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DOUBLAGE
3. CONCEPTION................................................................................................................... 8
I. CAROPLATRE :............................................................................................................ 8
II. PLACOPAN :............................................................................................................... 15
III. GAINES TECHNIQUES PLACOPAN :................................................................. 21
IV. PLACOSTYL :......................................................................................................... 22
V. CLOISONS PLACOSTIL SAA ET SAD.................................................................... 31
VI. CLOISON MEGASTIL ........................................................................................... 33
VII. GAINES TECHNIQUES PLACOSTIL : ................................................................ 35
VIII. CLOISONS ET BANQUETTES TECHNIQUES PLACOSTIL : .......................... 36
IX. GENERALITES SUR LES DOUBLAGES............................................................. 37
X. TYPES D’ISOLANTS ................................................................................................. 44
4. DIAGRAMME DE GANTT............................................................................................ 54
5. PLAN DE QUALITE....................................................................................................... 56
6. PPSPS............................................................................................................................... 63
7. MISE EN ŒUVRE........................................................................................................... 69
8. PATHOLOGIES .............................................................................................................. 82
9. ECONOMIE..................................................................................................................... 91
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1. ANALYSE FONCTIONNELLE
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2. NORMES ET DTU
NF EN ISO 11690-2
Janvier 1997
S 31-600-2
Acoustique
Pratique recommandée pour la conception de lieux de travail à bruit réduit contenant des machines
1. installation de cloisons avec des portes étanches (séparer machines bruyantes/silencieuses)
2. installation de cloisons partielles pour séparer des zones bruyantes d’un local du reste de ce local
3. amélioration de la séparation par diminution de la surface de communication restante et augmentation
de l’absorption de la partie des murs et du plafond adjacente à celle-là.
4. isolation au bruit aérien par des cloisons simples (dépend de masse surfacique, flexibilité,...)
NF P 75-401-1
Octobre 2001
DTU 45.1
Travaux de bâtiment
Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée
5. la résistance mécanique des ouvrages d’isolation doit être assurée vis-à-vis notamment des charges.
6. Efforts de vent et neige applicables : Cloison interne doit résister à une pression de ± 0,3 q.
NF P 72-202-2
Avril 1994
DTU 25.31
P 72 202-3
Juillet 1994
DTU 25.31
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NF P 72-202-1
Avril 1994
DTU 25.31
NF P 06-001
Juin 1986
NF P 24-802-1
Octobre 2001
DTU 35.1
Travaux de bâtiment
Cloisons amovibles et démontables
Le présent document constitue un cahier des clauses techniques pour la mise en œuvre des éléments constitutifs
des cloisons amovibles et démontables.
26. définitions, domaine d’application, normes référencées, spécificités (bloc-porte)
27. caractéristiques basées essentiellement sur des essais (amovibilité et démontabilité, absorption, mise en
place, transformations, réemploi, isolation acoustique et thermique, stabilité aux chocs)
28. dispositions en fonction de leur environnement (raccordements et liaisons), de l’isolation désirée
(exigences) et des équipements (électricité, vitrages)
29. mise en œuvre : conditions (état des supports, moyens d’approvisionnement et de stockage sur le
chantier), entretien, protection et tolérance (horizontalités et alignements)
NF P 24-802-2
Octobre 2001
DTU 35.1
Travaux de bâtiments
Cloisons amovibles et démontables
Le présent document a pour objet de définir les clauses administratives spéciales aux travaux de mise en œuvre
des cloisons amovibles et démontables faisant l’objet de la norme NF P 24-802-1.
- sous-traitance : droits, obligations et communication
- travaux : consistance et coordinations (relation entrepreneur – maître d’ouvrage)
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NF P 05-311
Décembre 1985
DTU 25.31
Avril 1994
NF P 72-202-1 :
s’applique aux ouvrages de cloison des locaux à usage d’habitation, de bureaux, d’hôpitaux, scolaire, etc.,
réalisés à l’aide de carreaux en plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.
35. utilisation des carreaux de plâtre en fonction des dimensions des cloisons, des types de
locaux…
36. matériaux utilisés pour les carreaux, les joints, les raccords
37. conditions préalables de réalisation vis-à-vis des huisseries
38. préparation des raccords avec le gros-œuvre
39. réalisation des cloisons
NF EN ISO 11690-2
Janvier 1997
S 31-600-2 :
Partie de l’ISO 11690 qui traite des aspects techniques de la réduction contre le bruit sur les lieux de travail.
• Moyens techniques de réduction : à la source (machines à faible bruit, pose de cloisons…) ; en
cours de propagation (matériaux absorbants, écrans…) ; au poste de travail (écrans,cabines…)
• Grandeurs acoustiques
• Valeur de la réduction du bruit
• Méthodes de vérification des moyens de réduction
NF P 75-401-1
Octobre 2001
DTU 45.1 :
Concerne les travaux d’isolation thermique des constructions en béton ou en maçonnerie ainsi que ceux réalisés
en panneaux sandwiches des bâtiments frigorifiques et locaux à ambiance régulée destinés au travail ou au
stockage des produits agroalimentaires nécessitant la maîtrise de la température, de l’hygrométrie et
éventuellement assujettis à des règles d’hygiène alimentaire.
• Exigences applicables à l’ouvrage : isolation thermique des sols, parois, plafonds ; risques liés
à la condensation ; résistance mécanique ; résistance aux chocs ; comportement en cas d’incendie ;
durabilité des revêtements
• Matériaux et procédés (technique traditionnelle avec isolation sur paroi en béton ou utilisation
de panneaux sandwich…)
• Conditions et règles de mise en œuvre : sols, plafonds, parois traditionnelles ou en panneaux
sandwich…
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NF P 72-204-1
Mai 1993
DTU 25.42 :
Propose les clauses techniques à insérer dans un marché d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou
d’habillage verticaux, horizontaux ou inclinés réalisés à partir de complexes et sandwiches plaques de parement
en plâtre-isolant d’isolation thermique intérieure. Cette norme ne vise que les locaux classés EA (locaux secs ou
faiblement humides), EB (locaux moyennement humides) et EB+ privatifs (locaux humides à usage privatif).
• Matériaux (plaques de plâtre, laine de verre, polystyrène…) ; transport ; manutention ;
stockage
• Fixation par collage (mortier-adhésif) ou mécanique (vis, clous sur ossature)
• Joints et raccords
• Mise en œuvre des complexes et sandwich
NF P 72-204-2
Mai 1993
DTU 25.42 :
Propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de
mur ou d’habillage par complexes et sandwiches d’isolation thermique plaque de parement en plâtre/isolant visés
par la norme NF P 72-204-1.
• Liste des travaux dus par l’entreprise (préparation des supports, traçage, fournitures, pose,
nettoyage…)
• Conditions préalables aux travaux (compatibilité de la construction et des ouvrages adjacents à
l’exécution des ouvrages de doublage et d’habillage)
FD P 72-204-3
Février 2003
DTU 25.42 :
Donne des indications aux maîtres d’œuvre pour la rédaction des documents particuliers d’un marché d’ouvrages
en plaques de plâtre visés par la norme NF P 72-204-1 (Référence DTU 25.42) et pour la coordination des
travaux.
• Cas des ouvrages horizontaux ou inclinés : incorporation de gaines électriques, de conduits de
ventilation ; isolation thermique ; fixation
• Cas des ouvrages verticaux : encastrements (canalisations électriques, de plomberie-
chauffage) ; percements pour travaux de plomberie ; traversées de cloison ; fixations ;
voisinage des appareils sanitaires…
• Finitions pour tous les ouvrages
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3. CONCEPTION
I. CAROPLATRE :
1. CLOISONS
Définition :
Les carreaux de plâtre Caroplatre sont des éléments en plâtre 100% naturel à parements lisses,
préfabriqués en usine.
Identification : par coloration (dans la masse)
Deux types :
- carreaux pleins (Standard, Hydro, Superhydro® THD)
- carreaux allégés (Alvéolé Standard, Hydro Alvéolé)
Carreaux : standard, standard alvéolé, hydro, hydro alvéolé, super hydro THD.
Caractéristiques :
Tranche longitudinale inférieur : gorge
Tranche longitudinale supérieur : tenon
Tranches latérales : l’une a une gorge, l’autre un tenon
Dimension des carreaux (en cm) : 66x50
Epaisseur : 5, 6, 7 ou 10 selon le type de carreaux
Poids (en kg) : de 17 à 40
Reprise en eau (en poids après 2 h d’immersion) :
- Standard : >50 %
- Hydro : <5 %
- Super Hydro THD < 2,5 %
Dureté (Shore C) : > 55 (sauf pour les Super Hydro THD : >80)
Domaine d’emploi :
Utilisés pour la réalisation des cloisons de distribution dans les locaux classés EA, EB, EB+ privatifs
et EB+ collectifs.
Particularité :
Selon le type de carreaux est assigné un type de local : par exemple, pour les locaux EB+ collectifs, il
faut n’utiliser que des carreaux Super Hydro THD.
Et à cela s’ajoute des dispositions particulières : pour le même exemple, ces carreaux sont revêtus de
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carreaux céramiques pour les parties soumises au ruissellement direct de l’eau.
Notons que dans les locaux d’usage scolaire, on ne doit pas utiliser des carreaux d’épaisseur inférieure
à 7cm pour avoir une bonne résistance aux chocs.
Performances :
Réaction au feu : incombustibles (classement A1 ou M0).
Isolation acoustique : la désolidarisation sur trois et quatre côtés est destinée à limiter les transmissions
indirectes et répond à la Nouvelle Réglementation Acoustique.
Les performances varient en fonction du type (plein ou alvéolé) et de l’épaisseur des carreaux.
Mise en œuvre :
Assemblage : se fait par collage et emboîtement (tenons-mortaises).
Montage : par joints minces de liant-colle à base de plâtre.
La colle (relevant de la norme NF EN 12-860 selon le type de carreaux) doit être déposée sur toute
l’épaisseur des carreaux et ne doit pas être utilisée à temps froid (T<5°).
Désolidarisation en tête de cloison : par bande résiliente, mousse de polyuréthanne ou joint et mousse
de polyuréthanne ; désolidarisation sur 4 côtés.
Cloison en surplomb :
La résistance mécanique d’une cloison Caroplatre Standard, Hydro, Superhydro THD, mise en œuvre
en rive de plancher, sans disposition particulière, est de 900 Joules.
Il faut veiller à enduire de plâtre le bord du plancher et à fixer une bande de désolidarisation entre la
rangé sous le plancher et le plancher même.
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Cloison en surplomb
Etanchéité :
Sous-couche d’étanchéité :
- sous-couche de protection : liquide prêt à l’emploi, en dispersion aqueuse à base de résines
synthétiques
- bande d’étanchéité : bande non tissée de fibre de verre (largeur 20cm)
- primaire : dispersion aqueuse (extrait sec : 34%)
Traversées :
L’étanchéité des traversées de la cloison sera assurée par des manchons souples étanches ou par un
mastic à la pompe.
Appareils et revêtements :
Dans les locaux EB+ privatifs et EB+ collectifs : l’étanchéité au raccordement d’appareils (bac à
douches, baignoires, lavabos…) et de revêtements (céramiques, faïences,...) sera réalisée à l’aide d’un
profilé souple adapté, ou à l’aide d’un mastic à la pompe.
Dispositions particulières :
Hygrométrie faible et moyenne, exposition EA et EB :
Pas de disposition particulière quel que soit le type de carreau.
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surfaces carrelées (hauteur minimale du carrelage : 2 m ; débord minimum du carrelage au droit des
appareils : 0,20 m).
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Mise en œuvre sur sol brut ou fini :
Mettre en œuvre la sous-couche d’étanchéité en pied, sur toute la périphérie du local, 10 cm au-dessus
du sol fini.
Cas particuliers : appareils posés au sol, présentant une hauteur supérieure à celle de la semelle et
soumis à des sollicitations exceptionnelles (WC turc, receveur de douches,...).
Définition :
Les gaines techniques verticales Caroplatre habillent et protègent les équipements (conduits de
ventilation, canalisations d’alimentation et d’évacuation…) mettant en communication plusieurs
étages entre eux.
Réalisées en Caroplatre de 5, 7 ou 10 cm, elles comportent 2, 3, ou 4 faces et doivent garantir les
niveaux d’isolation acoustique requis entre locaux superposés et adjacents et, en cas d’incendie, la non
propagation du feu entre ces locaux.
Mise en œuvre :
Identique à celle des cloisons courantes.
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Performances :
Elles dépendent du type de carreaux utilisés.
CONTRE-CLOISON EN CAROPLATRE
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Performance :
La contre-cloison Caroplatre permet de réaliser des contre-cloisons indépendantes du mur support.
Les performances varient en fonction du type (plein ou alvéolé) et de l’épaisseur des carreaux.
Ex : la protection au feu de l’isolant passe de 1h à 3h si on remplace des carreaux standard de 5cm
d’épaisseur par des carreaux standard de 10cm d’épaisseur.
