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Université de Nouakchott Al-AASRIYA

Faculté des Sciences et Techniques

Département de Géologie

Mémoire de fin d’étude de Licence Professionnel


Sous le thème :

LES TECHNIQUES GEOPHYSIQUES ET LE PROCESSUS

D’EXPLORATION MINIERE A LA SNIM

(EXEMPLE : METHODE MAGNETIQUE, CAS DE M’HAOUDAT)

Réalisé par : Encadré par :


Mariem Dia Abdoul Aziz Diong C12805 Dr. Sidi Mohamed Dahi (FST)
Mor Ibrahim Sarr C13071 In. Thiam Mouhamadou (SNIM)
Oumar Madiaw Ba C12619
Ibnou Ammar Ahmed Ibrahim C17508

Année universitaire 2019-2020


Table des matières

INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 5
CHAPITRE I :Géneralité sur la géologie régionale et locaale de la zone d’étude ...................................... 6
1. GEOLOGIE DE LA MAURITANIE .................................................................................................. 7
2. GEOLOGIE REGIONALE ................................................................................................................. 7
2.1. GEOLOGIE LOCALE ....................................................................................................................... 8
2.1.1. Groupe du Tiris.................................................................................................................... 9
2.1.2. Groupe d’Idjil ...................................................................................................................... 9
CHAPITRE II : Les phases d’explorations minière à la SNIM................................................................. 12
1. Processus d’exploration minière ....................................................................................................... 13
1.1. Phase préliminaire ..................................................................................................................... 13
1.2. Phase détaillée .......................................................................................................................... 13
2. Les techniques géophysiques utilisées à la SNIM.............................................................................. 14
 Géophysique aéroportée ou héliportée .............................................................................................. 15
 Géophysique du sol (Méthodes et principes).................................................................................... 15
1. Méthodes électriques.................................................................................................................... 15
2. Méthodes Gravimétriques ............................................................................................................ 16
3. Méthodes magnétométriques ...................................................................................................... 18
3. Les techniques des sondages (forages) utilisées à la SNIM............................................................... 18
3.1. Les sondages percutants ........................................................................................................... 19
3.1.1. La Roc et la R50 (circulation direct) ................................................................................... 19
3.1.2. La RC 220 (système à circulation inverse) ......................................................................... 20
3.2. Les sondages carottés : ............................................................................................................. 21
3.3. Echantillonnages des Sondages :............................................................................................... 22
3.3.1. Echantillonnages des sondages percutants....................................................................... 22
3.3.2. Echantillonnages des sondages carottés ........................................................................... 22
4. Evaluation des ressources ................................................................................................................. 24
 Les études de faisabilités : ............................................................................................................. 24
CHAPITRE III : Méthode magnétique pour la prospection minière à la SNIM (cas de M’Haoudat) ...... 25
1. Acquisition des données.................................................................................................................... 26
2. Traitement de données ..................................................................................................................... 27
3. Interprétation de données ................................................................................................................ 29
CONCLUSION ............................................................................................................................................. 31

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 Liste des figures

Figure 1 : les grands ensembles géologiques de la Mauritanie et la situation géographique du


dorsale de Reguibat………………………………………………………………………………………………………8

Figure 2 : La répartition des Guelbs de la région du Tiris……………………………………………….11

Figure 3 : Dispositif Werner Schlumberger……………………………………………………………………15

Figure 4 : Appareil de la CG-5 AUTOGRAV…………………………………………………………………….17

Figure 5 : Système à circulation direct………………………………………………………………………….19

Figure 6 : Principe du forage VPRH : Circulation inverse, taillant en position de travail


(Hermann PLOTE 1986)………………………………………………………………………………………………..20

Figure 7 : cuttings du forage percutant………………………………………………………………………..22

Figure 8 : Carotte du forage carotté…………………………………………………………………………….23

Figure 9 : Répertoire de données téléchargées……………………………………………………………28

Figure 10 : Commende……………………………………………………………………………………………….28

Figure 11: Plot magnétique de Profil numéro 0 de Khneg Tarharchit ………………………….29

Figure 12 : Carte magnétique de Kneg Tarharchit ………………………………………………………30

 Listes des photos et Tableau

Photo 1 : magnétomètre de type ENVI-MAG………………………………………………………………26

Photo 2 : Station mobile du magnétomètre ENVI-MAG………………………………………………27

Tableau 1 : Comparaison entre sondage percutant et sondage carotté………………………21

LES ACRONYMES

SNIM : Société Nationale Industrielle et Minière

RC : Reverse Circulation

DRG : Département des Recherches Géologiques

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REMERCIEMENT & DEDICACES :

Nous présentons nos sincères et chaleureux remerciements à Dr.SIDI MOUHAMED DAHI qui
a accepté de nous encadrer avec un grand cœur. A nos professeurs qui nous avaient formés
durant les 3 années de licences et spécialement au chef de département de la géologie Pr.
MOHAMED SALEM SABBAR et son coordinateur Dr. ZEIN OULD ARBY.

A In. THIAM MOUHAMADOU avec tous les personnels de services de la DRG de nous avoir
aidés à réaliser notre stage malgré toutes les difficultés dues à ce stage.

