Vous êtes sur la page 1sur 149

École Nationale Supérieure Des Mines De Rabat

(E.N.S.M.R)

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES


Présenté

En vue de l’obtention du titre :

INGÉNIEUR D’ÉTAT
Par
TALEB CHIHAB et MOUHMIL ADIL
Département
Mines et Minéralurgie

Option : Aménagement et Exploitation du Sol et Sous-Sol

Sujet :

Evaluation de la méthode TMR à Ighrem Aoussar et


Proposition d’une nouvelle méthode d’exploitation.
Soutenu le 05/07/2023 devant le jury composé de :

M. Khalil Abdessamad ENSMR Président


M. Ahmad Hamza Mridakh ENSMR Examinateur
M. Jamal Eddine Kissai ENSMR Examinateur
M. Khalid Hossayni CMT Parrain Industriel
M. Saâd Soulaimani ENSMR Directeur

Année universitaire 2022/2023


DÉDICACE


Au Nom du Dieu Clément et Miséricordieux Je dédie ce modeste travail. Je dédie le

fruit de mes recherches à ceux qui ont toujours été là pour moi et qui m’ont aidée

et épaulée dans tout mon cursus scolaire et universitaire :

A mes inestimables parents, aucun terme ne leur rendrait grâce pour tous leurs

sacrifices qu’ils ont consenti pour mon bien-être et mon confort. Je vous dois ce

que je suis aujourd’hui et ce que je serai demain, et je ferai toujours de mon mieux

pour rester votre fierté et ne jamais vous décevoir.

A mes frères, vos encouragements et vos aides précieux ne cessent de

m’impressionner. Que Dieu vous aide à réaliser tous vos rêves et vos ambitions.

A mon oncle et à ma tante, que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant

allégués, et le fruit de votre soutien infaillible.

A tous mes amis et camarades pour votre présence dans ma vie et votre amitié.

A mes enseignants et professeurs du primaire aux études supérieures, qui doivent

voir dans ce travail la fierté d’un savoir bien acquis, avec tout mon respect et mon

éternelle reconnaissance.

A tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail, qu’ils trouvent ici la

traduction de ma gratitude et de ma reconnaissance.

A mon binôme de travail, Merci.


TALEB Chihab

ENSMR Page i
DÉDICACE

“ A ma très chère mère Khadija, Autant de phrases aussi expressives soient-elles ne

sauraient montrer le degré d’amour et d’affection que je prouve pour toi. Tu m’as

comblé avec tendresse et Affection tout au long de mon parcours. Tu n’as cessé de

me soutenir et de m’encourager durant toutes les années de Mes études, tu as

toujours été présente à mes côtés pour me consoler quand il Fallait. En ce jour

mémorable, pour moi aussi que pour toi, reçoit ce travail en signe de Ma vive

reconnaissance et ma profonde estime. Puisse le tout puissant te donner santé,

bonheur et longue vie afin que je puisse Te combler à mon tour.

A mon cher père Bouazza, L’épaule solide, l’œil attentif compréhensif et la

personne la plus digne de mon Estime et de mon respect Aucune dédicace ne

saurait exprimer mes sentiments, que Dieu te préserve et te Procure santé et

longue vie.

A mes chères sœurs Fatima Zahra et Meryem, En souvenir d’une enfance dont

nous avons partagé les meilleurs moments. Pour toute la complicité et l’entente qui

nous unissent, Ce travail est un Témoignage de mon attachement et de mon amour.

A mon cher petit frère Khalil, Pour toute l’ambiance dont tu m’as entouré, pour

toute la spontanéité et ton Élan chaleureux, je te dédie ce travail Puisse Dieu le

tout puissant exhausser tous tes vœux Merci pour votre soutien et encouragement.

A mon binôme de travail Chihab, Merci.


MOUHMIL Adil

ENSMR Page ii
REMERCIEMENT

Au terme de ce travail, nous tenons à remercier vivement et profondément tous ceux qui ont contribué

de près ou de loin à sa réalisation.

Nous adressons nos sincères remerciements à M. Saâd Soulaimani, notre directeur du projet, pour

son accompagnement durant tout ce travail, pour ses directives et pour la confiance qu’il a su nous

accorder et les conseils précieux qu’il nous a prodigué afin de mieux cerner ce travail.

Nous tenons à remercier tout particulièrement M. Khalid Hossayni, responsable du siège d’exploitation

Sidi Ahmed, d’avoir bien voulu nous faire l’honneur d’être notre encadrant durant notre séjour au sein

de la mine de Tighza, et pour ses remarques pertinentes et son accompagnement rigoureux.

Nos vifs remerciements à M. Ali Es-sadiky pour ses conseils et son aide.

Nous remercions également M. Hicham El hachadi, pour son assistance continue lors de la réalisation

des essais au sein du laboratoire de la mécanique des roches à l’ENSMR.

Nous tenant à remercier tout le corps professoral et administratif de l’ENSMR pour nous avoir permis

de bénéficier de la meilleure formation aussi bien théorique que pratique, ainsi que toute personne ayant

contribué à bien mener ce projet. Un grand merci à tout le personnel du Centre Minier de Tighza pour

tout le soutient qu’ils ont eu à notre égard.

Finalement, nous tenons à travers ces mots, à remercier très chaleureusement toute personne ayant

contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce travail.

ENSMR Page iii


RÉSUMÉ

L’objectif du projet entrepris était de proposer une méthode d’exploitation adaptée aux conditions

du terrain du site d’Ighrem Aousser. L’étude a été menée en trois étapes distinctes. La première étape

consistait à caractériser la géomécanique du massif rocheux. La deuxième étape visait à évaluer la

méthode actuelle utilisée, le TMR classique, tandis que la troisième étape avait pour but de proposer

une nouvelle méthode d’exploitation.

La caractérisation du massif nous a permis d’évaluer la qualité du terrain rocheux, révélant des

résistances allant de modérées à élevées lors des essais de compression simple. Plus précisément, nous

avons constaté que la colonne de l’Ouest présentait la résistance la plus élevée, tandis que la colonne de

l’Est affichait la résistance la plus faible.

Sur la base de l’indice RQD, les terrains ont été classés de mauvaise qualité, tandis que l’indice GSI

indiquait une qualité moyenne. En utilisant les observations sur site, les données du service géologique

et les données de production, nous avons pu identifier les faiblesses de la méthode actuellement utilisée

et déterminer les responsabilités qui en découlent.

En conclusion, malgré la mauvaise tenue des terrains, de nombreux problèmes rencontrés lors de

l’application du TMR classique sont dus au non-respect des étapes de la méthode et à des travaux

préparatoires inadaptés aux conditions géomécaniques du site. Dans le cadre de ce projet, l’objectif

était donc d’étudier en détail le TMR classique, tant sur le plan technique que sur le plan économique,

tout en proposant une nouvelle approche appelée "traçage clavage" qui semble offrir une stabilité accrue

et une rentabilité économique à long terme.

Mots clés : Levé structurale, Tranches montantes remblayées, Panneau d’exploitation, Remblai,

Traçage clavage, Classifications, Valeur actuelle nette.

ENSMR Page iv
ABSTRACT

The objective of the undertaken project was to propose a mining method suitable for the site conditions

at Ighrem Aousser. The study was conducted in three distinct stages. The first stage involved characterizing

the geomechanical properties of the rock mass. The second stage aimed to evaluate the current method

being used, the conventional TMR (upward slicing with backfilling), while the third stage aimed to

propose a new mining method.

The characterization of the rock mass allowed us to assess the quality of the rock terrain, revealing

strengths ranging from moderate to high during simple compression tests. Specifically, we found that the

West column exhibited the highest strength, while the East column showed the lowest strength.

Based on the RQD index, the terrain was classified as poor quality, while the GSI index indicated

average quality. By using on-site observations, geological survey data, and production data, we were able

to identify the weaknesses of the currently used method and determine the associated responsibilities.

In conclusion, despite the poor behaviour of the terrain, many problems encountered during the

application of the conventional TMR method were due to non-compliance with the method’s steps and

inadequate preparatory work considering the site’s geomechanical conditions. In the scope of this project,

the aim was to thoroughly study the conventional TMR method, both from a technical and economic

standpoint, while proposing a new approach called "trace cleavage" that appears to offer increased

stability and long-term economic profitability.

Keywords : Structural survey, upward slicing with backfilling, Mining panel, Backfill, Trace cleavage,

Classifications, Net present value.

ENSMR Page v
‫ملخص‬

‫هدف ر‬
‫المشوع الذي تم إنجازه كان هو تقديم طريقة استغالل مالئمة لظروف الموقع ف‬
‫‪. Ighrem Aousser‬تمت الدراسة ف ثالث مراحل أساسية ‪ ،‬المرحلة األوىل عمدت إىل وصف هندسة‬
‫ر‬
‫األفق‬ ‫حاليا وه ر‬
‫التاكم‬ ‫الموقع الصخري‪ .‬المرحلة الثانية تهدف إىل تقييم الطريقة المستخدمة ً‬
‫المعروف )‪ ،(TMR‬بينما كان الهدف من المرحلة الثالثة هو تقديم طريقة جديدة لالستغالل‪.‬‬

‫تمكنا من تقييم جودة ر‬


‫التبة الصخرية ً‬
‫بناء عىل تصنيفها الجيوميكانيك‪ ،‬وأظهرت نتائج االختبارات أن‬
‫الش رف بأضعف مقاومة‪.‬‬
‫المقطع الغرب يتمت بأعىل مقاومة‪ ،‬ف حي يتمت المقطع ر‬

‫مؤش ‪ ،RQD‬بينما أشار ر‬ ‫ً‬


‫استنادا إىل ر‬ ‫تم تصنيف ر‬
‫مؤش ‪GSI‬إىل‬ ‫التبة كذلك عىل أنها من سوء الجودة‬
‫جودة متوسطة‪ .‬باستخدام المالحظات الميدانية والبيانات الجيولوجية وبيانات اإلنتاج‪ ،‬تمكنا من‬
‫حاليا وتحديد المسؤوليات ر‬
‫المتتبة عليها‪.‬‬ ‫تحديد نقاط الضعف ف الطريقة المستخدمة ً‬

‫الت تواجهها طريقة ر‬


‫التاكم‬ ‫ف الختام‪ ،‬عىل الرغم من ضعف جودة ر‬
‫التبة‪ ،‬يعود العديد من المشاكل ر‬
‫احتام خطوات الطريقة وعدم تكييف األعمال التحضتية مع الظروف‬ ‫األفق المعروف إىل عدم ر‬
‫ر‬
‫التاكم ر‬
‫األفق المعروف‬ ‫المشوع‪ ،‬كان الهدف هو دراسة طريقة ر‬‫الجيوميكانيكية للموقع‪ .‬ف إطار هذا ر‬
‫بشكل مفصل من الناحية التقنية واالقتصادية‪ ،‬وف الوقت نفسه تقديم نهج جديد ُيسىم "تتبع‬
‫ً ر ً‬
‫متايدا وربحية اقتصادية عىل المدى الطويل‪.‬‬ ‫الشقوق" والذي يبدو أنه يوفر استقرارا‬

‫األفق المعروف‪ ،‬لوحة االستغالل‪ ،‬ر‬


‫التبة المحمولة‪ ،‬تتبع‬ ‫ر‬ ‫الكلمات الرئيسية‪ :‬المسح الهيكىل‪ ،‬ر‬
‫التاكم‬
‫الشقوق‪ ،‬تصنيفات‪ ،‬القيمة الحالية الصافية‪.‬‬

‫‪ENSMR‬‬ ‫‪Page vi‬‬


TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES FIGURES xi

LISTE DES TABLEAUX xiii

LISTE DES ABRÉVIATIONS xiv

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

1 Contexte général du projet 2


1.1 Présentation de l’organisme d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Aperçu historique sur la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Les priorités stratégiques de la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Présentation de la mine de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.1 Importance de la mine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Cadre géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.3 Cadre géologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.4 Minéralisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.5 Exploitation et traitement de minerai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.3 Problématique et contexte du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2 Caractérisation géomécanique du massif rocheux 19


2.1 Analyse des levés de fracturation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.1.1 Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.1.2 Simulation par logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2 Le facteur qualité de la roche RQD (Rock Quality Designation) . . . . . . . . . . . . . . 25
2.2.1 Le calcul à partir des sondages carottés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.2 Le calcul à partir du levé structural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2.3 Le calcul en utilisant la somme volumétrique des joints Jv . . . . . . . . . . . . 29
2.3 Analyse des essais géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.1 Les essais géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

ENSMR Page vii


TABLE DES MATIÈRES

2.3.2 Les critères de ruptures des massifs rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37


2.4 Classification du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.4.1 Classification de Bieniawski (RMR 1989) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.4.2 Classification de NGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.4.3 Classification du GSI et le GSI modifié : (Geological Strength Index) . . . . . . 49
2.4.4 Classification RSR (Rock Structure Rating) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

3 Evaluation de la méthode TMR à Ighram Aoussar 55


3.1 Description de la méthode TMR à Ighrem Aoussar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.1.1 Travaux préparatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.1.2 Travaux d’abattage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.2 Modélisation géotechnique d’interaction GF-VM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
3.2.1 Détermination des paramètres géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
3.2.2 La simulation de l’interaction entre les GF et les VM . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.2.3 Choix du soutènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.3 Evaluation économique de la méthode TMR à Ighram Aoussar . . . . . . . . . . . . . . 73
3.3.1 Net Smelter Return (NSR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.3.2 Calcul du coût d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
3.3.3 Calcul de la Valeur actuelle nette (VAN) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

4 La variante de la TMR traçage clavage ou coupe et remblayage 83


4.1 Description de la variante de la TMR traçage clavage ou coupe et remblayage . . . . . . 84
4.2 Description du cycle de production de la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . 87
4.3 Proposition d’utilisation du béton BCR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
4.4 Evaluation économique de la méthode Traçage Clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
4.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

CONCLUSION GÉNÉRALE 96

BIBLIOGRAPHIE 96

ANNEXES 98

ENSMR Page viii


LISTE DES FIGURES

1.1 Muraille d’Ighrem Aoussar avec des indices de scories de Plomb . . . . . . . . . . . . . 3


1.2 Anciens travaux miniers à Sidi Ahmed . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Organigramme de la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4 Cadre géographique de la mine de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.5 Image satellitaire de la mine de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.6 Log stratigraphique du district minier de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.7 Carte métallogénique du district miner de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8 Synthèse des paragenèses principales des filons en exploitation de Tighza (Roussi et al
2017) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.9 flow-sheet de l’usine de traitement de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

2.1 Illustration d’une galerie de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21


2.2 Identification des concentrations de fissures par DIPS TB R15 . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3 Rosace des familles de fissures TB R15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.4 3D Plot TB R15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.5 Plan transversal des sondages IA-433-13 et IA-433-14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.6 Etape mesure de l’RQD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.7 Caisses des sondages carottés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.8 Etape de rectification des carottes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.9 Exemple des éprouvettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.10 Classification AFTES des ouvrages souterrains en fonction de la résistance en compression
des roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.11 Récapitulatif des résultats de l’essai de compression simple . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.12 Dispositif pour essai brésilien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.13 l’essai de Franklin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.14 tableau pour la classification des massifs rocheux selon la note RMR . . . . . . . . . . . 40
2.15 l’analyse de la stabilité en fonction du système de RMR (1989) . . . . . . . . . . . . . . 41
2.16 le choix de soutènement en fonction du système de RMR (1989) . . . . . . . . . . . . . 42
2.17 Choix du soutènement selon la méthode RMR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.18 Schéma de Terzaghi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2.19 l’utilisation de Excel pour calculer Q . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

ENSMR Page ix
LISTE DES FIGURES

2.20 la classification du massif rocheuse selon les valeurs Q . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46


2.21 les valeurs de l’ESR selon l’excavation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.22 Caractérisation selon Q system . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.23 Les approches empiriques pour la détermination des éléments du soutènement . . . . . . 48
2.24 les règles empiriques proposées par Barton et al (1988) et la densité de boulons minimale
empirique développée par Choquet et Charet (1988) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.25 La classification GSI modifié selon Sonmez et Ulusay (1999) . . . . . . . . . . . . . . . 51
2.26 l’estimation du GSI à partir de la description géologique de la masse rocheuse d’après
Hoek-Brown (1995) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2.27 détermination des mailles des boulons et l’épaisseur du béton projeté selon RSR . . . . . 54

3.1 Schéma des travaux d’ossature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57


3.2 Le découpage du panneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.3 Remblayage et abattage des deux ailes du panneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4 Etat final du panneau après le torpillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
3.5 la distribution du facteur de force autour de la VM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3.6 les déformations et les déplacements autour de la VM avec la déformation principale de
l’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3.7 la distribution du facteur de force autour la GF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.8 les déplacements du terrain autour les GF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.9 la distribution des SFR d’un Panneau de 50mavec une tranche creusée . . . . . . . . . . 64
3.10 Simulation de la solution optimale pour une distance minimale entre les VM et les GF . . 65
3.11 la solution trouvée avec la détermination des hauteurs de la zone décomprimé (16.642m) 65
3.12 les caractéristiques du bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.13 les caractéristiques du Fer TH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.14 les caractéristiques des boulons split set . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.15 les résultats obtenus (GF15) par UNWEDGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
3.16 les résultats obtenus (GF14) par UNWEDGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.17 Déplacements horizontaux des terrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.18 Contrainte horizontale appliqué sur les excavations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.19 Contrainte verticale appliquée sur les excavations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.20 Contrainte déviatorique appliquée sur les excavations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.21 le premier stage de la simulation en cas d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.22 le deuxième stage de la simulation en cas d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.23 implantation des boulons en utilisant phase 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.24 Implantation des boulons autour des VM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
3.25 le troisième stage pour simuler l’effet de la distance optimale avec l’insertion des boulons 71
3.26 l’étude de la stabilité du VM OUEST R14 après adaptation du soutènement proposé . . . 72
3.27 l’étude de la stabilité du VM EST R15 après adaptation du soutènement proposé . . . . . 72

ENSMR Page x
LISTE DES FIGURES

3.28 l’étude de la stabilité du VM EST R14 après adaptation du soutènement proposé . . . . . 73

4.1 simulation 3D de la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85


4.2 coupe 2D de la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.3 Simulation de la méthode traçage clavage par Blender . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
4.4 développement de la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
4.5 coupe 2D de la méthode traçage clavage phase d’avancement . . . . . . . . . . . . . . . 86
4.6 coupe 2D de la méthode traçage clavage phase de clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
4.7 cycle de production de la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
4.8 l’opération de déblayage en utilisant la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . . 88
4.9 la formulation optimale pour le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

ENSMR Page xi
LISTE DES TABLEAUX

Liste des tableaux

1.1 Aperçu historique sur la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


1.2 Fiche signalétique de la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 ressources et réserves mesurés et indiqués entre 2018 et 2019 . . . . . . . . . . . . . . . 10

2.1 Similitudes pour l’évaluation de la rugosité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22


2.2 Identification des familles de fissures par DIPS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.3 Qualité du rocher suivant RQD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.4 Sondage IA-433-14 : (azimut = 209°), longueur Totale = 200m . . . . . . . . . . . . . . 26
2.5 Sondage IA-433-13 : (azimut = 115°), longueur Totale = 545m . . . . . . . . . . . . . . 27
2.6 Sondage IA-420-4 : (azimut = 88°), longueur Totale = 56m . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.7 RQD moyennes selon les phases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.8 RQD moyen des recettes 14 et 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.9 Echantillons des sondages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.10 les modules de Young trouvés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.11 les résultats obtenus lors des essais mécaniques concernant la traction indirecte . . . . . 35
2.12 Indice de résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.13 Récapitulatif des résultats pour l’essai Franklin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.14 Valeur minimale de la résistance à la compression par faciès . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.15 Valeur de RQD par ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.16 Poids volumique des différents faciès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2.17 tension induite lors de l’excavation et les longueurs du câbles et boulon . . . . . . . . . 43
2.18 Valeur moyenne de Q par ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
2.19 dimension équivalente pour chaque ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2.20 la classification en utilisant Q system et configuration du soutènement approprié en
fonction de la pression du soutènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.21 RMR corrélée par ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

3.1 résultats des paramètres géomécanique obtenues de la roche d’I/A . . . . . . . . . . . . 61


3.2 Caractéristiques du remblai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.3 critères de rupture adoptés par phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3.4 données relatives à un panneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

ENSMR Page xii


LISTE DES TABLEAUX

3.5 Tonnage et teneur de production réalisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75


3.6 la récupération de métal à l’usine de traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
3.7 la moyenne entre Janvier et Mai des cours des métaux selon LME . . . . . . . . . . . . 75
3.8 dimensions des ouvrages des travaux préparatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
3.9 coûts des travaux préparatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
3.10 paramètres utilisés pour le calcul du coût de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
3.11 Coût de déblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.12 Coût de remblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.13 Coût d’abattage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.14 Coût de soutènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.15 Coût de main d’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
3.16 Coût des Services généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
3.17 Coût de traitement entre Janvier et Mai 2023 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
3.18 Coût Transport entre mois Janvier et Mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
3.19 évaluation de la production après le lancement du nouveau puit . . . . . . . . . . . . . . 82
3.20 Tableau cashflow actualisé de 2023 à 2027 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
3.21 Capital d’investissement entre 2023 et 2027 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

4.1 Récapitulatif Coût d’opération de la méthode traçage clavage . . . . . . . . . . . . . . . 94

ENSMR Page xiii


LISTE DES ABRÉVIATIONS

CO : Coût d’opération

Ix : moment quadratique

I/A : Ighram Aoussar

NSR : Net Smelter Return

Rc : résistance à la compression

Rt : résistance à la traction

TMR : tranches montantes remblayé

VAN : Valeur actuelle nette

σ3 : La contrainte maximale appliquée au corps confiné

σ3 : La contrainte minimale appliquée au corps confiné

ENSMR Page xiv


INTRODUCTION GÉNÉRALE

La Compagnie Minière de Touissit (CMT) exploite plusieurs gisements de plomb argentifère et de

zinc dans le district de Tighza.

Le siège Ighrem Aoussar représente une part importante de la production totale du centre. Le gisement

est constitué d’un filon à fort pendage exploité à l’aide de la méthode des tranches montantes remblayées

(TMR). La méthode d’exploitation par TMR est largement utilisée aujourd’hui en raison de son traitement

du vide et de sa stabilité garantie, malgré les coûts supplémentaires liés au remblai et à la nécessité de

sources de production de remblai.

L’exploitation au siège Ighrem Aoussar a rencontré plusieurs problèmes qui ont un impact négatif

sur la production. En particulier, la friabilité des terrains entraîne à la fois des problèmes d’instabilité

des ouvrages et une dilution croissante qui affecte directement la quantité extraite. Ce rapport porte sur

l’évaluation de la méthode d’exploitation actuelle par tranches montantes remblayées (TMR) et propose

une nouvelle méthode d’exploitation.

Dans un premier temps, nous présenterons une généralité sur l’entreprise d’accueil et de ses différentes

activités. Ensuite, nous évaluerons la méthode d’exploitation TMR actuelle. Ensuite, nous proposerons

une nouvelle méthode d’exploitation. Enfin, nous comparerons les deux méthodes en termes de production

et de coûts de revient, afin de valider le choix de la nouvelle méthode d’exploitation.

ENSMR Page 1
Chapitre

1
Contexte général du projet

Sommaire
1.1 Présentation de l’organisme d’accueil . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Aperçu historique sur la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Les priorités stratégiques de la CMT . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Présentation de la mine de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.1 Importance de la mine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Cadre géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.3 Cadre géologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.4 Minéralisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.5 Exploitation et traitement de minerai . . . . . . . . . . . . . . 16
1.3 Problématique et contexte du projet . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

ENSMR Page 2
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

1.1 Présentation de l’organisme d’accueil

La Compagnie Minière de Touissit (CMT) est leader à l’échelle nationale dans la production des

concentrés de plomb argentifère de haute qualité et des concentrés de zinc argentifère.

Etablie au départ pour mettre en valeur le gisement de Plomb de Beddiane au Maroc oriental, à

proximité de l’ancienne mine de Sidi Boubkar exploitée et épuisée entre 1946 et 1972, puis en 1996, la

société a élargi son domaine d’activité au Moyen Atlas où elle exploite actuellement la Mine de Tighza.

Aujourd’hui, elle dispose d’un important portefeuille de permis de recherche en métaux de base et en

métaux précieux dans plusieurs régions du Maroc.

1.1.1 Aperçu historique sur la CMT

Le mot Tighza vient du mot berbère Taghouzi qui signifie : creuser. En effet, la majorité des habitants

de Tighza sont des mineurs, ou fils d’anciens mineurs.

Le district minier de Tighza remonte à l’âge médiévale, il connaît les premiers travaux miniers entre

le 9ème siècle à l’époque des Idrissides et le 13ème siècle à l’époque Almohade.

Le site enregistre des traces d’installations minières et métallurgiques, en effet un camp fortifié datant

entre le 12ème et 13ème siècle est encore debout, et les haldes ont permis d’estimer l’extraction ancienne

à un million de tonnes de minerai à 15% de plomb et 300 g/t Ag, Ainsi il existe des traces d’exploitation

en surface de quelques filons.

F IGURE 1.1 – Muraille d’Ighrem Aoussar avec des indices de scories de Plomb

F IGURE 1.2 – Anciens travaux miniers à Sidi Ahmed

ENSMR Page 3
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

TABLE 1.1 – Aperçu historique sur la CMT

Date Evènement
1929 Début des recherches pour le plomb, argent et le zinc par la CRAM
(Compagnie Royale Asturienne des Mines)
1950 Découverte d’une pépite d’or
1954 Création de la SMA (Société Minière de Jbel Aouam) par la CRAM et
le BRPM (actuellement ONHYM)
1955 Début de l’exploitation par la SMA (Société Minière de Jbel Aouam)
1993 Arrêt de l’activité de la mine et liquidation judiciaire de la SMA
1996 Acquisition du district minier et développement de la mine par la CMT
2003 Reprise intensive de la recherche sur l’or par la CMT
2010 Création d’OSEAD Mining Côte d’Ivoire (détenu à 20% par CMT)
2012 Obtention du certificat ISO 9001 version 2008 pour les activités de
traitement et de commercialisation
2013 CMT acquiert une participation dans Auplata
2013 Conversion de 83,74% des obligations convertibles CMT
2015 CMT cède ses participations dans Auplata
2017 Lancement du projet de creusement d’un nouveau puits sur le site
principal d’exploitation d’Ighrem Aoussar qui permettra à terme
d’augmenter la production et de poursuivre la recherche des extensions
en profondeurs des gisements actuels

TABLE 1.2 – Fiche signalétique de la CMT

Raison social Compagnie Minière de Touissit


Siège social 88-90 Immeuble SELMA, Sis Rue LARBI DOGHMI, 3ème
étage,20.000, Casablanca, MAROC
PDG Luc-Gérard Nyafe
Forme juridique Société Anonyme
Capital social 168.123.300 DH
ISIN MA0000011793
Secteur d’activité Mines
Date de constitution 17/05/1974
ICE 1,52965E+12
Nombre de salariés 360 CMT, 200 Temporaires (Régie), 150 sous-traitances
Osead Maroc Mining 37,04%
Actionnaires Flottant en bourse 48,55%
CIMR 14,41%
E-mail siege.cmt@cmt.ma
Site Internet www.cmt.ma
Tél 05 22 78 68 61
Fax 05 22 78 68 71
Sièges d’exploitation Signal, Ighram Aoussar, Sidi Ahmed, Iguer Oujna

ENSMR Page 4
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

F IGURE 1.3 – Organigramme de la CMT

ENSMR Page 5
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

Activités et Gamme de produits

La compagnie Minière de Touissit est une société minière spécialisée dans l’exploitation, l’extraction,

et le traitement des minerais de métaux de base : Plomb – Zinc argentifère et métaux précieux : Or et

Argent.