Domaine d’utilisation :
Isolation thermique des murs.
Mise en œuvre :
Les carreaux seront assemblés entre eux avec la colle spécifique aux carreaux utilisés (ex : Placol) et
mis en œuvre comme les cloisons courantes, notamment au droit des jonctions en L.
Étanchéité à l’air :
Au pourtour des baies, l’étanchéité à l’air doit être assurée entre la cloison de doublage, le dormant des
menuiseries extérieures et les éventuels coffres de volets roulants afin d’éviter de mettre en
communication la lame d’air isolant/mur extérieur et l’ambiance intérieure (en hiver, la température de
la lame d’air peut être négative).
Réalisation (2 solutions) :
- par interposition d’un mastic souple extrudé entre la plaque de parement et la menuiserie
- par l’injection de mousse polyuréthanne.
Dans le cas des contre-cloisons de doublage, en fonction des caractéristiques thermiques du mur et du
type de carreau retenu, la mise en place d’une isolation thermique complémentaire est généralement
nécessaire.
Cette isolation (panneaux de polystyrène expansé ou panneaux semi-rigides de laine minérale
comportant ou non un pare-vapeur) est fixée sur le mur à doubler en ménageant ou non une lame d’air
entre l’isolant et le mur à doubler.
Dans le cas de contre-cloisons de doublage avec lame d’air continue, lorsque le mur ne comporte pas
de dispositif satisfaisant pour recueillir et évacuer les eaux de condensation et/ou de pénétration
éventuelle, les carreaux doivent être montés conformément aux dispositions retenues en EB+ privatifs.
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II. PLACOPAN :
Principe :
Panneaux de cloison constitués de plaques de parement en plâtre BA 10 ou
BA 13 de type standard ou hydrofugé collées en usine sur une âme en réseau
alvéolaire à base de carton et à mailles orthogonales.
Utilisation :
Dans les bâtiments d’habitation ou les ERP :
• Parois entre logements
• Contre-cloison de doublage ou d’habillage
• Gaines techniques
Avantage : contrairement aux cloisons en carreaux de plâtre qui favorisent la transmission de bruits
(impacts, aériens et équipements) et peuvent faire chuter les isolements de parois séparatives, refends
et planchers auxquels elles sont liées de 4 à 5 Db (A), la cloison placopan possède un faible facteur de
rayonnement.
Charges :
• Des objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés dans ce type de cloison soit par
crochet X, vis et chevilles à expansion ou à bascule, si aucun type de renfort n’a été mis en
place.
• Les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques par
l’intermédiaire de chevilles à expansion ou à bascule, mais un espacement minimal de 40 cm
doit être respecté entre points de fixation.
• Au-delà de 30 kg, les charges peuvent être fixées dans des taquets de bois d’au moins 180×80
mm, lardés de clous et scellés dans l’épaisseur de l’âme.
Types de panneaux :
Isolation thermique : U=2,20 W/m².k. Coefficient U de transmission thermique : plus U est faible,
plus la paroi est isolante.
Réaction au feu :
Les panneaux placopan sont classées M1. Coupe-feu ¼ h.
Canalisations électriques :
Un vide technique doit être ménagé lors de la fabrication en partie centrale du panneau placopan afin
de faciliter le passage des canalisations.
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Jonction entre panneaux : enduit associé à une bande.
CONSTITUTION DE LA CLOISON :
Les panneaux sont emboités entre un rail haut et une semelle basse en bois ou en panneaux de
particules de bois. Ils sont reliés entre eux et sur la semelle par des clavettes de liaison. La fixation des
semelles et rails se fait tous les 0,60 m au plus.
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Types de jonction :
• Jonction en L : Trois clavettes sont encastrées dans le panneau fixé le premier. Puis un rail est
cloué ou vissé sur le côté du panneau. Après découpe, le panneau de retour est emboîté.
Chaque panneau reçoit en partie basse une clavette de liaison fixée sur la semelle.
Vue du dessus :
• Jonction en T : se traite comme un départ de mur, avec un rail vertical et une clavette en pied.
• Jonction avec les huisseries : à l’aide de trois clavettes logées verticalement dans l’âme de la
cloison. La fixation se fait côté huisserie et par vissage. Dans le cas d’huisseries métalliques,
les pieds d’huisserie sont liés à la semelle par clavette bois ou équerre métallique. Il faut alors
prévoir des montants pré-percés.
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DISPOSITION PARTICULIERE EN FONCTION DES TYPES DE LOCAUX :
En plaques standard :
• application d’une couche de
protection placotanche sur toute
la surface à carreler derrière les
bacs à douche et les baignoires.
• raccord avec le sol et les angles
par une bande d’étanchéité
(bande non tissée de fibre de
verre de largeur 20 cm) et la
sous-couche de protection à la
Séparation
pénétration de l’eau placotanche
entre locaux
(produit à base de résines
EA et EB+
synthétiques). La sous-couche
privatif
doit avoir une emprise au sol de
(hygrométrie
10 cm au minimum et doit
moyenne)
remonter le long de la plaque
sur une hauteur de 5 cm au
minimum au-dessus du sol fini.
En plaques hydrofugées :
• protection de la semelle par un
profilé plastique
• Le passage de l’eau est empêché
par un mastic ou une bande de
mousse imprégnée.
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Traversée de cloison et fixations :
Par l’intermédiaire de fourreaux non recoupés
(canalisations sous gaines). L’étanchéité est assurée
entre le fourreau et la plaque de parement grâce à une
garniture de mastic après calfeutrement. Les fixations en
zones de ruissellement sont réalisées à l’aide de
chevilles en néoprène qui assurent l’étanchéité au
serrage (gonflement du corps) au droit du carrelage et de
la plaque de parement.
Les cloisons implantées en rive de plancher en surplomb d’un autre plancher situé à plus d’un
mètre au-dessous doivent résister à l’action d’un choc de sécurité d’énergie 400 joules.
La semelle en nez de dalle doit avoir une tenue au moins équivalente à celle obtenue en distribution
courante.
Les panneaux sont liés entre eux par :
• 3 clavettes 29×50×200 pour les hauteurs inférieures ou égales à 2,60 m (placopan 50).
• 4 clavettes 39×60×200 pour les hauteurs comprises entre 2,60 m et 3,00 m (placopan 60)
Les panneaux sont liés aux semelles par :
• 1 clavette 29×50×200 (placopan 50)
• 1 clavette 39×50×200 (placopan 60)
Ces cloisons, en doublage de façades légères dont le comportement mécanique n’est pas
satisfaisant, doivent résister à l’action d’un choc de sécurité d’énergie 900 joules.
Les panneaux sont liés entre eux par :
• 3 clavettes 29×50×400 pour les hauteurs inférieures ou égales à 2,60 m (placopan 50).
• 4 clavettes 39×60×400 pour les hauteurs comprises entre 2,60 m et 3,00 m (placopan 60)
Les panneaux sont liés aux semelles par :
• 1 clavette 29×50×400 (placopan 50)
• 1 clavette 39×50×400 (placopan 60)
Les panneaux placopan sont doublés à l’intérieur par des plaques placoplatre BA 13 ou placomarine
collées à plein et vissées sur les clavettes de solidarisation.
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CLOISON « DOUBLE PLACOPAN » :
Ces cloisons peuvent servir à séparer dans les constructions neuves ou anciennes les logements
et les couloirs, escaliers…
Constitution : Deux cloisons placopan séparées par un espace rempli au montage par des panneaux de
laine minérale et doublées, sur chacune de leur face extérieure, par une plaque de parement (BA13 ou
placomarine). Ainsi on obtient une faible inertie et un faible coefficient de transmission thermique qui
limitent les transferts de chaleur entre locaux et facilitent le chauffage modulé des pièces.
Isolation thermique :
L’étanchéité à l’air est assurée sur la périphérie de la cloison par les joints Placoplatre en partie haute
et cueillies latérales, et par un ruban mousse et cordon de mastic acrylique au sol.
Les plaques de parement sont mises en œuvre à joints décalés de 10 cm par rapport à ceux des
panneaux placopan. Elles sont collées sur les panneaux.
Isolation acoustique :
Pour une épaisseur de laine minérale de 45 mm : R rose=59 Db.
Il faut interrompre le plafond au droit des cloisons pour éviter les transmissions latérales et assurer
l’homogénéité du traitement acoustique.
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Dans le cas de doublage, celui-ci doit venir en butée de la
cloison afin de préserver les performances acoustiques.
Comportement au feu :
• M1
• A2-s1, d0
Utilisation : Dans les habitations de la 1e à la 4e famille pour protéger ou habiller les équipements :
conduits de ventilation, canalisations.
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Isolation acoustique :
Les gaines techniques placopan assurent le confort acoustique entre locaux superposés et à l’intérieur
des locaux : de 29 à 48 Db pour une pression acoustique estimée de 53 Db à 63 Db pour une
installation en PVC et de 50 Db à 60 Db dans les installations en fonte.
Résistance au feu :
CF de traversée : 1h à 1h ½. La résistance au feu d’une gaine verticale doit être telle qu’elle
n’affaiblisse pas la résistance au feu entre locaux superposés. Le terme « coupe-feu de traversée »
désigne la résistance à un feu d’un local à un autre par l’intermédiaire de la gaine.
IV. PLACOSTYL :
Principe :
Elles sont constituées de plaques de parement en plâtre épaisses à bords
amincis assemblées sur le chantier par vissage sur une ossature en acier
galvanisé.
Utilisation :
Habitations, bureaux, locaux scolaires, hôpitaux, hôtels,… sauf
bâtiments à usage industriel. Dans les locaux où les chocs risquent d’être
importants : cloisons à double parement en plaques épaisses (BA 18, BA
25).
Ossature métallique :
De largeur 36, 48, 62, 70, ou 90 mm en acier galvanisé, constituée de rails et de montants d’épaisseur
nominale 6 mm.
Rails (stils R) et montants (stils M) :
Lorsque l’aboutage des montants simples est nécessaire, les profilés sont
éclissés ou emboîtés sur une longueur de 0,30 m au moins et solidarisés par
vissage sur les deux ailes. Les aboutages doivent être décalés les uns par
rapport aux autres.
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Plaques de parements en plâtre à bords amincis :
Type de plaque
BA 18 BA 23
haute dureté hydrofugée MO
standard standard
72/36 72/36 72/36 72/36
Type de
84/48 84/48 84/48 84/48 72/26
cloison
98/62 98/62 98/62 98/62
Epaisseur de
18 mm 18 mm 18 mm 18 mm 23 mm
plaque
Largeur de
1,20 m 1,20 m 1,20 m 1,20 m 0,90 m
plaque
Longueur de
De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60
plaque
Il faut visser les plaques tous les 30 cm maxi sur l’ossature, et à 1 cm du bord des plaques. Dans le cas
de montants doubles, visser alternativement sur chaque montant.
Résistance au feu :
Coupe-feu de ½ à 2 heures en fonction de l’épaisseur des plaques et de l’utilisation de plaques
standard ou technique.
L’intégration d’organes électriques dégrade la résistance au feu des cloisons à moins d’utiliser des
boîtiers d’encastrement coupe-feu. Par contre, l’utilisation de panneaux semi-rigides de laine de roche
pour isoler améliore le comportement au feu de la cloison tandis que les panneaux semi-rigides de
laine de verre ne le modifient pas.
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Pour améliorer la résistance au feu et protéger les éventuels joints horizontaux, des languettes et des
portes-languettes peuvent être rajoutées.
Ou bien des éléments de montants horizontaux peuvent être disposés entre les montants verticaux :
• Eléments simples pour un parement simple
• Eléments collés dos à dos pour un parement double.
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Lors d’un raccord avec le plafond, il est nécessaire, pour préserver les
performances acoustiques de la cloison, de mettre en place la cloison
placostil avant le doublage.
Charges :
• Des objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés directement dans les plaques soit
par crochet X, soit par vis et chevilles à expansion ou à bascule, si aucun type de renfort n’a
été mis en place.
• Les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques par
l’intermédiaire de chevilles à expansion ou à bascule, mais un espacement minimal de 40 cm
doit être respecté entre points de fixation.
• Au-delà de 30 kg, les charges doivent obligatoirement être fixées par renvoi à l’ossature au
moyen ‘une traverse en bois ou en métal elle-même fixée dans les montants à travers le
parement.
Jonction entre plaques : enduit associé à une bande ou par colle polyuréthanne mono-composant.
Au droit des jonctions en L ou en T : interrompre les rails en ménageant le jeu nécessaire à la mise en
place ultérieure des parements.
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Cas d’une imposte :
• Fixer un rail relevé et rabattu sur la traverse haute de l’huisserie.
• Visser les montants de départ d’imposte sur les montants des huisseries.
• Poser les plaques en butée à fond d’huisserie.
• Dans le cas de cloisons à simple parement, les joints sont soit réalisés dans l’alignement des
montants, soit décalés.
Dans le cas de cloisons à double parement, les joints sont décalés entre plaques d’un même parement.
