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UNIVERSITE DE THIES
STAGE DE CARTOGRAPHIE DE
TERRAIN ET DE VISITE DE SITES
Niveau : Master 1 GEOTECHNIQUE
Année académique : 2018-2019
Résumé
Ce rapport est fait en vue d’une étude géologique afin d’obtenir une carte litho
structurale d’une portion du groupe de Mako, le secteur de Badian-Bafoundou.
Le groupe de Mako forme avec celui de Dialé-Daléma la boutonnière de
Kédougou-Kéniéba située au Sénégal oriental.
Cette zone est caractérisée par un type de climat tropical. La géologie est
largement dominée par des roches volcaniques, volcano-sédimentaies et
sédimentaires.
Cependant on note la présence des roches magmatiques ultrabasiques et
métamorphiques dans notre secteur de recherche de recherche et dans d’autres
zones lors de l’excursion générale.
Des structures cassantes sont très bien représentées mais il y a aussi la présence
de structures ductiles beaucoup plus importante dans les volcano-sédiments.
Introduction
A. Contexte géographique
1. Situation du secteur d’étude
La région de Kédougou est l’une des 14 régions administratives de Sénégal.
Frontalière avec le Mali et la Guinée, elle est située dans l’extrême sud- est du
pays. La chef-lieu régional est la ville Kédougou.
Au moment de l’indépendance (1960), la région faisait partie du Sénégal oriental.
Puis elle a été intégré dans la région de Tambacounda, dont elle a été détachée en
février 2008, en même temps qu’étaient créées d’autres régions telles que celles
de Sédhiou de Kaffrine.
Ce secteur fait partie de la communauté rurale de Tomboronkoto, arrondissement
de Bandafassi, département de Kédougou.
2. Voies d’accès
L’accès au secteur se fait principalement par voie terrestre par le biais de la route
nationale numéro sept(RN7) et des pistes rurales. On peut également y accéder
par voie fluviale en passant par la voie fluviale en passant par la rivière Gambie.
3. Climat et hydrologie
La région de Kédougou a un climat sud-guinéen. Il est caractérisé à l’instar des
autres pays par une saison sèche de Novembre à Mai et une saison des pluies de
Juin à Octobre. La température moyenne annuelle est de 29°c, la moyenne
maximale est de 35° c et la minimale 22°c. Avril est le mois le plus chaud avec
une température de 40°c contrairement au mois de Décembre avec 17°c. La
pluviométrie moyenne annuelle est de 1189 mm Préciser la période c’est faire une
figure des données sur la température et la pluviométrie existent.
La région est arrosée par le fleuve Gambie qui, avec ses affluents tels le Niokolo-
koba, constitue avec la Falémé les deux principaux cours d’eau.
4. Géomorphologie et Végétation
D’un point de vu morphologie, le paysage est constitué de collines, Ces derniers
présentent, dans certains cas, des sommets plats avec une curasse latéritique et
d’autres ont des sommets arrondis. C’est la région la plus montagneuse du pays.
La végétation est constitué de formations herbeuses, arborées ou arbustives. En
saison des pluies cette végétation verdoyante des pluies et des plateaux tranche
avec celle caducifoliée de la saison sèche.
5. Population
Avec une superficie de 16 896 km2 , la région de Kédougou a une population de
11207 habitants (Programme d’eau potable et d’assainissement du Millénaire ;
soit une densité de 6,6 hbts / km2 . Cette population est constituée de plusieurs
ethnies : des Peuls, des Diankhankés, des Dialonkés, des Malinkés, des Tendankés
ou Bedik, des Sarakholés et des Bassins.
6. Activités économiques
L’activité économiques en dehors des activités traditionnelles que sont
l’agriculture, l’élevage et un peu la pèche repose sur le commerce (avec les
marchés hebdomadaires), le tourisme (avec la cascade de Dindéfélow et le Parc
national de Niokolo-koba), l’apiculture et surtout l’orpaillage.
B. Cadre Géologique
Ce groupe a fait l’objet de plusieurs études qui ont permis de préciser sa
pétrographie, sa stratigraphie, ses caractères structuraux, géochimiques, et
géochronologiques et aussi ses potentiels miniers. Le super-groupe de Mako est
constitué d’épaisseur coulées de méta-basaltes en pillow en structures massives
et inter stratifiées avec des cherts rubanés, sont associés à des péridotes, des
baggros et des méta-dolérites. Cet ensemble basique, ultrabasique, tholéitique
comparable au volcanique des plaines abyssales actuelles, est surmonté par des
carbonates, des conglomérats, des grauwackes et méta-sédiments gréso-pélitiques
inter stratifiées avec un volcano-plutonisme acide à intermédiaire d’affinité calco-
alcaline. Les niveaux supérieurs de ces dépôts sédimentaires, sont composés de
formations deltaïques continentales dont celle récemment proposée.