Ce travail n’aurait pas pu se réaliser sans l’encouragement et le soutien de nos parents, nos
frères et sœurs, tous nos amis et nos proches à qui nous dédions ce mémoire de fin d’étude.

A HAMADY DIA ABDOUL AZIZ DIONG ET IBRAHIMA DIOUF (que la terre vous soit légère)

LOUANGE A ALLAH LE TOUT MISERICORDIEUX LE TRES MISERICORDIEUX

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INTRODUCTION

Les accumulations de matières minérales dans les formations géologiques représentent les
matières premières de base pour l’économie du pays. Pour la découverte de ces accumulations
et de l’augmentation des réserves en ce minerai de fer, la SNIM a adopté une stratégie du
développement qui met l’accent essentiellement sur la recherche. Cette stratégie met en
œuvre de diverses techniques parmi lesquelles les méthodes géophysiques qui se basent sur
les propriétés physiques des roches pour assurer non seulement la pérennité de l’exploitation
mais aussi de l’entreprise.

La recherche minière constitue la première étape d’une quête des ressources minérales.
Elle est l’ensemble des études menées en vue de la recherche, la localisation et l’évaluation
des ressources. Elle repose sur une stratégie explicite, consiste en un certaine nombre de
phases (préliminaires et d’exécution) séparées par des périodes de réflexion –décision.
Chaque phase est engagée en fonction des résultats de la précédente.

Dans le cadre de notre stage, la SNIM qui est une entreprise d’exploration, d’exploitation et
commercialisation du minerai de fer (Hématite et Magnétite) met en évidence des études de
recherches minières sur la chaine de M’haoudat (extension MH5) pour la découverte d’un
potentiel prolongement de gisement en cours d’exploitation.

Le présent rapport est le compte rendu des différents travaux menés ou assistés au cours de ce
stage et de la présentation de l’entreprise et de ces différents services et rôles.
En effet, le report est divisé en trois chapitres :
Un premier chapitre qui représente un aperçu sur la géologie régionale et locale de la zone
d’étude.
Le second, est consacré aux différentes phases d’exploration et techniques de prospection
géophysique Appliquées à la SNIM.
Le dernier chapitre présente l’application de la méthode magnétique à la prospection de Fer
magnétique dans la zone de Kneg Tarharchit.

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CHAPITRE I :

GENERALITE SUR LA GEOLOGIE REGIONALE


ET LOCALE DE LA ZONE D’ETUDE.

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1. GEOLOGIE DE LA MAURITANIE

La Mauritanie compte quatre ensembles géologiques (fig.1) :

 Le bassin Côtier
 La chaine des Mauritanides
 Le bassin de Taoudeni
 La dorsale de Reguibat

2. GEOLOGIE REGIONALE

La région du Tiris est considérée comme une province ferrifère. La mise en évidence des
principaux gîtes de Fer de la région est très ancienne depuis le début du 11ème siècle. Mais, il
s’est développé surtout par la MIFERMA et la SNIM dans le cadre de la reconnaissance des
nouveaux gisements de Fer en établissant des cartes à grandes échelles (1 /50000 ou 1/10000)
et à des analyses détaillées (Thèse d’état de Bronner).

La région du Tiris est très connue par son abondance des gîtes miniers. Elle se situe au Nord du
pays. Elle englobe les villes de Zouerate, F’derick, et Bir Moghrein. Les deux dernières, sont très
anciennes alors que la ville de Zouerate, la capitale régionale de la wilaya, est née de
l’exploitation des gisements du Fer de la Kédia d’Idjil (Tazadit).

 F’derick : Ancienne capitale du Tiris-Zemmour. Cette ancienne ville servait de


base militaire aux français pour contrôler les routes allant vers le sud du pays
et venant d’Afrique du Nord
 Zouerate : Cité minière par excellence, née avec l’exploitation des gisements
riches de fer de la Kédia d’Idjil. C’est une région de morphologie arasée
dunaire où des massifs montagneux (Guelbs et Kédia) dominent l’orographie.
Le climat est sec de type saharien dominé par des vents de direction NE-SW à
pluviosité rare.
 Bir Moghrein : Située à environ 310 km au nord de Zouerate. Le climat de la
région est de type Saharien et avec une influence méditerranéenne. Les
précipitations sont très faibles (50 mm/an en moyenne) et des températures
très élevées atteignant parfois les 40°C durant la saison estivale.

La ville de Zouerate, où se situe le siège d’exploitation de l’entreprise, est au cœur des


différents sites miniers (Kédia, Guelb El Rhein, M’haoudat).

La région du Tiris fait partie de la Dorsale Reguibat. C’est une vaste zone boutonnière
multinationale (Mauritanie, Sahara Occidental et Algérie) faisant apparaitre une partie
importante du craton ouest-Africain qui s’étend depuis le bassin sédimentaire de Tindouf, au
nord, le bassin de Taoudéni, au sud-est, la chaine des mauritanides, au sud- ouest, et le bassin
côtier à l’Ouest.

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• La dorsale de Reguibat, par sa forme même, a été subdivisée en trois grands
ensembles :
• La dorsale occidentale (Amsaga, Tijirit, Tasiast, Tirs) ;
• La dorsale centrale (Ouassat, Ghallaman, Zemmour, Yetti, Karet) ;
• La dorsale orientale (Eglabs).

