Rapport Final

REPUBLIQUE DU BENIN
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Recherche Scientifique
………………………
ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL
VERECHAGUINE A. K.
--------------------
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME
DE LICENCE PROFESSIONNELLE
SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DE

LONGRINE DANS LE CADRE DU PROJET DE
CONSTRUCTION D’UN BATIMENT DE TYPE R+2 A
L’UNIVERSITE DE PARAKOU (PROJET IFSIO)
Filière : GENIE CIVIL

Présenté et soutenu par : KELANI Djamal Deen I.B. titulaire
du baccalauréat Série F4, pour l’obtention du Diplôme de
Licence Professionnelle.
Encadreur Superviseur
Ing Romulus GNAHOUI Kocouvi Agapi HOUANOU
Dr. En Génie Civil
Année académique 2015 – 2016
10ème Promotion
REPUBLIQUE DU BENIN
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Recherche Scientifique
………………………
ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL
VERECHAGUINE A. K.
--------------------
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME
DE LICENCE PROFESSIONNELLE
SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DE

L’UNIVERSITE DE PARAKOU (PROJET IFSIO)
Filière : GENIE CIVIL
Présenté et soutenu par : KELAN DJAMAL DEEN I.B. titulaire

du baccalauréat Série F4, pour l’obtention du Diplôme de Licence
Professionnelle.
Composition du Jury N°3

Président de jury : Dr Djossou Armand
Rapporteur : ing. AKPOLI KISITO
Superviseur : Dr Kocouvi Agapi HOUANOU
Date de Soutenance : 10 Mars 2017
Année académique 2015 – 2016
10ème Promotion
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE

STAGE
Je soussigné KELANI Djamal Deen I.B. certifie que ce travail, réalisé sous
la supervision de Monsieur Kocouvi Agapi HOUANOU, est original et n’a
jamais été présenté pour l’obtention de quelque grade universitaire que ce
soit.
L’auteur
Date :………………………………………
KELANI Djamal Deen
Le Superviseur
Date :…………………………………………..
Dr Kocouvi Agapi HOUANOU
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page i

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS
L’auteur
Date :………………..
Signature
KELANI Djamal Deen Itchola B.
Superviseur
Date :………………..
Signature
Dr Kocouvi Agapi HOUANOU
Le Directeur Académique
Date…………………..
Signature
Professeur Émérite Dominique C.K. SOHOUNHLOUE
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page ii

DEDICACE
DIEU Tout Puissant pour Ses merveilles
KELANI Djamal Deen I.B.
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page iii

AVANT PROPOS
Pour l’obtention d’un diplôme de fin de cursus et dans le souci de confronter les
connaissances théoriques à la pratique, un stage académique à effectuer par les
étudiants dans une Société, Entreprise, Bureau d’Etudes ou Administration
s’avère nécessaire afin que la promotion de l’excellence soit vraiment effective.
C’est ainsi que grâce à l’Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE
ANDREI KONSTANTINOVICH (ESGC-VAK), où nous sommes étudiants,
nous avons pu effectuer un stage au sein de l’entreprise FOREL
INTERNATIONAL. Le domaine du Génie Civil est composé de plusieurs
secteurs d’activités subdivisées en des options différentes dont celle des
Bâtiments et des Travaux Publics (BTP). Ce stage nous a permis non seulement
de toucher du doigt la réalité sur le terrain mais aussi de faire un bilan général
de l’expérience acquise au cours de notre formation académique.
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page iv

REMERCIEMENTS
Ce travail n’est pas l’aboutissement de notre seul effort mais, de beaucoup

d’autres personnes qu’il nous est agréable de remercier ici il s’agit de :
- Ma mère Mme BARE Aicha
- Notre P.D.G le professeur GBAGUIDI AISSE Gérard Léopold, Maître de

Conférence des Universités (CAMES), Docteur en Génie Civil, qui a œuvré du
début jusqu’à cet instant pour que nous ayons une formation de qualité ;
- Mon superviseur M .Kocouvi Agapi HOUANOU pour la patience et le

sacrifice dont il a fait preuve en acceptant de diriger ce travail ;
- Tous les professeurs et les membres de l’Administration de l’École Supérieure

de Génie Civil VERECHAGUINE-AK ;
- M. KOTOUVI Richard Hugues Directeur Général de l’entreprise FOREL

INTERNATIONAL qui a bien voulu nous accepter au sein de son personnel ;
- Ma famille et mes amis
- Nous remercions tout particulièrement M. / Mme le / la Président(e) du Jury

ainsi que les membres du Jury pour le temps consacré pour apprécier notre
travail.
- Tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont aidés dont les noms ne sont pas
mentionnés dans ce document, je leur dis aussi merci.
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page v

SOMMAIRE
Page de garde…………………………………………………………. ...

Fiche de certification de l’Originalité du Travail…………………………… i
Fiche de certification des corrections……………………………………. ii
DEDICACE…………………………………………………………....... iii
Avant-propos …………………………………………………………… iv
Remerciements………………………………………………………….. v
Sommaire……………………………………………………………….. Vi
Sommaire……………………………………………………………….. Vii
Liste des tableaux……………………………………………………….. viii
Liste des figures………………………………………………………… ix
Liste des photos ………………………………………………………… x
Liste des abréviations et sigles………………………………………….. xi
Liste des abréviations et sigles………………………………………….. xii
Liste des annexes………………………………………………………... xiii
Résumé………………………………………………………………….. xiv
Abstract…………………………………………………………………. xv
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET 2
METHODOLOGIE
1.1 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL……………………… 2
1.2 DEMARCHE METHODOLOGIQUE……………………………… 4

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE 6
2.1 PRESENTATION DU PROJET ……………………………………. 6
2.2 ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE…………………………………….... 9
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page vi

2.3 LES FONDATIONS…………………………………………………………….. 12

2.4 FONDATIONS REALISEES AU COURS DE NOTRE STAGE……………… 22
2.5 ETUDES TECHNIQUES……………………………………………………………….. 24
CHAPITRE III: ACQUIS - SUGGESTIONS ET 54

RECOMMANDATIONS
3.1 ACQUIS PERSONNELS……………………………………………………..…………. 54
3.2 DIFFICULTES RENCONTREES………………………………………….………….. 54
3.3 SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS………………………………….. 54
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………... 55
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page vii

LISTE DES TABLEAUX
Tableaux 1.1 Référence technique de l’entreprise Forel Internationale 4

Tableaux 2.2 Descente des charges sur le plancher toiture terrasse 33
Tableaux 2.3 Descente des charges sur le plancher courant 34
Tableaux 2.4 Descente des charges sur la nervure 36
Tableaux 2.5 Descente de charge sur la poutre PP0 42
Tableaux 2.6 Descente de charge sur le poteau P3 51
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page viii

LISTE DES FIGURES

Figure 1.1 Situation géographique de l’entreprise 3
Figure 1.2 Organigramme de l’Entreprise 5
Figure 2.1 Situation géographique du chantier 9
Figure 2.2 Illustration du fond de coffre 17
Figure 2.3 Illustration du principe des semelles filantes et isolées 18
Figure 2.4 Illustration des différentes parties d’un pieu 22
Figure 2.5 Illustration des classifications des pieux 23
Figure 2.6 Illustration du mode de fonctionnement d’un puits 23
Figure 2.7 Illustration d’une coupe sur un puits 24
Figure 2.8 Illustration d’un radier général 24
Figure 2.9 Coupe partiel sur plancher 32
Figure 2.10 Schéma d’un entrevous 33
Figure 2.11 Schéma statique de la nervure N3 37
Figure 2.12 Schéma statique de la poutre PP0 43
Figure 2.13 Système rotule de la poutre PP0 43
Figure 2.14 Epures fictives des moments et des efforts tranchants 46
Figure 2.15 Epures résultantes des moments et des tranchants 46
Figure 2.16 Schéma statique du poteau P3 52
Figure 2.17 Géométrie de la semelle isolée 56
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page ix

LISTE DES PHOTOS
Photo 2.1 Réalisation de la fouille 12

Photo 2.2 Illustration du fond de fouilles d’une semelle isolée 12
Photo 2.3 Illustration du Béton de propreté 13
Photo 2.4 Illustration du coulage du béton de fondation 14
Photo 2.5 Illustration d’une semelle isolée 15
Photo 2.6 Illustration d’une semelle filante 16
Photo 2.7 Illustration du coulage d’un radier général 16
Photo 2.8 Illustration d’un pieu métallique 20
Photo 2.9 Illustration d’un pieu en béton armé 21
Photo 2.10 Illustration d’un forage de pieu 21
Photo 2.11 Illustration d’une fondation par congélation 25
Photo 2.12 Illustration d’une fondation après épuisement 25
Photo 2.13 Illustration d’une longrine 28
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page x

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

ESGC-VAK Ecole Supérieur de Génie Civil ANDREI
KONSTANTINOVICH
IFSIO Institut de Formation de Formation en Soin Infirmier
et Obstétricaux
PASS Programme d’Appui Secteur de la Santé
CTB Coopération Technique Belge
D.T.U Document Technique Unifié
C.S.C Cahier Spéciale des Charges
C.C.T.G Cahier des Clauses Technique Général
B.T.P Bâtiment Travaux Publique
NG Charge permanente appliquée à un poteau et à une semelle
NQ Charge d’exploitation appliquée à un poteau et à une semelle
G Charge permanente
Q Charge d’exploitation
BA Béton Armé
ELS Etat Limite de Service
ELU Etat Limite Ultime
Contrainte admissible du sol
fed Résistance caractéristique de l’acier à l’état limite ultime
NU Effort normal ultime ou charge pondérée à l’état limite ultime
Br Section réduite du béton seul
Mbu Moment réduit agissant
Mlu Moment limite réduit
fC28 Résistance caractéristique du béton en compression à l’âge de
28 jours
Fe Limite d’élasticité garantie de l’acier
Facteur dépendant de la durée d’application des charges
β Coefficient dépendant de l’élancement donc du plus petit côté
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xi

Résistance de calcul de l’acier à l’état limite ultime

Contrainte de compression du béton
fbu Résistance de calcul du béton en compression
K Coefficient dépendant de la mise en charge de la structure
Elancement mécanique d’une pièce comprimée
lo Longueur libre du poteau
lf Longueur de flambement
B largeur réelle de la table d’une poutre
b0 Largeur de l’âme des poutres
D hauteur utile d’une section droite
hpp hauteur totale de la section droite d’une poutre ou dalle
M Moment fléchissant
MU Moment fléchissant de calcul ultime
MSER Moment fléchissant de calcul de service
Amin Aire minimale
Amax Aire maximale
C espacement entre les armatures
∅L diamètre d’une armature longitudinale
Zb Bras de levier interne
HA Acier Haute Adhérence
E enrobage
As Aire d’une section quelconque d’armature
At Aire de la section des armatures transversales
A’ Aire de la section des armatures comprimées du béton armé
Ast Aire de la section des armatures tendues du béton armé
St espacement des armatures transversales
Α Angle d’une armature avec la fibre moyenne, coefficient
Sans dimension
∅t diamètre d’une armature transversale
lu Moment ultime limite
bu Moment ultime réduit
u Contrainte tangentielle
su Contrainte tangentielle limite
V Effort tranchant maximal
A Petit côté de la semelle
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xii
B Grand côté de la semelle

A Petit côté du poteau
B Grand côté du poteau
RDC Rez - De - Chaussée
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES TITRES
ANNEXE 1 Plan de fondation
ANNEXE 2 Vue en plan RDC
ANNEXE 3 Plan du 1er étage
ANNEXE 4 Plan du 2nd étage
ANNEXE 5 Plan des essais et contrôle de qualité
ANNEXE 6 Coupe A-A Coupe B-B
ANNEXE 7 Plan aménagé RDC
ANNEXE 8 Plan de plomberie
ANNEXE 9 Plan d’électricité
ANNEXE 10 Plan de poutraison
ANNEXE 11 Ferraillage de la semelle S11
ANNEXE 12 Ferraillage de la nervure N3
ANNEXE 13 Ferraillage la poutre PP0
ANNEXE 14 Ferraillage du poteau P3
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xiii

RESUME
Ce rapport est le compte rendu des activités réalisées au cours de notre stage
de trois (03) mois au sein de l’entreprise « FOREL INTERNATIONALE » en
charge de la réalisation des travaux du PROJET DE CONSTRUCTION DU
BLOC ADMINISTRATIF ET DES SALLES DE COURS A L’IFSIO DE
PARAKOU. Ce rapport retrace les différentes activités que nous avons
effectuées dans l’entreprise au cours de notre stage. Les résultats des
entretiens que nous avons eus avec le personnel de l’entreprise et la Mission
de contrôle sont consignés dans ce rapport, en plus les travaux effectués au
cours du stage. Une présentation de la structure d’accueil est consignée dans
ce rapport. Enfin, les différents types de fondations réalisées dans le cadre de
la construction du bâtiment de l’IFSIO Parakou ont été abordés ainsi que la
description du projet et les activités effectuées sur le chantier. En fin, exposer
le thème «SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DE
L’UNIVERSITE DE PARAKOU (PROJET IFSIO)»
Mots clés : -stage-bâtiments-entretien-dimensionnement
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xiv