1.1.2 Les priorités stratégiques de la CMT

Présentation du système de Management de la qualité (SMQ) :

La CMT a institué une politique qualité avec comme objectif principal l’application dans toute

l’entreprise des principes de la norme ISO 9001v2008, de façon progressive, dans le but de garantir

l’amélioration continue. La politique qualité est documentée dans le présent Manuel Qualité. Elle a fait

l’objet de communication lors de la mise en place du SMQ à travers :

• La création, l’édition et la diffusion d’une charte qualité & sécurité

• L’affichage dans les bureaux, les ateliers, la laverie, . . .

• Des réunions de sensibilisations au cours desquelles les pilotes de processus se sont assurés que la

politique qualité est parfaitement comprise par l’ensemble du personnel de manière à faciliter sa mise en

œuvre.

À chaque nouveau recrutement, la politique qualité est communiquée et expliquée lors de la phase

d’intégration. Cette politique procure un cadre permettant l’établissement et la revue des objectifs de la

qualité. Elle est révisée lors de la revue de Direction quant à sa pertinence et à son efficacité.

Une organisation a été créée pour assurer la mise en place de la démarche qualité puis la certification

ISO 9001 v 2008.

* Écoute client :

Dans son engagement à satisfaire les exigences et notamment celles de ses clients et partenaires,

la direction générale de CMT prend les dispositions nécessaires et met en œuvre tous les moyens pour

être toujours à l’écoute de ses clients internes et externes. Les réclamations des clients internes sont

prises en compte dans le cadre de la gestion des non-conformités pour améliorer continuellement les

méthodes et les procédures de travail ainsi que les compétences. Répondre aux exigences de ces clients

internes permet à chaque processus de tester son efficacité et d’améliorer ses relations d’interface avec

ENSMR Page 6
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

les autres processus. Les clients externes sont principalement des traders de matières premières. CMT

déploie toute son énergie à satisfaire et fidéliser ses clients en fournissant des produits répondant à leurs

exigences spécifiées dans les contrats et en répondant à chacune de leur réclamation. Les analyses et

les contrôles systématiques et périodiques sont un moyen adopté par CMT pour contrôler et surveiller

en permanence la qualité de ses produits. Ces contrôles sont réalisés suivant un processus défini dans le

laboratoire de Tighza. La Direction générale est toujours en veille commerciale pour garantir la maîtrise

du marché et des besoins et attentes explicites et implicites des clients.

*Politique qualité :

Les clients ont toujours été au cœur de ses préoccupations, ils leur font de plus en plus confiance,

ce qui s’est traduit par une forte fidélisation des clients. L’entreprise renforcera son organisation et

ses procédés de production tout en assurant l’amélioration des compétences de ses collaborateurs pour

garantir la satisfaction de ses clients et la pérennité de sa mine. Elle maîtrisera son efficacité par la mesure

et l’amélioration de ses différentes activités et la participation de tout un chacun à la vie de l’entreprise.

Chacun d’entre nous contribuera à la réussite et nous veillerons particulièrement à ce que le manager

qualité dispose de l’indépendance et des moyens nécessaires afin de coordonner les actions qualité et de

vérifier l’application des systèmes définis. Nous nous engageons donc à tout mettre en œuvre pour réussir

et continuer à donner satisfaction à l’ensemble de nos clients. Cette politique, qui traduit l’engagement

de la direction générale, a été affichée partout, bureaux, ateliers et laverie, et a été diffusée à l’ensemble

du personnel de CMT à travers la charte qualité & sécurité. La direction générale veille à ce que cette

politique qualité s’applique à toutes les activités de CMT. Un examen régulier de cette politique lors de

la revue de direction permet de vérifier sa pertinence et son adéquation au SMQ tout au long de son

évolution.

Politique Santé et Sécurité au Travail (SST) :

La Santé Sécurité au travail est à la fois, un enjeu éthique fondamental et un des critères essentiels

de performance de notre entreprise et de son développement durable. La société s’engage à promouvoir

un milieu de travail sain, axé sur la prévention des accidents et des rubriques à la santé en :

• Observant les lois et la réglementation en vigueur

• Offrant de la formation et de l’information requise au personnel pour mener leur travail en toute

sécurité

ENSMR Page 7
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

• Valorisant l’implication et la responsabilité de chacun en matière de sécurité et de santé au travail •

Travaillant qu’avec des sous-traitants respectueux des procédures et des directives de notre entreprise

• Mettant en place un suivi rigoureux des plans d’amélioration continue de nos indicateurs Santé

Sécurité au Travail

A chaque nouveau recrutement, la politique qualité est communiquée et expliquée lors de la phase

d’intégration. Cette politique procure un cadre permettant l’établissement et la revue des objectifs de la

qualité. Elle est révisée lors de la revue de Direction quant à sa pertinence et à son efficacité. Le personnel

doit participer activement à l’atteinte des objectifs Santé Sécurité au Travail en :

• Maintenant un environnement de travail sain et sécuritaire,

• Respectant les procédures et les consignes de sécurité, aucun écart ne sera toléré, • Traitant et

rapportant toutes les situations de risque et de danger identifiées dans le milieu du travail, en les éliminant

de préférence à la source

• Assurant sa propre sécurité et celle des autres travaillant dans son entourage.

Politique environnement :

CMT axe sa politique environnementale sur le respect d’une part des textes réglementaires en vigueur

(normes marocaines et les bonnes pratiques internationales) et d’autre part sur l’utilisation autant que

possible des méthodes d’exploitation et technologies dites propres, par l’amélioration continue de ces

processus et l’anticipation de l’après mine dans le cadre d’un développement durable de ses activités.

Ainsi, la politique environnementale de CMT est traduite dans son engagement de se conformer aux

exigences réglementaires et d’appliquer une démarche d’amélioration continue et de prévention de la

pollution. Elle vise aussi à intégrer les aspects et impacts environnementaux significatifs dans tous ses

processus de production minière et à toutes les étapes de valorisation de ses produits. Cette politique vise

également la mise en œuvre de la formation du personnel et l’implication de l’ensemble des intervenants.

Au-delà du respect de la réglementation et de l’anticipation de ses évolutions, CMT considère l’environnement

comme une réelle opportunité croissante de développer ses activités En pratique, CMT a commencé

par l’évaluation de son comportement vis-à-vis de l’environnement et met en place les pratiques visant

l’amélioration continue. L’objectif est de mettre en place les différents points de la norme ISO 14001

pour envisager la certification de son système à terme. Ainsi la mise en place du système de Management

environnement CMT a suivi les étapes suivantes :

ENSMR Page 8
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

• Réalisation d’une analyse environnementale globale, et identification des aspects et impacts environnementaux

et identification et évaluation des exigences légales

• Définition de la politique environnementale de CMT

• Formalisation des objectifs et cibles

Responsabilité Sociale :

CMT assume son rôle de locomotive économique et sociale de la région et par conséquence elle

investit chaque année dans des actions sociales et sociétales. Les principales actions d’ordre socio-économiques

que CMT mène sont :

• Premier employeur local de la région

• Contribution importante au développement de l’économie locale de la région de Tighza

• Subventions à la formation des étudiants locaux et de jeunes cadres

• Développement du sport et des infrastructures scolaires

• Aménagement des mosquées de la région

En parallèle CMT investit en continue dans les actions et initiatives qui concernent la santé publique :

• Soutien financier à plusieurs programmes de santé publique

• Actions pointues : dépistage des troubles oculaires, opérations sur la cataracte et la distribution de

lunettes (400kdh attribués chaque année)

• Soutien financier à des actions socio-culturelles à travers les associations locales.

1.2 Présentation de la mine de Tighza

1.2.1 Importance de la mine

Production annuelle :

355 160 tonnes de tout-venant à : 5.8% Pb, 0.78% Zn et 144.8 g d’Ag / t

24 322 tonnes de concentré Pb à : 75% Pb et 1848,4g d’Ag / t

2 992 tonnes de concentré de Zn à : 56% Zn et 368,92g d’Ag / t

ENSMR Page 9
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

Les ressources et réserves mesurés et indiqués entre 2018 et 2019 sont détaillée dans le tableau

suivant (en Kt) :

TABLE 1.3 – ressources et réserves mesurés et indiqués entre 2018 et 2019

Ressources mesurées et Tonnage exploité Tonnage découvert Ressources mesurées et


indiquées 2018 durant 2019 courant 2019 indiquées 2019
6 266 321.8 368.4 6 312.6

Budget de recherche : 35 à 50 Millions DH/an

Investissements annuels : 40 à 45 Millions DH

1.2.2 Cadre géographique

Le centre minier de Tighza se trouve dans la région de Béni Mellal – Khenifra, dans la province de

Khenifra, commune d’ELHAMMAM-M’rirt. Elle se situe de 100 Km au Sud de la ville de Meknès, et à

7 Km au NW de la ville de M’rirt.

L’ensemble du secteur est compris entre les coordonnées géographiques suivantes : Latitudes : 33°07’

à 33° 11’N, Longitudes : 05° 34’ à 05° 43’ W et s’étend sur une superficie d’environ 100 km2.

La zone est caractérisée par un couvert végétal très intense avec des collines allongées suivant une

direction NE-SW qui correspond à la direction de l’orogenèse hercynienne. L’ensemble est traversé par

Oued Tighza de l’Est vers l’Ouest.

F IGURE 1.4 – Cadre géographique de la mine de Tighza

ENSMR Page 10
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

F IGURE 1.5 – Image satellitaire de la mine de Tighza

1.2.3 Cadre géologique

La région de Tighza se localise dans la partie nord du meseta occido-Centrale, et précisément la

partie orientale du Maroc central, elle appartient au bassin d’Azrou-Khenifra. Elle est limitée au Sud par

le massif des Rehamna, la chaine Rifaine au Nord, le moyen atlas à l’Est, et l’océan Atlantique à l’Ouest.

Le bassin d’Azrou-Khenifra a été structuré durant l’orogenèse hercynienne, et qui enregistre plusieurs

formations lithologiques et manifestations tectoniques, magmatiques avec une diversité de minéralisations

sur le plan typologique et au niveau du contexte géologique.

Le district minier de Tighza est localisé précisément dans l’anticlinorium Ziar-Mrirt.

Litho stratigraphique

De point de vue stratigraphique le domaine de Tighza englobe les terrains paléozoïques de l’ordovicien

jusqu’au carbonifère avec des terrains allochtones et autochtones :

• L’Ordovicien :

L’Ordovicien est l’étage stratigraphique le plus dominant, constituant les massifs de l’Aouam, d’Anajdam

et d’Iguer Oujana qui correspondent à la partie allochtone de l’Ordovicien. Les dépôts attribués à l’Ordovicien

supérieur allochtone ou autochtone ont essentiellement un caractère détritique, renfermant à la base une

série schisteuse et des alternances de grès et pélites ainsi qu’au sommet de l’Ordovicien existent des

barres de quartzites. L’Ordovicien de la région de M’RIRT est à dominance argileuse ou argilo-gréseuses

à caractère rythmique.

• Silurien :

ENSMR Page 11
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

Le Silurien est une succession lithologique à caractère détritique fin. Il repose directement sur les

quartzites supérieurs. Il est constitué par des pélites gréseuses à teinte grisâtre à noirâtre. Les schistes

du silurien sont riches en matière organique ce qui facilite la datation fossilifère. Ces faciès sont connus

dans la région de j. Aouam sous le nom schistes Mokattam ou schistes cloisonnés.

• Dévonien :

Les dépôts dévoniens sont constitués d’argilites indiquant une sédimentation calme. Les nodules

et les calcaires qui enrichissent le Dévonien indiquent que le dépôt est effectué dans la plate-forme

externe. La série sédimentaire du Dévonien est composée par : les argilites silteuses à intercalation de

calcaires fins porteurs de nombreux indices de tectonique synsédimentaire qui indiquent une instabilité

de substratum

• Carbonifère :

Les séries gréso-conglomératiques du Tournaisien reposent en discordance sur les terrains antérieurs

et sont surmontés par des dépôts marins de plateforme, formés essentiellement par les calcaires bioclastiques,

calcaires gréseux et marnes d’âge viséen moyen. La série à caractère de flysch suit ces dépôts de

plate-forme.

F IGURE 1.6 – Log stratigraphique du district minier de Tighza

ENSMR Page 12
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

1.2.4 Minéralisations

Minéralisations :

Le district minier du Jbel Aouam est marqué par la présence de minéralisations polymétalliques

(W-Pb-Zn-Ag), résultant du fonctionnement d’un système hydrothermal polyphasé dont les concentrations

de tungstène constituent la phase précoce et les minéralisations plombo-zincifères l’expression tardive,

tandis que la minéralisation antimonifère apparait dans la phase ultime (Cheilletz, 1984 ; Balouki, 1995).

Minéralisation en tungstène-or :

La minéralisation W-Au localisées au sein de l’auréole du métamorphisme de contact, engendrée par

les stocks granitiques ce qui permet de dire que leurs mises en place liées strictement à ces intrusions

(Agard et al. 1958 ; Cheilletz, 1984 ; et Nerci, 2006). On retrouve trois types principaux d’indices à WO3

à Tighza :

• Indices de type skarn. Ils sont présents au Nord et au Sud de l’auréole de métamorphisme hydrothermal,

au contact avec les granites du Mispickel, du Kaolin et des calcaires viséens supérieurs. La minéralisation

est constituée d’une grande quantité de sulfures (mispickel et pyrrhotite) accompagnés par des disséminations

de scheelite, biotite, grenat et pyroxène (Tarrieu, 2014).

• Indices de type filonien. Elles se présentent sous forme de filons et veines dans les séries paléozoïques

méta sédimentaires. La minéralisation est constituée de wolframite et scheelite portée par une paragenèse

silicatée (quartz, orthose, plagioclase, biotite, muscovite, chlorite, et d’apatite). Ces filons recoupent

clairement les stocks granitiques ainsi que l’auréole de métamorphisme hydrothermal selon une direction

comprise entre N70°E à N110°E à fort pendage vers le nord. La mise en place de ces filons engendrés

par la circulation des fluides hydrothermaux dans des anciennes fractures.

• Indices alluvionnaires. Ils sont présents le long des minéralisations à barytine de l’Ouest du district

de Tighza. La teneur maximale en WO3 reconnue y est de 283 g/t pour un tonnage WO3 estimé à environ

138 t (Cheilletz, 1984).

Minéralisation en Plomb-Zinc-Argent :

Les minéralisations Pb-Zn-Ag encaissées dans des schistes et quartzites du Siluro-ordovicien, des

calcaires et schistes gréseux du Dévonien, recoupent localement les corps granitiques (filon du Signal)

et les filons aurifères (sondages) (Nerci, 2006). Ces minéralisations occupent un système de fractures de

ENSMR Page 13
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

direction NE-SW qui recoupent toutes les autres structures du district (plis, faille, filons à tungstène). Ces

fions comprennent du Sud au Nord des filons simples ou composés, dont les principaux sont les suivants

(Agard et al. ; 1958 ; Nerci, 2006) : filon Sud (Sidi Ahmed, Ighrem Aousser et Iguer Oujna), filon Signal,

filon Nord, filons parallèles.

Minéralisation en antimoine :

La minéralisation à antimoine de Tighza est associée spatialement à des intrusions de microgranite.

Elle est fréquemment localisée le long d’accidents tectoniques importants. On peut la retrouver soit dans

des fractures dans des microgranites ou bien dans des failles recoupent des formations sédimentaires

Paléozoïques. La minéralisation est présente sous forme de filons de faible longueur, discontinus, en

lentilles ou en colonnes minéralisées.

La paragenèse est constituée de stibine, de pyrite (surtout dans les filons situés dans des microgranites).

Et très rarement de chalcopyrite avec une gangue composée de quartz (Tarrieu ,2014).

F IGURE 1.7 – Carte métallogénique du district miner de Tighza

Paragenèse des filons Pb-Zn-Ag :

ENSMR Page 14
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

Quartes études ont été réalisées sur les paragenèses des minéralisations Pb-Zn-Ag de Tighza : Agard

et al (1958) ; Jebrak (1985) ; Nerci (2006) ; et Tarrieu (2014). Tarrieu (2014) propose de décomposer les

remplissages en quatre étapes successives à partir des observations du filon signal et sud (Sidi Ahmed

et Ighrem Aousser). On retrouve dans les filons de Sidi Ahmed et Ighrem Aousser une première phase

stérile (P1) à sidérite ± quartz, suivie de deux phases minéralisées (P2 et P3), puis d’une dernière phase

(P4) stérile. Les différences entre ces phases se manifestent par la nature minéralogique des carbonates

de gangue. La phase se compose essentiellement de calcite au filon signal et ankérite dans les filons

sud (Sidi Ahmed et Ighrem Aousser). La phase P3est relativement commune aux filons Signal et Sud à

ceci près que le quartz, observé dans les filons Sud n’a pas été observé au signal. Les minéralisations

en galène commencent à la phase P2 et se terminent à la phase P3. La sphalérite apparait au cours de

la phase P2, après les premières précipitations de la galène. De la pyrite précipite en fin de la séquence

paragénètique. Elle est très souvent associée à la calcite mais semble apparaitre avant cette dernière, en

fin de bréchification de la phase P3.

F IGURE 1.8 – Synthèse des paragenèses principales des filons en exploitation de Tighza (Roussi
et al 2017)

ENSMR Page 15
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

1.2.5 Exploitation et traitement de minerai

La mine de Tighza est souterraine et exploite 4 filons : Signal, Ighrem Aoussar, Sidi Ahmed et Iguer

Oujna. Chacun des quatre sièges d’exploitation a comme infrastructure principale deux puits, un pour

l’extraction et l’autre de service. Ces puits atteignent des profondeurs de plus de 750 m.

L’exploitation du site de Tighza utilise actuellement trois méthodes d’exploitation, en fonction de la

morphologie du gisement et de ses caractéristiques géotechniques (tenue des terrains, approfondissement

des minéralisations, largeur des minéralisations, richesse des minéralisations, présence d’eau, etc.). Le

cycle de l’exploitation au niveau de la mine de Tighza peut s’illustrer comme suit :

Après l’extraction du minerai tout-venant des différents sièges d’exploitations, il est transporté par

camion vers l’usine de traitement. Le processus de valorisation passe par les étapes suivantes :

Concassage : la station est composée de trois types de concasseurs (primaire, secondaire et tertiaire),

chacun est associé à un crible de maille adaptée.

Broyage : la station est composée d’un broyeur à boulets, il réduit la maille du Tv concassé jusqu’à

celle de libération.

Flottation différentielle : utilisation des réactifs pour libérer les métaux.

Filtration : récupération des différents concentrés.

Rejets flottation : les stériles sont acheminés à la digue. Ci-dessous le flow-sheet de l’usine de

traitement de Tighza :

ENSMR Page 16
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

F IGURE 1.9 – flow-sheet de l’usine de traitement de Tighza

1.3 Problématique et contexte du projet

L’approfondissement de la mine de TIGHZA s’est accompagné d’une dégradation de la qualité des

terrains ; il en résulte, d’une part, au niveau des travaux de production, un taux de dilution du minerai

produit très élevé, et d’autres part, au niveau géotechnique, une instabilité des ouvrages miniers.

La compagne des sondages a relevé un enracinement important de la minéralisation à plus de 1100

mètres de profondeur.

Les causes de ces instabilités sont principalement liées à la qualité du terrain (comportement de

la roche, fracturation, présence d’eau et les contraintes induites par les vides créés). Mais elles sont

influencées par des facteurs anthropiques liés à l’activité humaine (dimensions des ouvertures, méthode

d’abattage, qualité du soutènement. . .).

La qualité du terrain peut forcer le choix de la méthode du traitement du vide. Il faut signaler

qu’actuellement on utilise le remblayage pour confiner les parements et assurer la stabilité.

L’objectif de ce projet est de proposer une nouvelle méthode d’exploitation en tenant compte des

conditions géomécaniques du massif rocheux qui permettra de réduire le risque d’instabilité et de réduire

le coût de revient.

ENSMR Page 17
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET

La méthodologie utilisée, afin d’atteindre cet objectif a consisté à procéder, dans une première

étape, à une reconnaissance du massif à travers des levés structuraux et des essais mécaniques afin

de classifier le massif et d’effectuer des simulations. En deuxième étape, elle a consisté à évaluer la

méthode d’exploitation afin de proposer une solution adéquate aux nouvelles conditions géotechniques

du gisement.

1.4 Conclusion

Dans cette section, nous avons commencé par introduire l’entreprise d’accueil. Ensuite, nous avons

abordé le contexte géographique et géologique de la mine de Tighza, puis nous avons exposé la problématique

du sujet et le contexte général du projet.

ENSMR Page 18
Chapitre

2
Caractérisation géomécanique du massif
rocheux

Sommaire
2.1 Analyse des levés de fracturation . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.1.1 Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.1.2 Simulation par logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2 Le facteur qualité de la roche RQD (Rock Quality Designation) 25
2.2.1 Le calcul à partir des sondages carottés . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.2 Le calcul à partir du levé structural . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2.3 Le calcul en utilisant la somme volumétrique des joints Jv . . 29
2.3 Analyse des essais géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.1 Les essais géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.2 Les critères de ruptures des massifs rocheux . . . . . . . . . . 37
2.4 Classification du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.4.1 Classification de Bieniawski (RMR 1989) . . . . . . . . . . . . 39
2.4.2 Classification de NGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.4.3 Classification du GSI et le GSI modifié : (Geological Strength
Index) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
2.4.4 Classification RSR (Rock Structure Rating) . . . . . . . . . . . 53
2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

ENSMR Page 19
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Introduction

L’exploitation minière est fortement influencée par le comportement des terrains. Des terrains instables

peuvent avoir un impact négatif sur la sécurité des travailleurs et les coûts de soutènement. Cela peut

entraîner une dilution importante, des pertes de minerai et un ralentissement de la production. Il est donc

essentiel d’avoir une connaissance approfondie du comportement du massif rocheux afin de résoudre les

problèmes de stabilité des ouvrages et d’adapter une nouvelle méthode d’exploitation, optimisant ainsi

la production tout en garantissant la sécurité du personnel et de l’équipement.

La compréhension du comportement du terrain passe par la caractérisation et la classification du

massif rocheux. La caractérisation consiste à quantifier les paramètres qui influencent le comportement

des roches, en particulier les caractéristiques des roches intactes et des discontinuités. Ces paramètres

sont évalués à partir des résultats des levés structurales réalisées in situ ainsi que des essais géomécaniques

réalisés en laboratoire.

La classification consiste à évaluer et à noter les propriétés du massif afin de regrouper les zones

présentant des performances similaires, en se basant sur les connaissances acquises précédemment. Les

systèmes de classification sont utilisés pour fournir des recommandations quant à la stabilité et pour

choisir le soutènement approprié.

2.1 Analyse des levés de fracturation

Les massifs rocheux présentent des discontinuités qui interrompent la continuité physique du milieu

et affaiblissent généralement la roche. Les intersections des plans de fissures créent des blocs de différentes

tailles et formes géométriques, dont certains ne peuvent plus maintenir leur équilibre et se déplacent vers

le vide, mettant ainsi en danger la stabilité de la structure. Les éboulements sont causés par la chute de

ces blocs découpés par la fissuration naturelle.

Afin d’adapter une nouvelle méthode d’exploitation au site Ighram Oussar et assurer la stabilité des

ouvrages, nous avons procédé à des levées de fracturation in situ en collectant des données sur les fissures

existantes dans les travers-bancs, les voies-maîtresses Est et Ouest et les galeries au filon des recettes 14

et 15.

ENSMR Page 20
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Nous avons ensuite utilisé le logiciel DIPS pour classer les familles de fissures et dans la partie

suivante le logiciel UNWEDGE pour déterminer les blocs instables et critiques pour un soutènement

adéquat.

2.1.1 Méthodologie de travail

La caractérisation des fissures constitue un élément fondamental pour la compréhension de son

comportement et de sa stabilité. La caractérisation peut être géométrique ou mécanique.

Les caractéristiques géométriques incluent l’orientation, l’espacement et l’ouverture de la fissure et

les caractéristiques mécaniques incluent la rugosité et le remplissage de la fissure.

La méthodologie d’élaboration du levé de fracturation commence par le choix d’un repère de coordonnées

locales relié à la galerie et la mesure de l’orientation de la galerie par rapport au Nord magnétique.

F IGURE 2.1 – Illustration d’une galerie de mesure

Pour cela on effectue les opérations suivantes :

— Mesurer la direction de la galerie par rapport au Nord magnétique.

— Choisir un repère de coordonnées locales relié à la galerie tel que l’origine correspond à l’accès

de la galerie (dans le travers-banc on prend l’origine du repère à la distance de 100 mètres de la

galerie au filon), l’axe OX est pris le long de la galerie, l’axe OY à travers la galerie et l’axe OZ

dirigé vers le haut.

Avant d’entamer la caractérisation des fissures on caractérise le massif rocheux de la galerie, c’est-à-dire

les types de facies, leurs directions et leurs pendages.

ENSMR Page 21
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Ensuite pour chaque fissure on détermine les caractéristiques géométriques :

— Mesurer l’azimut et le pendage de la fissure. Le pendage (entre 0° et 90°) est l’angle maximal

que fait une discontinuité avec l’horizontal. L’azimut (entre 0° et 360°) est mesuré dans un plan

horizontal, elle est définie comme étant l’angle entre le nord et la projection de la Ligne de pendage

maximal sur le plan horizontal.

— Mesurer l’espacement entre les fissures, c’est la distance entre les intersections de deux discontinuités

adjacentes, mesurée par une traverse.

— Mesurer l’ouverture, c’est la largeur de la discontinuité.

Ensuite on s’intéresse aux caractéristiques mécaniques :

— Evaluer le remplissage,Il s’agit de déterminer la nature des matériaux remplissant la discontinuité,

pour notre cas soit on trouve : Ankérite (Ank), Quartz(Q), Sidérite (Si)ou bien sans remplissage

(NR).

— • Evaluer la rugosité suivant la classification suivante :

TABLE 2.1 – Similitudes pour l’évaluation de la rugosité

Description de la surface Sensation au touché


P : Polie-Douce Peau de bébé
K : Striée Linéations
SM : lisse Papier de verre fin
R : rugueuse Papier de verre grossier
LR : largement rugueuse Papier de verre grossier avec des ondulation
millimétriques

2.1.2 Simulation par logiciel

2.1.2.1 Principe du logiciel

DIPS est un logiciel utilisé pour déterminer les familles de fissures dans les roches, le principe de

base du logiciel DIPS est d’analyser les discontinuités géologiques dans les parois rocheuses, telles

que les joints et les failles, pour déterminer leur orientation et leur densité, en utilisant une projection

stéréographique, ce qui permet de visualiser et de manipuler facilement les données structurales qui

aident à prévoir les comportements géologiques des structures.