La dorsale est composée de deux ensembles géologiques distincts : L’Archéen qui constituent
principalement le bâti des régions de l’Ouest ainsi que celui de l’Ouassat, du Ghallaman et peut
être une partie des Eglabs. Le Protérozoïques inferieur (éburnéen ou birrimien) qui est
essentiellement développer dans la dorsale centrale et orientale.

Figure 1 : les: grands ensembles géologiques de la Mauritanie et la situation géographique du dorsale de Reguibat

2.1. GEOLOGIE LOCALE

Le Tiris (fig.2) est formé cependant par une série qui se distingue par deux traits
essentiellement :

 Le métamorphisme, qui a affecté les formations, est moins profond et la migmatisation


ainsi que la granitisation sont beaucoup moins importants ;

 Le développement considérable des formations ferrugineuses.

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En1979, cette province a été subdivisée par G.Bronner en deux ensembles qui se distinguent
essentiellement par leurs lithologies, leurs types de métamorphisme et leurs histoires
géologiques:

 Le socle précambrien du Tiris (d’âge archéen, à faciès catazonal) ou groupe du


Tiris ;

 La série allochtone d’Idjil (d’âge protérozoïque inférieur, à faciès épi zonal) ou


groupe d’Idjil.

2.1.1. Groupe du Tiris

Le groupe du Tiris occupe la majeure partie de la région de F’derick Oum Dférat. Ce groupe est
constitué essentiellement par des formations quartzo-feldspathiques (léptynites, gneiss), ayant
subi un métamorphisme élevé, de type catazonal (faciès granulite) d’âge archéen (Bronner et
Vachette 1973). Au sommet de ces formations, un développement important de quartzites
ferrugineux, qui forment six niveaux, représentés par des quartzites à magnétite très résistants
à l’érosion et qui constituent l’essentiel du relief de cette région. On distingue ainsi, du Nord au
Sud neuf ensembles répartis en deux domaines séparés par un axe NW-SE.

Au niveau des formations ferrifères du groupes du Tiris, il y’a des quartzites à magnétite, inclus
dans des formations essentiellement quartzo-feldspathiques.

2.1.2. Groupe d’Idjil

Le groupe d’Idjil affleure principalement dans la Kédia d’Idjil et partiellement dans la chaîne de
M’Haoudat (Bronner et Chauvel, 1979). Il repose en discordance tectonique sur un socle
archéen catazonal, par un métamorphisme plus faible, une tectonique plus simple et un âge
plus jeune.

La Kédia d’Idjil est un énorme massif formé de roches ferrugineuses. Elle est composée de trois
grandes unités structurales: Unité de la Brèche, Unité de Tazadit et Unité de l’Achouil. Les
Formations ferrifères apparaissent dans sept unités structurales formant groupe d’Idjil:

• Unité de la Brèche : elle est généralement constituée d’éléments anguleux de


quartzites ferrugineuses à ciment siliceux et éléments arrondis de quartzites,
semblables à ceux unités de Tazadit ;

• Unité de Tazadit: formant la Bordure Nord et Nord- Est de la Kédia d’Idjil. Elle est
formée de quartzites et schistes à grenat à la base et de quartzites ferrugineux rubanés
(BIF) au sommet ;

• Unité de l’Achouil : essentiellement formée des micaschistes, très tendre ;


9
• Unité de Zouerate : formée de quartzites ferrugineux et cipolins et schistes,
amphibolites et de quartzites non ferrugineux ;

• Unité d’ElHamariat : Elle est constituée de quartzites à muscovite localement


conglomératique de grès fin, grenat, et de dolomites ;

• Unité d’ElHadej : formée par l’alternance de quartzite à magnétite, quartzite micacé,


micaschiste à grenat et amphibole.

• Unité de M’Haoudat : formée principalement de :

- Au sommet, une formation ferrugineuse : quartzites ferrugineux à


hématite dont certains contiennent des jaspes rouges, Elle peut être
considérée comme l’équivalente de la partie supérieure de l’unité de
Tazadit.

- Une formation quartzo-schisteuse située à la base, elle est formée de


micaschistes, quartzo-schiste rubanés, parfois ferrugineux.

Structuralement, le Tiris se subdivise en plusieurs zones séparées par le grand massif d’Idjil.

Le Tiris mauritanien se distingue de son environnement par l’abondance d’inselbergs (Guelbs)


dont les plus importantes sont :

 La Kédia d’Idjil :

La Kédia d’Idjil Situé à l’Est de F’derick, est le plus important des inselbergs parsèment la
région, avec en son centre un sommet culminant à 915 m.

Ces formations ferrugineuses sont représentées par des quartzites rubané à hématite appelés
« Itabirites » ou plus communément BHQ qui sont constitués exclusivement d’hématite et de
silice et dont le grain est fin inférieur à 150 microns

Sur le flan nord de la Kédia se localise les gisements de : F’derick, Azouazil, Seyalla, Rouessa,
Tazadit et TO14. Tous ces gisements sont formés de quartzite à hématite qui présente des
teneurs pouvant atteindre 68%.

