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DEPARTEMENT

DE LA GEOLOGIE

Rapport Réaliser par :


Encadré par :
de la Ountkattou Ayoub

sortie du
Moyen
Atlas

PR Benammi Mohamed Nait Ahmed Hasna


PR Chakiri Said Elattaoui Hamza
PR Bouabdeli Abdelhak Mumba Mwape
PR Tayebi Mohamed Elhassouni
Mourad
Remercîment :

Nous trouvons que très important d’exprimer un énorme remerciement,


premièrement au département de la géologie de la faculté des sciences Kénitra,
qui nous a offris cette acquises pour appliquer et voire tous nos connaissances
géologiques acquise durant toutes les trois années de licence fondamentale en
réalité.
Deuxièmes nous devons remercier forcement les encadrants de ce stage, les
professeurs de la faculté des sciences Kénitra :
 Pr.BENAMMI

 Pr.CHAKIRI

 Pr.TAYEBI

 Pr.BOUABDLI
Et nous exprimons un grand respect et gratitude pour tous leurs efforts, car
ils n’arrêtent pas à nous donner des conseils et des informations ainsi les
méthodes de travaille , et nous guider pendant les trois jours du stage, ils
nous permettent d’apprendre comment travailler sur le terrain, comment
observer les affleurements géologiques, interpréter, analyser, et comment
faire une synthèse de que ce que nous voir et de relayer les choses entre
elles , et nous avons pris beaucoup comment on peut discuter, présenter
devant nos collègues nos idées, ceci nous aide à faire la confiance en soi et
à échapper de stress et du trac .

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Contents
INTRODUCTION GENERAL......................................................................................................................5
I. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE......................................................................................................8
II. Itinéraire de la sortie......................................................................................................................9
La situation géographique d’el hajeb :..............................................................................................10
III. Le Causse moyen atlasique.......................................................................................................13
1. Les données géologiques et structurales......................................................................................14
A. Les affleurements géologiques.................................................................................................14
IV. Accident Nord Moyen Atlasique...................................................................................................15
V. Moyen Atlas Plissé........................................................................................................................17
VI. Accident Sud Moyen Atlasique.................................................................................................18
A. Faille d'Ait Oufalla.....................................................................................................................19
VII. Volcanisme de Moyen atlas......................................................................................................20
A). Granite de Zaida..........................................................................................................................24
CONCLUSION :......................................................................................................................................25

FIGURE 1 CARTE GÉOLOGIQUE DU HAUT ET MOYEN ATLAS AVEC LES SOUS


DOMAINE DU HAUT ATLAS, LE RECTANGLE ROUGE INDIQUE LA ZONE
D'ÉTUDE (D'APRÈS TEIXELL ET AL., 2007)........................................................8
FIGURE 2 CÉDRAIE RÉGION DE KHÉNIFRA-KROUCHEN.........................................9
FIGURE 3 PAYSAGE PANORAMIQUE D'ITTO SURPLOMBANT LA VILLE D'AZROU. .9
FIGURE 4 : ITINÉRAIRE DE LA SORTIE..................................................................10
FIGURE 5 : LA POSITION GÉOGRAPHIQUE DE LHAJEB........................................11
FIGURE 6 : LA RÉGION DE LA PREMIRE JOURNÉE...............................................12
FIGURE 7 : SCHÉMA DE TERRAIN (GÉO TRAVERSE) DE CAUSSE MOYEN
ATLASIQUE (ELHASSOUNI 2022)...................................................................13
FIGURE 8 : LA COUPE GÉOLOGIQUE DES FORMATIONS DE EL HAJEB.................15
FIGURE 9 : LA COLLINE DE CALCAIRES LIASIQUE- AZROU/TEMAHDITE..............16
FIGURE 10 : CARTE GÉOLOGIQUE DU MOYEN ATLAS ET SITUATION DE LA
RÉGION D’ÉTUDE (MODIFIÉE DE CHARRIÈRE, 1989)....................................17
FIGURE 11 : BLOC DIAGRAMME MONTRANT LES STRUCTURES A LA ZONE
D'ÉTUDE........................................................................................................18