ENSMR Page 22
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Pour utiliser le logiciel DIPS, on doit d’abord recueillir des données sur les discontinuités géologiques

en effectuant des levés de fissurations. Ces données sont ensuite entrées dans le logiciel, qui les analyse

pour déterminer les familles de fissures dans la roche.

La projection stéréographique des fissures sur l’hémisphère inférieur par DIPS permet de visualiser

la répartition des fissures selon une concentration des pôles de fissuration donnée et le traçage de contour

autour de ces concentrations permet de ressortir l’orientation et le pendage.

2.1.2.2 Résultats des simulations

TABLE 2.2 – Identification des familles de fissures par DIPS

Ouvrage Famille Dip Dip


direction
F1 83 5
F2 87 359
TB R14 F3 72 30
F1 81 353
F2 80 18
TB R15 F3 88 354
F1 83 33
F2 2 123
VM EST R14 F3 82 317
F4 79 345
F1 78 6
F2 80 343
VM EST R15 F3 80 178
F4 55 166
F1 72 340
F2 47 320
VM OUEST R14 F3 67 50
F1 84 350
F2 85 120
VM OUEST R15 F3 82 170
F1 80 7
F2 85 182
GF R14 549 F3 83 35
F1 82 105
F2 80 162
GF R15 645 F3 87 182
F4 87 265

ENSMR Page 23
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

F IGURE 2.2 – Identification des concentrations de fissures par DIPS TB R15

F IGURE 2.3 – Rosace des familles de fissures TB R15

ENSMR Page 24
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

F IGURE 2.4 – 3D Plot TB R15

Remarque : Effet des cintres :

Quand on utilise la boussole dans les galeries, la présence de cintres en fer peut avoir un effet sur la

mesure de la direction. Les cintres en fer peuvent créer des interférences magnétiques qui perturbent le

champ magnétique naturel de la Terre, qui est utilisé par la boussole pour déterminer la direction.

En raison de ces interférences, la boussole peut donner des indications fausses ou imprécises de la

direction. Les cintres en fer peuvent également attirer l’aiguille de la boussole, ce qui peut entraîner une

lecture inexacte de la direction.

Pour minimiser ces interférences, nous avons essayé d’éloigner la boussole des cintres en fer autant

que possible et de tenir la boussole à une distance constante des cintres.

2.2 Le facteur qualité de la roche RQD (Rock Quality Designation)

Les méthodes les plus couramment utilisées pour caractériser la densité de fracturation des massifs

rocheux sont basés sur l’observation des carottes d’exploration. Ces indices unidimensionnels tel le Rock

Quality Designation (RQD), Deere (1998), négligent la nature tridimensionnelle du système de joints qui

traverse la masse rocheuse, mais ils donnent une idée générale sur la qualité du massive.

Le RQD a été développé par Deere et al (1967) afin de donner une estimation quantitative de la

facturation influençant le comportement de la masse rocheuse, il est possible de le mesurer de quatre

manières : la cartographie, les sondages carottés et la déduction à partir du levé structural. Le critère

ENSMR Page 25
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

de choix repose sur l’accessibilité des données, Le tableau suivant donne la classification des massifs

rocheux à partir des valeurs du RQD obtenues :

TABLE 2.3 – Qualité du rocher suivant RQD

RQD (%) 0-25 25-50 50-75 75-90 90-100


Qualité du Très Mauvais Mauvais Moyen Bon Très Bon
rocher

2.2.1 Le calcul à partir des sondages carottés

Les sondages carottés : sont utilisés afin d’obtenir des informations rigoureuses sur les terrains

traversés et d’identifier leur nature géotechnique.

Le RQD est donné par la formule suivante : la somme des longueurs des bouts de roche intacte plus

grande de 10 cm divisée par la longueur totale du sondage

Longueurs des morceaux ≥ 10cm


P
∗ 100
Longueur totale du sondage

Ainsi, en utilisant les paramètres géotechniques ci-dessus nous pouvons calculer le Total Core Recovery

TCR et le Solid Core Recovery SCR pour une bonne caractérisation :

Total Core Recovery TCR : Il est donné par la formule suivante :

P
Longueurs récupérées pour chaque passe
∗ 100
Longueur totale du sondage

Solid Core Recovery SCR : Il est donné par la formule suivante :

P
Longueurs des morceaux cylindriques
∗ 100
Longueur totale du sondage

TABLE 2.4 – Sondage IA-433-14 : (azimut = 209°), longueur Totale = 200m

RQD TCR SCR


Valeur 69,38% 80,31% 68,88%
moyenne

ENSMR Page 26
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

TABLE 2.5 – Sondage IA-433-13 : (azimut = 115°), longueur Totale = 545m

RQD TCR SCR


Valeur 75,45% 83,51% 67,94%
moyenne

TABLE 2.6 – Sondage IA-420-4 : (azimut = 88°), longueur Totale = 56m

RQD TCR SCR


Valeur 45,11% 57,80% 43,92%
moyenne

F IGURE 2.5 – Plan transversal des sondages IA-433-13 et IA-433-14

TABLE 2.7 – RQD moyennes selon les phases

Phases RQD MOY(%)


phase grès 70,80583333
phase alternance schistes gréseuses 42,15714286
Phase minéralisation 21,16

F IGURE 2.6 – Etape mesure de l’RQD

ENSMR Page 27
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

F IGURE 2.7 – Caisses des sondages carottés

2.2.2 Le calcul à partir du levé structural

Après l’établissement de notre levé structural et en utilisant la méthode de la ligne de cheminement

qui consiste à travailler avec une ligne matérialisée sur la paroi rocheuse par une chaine ou un fil assez

résistant, tendue à la hauteur de la taille ou de la poitrine. La ligne doit être bien droite, sa direction

et l’angle qu’elle fait avec l’horizontale (au cas où elle ne l’est pas) sont notés, car le levé consistera

à répertorier la position relative (par rapport à la ligne) de toute structure géologique qui recoupe cette

dernière ligne. Cette dernière est accrochée à chaque bout, à une tige d’acier ancrée dans le roc, au cas

où elle n’est pas bien tendue, la chaine doit être assujettie au rocher en plusieurs endroits au moyen de

broches qui la retienne à des clous à béton afin d’obtenir plusieurs segments droits et fortement tendus

(dans notre cas nous avons travaillé par une ligne fictive tracé par une craie ) , et si il est prouvé que

la distribution des discontinuités suit une loi exponentielle négative ,le RQD est donné par la formule :

RQD=100(0,1k+1)exp(-0,1k) où k à correspond au nombre de discontinuités par mètre de cheminement.

Nous avons calculé le RQD en se basant sur la thèse de S.D. Priest et J.A. Hudsons publiée en

1976, intitulée "Discontinuity Spacings in Rock (evenly spaced, clustered and randomly positioned

discontinuities)", En utilisant une analyse statistique et en confirmant ce résultat à l’aide de Deep

Learning, nous avons trouvé que la valeur moyenne théorique de l’RQD (Rock Quality Designation)

pour la direction du travers banc de la recette 14 jusqu’à toit 33,38%, avec l’erreur standard ES = σ/ n=

19%.

Veuillez trouver l’étude théorique du RQD dans l’annexe.

ENSMR Page 28
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

2.2.3 Le calcul en utilisant la somme volumétrique des joints Jv

La méthode suivante est proposée pour un massif rocheux sans remplissage d’argile. Proposé par

Palmström (1982), l’indice RQD peut être indirectement déterminé par le nombre de joints/discontinuités

par unité de volume pour définir la somme volumétrique des joints (Jv) caractérisant la surface du massif

rocheux : RQD= 115 - 3,3(Jv), pour Jv < 4,5 le RQD = 100, 30 <Jv le RQD vaut 0%.

Lorsqu’une orientation du RQD est différente de celle d’une excavation, Hoek et al. (2000) préfèrent

l’utilité de la somme volumétrique de joints directement sur le massif exposé afin de diminuer ce biais.

Interprétation des résultats

Parmi ces méthodes d’évaluation de la densité de fracturation, il est intéressant de signaler que la

méthode in situ comporte un apport considérable par rapport à la mode basant sur l’analyse des carottes.

En effet, un sondage ne permet d’avoir qu’une seule direction, des lors se pose la question de la

représenté de ce sondage, et par conséquent la validité du résultat qui en découlera en doute.

Il est cependant possible d’effectuer plusieurs prises de carottes, dans ce cas le in situ présente aussi

les avantages suivants risque d’être fort élevé. La mesure in situ présente aussi les avantages suivants :

— Il est possible de mesurer aisément le RQD dans plusieurs directions.

— Ces mesures ne nécessitent pas de frais particuliers (comparer à la méthode par sondages carottés).

— Les fissures sur lesquelles se font les mesures sont moins affectées par l’apport extérieur que dans

le cas des sondages carottés.

On remarque selon la méthode du calcul en utilisant les sondages carottés que la phase de la minéralisation

est très pauvre, la phase dominante du siège qui est la phase schiste-gréseuse est mauvaise, concernant

la phase schiste-gréseuse à dominance grés est moyenne.

La partie du calcul théorique a donné une approximation acceptable convenable à l’approche pratique.

TABLE 2.8 – RQD moyen des recettes 14 et 15

Ouvrage RQD MOY INTERPRETATIONS


Recettes 14 et 15 44,31% Mauvaise

ENSMR Page 29
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

2.3 Analyse des essais géomécaniques

Les essais géomécaniques servent à déterminer les propriétés mécaniques des roches intactes prélevées

avec soin pour avoir la représentativité des résultats, ces essais sont effectués sur des échantillons bien

préparé et choisis.

2.3.1 Les essais géomécaniques

2.3.1.1 L’échantillonnage

La roche I/A présente une structure discontinue, composée d’éléments continus plus ou moins homogènes

appelés "Matrice rocheuse", ainsi que de fines zones situées entre ces éléments continus, appelées "Discontinuités".

En mécanique des roches, le terme "discontinuité" fait référence à toute interruption des propriétés

mécaniques ou physiques dans la matrice rocheuse. Il s’agit généralement d’une dégradation des propriétés

mécaniques sur des zones très minces. Ainsi, l’étude des massifs rocheux fracturés d’intelligence artificielle

nécessite la caractérisation à la fois de la matrice rocheuse et des discontinuités. Les massifs rocheux se

présentent donc comme des structures complexes formées par la juxtaposition de matériaux hétérogènes

et fissurés.

Pour comprendre le comportement mécanique de ces massifs rocheux, nous les assimilons à un

ensemble de blocs. Ces blocs sont constitués d’un matériau que nous appelons la "matrice rocheuse", et

ils sont délimités par des fissures naturelles que nous désignons par "discontinuités".

Cependant, pour notre étude, nous sommes limités par deux types d’essais : l’essai de compression

simple pour déterminer la résistance à la compression et l’essai brésilien pour évaluer la résistance à la

traction de la roche. Les échantillons prélevés sur le site I/A ont un diamètre de 4,7 cm, ce qui empêche

la réalisation de l’essai triaxial en laboratoire, car celui-ci nécessite des échantillons de diamètre D=5.54

cm.

Les échantillons sont pris sur trois sondages ; IA-433-13, IA-433-14, IA-420-4.la zone d’impact est

de 305m entre les deux premiers sondages.

Pour le sondage IA-420-4 est confidentiel car il touche la minéralisation donc nous avons pris les

résultats des essais fournis par le service de géologie.

ENSMR Page 30
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Après rectification des carottes et consultation du centre de géologie du CMT, nous avons établis le

Tableau suivant :

TABLE 2.9 – Echantillons des sondages

Echantillons sondages Recette


1 TTB14 IA-14-19 14
2 MTB13 IA-14-11 13
3 MVM14 IA-14-18 14
4 TVM15 IA-13-42 15
5 MTB14 IA-13-26 14
6 MVM13 IA-13-18 13
7 TVM15 IA-13-36 15

La notation utilisée pour les échantillons est ; x,H,O,y ; le numéro d’échantillon, toit ou mur, ouvrage,

numéro de recette.

La notation utilisée pour les sondages ; IA-x-y ; Igharm Aousser-numéro de sondage –numéro de la

caisse.Les essais sont faits dans le laboratoire de la mécanique des roches à l’ENSMR.

F IGURE 2.8 – Etape de rectification des carottes

F IGURE 2.9 – Exemple des éprouvettes

ENSMR Page 31
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

2.3.1.2 Essai de compression simple

Le principe de l’essai est de soumettre une éprouvette cylindrique, cubique ou une carotte à une force

croissante et constante jusqu’à rupture de celle-ci afin de déterminer sa résistance à la compression.

Pour diminuer l’influence des contraintes circonférentielles et radiales aux bases (ces forces induisent

un état de contrainte multiaxiale) l ’élancement de la carotte L/D doit être supérieur à 2 la dimension de

l’éprouvette doit permettre une confection aisée et être considérée homogène. Cette condition est réalisée

si le rapport diamètre de l’éprouvette au diamètre du plus gros grain de la roche est supérieur à10. Le

diamètre des carottes est de 4.7 cm.

Cet essai permet de déterminer :

*La résistance à la compression Rc la contrainte à la compression.

∆σ
* Le module de Young : E = ∆ε : la pente de la phase élastique de la courbe contrainte –déformation.

L’élancement e est égal à 2 ; pour les éprouvettes dont l’élancement est inférieur à cette valeur, la

formule PROTODIAGONOV (*) permet de corriger la valeur de la résistance à la compression trouvée.

RCmesurée
RCcorrigée =
0.88 + 0.24
e

L’AFTES a proposé une classification des ouvrages souterrains en fonction de la résistance à la

compression de la roche.

Cette classification est ensuite reprise dans différents tableaux. Décrivant le comportement prévisionnel

des ouvrages souterrains

F IGURE 2.10 – Classification AFTES des ouvrages souterrains en fonction de la résistance en


compression des roches

ENSMR Page 32
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

F IGURE 2.11 – Récapitulatif des résultats de l’essai de compression simple

ENSMR Page 33
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

TABLE 2.10 – les modules de Young trouvés

ECH module young (MPa) Moyenne(MPa)


1-CS1 1215
1-CS3 1452,7 1333,85
2-CS1 2334,5
2-CS2 1828,5
2-CS3 1673,5 1945,5
3-CS2 1336,5
3-CS3 4438,3 2887,4
4-CS1 1211,5
4-CS2 1229,3
4-CS3 2586 1675,6
5-CS1 1084,6
5-CS2 5571,3
5-CS3 2474 3043,3
6-CS1 1241,8
6-CS2 1324,8
6-CS3 1302,4 1289,66667
7-CS2 2038
7-CS3 1715,9 1876,95

2.3.1.3 Essai brésilien

Les roches ont généralement une faible résistance à la traction, due aux microfissures préexistantes.

L’existence de ces microfissures peut également être la cause de la rupture soudaine de la roche en

traction sous une faible contrainte.

La résistance à la traction directe est obtenue par traction jusqu’à la rupture d’une éprouvette cylindrique

dont les extrémités ont été collées sur des têtes métalliques.

La résistance à la traction peut être déterminée par un essai de traction indirect connu sous le nom

d’essai brésilien.

L’essai consiste à soumettre une éprouvette cylindrique reposant sur une génératrice à un effort de

compression exercé par deux plateaux d’une presse. La rupture survient à la suite de la déformation

diamétrale de l’éprouvette. Cette déformation génère une contrainte de tension agissant normalement au

plan qui relie les plateaux de charge :


F
σt = 2 ∗
πLD

Avec : *F= la force atteinte à la rupture (MN)

ENSMR Page 34
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

*D= le diamètre de l’éprouvette (m)

*σt = La résistance à la traction (MPa)

IL faut noter que la résistance de la roche à la traction est très faible, des autorités vont jusqu’à

Recommander d’assigner une valeur nulle dans les calculs de conception. Cependant la résistance à la

traction de la roche aide dans le choix d’un critère de rupture. En théorie, le nombre d’éprouvettes (avec

élancement est égale à 1) nécessaires pour constituer un échantillon est de 10.

F IGURE 2.12 – Dispositif pour essai brésilien

TABLE 2.11 – les résultats obtenus lors des essais mécaniques concernant la traction indirecte

Echantillon Charge à Observations/Cassures résistance à moy RT(MPa)


la rupture la traction
(KN) indirecte (MPa)
1-B1 33 Cassure diagonale 4,827609362
1-B2 17 Cassure diagonale 2,332996213 3,118788905
1-B3 16 Cassure diagonale 2,195761141
2-B1 16 "axiale + diagonale" 2,195761141
2-B2 15 Cassure diagonale 2,05852607
2,137521882
2-B3 17 "axiale + diagonale" 2,158278434
3-B1 60 "axiale + diagonale" 8,15642405
3-B2 35 Cassure diagonale 4,89649405
6,101681787
3-B3 39 Cassure diagonale 5,252127262
4-B1 43 Cassure axiale 5,901108067
4-B2 32 Cassure diagonale 4,211048764 4,956690287
4-B3 35 Cassure axiale 4,757914029
5-B1 28 Cassure axiale 3,806331224
5-B2 42 Cassure axiale 5,128870038
4,513678616
5-B3 35 Cassure axiale 4,605834586
6-B1 14 Cass suivant "schistosité" 1,921290999
6-B2 19 Cassure axiale 2,65809677 2,265420666
6-B3 16 Cass suivant "remplissage" 2,216874229

Le test brésilien consiste à comprimer une éprouvette cylindrique entre les plateaux d’une presse le

long de deux génératrices opposées. La rupture de l’éprouvette se produit en appliquant une force de

ENSMR Page 35
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

7-B1 40 Cassure axiale 5,437616034


7-B2 39 Cassure axiale 5,301675633 4,605695975
7-B3 22 Cassure axiale 3,07779626

traction au centre. Cette méthode permet d’éviter les problèmes de collage des extrémités et réduit la

dispersion des valeurs par rapport à un essai direct.

2.3.1.4 Essai de FRANKLIN

L’essai Franklin est un essai de compression sous charge ponctuelle d’une éprouvette de roche entre

deux pointes tronconiques de même axe. Cet essai est en général demandé lors de l’exploitation d’un

gisement de roche massive.

Il permet une caractérisation rapide de la résistance à la compression simple et consiste à rompre

un échantillon de roche dont l’élancement est supérieur à 1,4 entre deux pièces coniques à terminaison
P
sphérique. L’indice de résistance donné par la formule Is = D∗D (en MPa)

• P est la charge à la rupture

• D le diamètre de l’échantillon

TABLE 2.12 – Indice de résistance

Is Terme
8 Très forte
4 Forte
2 Moyenne
1 Faible

F IGURE 2.13 – l’essai de Franklin

Les résultats (Fmax) sont utilisés comme une indication de résistance et une aide à la classification

des roches. Cet essai est réalisé en général sur un grand nombre d’éprouvettes.

ENSMR Page 36
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

TABLE 2.13 – Récapitulatif des résultats pour l’essai Franklin

Echantillon Charge à Observations/Cassures ID Moyenne conclusion


la rupture par
(KN) rapport
RC
1-FR1 8 Cassure diagonale 3,62154821
1-FR2 9 Cass suivant 4,07424174
4,22513958 forte résistance
"schistosité"
1-FR3 11 Cassure diagonale 4,97962879
2-FR1 12 Cassure diagonale 5,43232232
2-FR2 14 Cassure diagonale 6,33770937
6,33770937 forte résistance
2-FR3 16 Cassure diagonale 7,24309642
3-FR1 3 Cass suivant fracture 1,35808058
3-FR2 11 Cassure diagonale 4,97962879
4,75328203 forte résistance
3-FR3 10 Cassure diagonale 4,52693526
4-FR1 5,5 Cass suivant 2,4898144
"schistosité"
4,60238419 forte résistance
4-FR2 6 Cass suivant 2,71616116
"schistosité"
4-FR3 19 Cassure diagonale 8,601177
5-FR1 14,7 cassure Cisaillement 6,65459484
5-FR2 19 Cassure diagonale 8,601177 8,70680549 très forte résistance
5-FR3 24 cassureCisaillement 10,8646446
6-FR1 10 Cassure diagonale 4,52693526
6-FR2 2 Cass suivant 0,90538705 3,62154821 moyenne résistance
"schistosité"
6-FR3 12 cassure Cisaillement 5,43232232
7-FR1 22 Cass suivant 9,95925758
Schistosité
9,50656406 très forte résistance
7-FR2 2 Cass suivant fracture 0,90538705
7-FR3 20 Cass suivant 9,05387053
"remplissage"

2.3.2 Les critères de ruptures des massifs rocheux

Le but d’un critère de rupture consiste à établir la limite entre la situation de stabilité et celle

d’instabilité ou de rupture de la roche. Il se traduit par une formule mathématique qui lie la résistance de

la roche à la contrainte exercée sur le massif rocheux et qui détermine sa stabilité. Les deux critères de

rupture les plus employés sont ceux de Mohr-Coulomb et de Hoek Brown

ENSMR Page 37
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

2.3.2.1 Le critère de Mohr-Coulomb

Le critère de Mohr-Coulomb est le critère de rupture le plus couramment rencontré dans l’ingénierie

géotechnique, convient mieux aux conditions de résistance résiduelle. De nombreuses méthodes et programmes

d’analyse géotechnique exigent l’utilisation de ce modèle de résistance, plus utilisé pour présenter le

comportement des discontinuités en cisaillement. Le critère de Mohr-Coulomb décrit une relation linéaire

entre les contraintes normales et de cisaillement (ou les contraintes principales maximales et minimales)

à la rupture.

2.3.2.2 Le critère de Hoek and Brown

Le critère de rupture Hoek-Brown pour les masses rocheuses est largement accepté et a été appliqué

dans un grand nombre de projets à travers le monde. Dans un grand nombre de projets à travers le monde.

Bien qu’en général il ait été jugé satisfaisant, il y a quelques incertitudes et imprécisions qui ont rendu le

critère peu pratique à appliquer et à incorporer.

Initialement conçu pour l’étude des milieux rocheux moyennement à fortement fracturés, le critère

(purement empirique) de Hoek-Brown (1980) est capable de décrire une grande variété de roches et

de masses rocheuses. La version généralisée (1994) de ce critère permet de décrire en particulier le

comportement de roches de très mauvaise qualité, qui pourraient presque être classées comme des

sols. Il s’applique au comportement isotrope, mais pas aux matériaux qui présentent une anisotropie

significative en termes de résistance ou de déformabilité (par exemple, si la roche contient une seule

direction dominante de discontinuités). Le critère de Hoek et Brown améliore la modélisation du massif

en réduisant les faiblesses du critère de Mohr-Coulomb.

2.3.2.3 La relation entre les deux critères

Bien que le critère de Hoek-Brown existe depuis quelques décennies, de nombreux ingénieurs civils

et miniers préfèrent encore s’appuyer sur une enveloppe de rupture linéaire de Mohr-Coulomb, peut-être

parce que leur premier contact avec la théorie géomécanique a été avec les sols, un matériau traditionnellement

modélisé par un critère linéaire Mohr-Coulomb, ou peut-être parce que les variables clés de l’approche

Mohr - Coulomb à savoir l’angle de frottement interne et la cohésion - sont plus intuitives que les

variables correspondantes dans le cadre de Hoek-Brown. (l’effet relatif du facteur d’endommagement

ENSMR Page 38
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

par effet de souffle D en citant son effet sur l’angle de frottement et la cohésion, et non sur les paramètres

de Hoek-Brown). En outre, il est souvent plus pratique de travailler avec une combinaison de contraintes

de cisaillement et de contraintes normales, comme dans le cas de la théorie Mohr-Coulomb, que de

travailler avec σ3 et σ1 . Compte tenu de ces avantages, certains praticiens ont décidé de convertir les

paramètres de Hoek-Brown en quantités de Mohr-Coulomb, souvent en trouvant un ajustement linéaire

aux premiers dans une gamme pratique de contraintes mineures. Une relation possible entre le critère de

rupture généralisé de Hoek-Brown et l’angle de frottement et la cohésion de Mohr-Coulomb a été établie

par Ucar (1986).

2.4 Classification du massif rocheux

Les systèmes de classification des massifs rocheux se développent depuis plus de 100 ans, depuis que

Ritter (1879) a tenté de formaliser une approche empirique de la conception des tunnels, en particulier

pour déterminer les exigences en matière de soutènement. Bien que les systèmes de classification soient

appropriés pour Leur application initiale, en particulier s’ils sont utilisés dans les limites des études de

cas à partir desquelles ils ont été élaborés, il convient de faire preuve d’une grande prudence. De cas à

partir desquels ils ont été développés, il convient d’être très prudent dans l’application des classifications

des massifs rocheux à d’autres problèmes d’ingénierie des roches.

2.4.1 Classification de Bieniawski (RMR 1989)

Les méthodes de classification géomécanique sont les outils les plus utilisés pour la caractérisation

des roches. Le système de classification RMR, Bieniawski (1974) modifié plus tard en 1989 Bieniawski

(1989), a été introduit pour fournir une méthode de caractérisation géomécanique, principalement dans

le cadre de l’excavation de tunnels. Le RMR est évalué à l’aide de la relation suivante :

RMR =A+B+C+D+E- F

Avec :

• A : est le paramètre relatif à la résistance en compression uniaxiale du roc

• B : est le paramètre relatif au RQD

ENSMR Page 39
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

• C : est le paramètre relatif au plus petit espacement normal d’une famille

• D : est le paramètre relatif à la rugosité et l’altération des discontinuités

• E : est le paramètre relatif à la présence d’eau

• F : est le paramètre relatif à l’orientation de la galerie vs L’orientation de la famille de discontinuités

critiques.