 Guelb El Rhein :

Le Guelb El Rhein se situe à 30 km à l’Est de Zouerate, constitué lithologiquement de


léptynites (roche encaissant), de quartzites à magnétites, des roches vertes et des injections de
filons de pegmatite et de quartz. Les quartzites ferrugineux, formés essentiellement de quartz
et d’oxydes de fer, principalement de la magnétite, et accessoirement des ferromagnésien
(biotites, amphiboles), présentent différents variétés suivant leur granulométrie, leur texture
et leur composition chimique. On distingue ainsi les quartzites à grain fin et les quartzites à
grain moyen et à grain grossier dans lesquels certains grains peuvent atteindre plusieurs
centimètres de diamètre. Les facies à grain moyen et grossier peuvent être subdivisés en trois

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facies de texture suivante : qu’ils sont isotropes (type A), anisotropes lités (type B) ou
anisotropes foliés sans litage. Les deux premiers, sont considérés comme primaires par
opposition au troisième qui est un facies tectonique résultant d’un processus d’aplatissement,
de cisaillement et de recristallisation.

 La chaine des M’haoudats :

Située à 60 km de Zouerate et exceptionnellement isolée au milieu des Guelbs à magnétite,


l’unité de M’haoudat est constituée d’une série sédimentaire peu métamorphique d’âge
inconnu. La chaine de M’haoudat est considérée dès 1979 (Bronner) comme un fragment isolé
du groupe d’Idjil au milieu du socle archéen catazonal (groupe du Tiris daté de 3000 ma).
L’unité de M’haoudat orienté NW-SE et déversée vers le SW renferme d’hématite massive
dont la teneur en fer peut atteindre 69 %

La chaine de M’haoudat fait partie intégralement du socle cristallophyllien d’âge précambrien


qui affleure suivant l’axe NW-SW. Cette chaine se caractérise par une structure géologique
allongé sur près de 14 Km qui appartient à deux principales familles de roches :

- Quartzite ferrugineux rubanées ou non, schistes ferrugineux

- Quartzite et schiste.

L’Unité de M’Haoudat est constituée d’une série sédimentaire peu métamorphique formée
principalement de quartzites ferrugineux à hématite dont certains contiennent des jaspes
rouges. L’originalité de l’Unité de M’haoudat, tient dans la présence d’hématite massive
(jusqu’à 69 % de fer) dont certains faciès sont des quartzites ferrugineux à jaspes.

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CHAPITRE II :

LES PHASES D’EXPLORATION MINIERE A LA


SNIM

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INTRODUCTION

L’exploration minière regroupe l’ensemble des opérations nécessaires pour évaluer


quantitativement et qualitativement une substance minéral pour mettre en évidence
l’existence d’un gisement exploitable économiquement (rentable économiquement).
L’exploration est menée par les compagnies minières contraintes de renouveler leurs réserves
de minerai, ou des compagnies dites junior (non exploitants) qui s’engagent dans le risque de
financement et d’excusions des travaux d’exploration

1. Processus d’exploration minière

L’exploration minière est la phase décisive pour confirmer l’existence ou non d’une potentielle
source minérale ou d’une potentielle nappe phréatique. Elle évalue l’importance et la qualité
des substances utiles grâce à des forages dont l’emplacement est déterminé par des cartes
géologiques fournies par le service géophysique de la SNIM. Cette étape se subdivise en deux
grandes partie : la phase préliminaire (ou stratégique) et la phase détaillée ou phase
d’exécution (ou phase tactique).

Ces deux phases combinées, servent pour la recherche minière, à la planification de la


prospection, à la reconnaissance du terrain et de la cible, à l’investigation en surface ou en sub
–surface des cibles, à découvrir une source économique, de la évaluée et de la mettre en
valeur.

1.1. Phase préliminaire

Dans la phase préliminaire on a la conception du programme :

- Choix du sujet de la substance et des cibles ;

- Inventaire de contrôle des sujets, documents, indices et gisement ;

- Définition du programme (mettre en évidence toutes les mâtereaux nécessaires).

1.2. Phase détaillée

A. Reconnaissance de la cible et le point d’accrochage

Pour reconnaitre la cible il faut :

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Accéder à une cartographie préliminaire pour limiter la zone de recherche et
représenter les structures géologiques du terrain ;
Géochimie pour les propriétés chimique de la roche qui s’effectue au
laboratoire ;
Géophysique pour les structures et les caractères physiques et les anomalies du
terrain.

La géophysique est un outil de l’investigation qui donne des informations sur les paramètres
physiques des roches dans un vu d’exploiter les substances utiles du sous-sol. Elle repose sur
les propriétés physiques des terrains.

2. Les techniques géophysiques utilisées à la SNIM

Pour la localisation de la zone à prospecter le géophysicien commence par la détermination de


la zone à prospecter et la définition des objectifs à atteindre ce qui demande la collection et
l’analyse l’ensemble des données ; la carte géologique (image aérienne et satellitaire) et
hydrologie et hydrogéologie et la géophysique.

