Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Département Géologie
Appliquée
Caractérisation géologique et
géochimique de la structure F0S, bloc3,
Imiter I
Société Métallurgique
d’Imiter (SMI)
Soutenu le 26/06/2018
Encadré par :
Réalisé par : Mr. M, MOUHAJIR
Jawad EL (SMI)
MOUMNI Mr. M, Ait Daoud (SMI)
Idy DIOUF Mr. H, Houane (SMI)
Mr. A,Nadeif (IMM)
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Remerciement
Par-dessus tout, nous remercions le Tout Puissant <<Allah>> pour des bienfaisances
incalculables à notre faveur, pour nous avoir donné la force de réaliser ce travail.
Au terme de notre stage de fin d’études, nous tenons à remercier Mr M.
ELHAMDAOUI directeur de la Société Métallurgique d’Imiter (SMI), pour nous avoir
accordé ce stage et nous donner l’occasion de découvrir l’activité de cette société
d’exploitation minière.
Nous voudrions exprimer également toute notre reconnaissance à l’égard de notre
encadrant à la mine, Mr. AIT DAOUD Mohamed, chef de service et Mr. M.MOUHAGIR le
d’exploitation à la SMI, pour le temps qu’ils ont aimablement voulu nous consacrer tout au
long de ce stage.
Nous tenons sincèrement à remercier Mr. HICHAM Houane, Il a su nous
transmettre, avec minutie et délicatesse, une part de sa grande expérience dans le domaine de
la géologie minière. Son aide, ses conseils, sa rigueur et son réconfort ont été profitable pour
mener à bien notre travail.
Par le même, nous remercions cordialement Mr. Nadeif notre encadrant professeur et
directeur des études de l’école des mines de Marrakech, nous sommes très reconnaissance et
nous lui remercions d’avoir relu et révisé les versions successives du projet de fin d’étude.
Aussi pour ses conseils précieux, ses directives et pour ses corrections pertinentes. Qu’il
trouve ici le témoignage de notre profond respect.
Nous sommes particulièrement reconnaissance du personnel du service Géologie de
la SMI notamment Mr. Qamary et Mr.Berkouch qui nous ont considérés comme faisant
partie de leur équipe durant toute la période de stage et nous ont accompagné dans ce présent
travail.
Nous voudrions aussi remercier nos parents et nos familles qui nous ont offert le
soutien pour passer ce stage en bonnes conditions.
Résumé
Le gisement d’Imiter est caractérisé par une minéralisation argentifère et est
constitué, du point de vue lithologique, d’une succession de deux unités : une unité
sommitale à caractère volcanique et volcano-clastique du Néoprotérozoïque supérieur et une
unité basale à caractère sédimentaire d’alternance des niveaux pélitiques et gréseux du
Néoprotérozoïque moyen, porteuse de la minéralisation argentifère. Cette minéralisation se
présente sous forme de filons de puissance inférieure à 5m.
Le secteur Imiter I situé à l’ouest de la boutonnière d’Imiter, présente une multitude
de structures : des structures à pendage Nord (des grands couloirs de cisaillement) et d’autres
à pendage sud. Le présent travail consiste à faire une étude géologique et géochimique de la
structure F0S à pendage.
Le travail effectué s’articule autour de quatre points principaux qui sont :
Une étude structurale basée sur la réalisation des levés géologiques de la structure F0S
au niveau 1337,1328 et 1348.
La lithologie est variée et est constitué par des pélites, grès et des dykes avec une
minéralogie représentée par une paragenèse minérale des sulfures (pyrite, Galène,
chalcopyrite, sphalérite ...) et l’Argent sous plusieurs formes.
De point de vue structural la zone d’étude est affectée par une tectonique souple par
l’intermédiaire des plis (niveau 1348) et cassante qui se manifeste par des failles,
généralement, de direction E-W, NE-SW, N-S ET NW-SE.
Une étude géochimique (minéralogique) qui a pour but de caractériser la variation des
teneurs des éléments Ag, Zn, Cu ,Pb et Hg le long des deux structures et faire sortir les
différentes affinités existantes entre les éléments. Cette étude nous permis de localiser les
zones minéralisées et de mettre au point plusieurs types d’anomalies mono-élémentaires
et composites.
Une partie de suivi de production réalisée dans le même cadre de travail basée sur un
échantillonnage type écaillage le long des fronts de la F0S niveau 1337.
Abstract
A description of soundings SFC-2309 / -23, SFC-2272 / -11, SFC-2244 / -12 and SFC-
2302 / -9 crossing level 1337.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Fréquence
500 0,4
65
400 0,3
B.Traitement
300 mon-élémentaire et distribution du
0,2
Ag, Pb, Cu et Zn
67 200
0,1
100
a)Argent 0
(Ag)
68 0 0 200 400 600 800 1000
Ag g/t
...................................................................................................................................... 68
a) .........................................................................................................................Plomb :
69
b)Cuivre (Cu)
71
c)Zinc (Zn)
73
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
C.Traitement multi-élémentaire
75
a)Corrélation totale:
75
II-2. Analyse en composante principale (ACP) ............................................... 77
Conclusion.................................................................................................... 78
Chapitre III:Suivi de production de la structure F0S niveau 1337 ......................... 79
III-I.Echantillonnage................................................................................................. 79
Introduction ........................................................................................................... 79
I-1.Échantillonnage par ECAILLAGE ................................................................. 79
I-2.Les résultats du suivi journalier de la production
81
2-1.Tableau des résultats (voir annexes): ............................................................. 81
2-2.Les levés des fronts de tailles (voir Annexes) ................................................ 81
Interprétation des résultats .................................................................................... 81
III-2. Les notions de dilution et salissage ................................................................. 81
2-1.Dilution ........................................................................................................... 81
a) .................................................................................................................... Définition
81
b)Les types de dilution
81
c)Le taux de dilution
82
2-2.Salissage ......................................................................................................... 82
a) .................................................................................................................... Définition
82
b)Le taux de salissage
82
c)Les conséquences
83
Conclusion.................................................................................................... 83
Conclusion générale et recommandation ................................................................ 84
Annexes .................................................................................................................. 86
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
........................................................................................................................................ 104
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Figure 51: ACP, projection des variables selon les axes F1-F2 (76,74) pour la F0S-
1328 .................................................................................................................................... 77
Figure 52:ACP, projection des variables selon les axes F1-F2 (64,82) pour la F0S-
1337 .................................................................................................................................... 77
Figure 53: Schéma montrant le principe de l'écaillage .......................................... 80
galène sub-massive encaissée dans les dolomies; D) Photo illustrant les Cristaux de Galène
au sein de la dolomie rose.
Planche 10 : A) illustration de la chalcopyrite massive au niveau d’une carotte; B)
quartz gris minéralisé en chalcopyrite et galène; C) chalcopyrite disséminée dans la structure
bréchifiée; D) Chalcopyrite en masse concentrée au niveau du quartz gris.
Planche 11 : A) sphalérite en petite masse concentrée dans la dolomie rose; B) la
structure principale F0S riche en sphalérite, pyrite et argent natif.
Planche 12 : A) Arsénopyrite massive au niveau de la dolomie rose; B) illustration
de l’arsénopyrite disséminée.
Planche 13 : A) : Faille remplie par la dolomite rose, B) : Faille normale affectant un
filon de quartz (Parement Nord).
Planche 14 : tectonique cassante dans les formations gréso-pélitiques qui se
manifestent par des diaclases de direction NNE-SSW et E-W au niveau de la structure FOS
niveau 1337 E (14A) et W (14B).
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Figure 6: carte géologique de l’Anti Atlas et position d’imiter dans cette chaine (d’après étudiant
master : S.SAMAOUI)
L’Anti-Atlas est caractérisé par la présence de massifs précambriens qui sont très
érodés et qui ont souvent une altitude plus basse que les terrains du paléozoïque qui les
recouvrent ; on parle alors de boutonnières.