Le calcul de l’RMR pour les différentes Ouvrages :

TABLE 2.14 – Valeur minimale de la résistance à la compression par faciès

Faciès Valeur minimale de la résistance à la


compression
Phase grès 76,08312354 MPa
Phase alternance schistes gréseuses 28,81936498 MPa

TABLE 2.15 – Valeur de RQD par ouvrage

Ouvrages Résistance à la compression uniaxiale (MPa) RQD(%) RQD MOYENNE (%)


GF 14 (Est) 96 ,18 ° 23,25 21,16
GF15 96 ,18 ° 19,8733333 21,16
(Ouest)
VM 14 76,08 48,6385714 49,6790476
VM15 28,8 50,7195238 49,6790476
TB 14 121,9 72,5558824 61,6911555
TB 15 58,8 50,8264286 61,6911555

° selon A. LEFDAOUI ET M. ZAIDI, PFE 2004 pour la roche intacte

Les classes de la masse rocheuse déterminées par la valeur totale (RMR) :

F IGURE 2.14 – tableau pour la classification des massifs rocheux selon la note RMR

Pour le faciès schistes gréseuse à dominance grés ; le RMR vaut : 7,4 + 14 +6,5+ 4+0+0= 31,4

Pour le faciès schistes gréseuse à dominance schistes ; le RMR vaut : 3,5+8,5+6,5+0+0+0 = 18,5 <

20

ENSMR Page 40
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Pour les Gf : RM RGF = 9,5+5,1+5+0+0-0 =19,6 < 20 ; ouvrages très médiocres

Pour les VM : RM RV M = 5,5+10+6,5+0+0+0 = 22 ; ouvrages de mauvaise qualité

Pour les TB : RM RT B = 9+12+6,5+10+0+0 = 27,5 ; ouvrages de mauvaise qualité

F IGURE 2.15 – l’analyse de la stabilité en fonction du système de RMR (1989)

Avec une portée de 2 m l’excavation peut rester sans soutènement avant qu’il y soit apparition de

problèmes d’instabilité pendant :

* Pour les GF ; reste pour 2H sans soutènement

* Pour les VM ; reste pour4 H sans soutènement

ENSMR Page 41
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

F IGURE 2.16 – le choix de soutènement en fonction du système de RMR (1989)

F IGURE 2.17 – Choix du soutènement selon la méthode RMR

ENSMR Page 42
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Beniawski (1989) suggère que l’on puisse aussi déterminer la pression et la longueur du soutènement

à partir du RMR.
100 − RM R
T ension induite = γ ∗ ∗p
100

100 − RM R
Ht = ∗p
100
Avec :

• γ : Poids volumique

• p : Portée de l’excavation

• Longueur du câble = Ht +2m

• Longueur du boulon= Ht +1m

D’après les résultats des essais mécaniques :

TABLE 2.16 – Poids volumique des différents faciès

Faciès Le poids volumique (KN/m cube)


schistes gréseuse à dominance grés 28,156663
schistes gréseuse à dominance schistes 27,81761627
Minéralisation 32,4

*Application :

Pour une portée de 2,5 m on aura : La tension induite lors de l’excavation et les longueurs du câbles

et boulon valent :

TABLE 2.17 – tension induite lors de l’excavation et les longueurs du câbles et boulon

Faciès Tension induite Longueur du Longueur du


câble boulon
Schistes grés dominance 48,28 KPa 3,715m 2,715m
grés
Schistes grés dominance 56,67KPa 4m 3m
schiste
Minéralisation 65,124kPa 4,01 m 3,01 m

ENSMR Page 43
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Interprétations

Les essais mécaniques montrent que les terrains sont de forte a moyenne résistance avec des épontes

friables mais très jointés. L’RMR donne des différents types de soutènement :

— Pour les ouvrages de la phase schistes gréseuse à dominance grés :

L’espacement recommandé entre boulons est de 0,5 à 1,00 m. ses boulons doivent être renforcés

par des Treillis soudé. Des cintres légers ou (bien des fers TH) avec un espacement de 0,7 à 1,5m

— Pour les ouvrages de la phase schistes gréseuse à dominance schistes :

L’espacement recommandé entre boulons est de 0,5 à 1,00 m. ses boulons doivent être renforcés

par des Treillis soudé. Des cintres légers ou (bien des fers TH) avec un espacement de 0,7 à 1,5m

— Pour les chantiers GF :

L’espacement recommandé entre les cintres métalliques est de 0,7m à l’avancement, Immédiatement

utiliser 80mm de béton projeté renforcé par Treillis soudé et boulon et Cintres légers.

R
Pour déterminer la hauteur de la surcharge de terrain Hp = ( 100−RM
100 ) ∗ D ; Avec D : diamètre de

la galerie, 
 Hpgrès = 3, 43m

Hpshistes = 4m

F IGURE 2.18 – Schéma de Terzaghi

Il est important de noter que la méthode de RMR ignore des paramètres comme la rugosité des

fractures et la qualité des eaux, l’angle de frottement interne. Elle est basée sur les expériences empiriques

surtout les expériences basées à l’Afrique de sud.

ENSMR Page 44
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

2.4.2 Classification de NGI

La méthode de Barton est une classification empirique des masses rocheuses. Le principe de cette

classification est d’évaluer la qualité de la masse rocheuse à l’aide de paramètres. Est représentée par

l’indice Q, calculé à partir de six paramètres.

RQD Jr JW
Q= Jn * Ja * SRF

Avec :

• Jn est un nombre caractérisant l’ensemble formé par les familles de joints.

• Jr caractérise la rugosité des joints.

• Ja caractérise l’altération des joints.

• Jw est le facteur de réduction hydraulique des joints.

• SRF est le facteur de réduction des contraintes (Stress Reduction Factor).

• RQD est le Rock Quality Designation de Deere.

Barton et al (1974) suggèrent que RQD/Jn est un indice du degré de fracturation et de la taille

des blocs qui composent le massif, Jr/Ja est une approximation de la résistance au cisaillement des

discontinuités et Jw/SRF est le facteur qui tient compte des contraintes actives.

• Le calcul de Q est effectué pour les deux recettes 14 et 15 donne :

F IGURE 2.19 – l’utilisation de Excel pour calculer Q

ENSMR Page 45
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

F IGURE 2.20 – la classification du massif rocheuse selon les valeurs Q

Ici on travaille avec les caractéristiques moyennes de chaque ouvrage :

TABLE 2.18 – Valeur moyenne de Q par ouvrage

L’ouvrage La valeur moyenne de Q


TB R 14 4,026
TB R 15 2,013
VM R 14 0 ,6625
VM R 15 0 ,53
GF R 14 0 ,0075
GF R 15 0 ,00375

On remarque que les GF des deux recettes sont Extrêmement pauvres, les VM sont Très pauvres,

cependant le TB R14 est Moyenne et TB R15 est pauvre.

• Calcul de l’ESR, la pression de soutènement et le choix de soutènement approprié

L’ESR (Excavation Support Ratio) est un facteur lié au degré de permanence d’une excavation, il est

inversement proportionnel au facteur de sécurité au sens large. Ainsi, plus l’ESR est élevé, plus la durée

de vie est longue, et la notion de sécurité est essentiellement à court terme.

F IGURE 2.21 – les valeurs de l’ESR selon l’excavation

ENSMR Page 46
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

La dimension équivalente de l’excavation est définie par :

largeur ou hauteur de l′ ouverture


LaDimensionéquivalente =
ESR

(les valeurs des dimensions équivalentes présentent les moyennes des mesures prises en fonction des

hauteurs variées)
TABLE 2.19 – dimension équivalente pour chaque ouvrage

Ouvrage La dimension équivalente


TB R 14 4,975
TB R 15 5,0875
VM R 14 1,725
VM R 15 1,825
GF R 14 1
GF R 15 1

F IGURE 2.22 – Caractérisation selon Q system

ENSMR Page 47
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

On remarque que les GF nécessitent des soutènements particuliers comme l’ajout du béton projeté

renforcé de fibres et boulonnages dont l’espacement varie entre 9 à 15 cm.

Pour les VM et le TB15 appartient à la zone 4 nécessitent un boulonnage systématique et béton

projeté non renforcé.

Pour le TB 14 peut adopte le soutènement seulement par boulonnage

F IGURE 2.23 – Les approches empiriques pour la détermination des éléments du soutènement

TABLE 2.20 – la classification en utilisant Q system et configuration du soutènement approprié


en fonction de la pression du soutènement

Ouvrage Pression du toit Pression du mur


TB R 14 0,41MPa 1 ,439MPa
TB R 15 0,53MPa 1,14MPa
VM R 14 0,766MPa 0,79MPa
VM R 15 0 ,823MPa 0 ,73MPa
GF R 14 3,405MPa 0,177MPa
GF R 15 4,29MPa 0 ,138MPa

La longueur et l’espacement des boulons peuvent être déterminés selon les règles empiriques proposées

par Barton et al (1988), et la densité de boulons minimale requise dans le couloir est déterminée par la

relation empirique développée par Choquet et Charet (1988).

F IGURE 2.24 – les règles empiriques proposées par Barton et al (1988) et la densité de boulons
minimale empirique développée par Choquet et Charet (1988)

ENSMR Page 48
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Les longueurs des boulons et les densités minimales proposées pour les VM et les TB : le TB 14 :

pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,74m, Dmin =0,578 boulon/m, Smax = 1,315 m, les câbles d’ancrage ;

Ltoit =1,6m , Lmur = 1,4m

le TB 15 : pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,75m, Dmin =0,735 boulon/m, Smax = 1,1664m, les

câbles d’ancrage ; Ltoit =1,7m , Lmur = 1, 5m

la VM 14 : pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,1m, Dmin =1,03 boulon/m, Smax = 1 m, les câbles

d’ancrage ; Ltoit =1,8m , Lmur = 1,4m

la VM 15 : pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,07m,Dmin =1 boulon/m, Smax = 1 m, les câbles

d’ancrage ; Ltoit =1,9m , Lmur = 1,5m

• Le calcul de l’RMR à partir de Q-System ;

Bieniawski [1976] a été le premier à proposer des corrélations empiriques entre le RMR et le

Q-system : RMR =9*log(Q) + 44

TABLE 2.21 – RMR corrélée par ouvrage

Ouvrage RMR corrélée


TB R 14 56,53
TB R 15 50,29
VM R 14 40,29
VM R 15 38,28
GF R 14 0
GF R 15 0

2.4.3 Classification du GSI et le GSI modifié : (Geological Strength Index)

Le système Geological Strength Index (GSI), développé par Evert Hoek en 1995, est utilisé pour

évaluer la résistance et le module de déformation des masses rocheuses. Le GSI se concentre sur deux

facteurs : la structure de la roche et les conditions de surface du bloc. Il fournit des directives pour

estimer les paramètres de résistance maximale des masses rocheuses cohésives, mais il n’en fournit

pas pour estimer la résistance résiduelle. Une méthode alternative, proposée par Cole et Stroud, permet

d’estimer empiriquement la résistance de base et la résistance au cisaillement en utilisant des tests tels

que le marteau, le couteau et l’onglet.

ENSMR Page 49
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

La méthode de Kaiser et Bawden (1995) repose sur l’observation directe de la structure du massif

rocheux. Un ensemble de 20 codes est utilisé pour estimer la valeur du GSI, où les valeurs proches de 5

correspondent à une mauvaise qualité de la roche et les valeurs proches de 85 à une très bonne qualité.

Cependant, en raison du manque de paramètres mesurables plus représentatifs et de la variation des

conditions de surface, la plage de valeurs du GSI ne peut être estimée que par la classification.

Pour les études préliminaires, il est conseillé de considérer des marges d’erreur plus importantes

pour les paramètres d’entrée, car la géologie ne cherche pas une précision absolue. Cette imprécision a

conduit à l’étude de nouveaux paramètres utilisant le GSI. En 1999, Sonmez et Ulusay ont proposé des

modifications pour obtenir une valeur plus précise du GSI.

SCR (Surface Condition Rating ) = Rr + Rw + Rre .

Rr décrit la rugosité ,Rw l′ altération,Rre le remplissage des joints estimés à partir des Tableaux

ci-dessous :

— La valeur maximale pouvant être atteinte par le SCR est de 18, de sorte que l’axe horizontal de la

classification GSI a été divisé en 18 intervalles de longueur égale.

— Le SR " Structure Rating" : la taille des blocs peut être un indicateur très important du comportement

mécanique de la roche - les gros blocs sont généralement moins déformables et moins sujets aux

rotations que les petits blocs.

— La courbe semi-logarithmique de la figure permet de déduire une valeur du SR à partir de la

mesure de la densité volumique du joint (Jv).

— En utilisant ces deux paramètres supplémentaires, Sonmez et Ulusay pensent qu’en fournissant

des informations sur les propriétés structurelles de la roche, il est possible de déterminer une

valeur plus précise pour GSI. Cependant, la validité de cet argument est discutable, étant donné la

précision douteuse des paramètres supplémentaires utilisés (en particulier Jv).

• Détermination du GSI à partir de la nouvelle méthode

Les valeurs obtenues pour les deux recettes :

Pour les TB : SCR = 6+3+2= 11

Pour les VM : SCR= 6+5+2= 13

ENSMR Page 50
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Pour les GF : SCR = 1+1+2= 4

F IGURE 2.25 – La classification GSI modifié selon Sonmez et Ulusay (1999)

On trouve donc le GSI : GSI de TB est proche de la valeur de 45,5% ; massif moyennement résistante,

nécessitant un soutènement et des mesures de précaution

GSI de VM est proche de la valeur de 49% ; massif moyennement résistante, nécessitant un soutènement

et des mesures de précaution

GSI de GF est proche de la valeur de 17% ; massif très faible, susceptible d’être instable, nécessitant

un soutènement ou un renforcement important.

ENSMR Page 51
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

• Détermination du GSI à partir de la méthode classique

F IGURE 2.26 – l’estimation du GSI à partir de la description géologique de la masse rocheuse


d’après Hoek-Brown (1995)

Pour la méthode classique on trouve pour les TB le GSI est proche de la moyenne de l’intervalle

[35,50]

Les VMs le GSI est proche de la moyenne de l’intervalle [45,50]

Les GFs le GSI est proche de la moyenne de l’intervalle [15,20]

ENSMR Page 52
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

2.4.4 Classification RSR (Rock Structure Rating)

Wickham et al. (1972) ont proposé une méthode quantitative pour évaluer la qualité d’une masse

rocheuse et choisir le type de support approprié en utilisant leur système de classification Rock Structure

Rating (RSR). Ce système a été développé en se basant principalement sur des études de cas portant sur

de petits tunnels soutenus par des ensembles d’acier, bien qu’il ait également été le premier à prendre

en compte les tunnels en béton armé et le soutènement par béton projeté. Malgré cette limitation, il

est intéressant d’examiner en détail le système RSR car il met en évidence la logique utilisée dans le

développement d’un système quasi-quantitatif de classification des masses rocheuses.

RSR = A + B + C

1. Paramètre A ; Géologie : Appréciation générale de la structure géologique sur la base de :

a. Origine du type de roche (ignée, métamorphique, sédimentaire).

b. Dureté de la roche (dure, moyenne, tendre, décomposée).

c. Structure géologique (massive, légèrement faillée/pliée, modérément faillée/pliée, intensément

faillée/pliée),

2. Paramètre B ; Géométrie : Effet de la configuration des discontinuités par rapport à la direction de

l’avancement du tunnel sur la base des éléments suivants :

a. Espacement des joints.

b. Orientation des joints (direction et pendage).

c. Direction de l’avancement du tunnel.

3. Paramètre C : Effet de l’afflux d’eau souterraine et de l’état des joints sur la base de :

a. Qualité globale de la masse rocheuse sur la base de A et B combinés.

b. État des joints (bon, moyen, mauvais).

c. Quantité d’eau entrante (en gallons par minute pour 1000 pieds de tunnel).

Il est à noter que la classification RSR utilisait des unités impériales. Trois tableaux tirés de l’article

de Wickham et al. De 1972 sont reproduits dans les tableaux 1, 2 et 3.

ENSMR Page 53
CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX

Ces tableaux peuvent être utilisés pour évaluer l’évaluation de chacun de ces paramètres afin d’obtenir

la valeur RSR (RSR maximum = 100)

— RSR pour les TB : RSR = 8+22+15= 45

— RSR pour les VM : RSR = 8+23+22= 53

— RSR pour les GF : RSR = 7+9+22= 39

F IGURE 2.27 – détermination des mailles des boulons et l’épaisseur du béton projeté selon RSR

Donc pour les TB ; il suffit une couche de béton projeté de épaisseur7,62 centimètres et des boulons

d’ancrage d’espacement de 101,80 cm.

Pour les VM ; il suffit une couche de béton projeté de épaisseur 6,6 centimètres et des boulons

d’ancrage d’espacement de 115 ,824 cm.

Pour les GF ; il suffit une couche de béton projeté d’épaisseur 9, 144 centimètres et des boulons

d’ancrage d’espacement de 88,392 cm.

2.5 Conclusion

Après établissement des caractéristiques géomécaniques du terrain précisément les valeurs de l’RMR

et le Q-SYSTEM et les résistances à la compression on peut facilement conclure que le terrain d’Ighram

Aoussar est d’une mauvaise qualité.

ENSMR Page 54
Chapitre

3
Evaluation de la méthode TMR à Ighram
Aoussar

Sommaire
3.1 Description de la méthode TMR à Ighrem Aoussar . . . . . 56
3.1.1 Travaux préparatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.1.2 Travaux d’abattage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.2 Modélisation géotechnique d’interaction GF-VM . . . . . . . 60
3.2.1 Détermination des paramètres géomécaniques . . . . . . . . . 60
3.2.2 La simulation de l’interaction entre les GF et les VM . . . . . 61
3.2.3 Choix du soutènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.3 Evaluation économique de la méthode TMR à Ighram Aoussar
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.3.1 Net Smelter Return (NSR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.3.2 Calcul du coût d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
3.3.3 Calcul de la Valeur actuelle nette (VAN) . . . . . . . . . . . . 80
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

ENSMR Page 55
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Introduction

Suite à la caractérisation géomécanique et à la classification du massif rocheux, il est essentiel

d’évaluer la méthode d’exploitation TMR employée au filon du site minier Ighrem Aoussar. L’objectif

est de remettre en question cette méthode afin d’adopter une autre plus efficace tout en optimisant la

production et la sécurité dans les ouvrages et en garantissant une utilisation responsable des ressources.

3.1 Description de la méthode TMR à Ighrem Aoussar

Le filon présent au site d’Ighrem Aoussar s’étend sur 2 kilomètres avec une profondeur d’environ

800 mètres et un pendage subvertical moyen de 72 degrés orienté Est-Ouest.

La méthode d’exploitation TMR appliquée à Ighrem Aoussar implique le creusement de galeries

latérales le long du filon, avec des espacements de 50m entre chaque niveau. Cette méthode consiste à

enlever des tranches horizontales de 3m d’hauteur en montant et les remplacer immédiatement après par

du remblai mécanique qui constituera le plancher de travail pour la tranche supérieure et au soutènement

des épontes, tout en laissant une hauteur de 0,8m entre le remblai et la couronne qui assure l’aérage et

laisse une surface de dégagement pour l’abattage de la tranche au-dessus.

Avantages

• La méthode est utilisée dans une large plage de conditions géomécaniques

• La méthode est sélective

• La méthode permet facilement de s’adapter au changement de pendage ou d’orientation du corps

minéralisé et de passer à une autre méthode

• La méthode assure une bonne sécurité

Inconvénients

• La mise en place du remblayage mécanique prend beaucoup de temps et par conséquent, la production

est interrompue pendant cette phase

ENSMR Page 56
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

3.1.1 Travaux préparatoires

3.1.1.1 Travaux d’ossatures

Le siège d’Ighrem Aoussar contient deux puits principaux et un puit d’aérage. Le premier est un puit

de service (Puit 33) qui assure la descente et la montée du personnel et du matériel. Le second est un

puit d’extraction du tout-venant (Puit 35), il est aussi équipé par un skip du personnel.

A partir de ces deux puits, l’accès est assuré par des travers-bancs (TB) qui communiquent avec les

voies-maîtresses (VM) et les galeries au filon (GF).

Les voies-maîtresses vont parallèlement au filon à une distance de 15 à 20m. Elles servent à l’extraction

du minerai ainsi qu’à la prospection. Alors que les galeries au filon sont creusées dans le filon pour

délimiter les panneaux. A partir des VM, des recoupes de 45° assurent le lien avec le filon.

F IGURE 3.1 – Schéma des travaux d’ossature

3.1.1.2 Préparation du panneau

• Phase creusement des cheminées :

Cette phase englobe tous les travaux préparatoires à l’abattage. Tout d’abord, il y a creusement

de deux cheminées au mur du filon : une première pour le passage personnel et une deuxième pour

l’approvisionnement du remblai. Elles sont distantes d’environ 7 m et connectées par 3 liaisons en fer à

cheval, successivement, sur des hauteurs de 7m, 17m et 33m.

• Phase traçage sur-stot :

ENSMR Page 57
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

A partir de la première liaison, il y a creusement d’un traçage au filon de hauteur de 3m et de largueur

de 2,8m. Ce traçage est fait sur toute la longueur du panneau de telle manière que les deux cheminées

déjà creusées soient au milieu de ce panneau. Le déblayage se fait par un micro scoop qu’on fait remonter

à l’aide d’un treuil par la cheminée du remblai.

Tous ces travaux de traçage sont accompagnés de soutènements (Cintres, garnissage et boulonnage),

plus on augmente en profondeur plus ils sont nécessaires.

La partie du filon qu’on laisse entre la GF et la première tranche constituera le stot de protection dans

lequel on creuse une troisième cheminée au milieu pour le jet de minerai, qui sera reconstituées au fur et

à mesure de la prise des nouvelles tranches.

Deux autres cheminées, sont également creusées aux extrémités du stot entre le traçage et la voie de

base servant à l’aérage du chantier.

F IGURE 3.2 – Le découpage du panneau

3.1.2 Travaux d’abattage

3.1.2.1 Dépilage de la tranche

Une fois la tranche préparée, on la creuse au milieu (récupération du soutènement, foration verticale

et chargement des trous) en créant deux gradins vers les deux ailes du panneau.

On laisse un espace entre le toit de la tranche et le remblai servant aussi bien comme surface de

dégagement que d’aérage de la tranche suivante. Le remblai est acheminé à partir de la voie de tête à

travers de la cheminée de remblai, alors que le minerai abattu est déversé dans la cheminée de jet. Une

ENSMR Page 58
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

fois le gradin d’un côté est amorcé, on continue son abattage suivant un cycle (L’arrosage, purgeage,

soutènement, déblayage, remblayage, foration et tir). L’équipe de la tranche est composée de deux

opérateurs, un pour le déblayage et le remblayage, l’autre pour la foration et le minage.

3.1.2.2 Remblayage de la tranche

Au fur et à mesure du dépilage, on met une première couche de remblai mécanique de 50cm de

hauteur en chassant vers les extrémités à l’aide du microscoop. Après dépilage d’une aile jusqu’à son

extrémité, on procède à la mise en place de la deuxième couche du remblayage jusqu’à être à 80 cm de

la couronne. L’approvisionnement en remblai jusqu’aux tranches est assuré par le roulage à partir de la

voie de tête.

On présente ci-dessous, un schéma qui explicite le remblayage et l’abattage des deux ailes du

panneau.

F IGURE 3.3 – Remblayage et abattage des deux ailes du panneau

3.1.2.3 Torpillage

La dernière étape de l’exploitation d’un panneau s’appelle le torpillage. Elle consiste à récupérer une

partie du stot (4m restant sous la voie de tête et 5m restant sur la voie de base). L’abattage se fait au

moyen de longs trous verticaux et le chantier devient très productif vu qu’il n’y a pas de remblai à faire.

ENSMR Page 59
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

F IGURE 3.4 – Etat final du panneau après le torpillage

3.2 Modélisation géotechnique d’interaction GF-VM

Nous allons par la suite trouvée les propriétés géomécaniques restantes pour modéliser le comportement

mécanique du terrain ; tout d’abord on va utiliser le logiciel ROCLAB pour évaluer les propriétés équivalentes

à partir du critère de Hoek et Brown.

3.2.1 Détermination des paramètres géomécaniques

Pour notre étude on a adopté le critère de Hoek Brown généralisé qui tient compte des Fracturations

pour déterminer les caractéristiques géomécaniques équivalentes de la roche (C & ϕ) et ceci à l’aide du

logiciel RocData.

Les inputs du logiciel :

— mi : paramètre propre de la roche (on a pris pour les schistes gréseux une valeur de 7 ± 3 et 17

pour les grés)

— GSI=49 pour les VM et GSI=17 sur les chantiers GF

— La profondeur moyenne de l’excavation est fixée à 950m, avec Le poids volumique pGF =0,0342MN/m3,

pT BetV M =0,028MN/m3

ENSMR Page 60
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

— D=0 (voir Le tableau du facteur D blasting)

— On estime la Rc des chantiers GF à 25 Mpa. (Rapport Dr. Soulaimani 2016)

— Et pour les VM Rc=76 Mpa (Rc du Mur retiré des résultats des essais au laboratoire)

— Pour les TB Rc=121 Mpa (Rc du Toit retiré des résultats des essais au laboratoire)

Le Tableau suivant récapitule les résultats des paramètres géomécanique obtenues de la roche d’I/A :

TABLE 3.1 – résultats des paramètres géomécanique obtenues de la roche d’I/A

Valeurs RMR Q GSI Rc(MPa) C PHI mb S a E(MPa)


moyenne SYSTEM
GF 19,6 0,005625 17 25 0,68 14,11 0,36 0,0001 0,553 11700(*)
VM 22 0,59625 49 76 2,5 31 1,13 0,0085 0,506 2281,5
TB 27,5 3 45,5 121 3,65 41,17 2,43 0,0023 0,508 3043

Les données présentées ci-dessous présentent des résultats issus de des rapports précédents :

TABLE 3.2 – Caractéristiques du remblai

Masse volumique (t/m cube) 2


Résistance à la Traction (MPa) 0
Module de Young (MPa) 35
Cohésion (MPa) 0,5
Angle de frottement (°) 35
Coefficient de poisson 0,35

3.2.2 La simulation de l’interaction entre les GF et les VM

Le but de cette étude est de trouver la distance minimale entre la VM et le GF pour assurer la stabilité

du terrain ; pour établir cette distance on va travailler avec le logiciel PHASE2.

Avant d’entamer l’étude il faut mentionner que cette distance joue un rôle très important tel qu’assurer

la stabilité du milieu qui contient les cheminées (de remblai, jet, personnels).

L’étude comporte deux phases la première l’étude du comportement du terrain après creusement, et

la démarche pour trouver cette distance minimale.

Les données d’entrées englobent les valeurs moyennes issues d’essais mécaniques établis pour le

facteur de passivité du terrain K=0 ,2 et les données du remblai, la profondeur est de 800m

ENSMR Page 61
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Les critères de rupture adoptés sont reportés dans le tableau suivant :

TABLE 3.3 – critères de rupture adoptés par phase

La minéralisation Stérile Remblai


Hoek brown Hoek brown Mohr- coulomb
généralisé généralisé

Les outputs du logiciel sont les résultats suivants :

F IGURE 3.5 – la distribution du facteur de force autour de la VM

F IGURE 3.6 – les déformations et les déplacements autour de la VM avec la déformation


principale de l’ouverture

ENSMR Page 62
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Remarque

Le SFR comporte comme un alternatif de FS facteur de sécurité, pour que l’ouvrage soit stable il

faut le SFR soit compris entre 1 et 1,5 ; les contours rouges et noires présentent respectivement les zones

limitées par la condition SFR <1 et SFR<1.5.

Pour les VM le SFR est médiocre pour les épontes et la couronne, les déformations et les déplacements

converge vers la limitation de la taille, ce qui justifie l’existence des problèmes sérieuses comme le

soulèvement du milieu et la convergence des parements, ce qui nécessite la mise en place d’un soutènement

adéquat et le plutôt possible pour limiter le mouvement des terrains.

F IGURE 3.7 – la distribution du facteur de force autour la GF

F IGURE 3.8 – les déplacements du terrain autour les GF

ENSMR Page 63
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

F IGURE 3.9 – la distribution des SFR d’un Panneau de 50mavec une tranche creusée

Le coefficient de sécurité est très faible (0,52 & 0,78) autour de l’excavation ce qui justifie l’instabilité

aux alentours de l’excavation surtout sur le toit, ce qui nécessite la mise en place d’un soutènement

adéquat et le plutôt possible pour limiter le mouvement des terrains. On remarque aussi la concentration

des contraintes et les déplacements maximales ainsi que des faibles coefficients de sécurité autour des

tranches remblayés à cause des paramètres géomécanique du remblai ce qui peut créer avec le temps des

mouvement importants, et ceci a un rôle très important dans la création des cloches.

Autour les excavations VM et GF la zone qui dépasse la partie élastique (SFR<1) converge vers

l’état plastique, cette zone est au moyen de rayon de 1.28 m à partir des parements, la modélisation du

panneau exploité (cas de Torpillage ou en train d’exploitation) montre que le panneau reste instable sur

les frontières des tranchés et les voies GF de tête et de base.