A prés la localisation de la zone, le géophysicien procède la prospection par l’implantation


d’une grille large et puis il continue à serer la grille de prospection selon l’avancement du
projet pour délimiter la zone et atteindre l’objectif

Pour atteindre son objectif la section géophysique de la SNIM utilise ensembles de méthodes
indirectes basées sur les propriétés physiques de la roche. Elle permet d’avoir des informations
sur des couches profondes sans leur destruction et avec un coût moins cher. :

Les principales propriétés physiques qu’on mesure au niveau de DRG (SNIM) sont :

 Champ magnétique

 Conductivité électrique (inverse de résistivité)

 Chargeablilité

 Densité

Les méthodes géophysique peuvent être classées suivant deux grandes catégories présentent
des propriétés communes : les méthodes passives et les méthodes actives

Les premières étudient les variations d’un champ naturellement crée par la terre (champ
magnétique pour la prospection magnétique)

Les secondes étudient les propriétés d’un champ crée par l’operateur (un champ électrique
pour la méthode électrique) ou la propagation d’une onde émise dans le sol (une onde
électromagnétique dans le cas de la prospection radar-sol)

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 Géophysique aéroportée ou héliportée

Les outils de géophysique aéroportée restituent une image homogène continue et géolocalisée
du milieu géologique de surface et souterrain.

Ils permettent l’usage de plusieurs méthodes simultanément, de façon rapide les méthodes
géophysiques par avion ou hélicoptère permettent de travailler à l’échelle régionale, même en
cas de zone couverte ou d’accès difficile.

 Géophysique du sol (Méthodes et principes)

1. Méthodes électriques

La méthode électrique est une méthode qui permet de localiser dans un milieu humide en
injectent du courant électrique c’est la méthode la plus utiliser en SNIM car c’est la méthode la
plus efficace pour la recherche d’eau et a 80% des travaux des géophysiciens en SNIM est basé
sur la recherche d’eau

 PRINCIPE

Le principe de la prospection électrique est d’injecter dans le sol un courant électrique continu
d’intensité I entre deux électrodes A et B et de mesurer la différence de potentiel (ΔV) induite
entre une autre paire d’électrodes M et N (fig.3).

Figure 3 : Dispositif Werner Schlumberger

La résistivité apparente d’un terrain hétérogène correspond à la résistivité d’un terrain


homogène qui, pour une configuration identique des électrodes et un même courant injecté,
donnerai la même mesure ΔV. Elle est en fonction de la résistivité, de la géométrie des diverses
couches et de la disposition des électrodes. Il existe plusieurs dispositifs des électrodes
utilisées en pratique : Schlumberger, Wenner, Pôle-Pôle, Pôle-Dipôle, Dipôle-Dipôle, …

La profondeur d’investigation d’un dispositif d’électrodes Schlumberger et Wenner est égale à


environ AB/10 de profondeur.

- Domaine d’application des méthodes électriques

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 Caractéristique de fractures

 Détection des cavités

 Imagerie des intrusions ou des migrations d’eau salée dans le sol et


en général la structure de sous-sol.

 Détection des migrations de polluants dans le sol.

 Mise en évidence d’anomalies de porosité.

Le service des recherches géophysiques de la SNIM utilise les techniques suivant pour
l’injection du courant continu :

 Le traîné électrique : si l’opérateur se fixe un espacement des électrodes A et B constant et


qu’il déplace l’appareil et les électrodes selon une maille de points, il réalisera une traîner
du quadripôle AMNB selon une direction donnée et ainsi mesurer les variations latérales de
la résistivité du sol ;

 Le sondage électrique : ce technique sa fonction de la même manière que la précédente


sauf que le mesure des variations se fait verticalement en fonction de la variation de la
résistivité du sol ;

 Tomographie : ici les mesures sont prises latéralement et verticalement en fonction de la


variation de la résistivité du sol.

2. Méthodes Gravimétriques

La gravimétrie est une méthode géophysique qui cherche à déterminer d’après les
perturbations du champ de la pesanteur en différents points de la surface du sol, la répartition
probable, dans le sous-sol, des divers types de roches caractérisées par leur densité.

La terre à un champ gravitationnel g qui s’exprime à partir de la loi de Newton. Cette loi stipule
que la force F entre deux masse m1 et m2 séparées par une distance de r est une force
attractive dont le module est donnée par l’équation

F=Gm1*m2/r2

Avec G constate de gravitation universelle, G = 6.67*10-11 n.m2/Kg2

Si m1 est la masse de la terre (Mt), m2=1 et r : rayon terrestre (Rt)


g=GMt/r2

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Principe

Cette technique est basée sur la mesure du champ d’accélération terrestre (la Pesanteur). La
valeur de pesanteur mesuré en point de sur face terrestre est très influencée par la
topographie du terrain et la densité de roches autour du point et en profondeur. Donc on ne
mesure pas directement la densité de roches mais on mesure son influence sur le champ de
gravitation. L’unité de mesure est le mGal.

1mGal =10-3Gal =10-3cm/s2

L’appareil utilisé par la SNIM pour mesurer les variations gravimétriques est le CG5
AUTOGRAV (fig.4) est un instrument fragile qu’il faut manipuler avec délicatesse. Il faut éviter
autant que possible de lui faire subir des chocs, des secousses ou de fortes inclinaisons. Une
équipe de gravimétrie devrait être composée au moins de deux personnes (opérateur et son
assistant). Le gravimètre CG-5 peut être manipulé par un seul opérateur. Les mesures prises
selon un profil ou une grille doivent être liés à une station de base ou plusieurs stations de
base pour la correction de dérive du gravimètre

Figure 4 : Appareil de la CG-5 AUTOGRAV

17
3. Méthodes magnétométriques

Principe :

On mesure le champ magnétique terrestre (CMT ou champ total). L’unité est le nano Tesla 1
nano Tesla = 1 gamma

On ne mesure pas directement la susceptibilité magnétique, mais son effet sur le champ
magnétique terrestre.