Raccordement :
avec plafond
Avec une cloison d’indice d’affaiblissement
inférieur à 45 Db, le plafond peut être filant. Au-
delà de 45 Db, le plafond doit être interrompu au
droit des cloisons.
Avec doublages :
Ils doivent être mis en œuvre après les cloisons
dès que l’isolement acoustique exigé est d’au
moins 39 Db et lorsqu’un degré de résistance au
feu entre locaux adjacents est exigé.
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Avec les conduits verticaux :
• En règle générale, les conduits de ventilation et de désenfumage verticaux sont mis en place
avant la pose des parements des cloisons.
• Les montants d’extrémité sont solidarisés par chevillage sur les corps de conduits. Les joints
entre les plaques des parements et les plaques extérieures des conduits sont traités par bande et
enduit.
Cloison de distribution ou de doublage de mur pour les locaux exposés à l’humidité et aux
chocs.
Plaque constituée d’une âme en ciment allégée par des billes de polystyrène avec un
parement constitué d’une grille de verre et d’un voile de verre. Plaque placocem de 1200 mm de
largeur et de 12,5mm d’épaisseur à bords droits vissés sur place sur une ossature métallique Placostil
en profilés d’acier galvanisés.
Utilisation :
Bâtiment à usage d’habitation, de bureaux, hôpitaux, établissement scolaires...
Locaux classés EB+privatif, EB+collectif, EC (dispositions particulières pour les 2 derniers)
À ne pas utiliser dans les locaux à températures négatives.
Les cloisons à parement simple recevant du carrelage en finition doivent comporter une
ossature d’entraxe 0,40m maximum pour garantir la rigidité de la cloison dans le sens travers.
Dans les zones de chocs importants, l’ossature métallique est complétée par une entretoise en montant
ML 48/50, M 48/35, M70 ou M 90 selon la largeur de l’ossature, placée à un mètre du sol et
solidarisée aux montants à l’aide de porte-entretoises (pour les montants ML 48/50) ou par vissage :
vis spéciales à tête conique de longueur HB 25mm ou HB 41mm protégées contre la corrosion par
zingage.
27
Des joints de fractionnement et de comportement doivent être mis en place tous les 10 m² la distance
entre ces joints ne devant pas excéder 6m.
• Cas de joints verticaux : les montants doubles sont solidarisés et les plaques espacées de 10
mm.
• Cas de joints horizontaux : les plaques sont espacées de 10 mm et les joints sont traités avec
du mastic acrylique ou avec un profilé de dilatation.
Par ailleurs la cloison (ossature et plaque) doit être impérativement interrompue au droit des joints de
dilatation du gros-œuvre.
Traversée de cloisons : il faut mettre en place un joint mastic élastomère de 1ère catégorie pour assurer
l’étanchéité entre le fourreau et le tube ainsi qu’entre le fourreau et le carrelage.
Travaux de plomberie : mis en place d’un joint mastic au raccordement des bacs à douche et des
baignoires avec les parois verticales ; mettre en œuvre également un dispositif d’appui des appareils
déformables et ce sur la paroi pour éviter la déformation du joint précédent lors de l’utilisation de ces
appareils.
28
UTILISATION DE PLAQUES TECHNIQUES DE TYPE BA 25-H1 :
Utilisation :
Locaux hospitaliers et aux locaux où les risques de chocs sont très importants (locaux scolaires,
cliniques, maisons de retraite…) :
• Cloisons entre chambres, techniques, équipées d’accessoires médicalisés
• Cloisons pour locaux utilisant des rayonnements ionisants ou Gamma
• Cloisons pour gaines techniques verticales équipées de sanitaires suspendus
Ossature :
• rails Placostil R 48, R 70 ou R 90,
• montants Placostil ML 48/50, M 70, M 90 simples ou doublés disposés à entraxe 0,90 m.
Auxquels on rajoute :
• des entretoises horizontales en montant ML 48/50 fixées aux montants verticaux par des
portes-entretoises
• des bandeaux métalliques horizontaux de largeur 108 mm vissés aux montants.
• Des panneaux de renfort en contre-plaqué d’épaisseur 15 mm solidarisés aux montants par des
porte-languettes ;
Fixation par vissage dans les bandeaux de renfort et dans les plaques
de renfort de mains courantes, de sièges de douche rabattables, de
support de télévision ou encore de glissières sur lesquelles sont mises
en œuvre les accessoires réglables.
Résistance mécanique :
• Sens longitudinal : 150 daN
• Sens transversal : 55 daN
Résistance à l’humidité :
• Absorption d’eau en surface < 160 g/m²
• Reprise d’eau après 2h d’immersion : < 5%
Résistance au feu :
• CF de 1h30 à 2h.
Isolation acoustique :
• De 36 à 48 Db sans laine
• De 45 à 57 avec laine.
Jonction avec les blocs-portes et châssis vitrés : Les plaques BA25 sont posées en butée à fond
d’huisserie. Les blocs-portes sont CP 1/2h et les châssis PF 1/2h. La hauteur maximale des châssis est
de 1,20 pour un poids unitaire ne dépassant pas 60 kg.
29
Blocs-portes standards
Les plaques standard sont limitées aux milieux EA, EB et EB + privatif. Pour les locaux EB+ collectif
et EB+ privatifs on peut utiliser des plaques hydrofugées (placomarine). Si les cloisons sont à
parements multiples, seul le parement extérieur doit être en placomarine.
• plaques Placomarine
• sous-couche de protection
Placotanche, jusqu’à 10 cm au-
Séparation dessus du sol fini et des
entre locaux appareils sanitaires et sur une
EA ou EB et largeur de 20 à 30 cm à la
EB + jonction avec le sol,
collectif • bande d’étanchéité Placoplatre
avant la pose des revêtements
céramiques.
30
• panneaux placocem.
• Protection en partie basse par la
bande d’étanchéité Placoplatre
Séparation
et la sous-couche de protection à
entre locaux
l’eau Placotanche sur une
EC (très forte
hauteur de 0,10 m environ au-
hygrométrie)
dessus du sol ou au moins de la
hauteur de la plinthe et avec une
emprise de 20 cm au sol.
CLOISONS CINTREES :
Les rails haut et bas sont préformés, les montants espacés de 0,40m
et les plaques disposées horizontalement. On utilise des plaques de
6, 10 ou 13 mm et le nombre de plaques utilisées dépend de la
résistance mécanique recherchée.
31
Utilisation : Séparation de logements, de pavillons en bande, entre des logements et des escaliers, de
locaux commerciaux…ou encore pour des locaux nécessitant des performances acoustiques très
élevées (studios d’enregistrement, salles de musique…).
Ossature :
Plaques de parement : plaques standard (BA13, BA15…) ou techniques. L’association d’une plaque
de parement BA13 et BA18 permet un bon isolement dans les fréquences graves et gomme les
fréquences critiques sans passer par un parement triple.
Jonction avec le plafond et le sol : L’étanchéité à l’air est assurée par des joints en partie haute et aux
limites latérales et au sol par un ruban mousse sous les rails et après dépoussiérage par un cordon de
mastic acrylique appliqué entre le sol et les plaques.
Pour assurer la continuité des performances acoustiques il faut interrompre le plafond au droit des
cloisons.
32
Isolation acoustique : de 58 à 69 Db.
33
Montant : Les montants présentent un marquage
sur une de leurs ailes qui permet une pose plus
facile des lisses. L’ossature peut être constituée
d’une seule ligne de montants (ossature simple)
ou de deux lignes de montants (ossature double)
indépendante.
Rail : Permet de fixer les montants lors du départ d’ossature sur un mur. Il sert aussi à la réalisation
des linteaux de portes et de fenêtres ou peut remplacer au plafond et au sol les sabots lorsqu’il n’est
pas possible de les utiliser.
34
Cornière : est utilisée à chaque départ de mur.
Utilisation : Dans les habitations et les ERP pour protéger et habiller les équipements, les conduits de
ventilation, les canalisations…
35
Jonction avec le sol : pareil que pour les cloisons placostil en milieu humide.
Résistance au feu : Classement des plaques de plâtre en M1 pour les gaines techniques en 1e, 2e, 3e et
4e familles. Classement en M0 pour les IGH et les ERP. CF de traversée de 1h à 2h.
Le coupe-feu de traversée de la gaine technique est égal au degré coupe-feu du plancher traversé.
Utilisation : dans les constructions neuves ou anciennes. Le vide de construction permet l’intégration
d’équipements techniques (conduits électriques, conduits de ventilation, collecteurs, gaines de reprise
d’air…).
Montants : Les montants doublés dos à dos sont reliés entre eux, à l’aide de vis, par des platines
métalliques en tôle d’acier galvanisé d’épaisseur 10mm placés entre les montants tous les 1,25m.
36
IX. GENERALITES SUR LES DOUBLAGES
ELEMENTS DIVERS
Mortiers-adhésifs :
Composition : à base de plâtre répondant aux spécifications des normes relatives.
Sur mur intérieur, le collage peut être réalisé non seulement sur maçonnerie brute, mais aussi sur mur
enduit au plâtre en grattant la surface de l’enduit à l’endroit des plots.
Pare-vapeur :
Kraft aluminium ou kraft polyéthylène ou PVAC ou PV aluminium.
Le rôle du pare-vapeur est d’éliminer les risques de condensation dans l’épaisseur de l’isolant.
DISPOSITIONS PARTICULIERES
Points singuliers :
Plinthes et jonctions :
- les plinthes bois seront fixées par clouage en biais ou par collage.
- les plinthes en céramique seront collées avec les ciments-colles spéciaux.
- les jonctions entre les parements des panneaux et les huisseries de porte ou de fenêtres
s’effectuent de façon classique (encastrement, couvre-joint rapporté, ...).
Plomberie :
- un joint mastic doit être mis en œuvre au raccordement des bacs à douche et des baignoires
avec les parois verticales.
- un dispositif d’appui des appareils déformables (baignoires en acrylique,…) doit être mis en
œuvre sur la paroi pour éviter la déformation du joint précédent lors du fonctionnement de ces
appareils.
- une protection des traversées de paroi par fourreautage doit être effectuée et un joint mastic
entre les canalisations et les fourreaux doit être réalisé.
Le joint au raccordement entre le support et le receveur (bac à douche, baignoire) est réalisé par
l’entreprise de carrelage.
Fixations d’objets :
Les liaisons rigides (tuyauteries, ...) entre le mur et le parement du doublage seront proscrites.
- les objets légers pourront être fixés dans le parement du complexe dans la mesure où ils sont
d’un nombre limité.
- les charges jusqu’à 10 kg peuvent être fixées directement dans les plaques à l’aide de fixation
du type crochets X ou similaire, ou de chevilles spécialement adaptées à cet usage.
- les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques à
l’aide de chevilles à expansion ou à bascule en respectant un espacement minimal entre points
de fixation de 40 cm.
- la fixation d’objets lourds du côté maçonnerie ne pose pas de difficulté ; par contre du côté
complexe, il faudra prévoir des accrochages indépendants (lavabos et radiateurs sur socles, ...).
Dans les deux derniers cas, il convient de limiter ces charges à des valeurs égales à celles introduisant
un moment de renversement de 30 m.daN (équivalent à 30 kg.m) s’il s’agit de charge localisée (par
exemple : lavabo) ou 15 m.daN (équivalent à 15 kg.m) par mètre linéaire s’il s’agit de charge filante
(par exemple : étagère).
Pour la mise en place de la fixation, il y a risque de perforation de ces dernières si aucune précaution
37
n’est prise.
Emploi à la réalisation :
- par pose collée de doublages destinés à compléter ou à renforcer l’isolation thermique de
parois verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes
- de parois de locaux classés « EB+ privatifs sous réserve du respect des dispositions prévues
dans le Dossier Technique et de l’utilisation de plaques hydrofugée de type H1.
Partie basse :
Cas des pièces classées EA (pose sur sol fini ou avec revêtement de sol mince) :
Il est rappelé que les complexes étant butés en tête, l’espace restant en pied doit être calfeutré
(bourrage par mousse polyuréthanne, laine minerale, etc.) avant la pose de la plinthe, soit à la mise en
œuvre du complexe, soit après mise en place de celui-ci. Le complexe est posé directement sur une
bande PSE (exemple Stisol Rouleau dans le schéma suivant, largeur 100 mm, épaisseur 5mm). Un
joint mastic souple est réalisé en pied avant la pose de la plinthe.
Cas des pièces humides EB (ou cas de pose avant exécution d’une chape ou revêtement de sol épais) :
Mise en œuvre avant exécution d’une chape :
Une protection des parements est nécessaire contre l’humidité et les sollicitations mécaniques.
Pièces humides et/ou dans lesquelles le revêtement de sol est lavable à l’eau :
Dans ces locaux, la partie basse des complexes doit être protégée contre l’humidité sur une hauteur
d’au moins 2 cm au-dessus du sol fini (pour fixer la plinthe dans de bonnes conditions). Les
complexes étant butés en tête, les dispositions en pied consistent à :
- soit arrêter la plaque à 2 cm au-dessus du sol fini
- soit disposer un relevé d’étanchéité dépassant le sol fini d’au moins 2 cm.