- Maintenant passant à la simulation du panneau exploité ; nous avons établi des résultats dans les

deux cas (Torpillage, et en cours d’exploitation), les simulations sont faites en prenant en considération

l’alternance des faciès (l’emplacement des phases issus d’après les observations faite lors l’établissement

de la levée structural)

- En cas de Torpillage après simulation les distances qui dépassent 15 m assurent la stabilité dans les

recoupes.

- Les distances entre les cheminées dans le site d’I/A est de 7m.

- dm = 7+7+7+3 =24m est la distance à 45°dans le site I/A, donc la distance perpendiculaire est

d’ordre de 17m mais on doit vérifier la stabilité.

ENSMR Page 64
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

On constate que la distance minimale voulu situe entre 14.856m et 19.605m donc on doit continuer

jusqu’à l’aboutissement de la valeur approchée.

F IGURE 3.10 – Simulation de la solution optimale pour une distance minimale entre les VM et les
GF

On remarque qu’à cette distance (16.642m) ; la zone du rayon de 3.371m à partir du parement le

coefficient de sécurité ou SFR semble acceptable d’ordre de 2.

*Etude de la stabilité des tranches en exploitation pour cette distance optimale :

F IGURE 3.11 – la solution trouvée avec la détermination des hauteurs de la zone décomprimé
(16.642m)

Pour la tranche en exploitation la GF la hauteur estimée est 0.895 m.

ENSMR Page 65
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

3.2.3 Choix du soutènement

Après avoir estimé la hauteur de la zone décomprimée, on peut à présent calculer la charge Appliquée

sur le soutènement mis en place dans la tranche ; Pour la valeur de l’angle de frottement interne des

terrains, nous avons pris la valeur 14,11° (à partir des résultats de Roclab qui caractérise les épontes et g

=9,81m/s2

Donc :

Pv = h * ρ * g = 23.7 KN/mcarré ; la charge verticale

Ph = h × ρ × g × tan2 ( π4 - Φ
2 )= 14.41 KN/mcarré ; la charge horizontale

Le soutènement dans les tranches en exploitation dans le site I/A est fait avec les boulons Split Set,

les bois et le Le fer TH utilisé à I/A de type 13/68 à gorge en acier.

F IGURE 3.12 – les caractéristiques du bois

F IGURE 3.13 – les caractéristiques du Fer TH

F IGURE 3.14 – les caractéristiques des boulons split set

ENSMR Page 66
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Trouvons l’espacement maximal (e max) entre les fers en TH : La contrainte admissible en traction

est située à l’extrémité du fer TH et est donnée par la Relation Sigma = Θ∗A∗V
Ix < Rt ; avec e : l’espacement,Rt :

résistance à la traction des fers en TH. En application numérique, on trouve que Emax= 3,5 m.

Vérification des résultats obtenus pour le choix du soutènement.

Après établissement du soutènement choisi selon le Q-SYSTEM, RSR :

Longueur des boulons 2.1m et l’épaisseur du béton projeté 9.144cm ; maille de 88,392 cm. On doit

vérifier cette solution.

Le logiciel Unwedge (utilisé pour analyser la géométrie des blocs qui entourent une excavation

souterraine, et évaluer leur comportement. Il se base sur la mécanique des milieux discontinus et utilise

une combinaison de trois familles de fractures pour effectuer cette analyse. L’un des principaux avantages

de ce logiciel est sa capacité à étudier tous les blocs autour de l’excavation, Le logiciel offre la possibilité

de dimensionner un soutènement, qu’il s’agisse de boulonnage ou de béton projeté, ou de combiner

différents types de soutènement en définissant leurs caractéristiques). Donne les résultats suivants :

F IGURE 3.15 – les résultats obtenus (GF15) par UNWEDGE

ENSMR Page 67
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

F IGURE 3.16 – les résultats obtenus (GF14) par UNWEDGE

Remarque

Malgré l’augmentation remarquable du facteur de sécurité après l’emplacement du boulonnage et

le béton projeté, certains blocs de la GF15 restes susceptible de tomber (FS<1.5) ce qui implique la

nécessité d’un soutènement supplémentaire tel que le grillage.

F IGURE 3.17 – Déplacements horizontaux des terrains

ENSMR Page 68
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Les déplacements horizontaux dans la zone ou on veut placer nos cheminées sont très faibles,

alentours des excavations les déplacements sont fortes ce qui nécessite un soutènement immédiat.

F IGURE 3.18 – Contrainte horizontale appliqué sur les excavations

F IGURE 3.19 – Contrainte verticale appliquée sur les excavations

F IGURE 3.20 – Contrainte déviatorique appliquée sur les excavations

ENSMR Page 69
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Donc pour assurer la stabilité il faut que 17m=<dm .

F IGURE 3.21 – le premier stage de la simulation en cas d’exploitation

F IGURE 3.22 – le deuxième stage de la simulation en cas d’exploitation

F IGURE 3.23 – implantation des boulons en utilisant phase 2

ENSMR Page 70
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

F IGURE 3.24 – Implantation des boulons autour des VM

F IGURE 3.25 – le troisième stage pour simuler l’effet de la distance optimale avec l’insertion des
boulons

Propositions pour soutenir les VM

D’après les classifications envisagées, il est évident que le terrain (I/A) présente une mauvaise

qualité. Chaque méthode suggère une approche de soutènement adaptée à chaque structure. Pour les

(VM), la solution optimale préconisée selon le système Q et le RSR consiste à utiliser des boulons d’une

longueur de 2,1 m, espacés de 115,824 cm, et à ajouter une couche de béton projeté d’une épaisseur de

6,6 cm dans les zones présentant des faiblesses. Ces zones de faiblesses se situent à l’intersection des

principales familles de joints dans la structure, ce qui entraîne les chutes des blocs. Ces zones peuvent

être identifiées à l’aide du logiciel Unwedge. (Les résultats ci-dessous concerne les VM14 et 15)

ENSMR Page 71
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

F IGURE 3.26 – l’étude de la stabilité du VM OUEST R14 après adaptation du soutènement


proposé

F IGURE 3.27 – l’étude de la stabilité du VM EST R15 après adaptation du soutènement proposé

ENSMR Page 72
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

F IGURE 3.28 – l’étude de la stabilité du VM EST R14 après adaptation du soutènement proposé

Le facteur de sécurité FS s’augmente mais une minorité des blocs surtout concernant es VM15

nécessite des grillages.

3.3 Evaluation économique de la méthode TMR à Ighram Aoussar

L’évaluation économique occupe une place primordiale parmi les étapes de l’étude d’un projet

minier, conférant ainsi une importance cruciale. Afin d’optimiser voire changer la méthode d’exploitation

employée à Ighram Aoussar, il est impératif de procéder tout d’abord à l’évaluation économique de la

méthode actuelle TMR.

Pour cette phase spécifique, notre analyse se focalisera sur un panneau de dimensions 160×50×2.8

m3, exploité à Ighram Aoussar selon ladite méthode.

Le calcul de la Valeur Actuelle Nette (VAN) est une étape essentielle dans l’évaluation de la rentabilité

d’un projet minier. Il permet de déterminer la valeur actuelle des flux de trésorerie générés par le projet,

ENSMR Page 73
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

en prenant en compte les revenus, les coûts d’exploitation, le traitement du minerai, le transport et les

impôts.

Dans cette étude, nous suivrons les étapes suivantes pour calculer la VAN :

— Calcul du Net Smelter Return

— Calcul du coût d’opération

— Calcul de la Valeur Actuelle Nette

Pour notre évaluation, nous prenons en compte un seul panneau et nous proposons les estimations

suivantes.

— Hauteur exploitée du panneau, considérant le stot éventuellement perdu.

— Nombre de tranches = Hauteur exploitée / 3

— Tonnage Ttv = Nombre de tranches x Volume de la tranche x masse volumique

TABLE 3.4 – données relatives à un panneau

Hauteur exploitée du panneau 45m


Longueur du Panneau 160m
Largeur d’une tranche 2,8m
Hauteur d’une tranche 3m
Nb tranches par panneau 15
Densité du minerai 3,24 t·m-3
Tonnage Ttv par panneau 65318,4 t

3.3.1 Net Smelter Return (NSR)

Le Net Smelter Return est le revenu unitaire ($/t), dont la mine va disposer, à partir d’une tonne de

minerai extrait du gisement et traité à l’usine de traitement.

La mine vend le concentré à la fonderie qui prend charges des coûts associés à sa transformation et

à sa commercialisation, notamment les frais de de raffinage, de transport et de marketing.

Le NSR représente donc la part du revenu qui revient à la mine après avoir pris en compte ces coûts.

C’est un indicateur important pour évaluer la rentabilité d’un projet minier.

ENSMR Page 74
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Production réalisée entre Janvier et Mai 2023

Sur l’ensemble de cette période, CMT a enregistré une production de 153 440 tonnes, la production

des concentrés s’est élevée à 11 140 tonnes.

TABLE 3.5 – Tonnage et teneur de production réalisée

Tout venant Concentré Pb Concentré Zn


Tonnage (T) 153 440 9 926 1 214
Teneur Pb 5,78% 75,14% -
Teneur Zn 0,78% - 56,16%
Teneur Ag (g/t) 144,8 1 848,40 368,92

Récupération de métal :

TABLE 3.6 – la récupération de métal à l’usine de traitement

Récupération de Pb 84,10%
Récupération de Zn 56,97%
Récupération de Ag 84,59%

Cours du métal : moyenne entre Janvier et Mai LME :

TABLE 3.7 – la moyenne entre Janvier et Mai des cours des métaux selon LME

Zinc 3044,33 $/tonne


Plomb 2142,05 $/tonne
Argent 21,75 $/Oz

La valeur du NSR :

N SR = a × V i

Tel que :

• a = 68% : fraction de la valeur initiale du métal payé par la fonderie à la mine.

• Vi : valeur initiale du métal récupéré par la mine à partir d’une tonne de minerai extrait et traité.

Avec :

ENSMR Page 75
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

V i = 1 × tm × Ru × P

Tel que : • Ru : récupération de métal à l’usine de traitement

• P : prix du métal à la bourse

• tm : teneur du métal

NSR = 143,90 $/t

Après le calcul du NSR nous allons calculer le coût d’opération.

3.3.2 Calcul du coût d’opération

Le coût d’opération revêt une importance primordiale dans la gestion d’une entreprise minière, car il

inclut l’ensemble des dépenses, à la fois directes et indirectes, fixes et variables, associées à la production

et à la distribution d’une tonne de minerai.

Coût d’opération = coût d’exploitation + coût de traitement + coût de transport au port

3.3.2.1 Coût d’exploitation

Coût Travaux préparatoires CTP

Les travaux préparatoires font partie des ouvrages creusés par la sous-traitance.

Le coût pour la réalisation d’un ouvrage sera calculé à partir de la somme des charges divisée par le

métrage foré selon l’ouvrage creusé.

Les coûts du creusement comprennent le coût de soutènement ainsi que les approvisionnements en

électricité, eau, etc. . .

ENSMR Page 76
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

TABLE 3.8 – dimensions des ouvrages des travaux préparatoires

Ouvrage Dimension
VM 160 × 2.5 × 2.5 m3
Recoupe 28 × 2.5 × 2.5 m3
Cheminées 53m, inclinées de 70° sur une hauteur
de 50m
Cheminées 50m
d’extrémité
Liaisons 160 × 2.8 × 3 m3
Traçage sur stot 160 × 2.8 × 3 m3

Le métrage réalisé et les coûts de ces ouvrages est résumé dans le tableau suivant :

TABLE 3.9 – coûts des travaux préparatoires

Ouvrage Coût unitaire (Dh/m.l) Métrage (m) Coût Total (Dh)


VM 4 000 160 640 000
Recoupe 4 000 28 112 000
Cheminée de jet 11 600 53 614 800
Cheminée de Remblayage 11 600 53 614 800
Cheminée de passage personnel 2 600 53 137 800
Cheminées d’extrémité 2 600 100 260 000
Liaisons 2 600 21 54 600
Traçage sur stot 1 930 160 308 800

CTP = 2 742 800Dh

Coût de production CP

C’est le coût total nécessaire pour exécuter toutes les opérations minières : soutènement, déblayage,

abattage et remblayage.

TABLE 3.10 – paramètres utilisés pour le calcul du coût de production

Avancement moyen journalier 4,8 m.l/jour


Nombre heures abattage panneau 12 000 H
Heures de marches Microscoop/mois 200 H
Heures M Microscoop/mois/Tâches 100 H
Puissance Microscoop 57,2 KWh/t
Puissance Microscoop 132 KWh/m
Coût électricité 1,59 Dh/KWh
Remblai 0,35 m3 / t

ENSMR Page 77
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

TABLE 3.11 – Coût de déblayage

Déblayage
Tonnage déblayé 65 318,40 T
Temps déblayage 16 66,66 h
Coût déblayage 5 941 616,40 Dh

TABLE 3.12 – Coût de remblayage

Remblayage
Tonnage remblayé 22 861,44 m3
Temps remblayage 1 666,66 H
Coût remblayage 4 799 249,51 Dh

TABLE 3.13 – Coût d’abattage

Abattage
Foration
Avancement par poste 1,6 M
Nombre de trous par poste 25 Trous
Nombre de poste par panneau 1 500 Postes
Nombre total de trous 37 500 Trous/panneau
Longueur totale forée 60 000 m
Ratios foration 0,91 m/t
Coût foration par mètre 2,12 Dh/m
Coût foration 127 200 Dh
Sautage
Nombre de cartouches par trou 3 Cartouches
Nombre de cartouches total 108 000 Cartouches
Nombres amorces électriques 36 000 Amorces
Prix cartouche Tovex A 14 Dh
Prix Amorce 6 Dh
Coût sautage 1 728 000 Dh
Roulage + Extraction
Coût roulage par tonne 28,68 Dh/t
Coût roulage 1 873 331,71 Dh
Coût Abattage 3 728 531,71 Dh

TABLE 3.14 – Coût de soutènement

Soutènement
Type de soutènement par poste Quantité Prix unité (dh) Prix total (dh)
Fer th 1 560 560
Etrier 2 24 48
Bois de mine 18 38 684
Tôle 2 89 178
Boulon 6 56 336

Coût soutènement (Dh) 2 709 000

ENSMR Page 78
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

CP = 17 178 397,64 Dh

Coût Indirect CI :

Ce coût englobe le coût total de la main d’œuvre plus le coût des services généraux.

TABLE 3.15 – Coût de main d’œuvre

Main d’œuvre
Coût (dh/heures) 52 Dh
Coût Total 624 000 Dh

TABLE 3.16 – Coût des Services généraux

Services généraux
Puissance (KW) Puissance (KWh) Coût (Dh)
Ventilateur primaire 1 110 1 320 000 2 098 800
Ventilateur primaire 2 55 660 000 1 049 400
Ventilateur secondaire 11,9 142 800 227 052
Pompe - 5 870 9 332,66
Pompe KSB 1 - 1 056 1 679,04
Pompe KSB 2 - 2 534 4 029,69

Coût Total 3 390 293,40

CI = 4 014 293,4 Dh

En sommant ces coûts on obtient le coût d’exploitation :

Coût d’exploitation = CTP + CP + CI = 23 596 491,04 DH

Pour une tonne du tout-venant :

Coût d’exploitation = 35,41 $/Tonne

3.3.2.2 Coût de traitement

Le coût de traitement du minerai fait référence aux dépenses engagées pour transformer le minerai

brut en concentré. Il englobe l’ensemble des coûts liés aux différentes étapes du processus de traitement,

y compris le concassage, le broyage, la flottation et d’autres opérations nécessaires pour traiter le minerai.

Ce coût est donné par l’entreprise

Coût de traitement = 77,504 dh/Tonne = 7,59 $/Tonne

ENSMR Page 79
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

TABLE 3.17 – Coût de traitement entre Janvier et Mai 2023

Mois Coût de traitement (dh/tonne)


Janvier 73,69
Février 78,78
Mars 76,84
Avril 78,88
Mai 79,33

3.3.2.3 Coût de Transport

Le coût de transport de minerai vers le port désigne les dépenses liées au transport du minerai extrait

depuis la mine de Tighza jusqu’au port maritime où il sera chargé sur des navires pour l’exportation. Cela

inclut les frais de manutention du minerai aux différents points de transfert, tels que le coût de logistique

des camions, les dépôts de stockage temporaires et les installations portuaires. Il englobe également les

coûts de gestion des stocks, de chargement et de déchargement du minerai.

TABLE 3.18 – Coût Transport entre mois Janvier et Mai

Janvier Février Mars Avril Mai Total


CHARGES 407 265,33 176 658,97 269 278,93 700 451,93 297 005,13 1 850 660,29
EXTERNES (dh)
CARBURANTS 66 543,21 72 786,98 64 592,04 52 496,78 77 600,81 334 019,82
(dh)
TRANSPORT 17 600 18 080 18 080 41 582,33 26 700 122 042,33
PAR TIERS (dh)

Coût de transport =15,03 dh/Ttv = 1,473861176 $/Tonne

En tenant compte tous les coûts liés à l’exploitation, au traitement de minerai et au transport vers le

port, on obtient le coût d’opération.

Coût d’opération = 458,9773151 Dh/Tonne = 44,99777599 $/Tonne

3.3.3 Calcul de la Valeur actuelle nette (VAN)

3.3.3.1 Résultat avant impôt (RAV)

Le Résultat avant impôt est le bénéfice de la mine avant la déduction des impôts sur le revenu.

ENSMR Page 80
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

Revenu brut :

Le revenu brut est la différence entre le NSR et le coût opératoire, en se basant sur l’évaluation d’un

panneau et les données des cinq premiers mois de l’année 2023, nous avons obtenu le résultat suivant :

Revenu brut = 1008,84 Dh/Tonne = 98,90 $/Tonne

Par la suite nous allons calculer les suivantes valeurs en se basant sur la production de l’année 2022.

Résultat avant impôt

La production du tout venant en 2022 est 355 160 tonnes. Résultat avant impôt = Revenu brut ×

Tonnage

RAV = 358 300 995 Dh

Avec : la parité $ en MAD = 10,2

3.3.3.2 Résultat après impôt (RAP)

Le résultat après impôt est le bénéfice de l’entreprise une fois que les impôts sur le revenu ont été

déduits du résultat avant impôt. Il représente le montant net qui reste à l’entreprise après le paiement de

ses obligations fiscales. Le taux d’impôt pour les sociétés minières au Maroc est 20%.

RAP = 286 640 796 Dh

3.3.3.3 Cashflow

Le cashflow, ou flux de trésorerie, est le montant net de liquidités généré par l’entreprise sur une

période donnée. L’amortissement est égal à 31 848 563 Dh

Cashflow = 318 489 359 Dh

3.3.3.4 Cashflow actualisé

Le cashflow actualisé représente la valeur actuelle du cashflow futur généré par l’entreprise. Il tient

compte de la valeur temporelle de l’argent en actualisant les flux de trésorerie futurs à leur valeur

présente. Le taux d’actualisation est 10%.

ENSMR Page 81
EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR

TABLE 3.19 – évaluation de la production après le lancement du nouveau puit

Investissement puit 2024 2025


Augmentation de production 15% 30%

TABLE 3.20 – Tableau cashflow actualisé de 2023 à 2027

Année Nombre d’année Cashflow (Dh) Cashflow actualisé (Dh)


2023 1 318 489 359 289 535 781
2024 2 366 262 763 302 696 498
2025 3 414 036 167 311 071 500
2026 4 414 036 167 282 792 273
2027 5 414 036 167 257 083 885

3.3.3.5 Valeur actuelle nette (VAN)

La Valeur Actuelle Nette (VAN) est utilisée pour évaluer la rentabilité d’un investissement. Elle

représente la différence entre les cashflows futurs actualisé générés par l’investissement et le coût d’investissement.

Cumul Cashflow actualisé = 1 443 179 938 Dh

TABLE 3.21 – Capital d’investissement entre 2023 et 2027

2023 2024 2025 2026 2027


Capital d’investissement 97 185 305 95 737 626 46 660 725 42 418 840 38 562 582

Capital d’investissement total = 320 565 081 Dh

VAN = 1 122 614 857Dh

3.4 Conclusion

À la suite de l’évaluation géotechnique et économique de la méthode TMR à Ighram Aoussar, il a

été constaté que le projet est rentable. Cependant, il existe plusieurs aspects qui peuvent être améliorés

afin d’optimiser la sécurité et la production du site minier.

ENSMR Page 82
Chapitre

4
La variante de la TMR traçage clavage
ou coupe et remblayage

Sommaire
4.1 Description de la variante de la TMR traçage clavage ou
coupe et remblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.2 Description du cycle de production de la méthode traçage
clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
4.3 Proposition d’utilisation du béton BCR . . . . . . . . . . . . 90
4.4 Evaluation économique de la méthode Traçage Clavage . . . 94
4.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

ENSMR Page 83
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

Introduction

En se basant sur l’évaluation de la méthode TMR actuelle, on propose une variante de la TMR

traçage clavage, avec une récupération totale du minerai et qu’on puisse adopter pour les conditions

géotechniques du siège Ighram Aoussar.

4.1 Description de la variante de la TMR traçage clavage ou

coupe et remblayage

Cette méthode est utilisée dans les sites dont les tailles qui ont des puissances modérément grandes

et des pendages varient entre 60 et 75 degrés et dont des épontes friables.

Le panneau d’exploitation se débute par la réalisation d’un traçage de base contenu des cheminés,

une de remblai creusé au sein du panneau assure l’alimentation de la tranche en remblai et sert pour

l’aérage de la taille. Une deuxième cheminée permet d’évacuer le minerai jusqu’au niveau inférieur où

le minerai se rassemble dans la salle de chargement (pour être extrait par le skip, vers le jour). Chaque

taille à un accès permet le passage du personnel et le circuit de l’eau et l’air. Une fois le traçage de base

et les cheminés sont réalisés, la production commence par l’abattage de la première tranche.

L’abattage du minerai dans les tailles et les traçages se fait à l’aide d’un marteau perforateur par

un fleuret de 1,80 m ; Le remblayage et le déblayage se font à l’aide des chargeuses et scoops de

différentes capacités. Le déplacement d’une tranche exploitée vers une autre future tranche est procédé

par traçage-clavage en utilisant le stérile et ciment qui a pour objectif de soutenir les épontes de la taille.

Après avoir réalisé le traçage de base et les autres excavations comme il est mentionné dans la phase

préparatoire précédente et délimité la taille en longueur le remblayage cimenté remplie la taille en laissant

une distance entre la couronne et le remblayage d’ordre varie entre 20cm et 40cm pour avoir une surface

du dégagement pour le tir. Phase de la production : La production de cette méthode est procédée par la

même manière que la phase de production du TMR classique par tranche.

Les mêmes travaux préparatoires de la méthode TMR classique sans VM avec l’ajout des deux accès

bouclés à partir du TB avec pentes -15 % et +15% pour exploiter un panneau de 100m en longueur et

40m de hauteur . Vu que les données de la méthode sont confidentielles et propre à la mine d’Oumjrane,

ENSMR Page 84
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

nous avons collecté les données par la consultation téléphonique des ingénieurs et géotechniciens de la

mine ; nous avons simulé cette méthode par le logiciel Thinkercad.

Les travaux préparatoires de la méthode Traçage Clavage sont les rampes et le travers banc , Les

galleries au fillon les figures suivantes donnent des idées sur l’exploitation .

F IGURE 4.1 – simulation 3D de la méthode traçage clavage

F IGURE 4.2 – coupe 2D de la méthode traçage clavage

ENSMR Page 85
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

F IGURE 4.3 – Simulation de la méthode traçage clavage par Blender

F IGURE 4.4 – développement de la méthode traçage clavage

F IGURE 4.5 – coupe 2D de la méthode traçage clavage phase d’avancement

F IGURE 4.6 – coupe 2D de la méthode traçage clavage phase de clavage

ENSMR Page 86
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

4.2 Description du cycle de production de la méthode traçage

clavage

Le cycle de production est l’ensemble des travaux exécutés au but d’extraire un tonnage de minerai

dont qu’on va avoir un bénéfice Ces travaux sont exécutés par cinq équipes dans 3 postes durant 7 heures.

Chaque équipe contient : un mineur, un aide mineur, un pelliste, deux mécaniciennes, une équipe conçue

au pompage de ciment et un boiseur.

L’avancement se fait par le cycle classique suivant :

F IGURE 4.7 – cycle de production de la méthode traçage clavage

Le Déblayage :

C’est l’opération dont on charge le minerai ou le stérile abattu vers les stocks et les cheminées en

utilisant des chargeuses selon leurs caractéristiques dimensionnelles et performances en adaptant avec les

dimensions de la taille abattu Dans le site de Bounhass (managem CMO) EXW ils utilisent quatre types

d’engins transporteuses : ST2D, 100D, ST2G xingye. Ces engins transportent aussi les autres matériaux

de travail en citant l’explosifs, le grillage, les boulonnes, le bois de mine, les plaques, les marteaux et les

ENSMR Page 87
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

poussoirs, ils peuvent également trainer les diffèrent conduites du ciment de l’eau et l’air et les autres

flexibles.

F IGURE 4.8 – l’opération de déblayage en utilisant la méthode traçage clavage

Le soutènement entre Oumjrane et I/A :

Dans cette partie on cite le mode de soutènement dans la mine Oumjrane et une comparaison avec

lequel la mine I/A travaillé.

Dans le cas de la mine d’Oumjrane, la structure rocheuse est constituée par des formations endommage

et friable en citant la pelites noire, sidérite, ankérite ; présente une mauvaise qualité (RQD moyen 2022

du site Bounhas est de l’ordre de 43% proche de la valeur de l’RQD du terrain de I/A).

Le boisage :

Le boisage est une méthode très commune quand il arrive à soutenir une galerie souterraine. Il

présente un avantage dont sa capacité d’observer son craquement lors de sa rupture ce qui constitue un

signe d’avertissement pour les personnels il est aussi légère, facile à usiner et moins cher. Il présente des

inconvénients dont son inflammabilité et sa capacité à s’altérer Le type de bois de utilise dans Oumjrane

est le Sapin. La forme la plus utilisé dans la mine d’Oumjran est le cadre. Il est composé de deux bois

verticaux appelés montants ou pieds et un bois horizontal appelé chapeau. On cite aussi les poussards

qui sont des entretoises places entre deux montants successifs pour garder le cadre de se décaler. Le

garnissage est des planches utilises pour retenir le terrain entre deux cadres. Les semelles est les coins

sont pour garder le contact du cadre avec le massif Des pendules en acier de longueurs de 80cm sont

fixes à l’extrémité du chapeau pour le retenir avec le garnissage avec une espace de 50 cm avec les

parements. Les trous des pendules sot fore diagonalement d’une longueur de 80cm jusqu’au 120cm Une

ENSMR Page 88
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

autre forme de boisage est les piles. Les piles sont utilisées pour soutenir les couronnes dans les tailles

lors d’un décalage de la structure. Les piles sont généralement des bois entrecroisés entre eux Le bois a

la tendance à perdre sa résistance ce qui nécessite un bon aérage.

Le boulonnage :

Ils font partie des supports dits "métalliques", Les boulons sont des tiges métalliques et sont de deux

types : les boulons à ancrage ponctuel et les boulons à ancrage réparti.