La méthode consiste d’abord, sur un affleurement, à chercher les blocs fixes avec
le marteau.
Puis avec le GPS nous procédons à la localisation et à la circonscription de
l’affleurement en prenant au moins six WayPoints sur son contour. Ensuite à
déterminer la direction de l’affleurement en appliquant la technique de la visée
qui consiste à :
Placer une cible fixe (un camarade par exemple) à quelques mètres du
viseur,
Tenir la boussole à l’horizontale soit un angle de 45°C
Viser notre cible avec la pointe du « V » en maintenant toujours la boussole
à l’horizontale,
Faire coïncider le Nord géographique avec le nord magnétique,
Lire directement la direction ou le miroir.
En fin après avoir pris la position de l’affleure par un WayPoint, nous passons si
nécessaire à l’échantillonnage sur un bloc fixe ; celui-ci doit être représentatif et
à l’étude lithologique et structurale des blocs affleurant.
Les pyroxénites
Elles affleurent à l’ouest de la colline de Massarintana et à Lamé. Elles sont
constituées de blocs polygonaux, centimétrique à décimétriques et de couleur
sombre. La minéralogie est composée de pyroxènes de d’olivine pour l’essentiel.
Le méta basaltes
Ils affleurent dans la partie Ouest et Sud-ouest du secteur et forment ainsi les
collines de roches vertes (green stores belts) de Mako. Il s’agit de blocs de couleur
sombre, verdâtre centimétriques à décimétriques et de forme polygonale ou sud-
arrondis. Les méta-basaltes affleurent sous forme de coulées massives ou en
Pillow. Ces derrières possèdent un aspect particulier appelé coussin ou pillow
lavas. Chaque coussin comprend le cortex (enveloppe) et le corps du pillow
composé de : la tête du pillow (partie arrondie), la queue (partie effilée), le
pédoncule digitation indiquant le bas) entre la tête et la queue
Les gabbros
Les gabbros affleurent en bas de pente des collines de méta –basaltes avec
lesquels ils sont associés. En outre, ils sont en contact avec les peridotes ou les
filons de quartz. Ils sont constitués de quelques blocs centimétriques à
décimétriques plus ou moins arrondis, de couleur peu rubéfiée. La roche
renferme, dans sa partie saine, de gros cristaux de pyroxènes, d’amphiboles et
de plagioclases. Ce sont des méta-baggros de texture grenue porphyrique .on
distingue à côté des méta-basaltes en pillow de Badian, un filon de méta-
gabbros.
Les Dolérites
A Mako, la dolérite affleure sous forme de filon dans une concession. Ils
renferment des phénocristaux et des baguettes de plagioclases associés à des
pyroxènes. La texture est microlitique porphyrique Le filon, de forme elliptique,
est orienté N26.Le grand axe du filon mesure 94m et son petit axe 37 m.
Les Granites
A Niéméniké, l’environnement des granitoïdes se reconnait grâce à l’arène issu
de l’altération des granites. Ce paysage est caractérisé par des blocs en boules,
arrondis à sub-arrondis, constitués de quartz, de feldspaths potassiques et de
minéraux ferromagnésiens. La taille des grains de ces boules de granites varie de
la périphérie vers le centre .Il s’agit du faciès de microgranites à quartz bleu de
Niéméniké.
La roche est claire, non altérée et présente par endroits des enclaves de basaltes
.Les minéraux qui la composent sont des amphiboles des plagioclases et du quartz
.La texture est grenue.
Les Rhyolites
La rhyolite affleure à Niéméniké, en contact avec la rhyolite, est orientéN80. C’est
un filon d’environ 2m de largeur. Ces deux faciès sont séparés par une partie
pégmatique.
Les Andésites
Les andésites affleurent à l’Ouest du village de Mako et sont constitués de blocs
polygonaux décimétriques, de couleur mésocrate. Elles contiennent des
phénocristaux de pyroxènes, d’amphiboles de microlithes de plagioclases .La
roche à une texture microlithique porphyrique.
Les tufs
Des tufs andhésites à texture microlithique porphyrique affleurent à Bafoundou,
près de la RN7. L’affleurement, orienté N80, est constitué de blocs polygonaux
de couleur marron, rubéfiés. La minéralogie est composée de phénocristaux et de
microlithes de plagioclases, de quartz, et de biolite. Ces minéraux sont associés à
des clastes de taille variable.