Cette chaîne qui résulte essentiellement de la superposition des orogenèses
éburnéenne et panafricaine est subdivisée structurellement en trois parties : (fig.7) :
La partie occidentale qui s’étend depuis l’Atlantique jusqu’aux piedmonts du Jbel
Siroua. Il est constitué par des boutonnières importantes (Bas Draa, Ifni, Ighrem,
Kerdous et à la partie sud de Taznaght).
La partie centrale qui inclue le Jbel Siroua et la région de Bou Azzer, El Graara.
renferme les boutonnières précambriennes de Zenaga, Siroua et Bou-azzer-El Graara ces
deux dernières paléostructures ophiolitiques constituent une empreinte du domaine
orogénique panafricain en bordure du craton Ouest africain.
La partie orientale formé principalement par le massif de Saghro ou les terrains
panafricains affleurent sous forme de boutonnières au sein des formations de
l’infracambrien et du paléozoïque (Sidi Flah, Kelaa Mgouna, Boumalen, et Imiter) Le
massif de l’Ougnat constitue le prolongement oriental de Jbel Saghro.
Figure 7:Carte de l’Anti Atlas marocain avec la distribution des minéralisations. (Thèse
doctorant tuduri)
Cette subdivision est accentuée par un accident oblique (Choubert, 1947) : l’Accident
Majeur de l’Anti-Atlas limitant l’Anti-Atlas occidental de l’Anti-Atlas central et oriental
(fig.7).
II-2-2. Le cadre géologique régional.
Les subdivisions lithostratigraphiques du Précambrien dans l'Anti-Atlas varient d'un domaine
géographique à l'autre.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
II-2-2-1. La Lithostratigraphie :
a. Le socle paléoprotérozoïque
Cette formation est appelée série des Zenagas et du Kerdous (Hassenforder, 1987), ou PI. Son
extension géographique est limitée à l'Anti-Atlas occidental. Le socle protérozoïque est constitué
de schistes, de gneiss oeillés, de dolérites, de migmatites et de granites.
Figure 9: Carte géologique du Jbel Saghro, d'après Hindermeyer et al. (1977) et scène Landsat.
Figure 12:La carte géologique du secteur d’Imite (Extrait de la carte 1/50 000 d’Imiter et redessiné)
IV-3.cadre lithologique
Le gisement d’Imiter est encaissé principalement dans les formations gréso-pélitiques
situées au sommet de la pile sédimentaire du PII et accessoirement dans les niveaux
détritiques de la base du PIII. L’étude lithostratigraphique montre un socle plissé
métamorphisé d’âge Néoprotérozoïque moyen (Ediacarien moyen) et une couverture
volcano-sédimentaire d’âge Néoprotérozoïque supérieure (Ediacarien terminal).
La série d’Ouarzazate forme les reliefs qui entourent la boutonnière. Cette série est
composée d'un empilement subtabulaire de séquences volcaniques et pyroclastiques de
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
c. La couverture paléozoïque
IV-4.Cadre structural
Dans le boutonnier d’Imiter, la tectonique est marquée par deux phases : l’une ductile
et l’autre cassante.
Tectonique plicative (formation des plis) :
La série PII est déformée suivant deux phases de plissements : une phase
synschisteuse et l’autre post-schisteuse dont les caractéristiques permettent de les rapporter
respectivement aux phases panafricaines majeures (B1) et ultime (B2). (fig.15)
Phases synschisteuse : Elle est représentée par des plis déjetés1 ou déversés2 vers le
Sud-Est. Leur axe montre des directions NNE à NE et des plongements plus ou moins
accentués vers le NE. Ces plis présentent une schistosité de plan axial de type clivage
ardoisé bien développée dans les niveaux pélitiques et qui se réfracte dans les niveaux
gréseux.
Phase post-schisteuse : Elle génère des plis à grand rayon de courbure et se localise au
sud de la boutonnière. L’axe des plis est orienté N110 à 130° E à plongement de 40° vers
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
l’ouest et le plan axial est subvertical. D’autres plis post-schisteux sont observés au
voisinage de la faille d’Imiter. Ils sont de direction variable allant de N 90° NNW avec
des plongements variant de la verticale à l’horizontale. Ces plis sont liés au
fonctionnement de la faille d’Imiter.
Tectonique cassante :
Le faisceau de failles d'Imiter, long d'une dizaine de kilomètres, est localisé le long du
contact entre le complexe inférieur et le complexe supérieur. Il s'agit d'un système de failles
principalement orientées N90°E, avec de nombreux relais orientés N60 à 70°E et décrivant, à
l'échelle cartographique, une succession de pull-appart dont la cinématique d'ouverture apparente
serait senestre ( Fig.16).Dans le secteur minier, la faille d'Imiter montre de nombreuses évidences
de failles normales qui séparent et décalent un ensemble supérieur, composé de roches volcaniques,
d'un compartiment Sud, essentiellement constitué par les formations du complexe inférieur. D'autres
évidences de failles normales ont également été observées plus à l'Est, dans le secteur d'Igoudrane
(Fig.17-b), où les formations du Paléozoïque sont effondrées et décalées par une tectonique
extensive sur plusieurs dizaines de mètres (Tuduri et al. 2006).
En galeries (Imiter I et Imiter II), la géométrie en pull-apart est également observée (Fig.17a).
À Imiter I, trois structures sont actuellement exploitées : F0, F0 Nord et F0 Sud (Fig.17-b). Ces
structures sont orientées Est–Ouest à ENE–WSW et présentent des pendages variables (Fig. 17
b).La structure F0, assimilée à la structure principale, est parallèle au faisceau de failles et orientée
N090°E. Elle présente un fort pendage vers le Nord (75° à 90°). La structure annexe F0 Nord est
orientée N070–080°E et présente également un fort pendage vers le Nord-Ouest (80°), tandis que la
F0 Sud, orientée N065°E, présente un pendage vers le Sud-Est d'environ 50°. En profondeur, cette
dernière structure tend à s'aplatir (J. Tuduri ; A. Chauvet ; A. Ennaciri ; L.Barbanson, 2006).
À Imiter II, trois structures sont également reconnues et exploitées : R7, R6 et le corps B3 (Fig.17-
b). Elles montrent également des variations de pendage (Fig.17-b). Le corps B3 est formé d'un
ensemble de structures présentant les mêmes caractéristiques que la structure F0 et assimilé à la
structure majeure.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Figure 16:Carte géologique simplifiée du gisement d'Imiter (d'après documents SMI) (in
Tuduri, 2006)
Figure 17:(a) Schéma structural du gisement des secteurs d'Imiter I et II (même légende que Fig.
21). (b) Bloc diagramme synthétique montrant la géométrie des principales structures minéralisées (F0
sud, F0, F0 nord, R7, R6 et B3) observées en galerie (in Tuduri, 2006)
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
a)Stade 1 dextre, associé à la mise en place des veines à quartz et dolomie rose sous les effets
d'une direction de raccourcissement WNW–ESE. La formation des chevauchements associés, le
long des structures annexes F0 sud, F0 nord, R6 et R7, se réalise au cœur des relais
transgressifs.
b) Stade 2 senestre normal, à remplissage de dolomite rose, rouvrant et réutilisant les structures
précédentes. Le stade 2 affecte principalement les structures primaires F0 et B3.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
5-3. Morphologie
Les corps minéralisés exploités se répartissent sur quatre gisements principaux. (Fig.20)
Grande Carrière (Imiter I) :c’est le gisement le plus ancien. Il regroupe la carrière
des anciens et la grande carrière.
Colline B3 : est le gisement qui présente la teneur moyenne la plus élevée.
La Colline B8 : situé juste au sud du puits IV, essentiellement encaissé dans le
conglomérat de base et les tufs volcaniques du complexe supérieur (Tuduri, 2005)
Puits IV : est situé à 3 km à l'Est de l'usine et de la zone d'habitation.