Les boulons à ancrage réparti. La technique consiste à ancrer une barre de matériau résistant (tige

d’acier de 39 mm) à l’intérieur de la roche. Cette barre est constituée d’un matériau résistant (tige d’acier

de 39 mm de diamètre et de 1,8 m de long), qui offre une résistance à la traction et qui en confinant le

matériau, permet d’obtenir une résistance à la traction, en confinant le matériau rocheux, permet de tirer

profit des caractéristiques résistantes propres des roches, assurant ainsi son soutien.

Pour le site I/A le boulonne convenable au tenue du terrain et économiquement moins cher est le

split set ; Le boulon Split Set est un boulon à friction. Il se compose d’un tube d’acier à haute résistance

fendu le long d’une génératrice. Le modèle utilisé à OUMJRANE à les caractéristiques géométriques

suivantes ; Épaisseur du tube : 2,3 mm ; Diamètre extérieur : 38 mm à 39 mm ; Largeur de la fente : 18

mm L’extrémité que l’on introduit dans le trou est légèrement rétrécie. Il se met en place idéalement

dans des trous de diamètre 38 mm au moyen d’un marteau perforateur. En l’introduisant, le diamètre du

tube diminue par fermeture de la fente. 39 L’acier restant dans le domaine élastique, le tube applique

une pression sur les parois du trou. Ce sont les forces de frottements entre la paroi et l’acier qui assurent

l’ancrage du boulon. Plus de 90% des boulons posés à OUMJRANE sont des boulons Split Set. Ce large

Prédominance de ce type de boulons est dû à son faible coût (75 DH le boulon dont 30 DH de pose pour

celui de 1,80 m) et à la simplicité de sa mise en place. Les longueurs des boulons Split Set disponibles

à OUMJRANE sont 1,50 m, 1,80 m et 2,10 m. Le boulon Split Set est sensible au diamètre du trou de

forage, il perd donc beaucoup de sa capacité lors qu’il y a le phénomène de surforation. La mise en place

du boulon Split Set se fait par percussion à l’aide d’un marteau pneumatique ou hydraulique. Elle est

terminée quand la plaque est fermement en contact contre la roche. Les boulons permettent de réaliser

un anneau de roche armée où sont supprimées les faiblesses résultant des fractures du massif rocheux.

La mise en place du boulon Split Set ne nécessite que l’emploi d’un adaptateur directement installé

sur le marteau, qu’il s’agisse d’une installation manuelle ou mécanisée. METAL SERVICE propose une

ENSMR Page 89
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

gamme complète d’adaptateurs mâles et femelles pouvant équiper tous types de marteaux pneumatiques

ou hydrauliques et s’adaptant aux différents modèles de Split Set.

Le remblayage :

C’est la dernière étape du cycle de production qui a pour but à remplir le vide crée par l’abattage en

utilisant le remblayage mécanique (le stérile) ou bien en utilisant le remblayage cimenté qui est acheminé

par les conduites vers la tranche qui va être abattue. La station du béton formule le mélange du sable,

le ciment et l’eau, la résistance à la compression du béton utilisé est d’ordre de 3MPa ; ce mélange est

acheminé par les conduites par une pression de 108 bars fournit par une pompe hydraulique vers la

taille, et en utilisant des barrages qui ont le pouvoir de délimiter la zone à remblayer et garantie que le

remblayage remplie la zone barragée. Ainsi qu’il est considéré comme un soutènement pour soutenir les

parois de l’excavation crée. Par contre dans le site d’ighram aousser ils utilisent seulement le remblai

mécanique.

La méthode traçage clavage est géotechnique ment stable car il ne manifeste pas des zones vidées.

Elle récupère jusqu’à 100% du minerai (sans stots laissés, les méthodes adoptés pour soutenir le terrain

d’Oumjrane est similaire à laquelle I/A fonctionné avec.

4.3 Proposition d’utilisation du béton BCR

Le Béton Compacté au Rouleau (BCR) présente des similitudes essentielles avec les autres types

de béton, mais avec des proportions différentes, impliquant une substitution partielle du ciment par des

cendres volantes comme filler et une quantité d’eau beaucoup plus réduite. Les matériaux BCR offrent

une option abordable et flexible en ce qui concerne le contenu du mélange, ce qui permet une construction

rapide de barrages. Ils constituent une alternative attrayante pour divers projets de barrages et pavages.

Voici les composantes de la BCR industrielle :

* Granulats : Les granulats utilisés dans le BCR peuvent inclure des graviers, des sables...

* poussières de concassage, des matériaux recyclés, etc. Les granulats sont sélectionnés en fonction

des propriétés mécaniques requises et des normes spécifiques.

ENSMR Page 90
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

* Ciment : La formulation du ciment dans le BCR varié en fonction des exigences du projet et des

spécifications locales. (généralement du ciment Portland pour les barrages, et béton à base des cendres

volantes pour le pavage)

* Eau : L’eau est nécessaire pour l’hydratation du ciment et pour la maniabilité du mélange. La

quantité d’eau utilisée doit être contrôlée avec précision pour obtenir une consistance appropriée.

* Adjuvants : Des adjuvants peuvent être utilisés pour modifier les propriétés du béton, tels que des

plastifiants pour améliorer la maniabilité ou des agents de rétention d’eau pour réduire la perte d’eau par

évaporation pendant le compactage.

Aperçu sur les cendres volantes :

Les cendres volantes : Les cendres volantes sont un sous-produit de la combustion du charbon

dans les centrales électriques et thermiques. Lorsque le charbon est brûlé, il reste des résidus solides

appelés cendres. Ces cendres sont recueillies avant d’être dispersées dans l’air. Elles sont légères et

peuvent être transportées par le vent sur de longues distances. Elles sont principalement composées de

particules minérales, telles que la silice, l’alumine et l’oxyde de fer, qui se trouvaient dans le charbon. Les

cendres volantes peuvent également contenir de petites quantités de métaux lourds et d’autres substances

potentiellement toxiques.

Les cendres volantes sont souvent récupérées et utilisées dans diverses applications. Par exemple,

elles peuvent être utilisées comme matériau de construction pour fabriquer du ciment, des briques et du

béton. En les incorporant dans ces matériaux, les cendres volantes peuvent améliorer leurs propriétés,

comme leur résistance et leur durabilité.

La gestion appropriée des cendres volantes est importante pour éviter leur dispersion dans l’environnement

et minimiser les risques pour la santé. Des mesures sont prises pour capturer et stocker les cendres

volantes de manière sûre. Cela peut être fait en les confinant dans des barrages spéciaux ou en les

mélangeant avec d’autres matériaux pour former des matériaux composites solides.

Les cendres volantes sont des résidus solides produits par la combustion du charbon dans les centrales

électriques. Elles sont composées de particules minérales et peuvent être réutilisées dans des applications

telles que la construction. Il est important de les gérer de manière sûre pour protéger l’environnement et

la santé. Elles sont alors collectées par des précipitateurs électrostatiques et/ou des sacs filtrants.

L’utilisation des cendres volantes dans le béton présente plusieurs avantages :

ENSMR Page 91
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

• Elle permet de réduire la quantité de ciment nécessaire, ce qui entraîne une diminution des coûts.

• Elle réduit la chaleur générée pendant le processus d’hydratation du béton.

(Le processus d’hydratation du béton est une réaction chimique qui se produit lorsque de l’eau est

ajoutée au ciment. Cette réaction forme des liens solides appelés silicates de calcium hydratés, qui

donnent au béton sa résistance et sa durabilité. La vitesse d’hydratation dépend de facteurs tels que

la température, la teneur en eau et la composition du ciment. Pendant l’hydratation, de la chaleur est

générée, ce qui doit être pris en compte lors de la conception de structures en béton massif. Le processus

d’hydratation se poursuit sur une période prolongée, et la résistance du béton continue de s’améliorer

avec le temps.)

• Elle améliore la facilité de mise en œuvre du béton.

• Elle améliore les performances mécaniques à long terme du béton.

• Elle renforce la durabilité du béton.

• La rapidité (Une voie carrossable construite en BCR peut être ouverte à la circulation 48 à 72 heures

suivant l’application.

L’utilisation du BCR présente plusieurs avantages. Premièrement, cela permet de réutiliser un sous-produit

industriel (les cendres volantes) qui serait autrement considéré comme un déchet, cela contribue à réduire

les émissions de CO2 et l’empreinte carbone associée à la construction. Enfin, le BCR peut améliorer les

propriétés du béton, telles que sa résistance à la compression, sa résistance aux sulfates et sa durabilité à

long terme.

Nous conseillons d’utiliser le BCR ; Résistance à la compression généralement comprise entre 40

MPa et 60 MPa, 6 MPa < sa Résistance à la flexion, le Module d’Young : 30 GPa après 28 jours

de mûrissement, Développement rapide des propriétés mécaniques, Forte résistance au cisaillement au

niveau des joints et des fissures.

Meknès (à 87,9 km de tighza) abrite plusieurs installations industrielles et centrales électriques.

Voici quelques exemples d’installations industrielles et de centrales électriques qui étaient présentes à

Meknès : • Centrale thermique de Meknès : Située à proximité de la ville de Meknès, cette centrale

électrique est alimentée par des combustibles fossiles tels que le charbon ou le gaz naturel, pour produire

de l’électricité.

ENSMR Page 92
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

• Complexe agro-industriel : Meknès est connue pour son importance agricole et agroalimentaire.

Ainsi, il existe plusieurs complexes agro-industriels dans la région qui traitent et transforment les produits

agricoles locaux.

• Zones industrielles : Meknès abrite également plusieurs zones industrielles qui accueillent diverses

industries manufacturières et de production, y compris l’industrie textile, l’industrie chimique, l’industrie

du cuir, etc.

• La zone industrielle Mejjat : localisé à Boufakrane combine les stations de l’industrie chimiques

Exemple pour voir l’économisation de la BCR : le type de ciment étudié : Ciment portland (Il contient au

moins 95% de clinker et au plus 5% de constituants secondaires.) le filler ici est le calcaire broyé (2mm)

et des granulats Dmax entre 40 à 80 mm la teneur en eau est entre 4 à 6 % fixe lors l’essai de Proctor,

teneur en sels inférieur à 0,5 % ;

Prix béton normal ou béton conventionnel : 2000dh /m cube, la résistance à la compression (7jours)

est d’ordre de 80MPa.

Prix béton compacté au rouleau : 1450 dh /m cube, la résistance à la compression (7jours) est d’ordre

de 67MPa. (Résultat rapport Etude de formulation de béton compacté au rouleau et béton conventionnel

vibré d’après les matériaux locaux 2022)

* Une optimisation du cout d’ordre de 550 dh par mètre cube mais baissement de la valeur de

résistance à la compression ce qui normale car le ciment renforce la composition du béton.

Comme solution nous conseillons de mettre en place une unité pour fabriquer ce type de béton vue

que les usines de Meknès peuvent délivrer ces cendres prix d’achat 300 Dh /tonne ; Les cendres volantes

jouent le rôle de filler. Pour les granulats il faut mettre en test l’adéquation des résidus de concassage

avec les granulats de fabrication du BCR (comme le test de ES équivalant de sable, la détermination du

coefficient d’aplatissement, test los Angeles,), concernant l’eau il doit être mise en test pour analyser la

qualité et l’acidité de l’eau.

Maintenant cherchons la formulation adéquate pour atteindre 3MPa en Rc(7) ;

Les résultats trouvés par le logiciel Bétonlab :

ENSMR Page 93
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

F IGURE 4.9 – la formulation optimale pour le béton

4.4 Evaluation économique de la méthode Traçage Clavage

Dans cette partie nous estimerons le coût de revient de la méthode traçage clavage afin de le comparer

avec celui de la méthode TMR.

Les dimensions utilisées pour un panneau sont :

— Longueur = 120 m

— Hauteur = 50 m

— Largeur = 2.8 m

Concernant la formulation du béton, nous avons utilisé celle de la mine Oumjrane (4.5% Ciment

32.5, 60% eau, 35.5% sable).

Les coûts d’opération sont recapitulé dans le tableau ci-dessous :

TABLE 4.1 – Récapitulatif Coût d’opération de la méthode traçage clavage

Coût de revient Coûts (Dh/Tonne)


Coût Travaux préparatoires 33,96
Déblayage 90,96
Remblayage 75,43
Foration 1,11
Sautage 14,1
Coût Exploitation Abattage Roulage + Extraction 28,68
Soutènement 14,9
Coûts Indirectes 55,52
Coût traitement 77,5
Coût Transport et charges externes 15,03

ENSMR Page 94
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE

Nous avons obtenu le coût de revient suivant :

Coût de revient = 407,22 Dh/Tonne = 39,92 $/Tonne

4.5 Conclusion

La méthode de traçage clavage se révèle être une solution stable en termes de géotechnie et efficace

pour maximiser la récupération du minerai.

Le coût de revient de cette méthode est inférieure à celui de l’ancienne méthode (coût de revient =

458,97 Dh/Tonne = 44,99 $/Tonne).

Dans les cinq prochaines années nous estimions une VAN = 1 180 071 473 Dh contrairement à la

TMR (VAN= 1 122 614 857Dh).

La méthode Traçage clavage sera plus rentable que la TMR avec un gain d’environ 57 MDH pour

les cinq prochaines années.

ENSMR Page 95
CONCLUSION GÉNÉRALE

Cette étude était consacrée à concevoir une méthode d’exploitation spécifiquement adaptée aux

conditions du site d’Ighrem Aoussar. La recherche s’est déroulée en trois étapes principales : la caractérisation

géomécanique du massif rocheux, l’évaluation de l’efficacité de la méthode d’exploitation actuelle (TMR)

et l’exploration de la possibilité de trouver une nouvelle méthode.

La caractérisation du massif rocheux a permis d’évaluer sa qualité en effectuant des essais de compression

simple qui ont révélé des résistances allant de modérées à élevées. On a observé que la colonne ouest

présentait la plus grande résistance, suivie de la colonne centrale, tandis que la colonne est montrée la

résistance la plus faible. En ce qui concerne la qualité des terrains, le coefficient RQD a révélé une qualité

médiocre, tandis que l’indice GSI indiquait une qualité moyenne. L’analyse des observations sur le site,

des données géologiques et des données de production a permis d’identifier les lacunes de la méthode

actuelle et les facteurs en jeu.

Il a été conclu que malgré la faible stabilité des terrains, de nombreux problèmes rencontrés lors de

l’application de la méthode d’exploitation étaient principalement liés à un non-respect des étapes de la

méthode et à des travaux préparatoires inadaptés aux conditions géomécaniques du site.

Des simulations d’exploitation d’un panneau ont été effectuées à l’aide du logiciel Phase 2 pour

évaluer l’impact de la force gravitationnelle sur la stabilité des voies minières. Ces simulations ont

démontré qu’en respectant une distance minimale, il serait possible de garantir la stabilité des cheminées.

Cependant, la mise en œuvre de la nouvelle méthode proposée nécessitera des études approfondies

sur la stabilité des rampes ainsi que la résolution des problèmes liés au roulage du minerai. De plus,

l’intégration de la mécanisation sera nécessaire pour améliorer la production. Malgré ces défis, la méthode

proposée est adaptée aux caractéristiques du terrain, offrant une stabilité lors de la phase de torpillage.

Cependant, il convient de noter que cette méthode sélective peut entraîner une augmentation notable du

profit.

ENSMR Page 96
BIBLIOGRAPHIE

[1] Cours d’exploitation M. Kissai Jamal Eddine.

[2] Cours des méthodes empiriques M. Saad Soulaimani.

[3] Cours de mécanique des roches M. Ahmed Hamza Mridakh.

[4] Palmstrom on Block size and RQD

[5] Le modèle de weibull un critère de rupture probabiliste ensps

[6] Practical Rock-Engineering

[7] Thèse : Loi Weibull à deux paramètres Propriétés mathématiques et statistiques Estimation des

paramètres et des quantiles Xr de période de retour T

[8] Thèse : RENFORCEMENT DES PAROIS D’UN TUNNEL PAR DES BOULONS EXPANSIFS

RETOUR D’EXPERIENCE ET ETUDE NUMERIQUE (Stéphane CHARMETTON)

[9] Modification des classifications géomécaniques pour les massifs rocheux schisteuxf

[10] Méthodes de classification des masses rocheuses fracturées

[11] Rapport 2015 District polymétallique de Tighza

[12] Rapport 2006 (choix de ou des méthodes d’exploitation adaptables aux conditions des terrains

d’Ighrem Aousser)

[13] Rapport PFE 2004 (la caractérisation du site sidiahmed)

[14] Rapport PFE 2016 (Amélioration de cycle de production des tailles dans le chantier BouN’hass

centre & Audit de schéma de tir.)

[15] Rapport PFE 2014 (Amélioration de cycle de déblayage BouN’hass)

[16] CMT. (s. d.). Consulté le 1 avril 2023, à l’adresse http ://www.cmt.ma/

[17] olostocks. (s.d.).Consulté le 20 mai 2023, à l’adresse https ://www.solostocks.ma

[18] kaggle. (s. d.). Consulté le 15 avril 2023, à l’adresse

https ://www.kaggle.com/code/zarasim/geotechnical-classification-task

ENSMR Page 97
BIBLIOGRAPHIE

[19] exploitations souterraines, université de Laval

[20] Thése : S.D. Priest et J.A. Hudsons pour vérifier le comportement général des espacements entre

les fractures

ENSMR Page 98
Annexe 1
Levé structural :

Direction : N179 Date : 10/04/2023


Levé structural : N°4

Recette : R14 Chantier : Longueur = 110m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 2,7m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : Sph
Galene : G Schistes : Sh
Ouvrage : TB Hauteur = 2,2m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite Grès
: Cpy : Gr

Faciès Direction Pendage Num disc


Type de discontinuité
Direction D Pendage D Pg/azimut RemplissageEpaisseur(cm)
Espacement(m)Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-82 77-NW 77 A 352 Ank,Si,Q 140 0 LR Oui
Horizentale N-100 11-NNW 2 Faille N-20 68-NE 68 A 110 Ank 0,3 0,7 R Oui
Verticale N-115 79-NE 3 Faille N-20 68-NE 68 A 110 Ank 0,9 0,8 R Oui
4 Faille N-120 72-NNW 72 A 30 Ank,Si 1 1,5 R Oui
5 Faille N-120 72-NNW 72 A 30 Ank,Si 2 0,5 R Oui
6 Faille N-90 71-NNW 71 A 0 Ank,Si 5,5 2 LR Oui
7 Faille N-120 72-NNW 72 A 30 Ank 1 1,5 R Oui
8 Faille N-120 73-NNE 73 A 30 Ank 0,5 0,5 R Oui
9 Faille N-120 73-NNE 73 A 30 Ank 0,7 1 R Oui
10 Faille N-120 71-NNE 71 A 30 Ank,Si 1,5 1,5 R Oui
11 Faille N-130 64-NNE 64 A 40 Ank,Si 2,5 2,7 LR Oui
12 Faille N-120 72-NNE 72 A 30 Ank 12 1,8 R Oui
13 Joint N-170 65-NNW 65 A 260 Ank 4 3,5 LR Oui
14 Faille N-97 87-NNW 87 A 7 Ank 8 2,4 LR Oui
15 Faille N-97 87-NNW 87 A 7 Ank 4 2,2 LR Oui
16 Faille N-97 87-NNW 87 A 7 Ank 3,3 0,07 LR Oui
17 Faille N-105 84-NNW 84 A 15 Ank 1 5,7 LR Oui
18 Diaclase N-103 81-NW 81 A 13 --- 0,5 0,05 --- Oui
19 Faille N-107 78-NNW 78 A 17 Ank 2 4 LR Oui
20 Faille N-85 87-NNW 87 A 355 Ank 1 0,5 R Oui
21 Faille N-50 76-NNW 76 A 320 Ank 5 1,2 LR Oui
22 Faille N-115 67-NNW 67 A 25 Ank,Si 1,3 3 LR Oui
23 Faille N-70 63-NNW 63 A 340 Ank,Si 4 2,5 LR Oui
24 Faille N-70 63-NNW 63 A 340 Ank 2 0,7 LR Oui
25 Faille N-82 86-NNW 86 A 352 Ank 9 2,1 LR Oui
26 Faille N-82 86-NNW 86 A 352 Ank 1 0,7 LR Oui
27 Faille N-82 86-NNW 86 A 352 Ank 1,5 0,5 LR Oui
28 Faille N-82 86-NNW 86 A 352 Ank 0,5 1 LR Oui
29 Faille N-92 81-NNW 81 A 2 Ank 4,7 0,9 LR Oui
30 Faille N-82 86-NNW 86 A 352 Ank 0,7 0,8 LR Oui
31 Faille N-82 86-NNW 86 A 352 Ank 1 0,05 LR Oui
32 Faille N-175 15-NW 15 A 265 Ank 1,5 1,6 LR Oui
33 Faille N-175 15-NW 15 A 265 Ank 1 0,06 LR Oui
34 Faille N-87 85-NNW 85 A 357 Ank,Si 0,5 3 R Oui
35 Faille N-87 85-NNW 85 A 357 Ank,Si 1,7 0,07 R Oui
36 Faille N-87 85-NNW 85 A 357 Ank,Si 4,2 0,05 R Oui
37 Faille N-103 79-NNW 79 A 13 Ank 1 2,3 R Oui
38 Faille N-94 84-NNW 84 A 4 Ank 0,2 1,5 R Oui
39 Faille N-94 84-NNW 84 A 4 Ank 0,3 0,6 R Oui
40 Faille N-94 84-NNW 84 A 4 Ank 1 5,6 R Oui
41 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 1,5 2,1 R Oui
42 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 3 1,5 R Oui
43 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 1 0,9 R Oui
44 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 0,3 1,3 R Oui
45 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 1,2 1,1 R Oui
46 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 1,5 1,5 R Oui
47 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 1 0,5 R Oui
48 Faille N-80 68-NNW 68 A 350 Ank 0,6 3,2 R Oui
49 Faille N-80 68-NNW 68 A 350 Ank 0,7 2,7 R Oui
50 Faille N-80 68-NNW 68 A 350 Ank 0,9 7 R Oui
51 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 0,5 3,9 R Oui
52 Faille N-91 87-NNW 87 A 1 Ank 0,6 4,3 R Oui

Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Cintre + Boisage + Boulonnage +Tôles
Grillage + boulonage(Split set) + Tôles
Tôles + boulonage

Figure : levé structural TB R14


Direction : N65 Date : 12/04/2023
Levé structural : N°5

Recette : R14 Chantier : Longueur = 130m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 2,6m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : SphGalene : G Schistes : Sh
Ouvrage : VM Est Hauteur = 2,3m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite : Cpy
Grès : Gr

Faciès Direction Pendage Num disc


Type de discontinuité
Direction D Pendage D Pg/azimut RemplissageEpaisseur(cm)Espacement(m) Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-83 78-SSE 78 A 173 Ank 3,5 0 LR Oui
Horizentale N-23 8-NEN 2 Faille N-130 80-NNW 80 A 40 Ank 0,5 1,6 R Oui
Verticale N-155 74-SE 3 Joint N-10 7-NNE 7 A 100 Ank 1,5 0,05 R Oui
4 Faille N-30 6-SSW 6 A 120 Ank 1 4,9 R Non
5 Diaclase N-150 75-SW 75 A 240 Ank 1 2,1 --- Non
6 Faille N-125 81-NNE 81 A 35 Ank 0,5 6,3 R Non
7 Joint N-12 3-NNE 3 A 102 Ank 3,5 1,5 LR Non
8 Joint N-12 5-NNE 5 A 102 Ank 4 1,5 LR Non
9 Joint N-12 5-NNE 5 A 102 Ank 2 0,5 LR Non
10 Faille N-153 73-NE 73 A 63 Ank 0,6 0,6 R Oui
11 Faille N-75 80-NNW 80 A 345 Ank 3 1,5 LR Oui
12 Faille N-75 80-NNW 80 A 345 Ank 1 0,7 LR Oui
13 Faille N-60 80-NNW 80 A 330 Ank 1 0,6 R Oui
14 Faille N-93 71-S 71 A 183 Ank 3 0,45 R Oui
15 Faille N-82 68-NW 68 A 352 Ank 6 4,7 LR Oui
16 Faille N-97 78-N 78 A 7 Ank 3,5 0,9 LR Oui
17 Faille N-77 79-NW 79 A 347 Ank 2 1,4 R Oui
18 Faille N-131 65-NW 65 A 41 Ank,Si 4 3,2 LR Oui
19 Faille N-110 83-NNE 83 A 20 Ank,Si 5,2 0,5 LR Oui
20 Faille N-65 4-ENE 4 A 155 Ank,Si 6,5 5,4 LR Non
21 Faille N-92 60-N 60 A 2 Ank 2,5 9,8 LR Non
22 Faille N-122 84-NNE 84 A 32 Ank 1 0,4 R Non
23 Faille N-122 84-NNE 84 A 32 Ank 0,5 0,08 R Non
24 Faille N-122 84-NNE 84 A 32 Ank 7 0,05 R Non
25 Faille N-122 84-NNE 84 A 32 Ank 1 0,2 R Non
26 Faille N-123 84-NNE 84 A 32 Ank 0,3 1,4 R Non
27 Faille N-123 84-NNE 84 A 32 Ank 0,2 0,05 R Non
28 Faille N-123 84-NNE 84 A 32 Ank 0,5 0,06 R Non
29 Faille N-123 84-NNE 84 A 32 Ank 0,7 0,3 R Non
30 Faille N-68 79-NNE 79 A 323 Ank,Si 13 2,3 R Non
31 Faille N-53 86-ENE 86 A 143 Ank,Si 26 1,9 R Oui
32 Faille N-10 54-WNW 54 A 280 Ank,Si 6,2 6,1 R Oui
33 Faille N-52 5-NE 5 A 322 Ank,Si 50 1,3 LR Oui
34 Faille N-52 5-NE 5 A 322 Ank,Si 1,5 0,08 LR Oui
35 Faille N-52 5-NE 5 A 322 Ank,Si 2 0,05 LR Oui
36 Faille N-52 9-NE 9 A 322 Ank,Si 16 1,2 LR Oui
37 Faille N-52 17-NE 17 A 322 Ank,Si 23 0,57 LR Oui
38 Faille N-147 76-NE 76 A 57 Ank 2 11 R Oui
39 Faille N-147 76-NE 76 A 57 Ank 3 0,7 R Oui
40 Faille N-115 67-SSW 67 A 205 Ank 1,6 0,35 R Oui
41 Faille N-168 72-ENE 72 A 78 Ank,Si 14 0,05 R Oui
42 Faille N-168 72-ENE 72 A 78 Ank,Si 47 0,65 R Oui
43 Faille N-67 8-ENE 8 A 157 Ank,Si 7 5,7 R Oui
44 Faille N-67 8-ENE 8 A 157 Ank,Si 5 0,7 R Oui
45 Faille N-67 8-ENE 8 A 157 Ank,Si 2 0,05 R Oui
46 Faille N-113 82-SSW 82 A 203 Si 25 8,2 R Oui
47 Faille N-141 77-SW 77 A 231 Ank,Si 120 2,3 R Oui
48 Faille N-46 83-NW 83 A 316 Ank,Si 9 0,8 R Oui
49 Faille N-46 83-NW 83 A 316 Ank,Si 6 0,07 R Oui
50 Faille N-46 83-NW 83 A 316 Ank,Si 4,5 0,06 R Oui
51 Faille N-46 83-NW 83 A 316 Ank,Si 3 0,5 R Oui
52 Faille N-65 87-NNW 87 A 335 Ank,Si 37 7,5 LR Oui
53 Faille N-53 69-NW 69 A 323 Ank,Si 2 13 LR Oui
54 Faille N-53 69-NW 69 A 323 Ank,Si 1,5 0,08 LR Oui
55 Faille N-53 69-NW 69 A 323 Ank,Si 7,5 1,5 LR Oui
56 Faille N-92 27-NNW 27 A 2 Ank,Si 3,5 2,8 R Oui
57 Faille N-72 79-NW 79 A 342 Ank,Si 23 0,09 R Oui

Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Cintre + Boisage + Boulonnage +Tôles + Grillage

Figure : levé structural VM EST R14


Direction: N-135 Date : 14/04/2023
Levé structural : N°6

Recette : R14 Chantier : Longueur = 40m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 2,7m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : SphGalene : G Schistes : Sh
Ouvrage : VM ouest Hauteur = 2,4m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite : Cpy
Grès : Gr

Faciès Direction Pendage Num disc


Type de discontinuitéDirection D Pendage D Pg/azimut Remplissage Epaisseur(cm)Espacement(m) Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-134 10-NNE 10 A 44 Ank 1 0 R Oui
Horizentale N-117 9-WNW 2 Faille N-10 68-WSW 68 A 280 Ank 1,5 2,5 R Oui
3 Faille N-140 67-NNE 67 A 50 Ank 5 4,8 R Oui
Verticale N-79 74-SSE 4 Faille N-140 67-NNE 67 A 50 Ank 5 1 R Oui
5 Faille N-50 47-WNW 47 A 320 Ank 3 1,9 R Oui
6 Faille N-50 47-WNW 47 A 320 Ank 1 2,1 R Oui
7 Faille N-50 47-WNW 47 A 320 Ank 1,5 0,7 R Oui
8 Faille N-70 72-NW 72 A 340 Ank 4 7,6 LR Oui
9 Faille N-70 72-NW 72 A 340 Ank 2 0,5 LR Oui
10 Faille N-70 72-NW 72 A 340 Ank 2,5 0,06 LR Oui
11 Faille N-80 53-NW 53 A 350 Ank 2,5 10,8 LR Oui

Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set) + Tôles

Figure : levé structural VM OUEST R14

Direction galerie N-100 Date : 17/04/2023


Direction minéralisation
N-85
Levé structural : N°7

Recette : 14 Chantier : Longueur = 25 m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 2,80 m Ankérite : Quartz
Ank : Q Sphalerite : Sph
Galene : G Schistes : Sh
Ouvrage : GF Hauteur = 3,2m Sidérite : SiCalcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite :Grès
Cpy : Gr

Faciès Direction Pendage Num disc


Type de discontinuité
Direction D Pendage D Pg/azimut Remplissage Epaisseur(cm)
Espacement(m)Rugosité Présence d'eau
1 faille N-90 83-NNW 83 A 0 Si-Ank 1,5 0 R oui
2 faille N-100 79-NNW 79 A 10 Si-Ank 3 0,02 R oui
3 faille N-105 77-NNW 77 A 15 Si-Ank 8 0,03 R oui
4 diaclase N-92 85-SSE 85 A 182 Si-Ank 1 0,072 R oui
5 diaclase N-92 85-SSE 85 A 182 Si-Ank 0,5 0,07 R oui
6 faille N-103 79-NNW 79 A 13 Si-Ank 1 5,3 R oui
Horizontale N-115 77-NNW 7 faille N-103 79-NNW 79 A 13 Si-Ank 0,5 0,05 R oui
Verticale N-130 79-WNW 8 faille N-103 79-NNW 79 A 13 Si-Ank 2 0,05 R oui
9 faille N-125 83-NNW 83 A 35 Si-Ank 3 0,7 R oui
10 faille N-125 83-NNW 83 A 35 Si-Ank 1 0,8 R oui
11 faille N-105 79-NNW 79 A 15 Si-Ank 4,3 3 R oui
12 faille N-93 81-NW 81 A 3 Si 3 0,25 R oui
13 faille N-93 81-NW 81 A 3 Si-Ank 2 0,07 R oui
14 faille N-94 83-NW 83 A 4 Si-Ank 2 0,5 R oui
15 faille N-94 83-NW 83 A 4 Si-Ank 1 0,4 R oui
16 faille N-87 81-NW 81 A 357 Si-Ank 1 2,3 R oui
17 faille N-87 81-NW 81 A 357 Si-Ank 2,5 0,07 R oui

Figure : levé structural GF R14


Direction : N178 Date : 03/04/2023
Levé structural : N°1

Recette : 15 Chantier : Longueur = 110m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 3,3m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : Sph Galene : G Schistes : Sh
Ouvrage : TB Hauteur = 2,7m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite : Cpy
Grès : Gr

Faciès Direction Pendage Num discType de discontinuité


Direction D Pendage D Pg/azimut Remplissage Epaisseur(cm)Espacement(m) Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-85 80 NW 80 A 355 Ank,Si 2 0 R Oui
Horizentale N-180 15-NE 2 Faille N-80 85 NNW 85 A 350 Ank,Si 3 4,4 R Oui
Verticale N-90 65-NW 3 Faille N-65 70 NW 70 A 335 Ank,Si 1 3 R Oui
4 Faille N-85 78 NW 78 A 355 Ank,Si 1,5 1,6 R Oui
5 Faille N-85 78 NW 78 A 355 Ank,Si 1 0,05 R Oui
6 Faille N-85 78 NW 78 A 355 Ank,Si 2 0,05 R Oui
7 Faille N-92 72 NW 72 A 2 Ank,Si 2 4 R Oui
8 Faille N-88 82 NW 82 A 358 Ank,Si 3 6,5 R Oui
9 Faille N-102 75 NW 75 A 12 Ank,Si 2 0,46 R Oui
10 Faille N-110 82 NW 82 A 20 Ank,Si 0,5 4,8 R Oui
11 Faille N-110 82 NW 82 A 20 Ank,Si 2 0,53 R Oui
12 Faille N-110 82 NW 82 A 20 Ank,Si 1 0,61 R Oui
13 Faille N-85 83 NNW 83 A 355 Ank,Si 0,2 27 LR Oui
14 Faille N-85 83 NNW 83 A 355 Ank,Si 0,1 0,05 LR Oui
15 Faille N-87 83 NNW 83 A 357 Ank,Si 0,3 0,88 R Oui
16 Faille N-86 83 NNW 83 A 356 Ank,Si 0,3 0,05 R Oui
17 Faille N-86 83 NNW 83 A 356 Ank,Si 0,5 0,07 R Oui
18 Faille N-86 83 NNW 83 A 356 Ank,Si 0,6 0,05 R Oui
19 Faille N-78 72 NNW 72 A 348 Ank 5 1,2 LR Oui
20 Faille N-83 71 NW 71 A 353 Ank 1 3,5 R Oui
21 Faille N-86 80 NNW 80 A 356 Ank,Si 1 1,8 R Oui
22 Faille N-86 80 NNW 80 A 356 Ank,Si 1 0,05 R Oui
23 Faille N-86 80 NNW 80 A 356 Ank,Si 2 0,06 R Oui
24 Faille N-86 80 NNW 80 A 356 Ank,Si 2 0,06 R Oui
25 Faille N-74 75 NNW 75 A 344 Ank,Si 1 2,5 R Oui
26 Faille N-83 89 NNW 89 A 353 Ank,Si 1 2,9 R Oui
27 Faille N-83 89 NNW 89 A 353 Ank,Si 0,5 0,05 R Oui
28 Faille N-83 89 NNW 89 A 353 Ank,Si 1,2 0,07 R Oui
29 Faille N-83 89 NNW 89 A 353 Ank,Si 0,5 0,4 R Oui
30 Faille N-83 89 NNW 89 A 353 Ank,Si 0,7 0,9 R Oui
31 Faille N-81 87 NNW 87 A 351 Si 1,5 2,4 R Oui
32 Faille N-84 70 NW 70 A 354 Ank,Si 12 2,5 LR Oui
33 Faille N-96 86 NNW 86 A 6 Ank,Si 1 1,7 R Oui
34 Faille N-96 86 NNW 86 A 6 Ank,Si 2 0,07 R Oui
35 Faille N-86 87 NW 87 A 356 Ank,Si 11 2,5 LR Oui
36 Faille N-76 86 NNW 86 A 346 Ank,Si 0,5 7 R Oui
37 Faille N-76 86 NNW 86 A 346 Ank,Si 0,4 0,05 R Oui
38 Faille N-93 65 NW 65 A 3 Ank 3 5,2 LR Oui
39 Faille N-82 86 NW 86 A 352 Ank,Si 6 4,9 R Oui
40 Faille N-82 86 NW 86 A 352 Ank,Si 3 0,07 R Oui
41 Faille N-89 87 NNW 87 A 359 Ank,Si 2 2 R Oui
42 Faille N-73 87 NNW 87 A 343 Ank,Si 1 4,9 R Oui
43 Faille N-73 87 NNW 87 A 343 Ank,Si 3 0,5 R Oui
44 Faille N-62 85 NNW 85 A 332 Ank,Si 2 3,1 R Oui

Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set)
Tôles + boullonage

Figure : levé structural TB R15


Direction : N70 Date : 05/04/22023
Levé structural : N°2

Recette : 15 Chantier : 420 Longueur = 130m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 3,5m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : SphGalene : G Schistes : Sh
Ouvrage : VM (Est) Hauteur = 3m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite : Cpy
Grès : Gr

Faciès Direction Pendage Num discType de discontinuitéDirection D Pendage D Pg/azimut RemplissageEpaisseur(cm)Espacement(m) Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-71 82-NE 82 A 341 Ank,Si,Cpy 3 0 R Oui
Horizentale N-80 45-SE 2 Faille N-73 82-NW 82 A 343 Ank,Si,Q 60 4 R Oui
3 Faille N-73 79-ENE 79 A 343 Ank,Si 7 2 R Oui
4 Faille N-73 79-ENE 79 A 343 Ank,Si 2 0,05 R Oui
Verticale N-170 75-WS 5 Faille N-73 79-ENE 79 A 343 Ank,Si 3 0,06 R Oui
6 Faille N-110 76-ENE 76 A 20 Ank,Si 8 7 R Oui
7 Faille N-110 76-ENE 76 A 20 Ank,Si 3 0,06 R Oui
8 Faille N-98 76-ENE 76 A 8 Ank,Si 15 1,5 R Oui
9 Faille N-98 76-ENE 76 A 8 Ank,Si 25 0,06 R Oui
10 Faille N-89 78-NE 78 A 359 Ank,Si 7 3 R Oui
11 Faille N-89 78-NE 78 A 359 Ank,Si 4 1 R Oui
12 Faille N-92 70-NE 70 A 2 Ank,Si 3 10 R Oui
13 Faille N-92 70-NE 70 A 2 Ank,Si 2 0,05 R Oui
14 Faille N-92 70-NE 70 A 2 Ank,Si 5 0,05 R Oui
15 Faille N-55 72-NE 72 A 325 Ank,Si,Q 35 9 R Oui
16 Faille N-92 75-NNE 75 A 2 Ank,Si 3 5 R Oui
17 Faille N-92 75-NNE 75 A 2 Ank,Si 1 2 R Oui
18 Faille N-117 79-NNE 79 A 27 Ank,Si 250 3 R Oui
19 Faille N-105 82-ENE 82 A 15 Ank,Si,Q 335 5,43 LR Oui
20 Faille N-105 82-ENE 82 A 15 Ank,Si,Q 150 8 LR Oui
21 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 6 15,6 R Oui
22 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 4 0,06 R Oui
23 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 5 0,5 R Oui
24 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 2 0,05 R Oui
25 Faille N-76 55-SE 55 A 166 Ank,Si 1,5 4,4 R Oui
26 Faille N-76 55-SE 55 A 166 Ank,Si 1 0,05 R Oui
27 Faille N-76 55-SE 55 A 166 Ank,Si 2 0,4 R Oui
28 Faille N-95 78-SE 78 A 185 Ank,Si 1 3,5 LR Oui
29 Faille N-95 78-SE 78 A 185 Ank,Si 2 0,07 LR Oui
30 Faille N-100 85-NW 85 A 10 Ank,Si 1,5 7,1 R Oui
31 Faille N-100 85-NW 85 A 10 Ank,Si 3 1,5 R Oui
32 Faille N-100 85-NW 85 A 10 Ank,Si 0,5 0,5 R Oui
33 Faille N-83 75-NNW 75 A 353 Ank,Si 1 2,13 R Oui
34 Faille N-83 75-NNW 75 A 353 Ank,Si 1,9 0,65 R Oui

Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set)
Tôles + boullonage

Figure : levé structural VM EST R15


direction N-65 Date : 18/04/2023
direction minéralisation
N-80
Levé structural : N°8

Recette : 15 Chantier : 645 Longueur = 20m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 2,6m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : Sph
Galene : G Schistes : Sh
Ouvrage : GF Hauteur = 3,00m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite :Grès
Cpy : Gr

Faciès Direction Pendage Num disc


Type de discontinuité
Direction D Pendage D Pg/azimut Remplissage Epaisseur(cm)
Espacement(m)Rugosité Présence d'eau
1 faille N-92 86-SSE 86 A 182 Ank 3 0 LR oui
2 faille N-92 86-SSE 87 A 182 Ank 2 0,07 LR oui
3 faille N-175 86-NNE 86 A 265 Ank 1,5 0,9 LR oui
4 faille N-175 86-NNE 87 A 265 Ank 2 0,07 LR oui
Horizontale N-82 15-WSW 5 faille N-15 82-NNW 82 A 105 Ank 1,5 4,5 R oui
Verticale N-12 72-ESE 6 faille N-14 83-NNW 83 A 104 Ank 2 0,4 R oui
7 faille N-15 82-NNW 82 A 105 Ank 0,5 0,4 R oui
8 faille N-15 82-NNW 82 A 105 Ank 1 0,5 R oui
9 faille N-72 79-SSE 79 A 162 Ank 1,5 3,5 LR oui
10 faille N-72 79-SSE 80 A 162 Ank 4 0,07 LR oui
11 faille N-72 79-SSE 81 A 162 Ank 2 0,07 LR oui

Figure : levé structural VM R15

Direction : N160 Date : 07/04/2023


Levé structural : N°3

Recette : 15 Chantier : Longueur = 40m Abreviations :


Niveau : Ouverture = 3,5m Ankérite : AnkQuartz : Q Sphalerite : Sph Galene : G Schistes : Sh
Ouvrage : Vm(ouest) Hauteur = 2,6m Sidérite : Si Calcite : C Pyrite : Py Chalcopyrite : CpyGrès : Gr

Faciès Direction Pendage Num disc


Type de discontinuitéDirection D Pendage D Pg/azimut Remplissage Epaisseur(cm) Espacement(m) Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-30 85 ESE 85 A 120 Ank 1 0 R Oui
2 Faille N-30 85 ESE 85 A 120 Ank 1,5 0,05 R Oui
3 Faille N-30 85 ESE 85 A 120 Ank 1 0,5 R Oui
4 Faille N-80 82 SSE 82 A 170 Ank 0,5 2,3 R Oui
5 Faille N-80 82 SSE 82 A 170 Ank 1,5 1,9 R Oui
Horizentale N-160 7-EW 6 Faille N-80 82 SSE 82 A 170 Ank 1 8,1 R Oui
Verticale N-110 77-NS 7 Faille N-80 84 NNW 84 A 350 Ank 2 2,4 LR Oui
8 Faille N-80 84 NNW 84 A 350 Ank 13 0,7 LR Oui
9 Faille N-80 84 NNW 84 A 350 Ank 3 0,05 LR Oui
10 Faille N-80 84 NNW 84 A 350 Ank 6,5 0,05 LR Oui
11 Faille N-80 84 NNW 84 A 350 Ank 4 0,6 LR Oui

Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set)
Tôles + boullonage

Figure : levé structural VM OUEST R15


Annexe 2
Outputs Logiciel Dips :

Figure : STEREONET PLOT VM EST R14

Figure : STEREONET PLOT VM EST R15


Figure: STEREONET PLOT VM OUEST R14

Figure: STEREONET PLOT VM OUEST R15


Figure: STEREONET PLOT TB R14

Figure: STEREONET PLOT TB R15


Figure: STEREONET PLOT GF R14

Figure: STEREONET PLOT GF R15


Annexe 3
Résultats des essais géomécaniques :

Echantillon Charge à la rupture (KN) Observations/Cassures ID Moyenne conclusion par rapport RC


1-FR1 8 Cassure diagonale 3,62154821
1-FR2 9 Cass suivant "schistosité" 4,07424174
1-FR3 11 Cassure diagonale 4,97962879 4,22513958 forte résistance
2-FR1 12 Cassure diagonale 5,43232232
2-FR2 14 Cassure diagonale 6,33770937
2-FR3 16 Cassure diagonale 7,24309642 6,33770937 forte résistance
3-FR1 3 Cass suivant fracture 1,35808058
3-FR2 11 Cassure diagonale 4,97962879
3-FR3 10 Cassure diagonale 4,52693526 4,75328203 forte résistance
4-FR1 5,5 Cass suivant "schistosité" 2,4898144
4-FR2 6 Cass suivant "schistosité" 2,71616116
4-FR3 19 Cassure diagonale 8,601177 4,60238419 forte résistance
5-FR1 14,7 cassure Cisaillement 6,65459484
5-FR2 19 Cassure diagonale 8,601177
5-FR3 24 cassureCisaillement 10,8646446 8,70680549 très forte résistance
6-FR1 10 Cassure diagonale 4,52693526
6-FR2 2 Cass suivant "schistosité" 0,90538705
6-FR3 12 cassure Cisaillement 5,43232232 3,62154821 moyenne résistance
7-FR1 22 Cass suivant Schistosité 9,95925758
7-FR2 2 Cass suivant fracture 0,90538705
7-FR3 20 Cass suivant "remplissage" 9,05387053 9,50656406 très forte résistance

Tableau: Résultats Essai Franklin

Echantillon Charge à la rupture (KN) Observations/Cassuresrésistance à la traction indirecte (MPa)


moy RT(MPa)
1-B1 33 Cassure diagonale 4,827609362
1-B2 17 Cassure diagonale 2,332996213
1-B3 16 Cassure diagonale 2,195761141 3,118788905
2-B1 16 "axiale + diagonale" 2,195761141
2-B2 15 Cassure diagonale 2,05852607
2-B3 17 "axiale + diagonale" 2,158278434 2,137521882
3-B1 60 "axiale + diagonale" 8,15642405
3-B2 35 Cassure diagonale 4,89649405
3-B3 39 Cassure diagonale 5,252127262 6,101681787
4-B1 43 Cassure axiale 5,901108067
4-B2 32 Cassure diagonale 4,211048764
4-B3 35 Cassure axiale 4,757914029 4,956690287
5-B1 28 Cassure axiale 3,806331224
5-B2 42 Cassure axiale 5,128870038
5-B3 35 Cassure axiale 4,605834586 4,513678616
6-B1 14 Cass suivant "schistosité" 1,921290999
6-B2 19 Cassure axiale 2,65809677
6-B3 16 Cass suivant "remplissage" 2,216874229 2,265420666
7-B1 40 Cassure axiale 5,437616034
7-B2 39 Cassure axiale 5,301675633
7-B3 22 Cassure axiale 3,07779626 4,605695975

Tableau: Résultats Essai Brésilien


Annexe 4
Outputs du logiciel Roclab :

Figure : les paramètres équivalents de la roche pour les chantiers GF

Figure : les paramètres équivalents de la roche pour les VM


Figure : les paramètres équivalents de la roche pour les TB
Annexe 5 :
Outputs logiciel Phase 2 :
• Cas de Torpillage (dernière étape de l’exploitation) :

Figure : une simulation pour une distance de 15 m entre les deux ouvrages

On remarque les zones alentours des GF et VM présente des SFR très médiocre (0 .26 ; 0 .52) et les zones
des risques présente des déformations et déplacements remarquables.

Figure : une simulation faite pour une distance de 22 m entre les deux ouvrages
Figure : une simulation faite pour une distance de 27 m entre les deux ouvrages

Figure : une simulation faite pour une distance de 28 m entre les deux ouvrages

Figure : simulation du panneau avec pendage de 86° avec l’implantation des VM et cheminées à une
distance de 32m

• Cas de panneau en cours d’exploitation :


Figure : une simulation faite pour une distance de 14.856 m entre les deux ouvrages

Figure : une simulation faite pour une distance de 19.605 m entre les deux ouvrages
Annexe 6 :

Calcul de RQD en utilisant la somme volumétrique des joints Jv :


Dans cette partie on va essayer de trouver la valeur de l’RQD empirique pour la direction de GF 15 et évaluer la taille
des blocs chutés, tout d’abord la méthode utilisée est basée sur l’étude de Palmstrom et al. (2002) dans la thèse de
« Measurements of and Correlations between Block Size and Rock Quality Designation (RQD) », avant d’entamer
l’étude il faut mentionner que le calcul de l’RQD se base essentiellement sur la levée établie.

Pour la GF 15 nous avons trouvé par l’utilisation du logiciel DIPS les familles majeures suivantes :
Espacement
Famille Dip Dip direction moyen Si
(m)
F1 82 104 0,035

F2 80 162 1,213

F3 86 182 0,485
F4 86 265 1,45

La première étape consiste à calculer Jv la somme volumétrique des joints pour la GF 15 ;


𝟏 𝟏
Jv =∑𝒏𝒊 ( ) =32,147joints /m cube ; avec = 𝒇𝒊 la fréquence des joints et
𝑺𝒊 𝑺𝒊
𝑺𝒊 ∶l’espacement moyen de chaque famille majeure, n : le nombre des familles des joints.

On conclut que la GF 15 est très altéré.

Comme nous avons mentionné dans la partie introductive de l’RQD ; Palmstrom (2002) suggéré que on peut le
calculer à partir du Jv par la formule empirique suivante :

RQD= 115 − 3,3(Jv), pour Jv < 4,5 le RQD = 100, 30 <Jv le RQD vaut 0%.
Donc

RQD= 115 – 3,3*(32,147)= 8,93% suivant la direction N-65°

• L’étude de la blocométrie de la GF en utilisant l’approche de Palmstrom et al. (2002) :

Dans cette partie on va estimer la taille des blocs et le facteur de la forme du bloc β ; trouvons maintenant
le volume des blocs chutés par l’effet de la fracturation et la friabilité de l’ouvrage.

Le volume des blocs est estimé par la relation suivante :


∏𝑛
𝑖 𝑆𝑖 𝑉𝑏0
𝑉𝑏 = ∏𝑛 = 𝑛
∏𝑖 sin ∅𝑖
, ∅𝑖 : l’angle formées par les familles des joints 𝑉𝑏0 : le
sin ∅𝑖
𝑖
volume des blocs si tous les angles valent 90°

• Le calcul du 𝑽𝒃 pour notre cas :


i= (42)=6 angles, Les ∅𝑖 pour notre cas valent : 57,25°, 19,78°,87,85°,76,55 ,21,91°,77,56° ;

𝑉𝑏0 = 0,035 × 1,213 × 0,485 × 1,45 m cube = 30 dm cube donc ;


𝑉𝑏 = 298.9 𝑑𝑚 𝑐𝑢𝑏𝑒

Selon la classification de palmstrom (1995) le volume des blocs est large.


Après l’établissement du volume des blocs chutés, maintenant cherchons le facteur de la forme β qui
donne idée sur la famille des dimensions des blocs possibles selon les règles ci-dessous :

β= 𝑉𝑏 × 𝐽𝑣 3
β= 9923
D’après Palmstrom et al. (1995) ;
Les familles des dimensions se défini par l’équation :
7𝑎
β= 20 + ; {𝑎; 𝑏}: la famille des dimensions des blocs , a : la plus grande dimension
𝑏
et b : le plus petit dimension .
Donc la relation linéaire qui donne idée sur les dimensions extrêmes du bloc chuté est :

7a-9923b =0. (*)


Pour la partie suivante on va chercher une équation plus simple car ( *) semble difficile pour l’analyse.

Soit X,Y,Z les dimensions du bloc chuté ;


min(𝑋.𝑌)+𝑍−|min(𝑋.𝑌)−𝑍|
a=
2

min(𝑋.𝑌)+𝑍+|min(𝑋.𝑌)−𝑍|
b=
2
Annexe 7
RQD Statistique : Modèle Ighrem Aoussar :
Après l’établissement de la levée structurale nous avons remarqué que le résultat du TB 14 présente des
espacements fréquentés, donc on peut analyser ces résultats en se basant sur des études théoriques proposées en
1976 pour estimer la valeur statistique du RQD.

Vous trouverez ci-joint les essais et le résultat de l’analyse statistique effectués ; la première partie est consacré à
identifier la distribution des espacements par le logiciel Minitab et par les bibliothèques numériques contenant dans
le langage python.

La deuxième partie sert à trouver les paramètres de la loi trouvé et détermination des autres informations pour
calculer le RQD tant que une probabilité de trouver des espacements vérifiant la propriété classique définie par la
définition ordinaire ; le travail ci-dessous traite et digitalise, critique une démarche entamé en 1976 ces résultats
reste valable mais rigide car elle fonctionne seulement si les données suit une loi exponentielle négatif.

La levée structurale est prise dans l’avancement de 110m suivant la direction N°179 donc le résultat de l’RQD est
selon la direction N°179

La troisième partie concerne l’analyse des résultats précisément la valeur obtenue.

Le logiciel Minitab a eu du mal à connaître la distribution appropriée, mais nous avons testé toutes les suggestions
qu'il donnait pour trouver des résultats précis, nous avons développé des recettes sur python pour vérifier le choix
d'une distribution appropriée, et validé des coefficients établis pour trouver des descriptions de données réelles, et
un facteur de correction obtenu pour les différences ajustées statistiquement entre les distributions.

Nous avons consulté la thése de S.D. Priest et J.A. Hudsons pour vérifier le comportement général des espacements
entre les fractures ;

La thèse de S.D. Priest et J.A. Hudsons, intitulée "Discontinuity Spacings in Rock (evenly spaced, clustered and
randomly positioned discontinuities)" et publiée en 1976, examine les schémas d'espacement des discontinuités
dans les roches. Leur objectif était de caractériser ces modèles et de comprendre leur impact sur le comportement
mécanique des roches. Pour ce faire, ils ont collecté des données provenant de différentes sources et les ont
analysées à l'aide de méthodes statistiques, notamment la distribution de la loi exponentielle négative, afin de
quantifier l'espacement des discontinuités.

Les travaux de Priest et Hudsons ont contribué à une meilleure compréhension des modèles d'espacement des
discontinuités et de leur influence sur la stabilité des roches. Leur approche, basée sur l'utilisation de concepts
probabilistes et statistiques, a permis d'estimer les paramètres de la distribution de loi exponentielle négative à
partir des données disponibles. Ces résultats ont été largement référencés et ont eu un impact significatif dans le
domaine de l'ingénierie des roches.

la thèse de Priest et Hudsons est une référence majeure dans l'étude des modèles d'espacement des discontinuités.
Leur approche statistique, utilisant la distribution de loi exponentielle négative, a fourni des informations précieuses
sur les caractéristiques des roches et a influencé de nombreuses recherches et applications pratiques dans le
domaine de l'ingénierie des roches.

