif, éditions Larousse, 1998
Humidité : diagnostic remontées d’eau infiltrations condensation (collectif sous la direction de
Michel Matana) éditions Syros, 1993
L’étanchéité dans l’habitation, Schild, Oswald, Rogier, Schweikert, éditions Eyrolles, 1978
Couvertures Toitures‐terrasses, Bureau Veritas, éditions Le Moniteur, 1997
Anatomie de l’enveloppe des bâtiments, Construction et enveloppes lourdes, D.Bernstein, J‐P
Champetier, T. Vidal, éditions Le Moniteur, 1997
Les désordres dans le bâtiment, 270 solutions pour les éviter, Socotec, éditions Le Moniteur, 2005
Réussir la qualité dans la construction, éditions du Moniteur, sous la responsabilité d’Yves Le Sellin,
1992
La fabrication du bâtiment 2, le second œuvre, Gérard Karsentay, éditions Eyrolles, 2001
Végétalisation extensive des terrasses et toitures, François Lasalle, éditions Le Moniteur, 2006
La pathologie des ouvrages du bâtiment, tome 2, collectif, éditions Weka
Revêtements d’étanchéité de toiture, catalogue des produits du bâtiment, collectif, éditions CATED
Prix pour bâtir 1, Maçonnerie, charpentes, couverture isolation, électricité, Collection Concevoir et
Construire 2003.
Mémotech Génie Civil, J.M Destrac, D Lefaivre, Y Maldent, S Vila, Collection Casteilla.
Sites Internet
LEBLANC J., I.E.N. Académie d'Orléans‐Tours. [Consulté le : 13.11.07]
<URL: http://www.iufmrese.cict.fr/referentiels/2004/DocsAccomp/PPSPS.shtml, >
Site Internet encyclopédie en ligne, Wikipedia, [consulté le 13.11.07] :
<URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tanch%C3%A9it%C3%A9 >
Site Internet sur l’humidité et les désordres qu’elle engendre :
<URL: http://pagesperso‐orange.fr/touristom2000/traitement_salpetre.html>
Site Internet actuenvironnement.com, [consulté le 28 .11.07]
<URL:http://www.actuenvironnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/geomembran
e.php4>
Site Internet [consulté le 09.01.08]
<URL :http://www.etibat.fr/>
Site internet, [consulté le 10.01.08]
<URL :http://fr.wikipedia.org/wiki/Toiture_v%C3%A9g%C3%A9tale#.C3.89l.C3.A9ments_d.27un_toit
_vert>
Site Internet, [consulté le 24.02.08]
<URL :http://fr.ekopedia.org>
Site Internet, [consulté le 24.02.08]
<URL :http://www.rn19.net/article.php3?id_article=137>
Site Internet, [consulté le 24.02.08]
<URL :http://www.artetpaysages.com>
Site Internet, [consulté le 24.02.08]
<URL :http://www.greenpeace.org/canada/fr/campagnes/sables‐bitumineux/questions‐reponses>
Site Internet, [consulté le 24.02.08]
<URL :http://cat.inist.fr>
Site Internet, [consulté le 24.02.08]
<URL :http://www.usherbrooke.ca/>
Supports numériques
Cédérom Creef : DTU, Normes, édition, année
PDF Application des revêtements d’étanchéité préfabriqués par Philippe Cognard
PDF Guide Pratique Etancheité des toitures terrasses‐ Conception et réalisation CSTB
PDF http://www.eco‐bau.ch/franz/files/ed362F.pdf
PDF kraft http://www.ppec‐paper.com/zip/kraftf.pdf
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Table des matières
1. NORMES, DTU, REGLES DE CONSTRUCTION ................................................................................... 3
14.1 NF P11‐221‐1 (mai 2000) : Travaux de bâtiment ‐ Travaux de cuvelage ‐ Partie 1 : Cahier des
clauses techniques + Erratum (novembre 2000) (2ème tirage) (Indice de classement : P11‐221) .... 3
PARTIE 1 : Travaux de bâtiment ...................................................................................................... 3
PARTIE 2 : Travaux de bâtiment Marchés privés............................................................................. 3
20.12 NF P10‐203‐1(septembre 1993) : Maçonnerie des toitures et d'étanchéité ‐ Gros œuvre en
maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité ‐ Cahier des clauses
techniques + Erratum (février 1994) + Amendement A1 (juillet 2000) (Indice de classement : P10‐
203‐1) .................................................................................................................................................. 3
20.12 NF P10‐203‐2(septembre 1993) Maçonnerie des toitures et d'étanchéité. Gros œuvre en
maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité...................................... 3
43.1 NF P84‐204‐1‐1 (novembre 2004) : Travaux de bâtiment ‐ Etanchéité des toitures‐terrasses et
toitures inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine ‐ Partie 1‐1 : Cahier
des clauses techniques (Indice de classement : P84‐204‐1‐1) ............................................................ 4
43.3 NF P84‐206‐1 (juin 1995) : Mise en œuvre des toitures en tôles d'acier nervurées avec
revêtement d'étanchéité ‐ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P84‐
206‐1) .................................................................................................................................................. 4
43.4 NF P84‐207‐1 (mai 1993) : Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois
avec revêtements d'étanchéité ‐ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1
(décembre 1995) (Indice de classement : P84‐207‐1) ........................................................................ 4
43.5 NF P84‐208‐1 (novembre 2002) : Travaux de bâtiment ‐ Réfection des ouvrages d'étanchéité
des toitures‐terrasses ou inclinées ‐ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement :
P84‐208‐1) ........................................................................................................................................... 4
2. CONCEPTION DU LOT ET COUPES TECHNOLOGIQUES, TERMINOLOGIE ........................................ 5
Qu’est‐ce qu’une toiture‐terrasse ? .................................................................................................... 5
Choix du système d’étanchéité ........................................................................................................... 5