ABSTRACT
This report is the report of the activities done during our three month’s training
at «FOREL INTERNATIONAL» in charge of carrying out the work of the
ADMINISTRATIVE BLOCK AND COURSE at the IFSIO of PARAKOU.
This report traces the different activities that we have done in the company
during our training. The results of the interviews we had with the company’s
staff and the Monitoring Mission are recorded in this report, in addition to the
works we done during the training. A presentation of the host company is
included in this report. Finally, the different kind of foundations carried out
during the construction of the IFSIO Parakou building were discussed as well as
the description of the project and the activities carried out on the site. At the end,
we will expose the topic: FOLOW-UP OF THE WORK OF REALIZATION
OF a LONGRINE IN a 2 FLOOR BUILIDING CONSTRUCTION PROJECT
AT PARAKOU UNIVERSITY (IFSIO projection).
Keywords: courses-building-maintenance-sizing
Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xv

RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
INTRODUCTION GENERALE
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 3.3 millions de

personnes meurent chaque année suite à différente maladies. C’est dans cette
optique que le programme d’appui au secteur de la santé (PASS-SOUROU)
ayant pour objectif générale de contribuer à l’amélioration du système de santé
décide de doter l’Institut de Formation en soins Infirmiers et Obstétricaux
(IFSIO) de Parakou d’ouvrage adéquats. A cet effet, un bâtiment .du type R+2 à
usage administratif et scolaire sera érigé dans l’enceinte de la faculté de
médecine à l’université de Parakou. Ainsi, nous avons effectué un stage au sein
de l’entreprise FOREL INTERNATIONALE qui est à la charge de l’exécution
dudit projet ce stage a duré trois mois. Il a permis de rédigé le présent rapport
qui fait partir intégrante de notre formation. Il s’articule autour de trois
chapitres. Après une introduction, le premier chapitre est consacré à la
présentation du cadre institutionnel du stage. Le second retrace le déroulement
du stage et le troisième présente les suggestions et recommandations. Enfin, une
conclusion a été faite.
Présenté KELANI DJAMAL DEEN Page 1

CHAPITRE I :
CADRE INSTITUTIONNEL DU
STAGE ET METHODOLOGIE

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

METHODOLOGIE
1.1 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

1.1.1 HISTORIQUE
L’entreprise FOREL INTERNATIONAL est une jeune entreprise créée en

2014 par monsieur RICHARD HUGUES KOUTOUVI, Ingénieur en Génie
civil. C’est un organisme technique mis à la disposition des services publique et
de l’organisme privé. Elle est spécialisée dans la construction des bâtiments, des
infrastructures routières et des ouvrages d’assainissement.
1.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
Elle est située au quartier GBEGAMEY (Cotonou) comme le montre le plan de

situation ci-dessous.
Figure 1.1 : Plan de situation de Forel International

1.1.3 ORGANISATION ET STRUCTURES DE L’ENTREPRISE

1.1.3.1 DOMAINES D’INTERVENTIONS
L’entreprise “ FOREL INTERNATIONALE “ intervient dans l’ensemble des

domaines du Génie Civil :
• Bâtiments, infrastructures de tous genres (hôtelières, scolaires,
Industrielles, logements, bureaux, etc.)
• Infrastructures de transports (routes, ouvrages d’art, Aérodromes
etc.)
1.1.3.2 REFERENCES TECHNIQUES DE L’ENTREPRISE
Tableaux 1.1 : Références techniques de l’entreprise « FOREL

INTERNATIONAL »
Type de Années Montant Opérations observatio Références

travaux ns
Réfection du centre CN°20/MSP

de santé de Achevé /DAF/DST/
BATIMENT 2015 22 854 785
KOKOUMOLOU DPF
Dans la commune Du /10/02/
d’IFANGNI 2014
CN°51/09/P
ROUTE 2015 30 125 900 Projet de pavage du Achevé rojet de
parking du pavage
personnel de PASS /PASS
SOUROU SOUROU/
2015
Construction d’un N°4C14/CB/

BATIMENT 2015 57 000 000 hôpital dans la Achevé MSP/DST/
commune de 2015
Lokossa
CN°025/MS
BATIMENT 2016 45 580 200 Projet de En cours P/PASS
construction des SOURO/OC
bureaux de PASS TOBRE
SOUROU 2015

1.1.3.3 PERSONNEL PERMANENT
L’entreprise FOREL INTERNATIONALE dispose également d’un personnel

composé d’agents permanents disponibles dans tous les domaines
d’intervention. Comme acteurs permanents, le bureau d’études s’appuie sur:
• Les compétences et l’expérience de ses fondateurs, ingénieurs en
Génie Civil de formation, ayant renforcé leur formation de base par
l’outil informatique,
• Le dynamisme de sa secrétaire, la capacité de son staff technique
composé des techniciens supérieurs appelés à gérer différents
chantier
1.1.3.4 ORGANIGRAMME
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT
DIRECTION TECHNIQUE DIRECTION ADMINISTRATIVE

ET FINANCIERE
COMPTABILITE
DIVISION DIVISION
INGENIEURS
INGENIEURS CONSULTANTS CHEFS DE
MISSION TECHNCIENS
CHARGES EXTERIEURS
CONTROLEURS
BRIGADE TOPOGRAPHIQUE
CHAUFFEURS ET
PERSONNEL LOGISITIQUE
Figure 1.2 Organigramme de l’entreprise

1.2. DEMARCHE METHODOLOGIQUE
En vue de l’élaboration du présent rapport, nous avons adopté une démarche

méthodique qui se présente comme suit :
.Recherche bibliographique en rapport avec le projet : elle consiste à consulter

les différents documents techniques en relation avec le projet ;
.Suivi des travaux de chantier ;
.Prise de notes journalières : elle consiste à recueillir les informations et

explications journalières données par les différents intervenants sur le chantier.
Ces notes sont :
-des réponses aux questions que nous avions posées ;
-des remarques et suggestions faites sur les travaux effectués ;
-la Consultation des personnes ressources : il s’agit des relations nouées avec
des personnes au cours de la collecte des informations. Nous nous sommes
rapprochés des intervenants sur le chantier et de certains de nos enseignants ;
-Présentation des résultats obtenus.

CHAPITRE II :
DEROULEMENT DU STAGE

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

2.1 PRESENTATION DU PROJET
Le présent projet est une initiative du Programme d’Appui au Secteur de la

Santé (PASS-SOUROU) ayant pour objectif général de « contribuer à
l’amélioration de la performance du système de santé » décide d’accompagné
l’Institut de Formation en soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO). L’objet de
notre projet est composé d’un seul lot formant un tout indivisible. La durée des
travaux est de cinq (05) mois à compter du 13 Janvier 2016. L’attribution de ce
marché est coordonnée par la Représentation de la CTB au Bénin.
2.1.1 Description du projet
Le présent projet consiste à la construction du bâtiments de l’IFSIO comprenant

un bloc administratif (constitué de 5 Bureaux + terrasse + hall d’entrée), une
salle informatique /Bibliothèque, deux salles de cours de 50 places chacune, une
salle de cours de 30 places, deux salles de TP, un bloc de 6 toilettes, un patio.
Les activités prévues se présentent comme suit :
-l’installation du chantier ;
-les travaux préparatoires ;
-la maçonnerie-béton ;
-le revêtement et les enduits ;
-l’huisserie et la menuiserie ;
-l’électricité ;
-la plomberie sanitaire ;
-la peinture

2.1.2 Situation Géographique du chantier
Le chantier de par sa position géographique est situé dans l’enceinte de

l’Université de Parakou (ce dernier est situé à 400 m du Centre Hospitalier
Départemental (CHD Borgou - Alibori) précisément à l’arrière de l’amphi-
théâtre de la Faculté d’Agronomie.
Figure 2.1 : Situation géographique du chantier
2.1.3 Les différents intervenants dans le projet
- Le maître d’ouvrage : C’est un promoteur qui peut être une personne

physique ou morale, privée ou publique qui donne l’ordre d’exécuter les travaux
en assurant le règlement. Il a pour rôle de désigner les techniciens compétents
pour établir et mettre au point le projet. Il assure le financement du projet. Pour
notre projet le maître d’ouvrage est l’Université de Parakou.
- le maître d’œuvre : Il faut veiller à ne pas confondre maître d'ouvrage et

maître d’œuvre, ce dernier étant la personne physique ou morale à laquelle le

maître d'ouvrage confie la conception du projet et la direction de l'exécution des

travaux.
- Contrôle : Le contrôle du contenu et de la pertinence de l’étude d’impact est
en général effectué par les services instructeurs des administrations de l'État et
parfois par les services techniques des collectivités territoriales. Cette phase est
essentielle car la responsabilité du maître d’ouvrage et celle de l’État seraient
engagées s’ils délivraient leur autorisation pour une étude d’impact insuffisante.
Le service instructeur est aussi chargé de préparer la décision en fonction des
résultats de l’étude et de l’avis des différents services qu’il a consulté. Le
décideur peut alors délivrer l’autorisation, la refuser ou l’accorder avec réserves
ou conditions. Pour notre ouvrage BANCA ENGIINERING assure le contrôle
- Le Bureau d’étude technique : Il est chargé d’établir les plans d’exécution
sur la demande de l’entrepreneur en guise de vérification. Ces plans doivent être
approuvés par le maître d’ouvrage avant exécution. Dans le cas de ce projet c’est
le bureau d’étude ARTI BTP Ingénieurs conseils qui est chargé d’assurer cette
mission.
- L’entrepreneur : C’est une personne physique qui, après avoir réunis des
moyens financiers, techniques et humains, exécute un projet de construction
moyennant une rémunération.
2.1.4 Organisation du chantier
L’organisation du chantier consiste à faire une bonne gestion, tant du personnel,
du matériel, de l’espace que du temps pour que chaque membre dans son rôle
puisse assumer pleinement et correctement les tâches qui lui sont assignées.
L’installation du chantier
L’installation d’un chantier est la façon dont l’entreprise dispose des matériels
nécessaires à la réalisation des ouvrages et des bureaux pour accueillir les
personnels du chantier. Ainsi, certaines dispositions ont été prises d’après le
plan de masse du projet pour exploiter judicieusement et rationnellement
l’espace disponible.

Personnel présent sur le chantier

Pour une bonne exécution des travaux, le personnel d’exécution de l’entreprise
est composé de : Un (01) conducteur des travaux, un (01) chef chantier, un (01)
magasinier, des chefs d’équipes (maçons, ferrailleurs, coffreurs), un (01)
machiniste, deux (02) gardiens et des manœuvres
Matériaux utilisés
Tous les matériaux doivent être conformes aux normes en vigueur. En

particulier :
-AGREGATS : Les agrégats sont de quartz ou de granit concassé. Ils sont lavés
et exempts de terre, leurs calibres est compris entre 8 et 25 mm, sauf pour le
béton cyclopéen où il peut aller jusqu’à 200 mm sans dépasser cependant le tiers
de l’épaisseur de béton de l’ouvrage à l’endroit considéré.
-SABLE : le sables utilisé sur le chantier est un sable lagunaire ou de rivières,

ils sont lavés, tamisés, exempts de tous détritus. Ils présentent une courbe
granulométrique convenable en fonction de la granulométrie des agrégats.
-CIMENT : Le ciment est un matériau constitué principalement de clinker qui

est obtenu à partir de la cuisson d’un mélange approprié de calcaire et d’argile
en proportion moyenne de 80 à 20℅.
-ACIERS : les aciers utilisés sont de haute adhérence de nuance Fe E40 selon la
norme NF A 35-016. Ils sont au moment de leur mise en œuvre, propre sans
traces de rouilles non adhérente, de peinture ou de graisse. Ils sont placés
conformément aux indications des plans et attachés pour résistés sans
déplacement aux efforts subit pendant la mise en œuvre. Ils sont de diamètres:
6, 8, 10, 12,14.

2.2 ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE
2.2.1. Les travaux de terrassement
2.2.1.1 Les fouilles : En prélude aux travaux de fouille, l’équipe topographique

matérialise sur le terrain naturel l’emprise des tranchées pour permettre aux
manœuvres d’effectuer la fouille manuellement à l’aide des pioches, de pelle
manuelle, de houe et parfois de burins et marteaux. Pour notre ouvrage la
fouille est réalisée sur une largeur de 70 cm (35 cm de part et d’autre de l’axe) et
d’une profondeur de 1 m. Ainsi pour minimiser les éventuels remblais ou
déblais au cours du réglage du fond de fouille, l’équipe assiste le conducteur en
vérifiant au fur et à mesure les côtes de la fouille. Dans les zones très rocheuses,
nous avons fait recours à l’utilisation du marteau-piqueur.
Photo 2.1: Réalisation de la fouille Photo 2.2 : Illustration du fond de fouille

Source : KELANI Djamal 2016
2.2.1.2 Les Remblais :

-Les remblais en terre d’apport : La terre d’apport provient des lieux
d’extractions agréés et est répandue par couches successives de 0.20 m
d’épaisseur. Elle est arrosée et compactée de façon à obtenir in situ des densités
sèches aux moins égales à 90 MPa de la densité sèche maximal Proctor modifié.