38
thermo-cutter.
Spécificité de DOUBLISSIMO :
Lorsque les câbles ne sont pas incorporés dans la maçonnerie, l’emplacement des câbles sera pris dans
l’épaisseur des plots de mortier-adhésif ; pour des câbles ou gaine d’épaisseur supérieure, le logement
est, si nécessaire, ménagé dans l’isolant par découpe. La découpe doit, dans ce cas, être limitée au plus
juste avec une tolérance en plus de 5 mm par rapport aux dimensions des gaines utilisées (pour
permettre d’éviter tout risque de contact rigide entre le support et le parement) et ne pas excéder la
moitié de l’épaisseur de l’isolant.
Les liaisons rigides (tuyauteries, ...) entre le mur et le parement de DOUBLISSIMO sont proscrites.
Performances :
Les performances acoustiques peuvent varier et être adaptées en faisant varier les épaisseurs de lame
d’air, de laine minérale, ainsi que le nombre de plaques.
Les plots de collage, la lame d’air et l’intégration d’équipements électriques ne doivent pas constituer
de ponts thermiques.
Etanchéité à l’air :
L’étanchéité à l’air ou à l’eau entre gros œuvre et menuiserie extérieure, ou gros œuvre et coffre de
volet roulant, est assurée indépendamment des doublages. Afin d’éviter les courants de convection, il
convient de veiller au bon ajustement des complexes sur les menuiseries extérieures et les coffres de
volets roulants. Dans le cas de maisons individuelles, l’étanchéité à l’air doit être assurée entre le
plafond et le mur extérieur par calfeutrement au mortier adhésif ou par traitement du joint.
Les dispositions à prendre en périphérie des menuiseries extérieures et des plafonds sont les mêmes
que ce soit pour les doublages mis en œuvre par collage ou vissage.
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EXEMPLES DE DOUBLAGES
DOUBLISSIMO
Définition :
Complexes préfabriqués en usine destinés à compléter l’isolation thermique et acoustique de parois
verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes.
Domaine d’application : utilisé sur des cloisons distributives, des murs séparatifs ou de façade et
d’une manière générale sur toute paroi autoporteuse.
Composants :
Isolant : isolant alvéolaire constitué de polystyrène expansé élastifié Ultra Th A par compression
(Référence : STISOL Db 32 de couleur grise).
Parement : plaques de parement en plâtre à bords amincis BA 13 de 12,5 mm d’épaisseur, revêtues
éventuellement sur une face d’un pare-vapeur.
Elles peuvent être de type : blanche pré-imprimée, résistance au feu améliorée, haute dureté,
hydrofugée ou encore M0 réaction au feu.
Caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :
- largeur courante des plaques de parement en plâtre : 1,20 m
- autres largeurs : 0,60 m et 0,90 m
- longueur : 2,40 m à 3,20 m
- épaisseur des plaques de parement en plâtre : 12,5 mm
- épaisseur de l’isolant : 40 à 120 mm
Pare vapeur : La plaque de parement en plâtre peut être revêtue sur une face d’un pare-vapeur.
Colles : Colle vinylique ou colle polyuréthanne.
Qualités et performances :
Informations techniques :
- plaques de parement en plâtre : classement de réaction au feu M1
- isolant : non hydrophile
- pour une épaisseur de l’isolant 13 +80 (en mm) et un mur support en béton (16cm) :
o RA = 58 Db mur nu et RA 68 = Db avec doublage
- résistance thermique (en m².K/W) : varie de 1,30 à 3,80 (dépend de l’épaisseur de l’isolant)
Mise en œuvre :
Collage par plots : 28 plots répartis sur 7 rangées de 4 plots de 10 cm de diamètre.
La mise en œuvre par vissage n’est pas autorisée pour le complexe Doublissimo.
Conditions de mise en œuvre :
On utilisera, de préférence, les complexes sans pare-vapeur. La paroi à doubler devra répondre aux
règles de qualité relatives à ce type d’ouvrage, notamment du point de vue résistance aux chocs.
Conditions préalables :
Conditions particulières d’emploi en amélioration de l’isolation acoustique d’une paroi :
Les complexes utilisés en doublage peuvent compléter l’isolement acoustique aux bruits aériens de
murs suffisants à tout autre point de vue, tant en aménagement de murs existants qu’en travaux neufs,
moyennant une étude préalable.
De même, il est rappelé que le niveau sonore perçu dans un local est fonction des puissances
rayonnées par chacune des surfaces qui le limitent.
L’étude acoustique doit donc porter, non seulement sur la paroi concernée, mais sur les autres parois
verticales et horizontales.
Le doublage DOUBLISSIMO limitera la puissance rayonnée par les parois verticales sur lesquelles il
sera mis en œuvre.
40
Etanchéité acoustique des murs à doubler :
Dans le cas des murs constitués de blocs élémentaires jointoyés (type briques ou blocs en béton), on
vérifiera préalablement que l’étanchéité à l’air indispensable est assurée par la présence d’un enduit
(plâtre ou ciment) sur au moins une face et d’un jointoyage soigné.
Les traversées du mur et du doublage par des canalisations, sont interdites.
Description :
Complexes préfabriqués et sandwiches destinés à compléter l’isolation thermique de parois verticales
en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes.
Composants :
- une plaque de parement en plâtre à bords amincis
- panneau isolant rigide de couleur grise de polystyrène expansé graphité Ultra Th spécial
comportant des rainures.
Rainures : verticales, parallèles et réalisées au pas de 240 mm (5 rainures par panneau) sur toute la
longueur du primitif et sur la face destinée à recevoir la plaque de parement.
Elles constituent des vides (voir détail d’une goulotte ci-dessous) de construction dans le volume isolé
pour permettre indifféremment, le passage de canalisations hydrauliques ou de gaines électriques.
Parement :
Plaques de parement en plâtre à bords amincis BA 13 de 12,5 mm d’épaisseur, revêtues
éventuellement sur une face d’un pare-vapeur. Elles répondent à toutes les spécifications.
Elles peuvent être de type : blanche pré imprimée (standard ou hydrofugée), résistance au feu
améliorée (M1), haute dureté, hydrofugée de type H1 ou encore de réaction au feu M0.
41
Caractéristiques dimensionnelles :
- largeur des plaques de parement en plâtre : 1,20 m
- longueur : 2,40 m à 3,20 m
- épaisseur des plaques de parement en plâtre : 12,5 mm
- épaisseur de l’isolant : 80 à 120 mm
Colles :
Colle vinylique ou colle polyuréthanne
Pare-vapeur : la plaque de plâtre peut être revêtue sur la face plan de collage d’un pare vapeur ; la face
du panneau de polystyrène expansé graphité rainuré est collée sur la plaque de parement en plâtre coté
plan de collage.
Domaine d’application :
- mis en œuvre que dans des locaux possédant un plénum ; les locaux sans plafond rapporté sont
exclu
- particulièrement recommandé pour les bâtiments d’habitation.
Destination :
PLACOMUR ULTRA PASS (e ≥ 80 mm) sans pare vapeur, marqués P2 : généralement destinés aux
murs en béton d’épaisseur inférieure à 15 cm et dont la résistance thermique est inférieure à 0,086
m².K/W.
Complexes PLACOMUR ULTRA PASS (e ≥ 80 mm) avec pare vapeur, marqués P3 : destinés aux
murs en maçonnerie ou en béton situés en zones très froides (température de base inférieure à – 15°C
ou en altitude supérieure ou égale à 600 m en zone H1), aux murs anciens ou de locaux dont la
destination rend nécessaire la présence d’un pare vapeur, conformément aux règles.
Performances :
- l’isolant de ces complexes est non hydrophile
- pouvoir calorifique de l’isolant supérieur : 39 MJ/kg
- résistance thermique (en m².K/W) : varie de 2,15 à 2,75 (dépend de l’épaisseur de l’isolant)
Pour une épaisseur de l’isolant 13 +80 (en mm) et un mur support en béton (16cm) :
RA = 58 Db mur nu et RA = 55 Db avec doublage.
Cette contre-performance tient compte de la présence des goulottes.
Mise en œuvre :
Classique pour ce genre de procédé : collage par plots au moyen d’un mortier adhésif.
La présence des goulottes destinées au passage de gaines entraîne une modification de l’ordre de
déroulement des tâches sur le chantier. La mise en œuvre des complexes Placomur Ultra Pass est
obligatoirement réalisée avant celle des plafonds. Après la mise en œuvre de l’ossature des plafonds,
les réseaux hydrauliques et les canalisations électriques sont “tirés” dans les réservations. Après le
passage des gaines, le calfeutrement au droit des percements est réalisé soit à l’aide du mortier adhésif,
soit à la mousse polyuréthanne. Les boîtiers électriques sont installés sans disposition particulière
(étanchéité à l’air).
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Vue du complexe de doublage (plots de colle et cordon de MA)
Les goulottes réservées dans le complexe de doublage sont positionnées à entraxe 240 mm. Elles
peuvent être rapidement tracées et repérées par rapport au joint entre panneaux.
Les complexes Placomur® Ultra Pass se mettent en œuvre indifféremment sur sol brut ou sur sol fini.
Le nu intérieur du doublage est matérialisé au sol. Le nu intérieur des menuiseries extérieures est
généralement utilisé comme plan de référence.
Le traçage tient compte de l’épaisseur totale du complexe majorée de 10 mm environ (épaisseur du
mortier adhésif MA).
Les canalisations d’eau sanitaire et de chauffage doivent être impérativement maintenues dans le
volume isolé. A cet effet les canalisations doivent cheminer sur l’extrados du plafond et pénétrer dans
le complexe de doublage par un percement réalisé au même niveau. L’isolation thermique est
positionnée au dessus de ces canalisations.
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Cas des combles perdus :
Après passage des canalisations et avant fermeture du plafond :
- les goulottes utilisées sont obturées au mortier adhésif ou à la mousse polyuréthanne.
- les goulottes non utilisées sont obturées avec une bande de plaque de plâtre collée à plein et en
continuité sur toute la longueur de la tranche des panneaux au moyen d’un mortier adhésif.
Dans le cas d’un comble perdu, avec accès au dessus du plafond, il est possible de passer
ultérieurement de nouvelles canalisations et de modifier l’installation sans faire de démolition. Dans
cette éventualité les percements effectués dans la plaque de protection seront calfeutrés au mortier
adhésif.
X. TYPES D’ISOLANTS
Les isolants thermiques destinés à des parois opaques par plaques, panneaux ou rouleaux
manufacturés font l’objet de la certification ACERMI. Elle certifie une valeur de résistance thermique
R pour une épaisseur considérée. Elle propose aussi une classification des produits selon 5 critères,
dénommés ISOLE :
I: propriétés mécaniques en compression (I1 à I5)
S: comportement aux mouvements différentiels (S1 à S4)
O: comportement à l’eau (O1 à O3)
L: propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion (L1 à L4)
E: perméance à la vapeur d’eau (E1 à E5)
Selon l’utilisation du produit on attend de celui-ci un certain niveau dans le classement, c’est-à-dire un
certain niveau pour chaque critère. Cela permet de définir si le produit est apte à l’emploi qu’on lui
destine.
MATERIAUX SYNTHETIQUES :
• Polystyrène extrudé :
Caractéristiques :
Conductivité Résistance thermique Epaisseur Réaction Sensibilité Classement ISOLE
thermique λ en R en (m²K/W) (mm) au feu à
W/Mk l’humidité
0.029 De 1.25 (pour une De 40 à M1 imperméable I5 ; S1 ; O3 ; L4 ;
épaisseur de 40mm) 80 E3 (ép 2 à 6 cm)
à 2.30 (pour une ou
épaisseur de 80mm) I5 ; S1 ; O3 ; L4 ;E
4 (ép 6 à 14 cm)
44
• Polystyrène expansé :
Principe : Composé à 98% d’air (structure cellulaire à pores ouverts qui emprisonne
l’air pour créer l’isolation).
Utilisation : Pour tous types de bâtiments (ERP, bâtiments scolaires ou industriels…). En construction
neuve ou réhabilitation.
Caractéristiques : Isolant très léger, Rigide, d’une haute résistance mécanique et résistance à
l’humidité, facile à poser et économique. Isolation thermique très bonne mais isolation acoustique
relativement faible.
Exemple de performances acoustiques pour une contre-cloison en carreaux de plâtre avec un isolant en
polystyrène expansé de type KNAUF Therm Mur 38 :
Pour améliorer les performances thermiques on peut augmenter la densité du matériau, ce qui permet
de diminuer la conductivité thermique ou incorporer du graphite à la surface des billes, ce qui réduit
les transferts d’énergie par rayonnement, ou encore enfin, augmenter l’épaisseur de l’isolant.