Introduction
1. Zone d’étude
Notre zone d’étude se focalise dans le secteur d’imiter I Puits H au niveau de la
structure F0S Bloc 3 niveau 1328,1337 et 1348 limité au Nord par la faille d’Imiter, à l’Est
par la carrière des anciens et le puits I et au Sud-Est par le puits F.
Le secteur est accessible par le biais du puits H. la minéralisation à imiter I est
présente sous trois formes : en amas (corps A, B et C) qui a fait l’objet d’une exploitation à
ciel ouvert. On a une deuxième minéralisation sous forme filonienne composée d’un
ensemble de structures principales F0, F1, F2 qui ont un pendage vers le Nord et à partir
desquelles se développe une minéralisation à pendage vers le Sud à savoir L1, L2 et F0S qui
fait l’objet de ce
travail (voir
figure 21).
1. Objectif de travail
Ce travail se propose de faire une étude géologique et géochimique de la structure
F0S afin d’arriver à faire une description des caractéristiques de cette structure sur le plan
géologique et structural.
Afin d’atteindre ces objectifs, plusieurs approches géologique seront abordées à
savoir:
La réalisation des levés géologiques au fond de la structure F0S, suivant une échelle de
1/200 et leur description lithologique, structurale et minéralogique.
Un échantillonnage sur la couronne pour l’étude géochimique et géostatistique
permettant de déterminer les teneurs en éléments chimiques et leur relation avec la
minéralisation.
Un suivi de production basé sur un échantillonnage par écaillage au niveau des fronts de
taille de structure F0S niveau 1337.
2. Méthodologie de travail
Pour atteindre les objectifs visées, il a été incontournable d’effectuer un ensemble
de travaux sur le terrain avec des matériaux tels que : la boussole, le décamètre, le marteau,
l’appareil de photo numérique et sachets de plastique pour l’échantillonnage.
Notre travail s’est déroulé au fond avec la réalisation des levés géologiques à
l’échelle 1/200 des galeries d’imiter I plus précisément aux niveaux 1328, 1337 et 1348. Ces
levés permettront de définir les différents faciès rencontrés ainsi que les principales
directions tectoniques existant dans ces zones (stratifications, diaclases ; failles…).
3. Les outils informatiques
Durant cette étude, on a eu recours à utiliser des logiciels de digitalisation, de
traitement et de modélisation à savoir :
Mapinfo et Autocad : permettant de réaliser des cartes en format numériques.
Dips : pour le traitement des données structurales.
XLstat : pour le traitement géostatistique.
OASIS MONTAJ : pour la réalisation des cartes iso-teneurs
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
1. Les grés
Dans notre secteur de travail, ces roches sédimentaires se présentent très
compactes, très dures et présentent un aspect microgrenu grisâtre (planche 1A). Ils sont plus
compétent par rapport aux pélites ce qui donne une stabilité du point de vue géotechnique.
Ils sont considérés comme l’encaissant des structures minéralisées qui ont un
pendage fort vers le Nord ou parfois vers le sud avec une direction générale Est-Ouest.
Selon la taille des éléments détritiques, on peut distinguer des faciès intermédiaires
entre les pélites et les grés selon le pourcentage de chacun à l’image des pélites gréseuses et
des grés pélitiques. Le schéma ci-dessous illustre les différents cas :
Pélites Gréso
P
-pélite G
élit 0% 25% 50% 75%
ré
es s
Planche 2 : A) contact entre les gréso-pelites et les pélites noires; B) strate de pélite
noire au niveau de la structure F0S niveau 1337; C) alternance de lits sombres et de lits
clairs des pélites traçants la S0 qui fait un angle de 45° avec l’axe de la carotte; D) pélite
noire en lumière polarisée analysée (B.khalid).
3. Les Gréso-pélites
C’est un faciès à alternance millimétriques de lits gréseux et de lits noirs (planche
3A). Les lits gréseux sont constitués d’une masse homogène microcristalline à quartz en
mosaïque dominant, étiré et quelques phyllites éparpillées et orientées suivant la S1. La taille
des grains de quartz peut atteindre 80µm. De rare plagioclases sont observés de taille
comparable à celle du quartz. Dans les zones L d’études, elles sont riche en sulfure de fer
(pyrite)
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Les lits noirs se présentent soit en petits lits isolés de puissance millimétrique, soit en
faisceau centimétriques plus ou moins denses, continus ou en petite masses globulaires. Ces
horizons correspondent à la matière organique.
L’ensemble minéralogique est noyé dans une matrice finement cristallisée. La matrice est
essentiellement à quartz finement cristallisé en association avec des minéraux argileux
(planche 3C).
Le quartz blanc reste sec sans minéralisation et parfois à pyrite, comme il peut être avec
la dolomie rose dans la structure brèchifiée.il est affecté par des failles et des diaclases.
Il est caractérisé par ses formes variables : En veine, Fentes de tailles différentes, micro-
filons, filons, et parfois comme un remplissage des formes géodiques.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
caisse filonienne et intercalés avec des niveaux beaucoup moins représenté de quartz.
Les minéraux s’expriment généralement de manière automorphe.
Une deuxième texture bréchique et/ou laminé caractérisant un système cisaillant associé
à des phénomènes de bréchification et broyage.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Planche 7 : A) dyke basique avec des veinules de dolomie rose; B) dyke basique de
texture grossulaire et millimétrique contenant des feldspaths et des ferromagnésiens; C) dyke
basique encaissé dans les pélites; D) illustration du dyke dans une carotte.
Conclusion
D’après les levés géologiques, l’étude pétrographie des différents types lithologiques
de la série PII du secteur d’étude nous a permis de faire ces déductions suivantes :
La série PII est constituée de trois formations majeurs : (I) une formation gréseuse à la
base, (II) une formation gréso-pélitique en position médian et (III) une formation
pélitique au sommet. Il peut y avoir des intercalations avec des faciès tels que les
carbonates, les quartzites, la dolomie rose…
Le facies encaissant de la minéralisation peut être gréseux ou pélitique ou intermédiaire.
Les dykes basiques sont rencontrés toujours recoupent la S0 et les structures bréchifiées,
donc d’après le principe du recoupement, sont postérieurs à la minéralisation.
Les faciès minéralisées ou porteurs de la minéralisation (la gangue) sont :
La dolomie rose surtout en pull-appart
Le quartz gris qui se montre pour la majorité des cas en mélange avec la dolomie
rose ou trouvé comme un remplissage des formes géodiques.
Les brèches hydrauliques à ciment carbonaté (dolomitique) ou siliceux (quartz
gris)
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
I-1-2.La minéralogie
Le gisement d’imiter contient un grand nombre de minerai formant un système
filonien de direction moyenne E-W. La minéralisation au niveau du notre secteur d’étude est
caractérisée par une para-genèse minérale variée des sulfures accompagnés par la
minéralisation.
Ainsi dans notre zone d’étude, les minerais rencontrés sont les suivantes :
1. La pyrite (Fe2S)
C’est le sulfure le plus abondant, puisqu’on a trouvé qu’il est rencontré toujours le
long de l’encaissant et même au niveau de la structure bréchifiée. Ce sulfure de fer de
formule chimique Fe2S a un system cristallin cubique remarquable avec un aspect jaunâtre
se présentant sous plusieurs formes des cristaux automorphes, agrégats framboïdaux,
disséminés, des veinules (planche 8A), en mouche ou bien sous forme d’une masse
concentrée soit dans la structure principale soit dans l’encaissant.
Planche 8 : A) veinule de pyrite encaissée dans les gréso-pélites au fond niveau 1328;
B) pyrite au niveau des gréso-pélites; C) illustration de la pyrite accompagnée de la galène
et de l’arsénopyrite au microscope ( H.Mohamed); D) La pyrite en masse concentrée
encaissée dans du quartz.
2. La galène(PbS)
La galène ou sulfure de plomb de formule chimique PbS, de système cristallin
cubique est caractérisé par son aspect grisâtre montré par un éclat métallique (planche 9A);
elle est rencontré fréquemment dans la structure bréchifiée à dolomie rose ou parfois avec
le quartz gris, et comme un minéral accompagnateur d’argent. Elle se présente sous plusieurs
formes : en veines, disséminé, en mouche ou plus souvent sous forme d’une masse
concentrée.
Au niveau du microscope Ce minéral est facile à reconnaitre par des triangles
d’arrachements et un réflectance élevé. Il apparait que ce minéral est toujours antérieur au
mispickel, et associée à la sphalérite et la chalcopyrite. La galène présente des inclusions
d’argentite, et traversée par des veinules de polybasite. Elle est toujours déposée après la
pyrite et l'arsénopyrite, associée à la sphalérite et la chalcopyrite et remplacée par les
minéraux argentifères. La galène se présente en plages monominérales ou polymétaliques
disséminées. Elle remplace la pyrite et l'arsénopyrite est corrodé par la sphalérite, la
polybasite, l'argentite et l'amalgame d'argent et l'ensemble des minéraux argentifères.
3. La chalcopyrite (CuFeS2)
Généralement, c’est un sulfure de cuivre et de fer de formule chimique CuFeS2 et de
système cristallin cubique. Elle a un éclat métallique et un aspect jaunâtre (planche 10A).
A Imiter I, ce sulfure est présenté sous plusieurs formes : disséminée, en mouche ou
sous forme d’une masse concentrée (planche 10D), et au plus souvent au niveau de quartz
gris. Au niveau des deux structures brèchifiées ce sulfure est caractérisé par sa rareté
(planche 10C).
Au microscope, elle se présente en plages, associée à la sphalérite dans la gangue
silicatée et aux autres sulfures communs dans la gangue carbonatée. Elle est souvent en
inclusion dans la sphalérite. Plus rarement, elle se présente sous forme de petits cristaux
automorphes. La chalcopyrite est corrodée par l’argentite et la polybasite. Sur ses bordures la
chalcopyrite est substituée en covellite.
Photo 1: minerai d'argent natif disséminé dans une brèche hydraulique de dolomie rose et sulfures (galène,
arsénopyrite, pyrite, chalcopyrite)
L’argent noir
Elle a un aspect feuillet noirâtre. Il est observé généralement dans la dolomie rose
très riche en galène massive.
L’argent rouge
Il est moins rencontré sur terrain et Il est le plus souvent sous forme disséminée avec
un aspect rougeâtre claire.
I-1-4.Métallogénie de la structure F0S
4-1.texture :
Elles sont généralement présentées par une texture généralement rubanée ou en
couloirs bréchifiés (photo2) montrés par des brèches hydrauliques cimentées par un ciment
soit siliceux (Quartz gris) ou bien carbonaté (dolomie rose).
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
5
0
Photo 2: brèche hydraulique à remplissage de dolomie rose montrant un drainage par le fluide hydrothermal
Conclusion
L’étude minéralogique et métallogénique au niveau du gisement d’imiter I, nous a
permis de déterminer un ensemble de critère typique de la minéralisation.
On a pu distinguer différentes textures du minerai généralement rubané ou bréchifié.
La minéralisation est associée à la galène, sphalérite, chalcopyrite et arsénopyrite.
Du point de vue économique, bien qu’on ait relevé une diversité de texture, le
minerai à texture bréchifié représente le seul minerai à grand intérêt économique. Cette
minéralisation est associée aux failles à jeux multiples, dont l’étude tectonique ou
microtectonique permettra de mieux guider la recherche et l’exploitation minière.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
éléments meubles par une matrice hydraulique provenant de la montée des fluides
hydrothermaux (voir photo 2).
C’est-à-dire que la brèche hydraulique s’agit d’une brèche tectonique remplie.
Les zones bréchifiées ou broyées plus ou moins oxydées :
Le long des levés géologiques, on a constaté que ces zones sont localisées
généralement à l’encaissant au niveau des accès gréso-pélitique. Lithologiquement, ces
terrains encaissants sont caractérisés par son richesse en pyrite qui est la source de cette
oxydation, et puisque le terrain est imperméable l’oxydation n’a prend naissance qu’au
niveau des endroits perméables traversables par des eaux météoriques et riches en oxygène
et qui sont présentés au niveau de ces zone broyées. Et ce qui explique mieux cette
interprétation est le rapprochement de notre domaine de travail.
Les tectogliphes (Les stries) :
Ce sont des rainures localisés au niveau de plans des failles résultant de mouvement
relatif des compartiments. A partir de leur angle que fait avec l’horizontal du plan de faille,
c’est-à-dire leur pitch on peut déduire la nature de la faille ; si le pitch est inférieur à 45° ; on
parle d’un jeu horizontal (décrochement), s’il est supérieur à 45°, on dit qu’il s’agit d’un jeu
vertical (faille normale).
Figure 25: les tectogliphes au niveau d'une plan de faille (fond niveau 1337 E)
(voir photo 6). Ce qui confirme le jeu de la famille des failles NE qui recoupent les
structures E-W et la stratification.
Photo 5:Une faille de direction N60 à pendage faible décale F0S, niveau 1328(-171m)
Sur un front de taille de cette structure qui est en cours de traçage. On trouve aussi un
nœud tectonique (photo 7) caractérisé par des failles qui ont des directions et des pendages
variés (N85, 30°S) et (N35, 40°SE) et (N65, 60° SE, pitch 20° ENE, inverse).
A petite échelle, les décalages observés au niveau du front minier, montrent bien
l’effet des différentes failles affectant la structure F0S (photo 8). L’ensemble de ces failles
montre des directions et des pendages variée allant de N50, 30°NW jusqu’à N88, 40°NNE et
N85, 60°NNE. Ces failles minéralisées et leur décalage par d’autre failles, montre que la
zone a subit un polyphasage tectonique d’âge précambrien, hercynien et probablement
atlasique.
Photo 7: illustration d’un ensemble de failles affectant la structure F0S dans le front
Partie Est
Dans la partie Est au niveau de l’endroit de la réapparition de cette structures
brèchifiées, une faille de direction N45, 60 SE prend lieu (planche 13A). Elle est remplie par
la dolomite rose constituant une structure secondaire qui suit la structure principale F0S.
Proche de cette faille, au parement nord un filon de quartz est affecté par une série de failles
normales de direction N05, 75W.
Photo 8: Couloir de décrochement N85 a jeu apparent senestre avec un système de Reidel
Dans ce niveau la structure est caractérisée par une épaisseur variée entre 0,1 m et 1,2
m et ainsi la structure possède une direction E-W, avec un pendage moyen allant de 45 à 65°
vers le Sud. La minéralisation est encaissée dans les formations gréso-pélitiques avec une
gangue carbonatée de type dolomitique. D’après le levé réalisé, on remarque que la
stratification est caractérisée par un pendage fort de 75° N.
Partie Est
Au niveau du parement nord de la partie est on remarque une faille de direction et de
pendage : N165, 35° ESE possédant un jeu inverse qui a décalé la structure F0S (photo 10).
On a observé aussi dans le parement nord de la partie Est que la minéralisation est
associée à une déformation cassante accompagnée par le développement de la structure F0S
en pull-appart, et par l’ouverture de fentes de direction NW-SE, E-W à remplissage
dolomitique et quartzitique caractérisé par des mouvements décrochant senestre.
Photo 10: A) La structure F0S avec ouverture et jeu apparent senestre normale au niveau 1348(-152m); B)
schéma de pull-appart
Photo 12: faille senestre de direction E-W affectant les pélites noires qui décale les veinules de chalcopyrite
La forme pull-appart :
A part les failles F0, F0S et ceux qui les affectent il y a une forme caractéristique
rencontrée fréquemment le long de nos levés géologiques, et généralement au niveau des
structures brèchifiées dite pull- appart ou relais distensif, et qui était le résultat d’un système
tectonique cassant passant par deux régimes successifs:
Régime distensif dite « régime A » : purement normal résultant d’une distension NNW-
SSE à N-S, et présente des veines quartzeuses.