-Les remblais provenant des fouilles : c’est un remblai qui est fait à base de
sable provenant des fouilles.
2.2.2 Mise en œuvre du Béton
2.2.2.1 Béton de propreté
Le béton de propreté est dosé à 150 kg/m³ et est coulé au fond des fouilles. Il a
une épaisseur de 5 cm et déborde de 5 cm de part et d’autre des semelles
Photo 2.3 : illustration du béton de propreté

2.2.2.2 Béton de fondation
Les fondations sont des ouvrages généralement souterrains réalisés pour

supporter les charges de la construction qui seront transmises au sol. Dans le
cadre de notre stage, le béton de fondation est dosé à 350 kg /m 3. Il faut noter
que pour maintenir l’enrobage dans la fondation, nous avons posé le long des
armatures des distanciés d’épaisseur 4 cm. D’après le rapport de la formulation
du béton, le béton de fondation est obtenu pour une gâchée suivant le mélange
ci-après :
deux (02) brouettes de gravier roulé de granularité 5 /15

une (01) brouette de sable lagunaire 0 /4 ou 0 /5
un paquet de ciment CPJ 35 Bouclier

Proportion optimale d’eau
Notons que la capacité d’une brouette est de 50 litres.
Photo 2.4 : illustration du coulage de béton de fondation

2.3 LES FONDATIONS

2.3.1 Généralités
2.3.1.1 Définition
Les fondations d’un bâtiment représentent un enjeu essentiel de son architecture, car
elles forment la partie structurelle qui s’oppose au tassement et aux infiltrations selon
la capacité portante, les forces mises en jeu et les tassements admissibles. Le
constructeur choisira une solution du type fondation superficielle, semi-profonde ou
profonde, qui diffèrent par leur géométrie et leur fonctionnement.

2.3.1.2 Différents types de fondations

On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont :
a) Fondation superficielle
b) Fondation profonde
c) Fondation spéciale
a) Fondations superficielles
Les fondations superficielles forment un type d'assise pouvant être mise en place
sur des sols de bonne portance, c'est à dire capable de reprendre les charges du
bâtiment en entraînant un tassement minimum. Leur simplicité de réalisation et
leur faible coût font de ce type de fondation les structures les plus courantes.
Selon la structure qu'elles supportent, les fondations superficielles peuvent
porter différents noms ; on parlera de:
• Plots de fondation ou semelles isolées si elles se trouvent sous un pilier
ou un poteau,
Photo 2.5 : illustration d’une semelle isolée


• Semelles filantes ou linéaires si elles supportent un voile ou un mur,
Photo 2.6 : illustration d’une semelle filante

• Radier si elles forment une dalle posée sur le sol (par exemple comme le
plancher de Sous-sol).
Photo
2.7 : illustration du coulage d’un radier général
Source : google.bj 2016
Le niveau de sol sur lequel reposent les fondations superficielles est appelé
"niveau d'assise",
fond de coffre", ou encore "fond de fouille".

Figure 2.2 : Illustration du fond de coffre

Source : WIKIPEDIA 2016
Utilisation :
On utilise ces types de fondation, lorsque les couches de terrain capables de
supporter l’ouvrage sont à faible profondeur c’est à dire que celle-ci est
recommandée sur des sols de bonne stabilité. Des sols qui ne nécessitent pas de
renfort particuliers aux fondations.
Caractéristiques :
Ces types de fondations sont de faible profondeur, et sont utilisées pour les
constructions légères. Ils sont constitués par des semelles ayant une grande
largeur que l’élément supporté de façon à ce que le taux de compression du sol
dépasse son taux de compression admissible.

Figure 2.3 : Illustration du principe des semelles filantes et isolées

Mise en place de fondations superficielles :

Différente étapes sont à suivre pour mener à bien la réalisation d’une
fondation superficielle. Après le décapage de la terre végétale, s’ensuivent les
opérations suivantes :
L’implantation
Creusement des fouilles
Mise en place des armatures
Coulage de la semelle.
• L'implantation : un piquetage de la zone à terrasser est réalisé, en Général
par le géomètre et/ou le chef de chantier.
• Le creusement des fouilles : dans le cas de semelles filantes, elles sont
effectuées en rigole (moins de deux mètres de largeur sur moins d'un mètre
de profondeur). Le coulage du béton de propreté, effectué sur une
épaisseur de 5 à 10 cm environ : il a pour objectif l'isolation des armatures
du sol d’assise (afin d'éviter toute apparition de rouille). Il est faiblement
dosé (en général, 150 kg de ciment pour un mètre cube).

• La mise en place des armatures.

• Le coulage de la semelle.
Avantages et Inconvénients :
Dans les constructions, on peut toujours citer quelques avantages et
inconvénients concernant les matériaux ou l’ouvrage proprement dit concernant
ou leur mise en œuvre. Voici donc en quelque ligne d’une part les avantages et
d’autre part l’inconvénient de ces types de fondation.
- Inconvénients :
Les fondations sont limitées en dimension utilisés pour les constructions
légère et bon terrain.
- Avantage :
La mise en œuvre de ce type de fondation est simple et de faible coûts
b) fondations profondes
Les fondations profondes sont des structures permettant de fonder un bâtiment

en profondeur lorsque la couche superficielle de sol n'est pas suffisamment
résistante pour employer des fondations superficielles : la reprise des charges se
fait alors par la résistance du sol sous la base de la fondation (portance) à
laquelle s’ajoutent les frottements latéraux exercés par le sol sur la fondation
(résistance à l’enfoncement). Un exemple simple de ce phénomène est un
parasol installé dans le sable : la résistance du sol augmente au fur et à mesure
que le tube s’enfonce. L’interaction entre la fondation et le sol fait alors
intervenir la notion de profondeur critique : au-delà de cette profondeur, la
résistance sous la base de la fondation n’augmente plus, et la longueur de la
fondation profonde devient alors le critère déterminant de son dimensionnement.
C’est le cas des fondations profondes généralement appliquées dans le cas d'un
sol stable à une profondeur supérieure à 6-8 m.

Caractéristiques
Ce type de fondation est reposé sur la reprise de charge parle sol en dessous
de la base de la fondation et vient à cela,s’ajoute le frottement latéralentre
ces deux derniers.
On difère deux principaux types de fondation profonde :
- Les pieux
- Les puits
- Les pieux : ce sont des fondations élancées, qui reportent les charges de la
structure, sur des couches de terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes
situées à une grande profondeur pour éviter la rupture du sol. Les parties
principales d'un pieu sont : la tête, la pointe, et le fût compris entre la tête et la
pointe. Les pieux peuvent être classés selon le matériau constitutif (en bois,
métal, béton armé), ou selon leur mode d'installation dans le sol.
Les principaux types de pieux sont :
• Les pieux battus : ce sont des pieux préfabriqués généralement en
métal ou en béton armé.
- Les pieux métalliques : sont des tubes qui peuvent être ouverts ou fermés
à leur base ou bien en forme de « H ».
Photo 2.8 : illustration du coulage d’un Pieu métallique

Source : google.bj 2016.
- Les pieux en béton armé : sont fabriqués sur une aire à proximité du

chantier ; leur mise en œuvre se fait par battage ou vibration.
Photo 2.9 : illustration du coulage d’un Pieu Béton en armé

• Les pieux forés : on procède d’abord au forage du pieu et c’est après que
l’on fait couler le béton.
Photo 2.10 : illustration du coulage d’un Pieu foré


Figure 2.4 : Illustration du principe des différentes parties d’un pieu

Légende de la figure 2.4

Hauteur d'encastrement (D) : elle est dite aussi « fiche de pieu », elle
représente sa longueur Enterrée.
Ancrage (h) : c'est la hauteur de pénétration du pieu dans la couche d'ancrage.
Si le pieu est fiché dans milieu homogène (monocouche), l'ancrage est égal à la
hauteur d'encastrement.
Ancrage critique (Dc) : c'est la profondeur au-delà de laquelle la résistance en
pointe du pieu devient constante avec la profondeur. La valeur de Dc varie avec
le type de sol, elle augmente avec le diamètre du pieu et la résistance du sol.
Pour simplifier et dans les cas courants on pourra adopter les valeurs de Dc.
- Pour une seule couche de sol Dc = 6 B avec un minimum de 3 m,
- Pour un sol multicouche pour lequel la contrainte effective ‘бv' due au poids
des terrains au-dessus de la couche d'ancrage est au moins égale à 100 kPa
(environ 7 à 10 m de terrain) Dc = 3 B avec un minimum de 1.5 m ;
Couche d'ancrage : c'est la couche dans laquelle est arrêtée la base de la
fondation ou de pieu.

Figure 2.5 : Illustration des classifications des pieux

Les puits :
Les puits sont creusés à la main, ils sont soit circulaires avec un diamètre
minimum de 1.20 m, soit de section quelconque mais avec une largeur minimale
de 0.80 m et une section minimale de 1.10 m2.
• Avantage :
Prêt à l’emploi, rapide
• Inconvénient : Couteux
Figure 2.6 : Illustration du mode de fonctionnement d’un puits


Figure 2.7 : Illustration d’une coupe sur un puits

FONDATION SPÉCIALE :
On peut trouver trois types de fondation spéciale :
-fondations sur radier général,
-fondations par congélation,
-fondations dans l’eau après épuisement.
Fondation sur radier général :est utilisée lors de la construction sur un
terrain compressible dont la résistance insuffisantes contraint d’établir des
semelles de très grande largeur.
Figure 2.8: Illustration d’un radier général

Fondations par congélation : est utilisée dans le cas de forage de puits de

fondation dans des terrains suffisamment poreux.
Photo 2.11 : illustration d’une fondation par congélation

Fondations après épuisement : ce type de fondation est employé pour les

travaux dans les rivières et les fleuves.
Photo 2.12 : illustration d’une fondation après épuisement

D’après ces trois types de fondations spéciales, nous pouvons en conclure que le
coût de réalisation de celle-ci est relativement élevé.
Utilisation :

Ce type de fondations est utilisé dans les terrains mauvais et pour

les constructions présentant une charge importante.
Caractéristiques :
Ce qui caractérise ces fondations c’est la pose de colonnes de pierres ou de
grave ciment dans le sol avant les semelles.
2.4 FONDATIONS REALISEES AU COURS DE NOTRE STAGE

2.4.1 Description
Comme semelles filantes, nous avons réalisé des longrines compte tenue de la
forte pente que présentait le terrain. Celles-ci sont des massifs de béton armé qui
sont reliée aux semelles et aux poteaux à chacune des extrémités pour avoir la
résultante des actions centrées sur toute la semelle.
2.4.2 Facteurs déterminant le choix

Le choix constructif des longrines est lié à des problèmes de sols, ainsi le
terrain destiné à recevoir le bâtiment était pentu et de mauvaise tenue.
2.4.3 Avantages :
Les longrines représentent la solution pour un chantier où la rapidité d’exécution
est prépondérante. Le chantier progresse sans difficulté, indépendamment de
l’état du terrain, de la topographie, de la météo, elle présente également une
qualité de parement exceptionnelle. Les longrines périphériques peuvent
comporter un becquet qui sert de coffrage à la dalle de compression. Elle intègre
un passage pour la ventilation des vides sanitaires.
2.4.4 Mise en œuvre :
La mise en œuvre de celles-ci a suivies des étapes précises. A savoir :
• Implantation de l’édifice,
• Réalisation des tranchées,

• Montage du coffrage,
• Coulage du béton des longrines proprement dites.
La première phase à consister à la réalisation du terrassement de l’emprise où

sera positionné l’édifice. Ce positionnement, ou l’implantation étant une étape
cruciale de la construction. Par exemple une implantation erronée en limite de
propriété peut devenir une source de litige. Par conséquent il a été fait appel aux
professionnels (géomètres)
Implantation :
La première phase d’implantation à consister au repérage d’un angle de

l’ouvrage deux murs en angle droit. A partir de cette équerre, le maçon a repéré
tous les autres murs. Pour ne pas se tromper et être précis, le maçon à planté 2
piquets (pointes) dans le sol et les à relier entre eux par une planche (une
chaise). Ces chaises sont posées 2 par 2 sur chacun des alignements et de part à
d’autre de l’ouvrage. Ensuite est fixé les ficelles entre les pointes ce qui lui
donne, après marquage à la bombe de chantier fluo, la direction à creuser la
tranchée.
Réalisation de la tranchée :
Dans la plupart du temps pour la réalisation des fouilles on a recours aux engins
mécaniques même pour des simples bâtiments à usage d’habitation. Les fouilles
sur le chantier ont été réalisé avec les moyens mise à disposition des manœuvres
telle que : pioche, perle, houe. Elle a été creusé après décapage de la terre
végétales jusqu’à une profondeur et une largeur de 70 cm. Lors de l’exécution
de la fouille il à été garantie contre l’éboulement des terres par prévention en
étayant convenablement les parois de celle-ci. Le fond de fouille est
normalement dressé horizontalement mais compte de tenue de la mauvaise
posture que présentait le terrain, il a été amené à prévoir une pente de 2% pour

permettre l’évacuation des eaux de ruissellement. La fouille prêtée, elle est

coffrée avec des planchers du chantier d’une épaisseur de 27mm et d’une largeur
égale à l’épaisseur du béton maintenue en place par des piquets espacés
(d’environ 1m).
Montage du coffrage
Le montage du coffrage a commencé par le marquage du périmètre de la dalle
avec des cordeaux tendus entre des piquets à aplomb des côtés à coffrer. Il a été
vérifié le bon angle entre les cordeaux à l’aide d’une équerre de maçon. Puis, il a
été découpé un morceau de planche et mis sous les cordeaux ; et ensuite
enfoncé des piquets à l’extérieur du coffrage sous les cordeaux pour soutenir les
planches et vérifier son horizontalité à l’aide du niveau à bulle d’air.
Photo 2.13 : illustration d’une longrine