• Mousse de polyuréthanne :
Caractéristiques :
Epaisseur Conductivité thermique λ en Résistance thermique Tenue au feu
W/Mk R en m²K/W
70 mm 0.023 3 Cs2 d0 (en principe, mais
dépend aussi de la nature
du parement)
‐ Les panneaux en polyuréthane nécessitent une épaisseur plus faible que les autres isolants
classiques pour une même résistance thermique.
‐ La mousse de polyuréthane possède aussi une grande résistance mécanique due à sa densité
élevée.
45
‐ En fonction de la nature du parement, le panneau de doublage à base de mousse de
polyuréthane peut posséder différentes qualités : imperméable à la vapeur d’eau avec un
parement en kraft ; résistant au poinçonnement avec de l’aluminium.
Caractéristiques :
Epaisseur Conductivité Résistance Performance Performance acoustique Réaction
thermique λ thermique acoustique de de l’isolant en doublage au feu
en W/Mk l’isolant seul de mur avec un parement
de 13mm
30mm 0.04 2 7Dba 40 Dba M1
Toutefois, un rapport du CSTB remet en cause les performances thermiques de cet isolant.
Pose : Dans les combles, le thermo-réflecteur se pose par agrafage sur les chevrons, soit par
l’intérieur, soit par l’extérieur. En cas de pose sur les chevrons, il faut réaliser un contre-littelage de
lambourdes afin de ménager une lame d’air ventilée à l’extérieur. En doublage de mur, l’isolant
réflechissant se pose sur un liteaunage préalablement vissé sur le mur. On veillera également à laisser
une lame d’air inerte entre le produit et le parement final. Points à respecter lors de la pose :
1. Respecter de part et d’autre de l’isolant une lame d’air de 20mm entre le support à isoler et
l’isolant et entre l’isolant et la finition. En couverture, réserver un espace ventilé de 20 mm au
minimum entre la face inférieure du liteau de support de couverture et l’isolant.
2. Tendre correctement l’isolant et l’agrafer en périphérie tous les 50 mm au minimum sur un
support bois (chevron, solive, entretoise, etc). Utiliser des agrafes galvanisées ou inox de 14
mm au minimum, 20 mm idéalement.
3. Aux jonctions, réaliser un recouvrement des lés sur 50 à 100 mm et agrafer le 1er lé sur le 2e
tous les 50 mm minimum sur ces mêmes supports.
4. Recouvrir les jonctions avec un adhésif spécial et idéalement, fixer un tasseau pour parfaire
l’étanchéité.
5. En périphérie de l’isolation, réaliser un retour d’isolant de 50 mm au minimum. Si
possible, bloquer l’isolant avec un tasseau.
• Laine de verre :
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Utilisation : Pour l’isolation thermo-acoustique des contre-cloisons à ossature métallique. Locaux à
faible ou moyenne hygrométrie (maisons, chambres d’hôtel, bureaux, hôpitaux…).
Pose : En plus des rails et des montants (implantés tous les 0.6m maximum) de la cloison placostil,
pose d’une fourrure intermédiaire horizontale à 1.36m du sol et d’entretoises.
L’isolant est découpé de la hauteur de la cloison plus 1 cm. Il est embroché sur les entretoises, les
panneaux bord à bord. En milieu très froid on peut jointoyer les panneaux à l’aide d’un ruban adhésif
pour un meilleur calfeutrement.
Une rosace est ensuite vissée sur la partie émergente de l’entretoise sans comprimer l’isolant.
- Panneau semi-rigide en laine de verre teintée noire dans la masse, revêtu d’un
voile confort de pose. Possède des performances acoustiques élevées pour
une faible épaisseur d’isolant.
Utilisation : sur cloisons à ossature métallique et plaque de plâtre ou carreau de plâtre et sur cloisons
alvéolaires déjà existantes. Idéal en réhabilitation et en locaux occupés. Conseillé pour réduire les
bruits aériens intérieurs (TV, radio, voix) qui se propagent principalement par la paroi séparant deux
pièces.
Caractéristiques : Performances acoustiques élevées pour une faible épaisseur : épaisseur inférieure à
5cm parements compris pour un isolant de 28mm seulement.
47
Classification λ (W/(M.K)) Résistance Epaisseur Longueur largeur Absorption
feu thermique R d’eau à
en (m²K/W) court terme
A2-s1,d0 0.035 De 0.80 à 0.28 m De 8.50 à 1.20m <1 kg/m² en
3.40 13.50m 24 h
• Laine de roche :
• Isolant Metisse
48
Caractéristiques :
Résistance
Conductivité thermique Résistance
Epaisseur Longueur Largeur Traitement
thermique R en au feu
(m²K/W)
1.28 à 5.13 -Traitement
contre les
insectes et les
M4 ou M1
moisissures
si associé à De 50 à De 8 à
Rouleaux λ=0.039 0.6m /champignons
une plaque 100mm 10m
-Traitement
de gypse.
ignifuge
(uniquement
sur demande)
De 50 à
Panneaux 1.2m 0.6m
200mm
• Chanvre :
49
‐ La laine de chanvre, en rouleau de 10m, de 0.60 m de large pour 80 à 100mm d’épaisseur, est
utilisée pour les toitures et les combles.
‐ Les panneaux de laine, semi-rigides, épais de 40mm, d’une longueur de 1m35 et d’une largeur
de 0,60m sont conseillés pour les éléments avec ossature où ils s’installent aisément.
‐ La filasse, disposée en vrac s’utilise pour le remplissage manuel ou se mélange avec du béton
de chaux pour l’armer et le rendre plus isolant.
‐ Les fibres stabilisées et traitées au silicate permettent également une utilisation en vrac et un
déversement manuel du chanvre. Si elles offrent la meilleure résistance au feu, leur coefficient
thermique est moins intéressant et leur plus prix plus élevé que les autres types de
conditionnements.
Caractéristiques :
Conductivité Résistance Epaisseur Réaction au feu
thermique λ en thermique R en
W/Mk m²K/W
0.039 De 2 à 4.3 De 80 à 180mm D
Pose : Par agrafage. Pose d’un pare vapeur sur l’isolant conseillée. Aménager une lame d’air ventilée
entre l’isolant et la couverture.
• Laine de bois :
Principe : Panneau isolant rigide en fibres de bois liées par la lignine de bois.
Matériau naturel constituant le meilleur isolant sur le marché, à l’heure actuelle.
Utilisation : Isolation des combles et des murs. Permet une protection efficace
contre les chaleurs estivales.
Caractéristiques :
Conductivité thermique Résistance thermique Epaisseur en mm Classement au feu
λ en W/Mk R en m²K/W
0.040 0.5 à 4 De 20 à 160 E
MATERIAUX RENOUVELABLES :
• Liège :
Caractéristiques :
Format Epaisseurs Conductivité Résistance Classement au
courantes thermique λ en thermique feu
W/Mk R en
m²K/W
Panneaux 1x0.5m 20 à 80mm 0.035 à 0.049 0.5 à 2 E (M2)
Granulés 4/16 mm ou 0.042
4/8mm
Pose : panneaux : cloués, vissés, collés avec de la colle à liège ou à plâtre. En vrac : pose insufflée ou
manuelle.
50
• Ouate de cellulose :
Caractéristiques :
Résistance thermique Conductivité thermique Réaction au feu Epaisseur en cm
R en m²K/W λ en W/Mk
4.76 pour 20 cm En vrac : 0.038 M1 Sous combles : 23,7
d’isolant Panneau : 0.040 Sur mur : 12.3
La ouate de cellulose permet un confort et une isolation supérieurs à ceux offert par la laine de
verre. En effet, elle permet d’économiser 26,4% d’énergie par rapport à la laine de verre. L’autre point
fort de la ouate de cellulose est qu’elle propose une capacité thermique 6 fois supérieure en été. Les
tests ont ainsi révélés que l’isolation en ouate de cellulose évite les surchauffes estivales.
Par contre, à long terme, la cellulose utilisée en vrac est susceptible de se tasser, altérant ses
performances.
Pose : La cellulose en vrac est conditionnée dans des sacs. Elle est le plus souvent insufflée à l’aide
d’une machine spéciale. Elle permet l’isolation des toitures et des murs creux. Pour la pose, les
fabricants conseillent le port d’un masque antipoussières. La cellulose en insufflage des rampants
nécessite la présence d’un pare pluie, si possible en fibres de bois et la mise en place de caissons
étanches réalisés en frein vapeur. Lla très petite taille de ses particules lui permet de s’infiltrer dans les
moindres interstices garantissant une homogénéité parfaite et permettant ainsi de résoudre les
problèmes de ponts thermiques sous toiture.
Lorsqu’elle est sous forme de panneaux semi-rigides, la cellulose est collée sur un support rigide facile
à découper. Les panneaux offrent une grande flexibilité puisque les plaques se compressent facilement
(jusqu’aux 2/3 de leur volume). L’isolation par panneaux semi-rigides s’adapte à toutes les formes et
se laisse facilement caler entre les chevrons d’une toiture ou les montants d’une cloison.
51
SYNTHESE COMPARATIVE DES ISOLANTS :
L’épaisseur d’isolant doit être plus importante dans les combles que pour les murs car les
transferts thermiques sont plus importants verticalement qu’horizontalement, comme on peut le voir
sur le schéma suivant. C’est d’ailleurs pourquoi l’ADEME préconise un isolant ayant une résistance
thermique de 4,35 pour les combles.
En fin, pour conclure sur les isolants, voici un tableau récapitulatif des isolants à éviter en
fonction des qualités requises :
52
Source :Ideesmaison.com
53
4. DIAGRAMME DE GANTT
DIAGRAMME GENERAL
CLOISON PLACOPAN
CLOISON PLACOSTIL
54
CLOISON DE DOUBLAGE
CONTRE-CLOISON
55
5.PLAN DE QUALITE
56
57
58
59
60
61
62
6.PPSPS
63
ACTIONS À METTRE EN
IDENTIFICATION DES EVALUATION DES ŒUVRE ILLUSTRATION DE SITUATION
RISQUES RISQUES (réponse(s) aux risques A RISQUE
évalués)
- chute de plaque - écrasement - port des chaussures de sécurité
- projection d’enduit - salissures - port de la blouse
- clouage des plaques et - vibrations manu- - outil à manche ergonomique,
montants brachiales changer d’outil d’un jour à
Les équipements l’autre et utiliser les vis
de travail adaptées
EQUIPEMENTS ET
CONDITIONS DE - détérioration des cloisons - dégradations des peintures - éviter tous mouvements
TRAVAIL - déplacements dans l’espace où en cas de rénovation déplacés ou inutiles et prévoir
le sol est recouvert de poussière - chute le matériel nécessaire
Les lieux de de plâtre - faire attention quand on
travail - travail sur escabeau ou échelle manipule les conduits
et déplacements d’importante longueur (>3m)
- sécuriser les escabeaux
64
- transport des plaques - coupure - port des chaussures de sécurité
- douleur dorsale - port de gants de travail
- dépassement - se faire aider ou utiliser un
SITUATIONS DE transporteur de plaques
Manutention de - livraison en étages par les
TRAVAIL
charges fenêtres
PARTICULIÈRES
65
- pose de panneaux de laine de - contact direct avec la peau - port des gants
roche pour l’isolation (démangeaisons passagères, - découper à l’aide d’un couteau
rougeurs) et les yeux plutôt qu’avec une scie
(picotement passager et - port de lunettes de protection
Expositions à la inflammation) - port d’un masque
laine de roche - inhalation des fibres de
roche : picotement de la
gorge et des muqueuses
nasales
Mortiers adhésifs
66
- en cas d’utilisation de gros - risques de coupures - trousse de secours
cutters, de rails métalliques,
couteaux, scies etc.
LA SECURITE DES Matériel de
LIEUX DE TRAVAIL secours
67
- pas de coordinateur sur les - problème de la - respecter les règles comme sur
petits chantiers déresponsabilisation de un chantier important (règles
chacun vis-à-vis de la tenue données par le PPSPS en
Coordination générale du général)
santé - sécurité chantier
- perforer des gaines ou conduits - fuites d’eau, diffusions de - avoir un détecteur de métaux
- laisser des fils suspendus gaz, etc.
-
Électricité /
Plomberie
COACTIVITÉ
68
7.MISE EN ŒUVRE
AVANT MONTAGE DES CLOISONS
CLOISON PLACOPAN
IMPLANTATION Le traçage est décalé de l’épaisseur des
ET TRACAGE parements pour matérialiser l’emplacement
des rails.
POSE DES Sur dalle béton finie :
SEMELLES EN • chape incorporée : fixation directe
LOCAUX EA des semelles par pistoscellement 0,60 m
ou clouage par pointe acier.
• chape rapportée adhérente ou
chape flottante : fixation par
chevillage ou collage (colle à base
de caoutchouc synthétique :
chlorure de butadiène,
polychloroprène).
Sur dalle béton brute :
• Protection des semelles et du pied
des panneaux par un film
polyéthylène d’épaisseur minimum
100 μ et de largeur suffisante pour
dépasser, après relevé, le niveau du
sol fini d’au moins 20 mm.
• Fixation des semelles et de la
protection par chevillage,
69
pistoscellement ou clouage par
pointe acier.
