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Faculté des Sciences et Bureau de Contrôle du Bâtiment

Techniques et des Travaux Publics

Rapport de stage
Effectué au Bureau de Contrôle du Bâtiment et des Travaux
Publics (B.C.B.T.P)

DU 09 Septembre 2019 au 09 Octobre 2019

Parcours: Géologie Appliquée

Rédigé par: LOUVILA LUA SAMBA


Joselvy Bénédictin

Encadreurs: Arthiguol BARYT

Drège NGOMA - NZAOU


SOMMAIRE
Remerciements……………………………………………………………….....3

Première Partie : Présentation de l’entreprise……………………………................4

I-Présentation du BCBTP………………………………………………..............5
I.1-Situation géographique et historique

I.1.1– SITUATION GEOGRAPHIQUE

I.1.1.1-présentation du secteur d’activité

2-présentation de l’entreprise

3-Localisation……………………………………………………………………...6

I.2- HISTORIQUE

I.2.1- Forme juridique

I.2.2-Son passé et ses différentes transformations

I.3- Organisation, attribution et fonctionnement………………………………………..7

I.3.1- ORGANISATION

I.4-FONCTIONNEMENT………………………………………………………….11

I.4.1- La direction générale

I.4 .2- La direction de laboratoire

I.4.3- La direction du contrôle technique et surveillance des travaux

I.4.4-La direction finance et comptabilité…………………………………………….12

I.4 .5-La direction des ressources humaines

:
DEUXIEME PARTIE Déroulement du stage…………………………............13

1- Essais d’identification des sols fondation et sol routier :………………………….15


a. Analyse Granulométrique…………………………..………………….16
b. Essai de Cisaillement……………………………………………….....18

1
c. Poids spécifique………………………………………………………19
2- Essai de portance………………………………………………………. ...20
a. Essai Proctor
b. Essai C.B.R……..………………………………………………………...22
3- Essai d’identification des matériaux pour la formulation du béton…………...26

a. Equivalent de sable ….……………………………………………………26


b. formulation du béton…………………………………………………….28
c. Essai d’écrasement………..……………………………………………...30
d. Résultats des écrasements des éprouvettes de bétons …………………………...….31

TROISIEME PARTIE: Critiques et Suggestions……………………………33

 Difficultés endurés pendant la période du stage


 SUGGESTIONS:

2
Remerciements :

Avant tout développement sur la période enrichissante de mon stage au sein du Bureau de
Contrôle du Bâtiment et des Travaux Publics, il serait opportun d’exprimer mes plus sincères
remerciements envers ceux qui ont contribué à ce que ce travail aboutisse. Particulièrement à :

 Monsieur Pierre NKOUA, Directeur Général du Bureau de Contrôle du Bâtiment et


des Travaux Publics pour m’avoir accepté en tant que stagiaire dans ladite structure
dont il tient les commandes ;
 Monsieur Jean Richard NGAMBIE Directeur du laboratoire du Bureau de Contrôle
du Bâtiment et Travaux Publics ;
 Monsieur Éric ONDZOULOU, chef de division Essais, Matériau et Expertise ;
 Monsieur Gaël BOUKONO, chef de division Sols Fondation ;
 Monsieur Arthiguol BARYT, chef de paillasse du BCBTP
 Monsieur N’GOMA-NZAOU Drège
 Madame Deolinda N’TONTA
Je tiens à remercier sincèrement tout le personnel du BCBTP, pour leur encadrement dont j’ai
bénéficié durant mon stage de perfectionnement et puis mes remerciements à mes
condisciples stagiaires pour leur esprit d’équipe et d’enthousiasme sans oublier ceux qui de
près ou de loin, m’ont soutenu pendant le stage jusqu’à la rédaction de ce rapport, précisément
à:
 Monsieur Guy Basile Richard BOSSOTO le doyen de la faculté des sciences et
techniques ;
 Monsieur Urbain MBILOU chef de département de géologie niveau licence ;
 Monsieur Jacques MOUSSIESSIE pour son cours de géotechnique.

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PREMIERE PARTIE:
Presentation de l’entreprise

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I-Présentation du BCBTP
I.1-Situation géographique et historique

I.1.1– SITUATION GEOGRAPHIQUE

I.1.1.1-présentation du secteur d’activité

Le bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics en sigle BCBTP est une entreprise
qui a beaucoup d’expérience dans le BTP. Elle met ses compétences aux services des
gestionnaires d’infrastructures routières, des gestionnaires de voiries urbaines, des
gestionnaires aéroportuaires des entreprises de BTP. Cette entreprise offre des prestations
dans les domaines suivants :

- Expertise en BTP ;
- Auscultation des chaussées ;
- Etude et contrôle d’agrément et conformité des matériaux de construction ;
- Reconnaissance et études des sols de fondations et sols routiers ;
- Réalisation des forages d’eau ;
- Surveillance des réseaux routiers et étude de l’évaluation du trafic ;
- Mesures des performances de la qualité du revêtement ;
- Etudes et contrôles de la qualité des bétons.