A l’ouest du village de Mako, affleurent des tufs andhésites lithiques. Ce sont des
blocs polygonaux, peu rubéfiés, centimétrique et de couleur verte. Ils renferment
des phénocristaux pyroxènes, d’amphiboles, de microlithes de plagioclases et de
quartz .Ces minéraux, associés à des clastes de taille variable, baignent dans une
mésostase.
Les brèches
Elles affleurent à Mako près du cours d’eau. Il s’agit de blocs polygonaux,
décimétrique, peu rubéfiés. Ces blocs renferment des minéraux de pyroxénes,
d’amphiboles et des microlithes de plagioclases qui baignet dans une mésostase.
La texture est microlithique porphyrique. Il y a également de gros clastes de nature
variéé.Il s’agit d’un affleurement de bèches polygéniques
Le quartz
A Mako, le quartz affleure pour la plupart sous forme de filon. De forme
elliptique, l’affleurement est constitué de blocs de couleur blanche laiteur avec
quelques fractures disparates .A cela s’ajoute des veinules de quartz qui sont en
contact avec les gabbros et les méta-basaltes.
Les quartzites
Le quartzite rubané affleure à Mako sous forme de blocs polygonaux,
centimétrique à métrique par endroit. Il présente une alternance de bandes claires
et sombres. Sur certains blocs, les bandes claires ont une épaisseur qui varie de 2
cm à 17 cm et les bandes sombres ont une épaisseur compris entre 2,2 cm et 12
cm.
Les plis
Les structures plissées affectent rarement les différentes lithologies rencontrées
dans le secteur d’étude. Certains espaces inter pillow renferment des micro-pillow
plissés. Il s’ajoute des plis à axe vertical observé sur l’affleurement rebaptisé
cornéen de la bananeraie
Les schistosités
Elles apparaissent dans la quasi-totalité des lithologies avec, cependant, un degré
d’intensité variable d’un endroit à l’autre. En effet, elles sont marquées dans les
zones de cisaillement notamment à Mako et à Bafoundou .Au niveau des brèches
de Mako, situées à côté du cours d’eau à quelques dizaines de mètres au SW des
tufs apparaissent une schistosité principale orientée N88-24SE.
A l’affleurement, les tufs rhyolitiques de Mako présentent un clivage assez bien
visible avec une direction variable. Ces clivages semblent transposer au litage
primaire. Il est localement associé à des plis à axe sub-vertical.
Les linéations
Elles sont assez fréquemment observées dans les roches affleurant ou elles sont
associées le plus souvent à la schistosité. A Mako, les bèches, situés à l’ouest du
village près du cours d’eau, montrent une linéation d’étirement orienté N34.
Les boudinages
Ces structures sont observées à Badian, sur la rive gauche de la Gambie .En effet
cet affleurement montre des pillow boudinés avec un axe plissé.
Discontinui 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
té
Orientation 74°/98 69°/13 54°/78 62°/86 60°/16 82°/12 64°/2 85°/19 84°/28 36°/16
s 3 1 6 0 8
Plagioclases
Fentes en
échelon
Amphiboles
Cortex
Pédoncule
Matrice
Les pillow lava renferment des minéraux tel que des pyroxènes, des
amphiboles….
En effet trois(03) types de familles de discontinuités sont principalement
distinguer :
Une famille de discontinuité verticale ;
Une famille de discontinuité horizontale ;
Une famille de discontinuité intermédiaire.
Ainsi pour les mieux caractérisés, nous avions effectués une série de mesures
indiquant entre autres l’orientation, le remplissage, la résistance, la rugosité
définie par appréciation et une note est alors affectée. Les différentes valeurs des
paramètres mesurés sont assignées dans le tableau suivant.
Affleureme Famill Coordonné Orientatio JRCo JRCn Espacement Ouvertur
nt e es n (cm) e
Gros blocs 1 12°49’46‘’W 44°/66 4 2,1081 17 0,3
12°21’50’’W 64°/171 7 2,2819 6,4 0,5
de Pillow 2
Lava de 12°49’46‘’W 23°/28 6 2,2956 28 0,4
3
métrique à 12°21’50’’W
décimétriqu
e
Discontinui 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
té
Orientation 63°/18 28°/19 43°/16 34°/86 77°/69 13°/35 54°/34 60°/23 70°/31 17°/27
s 1 0 2 0 0 4
o Station 6 : Ousounkala
C’est une zone sédimentaire située à quelque kilomètre de Badian. Elle est
constitué de congloméra polygénique dont le composant général sont les granites
inter liés par un ciment venant de son altération. Ce sont des blocs centimétriques
à métriques.