Donc la méthode de prospection magnétique au sol s’appuie sur la mesure des composantes
du champ magnétique terrestre et les variations occasionnées localement par les différentes
de susceptibilité magnétique des terrains et des roches (la susceptibilité magnétique est la
propriété qu’on certains matériaux a devenir aimantés en présences d’un champ magnétique
ambiant et a crée un champ magnétique secondaire

Dispositif des mesures

On utilise deux magnétomètres synchronisés l'un étant fixé à la station de référence, l'autre se
déplaçant avec l'opérateur selon les profils, les mesures étant prises avec un pas
préalablement choisi en fonction de la taille de l'anomalie recherchée.

Donc il suffit tout simplement de se déplacer avec l’appareil de mesure pour enregistrer
directement les valeurs du champ magnétique terrestre,

3. Les techniques des sondages (forages) utilisées à la SNIM

A la lumière des résultats des travaux géologiques de surface, le géologue établit un


programme de sondage préliminaire destiné à vérifier l’enracinement de la minéralisation en
profondeur. Généralement, l’implantation des sondages s’effectue sur les mêmes coupes
transversales, géologiquement renseignées en surface, et suivant en espacement (maille)
systématique ou non.

Les différents sondages utilisés par le Département des Recherches Géologiques sont de type
percutant et carottés.

18
3.1. Les sondages percutants

Les sondages percutants (destructifs) ou wagon drill, sont des sondages qui présentent des
échantillons détruits et non représentatifs qu’on appelle cuttings. Il existe plusieurs types de
machines sondeuses dont le choix de la machine dépend de types des terrains et de la zone de
minéralisation mais aussi de la substance utile à exploiter.

A M’haoudat, où on prospect et on exploite de minerai de fer plus précisément l’hématite, la


SNIM a trois différentes types de machines sondeuses percutants qui sont la Roc la R50 et la
RC.

3.1.1. La Roc et la R50 (circulation direct)

Le principe de circulation direct (fig.5) c’est lorsque l’air est injecté en continu sous pression à
l'intérieur du train de tiges à l'aide d'un compresseur, elle va agir sur la roche par le biais du
marteau muni d’un taillant ; les débris rocheux obtenu appelé cuttings sortent par les orifices
de l'outil puis ils remontent à la surface à travers l'espace annulaire (entre la paroi du puit la
tige).

Figure 5 : Système à circulation direct

19
3.1.2. La RC 220 (système à circulation inverse)

Le principe de la circulation inverse (fig 6) consiste à injecter le fluide sous pression à travers
l’espace annulaire du train de tige à double tube, elle va agir sur la roche par le biais du
marteau muni d’un taillant ; les débris de roches obtenu appelé cuttings sort par les orifices de
l'outil puis il remonte à la surface à travers l'espace annulaire (par l'intérieur du tube
central).Pour la RC l’échantillon passe sur diffèrent partie dans un cyclone.

La circulation inverse, permet de régler certains problèmes qui se posent au système


conventionnel (circulation directe) par exemple: perte de boue ou d'air, la nécessité de
puissants compresseurs, contamination des cuttings. Les avantages de la RC sont :

 L'information géologique est continue (taux de récupération des cuttings : 100%).


 L'information géologique est précise et quasi instantanée
 Les arrivés successives de fluides sont individualisées

Figure 6 : Principe du forage VPRH : Circulation inverse, taillant en position de travail (Hermann
PLOTE 1986)

20
3.2. Les sondages carottés :

Les sondages carottés permettent de récupérer des échantillons en forme de cylindre très
représentatif dont les minéraux sont parfaitement alignés. L’utilisation des sondages carottés
est basée sur les résultats des sondages destructifs.

Tableau 1 : Comparaison entre sondage percutant et sondage carotté

Caractéristiques Sondage percutant Sondage carotté

principe Pneumatique Electro- hydraulique

Destruction de la roche Taillant Couronne

La foration donne Cuttings Carotté

Injection de la boue Non Oui

Log stratigraphique et
objectif Géologie structurale
lithologique

tige Simple (3m) Simple+doubles (6m)

Les causes arrêts des forages

1- Ordre Géologie

2- Eboulement

3- Coincement

4- Rupture de pastilles taillants

5- Eau

6- Limites techniques de la machine

Echantillonnage : minerai et eau

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3.3. Echantillonnages des Sondages :

3.3.1. Echantillonnages des sondages percutants


Après le forage de chaque tige de 3 mètres, on procède au recueil des cuttings (fig.7) qui sont
bien homogénéisés dans un grand bac (classificateur) en prélevant une pellette de cuttings
qu’on verse d’un côté du diviseur, la seconde pellette est versée du côté opposé du diviseur.
On procède ainsi jusqu’à terminer tout le produit contenu dans le grand bac, à la fin de
l’opération, 10 à 15 kg de cuttings sont mis en sacs auxquels sont attachés des numéros
d’identification.