Sur plancher bois :
• Fixation par vissage ou clouage
70
Sous plancher à poutrelle et corps
creux :
• plancher brut : fixation des rails
par chevillage dans les corps creux
(chevilles spéciales pour matériaux
creux) ou par collage en continu.
• plancher enduit : fixation des rails
par collage en continu.
Sous plafond en plaques de plâtre :
• Fixation des rails hauts par vissage
au droit de l’ossature du plafond
(cloison perpendiculaire aux lignes
d’ossatures), par chevillage
(chevilles spéciales pour plaques
de plâtre) ou par collage en
continu.
POSE DES RAILS • Fixation des rails de départ à mi-
DE DEPART hauteur de la cloison. Leur
longueur est égale ou supérieure au
1/3 de la hauteur sous plafond.
• Lorsque le rail ne descend pas
jusqu’au sol, une clavette de
guidage (longueur 200 mm) est
fixée sur la semelle au départ de la
cloison.
Sur mur brut :
• Fixation des rails de départ par
chevillage, pistoscellement,
clouage par pointe acier ou collage
en continu, en fonction de la nature
du support (béton, parpaing,
brique, béton cellulaire…).
Sur mur en plaque de plâtre :
• Fixation par chevillage (chevilles
spéciales pour plaques de plâtre)
ou par collage en continu.
71
2,50 m de hauteur
maximum (2 clavettes
réparties sur la hauteur et 1
fixée sur la semelle),
◊ 4 clavettes (longueur 200
mm) pour les cloisons de
hauteur supérieure à 2,50
m (3 clavettes réparties sur
la hauteur et 1 fixée sur la
semelle).
72
ENCASTREMENT • incorporation des canalisations
après préparation du passage dans
le réseau de l’âme, suivant le tracé
prévu (de préférence à
l’avancement). Une “cheminée”
centrale est ménagée à cet effet
dans les panneaux.
• la largeur du délardage du réseau
ne doit pas excéder 150 mm et se
situer de préférence en milieu de
panneau.
MISE EN ŒUVRE • Les montants sont vissés sur 3
DES HUISSERIES clavettes (ou 1 potelet de longueur
minimale 2 m) disposées et fixées
Les huisseries et les verticalement dans chaque
impostes sont posés panneau.
à l’avancement • Un potelet de longueur égale à la
largeur de l’huisserie, vissé sur la
traverse haute, reçoit l’imposte.
• L’imposte est emboîtée et glissée
sur la traverse haute. Une clavette
disposée de chaque côté de
l’imposte et à mi-hauteur assure la
liaison avec les panneaux
adjacents.
• Pour les huisseries de largeur de
passage supérieure à 0,90 m, la
longueur du potelet devra être
supérieure à la largeur de huisseries
l'huisserie pour permettre adjacentes avec imposte filante
l'encastrement d'au moins 20 cm
dans chacun des panneaux
adjacents et la fixation par 2 vis ou
clous sur ces panneaux.
RACCORDEMENT • Les cloisons sont réalisées
directement sous les plafonds
filants et sur les doublages filants.
• Les plafonds doivent être
interrompus au droit des cloisons
double placopan et au droit des
gaines techniques.
• les doublages doivent être
interrompus au droit des cloisons
double placopan et au droit des
gaines techniques.
73
CLOISON PLACOSTIL
POSE DES RAILS
BAS • Couper les rails à la bonne
dimension à l’aide d’une scie
circulaire ou d’une pince coupante.
74
POSE DES Pour une cloison simple plaque :
PLAQUES • Couper les plaques soit au cutter
soit à la scie égoïne à la hauteur
sous plafond moins 1 cm.
• Placer la plaque en commençant par
le bas. Placer des cales au-dessous
afin de laisser 1 cm de vide qui
protègera la cloison contre
l’humidité. Elles doivent être
jointives au plafond ;
• Les joints doivent tomber sur les
montants de façon bien centrée afin
de faciliter le vissage et ils doivent
être alternés d’une face à l’autre de
la cloison.
• Visser les plaques sur les montants
à l’aide de vis à plaques de plâtre
tous les 30 cm maxi et à 1 cm du
bord des plaques. Dans le cas de
montants doubles, visser
alternativement sur chaque montant.
• Incorporer les canalisations,
l’isolant ou les renforts avant de
visser les plaques du 2ème côté. Pour
laisser passer les fils et boîtiers
électriques, utilisez une scie cloche.
• De l’autre côté, placez de la laine
minérale. La largeur des découpes
sera de 1 cm supérieure à la largeur
réelle.
• Visser les plaques de l’autre côté en
décalant les joints par rapport à
ceux du premier côté et décaler les
vis afin qu’elles ne rencontrent pas
les premières.
• Lorsque la hauteur sous plafond est
supérieure à la longueur des
plaques, les joints horizontaux
doivent être décalés sur un même
parement et d’un parement à l’autre.
75
Pour un local EB+ privatif :
Avec des plaques hydrofuges :
• Protéger les pieds des cloisons par 2
lignes de joint en mastic, placés sur
les côtés ou par un joint en bande de
mousse imprégnée, placée au centre
sous le rail.
• Sur sol brut compléter l’étanchéité
par un film polyéthylène 100µm.
Avec des plaques standard :
• Appliquer au rouleau une sous-
couche de protection étanche sur
toute la surface à carreler et derrière
le bac à douche et/ou baignoire.
• Poser une bande d’étanchéité à la
jonction sol/mur tout autour de la
pièce sur une largeur de 30 cm au
sol et remontée de 10 cm au mur et
dans les angles derrière le bac à
douche et la baignoire.
• Appliquer au rouleau une 2ème
couche de protection à l’eau
perpendiculaire après séchage de la
1ère.
Pour un local EB+ collectif :
• Même principe qu’en local EB +
privatif avec plaques standard, mais
cette fois appliqué à des plaques
hydrofuges.
76
huisseries, visser une patte de
scellement dans le bâti en laissant
un espace de 1cm avec la semelle,
ceci afin que la colle puisse se
solidariser parfaitement avec la
patte.
• Réaliser la découpe des carreaux à
l’aide d’une scie à plâtre.
• Enduire de colle les mortaises se
positionnant vers le mur et vers le
sol.
• Poser le carreau (la plus grande
dimension dans le sens horizontal),
mortaise vers le bas. A l'aide du
marteau et de la cale ou du maillet,
le caler sur le mur d'appui. Poser le
2ème carreau de la même manière,
et ainsi de suite.
JONCTION EN L Jonction en L :
OU EN T • Monter les plaques en les
entrecroisant un rang sur deux.
• Laisser dépasser les plaques en
cassant le tenon supérieur à
l'endroit du croisement.
• Quand la colle est sèche, couper les
morceaux de plaques qui dépassent.
• Protéger l’angle avec une cornière
d’angle ou une bande armée collée.
77
Jonction en T :
• Coller directement le carreau sur la
hauteur de la cloison.
POSE DU • Enlever les liteaux de bois qui
DERNIER RANG maintiennent le bâti avant de
commencer la pose de la dernière
rangée.
• Biseauter le haut du carreau pour
faciliter le joint avec le plafond et
laisser environ 2 cm de jeu.
• Effectuer les découpes au niveau du
bâti en veillant à ce que le joint ne
tombe pas dans l'alignement du
bâti. Pour cela tailler une mortaise
dans un carreau de plâtre : tracer les
2 côtés de la mortaise, scier et
chasser la partie découpée à l’aide
d’un burin.
78
RACCORDEMENT Avec le plafond ou doublage:
• Remplir le vide avec un mélange de
blocage moitié plâtre-moitié colle.
Avant durcissement, enlever
l’excédent. Faire un joint
bande+enduit.
• En cas de plafond en béton : coller
une bande résiliente ou injecter de
la mousse ployuréthane dans
l’espace vide et après 2h, enlever
l’excédent et égaliser avec du
mortier.
CLOISONS DE DOUBLAGE
TRACAGE • Le traçage doit prendre en compte
l’épaisseur totale de la cloison plus
1 cm pour tenir compte de
l’épaisseur des plots de colle.
PREPARATION • Découpe de la plaque de la hauteur
DES PANNEAUX sous plafond moins u1 cm.
ET DU MORTIER • Préparer le mortier adhésif comme
indiqué sur le sac d’emballage.
• Déposer les plots de mortier
directement sur l’isolant en les
espaçant de 40 cm à la verticale et
de 30 cm à l’horizontale.
• Faire un cordon continu de mortier
en partie haute du panneau pour
assurer l’étanchéité à l’air entre
l’arrière du doublage et le plénum.
79
• Pour coller des panneaux de laine
de verre ou de laine de roche,
disposer des bandes de mortier
adhésif.
DISPOSITION Avec parement en placomarine :
DANS LES • Protéger les pieds de panneaux avec
PIECES un joint souple.
HUMIDES Avec parement en plaque standard :
• Même dispositions que pour les
cloisons placostil.
80
une deuxième couche.
• Appliquez la couche de finition à l’aide d’une spatule plus
large ou d’un platoir inox.
81
8.PATHOLOGIES
1. FISSURES DANS UN CLOISONNEMENT EN REHABILITATION :
• Type de construction : Immeuble d'habitation ancien avec une façade en mœllons de pierre,
un plancher à structure en bois, un cloisonnement en petits éléments de maçonnerie.
• Le diagnostic : Ces cloisons servent normalement d’appuis pour les planchers et empêchent
les poutres en bois du plancher de se relaxer au fil du temps. En supprimant ces cloisons, suite
au réaménagement d'un appartement par exemple, le plancher supérieur a été libéré créant des
dommages dans les cloisons supérieures et parfois dans les revêtements de sol carrelés. Ce
phénomène ne remet cependant pas en cause la stabilité du gros œuvre.
• Solution préventive : Il est difficile de prévoir l'ampleur de la flexion des poutres avant la
suppression des cloisons, mais des sondages permettent de connaitre la section et l'état de
conservation des bois. Une démolition progressive permet de suivre l'éventuel mouvement du
plancher. En cas de doute il faut effectuer des renforts.
82
2. FISSURES EN PARTIE COURANTE DE CLOISON :
• Solution préventive : Veiller à ce que les taux d’humidité dans les locaux et au cœur de la
poutre soient à peu près les mêmes. Dans la mesure du possible, il faut précharger le plancher
avant de monter les cloisons, par exemple en entreposant des éléments qui les constitueront.
83
3. FISSURATIONS EN TETE DE CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE :
• Le diagnostic : Absence de matériau résistant aux chocs entre la tête de cloison et le plancher
béton. Les variations dimensionnelles du plancher sont à l’origine de ce cisaillement.
• Solution préventive: Laisser une réservation filante entre la tête de cloison et le plancher.
Appliquer dans cette réservation un matériau résilient (mousse de polyuréthanne dans le cas de
fortes sollicitations). Traiter les cueillies de plafonds à l'aide de bandes calicot en équerre afin
d'amortir une éventuelle fissuration.
84
4. ALTERATION DES CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE :
• Type de construction : Cloisons en carreaux de plâtre utilisées dans une cuisine collective.
• Pathologie observée : La faïence s'est décollée du support mural. L’humidité présente dans la
cloison a détérioré les carreaux de plâtre rendant la cuisine inapte à la préparation des repas.
• Le diagnostic : Les premiers carreaux de plâtre en pied de cloison sont hydrofugés et ont été
posés avant la chape. Mais les rangs supérieurs sont en carreaux de plâtre standard et il n'y a
aucune protection à l'eau sous carrelage. L'eau s'est donc infiltrée sous le carrelage humidifiant
le plâtre. Les carreaux de plâtre, même hydrofugés, restent sensibles au contact prolongé de
l'eau.
• Solution préventive : Les DTU classent les cuisines collectives parmi les locaux EB+. Cela
signifie qu’il aurait fallu mettre en place des dispositions particulières (sous-couche de
protection et bande d’étanchéité) afin d’empêcher l’action de l’eau sur la cloison et assurer la
durabilité des cloisons.
85
5. DECOLLEMENT DU PAREMENT DES PANNEAUX ISOLANTS :
• Solution préventive : L'Avis Technique CSTB du produit précisait que ces panneaux isolants
étaient destinés à des entrepôts frigorifiques et non à des entrepôts agro-alimentaires dans
lesquels les conditions sont totalement différentes (température d'environ 30° C, hygrométrie
de l'ordre de 90 à 100% et nettoyage agressif). D’ailleurs de façon générale, les décollements
les plus importants ont lieu dans des boucheries ou fromageries industrielles, à cause
justement de ces conditions difficiles pour lesquelles ces plaques n’étaient pas adaptées.
86
6. DEFORMATIONS DE CLOISONS DE DISTRIBUTION :
• Le diagnostic : Les plaques BA6 constituant la peau extérieure ont été posées horizontalement
et se sont disjointes.
