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Chapitre III :

APPLICATIONS

I/ MESURE DE L’INTERSECTION DE DEUX PLANS


Géométriquement, l’intersection de deux plans est une droite (Fig. 8A)
Sur le stéré

Exemple :
Trouver l’intersection des deux plans suivants : P1 (N153, 32SW) ; P2 (N34, 65SE)
Démarche à suivre (Fig. 8B) :
1) On reporte les deux plans sur le stéréogramme. L’intersection des deux traces
cyclographiques nous donne un point qui représente la droite recherchée.
2) On tourne le calque de manière à amener ce point sur le diamètre N-S. la lecture du
plongement se fait à partir de la périphérie (26°).
3) On remet le Nord à sa position initiale (le Nord du canevas et celui du stéréogramme
confondus) et on lit sur le tiret la valeur de l’azimut (N200).
Le résultat est donc : (26° au N200).
II/ MESURE D’ANGLE ENTRE DEUX LIGNES
Pour mesurer l’angle entre deux lignes, il faut que ces deux lignes soient coplanaires, c’est-à-
dire portées par le même plan. Ainsi pourra-t-on mesurer l’angle cherché sur ce plan qui
porte les deux lignes (Fig. 9A).
EXEMPLE :
L1 (58° au N334) ; L2 (40° au N108)
Démarche à suivre (Fig. 9B) :
1) On reporte les deux lignes sur le stéréogramme.
2) On tourne le calque de telle manière à trouver la trace cyclographique (un grand
cercle) qui va contenir les deux lignes (les deux points sur le stéréogramme) (N120,
75NE)
3) On mesure sur cette trace cyclographique la valeur de l’angle qui sépare les deux
points (Rép. 75°).
III/ MESURE D’ANGLE ENTRE DEUX PLANS
Géométriquement, l’angle entre deux plans est égal à l’angle entre les deux droites normales
aux plans (Fig. 10A). Le problème revient donc à trouver les pôles des deux plans et mesurer
l’angle entre qui se trouve entre ces pôles.

EXEMPLE :
P1 : (N161, 58W) ; P2 : (N13, 70W)
Démarche à suivre (Fig. 10B) :
1) On représente les deux pôles des deux plans ;
2) On tourne le calque de manière à aligner les deux pôles sur un même grand cercle du
canevas (trace cyclographique du plan porteur des deux pôles) (N138, 34E).
3) On mesure sur cette trace l’angle qui sépare les deux pôles. (Rép. 30°).
IV/ MESURE D’ANGLE ENTRE UNE LIGNE ET UN PLAN
Géométriquement, cet angle est égal à l’angle entre la ligne et le pôle du plan retranché de
90°, c’est-à-dire l’angle complémentaire. (Fig. 11A).

EXEMPLE :
P : (N82, 51S) ; L : (30° au N292).
Démarche à suivre (Fig. 11B) :
1) On reporte la ligne L et le pôle du plan ;
2) On tourne le calque pour aligner les deux points sur un même grand cercle ;
3) Sur celuici on mesure l’angle entre la ligne et le pôle du plan P (β=50°). L’angle
recherché est égal à 90-β=90-50=40°.
V/ MESURE DE PLANS BISSECTEURS DE DEUX DROITES
Deux droites possèdent deux plans bissecteurs perpendiculaires entre eux. L’un passe par la
médiane de l’angle aigu et l’autre passe par la médiane de l’angle obtu. Le plan bissecteur de
deux droites est un plan qui contient la bissectrice des deux droites (Fig. 12A)
EXEMPLE :
L1 : (10 au N108) ; L2 : (26 au N57) ;
Démarche à suivre (Fig. 12B) :
1) On reporte les deux droites sur le stéréogramme, puis on aligne les deux points sur
un grand cercle (plan porteur des deux droites).
2) Sur cette trace on détermine la bissectrice en divisant l’angle entre les deux lignes
par 2. La deuxième bissectrice est à 90° de la première, toujours sur le plan porteur.
3) Le premier plan bissecteur passe par ce point et par le pôle du plan porteur des deux
lignes. Le second passe par le pôle du plan porteur et par la deuxième bissectrice.
VI/ MESURE DE DEUX DROITES BISSECTRICES DE DEUX PLANS
Deux plans possèdent également deux droites bissectrices, l’une de l’angle qigu et l’autre de
l’angle obtu (Fig. 13A).