2.5 ETUDES TECHNIQUES

Dans le cas de cette étude nous avons fait les hypothèses suivantes :
a) Type de structure
Le bâtiment est un immeuble de type R+2. Nous avons choisi d’adopter

une structure mixte dont les éléments porteurs horizontaux sont les nervures, les
poutres, et les éléments porteurs verticaux les murs et les poteaux.
La transmission des charges au sol support du bâtiment est assurée par

l’intermédiaire des semelles isolée et des longrines.
L’étude structurale de cet immeuble consistera à dimensionner les sections du

béton et d’acier d’un élément porteur dans chaque cas d’éléments de la structure
porteuse.
b) Règlement utilisé
L’ouvrage sera dimensionné conformément aux règles techniques de conception

et calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des
états limites. Ces règles sont inscrites dans le BAEL 91 modifié 99 et DTU
associé.
c) Condition d’exécution
Les conditions de mise en œuvre des matériaux seront prises comme suit :
• La durée d’application des charges : t 24 h soit =1

• Flexion simple sans reprise de bétonnage : K=1
• Le bâtiment est érigé dans un milieu non agressif (Parakou - Arafat)
d) Type de fissuration
• Fissuration Peu Préjudiciable (E.L.U.)
e) Caractéristiques des matériaux
Béton
Résistance caractéristique spécifiée
• A la compression à 28 jours d’âge : f 20 MPa

• A la traction à 28 jours d’âge: f 0,6+0,06 f
f 1,8 MPa

Résistance de calcul du béton à la compression à l’E.L.U.
• γ 1,5 ; θ = 1
• f 0,85f ⁄ ( γ × θ) soit f = 11,33 MPa
Contrainte limite du béton comprimé à l’E.L.S.
σ =0,6 f soit σ =12 MPa
Acier
Types de barres : Barres de haute adhérence (HA)
Enrobage : 2,5 cm en superstructure et 3 cm en infrastructure.
Nuance : Fe E 400
Résistance de calcul à l’E.L.U. :
f = Avec γ =1,15 soit f =347,83 MPa
Contrainte admissible des aciers en traction à l’E.L.S.
F
σ = min F ; max
110 ηf !
Avec η =1,6 pour les HA
"$# =200 MPa.
f) La capacité portante du sol
La capacité portante du sol %&'( = 3 bars à 1 m de profondeur. Les poutres et les

nervures sont calculées à la flexion simple et les poteaux à la compression
simple.
. Pré-dimensionnement et configuration des planchers

a- Pré-dimensionnement
Détermination de l’épaisseur
Epaisseur de la dalle (h+ )
≤ h+ ≤
, ,
- /
Avec L la plus grande portée de nervure
≤ h+ ≤ ⇒14,52 ≤ h+ ≤ 18,5
0 0
- /

Prenons h+ =20 cm
Epaisseur de la table de compression (h7 )
h7 ≥ Avec L la longueur de l’entrevous

,
-
h7 ≥ =2 cm
-/
-
Prenons h7 =5 cm.
La hauteur de l’entrevous (h )
h =h-h7 ⇒h =20-5
h =15 cm
Choix de l’entrevous:
Retenons des entrevous de (50 × 20 × 15 ) cm3 Soit un plancher de 15 + 5.

b- Configuration des planchers

• Plancher toiture terrasse
1
5 3
5 50 5 50 7
100
60 60
120
Figure 2.9 : coupe partielle sur plancher

4 42 4
7 4
15
4
4 42 4
50
Figure 2.10 Schéma d’un entrevous

1. Protection d’étanchéité en gravillon ép.=10 cm ; W= 15 kN/m
2. Etanchéité multicouche ép. =3: 15 kN/m
3. Forme de pente d’épaisseur moyenne 8 cm : W = 22 kN/m
4. Dalle de compression en Béton armé ép.=5 cm ; W= 25 kN/m
5. Poutrelles en béton armé ; W=25 kN/m
6. Entrevous de 50 20 15; W = 14 kN/m
7. Enduit au mortier de ciment ép.= 2 cm ; W = 20 kN/m
b) Descente des charges sur le plancher toiture terrasse
Tableau 2.2 : Descente des charges sur le plancher toiture terrasse
N° DESIGNATION U QUANTITE
Charges Permanentes
0,1 × 15
Protection d’étanchéité
1 kN/m 1,5
2 Etanchéité multicouche kN/m 0,45

3 Forme de pente : 22 0,08 kN/m 1,76
4 Dalle de compression : 25 0,05 kN/m 1,25
5 Entrevous :[((0,15× 0,50) − kN/m3 1 ,68
[2 @ C + 0,04 × 0,04)]] × 0,20 ×
/,/AB
14 × 10/1,20

Tableau 2.2 : Descente des charges sur le plancher toiture terrasse (suite et fin)
Nervure: 2 × 25 [2 @ + 0,04 ×
6 /,/AB kN/m3 0,82
0,04C +0,1×0,15] /1,20
Enduit au mortier de ciment : 0,02 × kN/m

20
7 0,4
Total kN/m 7,74
Charge Variable
Plancher q kN/m 2,5
• Plancher courant
1) Revêtement en carreaux grès cérame ép. : 1cm ; W : 22 kN/m
2) Mortier de pose des carreaux ép : 7 cm : W : 22 kN/m
3) Dalle de compression de 5 cm d’épaisseur en Béton armé ; W : 25
kN/m
4) poutrelles en béton armé ; W : 25 kN/m
5) Entrevous de 40×20×15 ; W : 14 kN/m
6) Enduit au mortier de ciment ép : 2 cm ; W : 20 kN/m
7) Cloisons léger ; W : 0.4 kN/m
Descente des charges surfacique sur le plancher courant
Tableaux 2.3 : descentes de charge sur le plancher courant
Charges Permanentes
1 cérame : 0,01 × 22
Revêtement en carreaux grès
kN/m 0,22
0,07 × 22
2 Mortier de pose des carreaux : kN/m 1,64
3 Dalle de compression : 25×0,05 kN/m 1,25

Tableaux 2.3 : descentes de charge sur le plancher courant (suite et fin)
10 × (0,4 × 0,2 × 0,15) × 14

4 Entrevous
1 × 1,00
kN/m 1,68
Nervure:2 × 25 [2 @ + 0,04 ×
5 /,/AB kN/m3 0,82
0,04C +0,1×0,15] /1,20
0,02 × 20
6 Enduit au mortier de ciment : kN/m 0,4
Total kN/m 6,01
Charge Variable
Plancher q kN/m 2,5
2.5.1Note de calcul des éléments porteurs
2.5.1.1Nervure
Présentons l’étude détaillée du dimensionnement de la nervure N3.
Pré dimensionnement de la nervure N3
• Détermination de la largeur de l’âme b7
0,3d ≤ b7 ≤ 0,5d avec d=0,9h (hauteur utile)
0,3× 0,9× 15 ≤ b7 ≤ 0,5× 0,9 15 ⇒ 4,05 ≤ b7 ≤ 6,75
Prenons b7 =10 cm
• Détermination de la largeur de table b

OP ,0
= 36,23
= Min N O/⇒ =MinN -// = Min
I J I J
Q = 25
⇒ =25 alors b - bo = 50 cm avec bo=10 cm

I J
10 - b = 50

Soit b =60 cm
l = Entre nus des nervures de poutres
lS = Portée de la travée considérée
li = 3.63 m
Dimensionnement de la nervure N3
a) Descente des charges sur la nervure N3
Tableaux 2.4 : Descente des charges sur la nervure
N° DESIGNATIONS U QUANTITES
1 Charges Permanentes
G=7,80 × 0,6
plancher kN/m 4,716
G=(14 × 0,60 × 0,50 × 0,15) +

Acrotère
(25 × 0,15 × 0,20 × 0,50)

kN 1,01
2 Charges Variables
q=2,5 0,6 kN/m 1,5
combinaison des charges
Pu=1,35 4,72+1,5× 1,5

ELU : Pu=1,35G+1,5Q
kN/m 8,62
ELS : Pser= G+Q
kN/m 6,22
ELU : Pu=1,35 1,01+1,5× 0

Charges ponctuelles
kN/m 1,36
Pser =1,01+0 kN/m 1,01

a) Détermination des sollicitations
• Schéma statique
b=60
qu=8,62 kN /ml
ho=0,5
qser= 6,22 kN /ml
15
bo =10
3.63
Figure 2.11 Schéma statique de la nervure N3
Calcul des réactions aux appuis et moment
RA=RB = ql
Mmax= ql2
A l’ELU
RA=RB = qul = (3,63×8,62)
RA=RB =15,65KN
Mu = qul2
Mu = (8,62×3,63 )
Mu=14,20KN.m
A l’ELS
RA=RB = qserl
RA=RB = (3,36 × 6,22)
RA=RB =11,30KN
Mser = qserl2
Mser = (6,22 × (3,68) )
Mser = 8KN.m

Calcul de la section d’armature théorique de N3 du Plancher haut du

R+2
T7
Calcul du moment de référence MTU
MTU= bho (d - ) fbu
Avec d=0,9h
/,-
MTU= 0,60 x 0,05 x (0,9 x 0,15 – ) x 11,33
MTU= 0,053MN.m
MU < MTU la table est surabondante donc le dimensionnement se fera comme

MU= 14,20 kN.ml = 0.0142MN.m=0,014 MN.m
celui d’une section rectangulaire b×h (60×20)

V
BW
XY
µ bu =
/,/ A
/,0- Z /, BZ ,
µ bu =
µbu = 0,063
Calcul de γ
V A, /
V [
γ= =
γ = 1,76
Calcul de µlu
(3340 x γ + 49 x fc28 – 3050)
/\
µ lu =
(3340 x 1,49 + 49 x 20 – 3050)

/\
µ lu =
µbu< µlu ;
µ lu = 0,381
0,063 < 0,381 donc la section, ne nécessite pas d’armature comprimée A =0
• Calcul de la section d’armatures tendues

M
A = avec Z = d(1 − 0,6μb )
f .z
Z = 0,9 × 0,2(1 − 0,6 × 0,063) = 0,173

0,014
A = × 10A = 0,232 cm
0,178 × 347,83
A f 1,80
b) Calcul de la section d’armatures minimale
≥ 0,2 ⟹ A ≥ 0,23 × 0,5 × 0,9 × 0,2 × × 10A

b7 . d f 400
AjSk = 0,93 cm
A = 0,25 cm < AjSk = 0,93 cm
Dm ou A = 0,93 cm
Choix des armatures : Convenons de prendre 1HA12 totalisant une section totale
de 1,13 cm2.
Calcul de la section d’armatures transversales
V jqZ = P + q × l ⟹ 1,36 + (8,62 × 3,63)

• Effort tranchant maximal (Vumax)
V jqZ = 32,65KN
5 5
• Effort tranchant réduit (Vuo)
V / = V jqZ − h × PuV / = 32,65 − 0,2 × 1,36 = 32,428 KN
6 6
• Calcul de la contrainte tangente conventionnelle
V/ 32,42
= ⟹ × 10I = 1,801 MPa
7
b/ d 0,10 × 0,9 × 0,2
τ
τ 7 = 1,801MPa
0,2f 0,2 × 20
• Contrainte tangentielle limite à L’ELU FPP
τOSj = min( ; 5MPa) ⟹ w ; 5MPax ⟹ (2,67 MPa; 5 MPa)
γ 1,5
τOSj = 2,67 MPa

• Comparaison de τ 7 etτOSj
τ 7 = 1,801 MPa < τOSj = 2,67MPa Ok! On adopte des armatures d’âmes
droites.

• Pourcentage d’armatures
A f τ − 0,3Kf A τ − 0,3Kf γ × b/
× ≥ ⟹ ≥ ×
7 7
b/ S γ 0,9 S 0,9 f
A 1,801 − 0,3 × 1,1 × 1,80 1,15 × 0,10
≥ × × 100
S 0,9 400
A 1 cm
⟹ ≥ |cm
S 250,69
A 0,4b/ A 0,4 × 0,10
w x min = ⟹ w x min = × 10
S f S 400
A A 1 cm
w x min = 0,010 ⟹ w x min = |cm
S S 100
A A A 1 cm
Alors on à w x min > ⟹ on retient donc = |
S S S 100
• Diamètre des armatures transversales
T //
5,71
∅ ≤ Min N -
⇒ ∅ ≤ Min N -
⇒ ∅ ≤ Min ; ∅ ≤5,71mm
// 10
/ /
Prenons ∅ =6mm
D’où A = 2 × ∅ ⟹ 2 × 0,28 = 0,56 cm
• Espacement des armatures
1 A 1 cm
S/=A × or = ⁄cm
‚Q S 100
ƒQ
1
S / = 0,56 × ⟹ 0,56 × 100 = 56
//
S / = 56cm
Stmax = min( 0,9 d; 40 cm; 15∅O )
Stmax = min( 0,9 × 0,9 × 0,2; 40cm; 1,2 × 15) ⟹ min ( 16,20; 40; 18)
Stmax = 16,2 cm ; retenons Stmax = 15 cm

Poutre
PP/ située au 1er niveau.