Régime normal-décrochant sénestre dite « régime B » : moins bien défini avec une
distension plus oblique respective (NW) sur la direction principale du faisceau d'Imiter.
Il est caractérisé par la formation des veines à gangue essentiellement dolomitique.
Cette forme est rencontrée dans les niveaux réalisés au niveau des structures
brèchifiées, avec un remplissage dolomitique. Elle est trouvée avec plusieurs échelles :
centimétrique à métrique au niveau des structures brèchifiées, et même kilométrique au
niveau de la grande faille majeur d’Imiter ; c’est le cas de la grande carrière.
De point de vue minéralogique, cette forme tectonique constitue une zone de
piégeage de la minéralisation composée principalement d'amalgame d’argent Ag Hg, de
sulfosels d'Ag, d'arsénopyrite et de sulfures à métaux de base, c’est-à-dire qu’on peut la
considérer comme un guide de recherche pour la minéralisation.
Figure 27: Schéma explicatif du mécanisme de formation des relais distensifs (pull-appart)
Figure 28: Schéma expliquant la formation de relais distensif (pull-appart) et de relais compressif pendant le jeu
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
LE
S failles
sen
D p s de Direction de
irection endage pendage sens de pendage
N 8
120 0 N 30
N 6
110 0 NE 20
N 5
150 0 W 240
N 7
Ta
140 0 NE 50
bleau de
N 8
synthèse
0 0 E 90
des failles
N 4
rencontrée
130 0 NE 40
s
N 7
120 0 N 30
N 8
100 0 N 10
N 6
140 0 E 50
N 7
05 0 E 95
N 8
110 0 N 20
N 7
95 0 N 5
N 7
9O 5 N 0
N 4
50 0 S 140
N 5
60 5 S 150
N 5
60 0 S 150
N 4
70 0 S 160
N 4 SW 140
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
50 0
N 8
75 0 SW 165
N 6
70 0 N 340
N 6
75 0 S 165
N 5 SS
110 5 W 200
N 4 NN
70 0 W 340
N 6
80 0 N 350
N 4 NN
70 5 W 340
N 7
95 5 N 5
N 5
135 5 E 45
N 4
150 0 NE 60
N 7 ES
165 0 E 75
N 5
175 0 E 85
N 3
110 5 N 10
N 4
125 5 SW 215
N 4
75 0 S 165
N 3
125 0 N 35
N 8
75 0 S 165
N 5
100 5 N 10
N 7
60 0 N 330
N 6
80 0 N 350
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Afin d’obtenir une idée sur la tectonique cassante de notre domaine d’étude ; la façon
de propagation des failles et leur classification, en utilisant les mesures prises sur terrain, on
a recourt d’un logiciel appelé : ''DIPS'' qui a pour objectif la réalisation d’une projection
stéréographique des failles sur le CANEVAS de Wolf, une rosasse et une autre type de
projection donnant la concentration des pôles des failles, afin d’obtenir les différentes
familles des failles rencontrées. Les figures suivantes représentent ces projections :
Figure 30: Projection stéréographique montrant les familles de failles et leur proportion
Résultats obtenus :
D’après les données recueillies au niveau des projections, on peut distinguer quatre
familles de faille dont les caractéristiques sont mentionnées dans le tableau suivant :
Les diaclases :
Les diaclases rencontrées:
Les diaclases témoignent l’épisode au cours duquel une roche est fracturée sans que
les parties disjointes s’éloignent l’une de l’autre. Elles correspondent à des fractures dont la
formation n’a pas entrainé un déplacement notable.
Au cours des levés réalisées nous avons observées différents familles de diaclases,
celles de direction NNE-SSW et celles E-W (voir planche 14).
Schistosité de crénulation :
Dans ce type de schistosité on a une individualisation de son plan plus en plus nette
qui correspond au flan du micropli et les microlithons correspondent aux charnières du
micropli.
Ce type de la schistosité est rencontré au niveau 1348 sur le parement droit au niveau
de l’accès.
Conclusion
L’étude structurale du secteur d’Imiter I, permet de conclure l’existence d’un
ensemble de familles de failles responsables de l’arrêt et du décalage des structures
minéralisées.
A l’égard des niveaux étudiés, et à partir de leurs levés
Photo géologiques
13: plissement aucorrespondants,
sein des pélites noirs
on peut dire que la gréso-pélite est le faciès le plus dominant, puisqu’ il se montre comme
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
L’analyse cinématique des données présentées par les miroirs des failles (stries) et
l’analyse géométrique des critères de déplacement relatifs aux fentes de tension et aux
crochons permettant dans les cas favorables de déterminer le sens de déplacement des failles.
A ces critères s’ajoutent l’organisation et les relations géométriques des failles dans l’espace
et la projection stéréographique des données structurales.
L’utilisation de ces critères a permis de distinguer les différentes familles de failles
suivantes :
Famille de direction E-W:
Cette famille regroupe l’ensemble des failles ayant une direction E-W de direction
moyenne N80 à fort pendage 75 à 85. Principalement vers le Nord, cette famille définit un
jeu purement dextre et contient de la minéralisation dans certains endroit.
Famille de direction NE-SW :
Cette famille correspond à des failles de direction N45 à N75 pendage au voisinage
de 75° vers le NW qui se connectent aux failles E-W de direction moyenne, les recoupent et
les décalent en jeu décrochant avec des rejets centimétriques dans certains endroits.
Famille de direction NS :
De direction N10- N170 à pendage NW et jeu normal ne renfermant pas de de
remplissage.
Famille de direction NE-SW :
La famille NE-SW est liée à la phase tectonique hercynienne. Elles sont
essentiellement postérieures à la famille des failles E-W précédemment décrites avec des
puissances centimétriques et des extensions allant de dizaines à des centaines des mètres, et
qui sont représentées principalement par des couloirs brêchifiés.
En somme La structure F0S est sous forme de brèche, d’une fente extrêmement liées
à l’accident majeur N75°, dont ils reflètent le rejeux cassant synchrone de l’événement
minéralisateur.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Méthode d’analyse
Méthodologie :
A. Statistique descriptives
Statis A C Zn
tique g g/t Pb g/t u g/t g/t
Nb.
d'observatio 2 2
ns 8 28 8 28
Som
me des 2 2
poids 8 28 8 28
5 1
Varia 8025,84 32759 8779,85 9844
nce (n) 7 18683,633 2 544,667
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
6 1
Varia 0174,95 33972 9475,40 1020
nce (n-1) 2 49005,249 2 9157,433
Coeff
icient de 1 1 1,26
variation ,266 0,939 ,759 8
Moye
nne 8 35305, 4 1298
géométrique 4,262 562 9,587 ,113
Ecart
-type 4 2 3,48
géométrique ,066 3,760 ,158 5
Tableau 1:statistique descriptive des résultats d'analyse niveau 1328
Statist Ag C
ique g/t Pb u Zn
Nb.
d'observatio 3
ns 30 30 0 30
Som 3
me des poids 30 30 0 30
1
Varia 13 3341 5972,42 2637
nce (n) 7796,112 9405,107 2 1110,677
1
Varia 14 3457 6523,19 2728
nce (n-1) 2547,702 1798,386 5 0459,321
Coeff
icient de 2, 0,76 1, 1,09
variation 824 6 877 9
Moye
nne 24 5202 3 2646
géométrique ,749 ,650 8,445 ,524
Ecart
-type 5, 2,59 2, 3,21
géométrique 363 0 417 7
Tableau 2: statistique descriptive des résultats d'analyse niveau 1337
Faire une étude statistique descriptive uni-variable des éléments désignés, en recourant
aux données des histogrammes de fréquences et celles des graphes explicatifs des
caractéristiques statistiques.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
a) Argent (Ag)
1000
Box plot (Ag g/t) Histogramme (Ag g/t)
900
0,7
800
0,6
700
600 0,5
Ag g/t
Fréquence
500 0,4
400 0,3
300
0,2
2500
200
Box plot (Ag g/t) 0,1
100
0
2000
0 0 200 400 600 800 1000
Ag g/t
1500
Ag g/t
0 0,9
Histogramme (Ag g/t)
0,8
0,7
0,6
Fréquence
Figure 34: les caractéristiques statistiques de l’Ag 0,5 Figure 33: Histogramme de fréquences d’Ag à
à F0S- Niveau1337 F0S-Niveau 1337
0,4
0,1
Les teneurs de l’argent, dans les
0
0 500 1000 1500 2000 2500
échantillons prélevées dans le
Ag g/t
niveau 1328, varient largement entre
3,00 g/t et 997,00 g/t avec une
moyenne de l’ordre 190,286 g/t et un écart type (n) de la population estimé à 240,886 g/t
(tableau 27) .
Pour le niveau 1337, les teneurs de la structure F0S varient entre 1,00g/t et 2006,00 g/t
avec une moyenne de l’ordre de 131,433 g/t et un écart type(n) de 371,209 g/t (tableau
4)
La structure (F0S-1328), son histogramme de fréquences montre une population
géochimique asymétrique bimodale, ce qui nous ramène à une variation latérale des
teneurs décalée vers les faibles valeurs (figure28).
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
CARTE D’ISO-TENEUR
A partir des résultats des analyses géochimiques, on a réalisé les cartes des teneurs
pour chaque élément en utilisant le programme OASIS MONTAJ.
Figure 35: Carte des teneurs (Ag) verticale entre les niveaux 1328,1337 et 1348
a) Plomb :
250000 0,25
0,2
200000
Fréquence
0,15
Pb g/t
150000
0,1
100000
0,05
50000
0
0 50000 100000 150000 200000 250000 300000
Pb g/t
0
0,2
20000
Fréquence
0,15
15000
Pb
0,1
10000
0,05
5000 0
0 5000 10000 15000 20000 25000
Pb
0
Commentaire et interprétation
Les teneurs de Pb dans les échantillons prélevées dans le niveau 1328, varient entre
874,00 g/t et 273554,00 g/t avec une moyenne de l’ordre de 60929,714 g/t et un écart
type de la population estime à 57235,642 g/t.
Au niveau 1337, les teneurs varient entre 1,00g/t et 2006,00 g/t avec une moyenne de
l’ordre de 131,433 g/t et un écart type(n) de 371,209 g/t.
L’histogramme de fréquences montre une population géochimique asymétrique
bimodale, ce qui nous ramène à une variation latérale des teneurs.
CARTE D’ISOTENEUR
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Figure 40: Carte des teneurs (Pb) verticale entre les niveaux 1328,1337 et 1348
b) Cuivre (Cu)
0,6
500 0,5
Box0,4plot (Cu g/t)
Cu g/t
400
F0S- Niveau 1328 0,5
300 0,4
0,3
200
Figure 41:Histogramme de fréquences de Cu à
0,2
F0S-Niveau 1328
0,1
100
0
0
0
Figure 44:es caractéristiques
Figure
statistiques de200
Cu à de400
43:Histogramme 600
fréquences de Cu à800
F0S- Niveau 1337 Cu
F0S-Niveau 1337 g/t
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Commentaire et interprétation
Au niveau de la structure (F0S 1328), les échantillons prélevés ont des teneurs de cuivre
varient de. 12,000 g/t à 771,000 g/t, comme ils présentent une moyenne de 137,040 g/t
et un écart type de 77,929 g/t.
Pour la structure (F0S 1337), les teneurs varient entre 8,000 g/t et 719,000 g/t avec une
moyenne de l’ordre de 67,333 g/t et un écart type de126, 382 g/t.
Concernant Les histogrammes de fréquences des niveaux les structures montrent des
populations géochimiques asymétriques bimodales, ce qui nous ramène à une variation
latérale des teneurs.
Carte d’iso-teneur
Figure 45: Tableau 4:Carte des teneurs (Cu) verticale entre les niveaux 1328,1337 et 1348
niveau 1337 est pauvre en Cu ce qui est expliqué par la fermeture de la structure F0S dans ce
niveau (bloc 3).
c) Zinc (Zn)
0,45
14000
0,4
12000 0,35
Fréquence
0,3
10000
0,25
Zn g/t
8000
0,2
6000 0,15
0,1
4000
0,05
2000 0
0 5000 10000 15000 20000
0 Zn g/t
0,4
20000 0,35
0,3
Fréquence
15000 0,25
Zn g/t
0,2
0,15
10000
0,1
0,05
5000
0
0 5000 10000 15000 20000 25000
0
Zn g/t
Commentaire et interpratation
Au niveau de la structure (F0 1328), les échantillons prélevés ont des teneurs du zinc
varient de 84,000 g/t à15741, 000 g/t, comme ils présentent une moyenne de 2473,893
g/t et un écart type de 3137,602 g/t.
A l’égard de la structure (F0S 1337), les teneurs varient entre 252,000 g/t et 24500,000
g/t avec une moyenne de l’ordre de 4674,300 g /t et un écart type de 5135,281g/t.
.Les histogrammes de fréquence de la structure F0S dans les deux niveaux (F0S 1328)
et (F0S 1337) montrent une population géochimique asymétrique tri-modale, c'est-à-dire
aussi qu’on est dans le cas des structures qui s’ouvrent dans quelques endroits et se
ferment aux autres présentant une variation latérale de la distribution de la minéralisation
sous forme lenticulaire
Carte d’iso-teneur
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Figure 50:Carte des teneurs (Zn) verticale entre les niveaux 1328,1337 et 1348
C. Traitement multi-élémentaire
Dans la partie précédente nous avons donné les résultats des statistiques descriptives
mono-élémentaire( uni-variables) des éléments désignés pour le contrôle par la géochimie au
fond en exposant les histogrammes de fréquence ,ce qui a permis de visualiser globalement
la distribution des différents éléments dans l’échantillonnage effectuée .
La partie de traitement multi-élémentaire a pour but de déceler les associations
géochimiques et les affinités inter –éléments qui existent au sein de la population
d’échantillons de fond prélevés dans les deux niveaux 1328 et 1337 du secteur de travail.
a) Corrélation totale:
V A P C Z
ariables g g/t b g/t u g/t n g/t
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
A
g g/t 1
P 0
b g/t ,674 1
C 0 0
u g/t ,676 ,188 1
Z - - -
n g/t 0,186 0,037 0,097 1
Tableau 3:Matrice de corrélation (Person) pour la F0S-1328
V A P C Z
ariables g g/t b g/t u g/t n g/t
A
g g/t 1
P 0
b g/t ,241 1
C 0 0
u g/t ,195 ,411 1
Z 0 0 0
n g/t ,135 ,115 ,105 1
Tableau 4:Matrice de corrélation (Person) pour la F0S-1337
D’après la matrice de corrélation, nous pouvons remarquer des variables ayant des
résultats positifs comme négatifs (tableau 5 et 6). De plus le minimum est atteint par la
corrélation (Ag, Zn) est égal a - 0,073 pour F0S-1328 et 0,115 pour (Zn, Cu) au niveau
1337.
Au niveau 1328
Au niveau 1337
1 Zn g/t
0,75
0,5
Pb g/t
0,25
F2 (24,55 %)
Ag g/t
0
Cu g/t
-0,25
-0,5
-0,75
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F1 (52,20 %)
Variables actives
Figure 51: ACP, projection des variables selon les axes F1-F2
(76,74) pour la F0S-1328
Variables (axes F1 et F2 : 64,82 %)
1
Zn g/t
0,75
0,5
F2 (23,83 %)
0,25 Ag g/t
0
-0,25
Pb g/t
Cu g/t
-0,5
-0,75
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
F1 (40,99 %)
Variables actives
Commentaire et interprétation
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Nous avons traité les résultats de l’analyse chimiques par une analyse en
composante principale pour déterminer ensuite la signification de ces résultats en termes
d’association et d’affinité.
Les variables Ag, Pb et Cu sont proches du bord du cercle, par conséquent sont
fortement et positivement corrélées (niveau 1328). Par contre au niveau 1337 la cercle
présent une forte corrélation entre Pb et Cu.
Conclusion
Échantillonna
ge
l’envoi pour analyse se fait à la remontée ; les résultats sont rentrés sous base de données
pour Calculer la teneur moyenne pondérée par les puissances de chaque faciès.
La teneur moyenne pondérée des fronts calculée par la formule suivante :
Tm = (Ti*Pi)/OM
Ti : teneur donné par le laboratoire
Pi : puissance de la zone échantillonnée
OM : l’ouverture minière mesurée
Cette méthode de l’écaillage, rapide et simple à mettre en œuvre, apparait comme la plus
adaptée au gisement d’Imiter, du fait de la grande variation du faciès des minéralisations,
que ce soit entre différents chantiers, mais également au sein d’une même structure,
voire au fur et à mesure de l’exploitation d’une même structure.
Dilution planifiée : C’est la prise du stérile avec le minerai exploité pour l’ouverture
réellement réalisée.
Dilution non planifiée : C’est la dilution qui s’ajoute à la dilution planifiée.
Une ouverture au-delà de l’ouverture planifiée est due à plusieurs facteurs, on cite
principalement :
- Les facteurs géotechniques : éboulement des parements à cause de l’instabilité du
terrain ou la consistance des roches ;
- Les facteurs techniques : un mauvais traçage du schéma de tir.
c) Le taux de dilution
D’après la recherche bibliographique que nous avons faite, le taux de dilution est
exprimé par rapport au tonnage et par rapport à la teneur.
Par rapport au tonnage, le taux de dilution est exprimé par deux formules :
Avec :
Tonnage du stérile : Tonnage des faciès abattus dont la teneur est inférieure à 188 g/t et
qui ont alimenté l’usine
Tonnage géologique : Tonnage des faciès abattus dont la teneur est supérieure à 188 g/t
Tonnage total : La somme du tonnage géologique et du tonnage stérile (le tonnage du
remblai pris lors de l’opération du déblayage est non compris).
2-2.Salissage
a) Définition
Le salissage est l’ajout au minerai exploité du remblai mécanique ou cimenté lors de
l’opération du déblayage. Ce remblai sera traité en même temps que le minerai, ce qui
diminuera la teneur récupérée de ce dernier.
Pour ce qui porte sur le remblai cimenté (du Betton) :
b) Le taux de salissage
Le taux de salissage est donné par l’expression suivante :
Le tonnage du dur est le tonnage des produits abattus dans la taille étudiée.
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
c) Les conséquences
D’après les définitions de la dilution et du salissage, nous remarquons leurs
incidences sur la production. Ainsi, plus leurs taux augmentent plus on a les conséquences
suivantes :
- Le tonnage du tout-venant est plus grand ;
- La teneur à l’entrée de l’usine est plus basse ;
- La valeur du minerai est plus petite ;
- Le profit de l’entreprise est plus bas.
Afin de quantifier la dilution, il faut établir une base de données dont la fiabilité
dépend essentiellement de la méthode d’échantillonnage, d’où la nécessité d’aborder les
différentes méthodes d’échantillonnage et d’en évaluer le degré de fiabilité.
M
=déblayer
Minerai
S =
déblayer Stérile
Ce travail de PFE consiste à une étude poly- disciplinaire faite dans le district
minier d’Imiter. Nous avons réalisé une cartographie détaillée des niveaux 1328, 1337 et
1348 où la structure F0S est minéralisée en Ag, Cu, Pb, Zn. Cette cartographie est nécessaire
pour l’exploitation et la localisation des sondages.
Du point de vue minéralogique, la zone d’étude présente une paragenèse minérale
très variée (pyrite, chalcopyrite, galène Argent…) dans laquelle l’Argent présente le point
cible dans la production. Cette minéralisation est encaissée dans des formations gréso-
pélitiques d’âge PII, suivant des couloirs de dolomite rose ou de quartz.
Les principales structures minéralisées ont une direction moyenne E-W, parallèle
avec la stratification et la schistosité. Ces dernières ont un pendage fort vers le Nord, par
contre celui des couloirs minéralisés vers le Sud.
Le terrain est affecté par une tectonique cassante polyphasée et très intense, qui
arrête parfois les structures minéralisées et les décale. Cette tectonique se manifeste suivant
un ensemble de failles dont les directions moyenne sont NNE-SSW, ENE-WSW à E-W et
parfois NW-SE. Les jeux multiples de ces failles sont dus à plusieurs phases et épisodes
tectoniques qui appartiennent aux orogenèses panafricaine et/ou hercynienne. Les rejeux
atlasiques existent aussi, mais ils sont difficiles à mettre en évidence dans cette zone.
Nous avons pu constater alors que l’effet de la tectonique à Imiter est très
important, et que la minéralisation est toujours liée à ces phénomènes tectoniques cassants.
Les minéralisations ont été mises en place en plusieurs phases mineurs et majeurs, liées aux
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Annexes
Résultats des analyses
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
C
I A P u Z
D Designation g(g/t) b(g/t) (g/t) n(g/t) g(g/t)
SC 1348 F0S E 5 1 2 9
1 1 6 6604 4 64 0
SC 1348 F0S E 3 7 1 4
2 2 41 653 89 69 0
SC 1348 F0S E 7 1 9 2
3 3 42 9717 6 971 0
SC 1348 F0S E 6 3 1 7
4 4 5 4003 6 3 0
SC 1348 F0S E 1 2 4 1
5 5 14 7805 3 996 0
SC 1348 F0S E 1 1 6 2
6 6 44 6120 5 747 0
SC 1348 F0S E 3 7 2 5
7 7 68 323 04 15 0
SC 1348 F0S E 5 1 8 2
8 8 56 5116 2 770 0
SC 1348 F0S E 1 2 1 1
9 9 940 875 07 620 0
1 SC 1348 F0S E 8 3 7 5
0 10 33 2354 6 902 0
1 SC 1348 F0S E 1 8 1 7
1 11 17 55 03 680 0
1 SC 1348 F0S E 2 7 1 2
2 12 26 52 1 23 0
1 SC 1348 F0S E 3 7 2 6
3 13 20 232 40 20 0
1 SC 1348 F0S W 5 2 2 1
4 14 093 23352 56 640 0
1 SC 1348 F0S W 2 1 3 4
5 15 155 96569 08 615 0
1 SC 1348 F0S W 1 9 2 1
6 16 329 0690 47 996 0
1 SC 1348 F0S W 4 2 2 1
7 17 798 42641 80 571 0
1 SC 1348 F0S W 2 4 1 2
8 18 7 067 18 000 0
1 SC 1348 F0S W 3 1 3 4
9 19 258 8275 11 760 0
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
2 SC 1348 F0S W 1 9 7
0I 20
Désignation 00 A 780
P C 7 82Z 0H
D 2 SC 1348 F0S W g 7 b 7 u 5 n 1 g
1 21 g/t 7 4514 6 3426 0
2 SC 1348 F0S W 8 6 1 2
21 Sc-1328
22 F0S 7 8 6
7960 29 2 6
158 0<
WB3 E1 7 7192 6 66 50
2 SC 1348 F0S W 5 6 2 4
3 23 1 5162 2 393 0
2 Sc-1328 F0S 7 3 5 1 <
2 WB3SC E2
1348 F0S W 2 5 1064 4 7 6 5741 3 50
4 24 3 3656 5 679 0
3 2 Sc-1328 F0S
SC 1348 F0S W 65 2 4 4 1 1 1 <
5 WB3 25E3 83 32 73554
8350 2 27 527175 50 0
2 SC 1348 F0S W 1 1 3 3
4 Sc-1328 F0S 5 2 4 1 <
6 26 0 55 1 8 0
WB3 E4 29 9333 5 92 50
2 SC 1348 F0S W 4 1 3 1
7 27 445 17964 7 736 0
Tableau 5:Tableau des résultats de l’analyse chimique de chaque élément – F0S 1348
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
2 Sc-1328 Tableau
F0S EB3 6:Tableau des résultats de1l’analyse chimique
1 de chaque élément –1F0S 1328 3 <
8 E28 9 6137 2 55 50
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
I Désignation A P C Z
D g b u n g
(g/t) (g/t) (g/t) (g/t) (g/t)
1 SC 1337- 1 1 2 3
F0SB3E E1 8 833 7 028 50
2 SC 1337- 8 2 3 2
F0SB3E E2 735 1 52 50
3 SC 1337- 2 1 2 3
F0SB3E E3 3 051 1 61 50
4 SC 1337- 4 1 4 2
F0SB3E E4 32 184 0 425 50
5 SC 1337- 2 1 1 8
F0SB3E E5 006 2440 56 556 50
6 SC 1337- 5 1 4 2
F0SB3E E6 96 6580 4 082 50
7 SC 1337- 2 9 2 5
F0SB3E E7 3 823 1 713 50
8 SC 1337- 2 1 2 8
F0SB3E E8 8 6792 7 290 50
9 SC 1337- 7 6 9 1
F0SB3E E9 9 008 9 6512 50
1 SC 1337- 3 1 2 4
0 F0SB3E E10 8 7489 7 557 50
1 SC 1337- 4 4 6 2
1 F0SB3E E11 8 870 1 4500 50
1 SC 1337- 1 9 7 9
2 F0SB3E E12 51 911 1 613 50
1 SC 1337- 2 2 4 6
3 F0SB3E E13 3 102 6 176 50
1 SC 1337- 3 1 3 5
4 F0SB3E E14 1 0891 5 407 50
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
1 SC 1337- 1 1 8 4
5 F0SB3W E1 099 81 50
1 SC 1337- 2 1 3 4
6 F0SB3W E2 499 7 90 50
1 SC 1337- 5 7 4 8
7 F0SB3W E3 2 552 7 247 50
1 SC 1337- 7 1 9 2
8 F0SB3W E4 6 1603 9 939 50
1 SC 1337- 3 9 1 2
9 F0SB3W E5 993 54 505 50
2 SC 1337- 8 6 1 6
0 F0SB3W E6 205 3 17 50
2 SC 1337- 4 1 1 1
1 F0SB3W E7 340 4 392 50
2 SC 1337- 2 1 7 4
2 F0SB3W E8 00 8662 19 763 50
2 SC 1337- 1 1 2 6
3 F0SB3W E9 0 596 0 711 50
2 SC 1337- 1 2 3 3
4 F0SB3W E10 8 0343 0 447 50
2 SC 1337- 1 5 4 1
5 F0SB3W E11 1 350 8 341 50
2 SC 1337- 7 3 2 7
6 F0SB3W E12 684 7 04 50
2 SC 1337- 9 2 3 5
7 F0SB3W E13 680 5 051 50
2 SC 1337- 1 8 2 8
8 F0SB3W E14 5 168 3 73 50
2 SC 1337- 1 5 1 1
9 F0SB3W E15 1 169 8 677 50
3 SC 1337- 1 7 2 1
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Tableau 7:Tableau des résultats de l’analyse chimique de chaque élément – F0S 1337
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Sondage SFC-2302
Pendage = -9°
Profondeur = 76,5 m
5 de quartz
0-60
Sondage SFC-2302
Faciès gréso-pélitique avec des veinules de quartz
Pendage = -23°
blanc
7
Profondeur = 70m
0-76,5
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Faciès gréso-pélitique
Une zone de bréchification (4-6m) à remplissage
dolomitique avec des sulfures (4m : pyrite, 5m : chalcopyrite)
0
-10
Faciès gréso-pélitique
Bréchification hydraulique à remplissage dolomitique
avec la présence de galène, pyrite et chalcopyrite (22,5-23,5m)
2
0-30
4
0-50
5
0-60
7
0-76,5
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Sondage SFC-2244
Pendage = -12°
Profondeur = 100m
40
-50
70
-80
80
-90 Grés métamorphisé (80-81,3m)
Faciès gréso-pélitique (81,3-95m)
90
-100 Faciès gréseuses (95-100m)
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Sondage SFC-2272
Pendage = -11°
Profondeur = 125m
20
-30
30
-40
50
-60
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
60
-70 Alternance grés et gréso-pélite à veinule de dolomie rose à
des dimensions millimétrique et parallèle à la stratification
70
-80
80
-90
90
-100
11
0-120
12
0-125
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée
Bibliographie
Fekkak et al., 2000- les groupes du Néoprotérozoïque inferieur de sidi Flah, Kelaat
M’Gouna et Tiboulkhirine (Saghro, Anti-Atlas, Maroc) : Témoins d’un rift intracontinental
prepanafricain. Doct. D’Etat Thesis, Université de Meknès, Maroc, 30P
Fekkak, A., 1992. Le PII inférieur de la boutonnière
Gasquet D., Levresse G., Cheilletz A., Azizi-samir M.R., Mouttaqi A. (2005)-
Contribution to a geodynamic reconstruction of the Anti-Atlas (Morocco) during
Panafricantimes with the emphasis on inversion tectonics and métallogénique activity at the
Precambrian-Cambrian transition. Precambrian Research. 140. 17-182
Hassenforder B. (1987) – La tectonique panafricaine et varisque de l’Anti-Atlas
dans le massif de Kerdous (Maroc). 3 ème Cycle Thesis, Université Louis Pasteur,
Strasbourg, France, 249pp.
Hassenforder, B., Jeannette, D. (1974) Rapports entre le Précambrien Supérieur et
l'Infracambrien dans la boutonnière du Kerdous (Anti-Atlas occidental). Comptes Rendus de
l'Académie des Sciences de Paris 278 (D) : 3287-3290
Hefferan, K. P., Karson, J. A., Saquaque, A. (1992). Proterozoic collisional basins
in a Pan-African suture zone, Anti- Atlas Mountains, Morocco. Precambrian Research 54 (2-
4): 295-319.
Hinaje, (1995). Apport de l’analyse de la tectonique cassante tardif et post-
panafricaine à la modélisation de la mise en place des minéralisations dans la boutonnière de
Bou-Azzer (Anti-Atlas, Maroc). Thèse de 3me cycle 1995, 238p plus carte lithologique.
LATEA metacraton (Central Hoggar, Tuareg shield, Algeria): behaviour of an old
passive margin during the Pan-African orogeny. Journal of African Earth Sciences 37 (3-4) :
161- 190
Leblanc M. (1975) - Ophiolites précambriennes et gites arséniés de Cobalt (Bou
Azzer, Maroc). Doct. D’Etat Thesis, Université de Paris VI, France, 367 PP.
Leblanc M. et Lancelot J. R. (1980) - Interprétation géodynamique du domaine
panafricain (Précambrien terminal) de l’Anti-Atlas (Maroc) à partir de données géologiques
et géochronologiques. Canadian Journal of Earth Sciences 17: 142-155.
Liegeois, J. P., Latouche, L., Boughrara, M., Navez, J., Guiraud, M. (2003) The
Michard A, Saddiqi O, Chlouan A. et Frizon D Lamote D. (2008)- Continental Evolution
the geology of Morocco Structures. Stratigraphy and tectonics of the Africa Atlantic-
Meditenanean triple junction. Springer. 405p.
Michard A. (1976) - Elément de géologie marocaine. Notes et
Mém.Ser.Géol.Maroc. 252.4U8p.
Occidental. Bulletin de la Société géologique de France 25 (4): 549-556
Projet de Fin d’Études Géologie Appliquée