2-présentation de l’entreprise

Le bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics dénommé BCBTP est créé par la loi
N° 10/86 du 19 mars 1986 comme établissement à caractère technique et scientifique, doté de
la personnalité morale physique et de l’autonomie financière. Placé sous l’autorité du
ministère de l’équipement et de l’entretien routier. Les présentations du BCBTP Se résument
comme suit :

L’exécution de tous les essais et analyses, recherches, études et contrôles concernant les sols,
les matériaux et procédés de construction du bâtiment et des travaux publics. La réalisation
des forages d’eau dans les milieux urbain et rural. L’adaptation des rapports techniques pour
la souscription auprès des assureurs et réassureurs de la police d’assurance de responsabilité
décennale. Le BCBTP est aussi chargé de la construction et de la tenue à jour de la
documentation technique, de renseigner les services d’études et les entreprises dans le
domaine du BTP. Son contrôle technique assure la qualité des travaux avant, pendant et après
son exécution. Il permet d’éviter tous les différents aléas susceptibles de compromettre :

 La stabilité de la structure ;
 La qualité de l’ouvrage ;
 Le bon fonctionnement des équipements techniques.

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3-Localisation

Le BCBTP est implanté à Bacongo derrière les locaux de l’ancienne faculté des sciences, plus
précisément sur la rue du lycée français saint Exupéry. Après les évènements politico-
militaires de décembre 1998 que notre pays a connu, le BCBTP était provisoirement
délocalisé au quartier Och à Moungali III DANS les locaux de la société de promotion et de
gestion immobilière(SOPROGI).

I.2- HISTORIQUE

I.2.1- Forme juridique

Créé par la loi N° 10 /86 du 19 mars 1986, le BCBTP est une structure et fonctionne selon les
dispositions des décrets N° 87 /315 du 16 juin 1987 approuvant son statut et N° 87 /798 du 30
décembre 1987 portant organisation et attribution de sa direction générale. La loi de 1998
instituant l’obligation du contrôle technique, représente une assurance sur la qualité des
travaux réalisés. Elle est soumise aux règles comptables et fiscales édictées par la législation.

Objectifs généraux:
 Remettre à niveaux le système de production, de transport et des distributions des
marchés ;
 Améliorer les contrats et les recouvrements.

I.2.2-Son passé et ses différentes transformations

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Comme dit précédemment, le BCBTP est créé par la loi N°10/86 du 19 mars 1986 comme
établissement à caractère technique et scientifique doté de la personnalité morale, physique e
l’autonomie financière de gestion. Il est placé sous l’autorité du ministère de l’équipement et
de l’entretien routier. Le BCBTP est issu des cendres de la régie nationale des transports et
des travaux publics (RNTP). Les activités du BCBTP sont celles dévolues par le passé à la
direction des études du contrôle et de la planification (DECP) pour le contrôle technique des
travaux publics, du laboratoire national des études et travaux publics (LNETP) pour les
études, le contrôle de géotechnique et de l’habitat et enfin de la direction de construction de
l’urbanisme et de l’habitat (DCUH) pour les fonctions de contrôle du bâtiment.

I.3- Organisation, attribution et fonctionnement

I.3.1- ORGANISATION

Le BCBTP se structure de la manière suivante :

- Une direction générale ;


- Une direction des ressources humaines ;
- Une direction administrative financière et comptable ;
- Une direction du laboratoire ;
- Une direction du contrôle technique et de surveillance des travaux.

Son organisation est résumée à travers un organigramme général ci-dessous présenté :

7
DIRECTION GENERALE

Responsable du management de la
qualité Assistant du Directeur Général

Assistant planification et
Chef d'agence de Point-Noire
suivi des projets

Direction
Direction Direction Controle et Financière et Direction Ressources
Laboratoire Surveillance Travaux comptable
Humaines

Division Pool
Division Division de Budget et
géotechnique Ingénieurs Comptabilité Affaires Ressources
Essais,matériaux l'appui contrôle de
et Chefs de et finances générales Humaines
et Expertise technique gestion
Hydrogéologie mission

8
Organigramme des directions techniques

9
Direction Laboratoire

Division géotechnique, Hydrogéologie Division Essais, matériaux et


(chef de division) Expertise (chef de division)

Pool Ingénierie Section Pool Section


géotechnique sondages,forages Ingénieurs Laboratoire
et et mesures Essais routiers, d'essais et
hydrogéologie géotechniques et matériaux et mesures
géophysiques expertise BTP
-Chef de section
laboratoire
Ingénieurs -Un chef de -Ingénieurs mise -Techniciens de
d'études et section en oeuvre et laboratoires (essais
de travaux contrôle sols de reconnaissance
(sols,fondati -Des chefs routiers de sols,
ons,hy sondeurs -Ingénieurs identification,
matériaux et mécanique , essais
drogéologiq -Des pathologie du matériaux
ue) opéateurs BTP (bétons, construction
structure)
sondeurs- - Techniciens
foreurs instrumentatio
n

10
Direction Controle et
surveillance des Travaux

Division appui
technique Pool Ingénieurs
(chef de division ) chefs de mission

Ingénieus débutants Ingénieurs chefs de


-Texchniciens de mission travaux
contrôle et senior bâtiments et
surveillance des publics
travaux
-Opérateurs de
cotrôle

11
Organigramme des Directions administrative, financière et comptable

Direction financière et comptable Direction des ressources


humaines

Division Financières et Division Budget et Controôle de Ressources


Comptable gestion Affaires générales
Humaines

Section Section Section Section Section Section Section


Comptable Trèsorerie Budget Section
Controôle de moyens communication administratio
Gestion et général n du développement
et in
Audit interne personnel et du personnel
formatique
relations
sociales

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I.4-FONCTIONNEMENT

I.4.1- La direction générale

La Direction Générale a pour missions :

 Piloter, animer et coordonner les activités stratégiques, techniques,


administratives et financières du BCBTP ;
 Assurer le rôle de Directeur commercial (notamment pour les gros clients privés,
la DGGT et les partenariats) ;
 Garantir la politique qualité et de la performance du BCBTP ;
 Apprécier la capacité technique du BCBTP à répondre aux commandes des
clients ;
 Valider les propositions techniques;
 Valider les rapports d’études et de contrôle ainsi que la facturation.

I.4 .2- La direction de laboratoire

 Animée par un Directeur qui pilote, suit et contrôle des activités de sa direction, la
direction de laboratoire est chargée de :
 Faire procéder à l’exécution de tous travaux et à la réalisation de toutes
commandes conformes à la mission du BCBTP dans le domaine du laboratoire ;
 Procéder à l’exécution de tous les essais, analyses et recherches, études et
contrôles des sols, les matériaux et les techniques de constructions dans le secteur
du BTP ;
 Participer pour le compte du BCBTP à la formation des techniciens de
l’administration dans les domaines qui relèvent de la compétence du laboratoire ;
 Assurer le secrétariat permanent de la commission scientifique et technique,
organe consultatif qui aura pour tâche de donner son avis préalable sur les
questions concernant l’orientation du BCBTP et les programmes de recherche et
études d’intérêt général.

I.4.3- La direction du contrôle technique et surveillance des travaux

La division surveillance et contrôle des travaux est chargée d’assurer la maitrise d’œuvre
sur les chantiers de construction de BTP :

 Piloter les projets de contrôle et de surveillance des travaux (technique,


administratif, géotechnique) de BTP en relation avec les chefs de projet de la
direction ingénierie géotechnique et des matériaux pour la partie géotechnique et
avec les équipes de la division des essais ;
 Piloter des études pour les programmes d’entretien et de réhabilitation des
ouvrages routiers en relation avec la division des essais et la division ingénierie
géotechnique et des matériaux ;
 Piloter ou participer à des missions d’auscultation des bâtiments et des
infrastructures routières.

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I.4.4-La direction finance et comptabilité

La direction finance et comptabilité est animée par un Directeur. Elle a pour mission la
gestion financière, comptable, budgétaire et fiscale du BCBTP. Elle est chargée de:

 Veiller à l’application des procédures financières et comptables ;


 Veiller aux travaux d’élaboration et de suivi d’exécution des budgets ;
 Tenir la comptabilité générale et budgétaire ;
 Assurer la liaison avec les organismes fiscaux et sociaux.

I.4 .5-La direction des ressources humaines

La direction des ressources humaines est animée par un Directeur. Elle a pour mission la
gestion des services généraux, de la communication et de l’informatique, de
l’administration et du développement des ressources humaines. Elle est chargée
notamment de:

 Tenir le secrétariat des comités de direction ;


 Assurer le respect du règlement intérieur du BCBTP ;
 Assurer la gestion de la documentation et du courrier du BCBTP ;
 Gérer les services généraux;
 Maintenir le patrimoine du BCBTP ;
 Maintenir le dialogue social;
 Assurer la liaison avec les organismes sociaux ;
 Assurer la gestion des affaires juridiques et connaitre les contentieux.

14
DEUXIEME PARTIE:
Déroulement du stage

15
Le stage pédagogique passé au B.C.B.T.P s’est déroulé du 9 septembre au 9 Octobre
2019 sous la tutelle du chef de paillasse Mr Baryt et son Equipe. Durant tout ce mois,
nous avons effectué plusieurs essais sur différents types de matériaux et cela selon la
demande des clients de la structure. Ces essais se présentent de la manière suivante :

1-Essais d’identification des sols fondation et sol routier :


Il s’agit des essais physiques permettant l’indentification et la classification d’un
matériau .Ce sont :
a- Teneur en eau
b-Analyse Granulométrique
c-Essai de Cisaillement
d-Poids spécifique
2-Essai de portance
a-Essai Proctor
b-Essai C.B.R
3-Essai d’identification des matériaux pour la formulation du béton
a-Equivalent de sable
b-Formulation du béton 
c-Essai d’écrasement

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1-Essais d’identification des sols fondation et sol routier :

a. Teneur en eau (NF P 94 – 050) :

Méthode par étuvage conformément à la norme NF P94-050 septembre1995.


 Teneur en eau pondérale d’un matériau W
 Teneur en eau naturelle d’un matériau Wnat

a.1 But : Déterminer la quantité d’eau contenue dans un sol.

a.2 Principe : Consiste à mesurer sur une balance de précision les masses de
l’échantillon avant et après séchage dans l’étuve a 1050Celsius.

a.3 Appareillage :
Les matériels nécessaires pour la teneur en eau sont : 
Une étuve de dessiccation à température réglable à 50°C et à 105°C ;
Une balance de précision ;
Deux petites tares qui ont une matière non altérable à l'humidité et à la chaleur
ou des bacs.

Balance de precision Etuve ventilée Tares pour Teneur en eau

a.4 Mode opératoire:


D’après la Norme, une fois que le matériau arrive au laboratoire il y’a des opérations
suivantes :
- On note les références du matériau et les numéros des tares qu’on vaut uliser sur une
fiche pour nous permettre de les identifier au cas où il ya plusieurs échantillons dans
l’étuve ;
- On pèse les deux tares à vite pour connaitre le poids ou la masse des tares ;
- On prélève une petite quantité de matériau et on le met dans les deux (02) tares ensuite
on pèse aussitôt pour avoir le poids du matériau humide plus le poids de la tare ;
- Mettre les deux tares (02) contenant des matériaux à l'étuve pendant 24h à une
température de 105°C ;
- Après 24h, on sort les deux tares de l'étuve et on attend qu'elles se refroidissent
totalement ;
- En fin on pèse à nouveau les deux tares pour avoir le poids du matériau sec plus le poids
de la tare.

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a.5 Calculs:
me = (mh+T) - (ms+T)
ms= (ms+T) - mt me
W= ×100
Avec :me: Poids de l'eau ms
ms: Poids net matériau sec
W:Teneur en eau,unité(%)

a.6 Durée de l'essai: cet essai se fait en deux (2) jours


Le tableau récapitulatif de la teneur en eau

Nature………………………… Argile
N˚ Tare A 13’
PH +Tare=Masse totale humide 208,9 203,4
PS +Tare=Masse totale sèche 172,6 170,0
Poids de la tare=Masse Tare 28,0 35,1
Poids d’eau=Masse d’eau 36,3 33,4
Poids matériaux sec=Masse sol 144,6 134,9
sec
Teneur en eau 25,10% 24,76%
Moyenne=Teneur en eau 25%
moyenne

b. Analyse Granulométrique (NF P – 056) :


Méthode par tamisage à sec après lavage des échantillons conformément à la norme
NF EN 94-056 mars 1996.

b.1 But : Connaitre la granulométrie de chacune des fractions.

b.2 Matériaux Utilise : Sables fins jaune a rougeâtre du sondage J10-5 et Sables
fins jaune a beige issue du sondage J10-6 du chantier PAN-F Engineering.

b.3 Matériels utilise :


- Etuve pour sécher les matériaux à 105 degrés Celsius
- Cuvettes pour le lavage des matériaux
- Balance de précision pour peser les matériaux
- Assiettes pour contenir les matériaux
- Un pinceau

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- Une colonne de Tamis dont les diamètres sont les suivants : 5 mm ; 2 mm ;
1mm ; 400um ; 200um ; 80um.

b.4 Mode opératoire:


Sortir le matériau de l’étuve et le laisser refroidir sur la paillasse.
Peser 300g de sable sans oublier de tarer afin de ne pas prendre en compte le
poids de l’assiette dans laquelle se trouve le matériel.
Laver le matériau a l’eau du robinet sous le tamis 0de 0.80 mm de diamètre
jusqu’à ce que l’eau ne change plus de coloration
Remettre le matériau lavé dans l’étuve pour lesécher à 105 degrés Celsius.
Apres 24h dans l’étuve, Sortir le matériau et le laisser refroidir sur la paillasse.
Placer le matériau sur la colonne de tamis
Agiter chaque tamis puis peser consécutivement les refus de chaque tamis (du
tamis de 5 mm au tamis de 80um). Les passants du tamis de 80um sont jetés.

Tamisage à eau des échantillons Échantillons après lavage Pesée des matériaux tamisés

b.5 Calculs:
RC
%RC= ×100 %Passants=100−%RC
Mi

Avec RC= Refus cumule et Mi= Masse initiale

Expression des résultats :

Tamis 1 0,4 0,2 0,1 0,080


(mm)
% 100 93 40 11 8
Passant

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COURBE GRANULOMÉTRIQUE
CAILLOU GRA- SABLE GROSSIER SABLE FIN LIMON AR-
100 X VIERS GILE
90
80
70
60
50
Axis Title
40
30
20
10
0
100 10 1 0.1 0.01 0.001 0.0001
Diamètres équivalents (mm) sédimentomé-
Ouverture nominale des tamis à maille carrés trie

c. Essais de Cisaillement : NF P94-071-2 Aout1994


c.1 But : Connaitre la résistance des sables face aux différentes charges exercées.

c.2 Principe :
L’essai s’effectue sur une éprouvette de sol placée dans une boite de cisaillement
constituée de deux demi-boites indépendantes l’une de l’autre. Lorsqu’on Soumet les
échantillons de l’éprouvette a différents poids sur la machine ou appareil de cisaillement
en fonction du temps, ceux boites glissent et se séparent suivant le plan de cisaillement
de l’éprouvette.

c.3 Matériel utilise :


Carottiers de laboratoire
Pellette
Langue de chat
Piston
Un moule comportant Deux demi-boites avec goupille
Une balance a précision
Appareil de cisaillement comportant le manomètre
Chronomètre
 Le dispositif ‘application de l’effort, qui comprend Les Poids (de 5kg ; 10 kg et
15kg) qui exercent une certaine pression sur l’échantillon sur lequel porte l’étude.
Boite de cisaillement

c.4 Mode opératoire :

20
Extraire les échantillons des carottiers du terrain pour les mettre dans les anneaux
(carottiers du laboratoire) en utilisant l’extracteur comportant un piston et un
volant ou en utilisant la langue de chat et le piston.
Peser le carottier du laboratoire contenant la l’échantillon de sable sur la balance a
précision.
Placer le carottier dans le moule dont les deux demi-boites sont fixées l’une à
l’autre par les goupilles.
Placer le moule sur l’appareil de cisaillement
Faire les mise au point de l’appareil en vue de commencer les essais.
Faire trois essais sur chaque type de sable. Ces trois essais correspondent aux trois
poids utilisé
La lecture des valeurs sur le manomètre ce fait après toutes les 15 secondes.
Le cisaillement est atteint lorsque l’aiguille du manomètre atteint la valeur la plus
élevée et commence à décroitre:

e. Poids spécifique : Norme NF P94-054


d.1 But : Déterminer la masse volumique de particules solides.

d.2 Principe : Faire différentes mesures sur la balance et sur le Pycnomètre.

d.3 Matériau Utilise : Sables fins jaune a rougeâtre du sondage J10-5 et Sables
fins jaune a beige issue du sondage J10-6 du chantier PAN-F Engineering.

d.4 Matériel utilise :

 Assiettes métallique
 Balance à precision
 Pycnomètres numéroté respectivement 1, 2,3, ...
 Des entonnoirs
 Une règle

d.5 Mode opératoire:


 Placer le matériau dans l’étuve pour le séchage a une température de 105 degré
Celsius.
 24h après sortir le matériau de l’étuve, le laisser refroidir
 Écrêter le matériau a la main
 Sur une balance à précision, Peser une certaine quantité de matériau selon le
nombre d’essais a effectué.
 Pour le premier Pycnomètre, peser le poids du Pycnomètre à vide. Mettre le
matériau dans le Pycnomètre puis peser. Ajouter de l’eau dans le pycnomètre sans
le remplir. Laisser le matériau s’imbiber d’eau pendant 24h.Le lendemain, brasser le

21
matériau avec de l’eau à l’aide d’une tige. Remplir le Pycnomètre jusqu'à ce que
l’eau déborde l’aide de la règle les gouttes en surplus. Peser le pycnomètre
contenant le matériau et rempli d’eau. Renverser le mélange, remplir d’eau le
Pycnomètre, le peser.
Faire les mêmes opérations pour les autres Pycnomètres.

Expression des résultats :

N0 PYCNOMETRE P8 P12 1 ‘

Poids Pycnomètres vide=P0 231,8 229,3 217,8

Poids Pycnomètre + Matériaux secs=P2 480,7 479,6 467,8

Poids Pycnomètre + Matériaux Eau=P3 887,5 887,3 878,8

Poids Pycnomètres +Eau= P1 757,5 758,6 744,6

Volume Pycnomètre= P1-P0=P4 526,3 529,3 526,7

Volume Matériaux= P2-P0=P5 249,5 250,3 250,0

Volume d’eau restant = P3-P2 406,8 407,7 411,0

Volume Matériaux=P4-P6 119,5 121,6 115,7

P5 2,09 2,05 2,16


Poids spécifique=
VolumeMateriaux
Moyenne= 2,1

2- Essai de portance

a. Essai Proctor : Norme NF P94-093 Octobre 1999

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a.1 But : Le but est de déterminer la densité sèche maximale et la teneur en eau
optimale (densité humide et densité sèche).

a.2 Principe de l’essai : Le principe consiste a ajouter de l’eau au matériau sec a


plusieurs teneurs différentes et a compacter suivant la norme.

a.3 Matériau : Latérite de Djambala

a.4 Matériel utilisé:


-Une balance -Un pinceau
-Un moule Proctor -un Bac pour faire le
(Moule 30) quartage
-La dame Proctor -Une truelle
- Dix (10) tares -Une étuve
-Cuvettes -Un bécher

a.5 Mode opératoire :


-Sortir le matériau de l’étuve. Le laissé refroidir avant de l’écrêter au tamis de
module 44 (20mm)
-Peser le moule et les tares vide sur la balance de précision.
-A l’aide d’un bac, faire le quartage.
-Ajouter de l’eau à l’aide du bécher selon les pourcentages (teneurs données par
l’abaque).
-Diviser l’échantillon en cinq (5) part égales a l’aide de la truelle. Cela correspond
aux cinq couches à mettre dans le moule.
-Placer la première part de matériau dans le moule, la compacter a l’aide de la
dame Proctor sous l’effet de 56 coups.
-Ajouter et compacter tour a tour les autres part.
-Placer le moule dans le bac, enlever du moule.
-Le matériau venant de la tête du moule est prélevé dans des tares pour être
peser puis mis dans l’étuve.
-Ajuster le niveau du moule, enlever son embase et peser le moule contenant le
matériau.

Exemple des résultats d’un grave latéritique :

w
12,2 14,1 16,2 18,2 20,2 16,10
%
gd 1,58 1,64 1,66 1,64 1,58 1,660

23
D’où la courbe :

1.68 Proctor

1.64
kN/m3

1.60 yd OPM= 1,66


w%OPM =
1.56 16,1
10.0 12.0 14.0 16.0 18.0 20.0 22.0
w%

Moule Proctor Malaxage des Matériaux Tares pour Teneur en eau

b. Essai CBR : NF P94-078 mai 1997


b.1 But : Connaitre ou étudier la portance.

b.2 Principe de l’essai :

b.3 Matériel utilisé :

- Moules CBR
-La dame
- Tares
-Cuvettes
-Un pinceau
-un Bac pour faire le quartage

24
-Une truelle
-Une étuve
-Un bécher

-La main du diable

25
b.4 Mode opératoire:
A. Préparation des échantillons

 L’essai se réalise grâce à la teneur en eau optimale déterminée par l’essai Proctor
modifié. De ce fait il convient de préparer le matériau de la même manière que pour
l’essai Proctor à savoir : - Le matériau sera séché à l’air ou à l’étuve; on se contente d’un
déméchage partiel suffisant sans être excessif pour ne pas éliminer l’eau absorbée qui
n’est pas un peu reconstituée lors de l’opération de mouillage.
 Après avoir éliminé par tamisage les éléments supérieurs à 20mm, le matériau est
pulvérisé ; on écrase les mottes de terre en veillant à ne pas briser les graviers.
 On réalise 3 moulages à 3 énergies de compactage différentes, il faut donc prévoir au
moins 3 x 5,5kg de matériau écrêté à 20mm.
 La connaissance de la teneur en eau du matériau en cours de préparation est
nécessaire. Ensuite par calcul on déterminera la quantité d’eau
 Soit P un poids de matériau en cours de préparation à une teneur en eau du Proctor
modifié W1
 Soit E la quantité d’eau à ajouter au matériau pour atteindre la teneur en eau W 2
(teneur en eau optimale Proctor modifié)
P×(100+W 2)
100+W 1
−P ( )
100+W 2
100+W 1
−1
 E=  ; E = P
 Ce matériau est mouillé en malaxant soigneusement pour homogénéisation, il est
ensuite conservé jusqu’au lendemain dans des sacs étanches pour assurer une bonne
humidification. L’opération de compactage n’ayant lieu que le lendemain il est possible
de vérifier avec précision la teneur en eau. L’essai n’est réalisé que si le matériau est
effectivement à la bonne teneur en eau avec une précision de ± 0,2%
 Si le matériau est légèrement trop humide, on le laisse aérer en l’homogénéisant, si
cette ultime correction consiste en un léger apport d’eau, avec peu d’expérience, le
risque d’erreur n’étant pas grand, on pourra commencer sans retard l’essai une
dernière vérification de la teneur en eau pouvant être effectuée à posteriori. Par contre
si cette ultime correction consiste à laisser sécher le matériau, même légèrement vérifié
la teneur en eau avec précision.

B. Compactage et imbibition
 On prépare d’abord le moule, il faut veiller à ce qu’il soit propre et en bon état. On pèse
le tout à 5g près, puis on place le disque d’espacement.
 On introduit ensuite le matériau selon le processus de l’essai Proctor modifié en 5
couches successives d’égale épaisseur qui sont chacune compactée avec la même dame
Proctor modifié selon les énergies de compactage différentes qui sont en général 10, 25
et 55 coups par couche. Le but étant d’obtenir 3 moulages ayant compacité nettement
différentes (ces compacités étant en principe et de façon très approximative
respectivement de l’ordre de 90%, 95% et 100% de la densité sèche maximale du
Proctor modifié).

26
 Une fois le compactage terminé, la hausse, dernière couche doit dépasser le moule
d’environ 1cm. On rase soigneusement puis on enlève le fond que l’on veut fixer sur la
face supérieure du moule après avoir placé un papier filtre à la surface de l’échantillon,
on retournera le moule, on retirera le disque d’espacement puis après avoir également
placé un papier filtre sur cette face, on pèse le tout à 5g près.
 Après avoir pésé les moules en les plongent dans un bac , la durée de l’immersion est de 96h

 Le délai écoulé, on note le gonflement lu au comparateur et on sert la dizaine de


minutes puis après avoir enlevé les surcharges et le plateau de gonflement on le
porte sous la presse de poinçonnement.

C. Essai CBR poinçonnement

 Le moule est placé sur le plateau de la presse et centré de telle façon que le piston de
poinçonnement soit bien dans le prolongement de l’axe du moule.
 La tête du piston est amenée en contact avec la surface de l’échantillon en faisant
monter le plateau de la presse. On remet alors les surcharges annulaires. La mise en
place du piston de poinçonnement est achevé en manœuvrant lentement le volant
de la presse jusqu’au moment où l’aiguille du comparateur de l’anneau
dynamométrie commence à bouger. A ce moment le piston est bien en contact avec
la surface de l’échantillon.
 On fixe alors un comparateur au 1/100 de millimètre derrière le cadran de
l’indicateur, de cadence – comparateur qui coulisse le long d’une tige verticale
solidaire du bâti de la presse est fixé de telle façon que la pointe du palpeur du
comparateur vienne reposer sur le bord du moule. Le comparateur est amené à zéro,
puis l’indicateur de la cadence mis en marche.
 L’opérateur se met alors au volant de la presse et commence le poinçonnement au
moment où le rayon repère de l’indicateur de cadence viennent se superposer à
l’aiguille du comparateur, il manœuvre lentement le volant de façon à maintenir en
coïncidence l’aiguille du comparateur et le rayon repère. En procédant de cette façon
de poinçonnement s’effectue avec la vitesse constante normalisée (soit 1,27mm /
minute)
 Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau dynamométrique qui
correspondent aux enfoncements suivants : 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3
– 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8 – 9 et 10mm. On arrête alors l’essai quand on
atteint ce dernier enfoncement.
c.1 Calculs

Détermination de la densité humide (γh) de la teneur en eau (W%) et de la densité sèche


(γd) après compactage et avant imbibition.

Poids humidecompacté
γh=
Volume du moulage

W%= 100 Poids eau

27
Poids sol sec

γh
γd =
100 W%
Détermination de la compacité du moulage par rapport à la densité sèche maximale
(référence Proctor modifié)

γd
C%= 100 x
γd max
Détermination de la teneur en eau (W en %) après 4 jours d’imbibition.

Les échantillons servant à déterminer cette teneur en eau sont prélevés en fin d’essai. Après
poinçonnement lors du démoulage on effectue deux prises au-dessous de la surface de
chaque côté de l’emprunt de poinçonnement (*)

D’ou expression des résultats par la courbe C.B.R

CBR
1.80

1.76
kN/m3

1.72

1.68

1.64

1.60
2 4 6 8 10 12 14
IP CBR

Quelques photos illustratives :

Moules CBR Immergés Poinçonnement d’un moule CBR

28
3-Essai d’identification des matériaux pour la formulation du béton

a. Equivalent de sable :
a.1But : Déterminer le taux de propreté du sable. Cela permet de savoir si ce sable est
utilisable dans un béton.

a.2Principe de l’essai : Agite et éprouvettes

a.3Matériau :
-Deux échantillons de Sable du fleuve
- la solution lavante

a.4Matériel utilisé :

-Appareil de l’équivalent de sable


-La pissette
-Deux éprouvettes avec traits de jauge
-Le chronomètre
-Les tares
-Une règle graduée
-Une balance de précision
-L’entonnoir
-Le piston
-La bonbonne de solution
-Le tube laveur

a.4Mode opératoire :
-Faire le quartage du matériau au tamis de 2 mm.

-Sur une balance de précision, peser 120 g de matériau sur lequel se fera l’équivalent des
sables.

-A l’aide du tube laveur, mettre du mélange de solution lavante dans l’éprouvette jusqu’au
premier trait de jauge.

-Mettre le matériau dans l’éprouvette contenant la solution, Fermer son bouchant puis
donner quelques couts sous l’éprouvette pour chasser les bulles.

-Déposer en lançant simultanément le chronomètre. Dès qu’on atteint 5 min sur le


chronomètre, faire la même opération pour la seconde éprouvette.

29
-A 10 min, on place la première éprouvette dans la machine a équivalent de sable qui secoue
l’échantillon pendant 30 secondes.

-Ajouter la solution lavante dans l’éprouvette jusqu’au second trait de jauge. Laisser reposer
pour faire la lecture 20 minutes après avoir laissé reposer.

-Faire la même opération pour la seconde éprouvette.

On détermine l’équivalent de sable par la formule ci-dessous:

h2
. 100 = ES.
h1

a.5 Tableau

1èreéprouvette 2èmeéprouvette
1. Masse de l’éprouvette MT(g) 120 120
h1 (mm) 98 98
h2 (mm) 94 93
100× (h2/h1) 96 95
(enregistré à un chiffre après la virgule)
Note : Il convient que les valeurs de 100× (h2/h1) pour les deux éprouvettes ne diffèrent pas de plus
de 4
Equivalent de sable (ES) est la moyenne de 100× (h2/h1) pour les deux éprouvettes exprimé au
nombre entier le plus proche
ES = 96 %

b.Formulation du béton

Matériaux pour prise


d’essai de 120 g introduite Piston pour la détermination de l’E.S Machine à agitation
dans l’éprouvette
Déterminer la nature et les quantités de matériaux nécessaires à la confection d’un mètre
cube de béton (eau E, ciment C, sable S, gravillon g et gravier G en kg/m 3).

b.1 Matériau utilise pour la formulation de béton :


-Granulats (graviers 1 et 2)
-Sable roulé
-Sable concassé.

b.2Matériel utilisé :

-L’échantillonneur de laboratoire

30
-Une balance a précision
-Une colonne de Tamis pour les Granulats dont les modules sont
(46 ;45 ;44 ;43 ;42 ;41 ;40 ;39 ;38 ;34 ;31 ;29 ;26 ;20 ;19)

- Bétonnière - Moules cylindrique et


cubique
- Brouette
- Pelle
- Cantines -Cône d’Abraham
- Truelle

-Une autre colonne de Tamis pour les Granulats dont les modules sont (34 ; 31 ; 29 ; 26 ;
20 ; 19).

Colonne de tamis normalisée Grille à fente normalisée

b.3Mode opératoire :
La formulation d’un béton fait appelle a plusieurs essais dont l’analyse granulométrique,
la teneur en eau, au coefficient d’aplatissement, l’équivalent de sable, …etc.

Moule prismatique contenant le béton

Série de moules après


Vibration du béton hydraulique prélèvement du Béton 31
Formulation d‘un béton armé dosé a 350kg/m3
Sable roule =33%; Gravier G1=21%; Gravier G2=46%

Volume absolu du sable roule =231,66L Sable roule en kg =


609

Volume absolu du gravier G1=147,42 L Gravier G1 en Kg=392

Volume absolu du gravier G2=322,92 L Gravier G2 en


Kg=849

Ciment en Kg= 350

Eau= 206L

Confection des caisses au chantier


Sable roulé= 20cm

Caisse=50*60*20cmV=60000cm3

Brouette=60000/60000=1 brouette rasée

Gravier G1=12,4cm ; Caisse G1= 37200cm3 ; Brouette=0.62  1 Brouette

Gravier G2=27,3cm ; Caisse G2= 81900 cm3 ; Brouette=1.37  2 Brouettes.

Confection des éprouvettes au laboratoire

Dimensions des éprouvettes32H*16


V=6431*10=64310*1.5=96465/1000=94.47L

V=94.47L

S=594*94,47=56.115,18

C=350*94, 47=33064,5g G/S=1233/594=2,072,01

G=1233*94, 47=116.481,51g

E=206*94,47=19.460,82g

Dimension des éprouvettes (15*15*15)


V=3375 ; Nombre d’éprouvette : 6 ; Coefficient de perte : 1,5

32
V=3375*6=20250*1, 5=30,375/1000=30,38L

S=594*30,38=18045,72g 30% sable fleuve+ 70% sable concasse

C=350*30,38=10633g S.R=5,413Kg

E=206*30, 38=6250, 28g S.C=12,632Kg

c.Essai d’écrasement :
b.1But : Déterminer la résistance a la compression des éprouvettes cylindriques et
cubiques.

b.2Principe : Il consiste à compresser les éprouvettes de béton dans la presse à béton à une
vitesse constante de 0,50 m/s.

b.3Matériel:
-Truelle

-Presse à béton

-Brouette

b.4 Mode opératoire :


-Une journée avant l’écrasement sortir les éprouvettes de l’eau.

-Le jour suivant, placer les éprouvettes dans la presse abéton tout en y ajoutant les discs de
part et d’autre.

-Entrer les paramètres de l’éprouvette dans la presse a béton à savoir la longueur, la largeur,
la hauteur, le diamètre, …

b.5 Calculs :

Poids Charge KN
¿ ; ¿ Densite Et R= = 2 =Mpa ; R=résistance
volume Surface( Section) m

b.6 Résultats des écrasements des éprouvettes de bétons

33
Date Partie Formulatio Slump(m Resistance
d’ouvra n m) a la
ge compressio
n
R.C R.C
a7 Moy
Réception Coulage Essais jour a 7
s jour
s
2,38 24,9
Béton
16/09/201 23/09/201 30/09/201
- Armé a 7,5 2,40 25,8
9 9 9
350 Kg
2,39 25,0

2,38 18,8
Béton
16/09/201 23/09/201 30/09/201
- Armé a 7,5 2,38 18,8
9 9 9
350 Kg
2,37 18,5
Béton
16/09/201 23/09/201 30/09/201
- Armé a 7,5
9 9 9
350 Kg

b.7 Quelques photographies illustratives :

Eprouvettes de Béton Presse à béton

34
TROISIEME PARTIE:
Critiques et Suggestions

35
DIFFICULTES ET SUGGESTION

 Difficultés endurés pendant la période du stage:


Pendant la période de mon stage au Bureau de contrôle du bâtiment et des travaux
publics (BCBTP) de Brazzaville, nous nous sommes trouvé en face d’énorme
difficultés parmi tant d’autres nous avons:

Manque des matériels comme les caches nez; casques et les bottes qui pouvaient
permettre aux stagiaires de se protéger contre la poussière et les chocs au niveau de la
tête et des pieds lors de l’écrêtage, l’Analyse granulométrique et des essais Proctor et
CBR.

 SUGGESTIONS:
En ce qui concerne mon stage, je suggère que postérieurement le Bureau du contrôle
de Bâtiment et des Travaux publics puisse mettre en place une bonne politique de
gestion et de suivi de ses stagiaires, en créant une structure compétente pour
l’accueil des stagiaires en plus monté une équipe qui pourrait permettre aux
apprenants d’aller sur le terrain.

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