Présentons l’étude détaillée du dimensionnement de la poutre continue
Pré dimensionnement
• Détermination de la hauteur h
≤h≤
O O
Avec l : la plus grande portée entre travée
l= 407.5 cm
407,5 407,5
≤h≤ ⟹ 33,95 ≤ h ≤ 50,93
12 8
Soit h = 50 cm.
Afin de faciliter l’exécution sur le chantier, nous choisissons de prendre
h= 40 cm.
• Détermination de la base b
1 1 1 1
h ≤ b ≤ h ⟹ × 50 ≤ b ≤ × 5016,66 ≤ b ≤ 25
3 2 3 2
Considérons une section de 20×50cm2.

Descente des charges

Tableaux 2.5 : descentes de charges sur la poutre
N° Désignation U Quantité
Plancher : 7,86 × 3 =
I Charges permanentes
kN⁄m
Poids propre de la poutre :25 ×
23,56
0,2 × 0,5 = kN⁄m

Mur : 0,15 × 3,50 × 14 =
2,5
kN⁄m
Enduit double faces :2(0,02 ×
7,35
3,63 × 22) = kN⁄m

kN⁄m
3,19
Total G= 36,59
Tableaux 2.5 : descentes de charges sur la poutre (suite et fin)

N° Désignation U Quantité
II Charge variable
q= 2,5 × 3 = kN⁄m 7,5
• Combinaison des charges
Charges uniformément réparties
E.L.U. : q =1,35 × 36,59 + 1,5 × 7,5⇒q = 60,64 kN/m
E.L.S. : q [ = 36,59 + 7,5 ⇒q [ = 44,06kN/m

a) Détermination des sollicitations
qu = 60,64 kN/m
{qser = 44,06 kN/m
50
20
407.5 317.5
Figure 2.12 schéma statique de la poutre PP0
Utilisons l’équation des trois moments de Clapeyron pour la

détermination des sollicitations en fonction des charges et q.
• Degré d’hyperstaticité
L= ‡ˆ −3 ⇒ L 4 3 ⇒ L=1
Le système est hyperstatique de degré1
• Détermination des moments sur appuis
qu = 60,64 kN/m
MA MB {qser = 44,06 kN/m MC
A 407.5 B 317.5 C
Figure 2.13 système rotule de la poutre PP0
Appliquons au système rotule des moments fléchissant l’équation des trois

moments de Clapeyron.
L’ELU
M‚ .L + 2.M‰ . (L + L ) + MŠ . L = −6( + )
ƒ‹ ƒB
,‹ ,B
M‚ =0 ;M =0 ;L =4,08 ;L =3,18
S = × ⇒S = × 2 ⇒ S = 277,876
×,‹ ×T ,‹ ( / ,ŒA • A,/ )

S = × ⇒S = X 2 ⇒ S = 590,82
×,B ×T ,B ( ×0-,0A× , )
L’équation Clapeyron devient :
2M‰ (4,1+3,2)= 6×( + ) ⇒ M‰ = −96,21 KN. m

ŒŒ, Œ0 -•/,
A, ,
M‰ = −96,21 kN. m
E.L.U : M ‰ = −96,21 ⇒
E.L.S
Appliquons au système rotule des moments fléchissant l’équation des trois

moments de Clapeyron.
M‚ .L + 2.M‰ . (L + L ) + MŠ . L = −6( + )
ƒ‹ ƒB
,‹ ,B
M‚ =0 ;M =0 ;L =4,08 ;L =3,18
S = × ⇒S = × 2 ⇒ S = 427,69
×,‹ ×T ,‹ (Œ ,0 • A,/ )
S = × ⇒S = X 2 ⇒ S = 202,37
×,B ×T ,B ( ×AŒ,Œ × , )
L’équation Clapeyron devient :
[ (4,08+3,18)= + ) ⇒ M‰ = −96,21 KN. m

A Œ,0• / , Œ
2M‰ [
A,/ ,
6×(
M‰ [ = −69,71 KN. m
E.L.S : M‰ [ = −69,71 KN. m
M‰ [ = −69,71 kN.m
• Réactions aux appuis A l’ELU

•‘I•’
A,/Œ-
RA=RAg + Rad + Or MA=0
- , 0 “ A,/Œ- I•0,
A,/Œ-
RA= +

RA =106,48 + (-23,61)
•’I•‘ ••I•‘
RA= 82, 87 KN
”’‘ ”‘–
RB= RBg + RBd + ( )+( )
RB= — ™+š ›+ (
˜” ˜” •’I•‘ ••I•‘
”’‘ ”‘–
)+( )
- , 0 “ A,/Œ- - , 0 “ , Œ- /I•0, /I•0,
A,/Œ- , Œ-
RB = + +( )+( )
•‘I•–
RB = 135, 53 kN
”‘•
RC = Rcg + Rcd +
˜” I•0, I/
, Œ-
= +( )
- , 0 “ A,/Œ-
RC = + (-30, 30)
RC=106, 48-30, 30
RC=76, 18 KN
RA= 82.87 KN
RB=135, 53 KN
RC=76, 18 KN
• Réactions aux appuis à l’ELS

•‘I•’
A,/Œ-
Raser = RAg + Rad + Or MA=0
Œ, “ A,/Œ- I•0,
A,/Œ-
Raser = +
RAser = 77,18 + (-23,61)
•’I•‘ ••I•‘
RAser = 53,57 KN
”’‘ ”‘–
RBser = RBg + RBd + ( )+( )
RBser = — ™+š › + (
˜” ˜” •’I•‘ ••I•‘
”’‘ ”‘–
)+( )
Œ, “ A,/Œ- Œ, “ , Œ- /I•0, /I•0,
A,/Œ- , Œ-
RBser = + +( )+( )
•‘I•–
RBser = 144 KN
”‘•
RCser = Rcg + Rcd +
˜” I•0, I/
, Œ-
= +( )
Œ, “ A,/Œ-
RCser = + (-30,30)
RCser = 67,18-30,30
RCser = 46,88 KN

RAser = 53,57 KN
RBser = 144 KN
RCser =46,88
Epures ELU ELS
M B = - 9 6 ,2 1 M B = -6 9 ,7 1
1 8 ,1 2 1 8 ,1 2
M a p p u is M a p p u is
0 0 0 0
0
6 5, 64 65 ,6 4
M a p p u is 0 M a p p u is
1 0 8 ,7 4 6 5 ,6 4 7 8 ,6 2 4 7 ,6 3
M o m e n t flé c h is s a n t M o m e n t flé c h is s a n t
1 8 ,5 4 1 8 ,5 4 1 6 ,8 5 1 6 ,3 5
T a p p u is T a p p u is
0 0 0 0
1 8 ,5 4 1 8 ,5 4 1 6 ,3 5 1 6 ,3 5
1 1 4 ,7 5 8 6 ,0 6
8 2 ,8 7 5 3 ,5 7
T fo rc e s T fo rc e s
0 e x te rie u re s 0 e x te rie u re s
8 2 ,8 7 5 3 ,5 7
1 1 4 ,7 5 8 6 ,0 6
E ffo rt tra n c h a n t E ffo rt tra n c h a n t
FIGURE 2.14 : Epures fictives des moments et des effort-

Tranchants
M B = 9 6 ,6 2 M B = 6 9 ,7 1
M ré s u lta n t M ré s u lta n t
0 0 0 0
5 4 ,3 7 3 2 ,8 2 3 9 ,3 1 2 3 ,8 6
M o m e n t flé c h is s a n t M o m e n t flé c h is s a n t
9 2 ,2 5 7 9 ,2 4
7 7 ,8 2 4 5 ,4 1
T ré s u lta n t T ré s u lta n t
0 0
7 8 ,6 5 4 7 ,1 7
8 9 ,2 7 7 8 ,1 5
E ffo rt tra n c h a n t E ffo rt tra n c h a n t
Figure 2.15 Epures résultantes des moments et des efforts tranchants
Dimensionnement
a) Calcul des armatures longitudinales de la poutre
La fissuration étant peu préjudiciable, les calculs se feront à l’ELU.

En Travée
• Calcul de μbu et de μlu

Mu 0,0142
μ = = ⟹μ = 0,089
b d fbu 0,20 × (0,9 × 0,4) 11,33
F A//
μO = 10IA (3440γ + 49fc – 3050) car N θ=1
f /V•qž /V•q
μO = 10IA (3440× 1,37+ 49× 20– 3050) ⟹ μO = 0,264
• Comparons μlu à μbu
μ = 0,089 < μO = 0,264
Donc pas d’armatures comprimées (As’= 0).
• Calcul du bras de levier (z )
μ < 0,278 ⇒ Z = d(1 − 0,6μ ) = 0,9 × 0,5(1 − 0,6 × 0,089)
Z = 0,37m
• Calcul de la section d’armatures longitudinales
M 0,142
Aƒ = = × 10A
Z × fed 0,34 × 347,83
Aƒ = 2,087cm
• Calcul de la section minimale d’armatures AjSk
ft 1,8
AjSk = 0,23bd = (0,23 × 0,2 × 0,9 × 0,5 × ) × 10A
F 400
AjSk = 0,748 cm
On à : AjSk = 0,745cm < Aƒ = 2,087cm
Donc on retient Aƒ = 2,087cm .

• Choix des armatures
Convenons de prendre 2HA12 totalisant une section de 2,26cm > 2,087cm .
Aux appuis
• Calcul de μbu et de μlu

Mu 0,04962
μ = = ⟹ μ = 0,169
b d fbu 0,20 × (0,9 × 0,4) 11,33
F A//
μO = 10 (3440γ + 49fc – 3050) car N
IA θ=1
f /V•qž /V•q
μO = 10IA (3440× 1,37 + 49× 20– 3050) ⟹ μO = 0.264
• Comparons μlu à μbu
μ = 0.169 < μO = 0.264
Donc pas d’armatures comprimées (As’= 0).
• Calcul du bras de levier (z )
μ < 0,278 ⇒ Z = d(1 − 0,6μ ) = 0,9 × 0,4(1 − 0,6 × 0,169)
Z = 0,32m
• Calcul de la section d’armatures longitudinales
M 0,04962
Aƒ = = × 10A
Z × fed 0,32 × 347,83
Aƒ = 4,458 cm
• Calcul de la section minimale d’armatures AjSk
ft 1,8
AjSk = 0,23bd = (0,23 × 0,2 × 0,9 × 0,4 × ) × 10A
F 400

AjSk = 0,745 cm
On à : AjSk = 0,745cm < Aƒ = 4,458 cm
Donc on retient Aƒ = 4,458 cm .
• Choix des armatures
Convenons de prendre 4HA12 totalisant une section de 4,520 cm >

4,458 cm .
b) Calcul des armatures transversales

• Effort tranchant maximal (V 7 )
V jZq = 82,07KN
• Effort tranchant réduit (V jqZ )
5 5
V =V − hPu ⇒ 82,07 − × 0,4 × 43,15
7 jZq
6 6
V 7 = 67,69KN
• Vérification du béton
V7 67,6910I
τ = ⇒ = 0,94MPa
7
bd 0,2 × 0,9 × 0,4
0,2f 0,20 × 20
τOSj = min w ; 5MPax ⟹ = 2,67MPa
γ 1,5
τOSj = min(2,67MPa ; 5MPa) ⟹ τOSj = 2,67MPa
On à τ 7 = 0,94MPa < τOSj = 2,67MPa OK!
• Pourcentage minimal d’armature
A f τ 7 − 0,3Kft A τ 7 − 0,3Kft bγ
× ≥ ⟹ ≥ ×
bS γ 0,9(cosα + sinα) S 0,9(cosα + sinα) f

⟹
‚Q
≥
/,•AI/, × × ,
×
, -×/,
× 10 ;
‚Q
≥ cm |
ƒQ /,• A// ƒQ •, cm
@ ƒ Q C min = ⟹ @ Q C min = ;@ Q C min = cm |cm

‚ /,A ‚ /,A×/, . /B ‚
Q W Q ƒ Q A// ƒQ -/
A A A 1 cm
w x min < donc on retient = |cm
S S S 39,13
• Diamètre des armatures transversales

h b 400 200
∅ = min w ; x ⟹ w ; x = (11,43; 20)
35 10 35 10
convenons de prendre ∅ = 6mm.
D’où A = 2 × ∅ ⟹ 2 × 0,28 = 0,57cm

A 1 cm
= |cm ⟹ S = A × 39,13
S 39,13
S = 0,57 × 39,13 = 22,30cm
S jqZ = min(0,9d; 40cm) ⟹ min(0,9 × 40; 40) = (36; 40)
retenons S jqZ = 20cm.
2.5.2 Poteau
L’étude détaillée se rapportera sur le poteau P qui est le plus chargé.
2.5.2.1 Pré dimensionnement