L’affichage des résultats des recettes est fait par l’utilisation du Colab ou Google Colaboratory comme l'appellent la
plupart des gens, est un environnement de notes Jupyter basé sur le cloud. Il fonctionne dans votre navigateur web
(vous pouvez même l'exécuter sur Chromebook) et permet à toute personne disposant d'un accès à internet
d'expérimenter l'apprentissage automatique et le codage pour l'intelligence artificielle.
Le TB 14
Les fractures
Ligne de balayage

L’observateur

Figure : figure élaboré par le logiciel Tinkercad pour montrer: la réalisation de la levée structurale en utilisant la
méthode ligne de balayage (ligne fictif tracée par une craie) .

valeurs espacements (m) fréquence


0 1
0,05 3
0,06 1
0,07 2
0,5 5
0,6 1
0,7 3
0,8 2
0,9 2
1 2
1,1 1
1,2 1
1,3 1
1,5 6
1,6 1
1,8 1
2 1
2,1 2
2,2 1
2,3 1
2,4 1
2,5 1
2,7 2
3 2
3,2 1
3,5 1
3,9 1
4 1
4,3 1
5,6 1
5,7 1
7 1
Les données du TB 14.
fréquence
fréquence de l'éspacement 7
6
5
4
3
fréquence
2
1
0
0,00

3,50
0,05
0,06
0,07
0,50
0,60
0,70
0,80
0,90
1,00
1,10
1,20
1,30
1,50
1,60
1,80
2,00
2,10
2,20
2,30
2,40
2,50
2,70
3,00
3,20
3,90
4,00
4,30
5,60
5,70
7,00
espacement

Figure : la distribution des valeurs des espacements trouvés

• le logiciel MINITAB :
Minitab est un logiciel d'analyse de données et de statistiques conçu pour aider les entreprises de toutes tailles à
prévoir, visualiser et analyser les données commerciales afin de prévoir et d'identifier les tendances, de visualiser les
relations entre les variables, etc. La plateforme comprend un assistant intégré qui permet aux utilisateurs de gérer
les opérations d'analyse et d'interprétation des données, ainsi que de présenter les résultats aux équipes et aux
clients.
Minitab propose une variété de tests statistiques (comparaison de proportions, corrélation et covariance, valeurs
aberrantes, normalité) afin d'améliorer la gestion des conceptions de produits, des projections de résultats, des
coûts et des revenus. La solution offre de nombreuses fonctionnalités : menus et barres d'outils personnalisables,
scripts, profils d'utilisateurs multiples, mises à jour en temps réel, etc. La fonctionnalité d'analyse prédictive permet
aux entreprises de concevoir et de valider des modèles de régression en divisant les données en ensembles de test
et d'entraînement, et en évaluant ou en prédisant les résultats à l'aide de l'outil CART (Customer Analysis and
Research Tool).
Minitab permet aux ingénieurs de visualiser les données, les réalisations et les résultats identifiés à l'aide de
graphiques, d'histogrammes, de diagrammes et de séries chronologiques, puis d'exporter les rapports vers Microsoft
Word, PowerPoint, Workspace ou l'application compagnon Minitab. La solution prend également en charge
l'intégration du langage de programmation Python afin que les équipes puissent exécuter des scripts et des fonctions
personnalisés.

• Le logiciel donne les résultats suivants après manipulation :

Le test est effectué en analysant les paramètres AD ; la statistique de qualité d'ajustement d'Anderson-Darling (AD)
mesure la différence entre la ligne ajustée (selon la distribution choisie) et la fonction échelon non paramétrique
(selon les points de données). La statistique d'Anderson-Darling est une distance quadratique avec des poids plus
élevés aux extrémités de la distribution.

Exponentielle 2 paramètres
* ATTENTION * La matrice de variance/covariance des paramètres estimés n'existe pas. Le
paramètre de seuil est considéré comme fixe lors du calcul des intervalles de confiance.
Gamma 3 paramètres
* ATTENTION * La matrice de variance/covariance des paramètres estimés n'existe pas. Le
paramètre de seuil est considéré comme fixe lors du calcul des intervalles de confiance.
Statistiques descriptives
N N* Moyenne EcTyp Médiane Minimum Maximum Asymétrie Aplatissement
52 0 1,75288 1,56208 1,5 0 7 1,40026 2,03776

La mesure d'aplatissement fournit des informations importantes sur les queues, extrémités et les pics
de la distribution. Un aplatissement positif comme le résultat que nous avons abouti indique une
distribution avec des pics moins plats et des extrémités plus épaisses qu'une distribution normale
(distribution Leptokurtique définie par sa kurtosis non normalisé (moment d’ordre 4 de la variable
centrée réduite))

Le coefficient d’asymétrie est définie comme le moment d’ordre 3 de la variable centrée réduite Une
distribution est asymétrique positivement donc la queue droite (valeurs élevées) est plus longue ou plus
grosse,

Johnson (1949) a décrit (en 1949) un système de courbes de fréquence représentant des
transformations de la courbe normale standard (voir Hahn & Shapiro, 1967 pour plus de détails). En
appliquant ces transformations à des variables normaux standards, une large gamme de distributions
non normales peut être estimée, y compris des distributions délimitées sur un ou les deux côtés (telles
que les distributions en forme de U). L'avantage de cette approche est qu'une fois qu'une courbe de
Johnson particulière a été ajustée, l'intégrale normale peut être utilisée pour calculer le pourcentage
théorique sous la courbe correspondante. Hahn & Shapiro, 1967, pages 199-220 et Hill, Hill & Holder,
1976 décrivent en détail les méthodes d'ajustement des courbes de Johnson et d'approximation des
quatre premiers moments des distributions empiriques. Comparaison des distributions de Pearson et
Johnson.

Le logiciel Minitab propose la transformation suivante :

La fonction de transformation de Johnson sert a normalisé la distribution des données.


Test d'adéquation de l'ajustement
Loi de distribution AD P
Normale 1,777 <0,005
Log-normale à 3 paramètres 0,422 *
Exponentielle 2 paramètres 0,596 >0,250
Weibull 3 paramètres 0,395 0,399
Plus petite valeur extrême 3,857 <0,010
Plus grande valeur extrême 0,590 0,128
Gamma 3 paramètres 0,417 *
Logistique 1,189 <0,005
Log-logistique 3 paramètres 0,498 *
Transformation de Johnson 0,295 0,583

Estimations de MaxV des paramètres de distribution


Loi de distribution Emplacement Forme Echelle Seuil
Normal* 1,75288 1,56208
Log-normale à 3 paramètres 0,52318 0,73094 -0,41353
Exponentielle 2 paramètres 1,78725 -0,03437
Weibull 3 paramètres 1,13684 1,89203 -0,05591
Plus petite valeur extrême 2,61314 1,96311
Plus grande valeur extrême 1,08784 1,05862
Gamma 3 paramètres 1,22434 1,48453 -0,06470
Logistique 1,54609 0,82078
Log-logistique 3 paramètres 0,44256 0,47760 -0,27268
Transformation de Johnson* 0,02491 0,96108

* Echelle : estimation ajustée de MaxV

On remarque que la plus grande p-value est celle du modèle de Weibull, on va donc adopter la loi de Weibull à 3
paramètres.

Afin de bien vérifier les résultats, nous avons effectué un test KS : test de Kolmogorov-Smirnov ; En statistique, le test
de Kolmogorov-Smirnov est un test d'hypothèse utilisé pour déterminer si un échantillon obéit à une distribution
donnée (connue grâce à sa fonction de distribution continue), Ou si les deux échantillons suivent la même
distribution. Par exemple, le test de Kolmogorov-Smirnov est utilisé pour tester la qualité des générateurs de
nombres aléatoires.
La statistique de Kolmogorov-Smirnov (K-S) doit être utilisée comme indicateur relatif de l'ajustement de la courbe.
Bien que certains utilisateurs soient peut-être plus familiers avec les tests de qualité d'ajustement du chi carré ou de
normalité générale, il a été démontré que le test K-S fournit de meilleures estimations de l'erreur dans les modèles
d'ajustement de courbe (Massey, 1951)

(https://www.itl.nist.gov/div898/handbook/eda/section3/eda35g.htm)

• recette sur python pour déterminer les quartiles et l’écart interquartile (IQR) pour analyser les valeurs avant le
traitement
import numpy as np

# Données
data = [0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.2,
0.07, 5.7, 0.05, 4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8,
0.05,
1.6, 0.06, 3, 0.07, 0.05, 2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9,
1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2, 2.7, 7, 3.9, 4.3]

# Calcul des quartiles


q1 = np.percentile(data, 25)
q2 = np.percentile(data, 50)
q3 = np.percentile(data, 75)

# Calcul de l'écart interquartile (IQR)


iqr = q3 - q1

# Calcul des limites des valeurs aberrantes


lower_bound = q1 - 1.5 * iqr
upper_bound = q3 + 1.5 * iqr

# Détection des valeurs aberrantes


outliers = [value for value in data if value < lower_bound or value > upper_bound]

# Affichage des résultats


print("Quartile 1 (Q1):", q1)
print("Quartile 2 (Q2):", q2)
print("Quartile 3 (Q3):", q3)
print("Valeurs aberrantes:", outliers)
le résultat :

Cela signifie que 25 % des données se situent en dessous de Q1, 50 % des données se situent en dessous de Q2 (la
médiane) et 75 % des données se situent en dessous de Q3.

En ce qui concerne les valeurs aberrantes, dans l'ensemble de données fourni, les valeurs 5.7, 5.6 et 7 sont
identifiées comme des valeurs aberrantes. Cela signifie que ces valeurs s'écartent considérablement des autres
valeurs de l'ensemble de données et peuvent nécessiter une attention particulière lors de l'analyse.

• recette sur python pour vérifier le choix de la loi de distribution des données :
Matplotlib : est une bibliothèque de langage de programmation Python permettant de tracer et de visualiser des
données sous forme de graphiques. Peut être utilisé conjointement avec les bibliothèques python de calcul
scientifique NumPy, SciPy, pyplot
Scipy : une bibliothèque fournit des algorithmes pour l'optimisation, l'intégration, l'interpolation, les problèmes
de valeurs propres, les équations algébriques, les équations différentielles, les statistiques et beaucoup d'autres.

scipy.stats : un module contient un grand nombre de distributions de probabilité, de statistiques sommaires


et de fréquence, de fonctions de corrélation et de tests statistiques, de statistiques masquées, d'estimation de la
densité du noyau, de fonctionnalités de quasi-Monte Carlo, etc.

from scipy.integrate import quad ;

La fonction quad fait partie du module scipy.integrate de Python. Elle est utilisée pour l'intégration numérique, en
particulier pour le calcul des intégrales définies. La fonction quad prend deux arguments principaux : la fonction à
intégrer et les limites de l'intégration.

import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
from scipy import stats
from scipy.stats import kstest

# rock disc spacing data


data = [
0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.2, 0.07, 5.7,
0.05,
4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8, 0.05, 1.6, 0.06, 3, 0.07,
0.05,
2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9, 1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2, 2.7, 7, 3.9, 4.3
]

# List of candidate distributions laws


distributions = [
"norm", "gamma", "beta", "weibull_min", "weibull_max"
]

# Fit each distribution and calculate the Kolmogorov-Smirnov (KS) test statistic
results = []

for dist_name in distributions:


dist = getattr(stats, dist_name)
params = dist.fit(data)

# Calculate the KS test statistic and p-value


D, p = kstest(data, dist_name, args=params)

results.append((dist_name, D, p))

# Sort the results by the KS test statistic (ascending)


results.sort(key=lambda x: x[1])

# Print the results


print("Distribution | KS Statistic | p-value")
print("---------------------------------------")
for r in results:
print(f"{r[0]:<12} | {r[1]:.6f} | {r[2]:.6f}")

# Choose the best distribution (lowest KS Statistic)


best_dist_name, best_D, best_p = results[0]
best_dist = getattr(stats, best_dist_name)
best_params = best_dist.fit(data)

print(f"\nBest fitting distribution: {best_dist_name}")

# Plot the histogram and the fitted distribution


plt.hist(data, bins=10, density=True, alpha=0.6, color="b", label="Data")
xmin, xmax = plt.xlim()
x = np.linspace(xmin, xmax, 100)
pdf = best_dist.pdf(x, *best_params)
plt.plot(x, pdf, 'r', lw=2, label=f"{best_dist_name} (fitted)")
plt.xlabel("Value")
plt.ylabel("Density")
plt.legend()
plt.show()

Figure : résultat du test K-S

Sébastien GRANGE - Jean-Loup PRENSIER(2006) dans leur travail( Le modèle de Weibull :un critère de rupture
probabiliste )ont trouvé que :Le critère de Weibull s'applique à des matériaux au comportement fragile : il est
appliqué par exemple sur des roches, des céramiques, des verres et des bétons. Les modèles probabilistes et la loi de
Weibull sont cependant utilisés dans d'autres types d'études, comme par exemple pour le dimensionnement en
fatigue (la rupture en fatigue présente elle aussi d'importantes variabilités). Plusieurs méthodes de conception
probabilistes font d'ailleurs appel à la loi de Weibull : par exemple, on peut montrer que le calcul de la durée de vie
des roulements selon la méthodologie usuelle correspond, en réalité, à une telle loi (voir ressource « La conception
fiabiliste - Illustration pour les roulements à billes ») (http://eduscol.education.fr/sti/si-ens-cachan/)

Dans le domaine de la géomécanique , la distribution de Weibull est couramment utilisée pour plusieurs
applications, notamment :

Analyse de la résistance : Elle est utilisée pour modéliser la distribution de la résistance des roches, ce qui permet
aux ingénieurs d'estimer la probabilité de rupture et d'évaluer la stabilité structurelle.

Analyse de fiabilité : En utilisant la distribution de Weibull, les ingénieurs peuvent évaluer la fiabilité et la sécurité
des structures rocheuses dans différentes conditions de chargement.
Conception et optimisation : La distribution de Weibull permet de concevoir et d'optimiser les structures rocheuses
en tenant compte de la variabilité et de l'incertitude de la résistance des roches.

Prédiction de la durée de vie : La distribution est utilisée pour estimer la durée de vie restante ou le temps jusqu'à la
défaillance des matériaux ou des structures rocheuses sur la base de leurs caractéristiques de dégradation.

On adopte la démarche de S. D. PRIEST, J. A. HUDSONS(1976) dans leur thèse « Discontinuity Spacings in Rock
(evenly spaced, clustered and randomly positioned discontinuities) »

Roches ayant des positions de discontinuité aléatoires, le pourcentage de la longueur de la ligne de balayage
Contenant des longueurs intactes supérieures à 0,1 m est En intégrant les valeurs d'espacement de 0.1m à L pour la
distribution établi, comme le montre-la les figures. La relation entre le RQD et la fréquence des discontinuités pour
ce cas est dérivée ci-dessous :

La probabilité d'espacement des discontinuités se produisant entre x et x + dx est donnée par f(x)dx, où x est la
valeur de l'espacement et dx est un incrément d'espacement, f(x) est la distribution de la densité de probabilité de
x.

Pour une grande longueur totale de ligne de balayage L, le nombre total de discontinuités est de kl, avec k : nombre
moyen de discontinuités/mètre,

Ainsi, le nombre de longueurs intactes entre x et x + dx est de kLf(x)dx et la longueur de ces morceaux est kLxf(x)dx.
D'après la définition de RQD, et dans le cas continu, le RQD théorique (RQD*) avec un seuil arbitraire, t, est donné
par la formule suivante :

Le nombre des espacements dans le scanline est kL-1


𝐿 kLxf(x)dx 𝐿
RQD*= ∫𝑡 *100= ∫𝑡 kxf(x)dx *100
L

Pour notre cas t=0,1 m.

0,1

𝑥−𝜃 𝑎
RQD 𝐿 𝑎 𝑥−𝜃 𝑎−1 −( )
Donc le 100∗𝐶𝑐 =∫0,1 kxf(x)dx avec f(x)= 𝑏 ∗ ( 𝑏
) ∗𝑒 𝑏 avec x≥𝜃 ; où a> 0 est le paramètre de forme, b >
0 est le paramètre d’échelle et θ est le paramètre de position de la distribution.
𝜃 =-0,05591
a=1,13684

b=1,89203 avec 0,1<<L ; pour une valeur de L très grande ;

𝐶𝑐: le coefficient de correction


𝑥−𝜃 𝑎 𝑋 𝑎
RQD 𝐿 𝑎 𝑥−𝜃 𝑎−1 −( ) 𝐿 𝑎 𝑋 𝑎−1 −( )
100∗𝐶𝑐
=∫0,1 k𝑥 𝑏 ∗ ( 𝑏
) ∗𝑒 𝑏 dx = ∫0,1−𝜃 k(𝑋 + 𝜃) 𝑏 ∗ (𝑏 ) ∗𝑒 𝑏 dX

𝑋 𝑎 𝑋 𝑎
𝐿 𝑎 𝑋 𝑎−1 −( ) 𝐿 𝑎 𝑋 𝑎−1 −( )
= ∫0,1−𝜃 k𝑋 ∗ ( ) ∗𝑒 𝑏 dX +∫0,1−𝜃 k𝜃 ∗ ( ) ∗𝑒 𝑏 dX
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏

𝐿 𝑎 𝐿 𝑎 𝑎
=∫0,1−𝜃 k𝑎 ∗ (𝑋)𝑎 ∗ 𝑒 −(𝑋) dX + ∫0,1−𝜃 k𝜃 𝑏 ∗ (𝑋)𝑎−1 ∗ 𝑒 −(𝑋) dX
𝑏 𝑏

2𝑎−1
𝐿 𝐿 𝑎 −1
= ∫ 0,1−𝜃 𝑎 k𝑎 ∗ 𝑋 ∗ 𝑒 −𝑋 dX + ∫ 0,1−𝜃 𝑎 k𝜃 𝑏 ∗ (𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX
( ) ( )
𝑏 𝑏

2𝑎−1
𝑎 +∞ −1
=−[𝑋 ∗ 𝑒 −𝑋 + 𝑒 −𝑋 ]+∞
0,1−𝜃 𝑎 + k 𝜃 𝑏 * ∫ 0,1−𝜃 𝑎(𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX
( ) ( )
𝑏 𝑏

0,1−𝜃 𝑎 0,1−𝜃 𝑎 0,1−𝜃 𝑎


0,1−𝜃 𝑎 −( ) −( ) 𝑎 2𝑎−1 ( ) 2𝑎−1
−1
= ( 𝑏 ) ∗𝑒 𝑏 +𝑒 𝑏 + k𝜃𝑏 ∗(Gamma( 𝑎 ) – ∫0 𝑏 (𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX )

=0,9864
0,1−𝜃 𝑎
0,1−𝜃 𝑎 2𝑎−1 ( ) 2𝑎−1
−1
(( ) = 0,0585, Gamma( ) = 𝐺𝑎𝑚𝑚𝑎(1,12036) = 0,9434783, ∫0 𝑏 (𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX = 0,03595)
𝑏 𝑎

2𝑎−1
(le calcul de Gamma( ) est faite par le site GAMMA CALCULATOR https://miniwebtool.com/fr/gamma-function-
𝑎
calculator/?number=1.1203)

Figure : le calcul de Gamma (1,1203)


Figure : l’utilisation du logiciel mathlab pour trouver les valeurs des intégrales

• Un programme codé sur python pour vérifier les paramètres de weibull et pour trouver le coefficient de
correction :

import numpy as np
from scipy.stats import exponweib
from scipy.optimize import minimize
import matplotlib.pyplot as plt

# Your data
data = np.array([0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.
2, 0.07, 5.7, 0.05, 4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8, 0.05, 1.6
, 0.06, 3, 0.07, 0.05, 2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9, 1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2,
2.7, 7, 3.9, 4.3])
data.sort()

# Weibull distribution function


def weibull_distribution(x, shape, scale, location):
return exponweib.pdf(x, 1, shape, scale=scale, loc=location)

# Function to estimate Weibull parameters


def estimate_weibull_params(data):
shape_guess = 1.0
scale_guess = np.mean(data)
location_guess = 0

def weibull_neg_log_likelihood(params):
shape, scale, location = params
return -np.sum(exponweib.logpdf(data, 1, shape, scale=scale, loc=location))

res = minimize(weibull_neg_log_likelihood, [shape_guess, scale_guess, location_


guess], method='L-BFGS-B')
return res.x

# Estimate Weibull parameters


shape, scale, location = estimate_weibull_params(data)

# Calculate fitted values


fitted_values = weibull_distribution(data, shape, scale, location)

# Calculate correction factor based on the mean absolute error (MAE)


mae = np.mean(np.abs(data - fitted_values))
correction_factor = np.mean(data / fitted_values)

# Apply the correction factor


corrected_values = fitted_values * correction_factor
# results
print(f"Estimated Weibull distribution parameters:")
print(f"Shape (k) = {shape:.4f}")
print(f"Scale (λ) = {scale:.4f}")
print(f"Location (δ) = {location:.4f}")
print(f"Correction factor = {correction_factor:.4f}")
Correction factor=Cc = 33.8203 établie par le code ci-dessous :

Donc : RQD = 33,38%


𝜎
Avec l’erreur standard ES = = 19%.
√𝑛

On remarque aussi que les valeurs des paramètres de loi weibull trouvés par le logiciel minitab sont similaires à ceux
qui ont établis par le code de python.
• La conclusion :
La valeur obtenue est proche de 50% qui est le RQD moyen de Igherm Ouasser ; les limites de cette méthode sont : le
petit nombre de données acquises, l'incertitude dans les valeurs et la levée établie due à des problèmes tels que la
déviation des directions détectées par la boussole à cause de l'effet du cintre, la difficulté de spécifier les valeurs
exactes de l'espacement normal entre les fractures (présence de bois et de revêtement), après l'explosion les
parements et la couronne des galeries exposent à une couche de restes des explosions ce qui rend la collecte des
données difficile.
Nous avons constaté qu'il existe une autre approche statistique pour estimer statistiquement le RQD ; le calcul de
l'espérance inverse soit par transformation de Johnson, soit par ajustement à la loi log-normale puisque la recette
suivante montre que la p –value de l'ajustement est élevée, cette méthode nécessite un grand nombre des données
et le calcul de l'espérance inverse.

import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
from scipy import stats
from scipy.stats import kstest

# Your data
data = [
0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.2, 0.07, 5.7,
0.05,
4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8, 0.05, 1.6, 0.06, 3, 0.07,
0.05,
2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9, 1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2, 2.7, 7, 3.9, 4.3
]

# List of candidate distributions


distributions = [
"norm", "gamma", "beta", "weibull_min", "weibull_max","lognorm"
]

# Fit each distribution and calculate the Kolmogorov-Smirnov (KS) test statistic
results = []

for dist_name in distributions:


dist = getattr(stats, dist_name)
params = dist.fit(data)

# Calculate the KS test statistic and p-value


D, p = kstest(data, dist_name, args=params)

results.append((dist_name, D, p))

# Sort the results by the KS test statistic (ascending)


results.sort(key=lambda x: x[1])
# Print the results
print("Distribution | KS Statistic | p-value")
print("---------------------------------------")
for r in results:
print(f"{r[0]:<12} | {r[1]:.6f} | {r[2]:.6f}")

# Choose the best distribution (lowest KS Statistic)


best_dist_name, best_D, best_p = results[0]
best_dist = getattr(stats, best_dist_name)
best_params = best_dist.fit(data)

print(f"\nBest fitting distribution: {best_dist_name}")

l’affichage de la compilation du code donne :

• Elaboration d’un model IA pour donner les paramètres optimaux pour trouver un résultat exact en utilisant
la bibliothèque scipy dans python (machine learning )

La méthode utilisé dans le programme ci-dessous est de Nelder-Mead, également connue sous le nom d'algorithme
du simplexe de Nelder-Mead, est un algorithme d'optimisation utilisé pour trouver le minimum (ou le maximum)
d'une fonction objectif dans un espace multidimensionnel. Il s'agit d'un algorithme itératif qui appartient à la classe
des méthodes de recherche directe ou des méthodes de recherche de motifs, qui ne nécessitent pas le calcul de
dérivées.
La méthode de Nelder-Mead opère sur un simplexe, qui est une forme géométrique généralisant un triangle à des
dimensions supérieures. Le simplexe est défini par un ensemble de points, chacun représentant une solution
candidate. L'algorithme ajuste et explore itérativement le simplexe dans l'espace de recherche pour converger vers la
solution optimale.
from scipy.stats import weibull_min
from scipy.integrate import quad
from scipy.optimize import minimize
#initialise the lenght and frequency and returning
def calculate_rqd(data, threshold, density_function):
sum_length = 0
sum_frequency = 0

for length, frequency in data:


if length >= threshold:
sum_length += length * frequency
sum_frequency += frequency

rqd_star, _ = quad(lambda x: x * density_function(x), threshold, float('inf'))


rqd_star *= 100 / (sum_length / sum_frequency)
return rqd_star

# Define the data as a list of tuples (spacing, frequency)


data = [
(0, 1), (0.7, 1), (0.8, 1), (1.5, 1), (0.5, 3), (2, 1), (1.5, 1), (0.5, 1), (1,
1), (1.5, 1),
(2.7, 1), (1.8, 1), (3.5, 1), (2.4, 1), (2.2, 1), (0.07, 2), (5.7, 1), (0.05,
2), (4, 1),
(0.5, 1), (1.2, 1), (3, 1), (2.5, 1), (0.7, 1), (2.1, 1), (0.7, 1), (0.5, 1),
(1, 1), (0.9, 1),
(0.8, 1), (0.05, 1), (1.6, 1), (0.06, 1), (3, 1), (0.07, 1), (0.05, 1), (2.3,
1), (1.5, 1),
(0.6, 1), (5.6, 1), (2.1, 1), (1.5, 1), (0.9, 1), (1.3, 1), (1.1, 1), (1.5, 1),
(0.5, 1),
(3.2, 1), (2.7, 1), (7, 1), (3.9, 1), (4.3, 1)
]
# fixing the threshold
threshold = 0.1

# Define the Weibull distribution function


def weibull_density(x, shape, scale, location):
return (shape / scale) * ((x - location) / scale) ** (shape - 1) * \
(2.71828 ** -(((x - location) / scale) ** shape))

def optimize_parameters(params):
weibull_shape, weibull_scale, weibull_location = params
density_function = lambda x: weibull_density(x, weibull_shape, weibull_scale,
weibull_location)
rqd_star = calculate_rqd(data, threshold, density_function)
return abs (rqd_star - 33)
# Perform optimization to find the Weibull distribution parameters to establish a
good result ;
initial_params = [2.0, 2.0, 0.0]
optimized_result = minimize(optimize_parameters, initial_params, method='Nelder-
Mead')

optimized_params = optimized_result.x
optimized_density_function = lambda x: weibull_density(x, *optimized_params)
rqd_star_value = calculate_rqd(data, threshold, optimized_density_function)

print("Optimized Parameters:", optimized_params)


print("Optimized RQD*: ", rqd_star_value)

Après exécution du code on trouve :


Les paramètres optimales de weibull et le résultat optimale de l RQD

On remarque que la valeur obtenue par le programme IA est similaire de celui trouvée par l’approche de S. D.
PRIEST, J. A. HUDSONS(1976) pour le cas du TB 14 se qui résulte que le TB 14 est d’une mauvaise qualité.
Annexe 8
Vue Plan I/A NIV 520-470-420 :

Figure : Vue Plan I/A NIV 520-470-420


BIBLIOGRAPHIE

ENSMR Page 134

Vous aimerez peut-être aussi