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DE LA GEOLOGIE
sortie du
Moyen
Atlas
Pr.CHAKIRI
Pr.TAYEBI
Pr.BOUABDLI
Et nous exprimons un grand respect et gratitude pour tous leurs efforts, car
ils n’arrêtent pas à nous donner des conseils et des informations ainsi les
méthodes de travaille , et nous guider pendant les trois jours du stage, ils
nous permettent d’apprendre comment travailler sur le terrain, comment
observer les affleurements géologiques, interpréter, analyser, et comment
faire une synthèse de que ce que nous voir et de relayer les choses entre
elles , et nous avons pris beaucoup comment on peut discuter, présenter
devant nos collègues nos idées, ceci nous aide à faire la confiance en soi et
à échapper de stress et du trac .
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Contents
INTRODUCTION GENERAL......................................................................................................................5
I. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE......................................................................................................8
II. Itinéraire de la sortie......................................................................................................................9
La situation géographique d’el hajeb :..............................................................................................10
III. Le Causse moyen atlasique.......................................................................................................13
1. Les données géologiques et structurales......................................................................................14
A. Les affleurements géologiques.................................................................................................14
IV. Accident Nord Moyen Atlasique...................................................................................................15
V. Moyen Atlas Plissé........................................................................................................................17
VI. Accident Sud Moyen Atlasique.................................................................................................18
A. Faille d'Ait Oufalla.....................................................................................................................19
VII. Volcanisme de Moyen atlas......................................................................................................20
A). Granite de Zaida..........................................................................................................................24
CONCLUSION :......................................................................................................................................25
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FIGURE 12 : L'ACCIDENT DES AIT OUFELLA, DANS LE TALUS DE LA ROUTE N13
MIDELT MEKNÈS............................................................................................19
FIGURE 13 : LA LITHOLOGIE ET CHRONOLOGIE DE LA ZONES DE FAILLE............20
FIGURE 14 : CARTE GÉOLOGIQUE DE MIDELT.....................................................21
FIGURE 15 : LE LOG LITHISTRATIGRAPHIQUE......................................................22
FIGURE 16 : PHOTO DE FEM-KHENEG.................................................................24
FIGURE 17 : PHOTO DE GRANITE ZAIDA..............................................................24
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INTRODUCTION GENERAL
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Matérielles utiliser pendant le stage:
une boussole : pour mesurer les pendages et les directions de
différentes couches et structures géologiques observés sur le terrain.
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Une carte : pour se localiser et préciser la topographie de la zone d’étude.
un carnet : pour noter les informations les plus important ainsi que
dessiner les coupes géologiques et les logs stratigraphies.
Figure 1 Carte géologique du Haut et moyen Atlas avec les sous domaine du Haut Atlas, le rectangle rouge indique la zone
d'étude (d'après Teixell et al., 2007).
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Sur ses pentes, s’étalent à perte de vue d’immenses forêts de cèdres,
entrecoupées de vallées profondes. Bordées par la riche plaine du Saïs et les
cités de Fès, Meknès et Beni Mellal, les massifs montagneux du Moyen Atlas
sont le fief de tribus berbères à la population très clairsemée, parlant
le tamazight.
Note départ de puis t la ville d’Azrou été a 8h30 NW vers notre 1er station SE
d'où l'arriver été a 9h30.
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Figure 4 : Itinéraire de la sortie
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n’est qu’à la faveur de bombements que le socle apparaît en
boutonnière : au SE de Sefrou et au J. Kanndar près d’Imouzzer.
12
III. Le Causse moyen atlasique
Figure 7 : schéma de terrain (géo traverse) de causse moyen atlasique (elhassouni 2022)
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1. Les données géologiques et structurales
A. Les affleurements géologiques
Les terrains anté-jurassiques constituent le substratum profond du Causse. Le
socle n’apparaît que sur le versant occidental : à Azrou par exemple, les schistes
et les calcaires viséens, arasés puis soulevés en bloc affleurent jusqu’à 1600 m
d’altitude. Ailleurs, ce n’est qu’à la faveur de bombements que le socle apparaît
en boutonnière : au SE de Sefrou et au J. Kanndar près d’Imouzzer. Le Permo-
Trias recouvre les terrains primaires en discordance. I1 est beaucoup plus
fréquemment représenté, non seulement sur toute la bordure occidentale mais
aussi sur le plateau. En effet, les axcidents tectoniques le font affleurer très
souvent, de même que 1’4rosion qui a laminé et défoncé les couches du Lias.