87
7. DEGRADATION DE CLOISONS EN PLAQUE DE PLATRE CARTONNE EN
MILIEU A FORTE HYGROMETRIE :
• Pathologie observée : Dans cette cuisine d'hôpital, les plinthes carrelées, posées en pied de
paroi se décollent et laissent apparaître une importante dégradation des cloisons. On voit
apparaître de la corrosion sur les montants métalliques des cloisons à base de plaques de plâtre
cartonné.
• Le diagnostic : Les cloisons de la cuisine ont été réalisées en plaques de plâtre standard
vissées sur ossature métallique. Aucun dispositif de protection à l’eau au pied des cloisons n’a
été mis en œuvre sous le carrelage réalisé en pose scellée.
88
8. ENTREE D’AIR PARASITE :
• Pathologie observée : Perception de courants d'air froids à l'intérieur de la maison, passant par
les prises de courants, en période hivernale.
• Le diagnostic : 2raisons à ces pathologies : Tout d’abord, l'isolation en laine de verre déroulée
sur le plafond en plaques de plâtre est interrompue à environ 20 cm des murs périphériques ;
deuxièmement, le plafond ayant été réalisé après l'habillage intérieur des murs périphériques,
la lame d'air correspondant à l'épaisseur des plots de colle de cet habillage est en
communication directe avec le comble non aménagé. L'air extérieur pénètre dans la lame d'air,
derrière l'habillage, et ressort par les discontinuités de cet habillage.
• Solution préventive : Respecter la NF P 72.204.1 (DTU 25.42) article 1.5.2 qui impose
l'exécution du plafond avant les "doublages" des murs périphériques, et la NF P 72.203.1
(DTU 25.41) articles 2.4.7.3 (dessins), 3.3, et 3.4.2.1 qui vont dans le même sens. Mettre en
œuvre l'isolation sur plafond sans aucune discontinuité avec les murs périphériques, mais au
contraire en recouvrement pour corriger les ponts thermiques.
89
9. DEFAUT D’ETANCHEITE D’UNE DOUCHE COLLECTIVE :
• Pathologie observée : Les fuites répétées de la douche collective entraînent une détérioration
et une décomposition de la structure des cloisons en carreaux de plâtre hydrofugés.
• Le diagnostic : La douche à usage collectif, a été réalisée dans un bâtiment existant. Le sol de
cette douche a été surélevé afin de permettre la mise en place du siphon de récupération des
eaux de la douche et une étanchéité a été mise en œuvre avant la pose du carrelage. Cette
étanchéité a été relevée sur une hauteur de 1 à 2 cm en périphérie du local contre les cloisons.
Les cloisons sont de type carreaux de plâtre hydrofugés.
Pour finir, le revêtement mural est de type faïence posée directement avec son mortier colle
sans application préalable d'étanchéité ni d'ailleurs de protection à l'eau.
Les dispositions prises ne sont pas suffisantes compte tenu de l'usage collectif et donc intensif
de cette douche et des matériaux mis en oeuvre. En effet, l'étanchéité au sol n'est pas assez
relevée assez haut et la protection des parois en carreaux de plâtre, même hydrofugés, n’est
pas satisfaisante. Les infiltrations d'eau ont donc lieu à la fois derrière le relevé d'étanchéité
qui se décolle à présent en plusieurs endroits et à la fois dans les carreaux de plâtre qui ne
peuvent pas résister à l'eau en grande quantité, la faïence seule n’ayant pas une fonction
d’étanchéité.
• Solution préventive : La nature des parois aurait dû être plus adaptée à l'usage collectif de la
douche. Il aurait fallu utiliser plutôt des matériaux complètement insensibles à l'eau
(matériaux à base de ciment, béton ou de brique).
De plus, pour protéger les cloisons à base de plâtre, il aurait été nécessaire de prévoir une
étanchéité complète du sol jusqu'à la partie haute des murs en fonction de la position des
paumes de douche.
90
9.ECONOMIE
91
Prix unitaire
Désignation (en €) Unité
Principale Spécifique (en €)
Carreaux de plâtre à parement lisse (66*50) fixés à la colle Carreaux standard (e = 7cm, 34dB) 3,8 U
Colle carreaux 0,44 KG
Total 4,24
92
Gaines techniques en carreaux de plâtre à parement lisse
(66*50) Carreaux pleins (e = 7 cm) 3,8 U
Cornière angle perforé 1,18 U
Colle carreaux 0,44 KG
Bande résiliente 0,88 ML
Total 6,3
Cloisons alvéolaires (e = 50mm, 30dB, hauteur maxi = 2,60m) Cloison (e = 50mm) 9,84 M2
Lisse basse 0,46 ML
Lisse Haute 0,25 ML
Clavette 0,15 U
Vis TTPC 35 0,96 %
Vis TTPC 70 3,03 %
Bande à joints 0,11 ML
Enduit en poudre 0,87 KG
Total 15,67
93
Rail métal 48 1,05 ML
Montant métal 48 1,27 ML
Vis TTPC 35 0,96 %
Vis TRPF 16mm 3,57 %
Bande à joints 0,11 ML
Enduit en poudre 0,87 KG
Total 10,91
94
Total 54,25
95
1. CARREAUX DE PLATRE A PAREMENT LISSE (66*50) FIXES A LA COLLE :
En prenant en compte que le prix des carreaux (la colle ayant le même prix pour chaque), nous avons
dans l’ordre décroissant :
Pour ce qui est des éléments au pied des carreaux, c’est le dispositif de bande résiliente à feutre bitumé
qui est le plus cher notamment à cause de la colle à utiliser :
Dispositif (unité : m.l) Prix unitaire (en €) Prix unitaire de la colle à utiliser (en €)
Bande résiliente feutre bitumé 0,73 5,11
U plastique 0,56 0,44
Lisse en bois 0,64 5,11
Pour ce qui est de la gaine technique avec des carreaux à parement lisse, il faut utiliser des
carreaux certes mais aussi la colle qui va avec, une bande résiliente et une cornière d’angle perforé. Au
total, même avec des carreaux standard, la gaine à l’unité du carreau vaut 6,3 €.
2. CLOISONS :
Les cloisons alvéolaires en elles sont plus chères qu’une cloison avec 2 plaques de plâtre sur
ossature. Mais si on rajoute 1 voire 3 plaques à cette dernière, les prix avoisinent ceux des alvéolaires.
On remarque tout de même que le prix des plaques augmente rapidement d’une épaisseur à une autre.
Il suffit de voir le prix élevé de la cloison à 5 plaques de plâtre est essentiellement du à la plaque de
plâtre 25BA.
On remarque aussi qu’avec des montants accolés ou simples, le prix reste le même pour les cloisons à
plaque de plâtre.
96
En ce qui concerne les contre-cloisons, nous avons pris les prix extrêmes pour comprendre ce qui les
différenciait. D’une part, il y a l’épaisseur de la plaque choisit, mais aussi le dispositif de fixation :
collage ou sur ossature. Le plus cher reste l’utilisation d’ossatures métalliques (18,11€ maximum) et le
moins cher est la contre-cloison collées (4,32€) qui nécessite aussi moins de composants de structure.
Doublages :
97
BT18a au cours de ces derniers mois
BT18a
105,6
105,4
105,2
105
104,8
104,6
104,4
104,2
104
103,8 t
sept-07 oct-07 nov-07 déc-07 janv-08 févr-08 mars-08
98
Évolution du BT08 ces dernières années
BT08
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680
660
640
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600
580
560 t
3 4 04 - 04 4 5 05 - 05 5 6 06 - 06 6 7 07 - 07 7
v -0 r- 0 ai - ût v -0 r- 0 ai - ût v -0 r- 0 ai - ût v -0 r- 0 ai - ût v -0
no f év m ao no f év m ao no fé v m ao no fé v m ao no
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10. ENVIRONNEMENT
I. PLATRE ET PLAQUE DE PLATRE
1. MAITRISE DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT EXTERIEUR
1.2.1. Éco-construction
1.2.2. Éco-gestion
1.2.3. Confort
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Cible n° 9. Confort acoustique
- performances acoustiques remarquables dépendant de leur composition (nombre de
plaques par parement, désolidarisation des ossatures, volumes des plénums, qualité de la
fibre minérale incorporée)
1.2.4. Santé
Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces
Sans objet
- pose des plaques de plâtre à sec réduisant ainsi les nuisances sur le chantier (rejets d’eau
polluée, poussières,…)
- diversité des dimensions des plaques permettant une utilisation optimale qui réduit les
déchets sur le chantier
Déchets solides
Parmi les déchets solides, nous avons : les déchets éliminés et les déchets valorisés. On distingue
101
parmi la catégorie des déchets éliminés, les déchets : radioactifs (production d’électricité), dangereux,
non dangereux et inertes.
Tableau indicatif de la société Placoplatre
Indicateur pour une UF Indicateur pour la DVT
0,3621 kg/UF 10,681 kg
Le carton de cellulose utilisé pour la surface de la plaque est la principale matière récupérée.
Les principales étapes productrices de déchets (fin de vie exclue) sont celles de la fabrication et de la
mise en œuvre.
Pollution de l’eau
En fin de vie de la plaque, la lixiviation (technique de lessivage de produits solides par un solvant
approprié) en décharge contribue aux rejets de substances dans l’eau.
II. ISOLANT
On peut classer les matériaux isolants en grands groupes :
- les matériaux synthétiques : polystyrènes expansé et extrudé, polyuréthane, polyester.
- les fibres minérales, végétales et animales : les laines en général (roche, verre, lin, chanvre,
etc.)
- les autres matériaux renouvelables : cellulose, liège,...
- les isolants minéraux : perlite, vermiculite, argile expansée, etc.
Etudions les réponses apporter à la démarche HQE pour un isolant de chaque type.
1. PSE
2.1.1 Eco-construction
2.1.2 Eco-gestion
102
Cible n° 7. Entretien et maintenance
- ne nécessite ni maintenance ni entretien
- performances thermiques durables et stables.
2.1.3 Confort
2.1.4 Santé
Impacts environnementaux
Consommation de ressources énergétiques
Le panneau de PSE permet de réduire significativement la consommation d’énergie et les besoins de
chauffage. Son utilisation réduit donc les pollutions générées par la consommation d’énergie :
réduction jusqu’à 86% de la consommation de chauffage d’une maison.
Exemple : une habitation entièrement isolée avec 300 m² de PSE permet d’économiser en 50 ans
jusqu’à 180 000 litres de fuel destiné au chauffage (source : société Placoplâtre).
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- la mise en oeuvre : 13 %
Déchets solides
Tableau indicatif de la société Placoplatre
Indicateur pour une UF Indicateur pour la DVT
Changement climatique
L’utilisation du PSE permet de réduire les gaz à effet de serre.
Exemple : un habitat isolé avec 100 m² de PSE entraîne une réduction de 3 tonnes de CO2 par an
(source : Société Placoplâtre).
Pollution de l’air
Le PSE dégage des oxydes de carbone, de la vapeur d’eau et de la suie. Sous l’action de la chaleur, le
polystyrène émet des styrènes et autres gaz toxiques contenus dans ses additifs ignifuges. De plus, il
laisse constamment échapper du pentane pendant toute sa durée de vie.
Pollution de l’eau
Les émissions proviennent principalement des produits dérivés du pétrole.
1.2.1. Éco-construction
1.2.2. Éco-gestion
104
Cible n° 5. Gestion de l’eau
- principe de boucle interne évitant le rejet d’eau polluée dans le milieu naturel
1.2.3. Confort
1.2.4. Santé
Impacts environnementaux
Consommation d’énergie
La laine de verre consomme pour tout son cycle 42,98 MJ.
Elle permet de réduire jusqu’à 80% de la consommation énergétique de chauffage.
« Les analyses de cycle de vie de la laine de verre montrent qu’en isolant une maison avec elle, on
économise en moins de 2 mois autant d’énergie qu’il en a fallu pour produire toute la laine de verre
installée » (source : ISOVER).
Pollution de l’air
En prenant en compte l’énergie nécessaire à la production et à la fabrication, la laine de verre produit
1,18 kg d’équivalent C02.
« Sur 50 ans une laine de verre de 200 mm de résistance thermique R=5 m².°C/W permet d’éviter
l’émission de 255 kg équivalent C02 par m² ». (source : ISOVER).
Remarque : ces laines contiennent des fibres respirables très irritantes pour le manipulateur.
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3. LAINE DE CHANVRE
2.3.1. Éco-construction
2.3.2. Éco-gestion
2.3.3. Confort
2.3.4. Santé
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Remarque : le chanvre est naturellement très inflammables.
Le parement de la paroi peut protéger, mais lorsque « le feu a pu pénétrer à l’intérieur de la paroi, son
extinction est quasi impossible », d’après les tests effectués en juillet 2004 par le CSTB (Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment).
Cette inflammabilité peut être réduite en incorporant des ignifugeants, mais ils n’ont qu’un effet
retardateur. Il peut aussi être traité avec des anti-rongeurs tels que les sels de bore ou d’ammonium,
mais ces derniers sont des substances présentant une certaine toxicité (risque de cancer des poumons).
Impacts environnementaux
Consommation d’énergie
Une laine de chanvre consomme pour tout son cycle 82,3 MJ.