• Coffrage du poteau P
La longueur libre du poteau l7 =3,5m.
La longueur de flambement lW = 0,7 × l7 ⇒lW = 0,7 × 3,5
lW =2,45m
λ =
A×O¤
L’élancement

Prenons d= 30cm.
λ = ⇒ λ = 32,67
A× ,A-
/, /
λ = 32,67 < 70 ⇒ OK !
Calcul de β
β 0,85 × ⇒β 0,85 × ⇒ β = 0,60

¦B 0,0ŒB
-// -//
a) Descente des charges sur le poteau P3

Tableaux 2.6 : descentes de charges sur le poteau P3
NIVEAU UNIT
DESIGNATION QUANTITES
ES
Charge Permanente
ELU : Charge venant du R+1 kN 245
25× 0.3 × 0,3,× 3,5

Poids propre du poteau
G
kN 7,87
R+1 Charge Permanente kN 155,21

ELS : Charge venant du R+1
25× 0,30 × 3,00

Poids propre du poteau kN 155,21
G kN 6,75
kN 160,51
Charge Permanente
ELU : Charge venant du R+1 kN 245
25× 0,3 × 0,3 × 4 × 1,35

Poids propre du poteau
G
kN 12,15
G7 = G + G
232,62
kN 393,13
RDC Charge Permanente kN
ELS : Charge venant du R+1 155,21
25× 0,3 × 0,3 × 4

Poids propre du poteau kN
G ¨,ƒ
9
G7¨,ƒ = G ¨,ƒ + G ¨,ƒ

kN 163,51
kN 345,02
kN

b) Pré-dimensionnement du poteau P3
Nu= 393,13
Lo = 3,50m
30
30
Figure 2.16 : Schéma statique du poteau P3
Longueur libre l0
l0 = (3,30 + 0,20) = 3,50 m
lf = 0,7 x ©0 = 0,7 x 3,50

Longueur de flambement lf
lf = 2,45 m
”ª √12
¬
Soit λ < 50
λ=
< 50 ⇛ ® >
”W√12 ”W√12
¬ -/
λ=
a> ;a>
,A-×√12 ,A-×√12
-/ -/
a > 16,97 cm
Soit a = 30 cm
,A-×√
/
Calculons l’élancement réel λr =
λr = 28,29 < 50 ⇛ 0,85 ×

(λ )B /, -×( , •)B
-// -//
β= = 0,45
β= 0, 45
±²³×¤XY
¯β° I
As ≥ ´,µ
/, -×W
0, 85 AS fsu ≥ KβNu−
¶‰[×W
/,•
0,85·¸ ¹#º ½βN¾ ¹¿º

En divisant membre à membre l’inéquation précédente par Br, on a :
≥ −
»¼ »¼ 0,9
=
’À
‰[ //
Posons ainsi on a après transformation mathématique :

o »¼ ≥
ÁÂ°Ã
ÉªÊÇ
/, -. /ÄB ×ÅÆÇ È
´,µ
Or Br = (a-2cm) (b-2cm)
½βN¾
Ë≥ + 2ÍÎ
(a − 2cm)(0,85. 10I × ¹#º + )
ÌÅÊÇ
/,•
½βN¾
AN:
Ë≥ + 2 ÍÎ
(a − 2cm)(0,85. 10I × ¹#º + )
ÌÅÊÇ
/,•
Ï = 1,1 ; ® = 0,2Î
0,39319
Ë≥ + 2 ÍÎ
(0,3 − 0,02)(0,85. 10I × 347,83 + )
× ,
/,•
Ë ≥ 35,45 ÍÎ Soit Ë = 35 ÍÎ donc nous avons un poteau à section

rectangulaire de 30 × 35 cm2.
Selon le plan d’exécution, le poteau P3 à une section de 35 × 35 cm2 qui est
supérieure à la section de 30 × 35 cm2 donc le poteau P3 est stable du point de
section de P3, 35 × 35 cm2.

vue section géométrique. Pour la suite nous convenons de prendre comme
ÂÐÇ
2.5.2.2 Calcul des armatures longitudinales
ÊÇ È´,ÑÒª Ó
Br ≥ ª
´,µ ‹´´
,Œ Z Œ,A Z /ÄÔ
‹‹,ÔÔ ´,ÑÒ Õ Ô\Ö,ÑÔ
È
Br ≥
´,µ ‹´´
Br ≥ 0,206
Effort normal équilibré par le béton Nb
‘× Z ÅÊÇ /, /0 Z ,
/,• /,•
Nb = = x 1000 = 259, 31 kN
Nb =259, 31 kN
Effort équilibré par l’acier Ns

Ns =kβNu – Nb
Ns= (1,1×1,71x 187,42) – 259,31 = 93,22 kN
Ns =93,22 kN
Section d’acier
ÐÆ • , × /ÄÔ
/, - ÅØÙ /, - Z AŒ,
As = = = 3, 15 cm²
As= 3,15 cm²
4ÍÎ²|
Vérification
Î
Amin = max Ú
/, ‘
//
4 x (0,30 + 0,35)x2 = 5,2

Amin = max Û /, ×/, /×/, -
= 2,1 ÍÎ²
//
Amin > As donc A = 5,2 cm²

Amin = 5,2 cm²
Choix des armatures : 7HA10 totalisant As = 5,41 cm² >5,20 cm² (ok) d’une
part, d’autre part en consultant le plan de ferraillage, le poteau P 3 est armé de
6HA12 ce qui totalise une section d’armatures de 6.78 cm² >5,2 cm² (ok). Par la
suite la stabilité du poteau P3 est totale (tant par rapport à la section géométrique
du béton que par rapport à la section d’armatures).
∅Ü ≥ ∅Ü ≥ ; ∅Ü ≥ 4 d’où
2.5.2.3 Calcul des armatures transversales
∅Ý
;
∅Þ = 6 mm
Espacement en zone courante
40 ÍÎ
S
ßÜ ≤ min ® + 10
15∅©
40 ÍÎ
ßÜ ≤ Min 30 + 10 = 40
15 × 1,2 = 18
D’où ßÜ ≤ 18 cm
Prenons àÞ = áâ ãä pour des raisons de mise en œuvre
Espacement en zone de recouvrement
å¼ > 0,6å# ; Avec å# = 40∅” = 40 x 1,2 = 48 cm

Alors å¼ > 0,6 x 48 =28,8cm
Prenons Lr = 30 cm
ßÜm <
æ× I 0
ßÜm <
/Ä 0
= 12 cm
Prenons : àmÞ = 10 cm
2.5.3.1 Dimensionnement d’une Semelles isolées
Présentons l’étude détaillée de la semelle isolée S11 sous le poteau p3
Descente de charges sur la semelle s11
Charge transmise par le poteau
N11= ELU=393,13
ELS =345,02
Pré dimensionnement
S3 ≥
Ð#ç¼Èèè#çéç””ç
ê#ë”
avec PP semelle = 10%Nser
S3 ≥ => S3 ≥
, Ð#ç¼ /, A-/ × , /
ê#ë” /,
S3 =1, 27 m2
Soit A3 le côté de la semelle S3 et a3 le côté du poteau.
(A3)² =1,27 m2
A3 ≥ √1,27
A3 ≥1,13 m

Prenons A3 = B3= 120 cm
d3 ≥
’ I¬ /I /
A A
=> d3=≥
d3 ≥ 22,5 prenons d3=30 cm

h3 = d3+5cm => h1=35 cm
Figure 2.17: Géométries de la semelle isolée
5 5
Vérification de la condition de non poinçonnement
(íî + 0,03·»ï) ð1 − w® + ïx wË + ïxñ ≤ 1,5·»ï(® + Ë + 2ï)

3 3
(0,393 + 0,03 × 1,20 × 1,20 × 0,35) ð1
5 5
− w0,3 + × 0,35x w0,35 + × 0,35xñ
3 3
≤ (1,5 × 1,20 × 1,20 × 0,35)(0,3 + 0,35 + 2 × 0,35)
0,0729<9,52 OK !

Dimensionnement
×
Ðº(‘I¿) ô#
òó Åç
Ax = Ay =
/, •
× AŒ,
Ax = Ay = ×104
Ax = Ay=5, 64 cm2
Choix : 3 HA16 totalisant une section de 6,03 cm2

CHAPITRE III:
ACQUIS - SUGGESTIONS ET
RECOMMANDATIONS

CHAPITRE III- ACQUIS-SUGGESTION ET

RECOMMANDATIONS
3.1 ACQUIS PERSONNELS

Au cours de notre stage, lors de l'exécution des travaux sur le chantier, des
tâches les plus insignifiantes au plus importantes nous ont été confiées afin que
nous en assumions la responsabilité. Entre autres :
L’implantation des poteaux par rapport aux axes prévus par les plans
architecturaux.
La réception avant coulage des poteaux, la réalisation du ferraillage et
coffrage.
Le suivi de la confection et de la mise en œuvre du béton pour le respect des
dosages des matériaux.
Le suivi du processus de vibration pour assurer un bon serrage du béton en
vue de limiter les défauts ou vides observés après décoffrage.
Participer à la coordination des activités entre le bureau et le chantier. assister
le conducteur des travaux et le chef de chantier principal dans
Leurs tâches comme la préparation des attachements, les calculs de volumes et
surfaces relatifs aux ouvrages réalisés, et autres.
La compréhension et la lecture des plans d’exécution.
3.2 DIFFICULTES RENCONTREES
Notre séjour sur le lieu de stage a été effectué dans les conditions moyennes de
vie et de travail.
Nous avons fait un certain nombre de constats qui peuvent être considérés
comme des insuffisances. En effet ces insuffisances ont ralenti
l’évolution des travaux. Entre autres, nous pouvons citer :
• le retard dans l’exécution des travaux par rapport au planning ce qui fait
que les travaux n’évoluaient pas correctement.

• La mise à disposition tardive des petits outils aux ouvriers, ce qui les fait
attendre longtemps sans rien faire sur le chantier.
• La présence des pluies régulières qui occasionnent l’arrêt total des
travaux.
3.3 SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
Nous suggérons :
• Le respect du planning d’exécution des travaux, ce qui assurerait
l’évolution normale des travaux sur le chantier,
• La mise à disposition à temps de petits outils de travail aux ouvriers. Cela
constitue un facteur déterminant dans l’accélération de
l’exécution des travaux,
• Le respect des dosages prescrits dans le cahier de charges est aussi
important pour la bonne exécution des travaux,
• Organiser périodiquement les rencontres de chantier.

CONCLUSION GENERALE
Le but de notre stage était avant tout de voir et de comprendre le bon

fonctionnement d’un chantier de Génie Civil, qui consiste à l’exécution
d’un ouvrage. Nous avons pu nous familiariser à la vie professionnelle sur un
chantier; ce qui nous a permis de renforcer nos connaissances théoriques par la
pratique. C’est donc ce que relate ce document qui n’a nullement la prétention
d’être parfait. Nous sommes alors ouverts à toutes les critiques et
recommandations visant à l’amélioration de la qualité de ce travail.

BIBLIOGRAPHIE
• Cours de Technologie de Gestion de Monsieur Emmanuel WOUYA

2014 - 2015
• Cours de Mécanique des Sols de Monsieur Michel BOCOVO
2015-2016
• Cours de Dessin Technique de Monsieur Alain KOUCHIKA
2014-2015
• D.T.U 13-12 (1988), Règles pour le calcul des fondations
Superficielles, Cahiers du Centre Scientifique et
Technique du Bâtiment (CSTB).
WEBOGRAPHIE
• https://google.bj
• https://wikipedia.com
• https://maconnerie.bilp.fr/

TABLE DES MATIERES
Page de garde…………………………………………………………. ...