Les grandes vallées, comme celles de l’Oum er Rbia, du Serou, se sont
essentiellement entaillées dans les couches tendres du Permo-Trias. Cet étage
présente en effet deux faciès de roches tendres : à la base, une épaisse couche
d’argilites rouges parfois salifères, au-dessous des bancs de dolérite plus OLI
moins altérée, brun-jaunâtre, verdâtre ou violache. La dolérite offre une
résistance à l’érosion plus grande que les argilites mais plus faible que le Lias
qui la surmonte. Le Lias couvre presque toute la surface du Causse moyen
atlasique. I1 repose en concordance sur le Permo-Trias. A la base on reconnaît
le Sinémurien-Lotharingien caractérisé d’abord par des dolomies peu
résistantes, soit très fractionnées et concassées, soit très altérées et fournissant
des sables dolomitiques : c’est ce qu’on appelle le faciès des dolomies
sableuses. De façon moins générale, la dolomie se présente ensuite. en gros
bancs donnant des abrupts discontinus. Ce lias inférieur est surtout représenté
au S des Causses ainsi qu’au NW. Au-dessus, le Pliensbachien inférieur se
caractérise par toute une série de bancs dolomitiques et calcaro-dolomitiques,
à la stratification bien visible, d’oÙ l’appellation de ). D’un banc à l’autre
d’ailleurs, la texture, la couleur, le faciès varient très sensiblement. Le
Pliensbachien supérieur et le Domérien se présentent avec des faciès calcaires
en bancs assez minces, très diaclasés avec souvent de fines interstratifications
marneuses. Ces étages du Lias moyen, dolomitique et calcaire, sont surtout
représentés dans la partie centrale des Causses. Le Lias supérieur est beaucoup
plus rare : seuls quelques synclinaux des Causses d’Ain Leuh et d’El Hammam en
ont conservé des affleurements de calcaires marneux. Les terrains postliasiques
sont peu étendus. Le Dogger, le Crétacé et 1’Eocène se sont accumulés dans le
grand synclinal de Bekrite - Timahdite, au contact du Moyen Atlas plissé. On
peut, d’autre part, citer les accumulations de cong!omérats, de calcaires
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lacustres et de travertins tertiaires et quaternaires qui jalonnent les bordures
en constituant des buttes ou de grands placages et qui remplissent plusieurs
dépressions au N du Causse. Au cours de la première moitié du Quaternaire,
des phénomènes volcaniques sont venus modifier le paysage du Causse. Des
cônes volcaniques, des cratères et d’énormes épanchements basaltiques
recouvrent le plateau d’Azrou en particulier. Des coulées ont dévalé jusque dans
la plaine d’Azrou - Ain Leuh ou se sont enfilées dans les vallées des oueds
Oumer Rbia, Guigou, Tizguite, etc.1
1
LE CAUSSE MOYEN ATLASIQUE B. LEPOUTRE, E MAR TI^ avec la collaboration de J. CHAMAY
15
La zone d'accidents nord moyen atlasique, située à la limite entre la chaîne
plissée et le causse sub-tabulaire, peut se décomposer en deux branches
longitudinales de direction NE-SW. Ces deux dernières sont recoupées par des
failles transversales orientées NW-SE, à jeu senestre.
L'accident le plus oriental met successivement en contact le Trias avec l'Eocène
puis l'Oligocène. Vers le nord-est où il n'affecte, à l'affleurement, que l'Eocène,
son parcours est souligné par une zone très silicifiée et brèchifiée.
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V. Moyen Atlas Plissé
Le Moyen Atlas plissé correspond à la partie est de la chaîne et se
distingue du causse subtabulaire par la présence de rides qui forment
des reliefs orientés dans la direction générale de la chaîne. Ces rides
anticlinales encadrent des dépressions synclinales qui ont continué à
fonctionner pendant le Jurassique moyen comme des dépocentres
marneux et marno-calcaires assez épais. Les rides sont constituées de
calcaires liasiques et, en position axiale, d’argiles triasiques et des
formations magmatiques. Les terrains Liasico-triasiques sont couverts
par formation post-secondaire.
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L’analyse de la déformation tectonique dans les terrains méso-cénozoïques du
moyen atlas plissé a permis de mettre en évidence plusieurs phases
tectoniques, parmi lesquelles la phase tectonique d’âge miocène inférieur,
celle-ci est caractérisée par un axe σ1 horizontal et orienté N 30, un axe σ2
verticale un axe σ3 horizontal orienté N120, avec des permutations des
axes donnant des épisodes tectoniques. Cette phase tectonique est représentée
sur le terrain par des structures et microstructures tectoniques. Il s’agit des
failles normales orientées N10 à N50, des fentes de tension parallèles et
rectilignes de même direction, des décrochements dextres subméridiens, des
décrochements sénestres N60 à N90, des plis N110 à N130 et des failles
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Bulletin de l'Institut Scientifique, Rabat - 1978 - N° 3 - p. 169 à 184
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A. Faille d'Ait Oufalla
Figure 12 : L'accident des Ait Oufella, dans le talus de la route N13 Midelt Meknès
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moment de la formation des bassins des chaines atlasiques et il est rejoué
inversement pendant le soulèvement des chaines.
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Figure 14 : Carte géologique de Midelt
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sommet et le flanc sud-est du cône. Outre les causes volcanologiques et
tectoniques, la variabilité du bilan hydrique de l’Oued Guigou a pu jouer un rôle
majeur dans la dynamique de construction du volcan de Timahdite, influençant
largement les dynamismes éruptifs et les modalités de dépôts.
Pour notre mission lors de ce 1er arrêt était d'essayer d’estimer épaisseur et de
pouvoir reconstituer la nature lithologique et les contenant au niveau de
facies .
La 1ère couche : marno-calcaire rose avec un épaisseur de 2,5 m
La 2eme couche : 2,9 m de calcaire a fin lithographie
La 3eme couche : calcaire grès a épaisseur de 1,4 m
La 4eme couche : calcaire massif d’épaisseur 0,90 m
Sur le bassin on observe la rivière du Guigo, qui recoupe l’ensemble vers l’Est,
il contiens des coulées basaltiques d’âge Quaternaire , a environ de six mètre,
ces basaltes noirâtre s’accumule dans les dépressions former par des volcans
qui résulte à cause des activités des failles et des rides plus anciens .Au centre
du bassine on observe des dépocentre de BOUAANBER
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Le volcan de Timahdite fait partie de la province volcanique alcaline
quaternaire du Moyen Atlas et se compose d’un maar à cratère grossièrement
elliptique entouré d’un anneau de tufs, au sein duquel se niche un cône
strombolien. Les travaux de cartographie, pétrographie, morphoscopie et
granulométrie réalisés sur les dépôts volcaniques de cet appareil montrent que
son édification s’est déroulée en quatre phases éruptives qui se relayent dans le
temps :
une phase phréatomagmatique,
une première phase effusive à l’origine du lac de lave
une phase strombolienne
la phase effusive terminale.
La phase phréatomagmatique, engendrée par l’interaction magma-eau, est
constituée par des déferlantes basales de plus en plus sèches et entrecoupées
de niveaux de retombées.
La première phase effusive est représentée par un lac de lave basaltique
qui colmate le cratère du maar et déborde vers l’est pour se canaliser dans le lit
de l’Oued Guigou.
La phase strombolienne se met en place à la suite d’une courte pause
représentée par une discordance angulaire synchrone de la mise en place du lac
de lave. Cette troisième phase est matérialisée par un cône de scories avec une
séquence pyroclastique dominée par des retombées stromboliennes auxquels
sont associées des bombes fusiformes et en bouse de vache.
La phase effusive terminale correspond à la mise en place de la coulée
basaltique terminale et sa brèche qui nappent le sommet et le flanc sud-est du
cône. Outre les causes volcanologiques et tectoniques, la variabilité du bilan
hydrique de l’Oued Guigou a pu jouer un rôle majeur dans la dynamique de
construction du volcan de Timahdite, influençant largement les dynamismes
éruptifs et les modalités de dépôts.
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Figure 16 : photo de fem-kheneg
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CONCLUSION :
La région de Mibladen est située au haut Moulouya, entre le moyen atlas plissée
et le haut Moulouya. Cette région est caractérisé par un socle constitue d’une série
schisto- gréseux bien déformée, plissée, avec la schistosité. Ce socle schisto-gréseux
montre la présence des déformations souples et cassantes traduisent en plusieurs
phases tectoniques : La première phase syn-métamorphique et syn-schisteuse a
donné naissance à des plis. Ensuite, on a une deuxième phase de micro-plissement et
cisaillement qui serait suivie de la troisième phase de plis .Quant à la quatrième
phase celle-ci considérée comme tardive, représenté par de grandes failles et des
fractures minéralisées.
Ce socle a été effectué par un métamorphisme régional épi zonal, après cet
épisode de métamorphisme, il arrive un autre épisode, c’est un métamorphisme de
contact résulte le contact du massif granitique et l’encaissant, développant
une auréole métamorphique, constitué des cornéennes et des schistes.
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