EXEMPLE :
P1 : (N87, 63N) ; P2 : (N120, 83NE).
Démarche à suivre (Fig. 13B) :
1) On trace les deux traces cyclographiques ;
2) On détermine l’angle entre les deux plans :
A partir du point d’intersection des deux traces cyclographiques, on compte, sur les deux
plans, un angle de 90°. On obtient, sur chaque plan, une droite qui fait 90° avec la droite
d’intersection des deux plans.
3) On détermine la bissectrice de ces deux droites ;
4) La deuxième bissectrice se situe à 90° de la première sur le même plan.
VII/ MESURE INDIRECTE D’UNE DROITE
Une droite est définie par trois éléments (Fig. 14A)

 L’azimut,
 Le plongement,
 Le pitch
Pour déterminer la mesure d’une droite, connaissant son plan porteur, il suffit de connaitre
l’un des trois éléments précédents :

VII-1/ MESURE INDIRECTE D’UNE DROITE CONNAISSANT L’AZIMUT


La connaissance de l’azimut renseigne sur le plan vertical porteur de la droite.
La recherche de cette droite revient à chercher l’intersection du plan porteur avec le plan
vertical qui contient la droite.
EXEMPLE :
P.P. (N20, 34E) ; Azimut N120.
Démarche à suivre (Fig. 14B) :
1) On trace la trace cyclographique du plan porteur et on repère sur le papier calque
l’azimut N120.
2) On superpose la trace de l’azimut avec l’axe N-S ; l’intersection du diamètre N-S (plan
vertical) avec le plan porteur donnera le point recherché.

VII-2/ MESURE INDIRECTE D’UNE DROITE CONNAISSANT LA VALEUR ET LE SENS DE


PLONGEMENT :
La valeur et le sens de plongement nous renseigne sur l’angle qui existe entre la linéation et
l’horizontale du plan vertical qui la contient.
La solution consiste à chercher le plan vertical dont l’intersection avec le plan porteur donne
la valeur et le sens du plongement.
EXEMPLE :
P.P. (N45, 32SE) ; Plongement : 28° vers l’Est
Démarche à suivre (Fig. 14C) :
1) On trace le plan porteur,
2) On cherche, en utilisant le diamètre N-S, le plan vertical dont l’intersection avec P.P.
donne une droite ayant pour plongement la valeur donnée (en faisant attention au
sens de plongement.
VII-2/ MESURE INDIRECTE D’UNE DROITE CONNAISSANT LA VALEUR ET LE SENS DU
PITCH :
La valeur du pitch donne la valeur angulaire entre la droite et l’horizontale du plan porteur
(Fig. 15A).
EXEMPLE :
P.P. (N50, 40SE) ; Pitch : 30°S
Démarche à suivre (Fig. 15B) :
1) On trace le plan porteur ;
2) On superpose la trace cyclographique de ce plan avec un grand cercle du canevas ;
3) Sur cette trace, on cherche la droite qui fait un angle de 30° avec l’horizontale, en
comptant à partir du Sud (sens du pitch).

VIII/ PENDAGE VRAI ET PENDAGE APPARENT


Il s’agit de déterminer le pendage vrai d’un plan, à partir d’au moins deux pendages
apparents, mesurés dans deux directions différentes. Sur le schéma (Fig. 16A), les angles α et
β sont deux pendages apparents du plan P mesurés dans les directions des plans A et B.

VIII-1/ DETERMINATION DU PENDAGE VRAI A PARTIR DE DEUX PENDAGES


APPARENTS
EXEMPLE :
Soient à déterminer le plan dont les pendages apparents sont :
α : (25° au N115) ; β : (20° au N220)
Démarche à suivre (Fig. 16B) :
1) On reporte les deux lignes sur le stéréogramme,
2) On aligne les deux points sur un même grand cercle du canevas. Ce grand cercle
correspond au plan recherché. P : (N80, 40SE)
VIII-2/ DETERMINATION DES PENDAGES APPARENTS DANS DES DIRECTIONS
DETERMINEES POUR UN PLAN DONNE
EXEMPLE :
Soit le plan P, orienté (N120, 60SW). Déterminer les pendages apparents du plan dans les
azimuts N150 et N260.
Démarche à suivre (Fig. 17) :
1) On dessine la trace du plan ;
2) On repère l’azimut N150 sur le stéréogramme et on la superpose avec le diamètre N-
S. l’intersection du plan avec le diamètre N-S donne la valeur du pendage apparent.
3) On répète la même procédure pour l’autre azimut.

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