Fiche de certification de l’Originalité du Travail……………………….. i
Fiche de certification des correction…………………………………… ii
DEDICACE…………………………………………………………....... iii
Avant-propos …………………………………………………………… iv
Remerciements………………………………………………………….. v
Sommaire……………………………………………………………….. Vi
Sommaire……………………………………………………………….. Vii
Liste des tableaux……………………………………………………….. viii

Liste des figures………………………………………………………… ix
Liste des photos ………………………………………………………… x
Liste des abréviations et sigles…………………………………………. Xi
Liste des abréviations et sigles…………………………………………. xii
Liste des annexes………………………………………………………... xiii

Résumé………………………………………………………………….. xiv
Abstract…………………………………………………………………. xv
INTRODUCTION GENERAL 1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET 2
METHODOLOGIE
1.1 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL…………………... 3
1.1.1 HISTORIQUE………………………………………………………………. 3
1.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE……………………………………………… 3

1.1.3 ORGANISATION ET STRUCTURES DE L’ENTREPRISE……………….. 4
1.1.3.1 DOMAINE D’INTERVENTIONS …………………………………… 4

1.1.3.2 REFERENCE TECHNIQUE DE L’ENTREPRISE………………….. 4

1.1.3.3 PERSONNEL PERMANENT…………………………………………. 5
1.1.3.4 ORGANIGRAMME…………………………………………………………. 5
1.2 DEMARCHE METHODOLOGIQUE…………………………….. 5
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE 7

2.1 PRESENTATION DU PROJET ……………………………………. 8
2.1.1 Description du projet……………………………………………. 8
2.1.2 Situation géographique………………………………………….. 9
2.1.2 Situation géographique………………………………………….. 9
2.1.3 Différents types d’intervenant…………………………………. 9
2.1.4 ORGANISATION DU CHANTIER……………………………………… 10
2.2 ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE……………………………………... 12
2.2.1 TRAVAUX DE TERRASSEMENT……………………………………….. 12
2.2.1.1 Les fouilles………………………………………………………………….. 12
2.2.1.2 Les remblais………………………………………………………………... 12
2.2.2 MISE EN ŒUVRE DU BETON……………………………………………. 13
2.2.2.1 Béton de propreté………………………………………………………… 13
2.2.2.2 Béton de fondations………………………………………………………… 13
2.3 LES FONDATIONS…………………………………………………………….. 14
2.3.1 Généralité……………………………………………………….. 14
2.3.1.1 Définitions……………………………………………….. 14
2.3.1.2 Différents types de fondations………………………………. 15
2.4 FONDATIONS REALISEE AU COURS DE NOTRE STAGE……………….. 26
2.4.1 Description…………………………………………………. 26
2.4.2 Facteurs déterminant du choix………………………………. 26
2.4.3 Avantage……………………………………………………. 26
2.4.4 Mise en œuvre……………………………………………………. 26

2.5 ETUDES TECHNIQUES…………………………………………………………….. 29

2.5.1 Note de calcul…………………………………………………… 35
2.5.1.1 Nervure……………………………………………………….. 35
2.5.2 POTEAU………………………………………………. 50
2.5.2.1 Pré dimensionnement…………………………………….. 50
2.5.2.2 Calcul des armatures longitudinales……………………………. 53
2.5.3 Calcul des armatures transversales……………………………. 54
2.5.3.1 Dimensionnement d’une Semelles isolées …………………… 54
CHAPITRE III: ACQUIS-SUGGESTIONS ET 58
RECOMMANDATIONS
3.1 ACQUIS PERSONNELS……………………………………………………..…………. 59
3.2 DIFFICULTES RENCONTREES………………………………………….…………. 59
3.3 SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS………………………………….. 60
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………... 61

ANNEXES


20 20 20 20 20
20 90 1,50 90 90 1,50 90 90 1,50 90 20
8 3,50 20 3,50 20 3,50 20 60 8 3,50 20 3,50 20 3,50 20 60
8 2,40 1,10 20 2,40 1,10 20 2,40 20 90 20
20
20 2,40 20 90 20 2,40 20 90 20 2,40 20 90 60
UNIVERSITE DE PARAKOU / FACULTE DE MEDECINE
SOINS INFIRMIERS ET OBSTETRICAUX

PROJET DE CONSTRUCTION DE L'INSTITUT DES
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
COUPE B-B
COUPE A-A
20 20
90 1,50 1,10 90 1,50 1,10 1,00 1,40 1,90
8 1,97 93 60 20 2,40 1,10 20 2,40 1,10 20
20
20 2,39 20 90 20 2,40 20 90 20 2,40 20 90 60
8 2,10 1,40 20 3,50 20 3,50 20 60

Y X -X
3H A 16
5
5 25
42.5
13 H A8
40 5 30 5 40
X 12 0
120
30
Y -Y
42.5
5
3 H A16
5 25
13 H A8
45 30 45 40 5 30 5 40
1 20 12 0
schém a de ferraillage de la sem elle S11

1HA12
HA6
ep.=15cm
1HA8
Schéma de ferraillage
Nervure N3

32,05
2,00 24,25 4,60 1,20
1,025 10 1,025 15
15 1,85 15 11,90 15 11,90 15 10 1,05 1,05 10 1,05 15
215 215 215 215 525 165 23 40 255 35
2,00 525 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 74 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 80 80 80 80 60 60
1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 60 60 60 60
A
15
56
15
15
15
2,00
2,00
1,025 10 1,025
1,85
15 11,90 15 11,90 15 10 1,05 1,05 10 15
1,80
1,50
15
2,00 15
25 25 2,025 10 2,00
Toil
1,60
1,50
Toil Toil Toil

SALLE DE COURS SALLE DE COURS
4,27 5
4,275
8,15
8,00
49
8,00
8,00
2,05 10
SAS Femmes
1,60
1,50
SAS Hommes
10
10
1,60
1,50
23 50
4,52 5
4,525
4,375
15
15
15
4,40
1,80
1,50
2,425
45
1,80
1,50
15
12
15
15
11
10
1,50
1,60
9
70
8,05
8,05
SALLE DE COURS 15 2,66 15 6
5
1,80
1,50
1,50
1,60
4
Circulation 2 Circulation
1
695
1,80
1,50
SALLE DE TP
1,50
1,60
16,50
12
11,625
295
11,85
11
33,80
33,80
11,55
11,55
15
15
10
9
PATIO
1,80
1,50
1,50
1,60
8
695
4
3
1,80
1,50
B 2
1
B
1,50
1,60
70
8,00
8,00
SALLE DE COURS
15 11,00 15 4,695 15 5,205 15 2,25 15 8,00 15
1,50
1,60
1,80
1,50
15
405
15
15
1,20
1,80
1,50
1,85
Circulation
335 18
4,075
1,20
4,00
1,60
10
12
11
1
9
4,00
15
15
15
15
24
23
21
20
18
17
15
14
22
19
16
13
1,80
1,50
1,27 5
2,90
Bureau
15
2,00 15
1,25 15 2,00
1,80
1,50
15
3,47 5
3,475
8,075
8,075
SALLE DE TP
58
Bureau
2,90
9,00
15
1,80
1,50
15 40
2,12 5 40
15
2,525
15 14,15 15 1,50 15 4,00 15

1,975
1,60
1,50
2,90
Bureau
16
1,075
1,07 5
1,075
15 925
15 925
Toil
1,075
15
15
A
1,00 51 1,80 1,80 1,27 1,80 1,80 1,27 1,80 1,80 98 80 1,465 1,80 1,36 10,65 15
1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 60 1,50
15 85 15 14,15 15 1,50 15 4,00 15 10,65 15
1,00 20,25 10,65 15
32,05
VUE EN PLAN 1er ETAGE


32,05
45
2,00 24,25 4,60 1560 45
60
1,025 10 1,025 15
15 1,85 15 11,90 15 11,90 15 10 1,05 1,05 10 15
215 215 215 215 525 165 23 40 255 35
2,00 525 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 74 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 80 80 80 80 60 60
1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 60 60 60 60
15
56
15
15
15
1,025 10 1,025
2,00
2,00
1,85
15 11,90 15 11,90 15 10 1,05 1,05 10 15
1,50
1,80
15
2,00 15
25 25 2,025 10 2,00
Toil
1,50
1,60
Toil Toil Toil

4,275
4,27 5
8,15
49
8,00
8,00
8,00
2,05 10
1,50
1,60
SAS Femmes
SAS Hommes
10
10
1,50
1,60
15 5,05 15
23 50
4,525
4,52 5
4,375
15
15
15
4,40
1,50
1,80
2,50
45
1,50
1,80
15
15
15
15
1,60
1,50
70
8,05
8,05
SALLE DE COURS
1,50
1,80
1,60
1,50
Circulation Circulation
695
1,50
1,80
1,60
1,50
16,50
32,80
32,80
11,625
11,775
295
11,55
SALLE DE COURS
11,55
15
15
PATIO
1,50
1,80
1,60
1,50
695
1,50
1,80
B B
1,60
1,50
70
8,00
8,00
SALLE DE COURS
15 11,00 15 4,695 15 5,205 15 2,25 15 8,00 15
1,60
1,50
1,50
1,80
15
7 75
33
5
15
1,275
1,50
1,80
1,85
Circulation
335 18
4,225
1,60
1,20
10
12
11
1
4,00
4,00
15
15
15
15
24
23
21
20
18
17
15
14
22
19
16
13
1,50
1,80
1,35
15
15
1,50
1,80
8,00
8,00
8,00
8,00
SALLE DE TP SALLE DE TP
1,14
5
5,075
5,07 5
4,92
4,895
Terrasse
15 10,00 15 2,50 15 7,15 15 10,65 15
1,50
1,80
15
15 1,12 5
5
925
925
15 77
15
15
15
15
36 A
1,00 15 1,80 1,80 1,27 1,80 1,80 1,32 2,50 15 1,60 1,40 835 1,60 1,60 265 10,80
1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50
15 85 15 10,00 15 2,50 15 7,15 15 10,65 15
1,00 15 10,15 2,50 7,45 10,80
32,05
VUE EN PLAN 2ème ETAGE


SALLE DE COURS
SALLE DE COURS
SAS Femmes SAS Hommes
12
11
10
SALLE DE TP
3
1
SALLE DE COURS
12
11
10
9
PATIO
8
BIBLIOTHEQUE
SALLE DE TP
Circulation
10
12
13
14
15
16
11
1
9
24
23
21
20
19
18
22
17
Bureau Hall d'entrée

DSI
Salle archive
Hall d'attente
Bureau
Directeur
Bureau
DSFE Terrasse
Secrétariat
Scolarité
Toil
PLAN AMENAGE R-D-C

4HA12 2HA8
X
2HA8
4HA12
2HA12
50
2HA12
20
30 407,5 35 317,5 30 X-X
Schéma de ferraillage de la Poutre PP0

L R a
E H K O S W X Z
A B C D F G I J M N P Q T U V Y 28315
b c
100 290 480 6975 895 1015 1295 14905 1593 1980 20895 2274 25085 2614 28535 3090 3206
519 17015
907 13025 20085 25315 26815
16585
1305 20165
S7 S7 S7 S7
S2 S2 S1
SF+CH
26 P0 26
3265
P1 P2
P1 P2 P2
SF+CH
P2
200
S3 S1
S6 P1 SF+LG_31\R15*40 SF+LG_31\R15*40 P0
SF+CH
25 25
3065
56
LG_07\R15*30
LG_08\R15*30
LG_09\R15*30
LG_10\R15*30
LG_04\R15*30
S4
24 P1 24
SF+CH
3009
HA6 20x20 P1
1565
S6 S7
LG_01\R15*30
S5 S3
23 23
LG_03\R15*30
LG_06\R15*40 LG_06\R15*40
28525
P1 P1
S6 +0.00
149
P1
SF+CH
P2
S7
S4
22 22
27035
P0
SF+CH
66
P1 LG_05\R15*40
21 21
SF+CH
26375
S2
P1 P2
S10 S11
1875
S8 S9 S9
S5 S4
S1
R LG_02\R15*40 LG_02\R15*40 LG_02\R15*40
20 20
SF+CH
P0
2450
SF+CH P1 P1
P3 P2
P3
P3 P3
LG_12\R15*40
2575
SPC2 SPC3 S4 S5 S7
21925
SPC1 SPC1 S3
LG_13\R15*30
18 19 18 19
75
2185
S9 PC PC P1 P1 P1
S6 PC PC P2
145
LG_14\R15*40
17 HA6 20x20 17
2040
P1
P3
205
+0.00
S6 S4
LG_12\R15*40
SPC2
1835
SPC1
SPC3
16 15 15 16
25
18325
14 PC
14
18005
P1
32
PC P1
S10 PC
S9
1705
S6
S2 S7 S7
S2
1630
LG_11\R15*40 S1
13 LG_16\R15*30 13
30
12 12
1600
P1 P3 P1 P1
P1
LG_12\R15*40
P3 P2 P2
193
SPC3
SF+CH
S6 S4
1407
11 11
42
10 SPC2 PC P1
10
1365
S7 SPC1
975
S5 P1
9 9
12675
SF+CH
8 8
12375
PC
30
P1 PC
P2
2225
S7 S7 S5 S6
S3 SPC3 SPC2 S4 S2
S1 SPC1
LG_17\R15*40 LG_15\R15*30
7 P0 R 7
1015
P1 P1 P1
P2 P2 PC PC P1 P1
PC
201
S4 S6 S6 S5 S6 S5
S1 +0.00
LG_21\R15*40
6 6
814
P1
P1
LG_22\R15*30
P1 P1 P1 P1 P1
LG_18\R15*30
HA6 20x20
214
S3 S9
P1 +0.00 S3
S9 R P1
S5 S6
5 5
600
LG_19\R15*50
575
P1 LG_24\R15*40 SF+CH SF+CH

4 4
5425
P3
LG_23\R15*30
P1 P3
1875
S9 S9
S6 S6
SF+CH
LG_26\R15*40
3 S7
R P2
3
355
P3
84
P1 LG_25\R15*40
P3 P1
2 2
LG_28\R15*40
LG_27\R15*40
271
P2 LG_20\R15*50 R P1 S8
S6
LG_29\R15*30
R R
SF+CH
271
S2 S3 S4 S3
P1 P1 S1
R
1 P1 SF+LG_30\R15*40 R SF+LG_30\R15*40 P1
P1 1
S4 P1
39 5 655 43
100 190 190 1785 1975 12 108 280 75 2 1875 1025 2785 285 8 73 1845 2345 23 825 675 150 22 2355 116
A B C D F H I L M N P S T U W Y Z b c
V X a
E G J O Q
DIMENTIONS DES ELEMENTS K R
DESIGNATION NOM A (cm) B (cm) H (cm) NOMBRES
S1 80 80 20 07
S2 90 90 20 07
S3 100 100 15+10 08
S4 110 110 15+10 10 NB: Profondeur d'anclage = 1.00 m/TN
S5 120 120 20+10 08 Contrainte admissible = 3 bar
SEMELLES S6 130 130 20+15 13
ISOLEES S7 140 140 20+15 13 REPUBLIQUE DU BENIN
S8 150 150 20+15 02
S9 160 160 25+15 08 MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
S10 180 180 30+15 02 RECHERCHE SCIENTIFIQUE
S11 190 190 35+15 01 UNIVERSITE DE PARAKOU / FACULTE DE MEDECINE
SPC1 80 80 20 05
SPC2 100 100 15+10 04 PROJET DE CONSTRUCTION DU BLOC ADMINISTRATIF ET
SPC3 110 110 20+10 04 DES SALLES DE COURS A L'IFSIO DE PARAKOU
FINANCEMENT COOPERATION TECHNIQUE BELGE