Les revêtements d’étanchéité......................................................................................................... 6
Les différents types de toitures terrasses ........................................................................................... 7
En fonction du support.................................................................................................................... 7
En fonction de l’accessibilité ........................................................................................................... 9
Ouvrages annexes ......................................................................................................................... 17
Les toitures terrasses jardins............................................................................................................. 26
Les charges à prendre en compte ................................................................................................. 27
Prise en compte des ouvrages....................................................................................................... 27
Les différentes couches qui constituent l’étanchéité de la toiture terrasse jardin ..................... 27
Terminologie ................................................................................................................................. 29
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Le cuvelage ........................................................................................................................................ 30
Les 3 types de cuvelage ................................................................................................................. 30
3. PLANIFICATION DE L’ETANCHEITE................................................................................................. 31
4. PLAN DE QUALITE AVEC LES POINTS DE CONTROLE A LA CONCEPTION ET A L’EXECUTION ........ 32
5. PPSPS + schémas de mise en œuvre ............................................................................................. 41
La sécurité sur le chantier ................................................................................................................. 41
Prévention des risques pour la santé ................................................................................................ 41
Risques chimiques ............................................................................................................................. 41
Risques d’incendie......................................................................................................................... 42
Schémas de mise en œuvre........................................................................................................... 43
6. MISE EN ŒUVRE, PROBLEMES DE COACTIVITE............................................................................. 47
TOITURES TERRASSES ........................................................................................................................ 47
Mise en œuvre du système d’isolation ......................................................................................... 47
Revêtement placé en indépendance............................................................................................. 48
Revêtement placé en adhérence .................................................................................................. 48
Revêtement placé en semi adhérence .......................................................................................... 48
Mise en œuvre des revêtements multicouches............................................................................ 49
Mise en œuvre des revêtements en asphalte............................................................................... 51
Mise en œuvre des revêtements en mousse de polyuréthane projetée.......................................... 52
Mise en œuvre des revêtements synthétiques................................................................................. 52
Mise en œuvre des systèmes d’étanchéité liquide........................................................................... 52
Mise en œuvre de l’étanchéité pour les ouvrages particuliers............................................. 52
Relevés......................................................................................................................................... 53
Evacuations d’eau pluviales(EEP) et trop pleins:................................................................ 53
Joints du gros œuvres (cas des costières en béton)............................................................ 53
Matériels utilisés ........................................................................................................................... 54
Enduit d’Application à Chaud (EAC)....................................................................................... 54
Chalumeau pour le soudage des feuilles bitumineuses ..................................................... 54
Rouleau pour l’application des SEL........................................................................................ 55
Problèmes de co‐activité .................................................................................................................. 55
TOITURES TERRASSES VEGETALISEES ................................................................................................ 55
7. PATHOLOGIES DU LOT................................................................................................................... 56
8. ECONOMIE DU LOT........................................................................................................................ 65
T
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