Figure 7 : cuttings du forage percutant

3.3.2. Echantillonnages des sondages carottés


Les carottes (fig.8) sont envoyées à un scieur qui va les découper en fonction de leur
minéralogie, pour les quartzites à hématite la carotte est sciée longitudinalement en deux
parties, une moitié est échantillonnée, la seconde est archivée en vue de contrôles ultérieurs
éventuels.

Quant aux quartzites à magnétite, la carotte est sciée en deux parties, puis l’une des moitiés
est sciée à son tour, et un quart de carotte est échantillonné, les trois quart restent en archive.

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Figure 8 : Carotte du forage carotté

 Synthèse géologique et minière

Tous les travaux précédemment décrits sont synthétisés par une équipe pluridisciplinaire
(géologues, mineur, …etc.) et regroupés dans une synthèse géologique et minière. Celle-ci
comportera essentiellement :

o Des coupes géologiques transversales, renseignées à partir de la surface, mais


comportant généralement une esquisse interprétative de la minéralisation en
profondeur basée sur les sondages préliminaires réalisés.
o Une estimation des ressources/réserves géologiques et des qualités physico-chimiques
des minerais ;
o une première esquisse de l’intérêt économique du gisement.

 Décision

A la suite de la synthèse géologique et minière, la direction pourra être amenée à décider :

- soit l’arrêt provisoire ou même l’abandon des recherches ;

- soit la continuation des recherches pour des reconnaissances plus


approfondies ; et pour cela :

1. Reconnaissance détaillé :
- sondages systématiques
- définition du gisement (volume et qualité)
- la faisabilité :

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4. Evaluation des ressources

Comme les conditions actuelles du marché dictent ce qui est un gisement et combien doit être
la teneur minimale de ses minerais pour qu’il soit rentable, les méthodes d’évaluations
permettent de faire une étude sérieuse qui durera au moins deux ans avant d’estimer le
volume de ce gisement et son teneur minimal. Si les conditions du marché sont bonnes,
l’exploitation aura lié si non, le gisement sera gelé jusqu’aux moments où il sera rentable
économiquement. Les études d’estimation des ressources vont être établies avec des
méthodes empirique, planimétrique et/ou géostatistique.

Les méthodes empiriques et planimétriques se basent sur l’expérience, l’observation directe des
affleurements et des phénomènes géologiques. Ces observations seront rapportées sur un plan,
les détails observés sous forme de figures géométriques ou graphiques.
La méthode géostatistique quant à elle est la méthode la plus récente et la plus sûre. Elle
constitue aussi un outil de recherche. Elle permet d’avoir une idée quantitative sur les résultats
des travaux réalisés. Dans la recherche minière, la géostatistique apporte un gain financier
important dans l’estimation des réserves (maillage, espacement optimal des sondages, estimation
de la récupération,…). Les concepts géostatistiques permettent de formaliser et de résoudre les
problèmes rencontrés à différentes échelles ou stades d’évaluation minière (optimisation de la
maille, contrôle des teneurs,..).

 Les études de faisabilités :

L’étude de faisabilité est une étude qui s’attache à vérifier que le projet soit techniquement
faisable et économiquement viable, tous les paramètres vont être évalués afin de déterminer
avec le plus aux degrés de confiance possible les couts associés avec la mise en production et
les revenus anticipés pour arriver à prendre une décision. Elles peuvent se faire grâce à ces
différentes études :

 Contrôle préalables ;

 Economie finances de l’exploitation minière ;

 Evaluation des risques de l’exploitation minière ;

 Etude de viabilité de l’exploitation minière ;

 Rapports techniques selon les codes miniers internationaux.

24
CHAPITRE III :

METHODE MAGNETIQUE POUR LA


PROSPECTION MINIERE A LA SNIM
(CAS DE M’HAOUDAT- KHNEG TARHARCHIT)

25
INTRODUCTION

Cette méthode est basée sur la mesure du champ magnétique terrestre total. On ne mesure
pas directement la susceptibilité magnétique, mais son effet sur le champ magnétique
terrestre. Donc la méthode de prospection magnétique (photo 1) au sol s’appuie sur la mesure
des composantes du champ magnétique terrestre et les variations occasionnées localement
par les différences de susceptibilité magnétique du terrain et des roches (la susceptibilité
magnétique est la propriété que certains matériaux sont devenus aimantés en présences d’un
champ magnétique ambiant et ont créé un champ magnétique secondaire).

Photo 1 : magnétomètre de type ENVI-MAG

A la SNIM cette technique est essentiellement utilisée pour :

 La Localisations des minéralisations ferrugineuses et de formations de fer


aurifère.
 La Localisation des chemines kimberlitique.
 La détections directe de fer magnétique, Nickel associé avec des roches
basiques minéralisations généralement associées à des structures (faille,
plissement, Intrusion, etc.…).

1. Acquisition des données

L’acquisition des données se fait à l’aide de dispositif de mesure magnétométrique de type


ENVI-MAG (photo 2). On utilise deux magnétomètres synchronisés l'un étant fixé à la station
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de référence, l'autre se déplaçant avec l'opérateur selon des profils, les mesures étant prises
avec un pas préalablement choisi en fonction de la taille de l'anomalie recherchée. La zone
d’étude et appelée Khneg Tarharchit, c’est une section étroite d’une vallée proche de
M’Haoudat et F’derick. Dans cette zone le pas utilisé est 10m. Il faut saisir la valeur du champ
magnétique local dans l’appareil pour qu’il ne prenne pas beaucoup du temps à déterminer le
champ magnétique total. A Khneg Tarharchit, on a indiqué à l’appareil la valeur du champ
magnétique total 36 000 nT, champ magnétique en Mauritanie.