Principe de la cartographie
La cartographie est l’ensemble des études et des opérations scientifiques et
techniques intervenant dans l’établissement des cartes ou plans, à partir des
résultats d’observations directes ou de l’exploitation d’un document préexistant.
La cartographie géologique permet de fournir de nombreuses informations
importantes sur la géologie sous une forme aisément lisible. Les cartes
géologiques sont très utiles lorsqu’il faut prendre des décisions géotechniques ou
ayant une incidence sur l’environnement.
Une carte géologique est la représentation conventionnelle, sur un fond
topographique, des terrains visibles à l’affleurement ou masqués par des
formations superficielles, dont on ne tient pas compte quand leur épaisseur est
trop faible.
Pendant longtemps le géologue a travaillé en solitaire ; véritable homme-
orchestre, il assurait à la fois le lever de la carte, l’étude des échantillons récoltés
et des fossiles… Actuellement, le lever est un travail d’équipe. Le terrain est
fréquemment découpé en secteurs suivant les compétences de chacun.
La réalisation de la carte nécessite de disposer d’un fond topographique précis à
grande échelle ; dans notre cas l’échelle de travail est de 1/5000
Le lever proprement dit consiste en l’exploration systématique, km2 par km2, de
la région à cartographier. Toutes les observations sont reportées sur la carte
topographique. Sur cette dernière, sont indiqués par des traits, des couleurs ou des
signes conventionnels : la position topographique des affleurements rencontrés,
la nature lithologique des formations à l’affleurement (leur composition), les
contacts visibles à l’affleurement entre formations différentes, les indications
structurales (pendage des couches, axes de plis etc...), les points de collecte
d’échantillons.
La méthode adoptée dans notre cas sur le terrain est le balayage du terrain par
100m suivant les coordonnées X et Y. Ainsi on balaie tous les 100m² ainsi de
suite.
On retrouve essentiellement des formations telles que les basaltes, les gabbros,
des quartzites…
Ainsi la carte géologique des données recueillies sur le terrain est jointe ci-
dessous :
Boudin
Plis
Plis
Dyke de dolérite
o Station 3: Dindéfello
Situé sur la frontière sénégalo-guinéenne et à des kilomètres de Bandafassi dans
la zone de Dialé-Daléma, Dindéfello est un village du Sénégal avec comme
coordonnées 12°23’00’’ nord et 12°19’00’’ouest. Nous avons visité la magnifique
chute d’eau de Dindéfello qui est une zone très fréquentée par les touristes du fait
de sa superbe structuration mais aussi de son beau climat.
Cette zone est constituée essentiellement de grès altérés avec de petites couches
de pélites ou siltiques.
Cependant les grès sont de nature sédimentaire détritique formée par
l’agglomération de nombreux petits grains unis par un ciment naturel de
composition variable de silice, de calcaire… Les pélites sont des roches gréseuses
formées par l’agglomération d’une poussière de quartz et de d’oxyde ferrique. La
formation est constituée d’une suite de superposition de bancs de grès et de pélites
d’épaisseur variable et des pendages subvertical à vertical. La dimension de blocs
est centimétrique à métrique.
Dans l’optique de réaliser des logs stratigraphiques on a divisé la zone en trois
parties correspondant aux trois faces observés sur le site.
Instabilités possibles :
Rupture en surplomb :
Comme dans le cas des glissements bancs sur bancs la rupture en sur-plomb est
survenue lorsque les bancs de pélites sont emportés par l’eau créant ainsi un vide
entre les bancs de grès qui se rompent sous l’effet de leur poids propre.
Chutes de blocs :
Les arbres qui poussent au niveau des roches sont à l’origine de fractures qui
viennent s’ajouter sur l’effet de l’eau qui lui augmente le poids des blocs. Les
blocs étant devenus très lourds peuvent chuter sous l’effet de leur propre poids
Ainsi selon l’état de la discontinuité (lisse, peu rugueuse, rugueuse…) une note
est affectée correspondant à la valeur de JRC0. La rugosité intacte de la
discontinuité JRCn est déterminée à l’aide de l’expression suivante :
𝐋𝐧
𝐉𝐑𝐂𝐧 = 𝐉𝐑𝐂𝐨( )−𝟎,𝟎𝟐∗𝐉𝐑𝐂𝐨
𝐋𝐨
Avec :
Ln : l’extension
L0 : la longueur de référence prise égale à 10 cm.