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FIGURE 12 : L'ACCIDENT DES AIT OUFELLA, DANS LE TALUS DE LA ROUTE N13
MIDELT MEKNÈS............................................................................................19
FIGURE 13 : LA LITHOLOGIE ET CHRONOLOGIE DE LA ZONES DE FAILLE............20
FIGURE 14 : CARTE GÉOLOGIQUE DE MIDELT.....................................................21
FIGURE 15 : LE LOG LITHISTRATIGRAPHIQUE......................................................22
FIGURE 16 : PHOTO DE FEM-KHENEG.................................................................24
FIGURE 17 : PHOTO DE GRANITE ZAIDA..............................................................24

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INTRODUCTION GENERAL

Dans le cadre de la formation licence STU notre département à organisé un


stage de trois jours le 1, 2 et le 3 décembre 2022 pour appliquer les notions
théorique de les module qu’on a étudier, et aussi pour apprendre les procédés
de travail sur le terrain et de faire des observations à grande et à petite échelle,
ceci va nous permettre de distinguer les différents terrains géologiques et leurs
contenus lithologiques et paléontologiques dont un but global d’adopter de
nouvelle stratégie de prospection et d’interprétation des données.
Le Moyen Atlas est une chaîne de montagne appartient au domaine méséto-
atlasique qui se trouve au centre du Maroc avec un contexte géologique
caractériser en grande majorité recouvert par des formations mésozoïques,
essentiellement constituées par des dépôts d’âge Jurassique (Lias). Le socle
paléozoïque affleure tout le long de la bordure occidentale du Causse moyen-
atlasique mais également au sein de fenêtres ouvertes au sein de la chaîne. Les
dépôts les plus anciens sont datés de l’Ordovicien inférieur (par l’étude
d’associations palynologiques, Charrière, 1990). La lithologie du paléozoïque est
globalement composée de grès, calcaires, quartzites et schistes déformés
(Karrat, 1992). Les dépôts sus-jacents au socle sont d’âges triasiques à actuels.
Dans ce chapitre on va présenter la géologie détaillée de cette chaîne,
comprenant la lithologie, la tectonique et aussi le volcanisme, tout cela sera
utile pour définir la nature des terrains moyens atlasiques.

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Matérielles utiliser pendant le stage:
 une boussole : pour mesurer les pendages et les directions de
différentes couches et structures géologiques observés sur le terrain.

 La loupe minéralogique : l’outil indispensable à la détermination d’un


faciès ou d’une roche sur le terrain. Elle permet d’identifier les minéraux
ou les éléments figurés constituant une roche.

 un marteau :l’outil fondamental du géologue de terrain. Il sert dans un


premier temps à créer une cassure fraiche dans la roche, à retirer la
patine pour faire apparaitre ses constituants et ainsi mieux la décrire.
Dans un second temps il sert à l’échantillonnage, le géologue l’utilise
alors pour casser un bloc et le tailler de façon à ramener un échantillon
de la taille souhaitée.

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Une carte : pour se localiser et préciser la topographie de la zone d’étude.

 un carnet : pour noter les informations les plus important ainsi que
dessiner les coupes géologiques et les logs stratigraphies.

 un portable : pour prendre des photos des différents affleurements et


couches géologiques observés pour un rapport comple
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I. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le Moyen Atlas (Fig.1) est un massif montagneux intracontinental orienté NE-


SW et étendu sur environ 350 km, il fait partie du domaine de l'Atlasic. Cette
chaîne est délimitée par la plaine de Saïs et le front de la nappe rifaine au nord
et par le bassin de Guercif au nord-est, les hauts plateaux à l’est et la meseta
côtière à l’ouest, enfin la dépression de la Moulouya au sud et sud-est (Arboleya
et al., 2004).

Figure 1 Carte géologique du Haut et moyen Atlas avec les sous domaine du Haut Atlas, le rectangle rouge indique la zone
d'étude (d'après Teixell et al., 2007).

La structure géomorphologique du Moyen Atlas est composée essentiellement :


 de roches calcaires :
 roches tabulaires à l'ouest, d'une altitude de 1 000 à 1 500 mètres ;
 roches plissées au nord-est, d'une altitude plus élevée dépassant souvent
3 000 mètres (point culminant : djebel Bou Naceur, 3 356 mètres) ;
 de plateaux volcaniques.

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Sur ses pentes, s’étalent à perte de vue d’immenses forêts de cèdres,
entrecoupées de vallées profondes. Bordées par la riche plaine du Saïs et les
cités de Fès, Meknès et Beni Mellal, les massifs montagneux du Moyen Atlas
sont le fief de tribus berbères à la population très clairsemée, parlant
le tamazight.

Figure 2 Cédraie région de Khénifra-Krouchen

Figure 3 Paysage panoramique d'Itto surplombant la ville d'Azrou


Le massif du Moyen Atlas est traversé par une des principales routes d’accès au
sud Marocain, de Meknès au Tafilalet. Située au nord-est de l’Atlas. Le Moyen
Atlas est fermé à l’est par le parc national de Tazekka, aux paysages creusés de
gorges et de grottes. Au sud de Sefrou, les forêts de cèdres, de chênes verts et
de chênes-lièges alternent avec des plateaux volcaniques dénudés et de petits
lacs poissonneux aux eaux turquoise.

II. Itinéraire de la sortie

Au sein de ce stage on a fait 3 jours depuis Al Hajeb jusqu'à le granite de Zaïda

Note départ de puis t la ville d’Azrou été a 8h30 NW vers notre 1er station SE
d'où l'arriver été a 9h30.

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Figure 4 : Itinéraire de la sortie

La situation géographique d’el hajeb :


Située à la charnière de la riche plaine du Saïs et des premiers
contreforts du Moyen Atlas, la ville se trouve à 30 km au sud
de Meknès, à 60 km au sud-ouest de Fès. Elle s’étend sur une
superficie de 20,73 km2
Coordonnées : 33°41’45° nord
                           5°22’00° ouest
Altitude 1000m            
La station 1 : nous avons vu dans la première station une dalle de
roche de calcaire qui son disposée horizontalement ou bien tabulaire
d’un âge triasique formée essentiellement par les argiles rouge et les
grés, les conglomérats et les gypses puits au-dessus nous avons vu
intercalation de basaltes  puits une série argileux salivaires supérieur.
Les données géologiques et structurales A. Les affleurements
géologiques Les terrains anté-jurassiques constituent le substratum
profond du Causse. Le socle n’apparaît que sur le versant occidental :
à Azrou par exemple, les schistes et les calcaires viséens, arasés puis
soulevés en bloc affleurent jusqu’à 1600 m d’altitude. Ailleurs, ce

10
n’est qu’à la faveur de bombements que le socle apparaît en
boutonnière : au SE de Sefrou et au J. Kanndar près d’Imouzzer.

Figure 5 : La position géographique de Lhajeb

Le Permo-Trias recouvre les terrains primaires en discordance. I1 est


beaucoup plus fréquemment représenté, non seulement sur toute la
bordure occidentale mais aussi sur le plateau. En effet, les axcidents
tectoniques le font affleurer très souvent, de même que 1’4rosion qui
a laminé et défoncé les couches du Lias. Les grandes vallées, comme
celles de l’Oum er Rbia, du Serou, se sont essentiellement entaillées
dans les couches tendres du Permo-Trias. Cet étage présente en effet
deux faciès de roches tendres : à la base, une épaisse couche
11
d’argilites rouges parfois salifères, au-dessous des bancs de dolérite
plus ou moins altérée, brun-jaunâtre, verdâtre ou violache. La
dolérite offre une résistance à l’érosion plus grande que les argilites
mais plus faible que le Lias qui la surmonte. Le Lias couvre presque
toute la surface du Causse moyen atlasique. I1 repose en
concordance sur le Permo-Trias. A la base on reconnaît le Sinécure-
Lotharingien caractérisé d’abord par des dolomies peu résistantes,
soit très fractionnées et concassées, soit très altérées et fournissant
des sables dolomitiques : c’est ce qu’on appelle le faciès des
dolomies sableuses. De façon moins générale, la dolomie se présente
ensuite. En gros bancs donnant des abrupts discontinus. Ce lias
inférieur est surtout représenté au S des Causses ainsi qu’au NW. Au-
dessus, le Pliensbachien inférieur se caractérise par toute une série
de bancs dolomitiques et calco-dolomitiques.
2- la formation de chaine atlasique
Pour la deuxième station nous avons changé la topographie et on a
passé d’un plateau de sais à un plateau de Meknès c’est le début de
chaine atlasique et ce début-là est également est plateau avec des
altitudes peut élever c’est-a-dire le causse moyen atlasique ce
causse-là est tabulaire.
Nous avons installé au cœur de la chaine atlasique pour sa formation
est ouverture d’un bassin
sédimentaire, stade de rifting,
remplissage du bassin,
subsidence mais on pas arriver au
stade océanisassions, c’est un
bassin très profond en trouve des
marnes et des ammonites qui
indique que le milieu c’est très
profond par exemple la région de
Boulman.

Figure 6 : la région de la premire journée

12
III. Le Causse moyen atlasique

De quelque endroit qu’on l’aborde, le Causse moyen. atladqu‘e barre l’horizon


de lignes rigides. Les plateaux qui le composent surplombent les régions
voisines, que ce soit le couloir de Khenifra-Azrou ou le Saïs. Le Causse moyen
atlasique offre les paysages classiques de hauts plateaux calcaires, d’où
l’appellation de causse, ce qui implique tout un ensemble de conditions
lithologiques, hydrologiques et morphologiques. C’est en effet le domaine du
calcaire ou, plus précisément, de roches carbonatées : calcaires et dolomies.
Les limites +du Causse moyen atlasique sont bien marquées à 1’W et au N par
des corniches ou des escarpements dont le commandement peut atteindre 300
à 400 mètres. Vers l’E, le Causse est accolé à une zone montagneuse, en général
plus élevée, sillonnée par des chaînes orientées SW-NE : cette zone est appelée
Moyen Atlas plissé. Le contact entre Causse et Moyen Atlas plissé n’est pas
partout très net. I1 est très spectaculaire dans la partie centrale de la chaîne
(région de Timahdite) où le Causse est dominé par un alignement de plis tandis
qu’au N et au S les contrastes s’estompent très rapidement. Depuis l’oued Serou
au SW, jusqu’à la région de Taza au NE, le Causse moyen atlasique forme un
grand ensemble de plateaux étagés de 1 O00 à 2000 m. Les conditions
naturelles en font un domaine peu favorable à l’implantation humaine. A
l’exception de quelques secteurs favorisés, le Causse moyen atlasique est resté
traditionnellement une grande zone de parcours pour les populations
transhumantes d’origine berbère ainsi qu’un domaine forestier de première
importance pour le pays.

Figure 7 : schéma de terrain (géo traverse) de causse moyen atlasique (elhassouni 2022)

13
1. Les données géologiques et structurales
A. Les affleurements géologiques
Les terrains anté-jurassiques constituent le substratum profond du Causse. Le
socle n’apparaît que sur le versant occidental : à Azrou par exemple, les schistes
et les calcaires viséens, arasés puis soulevés en bloc affleurent jusqu’à 1600 m
d’altitude. Ailleurs, ce n’est qu’à la faveur de bombements que le socle apparaît
en boutonnière : au SE de Sefrou et au J. Kanndar près d’Imouzzer. Le Permo-
Trias recouvre les terrains primaires en discordance. I1 est beaucoup plus
fréquemment représenté, non seulement sur toute la bordure occidentale mais
aussi sur le plateau. En effet, les axcidents tectoniques le font affleurer très
souvent, de même que 1’4rosion qui a laminé et défoncé les couches du Lias.
Les grandes vallées, comme celles de l’Oum er Rbia, du Serou, se sont
essentiellement entaillées dans les couches tendres du Permo-Trias. Cet étage
présente en effet deux faciès de roches tendres : à la base, une épaisse couche
d’argilites rouges parfois salifères, au-dessous des bancs de dolérite plus OLI
moins altérée, brun-jaunâtre, verdâtre ou violache. La dolérite offre une
résistance à l’érosion plus grande que les argilites mais plus faible que le Lias
qui la surmonte. Le Lias couvre presque toute la surface du Causse moyen
atlasique. I1 repose en concordance sur le Permo-Trias. A la base on reconnaît
le Sinémurien-Lotharingien caractérisé d’abord par des dolomies peu
résistantes, soit très fractionnées et concassées, soit très altérées et fournissant
des sables dolomitiques : c’est ce qu’on appelle le faciès des dolomies
sableuses. De façon moins générale, la dolomie se présente ensuite. en gros
bancs donnant des abrupts discontinus. Ce lias inférieur est surtout représenté
au S des Causses ainsi qu’au NW. Au-dessus, le Pliensbachien inférieur se
caractérise par toute une série de bancs dolomitiques et calcaro-dolomitiques,
à la stratification bien visible, d’oÙ l’appellation de ). D’un banc à l’autre
d’ailleurs, la texture, la couleur, le faciès varient très sensiblement. Le
Pliensbachien supérieur et le Domérien se présentent avec des faciès calcaires
en bancs assez minces, très diaclasés avec souvent de fines interstratifications
marneuses. Ces étages du Lias moyen, dolomitique et calcaire, sont surtout
représentés dans la partie centrale des Causses. Le Lias supérieur est beaucoup
plus rare : seuls quelques synclinaux des Causses d’Ain Leuh et d’El Hammam en
ont conservé des affleurements de calcaires marneux. Les terrains postliasiques
sont peu étendus. Le Dogger, le Crétacé et 1’Eocène se sont accumulés dans le
grand synclinal de Bekrite - Timahdite, au contact du Moyen Atlas plissé. On
peut, d’autre part, citer les accumulations de cong!omérats, de calcaires

14
lacustres et de travertins tertiaires et quaternaires qui jalonnent les bordures
en constituant des buttes ou de grands placages et qui remplissent plusieurs
dépressions au N du Causse. Au cours de la première moitié du Quaternaire,
des phénomènes volcaniques sont venus modifier le paysage du Causse. Des
cônes volcaniques, des cratères et d’énormes épanchements basaltiques
recouvrent le plateau d’Azrou en particulier. Des coulées ont dévalé jusque dans
la plaine d’Azrou - Ain Leuh ou se sont enfilées dans les vallées des oueds
Oumer Rbia, Guigou, Tizguite, etc.1

Figure 8 : la coupe géologique des formations de El hajeb

IV. Accident Nord Moyen Atlasique

Dans le secteur étudie, l'accident nord moyen atlasique se ramifie en deux


failles longitudinales SW-NE affectant la couverture mésozoïque et cénozoïque.
Elles sont synsédimentaires (discordances progressives) et présentent les traces
de jeux décrochant (torsion des couches en crochons).

1
LE CAUSSE MOYEN ATLASIQUE B. LEPOUTRE, E MAR TI^ avec la collaboration de J. CHAMAY

15
La zone d'accidents nord moyen atlasique, située à la limite entre la chaîne
plissée et le causse sub-tabulaire, peut se décomposer en deux branches
longitudinales de direction NE-SW. Ces deux dernières sont recoupées par des
failles transversales orientées NW-SE, à jeu senestre.
L'accident le plus oriental met successivement en contact le Trias avec l'Eocène
puis l'Oligocène. Vers le nord-est où il n'affecte, à l'affleurement, que l'Eocène,
son parcours est souligné par une zone très silicifiée et brèchifiée.

Figure 9 : La colline de calcaires liasique- Azrou/temahdite

Le calcaire corniche. La série bajocienne diminue de puissance, du nord-est au


sud-ouest, et s'amenuise considérablement au niveau de la terminaison péri
anticlinale du Jebel Ben Ij.
Le Lias inférieur et moyen sont représentés par des formations à faciès
dolomitiques et calcairo-dolomitiques, massives. Il caractérise un régime
généralement stable du point de vue tectonique et sédimentologie. Ce type de
formations affleure très largement tant dans le domaine du Causse moyen-
atlasique, que dans le domaine du Moyen-Atlas plissé, avec une sédimentation
franchement calcaire où les variations de faciès sont importantes. L'abondance
des Ammonites et la variété des faciès pétrographiques au sein de ces calcaires.

16
V. Moyen Atlas Plissé
Le Moyen Atlas plissé correspond à la partie est de la chaîne et se
distingue du causse subtabulaire par la présence de rides qui forment
des reliefs orientés dans la direction générale de la chaîne. Ces rides
anticlinales encadrent des dépressions synclinales qui ont continué à
fonctionner pendant le Jurassique moyen comme des dépocentres
marneux et marno-calcaires assez épais. Les rides sont constituées de
calcaires liasiques et, en position axiale, d’argiles triasiques et des
formations magmatiques. Les terrains Liasico-triasiques sont couverts
par formation post-secondaire.

Figure 10 : Carte géologique du Moyen Atlas et situation de la région d’étude (modifiée de


CHARRIÈRE, 1989)

17
L’analyse de la déformation tectonique dans les terrains méso-cénozoïques du
moyen atlas plissé a permis de mettre en évidence plusieurs phases
tectoniques, parmi lesquelles la phase tectonique d’âge miocène inférieur,
celle-ci est caractérisée par un axe σ1 horizontal et orienté N 30, un axe σ2
verticale un axe σ3 horizontal orienté N120, avec des permutations des
axes donnant des épisodes tectoniques. Cette phase tectonique est représentée
sur le terrain par des structures et microstructures tectoniques. Il s’agit des
failles normales orientées N10 à N50, des fentes de tension parallèles et
rectilignes de même direction, des décrochements dextres subméridiens, des
décrochements sénestres N60 à N90, des plis N110 à N130 et des failles

VI. Accident Sud Moyen Atlasique


La région étudiée montre l'association d'accidents de décrochement
synsédimentaire et de chevauchements. Le jeu coulissant des accidents d'abord
dextre jusqu'au Bajocien supérieur, devient senestre au cours du Bathonien. Ce
dernier jeu se maintient, après un amortissement du déplacement au cours du
Bathonien supérieur-Jurassique terminal.2

Figure 11 : Bloc diagramme montrant les structures a la zone d'étude

2
Bulletin de l'Institut Scientifique, Rabat - 1978 - N° 3 - p. 169 à 184

18
A. Faille d'Ait Oufalla

GPS : 32 55 52 N; 05 03 12 W, alt. 1760 m


S'arrêter dans le village pour observer la faille des Aït Ou- fella. Le talus NE de la
route (fig. 5.9) montre, du SE au NW, la flexuration d'un cône de déjection du
Villafranchien (Martin, 1981), un copeau de calcaires et marnes jaunâtres du
Néogène (?), des terrains triasico-liasiques

Figure 12 : L'accident des Ait Oufella, dans le talus de la route N13 Midelt Meknès

cataclastiques, basaltes, siltites rouges, intercalations carbonatées à éléments


volcaniques. L'importance de celles- ci augmente vers le haut jusqu'à aboutir à
un ensemble volcano-sédimentaire stratifié. Ces terrains correspondent à la Fm
de Tizi-n'Ghachou observée 25 km au SE (arrêt J4-7). Au-delà vers le NW, une
bande décamétrique de dolomies cataclastiques jalonne une nouvelle faille,
autre élément de l'Accident sud moyen-atlasique (ASMA).
La route recoupe "L'Accident moyen-atlasique" (AMA; Ensslin, 1992) qui fait
chevaucher le chaînon liasique du col (compartiment sud) sur le synclinal
crétacé de Bou Angueur, au nord (fig. 5.1). Ce jeu chevauchant d'âge Tertiaire a
été précédé par un jeu normal responsable de perturbations synsédimentaires
(El Hammichi et al, 2007) dans des séries toarço-aaléniennes avoisinant
l’Aguelmane, Azougagh (2 km à l'ouest de la route).
Les basaltes dolomitiques et les argilites rouges ,du Trias, puis les marnes
crétacés et les conglomérats quaternaires d’aspect chaotiques (molasses), le
contact entre les argilites et les marnes est matérialisé par un accident dit :
l’accident sud moyen atlasique (ASMA) de direction NE-SW et à pendage 45°
vers le NW, cet accident a joué principalement en faille normale bordière au

19
moment de la formation des bassins des chaines atlasiques et il est rejoué
inversement pendant le soulèvement des chaines.

Figure 13 : la lithologie et chronologie de la Zones de faille

VII. Volcanisme de Moyen atlas

  Le deuxième arrêt dans la deuxième était exactement sur un point à la limite


entre le basalte quaternaire et le lias inférieur qui sont respectivement indiqués
en rouge et bleu sur la carte.  Nous avons analysé l'une des principales unités
structurales du Moyen Atlas qui sépare la zone plissée et faillée où affleurent
les dépôts triasiques et liasiques.  Cet ensemble marque la zone de passage de
l'accident du Nord Moyen Atlas.

20
Figure 14 : Carte géologique de Midelt

Le volcan de Timahdite fait partie de la province volcanique alcaline quaternaire


du Moyen Atlas et se compose d’un maar à cratère grossièrement elliptique
entouré d’un anneau de tufs, au sein duquel se niche un cône strombolien. Les
travaux de cartographie, pétrographie, morphoscopie et granulométrie réalisés
sur les dépôts volcaniques de cet appareil montrent que son édification s’est
déroulée en quatre phases éruptives qui se relayent dans le temps : (I) une
phase phréatomagmatique, (II) une première phase effusive à l’origine du lac de
lave, (III) une phase strombolienne et (IV) la phase effusive terminale. La phase
phréatomagmatique, engendrée par l’interaction magma-eau, est constituée
par des déferlantes basales de plus en plus sèches et entrecoupées de niveaux
de retombées. La première phase effusive est représentée par un lac de lave
basaltique qui colmate le cratère du maar et déborde vers l’est pour se
canaliser dans le lit de l’Oued Guigou. La phase strombolienne se met en place
à la suite d’une courte pause représentée par une discordance angulaire
synchrone de la mise en place du lac de lave. Cette troisième phase est
matérialisée par un cône de scories avec une séquence pyroclastique dominée
par des retombées stromboliennes auxquels sont associées des bombes
fusiformes et en bouse de vache. La phase effusive terminale correspond à la
mise en place de la coulée basaltique terminale et sa brèche qui nappent le

21
sommet et le flanc sud-est du cône. Outre les causes volcanologiques et
tectoniques, la variabilité du bilan hydrique de l’Oued Guigou a pu jouer un rôle
majeur dans la dynamique de construction du volcan de Timahdite, influençant
largement les dynamismes éruptifs et les modalités de dépôts.
Pour notre mission lors de ce 1er arrêt était d'essayer d’estimer épaisseur et de
pouvoir reconstituer la nature lithologique et les contenant au niveau de
facies .
 La 1ère couche : marno-calcaire rose avec un épaisseur de 2,5 m
 La 2eme couche : 2,9 m de calcaire a fin lithographie
 La 3eme couche : calcaire grès a épaisseur de 1,4 m
 La 4eme couche : calcaire massif d’épaisseur 0,90 m

Figure 15 : le log lithistratigraphique

Sur le bassin on observe la rivière du Guigo, qui recoupe l’ensemble vers l’Est,
il contiens des coulées basaltiques d’âge Quaternaire , a environ de six mètre,
ces basaltes noirâtre s’accumule dans les dépressions former par des volcans
qui résulte à cause des activités des failles et des rides plus anciens .Au centre
du bassine on observe des dépocentre de BOUAANBER
22
Le volcan de Timahdite fait partie de la province volcanique alcaline
quaternaire du Moyen Atlas et se compose d’un maar à cratère grossièrement
elliptique entouré d’un anneau de tufs, au sein duquel se niche un cône
strombolien. Les travaux de cartographie, pétrographie, morphoscopie et
granulométrie réalisés sur les dépôts volcaniques de cet appareil montrent que
son édification s’est déroulée en quatre phases éruptives qui se relayent dans le
temps :
 une phase phréatomagmatique,
 une première phase effusive à l’origine du lac de lave
 une phase strombolienne
 la phase effusive terminale.
La phase phréatomagmatique, engendrée par l’interaction magma-eau, est
constituée par des déferlantes basales de plus en plus sèches et entrecoupées
de niveaux de retombées.
La première phase effusive est représentée par un lac de lave basaltique
qui colmate le cratère du maar et déborde vers l’est pour se canaliser dans le lit
de l’Oued Guigou.
La phase strombolienne se met en place à la suite d’une courte pause
représentée par une discordance angulaire synchrone de la mise en place du lac
de lave. Cette troisième phase est matérialisée par un cône de scories avec une
séquence pyroclastique dominée par des retombées stromboliennes auxquels
sont associées des bombes fusiformes et en bouse de vache.
La phase effusive terminale correspond à la mise en place de la coulée
basaltique terminale et sa brèche qui nappent le sommet et le flanc sud-est du
cône. Outre les causes volcanologiques et tectoniques, la variabilité du bilan
hydrique de l’Oued Guigou a pu jouer un rôle majeur dans la dynamique de
construction du volcan de Timahdite, influençant largement les dynamismes
éruptifs et les modalités de dépôts.

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Figure 16 : photo de fem-kheneg

A). Granite de Zaida

Figure 17 : photo de granite Zaida

l'apparition de ce granite est du a l’érosion, c le soubassement de la chaîne


hercynienne, l’installation de cette intrusion magmatique qui s'est refroidie
lentement, accompagnée du métamorphisme de contact et régional, avec les
courants hydrothermales est a l'origine des minéralisations que l'on trouve aux
alentours de Zaida ( Plomb, Vanadinites, Fer).

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CONCLUSION :
La région de Mibladen est située au haut Moulouya, entre le moyen atlas plissée
et le haut Moulouya. Cette région est caractérisé par un socle constitue d’une série
schisto- gréseux bien déformée, plissée, avec la schistosité. Ce socle schisto-gréseux
montre la présence des déformations souples et cassantes traduisent en plusieurs
phases tectoniques : La première phase syn-métamorphique et syn-schisteuse a
donné naissance à des plis. Ensuite, on a une deuxième phase de micro-plissement et
cisaillement qui serait suivie de la troisième phase de plis .Quant à la quatrième
phase celle-ci considérée comme tardive, représenté par de grandes failles et des
fractures minéralisées.

Ce socle a été effectué par un métamorphisme régional épi zonal, après cet
épisode de métamorphisme, il arrive un autre épisode, c’est un métamorphisme de
contact résulte le contact du massif granitique et l’encaissant, développant
une auréole métamorphique, constitué des cornéennes et des schistes.

Dans la région de mibladen, la série mésozoïque commence par de


conglomératpermo- triasique, surmontée le trias, le lias est représenté par de calcaire
avec l’intercalation marneux, au-dessus de cette série liasique il y a la série
marno- calcaire de dogger.

On note l’absence des terrains d’âge jurassique supérieur (Malm) et de crétacé


inferieur est due à un soulèvement de moyen atlas et du haut atas.

La minéralisation associée au socle, sous forme des gites filoniennes ont un


caractère Hydrothermale, les minéralisations de galène et la barytine, sont
considérées comme minéraux premières et le soufre, cuivre dans la gangue
quartzitique comme secondaire.

Dans la couverture la minéralisation se présente sous forme d’amas stratiforme


plomb- barytine associe à la série de lias moyen ayant un caractère épi-génétique et
syn- génétique.

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