Pollution de l’air
La laine de chanvre produit 2,78 kg d’équivalent C02 en considérant la part de l’énergie nécessaire à la
production et à la fabrication des matériaux.
4. OUATE DE CELLULOSE
2.4.1. Éco-construction
2.4.2. Éco-gestion
2.4.3. Confort
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Cible n° 11. Confort olfactif
Sans objet.
2.4.4. Santé
Remarques :
- traitée chimiquement contre les insectes à base de perméthrine (potentiellement toxique
pour certains animaux)
- traitée par les sels de bore la protégeant contre l’incendie, les insectes et la moisissure
La ouate de cellulose doit être protégée de toute pénétration d’eau sous risque de nuire à ses
performances. En fait, la ouate nécessite aussi la mise en place d’un frein de vapeur dans les parois et
d’un système de ventilation mécanique pour le logement. De plus, les particules peuvent provoquer
des inflammations pulmonaires lors de leur mise en oeuvre. La ouate peut également contenir les
résidus d’encre présents avec le papier recyclé.
Les risques de moisissures sont dus l’accumulation d’humidité et à la condensation par manque de
ventilation de la pièce équipée en plaques de plâtre.
Les spores libérées dans l’air peuvent provoquer des réactions allergiques et asthmatiques chez les
personnes sensibles.
2. RADON
Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore et incolore. Il émane de certains matériaux
de construction pierreux comme le plâtre ou les pierres naturelles. Dans certaines conditions faible
ventilation, humidité des pièces), le radon peut s’accumuler à l’intérieur des bâtiments et expose donc
les occupants à un risque de développement de cancer du poumon qui augmente avec la durée de
l’exposition et avec la concentration du radon dans l’air intérieur.
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3. FORMALDEHYDES
Le formaldéhyde est le composés organiques volatils (COV) le plus présent dans les bâtiments. C’est
un gaz incolore à odeur piquante qu’on trouve notamment dans les mousses isolantes urée-formol, les
laines de verre et de roche, etc.
Il peut être à l’origine de symptômes divers : irritations (peau, yeux, nez, gorge) allergies, asthme,
maux de tête, fatigue, nausées, vertiges, otites chez les jeunes enfants, etc.
La présence d'ozone augmenterait les émissions de formaldéhyde du plâtre d’après des études en
chambre. Il faut évitez de stocker des plaques de plâtre chez soi pour diminuer les risques d’émissions
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11. INNOVATIONS
PRODUIT PRESENTATION USAGE PERFORMANCES CARACTERISTIQUES MISE EN OEUVRE
Plaque Habitat Gain d’isolation acoustique de 3 dB Une âme en structure cristalline Même mise en œuvre
acoustique (plafond, par rapport à une plaque BA13 pour de gypse spécifique avec des qu’une plaque BA13
(placo- cloison, une même épaisseur et les mêmes composants amortissant naturels standard
phonique) doublage sur caractéristiques mécaniques
ossature)
Plaque sans Ouvrages de Ö Suppression de tous les joints Plaque de plâtre de 25mm Ö Pose rapide
joint grande hauteur entre les plaques ; d’épaisseur, à bords droits Ö sans apport d’eau
(mégaplac 25) (bâtiments Ö CF de 1 à 4 heures jusqu’à de très Ö Vissée sur ossature
industriels et grandes hauteurs : 15 m pour les métallique
de stockage) contre-murs et 23 m pour les
parois de compartimentage ;
Ö Ne nécessite pas de finitions
(plaque blanche)
Ö Adaptable (intégration de portes
coupe-feu)
Ö réutilisable
Plaque BA25 Etablissements Ö Haute performance acoustique Ö Plaque de plâtre d’épaisseur Ö Un seul parement
dB de santé (gain de 6 dB par rapport à la 25 mm sur laquelle est collé, à suffisant pour
plaque BA25) l’aide d’une colle souple à garantir les
Ö Haute dureté base de caoutchouc, un performances
Ö Hydrofuge panneau de fibres dures mince (même mise en
Ö Coupe-feu constitué de fibres de bois, de œuvre qu’une
paraffine et d’humidité cloison placostil
110
résiduelle. 98/48
Ö La cohésion du panneau de
fibres dures est assurée par les
liants naturels du bois.
Enduit à joint Ö réalisation Ö Formule allégée facile à Enduit blanc Une seule passe de
prêt à l’emploi des joints travailler finition nécessaire
(placomix avec bande Ö très faible retrait
premium) papier Ö haut pouvoir couvrant
micro- Ö ponçage aisé
perforée Ö gain de temps
entre plaques
de plâtre
Ö pour le
collage de la
bande et la
couche de
finition.
Système de habitations Ö permet le passage de toutes les une plaque de plâtre à bords
doublage canalisations hydrauliques et amincis de 13 mm associé à un
(placomur électriques en toute simplicité panneau isolant en PSE nouvelle
ultra pass) Ö gain de productivité génération doté de 5 goulottes
Ö réduction des délais d’intervention verticales situées du côté «
Ö Une évolution dans le temps des chaud » de l’isolant juste
équipements avec la possibilité de derrière la plaque.
passer des réseaux sans dégrader
les finitions
Ö Des installations encastrées mais
suffisamment accessibles pour
rester en garantie biennale
Ö La durabilité de la performance
thermique, le PSE étant insensible
à l’eau, imputrescible et ne se
tassant pas.
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Isolation Ö Haute performance thermique Ö parement plaque de plâtre à Mise en œuvre par
thermique (λ=33mW/mK) bords amincis associé à un collage
(placomur Ö isolation continue et homogène panneau isolant PSE nouvelle
ultra) sur l'ensemble du mur (l'isolant génération.
fait corps avec la plaque de plâtre) Ö Système 100% recyclable
Ö durabilité des performances
thermiques : le PSE est insensible
à l'eau, imputrescible et ne se tasse
pas
Isolation Ö Haute performances thermiques (λ plaque de plâtre de 13 mm, aux Ö Mise en œuvre par
thermo- =0,032 W/m.K) caractéristiques similaires aux collage
acoustique Ö Insensibilité à l’eau dons pas de plaques haute dureté, associé à Ö Produit léger et
(doublissimo) dégradation des performances un panneau de PSE élastifié gris maniable
thermiques par transfert de vapeur argent Ö Isolation non
dans les parois irritante et
Ö Isolation continue sans risques de anallergique
ponts thermiques dues à la Ö Gain de temps par
présence d’ossatures rapport à un
doublage sur
ossature
Plaque Synia Plafonds et Ö finition parfaite : une fois les Ö Plaque avec 4 bords amincis Ö facile à utiliser : ses
avec 4 bords cloisons de plaques peintes ou tapissées car 4 bords amincis
amincis grande hauteur les joints sont invisibles à l'œil nu, simplifient la pose
même en lumière rasante, des plaques
Ö réduction du temps
de pose
112
12. TERMINOLOGIE
Aboutage des montants : Montants disposés bout à bout.
Acier galvanisé : Acier revêtu d'une pellicule de zinc a chaud (galvanisation) afin de le protéger de la
corrosion.
Allège : Partie de mur située sous une baie, depuis son appui jusqu'au plancher, et limitée latéralement
au droit des jambages.
Appellation des cloisons Placostil : Par exemple une cloison placostil 72/36 désigne une cloison
d’épaisseur totale 72mm et dont l’ossature a une largeur de 36mm.
Coefficient de conductivité thermique λ : Un matériau est d’autant plus isolant thermiquement que
le coefficient λ est faible car R=e/ λ, avec R la résistance thermique et e l’épaisseur du matériau.
Calicot : Toile de coton ou de fibres synthétiques ou parfois papier spécial, appliqués en bande avec
une colle ou un enduit fin au droit d'une fissure ou d'un joint à ponter avant l'application d'une peinture.
Carreau de plâtre :
• Mortaise : Rainure creuse
• Tenon : languette en saillie dans laquelle vient s’imbriquer la mortaise
• Gorge : Autre nom donné à la mortaise
Cheville à bascule : Une bascule se rabat de l'autre côté de la plaque après avoir
été insérée dans le trou en même temps que la tige filetée. Quand on serre celle-ci,
la bascule se plaque et s'ancre par l'intermédiaire de deux ergots.
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Classement hygrométrique des locaux :
Cloison distributive : Séparation entre plusieurs pièces d’une même unité fonctionnelle : dans un
même appartement, dans un ensemble de bureaux…
Cloison en surplomb : Ouvrage implanté en rive de plancher et se trouvant en surplomb d'une hauteur
voisine de celle d'un étage : cage d'escalier privative, cloison délimitant des espaces à niveaux
décalés…
Cloison séparative : Cloison séparant deux locaux aux affectations distinctes : cloison entre deux
appartements, entre un appartement et une circulation commune…
Contre-liteaunage : Longues pièces de bois rectangulaires clouées sur les chevrons afin de créer un
canal de ventilation entre la couverture et la sous-couverture.
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Couvre-joint : Profilé destiné à recouvrir un joint de construction pour donner un
aspect fini ; généralement constitué d'une bande et d'un système d'ancrage s'insérant
dans le joint.
Engravement avec fourreau : mis en place d’un conduit ou d’une canalisation dans une saignée
réalisée dans un élément d’ouvrage puis enrobé d’un matériau de protection.
Gruger : Modifier localement la section d'un profilé, généralement en vue d'un assemblage, par
découpage au chalumeau ou a l'aide d'un grugeoir.
Imposte : Partie fixe ou mobile, vitrée ou non, placée au-dessus d'une porte ou d'une croisée moins
haute que la baie.
Lambourde : pièce en bois longue fixée sur le mur ou accrochée sur la poutre porteuse intermédiaire
et qui supporte les extrémités des solives.
Liteaunage : Longues pièces en bois rectangulaires posés horizontalement et sur lesquels se fixe la
couverture.
Mesures acoustiques :
• Indice d’affaiblissement acoustique pondéré (en dB) en laboratoire :
Pour les bruits aériens: la nouvelle réglementation utilise l’indice RA avec RA = Rrose – 1 (Rrose l’ancien
indice d’affaiblissement acoustique. Le bruit rose reproduit les bruits intérieurs : télévision, voix, hi-
fi…) et RA = RW + C avec Rw (C ; Ctr) un autre indice d’affaiblissement acoustique. Ctr exprime les
bruits dus au trafic et C les autres bruits.
• Isolement acoustique standardisé pondéré (en dB) in situ :
Pour les bruits aériens : on mesure le DnT,A avec DnT,A= DnAT – 1 (DnAT l’ancien isolement acoustique
normalisé).
Ossature primaire : Ossature en bois ou en métal constituée de profilés porteurs (rails, montants…).
Ossature secondaire : Ossature constituée de profilés entretoises (lisses horizontales…) qui viennent
compléter l’ossature primaire.
Panneau complexe : Cloison composée d’une âme (un isolant par ex.) recouverte d’un seul côté par
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un panneau (ou plaque).
Panneau-sandwich : Cloison composée de deux panneaux (ou plaques) de part et d'autre d'une âme
(un isolant par ex.) et généralement munie d'un dispositif de jonction avec d'autres éléments.
Pare-vapeur : Membrane étanche destinée à arrêter la migration de la vapeur d'eau a travers une paroi
composite.
Plénum : Espace libre situé entre un plafond suspendu et la surface à laquelle il est fixé ou entre le sol
d'un local et un plancher surélevé.
Réaction au feu :
• Classement M :
- M0 " incombustibles "
- M1 " non inflammables "
- M2 " difficilement inflammables "
- M3 " moyennement inflammables "
- M4 " facilement inflammables"
- M5 " très facilement inflammables"
• Euroclasse :
- Pour les produits de construction les classements sont : A1, A2, B, C, D, E, F
- s1, s2, s3 (pour les fumées) et
- d0, d1, d2 (gouttelettes et débris enflammés).
Résilient : Caractérise l'aptitude d'un matériau à retrouver sa forme initiale après déformation (bande
résiliente en pied ou en tête de cloison par ex.). Un tel matériau est généralement aussi un bon isolant
phonique (liège par ex.)
Résistance au feu :
- matériau stable au feu (SF) : le matériau n’est pas déformé par le feu.
- matériau pare-flamme (PF) : le matériau est stable au feu, étanche aux flammes et il n’y a pas
d’émission de gaz inflammables.
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- matériau coupe-feu (CF) : le matériau est non seulement pare-flamme mais de plus il est
isolant thermique.
Scie cloche :
Taquet : Petite pièce de bois parallélépipédique scellée dans un ouvrage en maçonnerie ou servant de
guide, d'arrêt, de clavette.
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13. PAQ ANNEXES
Annexe 1 : Résistance à la flexion
La charge de rupture en flexion des plaques de plâtre des types A, D, E, F, H, I ne doit pas être inférieure de plus
de 10 % aux valeurs indiquées dans le tableau suivant :
Les plaques de plâtre à haute résistance mécanique de type R, ou combiné, doivent respecter les prescriptions
suivantes :
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