Les informations recueillies à la suite des mesures effectues sont assignes dans le
tableau suivant :
Affleurement Famille Coordonnées Orientation JRCo JRCn Espacement Ouverture
(cm)
Basalte 1 12°22’18’’N 78°/40 1 8 ,852 13 0,2
2 12°19’33’’W 5°/136 2 1,4519 3 0,2
Discontinuité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Orientations 10°/13 80°/52 77°/43 79°/49 7°/136 12°/14 3°/131 85°/19 76°/46 83°/40
7 0
Ainsi à la suite des mesures effectuées à Dindéfello, nous avions contourné cette
zone par la gauche, puis par la droite pour savoir la structuration des grès et
pélites situe suivant les coordonnées 12°22’18’’N et 12°19’33’’W sur la piste qui
mène vers le village de DANDE.
Cette zone est marquée par la superposition de bancs de grès et de pélites très
altères.
A une légère différence des grès au niveau de la chute de Dindéfello, ces grès
présentent des grains peu grossiers visibles à l’œil nus.
Nous pouvons également observe les types d’instabilités susceptible de se
produire à savoir :
On a effectué aussi des séries de masures sur la partie gauche et sur la partie
droite
Discontinuité 1 2 3 4
Orientations 76°/277 83°/270 5°/184 6°/185
Discontinuité 1 2 3 4
Orientations 88°/203 80°/201 7°/102 12°/188
o Discontinuité Verticale
Affleureme Famill Coordonné Pente Orientatio JRCo JRCn Espacement Ouvertur
nt e es n (cm) e
Basalte 1 12°23’28‘’N N297 61°/217 8 2,222 22,5 0,7
12°16’32’’W
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 71°/212 65°/229 74°/234 68°/240 69°/232
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 5°/22 3°/17 6°/23 10°/19 6°/21
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 15°/24 11°/30 18°/23 14°/23 15°17
o Discontinuité Verticale
Affleureme Famill Coordonné Pente Orientatio JRCo JRCn Espacement Ouvertur
nt e es n (cm) e
Basalte 1 12°23’28‘’N N297 6°/240 7 2,2819 8,3 0,4
12°16’32’’W
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 5°/233 7°/237 7°/239 4°/242 11°/255
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 5°/22 3°/17 6°/23 10°/19 6°/21
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 13°/60 14°/59 8°/56 11°/68 10°/65
o Discontinuité Verticale
Affleurement Famille Coordonnées Pente Orientation JRCo JRCn Espacement Ouverture
(cm)
Basalte 1 12°23’28‘’N N239 74°/326 9 2,1299 7,4 0,7
12°16’32’’W
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 79°/326 77°/332 73°/329 78°/342 75°/350
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 12°/73 11°/65 13°/69 4°/71 6°/69
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 4°/76 8°/69 5°/73 7°/78 3°/80
o Discontinuité horizontal
Affleureme Famill Coordonné Pente Orientatio JRCo JRCn Espacement Ouvertur
nt e es n (cm) e
Basalte 1 12°23’28‘’N N109 83°/290 2 1,4519 14 0,4
12°16’32’’W
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 81°/290 78°/285 79°/291 75°/279 77°/283
o Discontinuité Verticale:
Affleureme Famill Coordonné Pente Orientatio JRCo JRCn Espacement Ouvertur
nt e es n (cm) e
Basalte 1 12°23’28‘’N N109 67°/210 2 1,4519 10 2
12°16’32’’W
Discontinuité 1 2 3 4 5
Orientations 70°/212 70°/226 69°/214 65°/210 60°/207
Conclusion
L’histoire géologique au Sénégal oriental est bien illustrée par les phénomènes
géologiques du Supergroupe du Birimien, subdivisé en deux groupes :
Le Supergroupe de Mako, ou l’essentiel de notre mission était effectué la dessus et
ceux du Dialé-Daléma. Ainsi, ces deux groupes présentent une prédominance
magmatique et métamorphique mais les phénomènes sédimentaires ne sont pas
négligeables.
Les nombreuses structures présentent permettent une bonne compréhension des
phénomènes géologiques en essayant de reconstituer l’histoire de la région
affectée, c’est le cas du basalte dans le socle.
Cependant, nous estimons notre objectif atteint dans la mesure où ce stage nous a
permis d’acquérir pas mal de connaissances sur la cartographie, d’approfondir les
connaissances théoriques acquise.
Il existe encore jusqu’à nos jours des questions qui n’ont pas été élucidées. Le
marbre en est l’une surtout en ce qui concerne son mode de formation, il est
souvent assimilé à un volcano-sédiment et non métamorphique. L’origine
magmatique du basalte fait aussi débat.
A ce stade sur l’état des choses, des recherches doivent être engagés afin
d’éclaircir les zones d’ombres qui résident dans la géologie de cette zone du
Sénégal.