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Fig. 17. – Construction d’une couche dont le pendage est connu sur le trait de coupe.
En Q’, on trace la droite Q’T faisant un angle de 30° avec l’horizontale (qui est ici confondue avec la surface
topographique). De P’, on mène ensuite la parallèle à Q’T.
b- Pendage connu à proximité du trait de coupe (fig. 18).
Il est rare qu’on connaisse des pendages exactement sur le trait de coupe. Il faut alors utiliser
ceux qu’on trouve à proximité, à condition de les projeter, sur le trait de coupe,
parallèlement à la direction des couches. La figure 18.I, le montre clairement. La figure
18.II, indique comment il faut procéder à partir d’une carte : les pendages sont rapportés,
parallèlement aux directions des couches, sur le trait de coupe en 1, 2, 3, etc.
Notons que ce procédé postule l’invariabilité des structures lorsqu’on se déplace le long de
la direction des couches, mais ceci n’est que rarement valable sur de grandes distances.
Ces raisonnements ont été tenus avec des pendages parallèles au trait de coupe ; s’ils étaient
notablement obliques, il faudrait tenir compte du pendage apparent, plus faible (présenter
précédemment).
En pratique, lorsqu’on ne cherche pas une grande précision, ce qui est le cas courant, il est
préférable et plus expéditif d’estimer la position du point T en fonction de l’épaisseur e. On
peut alors tracer la base E’T de la couche, puis sa limite supérieure qui passe par F’ et lui est
parallèle.
Exemple I : une couche c2 affleure sur une largeur AB, et prés du contact avec la couche c3
on note un pendage de 60°. Etant donné ce dernier, il est facile de tracer la limite supérieure
de la couche qui passe par A ; mais pour la limite inférieure, une difficulté se présente : si on
la dessine parallèlement à la première en la faisant passer par B, on est conduit à donner à c2
une épaisseur nettement trop grande ; si on respecte l’épaisseur qui est égale à AH (coupe 2),
il est possible de tracer la limite inférieure de E à H, mais en la prolongeant vers le haut on
aboutit en B’ et la largeur d’affleurement n’est plus respectée. Comme il faut nécessairement
passer par H et B, nous sommes conduits à donner une courbure à cette limite, comme on le
voit sur la coupe 3.
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Fig. 20. – Variation de pendage dans une même couche.
Pour chaque exemple sont figurées en 1, 2 et 3 les étapes de la construction (explication dans le texte).
Insistons sur le fait qu’il ne faut pas amorcer le changement de pendage de la limite
inférieure avant d’arriver au point H, sous peine de donner à la couche une épaisseur
trop grande.
Exemple III : plus complexe, il a les mêmes exigences et présente des pendages de sens
différents dont il faut tenir compte ; la solution la plus simple est donnée sur la figure.
En conclusion, ces exemples montrent que le pendage peut varier dans un même
affleurement. Ces variations sont même obligatoires dans les structures plissées, et il faut
s’attendre à les y rencontrer.
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Fig. 21. – Importance du repérage exact des affleurements par rapport à la topographie.
A – Affleurement bien repérés : les couches, construites en respectant les épaisseurs (colonne à gauche), sont
faiblement inclinés.
B – Tous les affleurements sont décalés sur le profil topographique. Les couches, construites en respectant les
épaisseurs, n’ont plus leurs pendages réels.
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QUELQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET LIENS UTILES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Lien N° 16 http://www.geo-fbajolet.com/teaching.html#coupe
Lien N° 17 https://youtu.be/AHcMGrRjAxw
Lien N° 18 https://youtu.be/nu8IVtmlh_0
Lien N° 19 https://youtu.be/z8TkQDrJJrU
Lien N° 20 https://youtu.be/WwJaAnl0guM