NOM SECTION (CTB)
DIVERS SF 40 x 20 Semelle Filante
BUREAU DE CONTRÔLE BANCA ENGINEERING
LG Variable Longrine
Tel. 21 03 24 36
CH 15 x 20 CHaînage bas
ENTREPRISE FOREL INTERNATIONAL

NOM SECTION NOMBRES Tel. 97 82 10 10
P0 15 x 20 5
P1 25 x25 50 PLAN DE FONDATION ET D'IMPLANTATION
POTEAUX
P2 30 x 30 15
P3 35 x 35 11 Date Echelles Position Format N° Planche
PC Ø30 13
R 15 x 15 8 Janvier 2016 1/100 APD A2 04

R
PP FS 100usagers PP
R EP R
EP
EP
EV EV
EU Toil EU
R
Toil Toil Toil Toil Toil

12
EP
11
10
SALLE DE COURS 7
Circulation
3
2
Circulation SALLE DE TP
1
Plomberie
Eaux usées
12
11 Eaux vannes
10
PATIO EP
9
Descente d'eaux pluviales
8
7 EU
6 Descente d'eaux usées
5
3 Descente d'eaux vannes

BIBLIOTHEQUE 2
1 SALLE DE TP R Regard
EP
R
Circulation
10
12
13
14
15
16
11
1
9
24
23
22
21
20
19
18
17
Bureau DSI Hall d'entrée EP

R
Salle archive
Hall d'attente
Bureau
Directeur
Bureau DSFE
Terrasse
Toil
Secrétariat
Scolarité
EP Toil Toil EP
R
EP EU R
EV
R R R
PP FS 50usagers PP
PLAN DE PLOMBERIE R-D-C

L R
E H K O S W a
Y
A B C D F G I J M N P Q T U V X Z b c
P1 CH P2 CH P2 CH P1 CH P2 CH P2 CH P0
26 26
+3.70
200
N3 N3 N3 N3 N3 N3
P1 CH P1 CH P0
25 P1 25
565
24 24
N2 N2
PP0_021\R30*70
PP0_026\R15*50
PP0_024\R30*70
PP0_025\R30*70
PP0_028\R15*50
PP0_020\R30*70
PP0_003\R15*50
1565
PP0_041\R15*35
PP0_042\R15*35
P1 P1 P2 P1
23 23
N2 N2
149
P1
22 22
66
P1 P2 P0
21 N3 N3 N3 N3 N3 N3 21
PP0_045\R15*40
1875
N3
P0 R CH CH P3 P2 P1 P3 P3 P1
20 20
CH
P3 PP0_002\R20*70 N1 N1 PP0_001\R20*60
N3 N4 N1
2575
N1 N3
PC PC PC P1 P2 P1
18 19 18 19
75
PC P1 PP0_010\R15*50
PP0_016\R15*50
PP0_027\R15*50
PP0_022\R30*70
PP0_035\R15*50
145
CH CH
DAP
P1 P3 N3 N3
CH 15+5
17 N3 N4 17
PP0_030\R20*50
PP0_032\R15*50
PP0_036\R15*50
N1
+3.70
205
DAP PC PC P1 P1
16 15 15 16
25
20+5
14 PC
14
32
N3 N4
1705
PP0_015\R15*50
N3 N3
PP0_014\R15*50
P1 P3 P3 P1 +3.70
PP0_043\R20*50
13 13
30
12 PP0_046\R20*70
P1 P2 P2 P1
12
N1
N3 N4
193
CH
PP0_034\R15*50
N3 N3
PC
11 11
PP0_029\R15*50
PP0_023\R30*60
PP0_037\R15*50
PP0_031\R20*50
PP0_033\R15*50
42
P1
10 P1
10
975
PC PC
9 9
30
8 8
PP0_018\R15*30
P1 N3 P2 CH
N1
N4 N3 N3
2225
P0 P2 R P2 P1 PC PP0_013\R15*50 PC P1 P1 P1 P1
7 N1 PC N1 7
PP0_004\R20*60 PP0_044\R20*50
201
N3
P1 P1 N1 P1 P1 P1 N1 P1 PP0_040\R15*60
6 CH 6
PP0_019\R15*30
PP0_038\R15*50 PP0_039\R15*50 N1 P1
DAP
15+5
214
N3 N3 N2 N3
P1
R N1 P1
5 5
PP0_005\R15*50
PP0_006\R15*50
575
N3 P1 P1 CH P3
PP0_011\R20*60
4 4
PP0_008\R15*50
N2
PP0_007\R15*50
PP0_017\R15*50
PP0_009\R25*80
P3
CH
1875
P1 P3 P1
3 CH P3
R 3
84
P2 CH P2 N2 PP0_012\R25*80 N2
N3
2 N3 P1
2
CH CH CH
N3 R R R N2 N3
271
+3.70
P1 P1 P1 P1 CH P1 P1
1 CH CH R CH R CH
1
39 12 108 5 655 425

100 190 190 1785 1975 280 75 2 1875 1025 2785 285 8 73 1845 2345 23 825 675 150 22 2355 116
A B C D F H I L M N P S T U W X a b c
V Y Z
E G J O Q
K R
REPUBLIQUE DU BENIN
NOM SECTION
DIVERS PP Variable Poutre MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
CH 15 x 20 CHaînage haut RECHERCHE SCIENTIFIQUE
PROJET DE CONSTRUCTION DU BLOC ADMINISTRATIF ET

NOM SECTION NOMBRES DES SALLES DE COURS A L'IFSIO DE PARAKOU
P0 15 x 20 5
P1 25 x25 50 POUVOIR COOPERATION TECHNIQUE BELGE
POTEAUX ADJUDICATEUR
P2 30 x 30 15 (CTB)
P3 35 x 35 11
PC Ø30 13 FINANCEMENT COOPERATION TECHNIQUE BELGE
R 15 x 15 8 (CTB)
BUREAU DE CONTRÔLE BANCA ENGINEERING

Tel. 21 03 24 36
ENTREPRISE FOREL INTERNATIONAL

Tel. 97 82 10 10
PLAN DE POUTRAISON ET DE COFFRAGE

RDC
Date Echelles Position Format N° Planche
Janvier 2016 1/100 APD A2 05


Eléctricité
12
Prise courant 2+T
11
10 Dismatique
9
SALLE DE COURS 8
TV Prise télévision
7 T Prise téléphone
6
5
Interrupteur simple allumage
4
3
Interrupteur double allumage
1 Interrupteur double allumage vv
SALLE DE TP Interrupteur va et vient
Bouton poussoir
12
11
Réglette fluorescente duo 1.20m
10
9
PATIO
8
Réglette fluorescente étanche 1.20m
7
5 Réglette fluorescente 1.20m

4
2 Réglette fluorescente 0.60m

BIBLIOTHEQUE 1
Coffret électrique
Plafonnier
Brasseur d'air
Climatisseur split
Circulation
10
12
13
14
15
16
11
1
9
24
23
22
20
19
18
17
21
TV
TV
Bureau DSI Hall d'entrée

TV
Bureau
Directeur Hall d'attente
Bureau DSFE
TV TV
Terrasse
Secrétariat
Scolarité
Toil
TV
PLAN D'ELECTRICITE R-D-C


31,05
1,00 24,25 5,80 1,125
1,025 10 5
15 5
15 85 15 11,90 15 11,90 155 10 1,05 1,05 10 2,22 97 15
215 215 215 215 52 165 23 40 43
1,00 525 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 74 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 1,80 80 80 80 80 1,375 1,125
1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 1,50 60 60 60 60
A
15
15
56
15
15
15
15
2,00
2,00
1,85
1,85
15 11,90 15 11,90 15
1,80
1,50
2,00 15
2,00 15
Toil
1,60
1,50
Toil Toil Toil Toil Toil

8,15
8,00
8,00
8,00
49
8,15
2,05 10
2,05 10
5,80
1,60
1,50
8,80
10
10
1,60
1,50
15 2,175 10 2,775 15
23 50
15
15
15
4,40
4,40
3,00
1,80
1,50
2,50
2,50
45
30
1,80
1,50
12
15
15
15
11
30
10
1,60
1,50
9
15 10,00 15 2,80 1,90 4,65 30 30 2,50 15 8,00 15
70
8,05
8,05
SALLE DE COURS 6
5
1,80
1,50
1,60
1,50
4
Circulation 2
1
Circulation SALLE DE TP
14,50
1,80
1,50
10,00
33,09
12
15
11,70
4,595
11
11,55
11,55
15
15
10
1,80
1,50
B B
1,80
1,50
BIBLIOTHEQUE 2
6,00
6,00
SALLE DE TP
1,60
1,50
2,625
30
1,60
1,50
30
255
15
15
15
15
15
1,35
2,50
Circulation
1,60
1,20
4,30
10
12
13
14
15
16
11
1
9
4,00
4,00
15
24
23
22
21
20
19
18
17
15 4,65 15 4,00 15 6,85 15 4,00 15

Hall d'entrée
2,565
1,35
Bureau DSI
Salle archive
15
15
15
10,15
10,15
10,00
15
10,15
Bureau
Directeur
3,40
3,40
3,40
3,40
3,40
2,565
Bureau DSFE
Terrasse
Toil 15
30
15
15 4,00 15 3,85 15 1,20 1,50 15

2,45
Secrétariat
30
2,60
2,60
2,565
Scolarité
Toil Toil
15
15
15
29
29
29
42 A
1,585 1,80 2,00 80 1,24 80 2,025 1,80 1,18 80 1,50 1,14 1,80 1,21 15 2,295 1,80 2,52 4,04 15
1,50 60 60 1,50 60 15 1,50 1,50 2,40 5
15 8,20 15 4,45 15 1,20 1,50 15 4,00 15 6,61 4,04 15
15 19,95 15 6,615 4,04 15
VUE EN PLAN R-D-C

20
6HA12
HA6 4HA12
22x15
350
Ø= 6
35
2HA12
30
SCHEMA DE FERRAILLAGE DU POTEAU P3

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REPUBLIQUE DU BENIN

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DE

Filière : GENIE CIVIL

Année académique 2015 – 2016

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

SUIVI DES TRAVAUX DE REALISATION DE

Filière : GENIE CIVIL

Présenté et soutenu par : KELAN DJAMAL DEEN I.B. titulaire

Composition du Jury N°3

Date de Soutenance : 10 Mars 2017

Année académique 2015 – 2016

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE

KELANI Djamal Deen

Dr Kocouvi Agapi HOUANOU

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page i

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS

KELANI Djamal Deen Itchola B.

Dr Kocouvi Agapi HOUANOU

Professeur Émérite Dominique C.K. SOHOUNHLOUE

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page ii

DIEU Tout Puissant pour Ses merveilles

KELANI Djamal Deen I.B.

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page iii

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page iv

Ce travail n’est pas l’aboutissement de notre seul effort mais, de beaucoup

- Ma mère Mme BARE Aicha

- Notre P.D.G le professeur GBAGUIDI AISSE Gérard Léopold, Maître de

- Mon superviseur M .Kocouvi Agapi HOUANOU pour la patience et le

- Tous les professeurs et les membres de l’Administration de l’École Supérieure

- M. KOTOUVI Richard Hugues Directeur Général de l’entreprise FOREL

- Ma famille et mes amis

- Nous remercions tout particulièrement M. / Mme le / la Président(e) du Jury

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page v

Page de garde…………………………………………………………. ...

1.2 DEMARCHE METHODOLOGIQUE……………………………… 4

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page vi

2.3 LES FONDATIONS…………………………………………………………….. 12

CHAPITRE III: ACQUIS - SUGGESTIONS ET 54

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page vii

LISTE DES TABLEAUX

Tableaux 1.1 Référence technique de l’entreprise Forel Internationale 4

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page viii

LISTE DES FIGURES

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page ix

LISTE DES PHOTOS

Photo 2.1 Réalisation de la fouille 12

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page x

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xi

Résistance de calcul de l’acier à l’état limite ultime

B Grand côté de la semelle

LISTE DES ANNEXES

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xiii

Mots clés : -stage-bâtiments-entretien-dimensionnement

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xiv

Présenté et soutenu par KELANI Djamal Deen Page xv

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 3.3 millions de

Présenté KELANI DJAMAL DEEN Page 1

Présenté KELANI DJAMAL DEEN Page 2

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

1.1 PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

L’entreprise FOREL INTERNATIONAL est une jeune entreprise créée en

1.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE