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REMERCIEMENTS
Le présent Projet de Fin d’Etude (PFE) est le fruit de quatre mois de stage et de recherche
réalisé à l’Institut Géographique du Burkina (IGB).
Mes vifs remerciements vont aussi au Millennium Challenge Account - Burkina Faso (MCA-
BF) pour son engagement et sa contribution à notre formation durant ces trois Années d’étude
intense.
Je remercie pareillement :
Je remercie parfaitement Sirima, Abel et Bienvenu pour leur soutien pendant le nivellement.
Mes gratitudes vont également à Hélène, Sylvestre, Sidibé et Kora, qui m’ont beaucoup
apporté, notamment du soutien pendant les travaux de terrains sans oublier M. Kafando et M.
Ouedraogo pour les conseils et encouragements.
Je remercie sans faille mes parents pour leur conseil et encouragement sans oublier tous les
amis et camarades.
Merci aussi à toutes les difficultés que j’ai pu surmonter durant ce travail.
Je m’excuse pour tous ceux ou toutes celles dont les noms n’ont pas été cités dans ce
document. Je leur dis merci.
Détermination d’un modèle de géoïde géométrique pour la ville de Ouagadougou Page III
Mémoire de Fin d’étude 2014
DEDICACE
Je dédie ce travail
REMERCIEMENTS............................................................................................................... II
DEDICACE............................................................................................................................. IV
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................. IX
LISTE DES SYMBOLES ....................................................................................................... X
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................... XI
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................... XIII
RESUME ................................................................................................................................. 14
ABSTRACT ............................................................................................................................ 14
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................... 16
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA GEODESIE PHYSIQUE............................... 19
Introduction ............................................................................................................................ 19
I. Infrastructures géodésiques du Burkina Faso.................................................................... 19
I.1. Historique ................................................................................................................... 19
I.2. Référentiel et réseau géodésique national................................................................... 19
I.3. Référentiel et réseau altimétrique ............................................................................... 21
I.4. Problématique du réseau altimétrique national........................................................... 22
II. Gravimétrie appliquée ...................................................................................................... 23
II.1. Mesures de la pesanteur terrestre .............................................................................. 23
II. 2. Correction des mesures gravimétriques : anomalie de pesanteur ............................ 24
II.3. Altimétrie spatiale ..................................................................................................... 26
III. Fondement de la géodésie physique ............................................................................... 27
III.1. Champ de pesanteur et potentiel terrestre ................................................................ 27
III.1.1 Champ de pesanteur ............................................................................................... 27
III.1.2 Potentiel terrestre ................................................................................................ 28
III.2. Forme de la Terre ..................................................................................................... 29
III.2.1 Historique ........................................................................................................... 30
III.2.2 Structure de la Terre ........................................................................................... 30
III.2.3 Géoïde ................................................................................................................ 32
III.2.4 Quasi- géoïde ...................................................................................................... 33
III.2.5 Ellipsoïde de révolution ..................................................................................... 33
III.3. Champ de pesanteur et potentiel normal .................................................................. 34
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Pesanteur théorique
N Ondulation du géoïde
Anomalie d’altitude
W Potentiel terrestre
T Potentiel résiduel
V Potentiel gravitationnel
Vc Potentiel centrifuge
HO Altitude Orthométrique
h Hauteur ellipsoïdale
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RESUME
La question de l’altimétrie reste fondamentale dans toute opération qui vise l’aménagement à
la surface de la terre. Traditionnellement, on obtient l’altitude d’un point en pratiquant le
nivellement. Technique très laborieuse et coûteuse, parfois s’étalant sur de longue distance, le
nivellement constitue l’une des opérations les plus délicates pour les géodésiens et
topographes.
ABSTRACT
The question about altimetry remains fundamental in any operation aimed at the development
on the surface of the earth. Traditionally, we obtain the elevation of a point in practicing
leveling. Technical very laborious and expensive, sometimes spreading over long distances,
leveling is one of the most difficult operations in view of geodetics and surveyors.
Despite the development of modern techniques of satellite positioning (GPS), altimetry
remains at the heart of current research in geodesy. The reference surface, named geoid is a
very complex surface offering no current possibility of conducting mathematical
transformations. But GPS gives an opportunity in the geoid determination. The present work
reports the determination of a geometric geoid by GPS/leveling on an average area of 5000
hectares which includes downtown Ouagadougou. We got an accuracy of the order of 10-20
cm in average. This is a purely geometrical model which do not includes any gravimetric data
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and represents a first attempt could be improved and extended to the whole of the city, see the
country.
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INTRODUCTION GENERALE
La géodésie est la science qui étudie les formes et les dimensions de la terre. L’étude de la
forme et des dimensions de la croûte terrestre a toujours fait l’objet de recherche et de
prospection scientifique intéressante car la domination de l’espace et de la nature par l’homme
implique la maîtrise parfaite de son environnement.
La recherche du mieux-être a conduit l’espèce humaine à la transformation de son espace. Si
cette alternative a conduit l’homme à rechercher la localisation des éléments de la nature qui
l’entoure, il a aussi conduit l’homme à se poser la question fondamentale relative aux
dénivellations observées sur la croûte terrestre. La vision d’aménager, d’assainir et de
transformer son espace est ainsi née de cette quête permanente de l’homme vers le progrès.
C’est dans cet esprit que l’altimétrie, source de description morphologique de l’espace
terrestre, doit être considérée comme une donnée fondamentale vers la quête du
développement. Le Burkina Faso a d’abord hérité d’un ensemble d’infrastructures
géodésiques réalisées durant la période coloniale. L’Institut Géographique du Burkina (IGB),
structure en charge de ces réseaux, conscient de l’obsolescence de ces vieux réseaux a
entrepris une vaste réforme de ces réseaux depuis 1995. Si, le réseau planimétrique connaît
une nette évolution avec les tendances technologiques, le réseau altimétrique a connu une
nette dégradation par rapport à la période coloniale. On peut même dire qu’il est quasi-
inexistant.
A titre illustratif, la ville de Ouagadougou ne dispose que de deux repères de nivellement sûr
pour le rattachement altimétrique à nos jours. On est en droit de se poser la question suivante :
qu’est ce qui se passe en zone rurale ou semi rurale ?
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local) des hauteurs ellipsoïdales en altitudes orthométriques. Plusieurs méthodes sont utilisées
pour la détermination du géoïde notamment [Haddad, 2004] :
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contrôle à partir des différentes méthodes d’interpolation seront présentés. Cette dernière
étape va nous permettre de juger la qualité du modèle pour sa validation.
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Introduction
L’étude et la détermination de la taille et la forme de la Terre ont longtemps été entreprises
par bon nombre de chercheurs regroupés au sein d’une discipline : la géodésie. On distingue
la géodésie géométrique, spatiale, physique, etc. La géodésie physique est une branche de la
géodésie qui s’intéresse à l’étude et la définition de la forme physique de la terre (géoïde).
Dans ce chapitre, nous rappelons les définitions, les principes et concepts utilisés en géodésie
physique. Cela, en vue de mieux cerner le concept de géoïde pour bien mener notre étude.
Aussi, une section sur les différentes corrections et les types d’instrument de mesure en
gravimétrie appliquée est nécessaire. Nous présentons en première section les infrastructures
géodésiques nationales.
Le réseau géodésique national date du XIXème siècle (1893) lorsque le Service Géographique
de l’Afrique Occidentale Française (SGAOF) a établi des feuilles au 1/200000 pour une partie
du territoire. Cette cartographie a été conduite par la SGAOF, une annexe de l’Institut
Géographique National (IGN France) basée à Dakar sur la base de 200 points astronomiques.
L’ellipsoïde du système de référence est le Clarke 1880 et la projection utilisée est la
projection Mercator Transverse (UTM). En 1979, 16 stations doppler furent réalisées par
l’Université de Delft en Hollande dans le référentiel WGS72 et ensuite transformées dans le
système Adindan. En 1997, suite à une coopération avec la Suisse, 55 points GPS de premier
ordre ont été observés, lesquels, ont été densifiés en 1988 avec 217 points supplémentaires au
Sud du pays. Le réseau géodésique, particulièrement le réseau altimétrique connait une
détérioration importante à cause de la disparition de nombreux sites sur lesquels ces points
étaient construits, les travaux d’aménagement urbain, les travaux d’extension des voies de
communication, etc. [El Ayachi, 2013].
terrain. Il est constitué d’un ensemble de points matérialisés au sol dont les coordonnées
géographiques sont définies dans le référentiel géodésique. Au Burkina Faso, c’est le
référentiel Adindan qui était utilisé au niveau national sans qu’une loi ne le stipule. Ce
référentiel (Adindan) a été mis en place par les Américains et couvre une portion de l’Afrique
précisément le Nord de l’Afrique. La mise en place de ce référentiel avait pour but
cartographique. Le point fondamentale, baptisé Adindan serait situé en territoire Egyptien.
Mais pour des incidents techniques, les observations sur une portion du tronçon n’étaient pas
correctes. C’est pourquoi dans le Dallo Maouri en territoire Nigérienne, le point 58 a servi de
point fondamental par observation astronomique. Une polygonale du 12ème parallèle a été
observée par l’IGN France sur demande des Américains. Tous les points de cette polygonale
ont été définis en considérant le point 58 comme point fondamental et a été utilisée pour
cartographier la quasi-totalité de l’Afrique Occidentale Française (AOF)
[TETRATECHARD, 2012]. Mais en 2012, un décret (n°2012-443) portant adoption d’un
nouveau référentiel fut adopté. Ce décret précise que le nouveau référentiel géodésique utilisé
au Burkina Faso est l’International Terrestrial Reference Système 2008 (ITRS2008). Les
caractéristiques du système de coordonnée de ce nouveau référentiel sont [décret n°2012-
443] :
ellipsoïde IAG-GRS80 défini par : le demi-petit axe a = 6378137,00 m et
l’aplatissement 1/f = 298,257222101;
la projection associée est Burkina Faso Transverse de Mercator (BFTM);
le méridien centrale est 1°30’O ;
les coordonnées du centre de projection sont X = 600000,00 m et Y = 0.00 m ;
le facteur échelle est k0 = 0.9996.
Dans la même année, le Burkina Faso a bénéficié d’un réseau de station CORS (9 stations
permanentes) financé par le Millenium Challenge réparties dans huit régions du pays. L’une
d’entre elle (la station permanente BF01) est soumise pour intégration dans la base de
données de l’IGS. Les stations CORS (Continuously Operating Reference Station) ou stations
GNSS stables sont constituées d’une antenne GNSS, une radio, un routeur et éventuellement
une source d’énergie autonome. Ces stations enregistrent continuellement les données
provenant des satellites visibles. Plus précisément, le réseau CORS du Burkina Faso est un
ensemble de Stations de base qui offre les possibilités de :
Le réseau CORS (ensemble de stations CORS) du Burkina est reparti dans neuf sites :
Ouagadougou, Fada NGourma, Manga, Dedougou, Diapaga, Ouahigouya, Dori, Bobo
Dioulasso et Gaoua. Toutes les stations sont reliées au centre de calcul à l’IGB. Une fois les
données acheminées vers le centre de calcul, ces données sont mises à la disposition des
utilisateurs [Boullard, 2014 ; www.igb.bf; www.ign.fr]. En annexe B nous illustrons leur
utilisation en mode post-traitement.
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principe fondamentale de la dynamique (première loi de Newton). Les distances et les temps
sont reliés à des étalons de mesure du Système Internationale(S.I). Ces instruments permettent
aujourd’hui de connaître la valeur de la pesanteur g à 5.10−9 près, soit au μ Gal près [Nirina,
2008].
Gravimètres relatifs
Développés dans les années 1930, ces gravimètres mesurent les variations de la pesanteur
entre deux sites de mesures. Il en existe deux types : les gravimètres instables et les
gravimètres stables.
Le principe de fonctionnement des gravimètres stables est basé sur la loi de Hooke qui stipule
que la variation de l’allongement d’un ressort est proportionnelle à la force appliquée.
Les gravimètres instables, développés dans les Années 1934 sont plus précis que les
gravimètres stables (10µgal pour le gravimètre Walden (1946)). Ces gravimètres fonctionnent
sur le principe du ressort de longueur zéro.
Gravimètres absolus
Les gravimètres absolus mesurent la valeur de la pesanteur en un site donné. Le
fonctionnement des premiers gravimètres était basé sur les pendules simples. Aujourd’hui, des
améliorations apportées ont permis de réaliser des gravimètres à chute libre ou balistiques
[Chavri, 2010].
II. 2. Correction des mesures gravimétriques : anomalie de pesanteur
Lorsqu’on effectue une mesure gravimétrique, celle-ci est comparée à une valeur de référence
(valeur théorique). La différence entre la valeur mesurée et la valeur théorique est appelée
anomalie de pesanteur. Mais les mesures de pesanteur sont affectées d’erreurs diverses. Pour
comparer les valeurs mesurées aux valeurs théoriques, il est nécessaire de soustraire toute les
sources d’erreurs. De ce faite, on applique des corrections aux mesures pour éliminer les
erreurs afin d’obtenir des valeurs correctes de la mesure.
Les différentes corrections se présentent comme suit [Nakolendousse, 2014] :
Correction d’altitude ou d’air libre
La variation de la pesanteur (erreur de mesure) est due à la différence d’altitude, c’est-à-dire
entre le point de mesure et la référence. La correction appliquée à la mesure porte le nom
d’anomalie d’altitude. La correction d’air libre est approximée par l’expression :
h 0.3086h(mgal) où h est l’altitude du point de mesure.
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Correction de plateau
Dans ce cas, la variation de la pesanteur est due à la présence d’une couche de roche
(d’épaisseur constante) entre le point de mesure et la référence. Apporter des corrections sur
les mesures donne lieu à des anomalies de plateau. Pour une tranche d’épaisseur h de densité
, la correction de plateau est donnée par :
P 0.0419h(mgal)
Correction de dérive
Ces corrections visent à éliminer les erreurs de mesure provenant de l’effet des marées et la
fatigue de l’instrument sur les mesures. Une dérive positive, suppose une surestimation de la
mesure et une dérive négative constitue une sous-estimation de la mesure. En tenant compte
de ces deux types d’erreurs, les corrections sont faites en retranchant ou en additionnant de la
mesure la quantité surestimée ou sous-estimée.
La valeur corrigé de la mesure est donnée par :
Vcor (t ) Vlu ' d (t t1 )
Vcor est la valeur corrigée au temps t, Vlu est la valeur mesurée. La dérive est définie par
V2 V1
' d où V1 et V2 sont les stations de mesure au temps t1 et t2.
t 2 t1
Correction de latitude
Sachant que la pesanteur varie en fonction de la latitude, les mesures doivent être corrigées en
tenant compte de ce facteur.
Pour obtenir une précision acceptable de la mesure, les stations de mesure doivent être
connues à une dizaine de mètre près. La correction en fonction de la latitude , pour un
déplacement l à la latitude est donnée par :
L 8.1669.104 l sin(2 )(mgal) pour un cheminement du Nord vers le Sud.
Correction topographique ou de relief
La correction de plateau consiste à approximer le terrain à une tranche uniforme d’épaisseur
constante. Si la variation topographique est importante, on intègre numériquement les parties
les plus élevées (présence de montagne) et les parties qui manquent (présence de vallée).
On appelle anomalie de Bouguer la valeur de la pesanteur obtenue, corrigée de toutes ces
sources d’erreur. Elle donne une réponse gravimétrique due aux hétérogénéités du sous-sol.
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Introduite en 1687 par I. Newton dans les « Principia Mathematica » pour étudier les
mouvements des planètes, la gravitation est aujourd’hui utilisée pour comprendre la forme de
la Terre.
Considérons deux masses M et m séparées d’une distance d. Les deux corps M et m s’attirent
mutuellement : c’est la gravitation. La force gravitationnelle tel que défini par Newton est
donnée par l’équation 1[Perez, 1984]:
M*m
F G r (1)
d2
G = 6.6742*10-11N.m2/kg2 est la constante gravitationnelle dans le Système International (SI).
Si on pose que dm est la masse d’un élément de volume de la Terre de densité et m’ la
masse d’un corps située à la surface de la Terre à une distance l de dm, alors la force
gravitationnelle est définie par [Kokoch, 2007] :
dV
F m' G u (2)
V l2
Avec dm dV , Z
Cette force est portée par la droite joignant les
centres des masses des deux corps. La figure 4
en donne une illustration.
Champ gravitationnelle M
Y
Le champ gravitationnel créé par M autour des O
dm
corps de masse m est par définition, la force
gravitationnelle par unité de masse. Pour une X
Figure 4 : Principe de
distribution continue des masses m, alors
l’interaction gravitationnelle
[Perez, 1984] :
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dV
F
G u
(3)
m l2
Le champ gravitationnel crée par un modèle sphérique de la Terre est illustré en annexe A.
Force centrifuge
La rotation de la Terre autour de l’axe des pôles engendre une force appelée force centrifuge.
Ainsi tout corps à la surface de la Terre est soumis à l’action de cette force. Elle est définie
par [Nocquet, Duquennne et al, 2000] :
Fc m2 v (4)
v est le vecteur directeur porté par la droite d’action de Fc.
Champ centrifuge
Par analogie au champ gravitationnel, l’ensemble des vecteurs forces créés par la rotation de
la Terre autour de l’axe des pôles est appelé champ centrifuge.
Fc
c 2 v (5)
m
g c (6)
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dV
V G (7)
V l
Potentiel centrifuge
Par analogie au potentiel gravitationnel, la force centrifuge dérive d’un potentiel dit potentiel
centrifuge Vc, fonction de la position du corps sur la surface terrestre défini par [Kokoch,
2007]:
1 2 2
Vc r sin 2 (8)
2
Un corps à la surface terrestre est donc soumis à un potentiel de pesanteur noté W. C’est une
fonction scalaire dont dérive la force de pesanteur. C’est la résultante du potentiel centrifuge
(Vc) et de la gravitation (V). Il est développable en harmonique sphérique dans un référentiel
géocentrique [Haddad, 2004]:
GM
2
a
n
V 1 n,m
P cos C n,m cos m Sn,m sin m (9)
r
n 2 r m0
Par conséquent,
W V VC
GM 1 2 2
2
a n
1 Pn ,m cos C n ,m cos m Sn ;m sin m r sin
(10)
W 2
r 2 r m0 2
r, θ et λ sont les coordonnées sphériques du point de calcul;
M est la masse de la Terre;
a est le rayon équatorial de l’ellipsoïde de référence;
Pn,m sont des fonctions de Legendre de première espèce;
Cn,m et Sn,m sont les coefficients qui caractérisent la répartition des masses à l’intérieur de la
Terre. Ils dépendent du repère de référence. Ils sont obtenus principalement par des mesures
de pesanteur, des études des perturbations des mouvements des satellites artificiels et des
mesures d’altimétrie par satellite.
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III.2.1 Historique
A la recherche de la forme de la Terre, plusieurs modèles ont été attribués à la forme de la
Terre au fil des siècles. Ce sont : le modèle plat, le modèle sphérique, le modèle ellipsoïdal et
le modèle géoïde [Simlali, 2013].
Le modèle plat : Neuf siècles avant J.C, la Terre était considérée comme ayant la
forme d’un disque aplati. Dans cette considération, il existe un seul horizon. Le temps
et la longueur de la journée sont indépendants de la situation à la surface de la Terre.
Le modèle sphérique : Il a été suggéré par Pythagore au VIème siècle sans donner de
base d’observation. De même, cette idée fut soutenue par Parménide au Vème siècle.
Ainsi, Parménide émet l’idée que la Terre est sphérique et isolée de l’espace. Platon
quant à lui, épouse l’idée que la Terre est ronde, très grande, et immobile au centre du
monde. La sphéricité de la Terre est aussi soutenue par Aristote au IVème siècle.
Le XVIIème siècle marque une révolution en géodésie quant à la recherche de la forme de la
Terre avec le développement des mathématiques et de la physique. Pendant cette période, la
forme physique de la Terre est remise en cause lorsque l’Académie Royale des Sciences
(ARS) a entrepris des mesures pour préparer une carte précise de la France et déterminer les
dimensions de la Terre. C’est de là qu’est née l’idée du modèle ellipsoïdal de la Terre.
Le modèle ellipsoïdal : L’idée d’une Terre ellipsoïdale a été montrée à l’époque par
des mesures faites par Picard lorsqu’il a effectué la triangulation d’un arc de méridien
près de Paris et Lahire, Dominique et Cassini qui ont à leur tour entrepris le même
travail en prolongeant l’arc du Nord au Sud. La conclusion assortie de ces travaux est
que la Terre est aplatie à l’équateur et pointue au pôle. Ce qui est contraire à la théorie
de Newton qui postule que la Terre doit être aplatie au pôle. Pour résoudre cette
contradiction, deux expériences ont été entreprises par l’ARS en envoyant deux
équipes de géodésiens, l’une en Laponie et l’autre au Pérou. Le résultat issu de cette
mission soutient l’idée de Newton à savoir que la Terre à la forme d’un ellipsoïde
aplatie au pôle.
Le modèle géoïde : Elle a été introduite par Listing au XVIIIème siècle. Il émet l’idée
que la Terre épouse la surface des océans (70% des Terres) non perturbée : le géoïde.
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III.2.3 Géoïde
C’est la surface des océans au repos et leur prolongement sous les continents permettant
d’approximer de manière précise la forme de la Terre.
Etant lié à la pesanteur, le géoïde possède une forme
irrégulière à cause de l’inégale répartition des masses à
l’intérieur et à l’extérieur de la Terre. Sa forme se modifie
constamment mais très faible due aux mouvements des
masses (rebond postglaciaire, effets des marées, etc.). En
tout point du géoïde la pesanteur lui est perpendiculaire.
C’est aussi une surface équipotentielle du champ de
pesanteur qui correspond conventionnellement à une Figure 7 : Forme du géoïde
époque donnée (car le niveau moyen des mers et océans [TOPO, 2010].
varient) à la surface de référence des équipotentiels du champ de pesanteur noté W 0. A partir
de cette surface, on définit des surfaces équipotentielles (surfaces de niveaux)
correspondantes à une valeur constante du potentiel gravitationnel ou géopotentiel W. L’une
des caractéristiques de ces surfaces repose sur le fait qu’elles sont ondulées et ne
s’intercoupent pas. En tout point de ces surfaces, les lignes de force données par la direction
de la pesanteur leurs sont perpendiculaires et définissent la verticale locale. Ces surfaces sont
constituées de bosses et de creux [Meyer et al , 2007 ; Featherstone et al, 2006]. La figure 7
illustre la configuration du géoïde terrestre : les zones en rouge sont les « bosses » (gravité
plus faible), les zones en bleu les creux (gravité plus importante) ; ces données sont corrigées
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des signaux de haute fréquence (liées à la topographie). Comme défini, le géoïde ne peut se
mesurer concrètement mais il est possible de le modéliser à partir de mesures de la pesanteur.
Le géoïde comme nous l’avons défini a une forme très complexe à étudier au sens des
mathématiques. Il est considéré comme surface de référence verticale. C’est bien de connaitre
sa position par rapport au niveau moyen de la mer (géoïde). Mais est-ce suffisant ? La seule
position verticale de tout objet sur Terre n’est-elle pas un handicap pour bien maitriser son
environnement sur Terre et même dans l’espace? Pour y répondre nous verrons dans la
section suivante qu’il est important de trouver une forme qui épouse le mieux la forme du
géoïde appelé ellipsoïde de révolution.
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la masse totale de l’ellipsoïde doit être égale à la masse totale de la Terre plus son
atmosphère ;
la vitesse de rotation de l’ellipsoïde doit être égale à la vitesse de rotation de la Terre ;
les axes de rotations sont aussi confondus ;
le centre de masse de la Terre est confondu au centre de masse de l’ellipsoïde.
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GM 1 2 2 2
2n
a
U 1 J 2 n P2 n cos r sin (11)
r r 2
3e 2 n 5nJ e2 2me'
J 2 n (1) n1 1 n 2 2 , J 2 (1 ),
(2n 1)(2n 3) e 3 15q0
1 3 3 2 2 a 2 b2
q0 1 2 arctan e' , m a b , e'2
2 e' 2e' GM b2
Les surfaces pour lesquelles U est constant sont des sphéroïdes proches des surfaces
équipotentielles W. L’annexe A en donne une illustration.
2
a E cos 2 b P sin 2
0 12
a
1
2
cos 2 b sin 2 2
N ,h 0
1
2
3h 2
1 f m 2 f sin 2 h 2
(13)
a a
f est l’aplatissement de l’ellipsoïde.
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T W U (14)
n
GM a n
T Pn,m cos Cn,m cos m Sn,m sin m
r n 2 r m 0
(15)
Cn, m , Sn, m sont les différences entre les coefficients normalisés du potentiel réel et du
potentiel normal.
1
4 N (n 1)
Cn ,m g ( , ) Pn,m (cos ) cos md (16)
1
4 N (n 1)
S n ,m g ( , ) Pn,m (cos ) sin md (17)
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Mémoire de Fin d’Etude 2014
T (M 0 )
N (18)
0
0 , T ( M 0 ) , N sont respectivement la pesanteur normale sur l’ellipsoïde de révolution , le
potentiel perturbateur sur le géoïde au point M0 et l’ondulation du géoïde. N est développable
en harmonique sphérique défini par :
GM
n n
a
N 1
a n2 r
P cos J
cos m K n,m sin m
n ,m n ,m
(19)
m 0
En 1849, Stokes a proposé une formule permettant de calculer l’ondulation et le potentiel
perturbateur en fonction de l’anomalie de pesanteur. La formule de Stokes est définie en un
point M0 par [IGN France, 1998] :
R
N
4 N gS ( )d (20)
R
4
T gS ()d (21)
1
S ( ) 6 sin 1 5 cos ln sin sin 2 est la fonction de Stokes (22)
2 2 2
sin
2
g g N est la différence entre le module de la pesanteur sur le géoïde et le module de la
pesanteur normale sur l’ellipsoïde ;
et d sont respectivement la sphère de calcul de rayon unité et l’élément de la sphère de
calcul de rayon unité ;
est l’angle entre le point M0 et le point d’intégration P0.
R est le rayon de la Terre.
hHN (24)
L’anomalie d’altitude est exprimée au premier ordre par la formule de Molodenski qui
substitue les valeurs prises au niveau du géoïde par des grandeurs prises au niveau de la
surface topographique.
R
4 N (g g )S ( )d
1 (25)
g g N ( , h) est l’anomalie de pesanteur de surface du point P situé sur la surface
topographique et h sa hauteur ellipsoïdale et g1 est la correction de Molodenski de premier
ordre.
III.6 Type d’altitude
P P
W WP0 WP dW gdh (26)
P0 P0
C 1
HO
g g gdh (27)
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique pour la ville de Ouagadougou
Mémoire de Fin d’Etude 2014
Comme g et g ne sont pas connus, on substitue ces deux paramètres à la pesanteur moyenne
normale N et la pesanteur normale N au point de mesure en apportant des corrections aux
dénivelées brutes pour réduire les mesures à un système homogène et univoque [El Ayachi,
2013].
C
HD (28)
0
avec 0 9.8061999m / s 2
C
HN (29)
N
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Surface
spheropotentiellee
géoïde
ellipsoïde
EGM96 (Earth Geopotentiel Modèl, 1996) est un modèle global de géopotentiel développé
jusqu’au degré 360. Ce modèle fut construit par la NASA (National Aeronautics and Space
Administration), le NIMA (National Imagery and Mapping) et l’OSU (Ohio State University)
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Mémoire de Fin d’Etude 2014
et englobe les informations gravimétriques disponibles par bloc de 15’*15’ dans les régions
océaniques, en Amérique du Nord, en Europe, Australie, Indes, URSS. Ce modèle est associé
à l’ellipsoïde WGS84 et fournit une précision de l’ordre d’un mètre par rapport au niveau
moyen des mers. Cependant, il paraît que ce modèle modélise mal les variations de la gravité
sur le continent africain. De même, le MNT GLOBE utilisé pour déterminer les anomalies de
petite longueur d’onde, semble-t-il, est peu représentatif de la topographie sur ce continent
[Carme, 2012].
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons passé en revue les fondements de la géodésie physique.
Egalement, les thèmes essentiels de la gravimétrie qui intéressent la géodésie physique dans
l’acquisition des données gravimétriques ont été abordés. Une attention particulière a été faite
sur les infrastructures géodésiques nationales. Une étude sur les modèles géopotentiels
existants a été menée. Les concepts de base mis en évidence dans ce chapitre permettent ainsi
d’aborder une étude sur la détermination du géoïde local qui est l’objet du chapitre II.
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique pour la ville de Ouagadougou
Mémoire de Fin d’Etude 2014
Introduction
Nous rappelons que la connaissance d’un géoïde local permet la conversion des hauteurs
ellipsoïdales en altitudes orthométriques. La question qu’on pourrait se poser repose sur sa
détermination. Quelles sont les techniques utilisées pour la conception d’un tel modèle ? On
trouve dans la littérature plusieurs méthodes qui concourent à la détermination du géoïde. Le
problème est de savoir celle qui fournit un géoïde précis. Dans la revue XYZ N° 131 – 2e
trimestre 2012, il est mentionné qu’une approche en deux étapes est souvent nécessaire
[Carme, 2012]. Un géoïde gravimétrique d’une part et d’autre part un géoïde GPS/nivelé. On
interpole ensuite ces deux modèles pour obtenir un géoïde précis. Mais le problème de cette
approche réside sur la disponibilité des données gravimétriques et de Modèle Numérique de
Terrain (MNT) de la zone d’étude. De ce fait, compte tenu de ce handicap, dans la pratique,
dans bien de cas, le géoïde est déterminé à partir de GPS/nivelé. Ce modèle est ensuite
superposé au modèle globale fourni par la BGI. D’où une dégradation de la précision. Dans ce
chapitre, après avoir étayé quelques techniques de détermination du géoïde, nous procéderons
à la description des moyens et des méthodes utilisées pour l’acquisition des données. Nous
étayerons aussi la procédure de traitement des données mise en œuvre.
I. Calcul du géoïde
Le calcul du géoïde local nécessite l’utilisation des mesures GPS, de NGP, des modèles
numériques de terrain (MNT), des données gravimétriques extraites d’un modèle global de
géoïde et aussi des mesures gravimétriques terrestres. L’emploi des données gravimétriques
est une alternative pour suppléer l’insuffisance de la densité des points (nivelés et observés au
GPS). En même temps elle est une source de dégradation de la précision (3 types de données
exogènes à mettre ensemble). Sur le terrain, aucune trace physique du réseau gravimétrique de
l’Afrique de l’Ouest (réseau Martin de 1953_1958) n’existe. La seule référence à ce réseau est
l’existence de la carte gravimétrique de la Haute Volta produite en 1958 à l’échelle du 1/1 000
000 trouvée au Bureau des Mines et Géologies du Burkina (BUMIGEB) [Nagabila, 2014].
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Ces familles de surfaces permettent de définir l’altitude d’un point. Elles définissent des
surfaces normales à la direction du champ de pesanteur donnée par la direction d’un fil à
plomb. L’origine des altitudes orthométriques correspond à la surface W0. Cette surface est
limitée par le niveau moyen des mers, en supposant que leurs eaux sont au repos et présentent
le même degré de salinité et de température et son prolongement imaginaire sous les reliefs.
La détermination approximative de la surface W0 constitue un modèle de géoïde local. Les
modèles de géoïdes peuvent être obtenus grâce à plusieurs techniques. On distingue la
méthode astrogéodésique, la méthode gravimétrique, la combinaison des méthodes
gravimétrique terrestre et altimétrique par satellite, la méthode GPS/nivelé [Sammari, 2010],
etc. Les deux principales méthodes utilisées sont la méthode gravimétrique et la méthode
GPS/nivelé [Pronier, 2014].
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de Stokes. Les conditions aux limites sont satisfaites en prolongeant l’anomalie de pesanteur
vers le bas sur le géoïde. Cette technique est connue sous le nom de "Remove-Restore". La
formulation mathématique du problème est traduite par l’équation 30.
T 2
T g 0 (30)
r r
La mise en œuvre de la formule nécessite qu’un certain nombre de conditions soient remplies.
Les principales conditions utiles à l’application de la formule de Stokes sont :
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Les trois opérations permettant d’éliminer les masses topographiques (figure 11) sur le géoïde
proposées par Helmert sont:
g g P AP F APC0 g P F A (31)
g P F est l’anomalie de pesanteur à l’air libre au point P ;
APC0 est l’attraction des masses topographiques condensées sur le géoïde au point P0 ;
L’application de la formule de Stockes engendre une autre surface dite Co géoïde ou modèle
de géoïde. Pour ramener l’anomalie de pesanteur du Co géoïde au géoïde, on fait une
correction sur les anomalies donnée par :
T TP0 TP0
C
g (32)
h h
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g est l’effet indirect de la pesanteur qui étant très petit est parfois négligé. L’ondulation du
géoïde est alors donnée par :
N
R
g A g ()d 1 T N C N
4
(34)
g g FA gGM gh
(35)
NGM correspond aux grandes longueurs d’ondes créées par les grandes lignes du relief et les
structures géologiques marquantes. NGM se calcule à partir du Modèle Géopotentiel Global.
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NΔg correspond aux moyennes longueurs d’onde provenant des anomalies gravimétriques de
la formule de Stokes. On intègre donc les anomalies résiduelles Δg.
Nh correspond aux courtes longueurs d’onde induites par la topographie. Cette composante
représente l’effet indirect sur l’ondulation du géoïde qui est une conséquence des
modifications des masses qui accompagnent les réductions gravimétriques. Nh se calcule par
l’utilisation d’un Modèle Numérique de Terrain (MNT) dont la finesse du pas influencera la
précision des calculs.
De façon similaire, l’anomalie d’altitude est divisée en trois composantes [Kokoch, 2007] :
M RT R (37)
M est l’anomalie issue du modèle géopotentiel global ;
R
4
R g R S ( )d est l’anomalie résultante de l’intégrale de Stokes ;
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N h HO
hHN (38)
Une fois la valeur de N connue pour les repères de nivellement mise en place, on procède par
une interpolation des valeurs de N déterminées.
BARRAGE N°3
ZONE D’ETUDE
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Cette moule est aussi nivelée pour s’assurer de l’horizontalité de sa base. Le repère de
nivellement est ainsi placé puis attaché à l’aide d’un fil de fer pour qu’il reste solidaire au
béton. Nous laissons la moule pendant quelques minutes jusqu’à ce que le béton soit un peu
sec. Nous procédons au décoffrage de la moule de nivellement puis de la base. La borne est
arrosée pendant une semaine. La phase de la construction est résumée en annexe B par une
série de photos. La toponymie choisie pour ces quatre repères est RNK1, RNK2, RNK3 et
RNK4. Une fois les repères mis en place, nous avons planifié et procédé aux différentes
observations. La figure 15 illustre le repère de rattachement RGN constaté sur le terrain.
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Les deux derniers rôles ont été menés tantôt par les portes mires tantôt par l’opérateur.
Le nivellement RNK1 à l’école sud a été réalisé grâce au soutien d’un ami de la deuxième
Année et deux portes mires que nous avons pris en charge pour la journée. Nous avons formé
comme précédemment une équipe de quatre. Quant au cheminement IGB/B4, nous avons, le
premier jour, pris en charge les deux portes mires puis avec l’aide d’un ami de la première
Année, nous avons formé une équipe de quatre. Le second jour, nous avons pris en charge un
porte mire puis avec l’aide de l’ami TS géomètre, nous avons formé une équipe de trois
personnes.
un opérateur ;
un secrétaire ;
un porte mire.
Les autres rôles ont été partagés entre l’opérateur et le porte mire. La figure 19 donne un
aperçu du nivellement réalisé pendant l’acquisition des données.
Si l'altitude du point A est connue, celle du point B peut être déduite en ajoutant la différence
de niveau H a b
H B H A H
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Ces deux demi-dénivelés théoriquement doivent être identiques. La tolérance admise pour cet
écart dépend de l’ordre des bornes de nivellement à mettre en place. Le tableau 2 illustre les
différentes tolérances admises. Nous avons conduit nous même les opérations sauf les deux
premiers jours où nous avons été aidé par les collègues IG1 et le professeur lui-même qui
souvent a joué le rôle d’opérateur.
Tableau 2 : Tolérance sur le contrôle de marche [El Ayachi, 2013].
RNK4
BT211 RNK3
RGN PS3
B4 ESUP3
IGB/BN
RNK1 RNK2
A14
RECS
IGB/B4 B14
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Segment spatial
Le système GPS ou NAVSTAR est formé actuellement de 31 satellites de radionavigation
opérationnels dont 5 en position de relais sur des orbites géosynchrones. L’ensemble des
satellites gravitent sur 6 orbites à 20 200 km de la Terre. Chaque satellite effectue en moyenne
une révolution complète en 12h autour de la Terre. Ce qui traduit le fait que chaque satellite
se présente donc toutes les 24h au même lieu. Les plans des orbites sont séparés de 60° le
long de l'équateur et inclinés de 55° par rapport à l'équateur.
Chaque satellite suit une orbite précise autour du centre de la Terre dont le rayon et la vitesse
restent constants. Grâce à ses 4 horloges atomiques et au signal radio onde qu’il émet en
permanence, on sait à tout moment où il se trouve (éphéméride) sur sa trajectoire.
Segment de control
Il permet de poursuivre, de contrôler, de maintenir et de repérer les satellites du GPS. Le
segment de contrôle au sol est formé de 5 stations permanentes qui corrigent les messages
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envoyés par les satellites et de 4 antennes localisées le long de l’équateur. Parmi ces 5 stations
on distingue une station maîtresse qui est basée à Colorado Springs, laquelle corrige les
trajectoires de toute la constellation en temps réel, gère le système de satellite sur une base
permanente. Ce segment de contrôle suit tous les satellites en temps réel, veille à ce qu'ils
fonctionnent adéquatement et calcule leurs positions dans l'espace. Des corrections sont
renvoyées aux satellites ainsi que l’almanach des éphémérides mis à jour.
Segment utilisateur
Le segment utilisateur comprend tous ceux qui disposent d’un récepteur permettant de capter
les signaux des satellites GPS. On trouve sur le marché toute une gamme d'appareils conçus
pour capter les signaux GPS dans le but d'offrir aux utilisateurs un éventail toujours croissant
d'applications. Presque tous les appareils de poursuite GPS se composent des mêmes éléments
de base : une antenne, une section R.F (radiofréquence), un microprocesseur, un panneau de
commande et d'affichage (CDU), un enregistreur et un bloc d'alimentation.
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minutes sans perte de signal durant la session d’observation. Le mobile doit être initialisé en
le maintenant fixe pendant la durée nécessaire à une mesure statique.
Pseudo-cinématique
Il consiste à utiliser deux ou plusieurs récepteurs. L’un placé sur la référence et les autres sur
les points inconnus pendant cinq à dix minutes, 2 à 3 fois avec une heure d’intervalle de
réoccupation.
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Après avoir effectué le test de Khi2, aucune ellipse d’erreur n’a été détectée. Nous aurions pu
effectuer plusieurs déterminations (deux ou trois), ensuite déterminer la moyenne, calculer les
écarts types, ce qui permettrait de vérifier la cohérence des données. Mais, compte tenu des
difficultés rencontrées dans l’exécution des travaux terrains, cette option a été un échec. Les
résultats obtenus sont donc tous intégrés dans les calculs du modèle. A noter que pour la
deuxième option, les éphémérides correspondant à la semaine des observations sont d’abord
téléchargées sur le site de l’IGS avant de procéder au traitement des lignes de bases. Les
tableaux 3 et 4 fournissent les résultats des deux traitements. En comparant ces deux tableaux,
nous constatons que l’utilisation des éphémérides permet d’améliorer fortement la hauteur
ellipsoïdale.
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique pour la ville de Ouagadougou
Mémoire de Fin d’Etude 2014
III.1.2. Résultats
III.2. Nivellement
l’axe que nous avons emprunté était très animé par le flux de la circulation ;
aussi, bien qu’on ait utilisé un niveau numérique de précision, la mire utilisée était une
mire à code barre ordinaire.
Les observations entre RGN-IGB/BN et IGB/BN-RECS avaient été déjà effectuées par l’IGB.
Mais il restait deux petites portions à compléter. Nous avons donc grâce au soutien de l’agent
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(operateur) qui avait entamé les observations complété le tronçon. Ce qui nous a permis
d’inclure ce repère dans nos calculs. En effet, ce repère (IGB/BN) a été déterminé à partir des
deux repères de référence (RGN et RECS). Ce qui nous permet de vérifier la stabilité de ces
repères et aussi homogénéiser notre réseau de nivellement. L’écart entre les deux
déterminations est de l’ordre de 1 mm. Les altitudes brutes calculées nous permettent a priori
de dire que les références sont stables. Il faut signaler que c’est le niveau numérique DINI 07
avec une mire à code barre Trimble qui a été utilisé pour cette détermination. L’écart-type est
obtenu par la formule l * n (mm). Les paramètres l, n sont respectivement l’erreur de
lecture sur une mire et le nombre de lecture. Après calcul, nous avons constaté que tous les
cheminements étaient dans la tolérance. Nous avons après validation, procéder au calcul des
points inconnus par moindre carré dont nous donnons les principes et procédures de calcul
dans la section suivante. La figure 19 illustre la répartition des points nivelés.
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique pour la ville de Ouagadougou
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paramètres doivent être indépendants. Le modèle mathématique étant linéaire, le vecteur des
paramètres estimés est donné par [Bamouni, 2014] :
X (AT PA) 1 (AT PB) (39)
AT, B, P sont respectivement la matrice transposée des paramètres, la matrice des observables
et la matrice poids. Le vecteur des résiduelles est donnée par :
V AX B (40)
L’écart type à postériori ( 0 ) ou la précision des estimés est donné par :
V T PV
0 .avec n m est le degré de liberté et n, m sont respectivement le nombre
d’observables et le nombre de paramètre.
Les étapes de calcul et les différentes matrices sont fournies en annexe C. Afin de valider les
résultats estimés, il est important de s’assurer de la justesse des calculs. C’est pourquoi des
tests statistiques doivent être effectués sur les résultats obtenus.
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Conclusion
Dans ce chapitre, après avoir décrit les deux méthodes de détermination du géoïde local à
savoir la méthode de Stokes et la méthode GPS/nivelé, nous avons expliqué le déroulement de
la réalisation du nouveau réseau GPS/nivelé. Les opérations d’observation des repères tant sur
le nivellement que sur le GPS ont été étayées. Un rappel sur la méthode des moindres carrés
nous a permis de mieux effectuer les calculs des altitudes des repères mis en place. De même
la procédure de traitement des observations GPS a été expliquée. Ce qui nous a permis d’avoir
les deux grandeurs recherchées : altitudes orthometriques et hauteurs ellipsoïdales. Dans le
chapitre suivant, il serait question d’exploiter ces informations.
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique pour la ville de Ouagadougou
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Introduction
La mise en œuvre d’un modèle de géoïde local repose sur sa qualité de détermination. Sa
validation est faite au moyen de points de contrôle. Elle consiste à partir de la grille
confectionnée, à vérifier sa cohérence à partir des points connus en altitude orthométrique et
en hauteur ellipsoïdale. Dans ce chapitre, nous allons d’abord présenter le calcul des
ondulations fournies par la différence entre les altitudes orthométriques et les hauteurs
ellipsoïdales. Ensuite, une étude des différentes méthodes d’interpolation est nécessaire pour
le choix du meilleur estimateur. Enfin, nous allons éventuellement écrire un algorithme pour
interpoler les ondulations dans la zone concernée par notre étude.
On constate que dans ce tableau la variation moyenne de l’ondulation est de l’ordre de13 cm.
Ce qui traduit une forte variation de l’ondulation sur la zone d’étude. Aussi, ce tableau nous
indique que le géoïde local est situé approximativement à 26.60 mètres de l’ellipsoïde du
système WGS84. Le tableau 7 montre que la précision de la hauteur ellipsoïdale est améliorée
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique local pour la ville de Ouagadougou
Mémoire de Fin d’Etude 2014
lorsque le traitement intègre des éphémérides précises. Cependant nos points de contrôle
n’ayant pas été observés tôt et étant donné qu’il faut attendre une semaine pour accéder aux
éphémérides précises, ces points n’ont pas été calculés avec des éphémérides précises. Or ces
points doivent être plus précis que ceux du modèle. De ce fait, dans la suite nous nous
sommes intéressés au tableau 6.
Tableau 7 : Ondulation du géoïde (obtenu avec prise en compte des éphémérides précises).
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique local pour la ville de Ouagadougou
Figure 25 : Ondulation du géoïde vue 3D.
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Détermination d’un modèle de géoïde géométrique local pour la ville de Ouagadougou
été observés à la même date que les points du modèle. Aussi la durée des observations s’est
limitée à 25 minutes en moyenne.
Cette méthode consiste à donner un poids inversement proportionnel à la distance entre point
interpolé et points observés. L’interpolation par l’inverse de la distance est un polynôme
d’ordre 0. On obtient comme estimateur [Kokoch, 2007] :
n0
Z(Si )
S
n 1 Si
Z(Si ) n 0 0 (41)
1
n 1 Si S0
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Z la valeur estimée au point S0 et Si les distances angulaires entre point interpolé et point
observé et n0 est le nombre de plus proche voisins.
Si cos 1 (sin i sin 0 (cos i cos 0 sin i sin 0 ) cos i cos 0 ) avec (, ) sont les
coordonnées géographiques au point interpolé et point observé sur la grille.
Une autre approche basée sur l’interpolation par l’inverse de la distance est donnée par [Erol
et Çelik, 2004 ; El-Hallaq, 2012] :
N P i i
NM i
n
(42)
P i
i
1
Pi où d est la distance séparant le point à estimer et le point Pi, n est une puissance
d in
empirique = 1, 2, 3,4.
2
1
4
6
– Interpolation bilinéaire
C’est une méthode d’interpolation basée sur un polynôme d’ordre 1. Elle consiste à chercher
les quatre plus proches voisins entourant le point à interpoler. Sur une grille régulière, au
point interpolé M le polynôme d’ordre 1 s’écrit [Kokoch, 2007]:
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f M (1 )(1 )f (0,0) (1 )f (0,1) f (1,1) ou, (0,0) ;(1,0) ;(0,1) et (1,1) coordonnées
d’une cellule carrée. Les éléments , permettent de déterminer un poids pour chaque nœud
M 1 1
x et y M avec 1 3 ; 2 4 et 1 2 ; 3 4 .
3 1 2 1
Après vérification, nous obtenons un écart décimétrique. Ensuite nous avons rajouté la
moyenne arithmétique des ondulations dans l’équation (43). Ce qui nous donne un résultat un
peu meilleur que précédemment. La nouvelle fonction se définit maintenant par :
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avec N0 la moyenne des ondulations utilisées dans le calcul du modèle. Les paramètres a et b
sont obtenus par ajustement par MMC.
n
F( x M ) i F( x i ) (45)
i 1
X1 Y1 Z1
X 2 Y2 Z 2 (47)
X 3 Y3 Z3
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Ecart
C’est la différence entre l’ondulation réelle N du point et son ondulation NM modèle. Pour
chaque point de contrôle, on obtient l’écart ei par :
ei N N M (48)
Erreur moyenne quadratique (emq)
C’est la moyenne des écarts entre les ondulations réelles et modèles. Elle fournit des
informations sur la qualité du travail ou d’un instrument et permet de valider ou non le
modèle en le comparant à une tolérance fixée. C’est un indicateur de précision du modèle.
ei 2
emq i n 1 (49)
Ecart maximum
C’est le plus grand des écarts entre la réalité et le modèle pour les points de contrôle.
ei max e i (50)
Biais
C’est la moyenne des écarts du modèle aux données. Il permet de repérer un décalage entre le
modèle et les données.
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1
biais
n
ei (51)
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Mémoire de Fin d’Etude 2014
Seulement, dans la littérature, les écarts constatés pourraient se justifier de plusieurs manières
à savoir :
les points ne sont pas régulièrement repartis dans la zone d’étude. En fait nous
avons au préalable fait un maillage régulier théorique des repères sur une carte
pendant la planification du projet. Mais pendant l’exécution de la mission
particulièrement la phase de construction, nous étions limités dans la mise en place
de ces repères car ne disposant pas de ressource essentielle (moyen matériel) pour
notre étude.
toujours dans le même esprit, les repères que nous avons pu mettre en place sont
distants l’un de l’autre en moyenne de 6 à 7 km.
aussi, cela peut être dû à la durée de détermination des observations GPS (en
moyenne 25 mn pour chaque repère). Les obstructions des bâtiments pourraient
aussi affecter la détermination de la composante verticale car une bonne répartition
(géométrie régulière) des satellites est nécessaire pour une bonne détermination de
la hauteur ellipsoïdale. Le retard troposphérique pourrait aussi dégrader la
composante verticale.
dans notre étude, chaque repère a été mesuré une seule fois et en moyenne une
vingtaine de minute d’observation. Nous aurions pu observer chaque repère
GPS/nivelé deux à trois fois avec réoccupation. Ce qui nous permettrait
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Dès que cette condition est remplie, l’étape suivante consiste à rechercher les quatre plus
proches voisins du point à interpoler. Puis, on calcule l’ondulation du point à partir de
l’équation 41 ou 42. Enfin, l’altitude du point est donnée par H = h-N.
Conclusion
L’étude, menée dans ce chapitre, a permis d’obtenir les ondulations du géoïde sur la zone
d’étude. Différentes méthodes d’interpolation ont été analysées pour un meilleur choix de
l’estimateur. Avec le logiciel Surfer9, nous avons visualisés les variations de l’ondulation sur
la zone d’étude sous forme de courbe de niveau et en 3D. Cette visualisation nous a fournis
une surface purement géométrique et laisse entrevoir des creux et des bosses. Cette surface
devrait être superposée à un modèle gravimétrique pour mettre réellement en évidence les
variations de l’ondulation sur la zone d’intérêt. L’emq des différentes méthodes
d’interpolation nous a permis de retenir comme estimateur l’interpolation par l’inverse de la
distance des quatre plus proches voisins. La précision du modèle varie entre 10 à 20 cm en
fonction de la position sur la zone d’étude.
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DIFFICULTES DU PROJET
Durant ce travail de fin d’étude, particulièrement lors de la phase d’acquisition des données,
nous étions confrontés à des difficultés d’ordres diverses. On note essentiellement :
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Dans la première phase, nous nous sommes attelés à travers des lectures de documents
(revues, mémoire et thèses, cours, etc.), à étudier les concepts et phénomènes liés à la
gravimétrie et à la géodésie physique. Ainsi, nous nous sommes intéressés aux différentes
méthodes qui concourent à la modélisation du géoïde (méthodes astrogéodesique,
gravimétrique spatiale, GPS/nivelé, etc.). Ce qui nous a permis d’aborder la seconde étape de
notre étude qui est l’acquisition des données.
L’acquisition des données est l’étape la plus difficile que nous avons rencontrée dans notre
étude. Il fallait dans un premier temps préparer le terrain. C’est-à-dire, prendre connaissance
des éléments (repères) qui existaient déjà sur le terrain, choisir les sites qui abriteront les
nouveaux repères, procéder à la matérialisation des repères et passer à la phase de mesure
pour l’élaboration du modèle.
Dans la troisième phase consacrée au calcul du modèle, nous avons étudié les méthodes
d’interpolation couramment utilisées en vue de choisir celle qui estime mieux les ondulations
sur la zone concernée par notre étude. Nous avons donc après interpolation des points de
contrôle, grâce à ces estimateurs, déduire le meilleur estimateur. Au final, c’est la méthode
des distances inverses des quatre plus proches voisins qui a été choisie comme estimateur de
notre modèle. La précision de notre modèle varie en moyenne de 10 à 20 cm selon la localité
où l’ondulation est interpolée. Dans la littérature, le modèle GPS/nivelé fourni des
ondulations locales précises. Mais son interpolation présente des failles. Le calcul de modèle
gravimétrique après superposition des deux surfaces est nécessaire pour améliorer la précision
de notre modèle. En perspective, nous envisageons dans la suite de notre travail, aborder les
points suivants :
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BIBLIOGRAPHIE
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gravimétrique et altimétriques», Mémoire de Magistère, CNTS, Algérie, 2004.
[2] Y. Zhan-ji, 1988 «Precise determination of local geoid and its geophysical interpretation»,
Thesis, Hong Kong Polytechnic University, 1988.
[3] B. Erol et R. N. Çelik «Precise Local Geoid Determination to Make GPS Technique More
Effective in Practical Applications of Geodesy», FIG Working Week, Turkey, 2004.
[12] H. Nagabila «Essai de détermination d’un géoïde local», Communication Forum national
sur l’utilisation du réseau GNSS CORS, Ouagadougou, Burkina Faso, 2014.
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[19] J. P. Perez «Mécanique : fondement et application», Edition MASSON, Paris 1984, 1997
[23]El. H. Simlali «Géodésie géométrique 1», Cours de deuxième Année cycle Ingénieur
Géomètre, EFP-TP, Ouagadougou, Burkina Faso, 2013.
[25] TOPO « Altitude : une question de point de vue », Géomatique Expert - N° 73 – Février
Mars 2010
[29] Kovalesky et Barlier «Géodésie terrestre et géodésie par satellite », Space Science
Reviews7(1967)69-134.
[30] M. El Ayachi, «Géodésie physique», Cours de troisième Année, cycle Ingénieur EFP-TP,
Ouagadougou, Burkina Faso, 2014.
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[34] H. Sammari «Détermination d’un géoïde marin dans la mer EGEE par altimétrie
satellitaire» Mémoire de Magister Université Laval 2009.
[35] J. L. Carme «Le nouveau réseau géodésique national du Cameroun, Revue XYZ • N° 131
– 2e trimestre 2012.
[37] Bayoud et Sideris «Two different methodologies for geoid determination from ground
and airborne gravity data», Geophys. J. Int. (2003) 155, 914–922, 2003.
[38] J. Huang «Computational Methods for the Discrete Downward Continuation of the Earth
Gravity and Effects of Lateral Topographical Mass Density Variation on Gravity and the
Geoid», Thesis, Wuhan Technology University of Surveying and Mapping, China, 2002.
[43] Zeggai et al, 2006 «Détermination d’altitude par GPS/nivellement. Application : Région
d’Oran et de Constantine», Bulletin des Sciences Géographiques n°18 (octobre 2006), 2010.
[44] Benaim «Comprendre GPS pour comprendre GNSS», 2 e édition, ISBN : 9954-444-39-9,
2011.
[47] Bamouni «Topométrie et compensation par la méthode des moindres carrés», Cours de
deuxième Année cycle Ingénieur Géomètre, ESUP Jeunesse, Ouagadougou, Burkina Faso,
2014.
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[50] M. A. El-Hallaq «Development of a local GPS-leveling geoid model for Gaza Strip
area», International Journal of Emerging Technology and Advanced Engineering, ISBN 2250-
2459, Volume 2, Issue 3, March 2012.
[52] M. Soycan, «Surface modeling for GPS-leveling geoid determination», Yıldız Technical
University Civil Engineering Faculty Geodesy and Photogrametry Engineering Division,
2003.
[53] F. Baschiftci et C. Inal «A Calculation Program for Geoid Undulations Using Orthogonal
Polynomials», FIG Working Week, 2008.
WEBOGRAPHIE
www.igb.bf, 2014.
www.ign.fr, 2014.
www.igs.org, 2014
www.geod.nrcan.gc.ca,
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ANNEXE A
1. Champ gravitationnel
La figure1 est une illustration du champ gravitationnel créé par un modèle sphérique de la
terre.
Figure 29 : Champ gravitationnel créé par la Terre supposée sphérique [Meyer et al, 2007].
2. Types d’altitude
a. Altitude ellipsoïdale
Elle a pour surface de référence la surface de l’ellipsoïde et ne tient pas en compte l’effet de la
pesanteur. Si on considère un point P à la surface terrestre et Q0ell sa projection orthogonale à
la surface de l’ellipsoïde, l’altitude ou hauteur ellipsoïdale h du point P est définie d’après
Featherstone et al (2006) par le segment [PQ0ell].
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b. Côte géopotentielle
C’est la différence d’énergie entre une surface de potentiel W donné et la surface W 0. Elle
caractérise le sens d’écoulement des eaux. Mais dans la pratique, elle n’est pas mesurable et à
la dimension d’une longueur au carrée sur le temps au carré. Les surfaces équipotentielles
n’étant pas parallèles entre elle, la pratique d’un cheminement entre deux surfaces de niveaux
dépend du chemin suivi. D’où la nécessité de définir des types d'altitude pour pallier cette
contrainte en y apportant des corrections. La figure 31 illustre les côtes geopotentiels de deux
points A et B. En réalité, les droites ne sont pas parallèles entre elles et servent d’une simple
illustration des surface équipotentielles [Meyer et al, 2007 ; Featherstone et al, 2006].
c. Altitude orthométrique
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Figure 32 : Altitude orthometrique pure d’un P situé sur la surface terrestre [Featherstone et
al, 2006].
e. Altitude normale
Elle a été introduite par Molodensky en 1945 pour pallier le problème de la détermination de
la valeur de g le long de la ligne de force à la surface topographique. De ce fait, Molodensky
suppose qu’un ellipsoïde de révolution possède un potentiel noté U. La mesure de g est alors
substituée a une valeur théorique de g engendrée par l’ellipsoïde de révolution, donnée par la
formule de Somigliana. L’altitude normale a pour surface de référence la surface de
l’ellipsoïde de référence de potentiel U0 = W0 [Featherstone, 2006]. Schématiquement, elle est
illustrée par la figure 33.
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d. Altitude normale-orthometrique
Géométriquement, elle est similaire à l’altitude normale mais la seule différence est que
l’altitude normale a pour surface de référence la surface de l’ellipsoïde et l’altitude normal-
orthometrique celle du quasi-géoïde.
3. Composantes de la pesanteur
O
a
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ANNEXE B
1. Illustration de la phase de construction des repères
Les photos ci-dessous résument les différentes phases de construction des repères mis en
place.
des cailloux ;
Figure 38 : Niveau Figure 39 : Station de
des écriteaux, etc. numérique DNA03. mesure GPS.
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MS-Excel ;
Surfer 9 ;
Autocad.
4. Utilisation du CORS
La figure 40 ci-dessous illustre l’utilisation de la station CORS BF01 dans les calculs lors du
post-traitement.
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ANNEXE C
Interpolation polynomiale
Elles constituent une base d’analyse spatiale (analyse des surfaces théoriques ou trend surface
analysis). Elles permettent de modéliser la distribution spatiale d’une variable (N ou Z) à
l’aide des coordonnées ( , où X, Y) des observations. En fonction du degré du polynôme,
ces polynômes sont utilisés pour définir les tendances à grande échelle de la variation d’une
variable mais ne sont vraiment pas des interpolateurs [Borcard, 2000/2005 ; Golden Software,
2002; Soycan, 2003]. D’une manière générale on peut écrire :
n k
N(, ) a ij
i j
[Soycan, 2003] (1)
i 0 j k i
i 0
n k
ou, N(X, Y) a ijX i Y j [Basciftci et Inal, 2008 ; Erol et Çelik, 2004] (2)
i 0 jk i
i 0
N(, ) a 0 a1 a 2
N(X, Y) a a Y a X (3)
0 1 2
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Dans notre cas, nous allons appliquer les deux premières équations en utilisant les
coordonnées géographiques.
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ANNEXE D
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ANNEXE E
——————————
Gridding Report
——————————
Sun May 18 03:26:53 2014
Elasped time for gridding: 0.01 seconds
Data Source
Source Data File Name: F:\Users\HP\Desktop\courbe.xlsx (sheet 'Feuil1')
X Column: C
Y Column: D
Z Column: E
Data Counts
Active Data: 8
Original Data: 9
Excluded Data: 0
Deleted Duplicates: 1
Retained Duplicates: 1
Artificial Data: 0
Superseded Data: 0
Exclusion Filtering
Exclusion Filter String: Not In Use
Duplicate Filtering
Duplicate Points to Keep: First
X Duplicate Tolerance: 0.0012
Y Duplicate Tolerance: 0.00099
Deleted Duplicates: 1
Retained Duplicates: 1
Artificial Data: 0
————————————————————————————————————————————
X Y Z ID Status
————————————————————————————————————————————
662856.91 1363543.6 26.521743 7 Retained
662856.91 1363543.6 26.492397 9 Deleted
————————————————————————————————————————————
Breakline Filtering
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Data Counts
Active Data: 8
Univariate Statistics
————————————————————————————————————————————
X Y Z
————————————————————————————————————————————
Count: 8 8 8
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Inter-Variable Covariance
————————————————————————————————
X Y Z
————————————————————————————————
X: 13135576 6229071.3 -234.82615
Y: 6229071.3 7899986.8 40.804694
Z: -234.82615 40.804694 0.025614512
————————————————————————————————
Inter-Variable Correlation
————————————————————————————————
X Y Z
————————————————————————————————
X: 1.000 0.611 -0.405
Y: 0.611 1.000 0.091
Z: -0.405 0.091 1.000
————————————————————————————————
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Inter-Parameter Correlations
————————————————————————————
A B C
————————————————————————————
A: 1.000 -0.611 0.286
B: -0.611 1.000 -0.933
C: 0.286 -0.933 1.000
————————————————————————————
ANOVA Table
—————————————————————————————————————————————
———————
Source df Sum of Squares Mean Square F
—————————————————————————————————————————————
———————
Regression: 2 0.062154289988 0.031077144994
1.32641327589
Residual: 5 0.117147293226 0.0234294586453
Total: 7 0.179301583214
—————————————————————————————————————————————
———————
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Lambda: 8.94210259963e-008
Clark and Evans: 1.50478255978
Skellam: 30.8993819212
Gridding Rules
Gridding Method: Kriging
Kriging Type: Point
Semi-Variogram Model
Component Type: Linear
Anisotropy Angle: 0
Anisotropy Ratio: 1
Variogram Slope: 1
Search Parameters
No Search (use all data): true
Output Grid
Grid File Name: F:\Users\HP\Desktop\courbe.grd
Grid Size: 77 rows x 100 columns
Total Nodes: 7700
Filled Nodes: 7700
Blanked Nodes: 0
Blank Value: 1.70141E+038
Grid Geometry
X Minimum: 656254.917
X Maximum: 667018.5871
X Spacing: 108.72394040404
Y Minimum: 1363543.579
Y Maximum: 1371855.282
Y Spacing: 109.36451315789
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——————————————————————————————
Z
——————————————————————————————
Count: 7700
1%%-tile: 26.3958045794
5%%-tile: 26.4154378626
10%%-tile: 26.4225850696
25%%-tile: 26.4397022384
50%%-tile: 26.5124108074
75%%-tile: 26.6652554518
90%%-tile: 26.721764607
95%%-tile: 26.7390777213
99%%-tile: 26.7602679363
Minimum: 26.3743676687
Maximum: 26.805868055
Mean: 26.5496065838
Median: 26.5124155036
Geometric Mean: 26.5493494809
Harmonic Mean: 26.5490926642
Root Mean Square: 26.5498639693
Trim Mean (10%%): 26.5464208165
Interquartile Mean: 26.5308693805
Midrange: 26.5901178618
Winsorized Mean: 26.5487477238
TriMean: 26.5324448263
Variance: 0.0136688110808
Standard Deviation: 0.116913690733
Interquartile Range: 0.22555321342
Range: 0.431500386368
Mean Difference: 0.13200685141
Median Abs. Deviation: 0.0864648184568
Average Abs. Deviation: 0.103388068353
Quartile Dispersion: 0.00424730991664
Relative Mean Diff.: 0.00497208314532
Sum: 204431.970695
Sum Absolute: 204431.970695
Sum Squares: 5427693.63128
Mean Square: 704.89527679
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