Donc après l’installation et la programmation de la station de base et celle mobile, il suffit tout
simplement de se déplacer selon un profil et prendre le mesure au niveau de chaque station.

Photo 2 : Station mobile du magnétomètre ENVI-MAG

2. Traitement de données

Le traitement de données commence par l’importation des données à partir de l’appareil ENVI-
MAG à l’aide de commende (CMD.exe), on se connecte avec notre répertoire où il y a
l’application appelée IDUMP qui permet le téléchargement de données de l’appareil vers
l’ordinateur (fig 9)en exécutant cette application dans la fenêtre de Commendes:

- C:\MAG>IDUMP 2503.XYZ COM1 NO 8 1 H

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Figure 9 : Répertoire de données téléchargées

Lorsqu’on termine le téléchargement de données (les données de station mobile et de station


de base), on procède à la correction de données de station mobile par les données de station
de base. La correction (fig 10) se fait à l’aide une application appelée MAGBASE qui stocke les
données corrigées dans un fichier texte et l’enregistre dans le même répertoire.

- C:\MAG>magbase 0503.xyz 0503c.xyz –b=0503.bsr –z=5,3 –M=35320 –d=1

Figure 10 : Commende

Dans la dernière étape de traitement de données, on ouvre le fichier de données corrigées à


l’aide d’Office Excel et on ajoute les coordonnées (X, Y) de chaque station.

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3. Interprétation de données

L’interprétation des données se fait à l’aide du logiciel ArcGIS en utilisant la technique de


distance Inverse ou simplement de tracer la courbe de champ magnétique de chaque profil.

Figure 11: Plot magnétique de Profil numéro 0 de Khneg Tarharchit

Le plot magnétique permet une interprétation du champ magnétique terrestre total sur un
profil. A partir de cette courbe (fig 11) on peut remarquer la présence de deux anomalies
magnétique, la première correspond à 33650 nT relativement faible par rapport à la deuxième
anomalie qui a une valeur de 34250 nT qui est probablement liée à une anomalie intéressante.

29
Figure 12 : Carte magnétique de Kneg Tarharchit

La carte ci-dessus (fig.12) représente une carte thématique de champ magnétique dans la zone
de Kneg Tarharchit. On peut remarquer clairement à travers la variation des couleurs selon le
champ magnétique que la partie sud-ouest de la carte présente des anomalies importantes de
champ magnétique qui peuvent refléter la présence des minerais fortement magnétiques. Par
conséquence, cette zone pourra être ciblée par des forages d’exploration.

30
CONCLUSION

Pour mettre en évidence ses réserves, la SNIM fait recours à la recherche minière qui constitue
la base de toutes activités minières. Elle utilise des techniques géophysiques aéroportées, qui
deviennent de plus en plus systématiques, avant toute prospection d’envergure sur le terrain
car elle conduit à une meilleure définition et surtout à une localisation plus précise des cibles,
ainsi que des techniques géophysiques au sol qui se reposent sur les propriétés physiques des
roches pour la localisation des anomalies.

Après avoir localisé des anomalies, les techniques de forages restent l’outil indispensable pour
confirmer l’existence ou non d’un gisement. Ces sondages sont très importants dans la phase de
reconnaissance et fournissent des informations sur l’organisation et la composition du sous-sol et
sont utilisables dans toutes les formations géologiques.

Si on délimite un gîte d’intérêt économique à l’étape précédente, une étude de préfaisabilité peut
être suivie par une étude de faisabilité qui s’attache à vérifier que le projet soit techniquement
faisable et économiquement viable.

Enfin, nous avons choisi l’une des techniques les plus utilisées à la SNIM qui est la prospection
magnétique appliquée à la zone de Kneg Tarharchit. L’interprétation des données magnétiques
dans cette zone affirme la probabilité des accumulations de minerais fortement magnétiques.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

1. ROMAN :
- Louis LLIBOUTRY Géophysique et Géologie
- Michel Jébrak (1953)., Marcoux, Éric. (2008) Québec. XV-667 p. Géologie
des ressources minérales. Ministère des ressources naturelles et de la faune
- Charles N., Bailly L., Urien P., Labbé J.-F. (2017) Tome 4, 35 p., 10 fig., 2
tabl. Exploration minière. Collection « La mine en France ».
2. ARTICLE :
- Georges BRONNER, 1992 Structure d’évolution d’un craton archéen la dorsale de
Reguibat (Mauritanie) tectoniques et métallogénies des formations ferrifères :
- Hermann PLOTE 1986 Techniques de forages : Circulation direct et inverse

3. ETUDES ET DOCUMENTS :
- . Fabriol H., Debeglia N., Baltasaat J.M. (2004) Rapport final. BRGM/RP-53 137-
FR. 112 p. 43 ill., Méthodes géophysiques appliquées à l’exploration géothermique
en contexte insulaire volcanique

- Raoul Giret. 22 p INVENTAIRE DES RESSOURCES MINERALES METHODES


PERMETTANT DE LE REALISER

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