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(E.N.S.M.R)
INGÉNIEUR D’ÉTAT
Par
TALEB CHIHAB et MOUHMIL ADIL
Département
Mines et Minéralurgie
Sujet :
“
Au Nom du Dieu Clément et Miséricordieux Je dédie ce modeste travail. Je dédie le
fruit de mes recherches à ceux qui ont toujours été là pour moi et qui m’ont aidée
A mes inestimables parents, aucun terme ne leur rendrait grâce pour tous leurs
sacrifices qu’ils ont consenti pour mon bien-être et mon confort. Je vous dois ce
que je suis aujourd’hui et ce que je serai demain, et je ferai toujours de mon mieux
m’impressionner. Que Dieu vous aide à réaliser tous vos rêves et vos ambitions.
A mon oncle et à ma tante, que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant
A tous mes amis et camarades pour votre présence dans ma vie et votre amitié.
voir dans ce travail la fierté d’un savoir bien acquis, avec tout mon respect et mon
éternelle reconnaissance.
A tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail, qu’ils trouvent ici la
”
TALEB Chihab
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DÉDICACE
sauraient montrer le degré d’amour et d’affection que je prouve pour toi. Tu m’as
comblé avec tendresse et Affection tout au long de mon parcours. Tu n’as cessé de
toujours été présente à mes côtés pour me consoler quand il Fallait. En ce jour
mémorable, pour moi aussi que pour toi, reçoit ce travail en signe de Ma vive
longue vie.
A mes chères sœurs Fatima Zahra et Meryem, En souvenir d’une enfance dont
nous avons partagé les meilleurs moments. Pour toute la complicité et l’entente qui
A mon cher petit frère Khalil, Pour toute l’ambiance dont tu m’as entouré, pour
tout puissant exhausser tous tes vœux Merci pour votre soutien et encouragement.
”
MOUHMIL Adil
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REMERCIEMENT
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier vivement et profondément tous ceux qui ont contribué
Nous adressons nos sincères remerciements à M. Saâd Soulaimani, notre directeur du projet, pour
son accompagnement durant tout ce travail, pour ses directives et pour la confiance qu’il a su nous
accorder et les conseils précieux qu’il nous a prodigué afin de mieux cerner ce travail.
Nous tenons à remercier tout particulièrement M. Khalid Hossayni, responsable du siège d’exploitation
Sidi Ahmed, d’avoir bien voulu nous faire l’honneur d’être notre encadrant durant notre séjour au sein
Nos vifs remerciements à M. Ali Es-sadiky pour ses conseils et son aide.
Nous remercions également M. Hicham El hachadi, pour son assistance continue lors de la réalisation
Nous tenant à remercier tout le corps professoral et administratif de l’ENSMR pour nous avoir permis
de bénéficier de la meilleure formation aussi bien théorique que pratique, ainsi que toute personne ayant
contribué à bien mener ce projet. Un grand merci à tout le personnel du Centre Minier de Tighza pour
Finalement, nous tenons à travers ces mots, à remercier très chaleureusement toute personne ayant
L’objectif du projet entrepris était de proposer une méthode d’exploitation adaptée aux conditions
du terrain du site d’Ighrem Aousser. L’étude a été menée en trois étapes distinctes. La première étape
méthode actuelle utilisée, le TMR classique, tandis que la troisième étape avait pour but de proposer
La caractérisation du massif nous a permis d’évaluer la qualité du terrain rocheux, révélant des
résistances allant de modérées à élevées lors des essais de compression simple. Plus précisément, nous
avons constaté que la colonne de l’Ouest présentait la résistance la plus élevée, tandis que la colonne de
Sur la base de l’indice RQD, les terrains ont été classés de mauvaise qualité, tandis que l’indice GSI
indiquait une qualité moyenne. En utilisant les observations sur site, les données du service géologique
et les données de production, nous avons pu identifier les faiblesses de la méthode actuellement utilisée
En conclusion, malgré la mauvaise tenue des terrains, de nombreux problèmes rencontrés lors de
l’application du TMR classique sont dus au non-respect des étapes de la méthode et à des travaux
préparatoires inadaptés aux conditions géomécaniques du site. Dans le cadre de ce projet, l’objectif
était donc d’étudier en détail le TMR classique, tant sur le plan technique que sur le plan économique,
tout en proposant une nouvelle approche appelée "traçage clavage" qui semble offrir une stabilité accrue
Mots clés : Levé structurale, Tranches montantes remblayées, Panneau d’exploitation, Remblai,
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ABSTRACT
The objective of the undertaken project was to propose a mining method suitable for the site conditions
at Ighrem Aousser. The study was conducted in three distinct stages. The first stage involved characterizing
the geomechanical properties of the rock mass. The second stage aimed to evaluate the current method
being used, the conventional TMR (upward slicing with backfilling), while the third stage aimed to
The characterization of the rock mass allowed us to assess the quality of the rock terrain, revealing
strengths ranging from moderate to high during simple compression tests. Specifically, we found that the
West column exhibited the highest strength, while the East column showed the lowest strength.
Based on the RQD index, the terrain was classified as poor quality, while the GSI index indicated
average quality. By using on-site observations, geological survey data, and production data, we were able
to identify the weaknesses of the currently used method and determine the associated responsibilities.
In conclusion, despite the poor behaviour of the terrain, many problems encountered during the
application of the conventional TMR method were due to non-compliance with the method’s steps and
inadequate preparatory work considering the site’s geomechanical conditions. In the scope of this project,
the aim was to thoroughly study the conventional TMR method, both from a technical and economic
standpoint, while proposing a new approach called "trace cleavage" that appears to offer increased
Keywords : Structural survey, upward slicing with backfilling, Mining panel, Backfill, Trace cleavage,
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ملخص
هدف ر
المشوع الذي تم إنجازه كان هو تقديم طريقة استغالل مالئمة لظروف الموقع ف
. Ighrem Aousserتمت الدراسة ف ثالث مراحل أساسية ،المرحلة األوىل عمدت إىل وصف هندسة
ر
األفق حاليا وه ر
التاكم الموقع الصخري .المرحلة الثانية تهدف إىل تقييم الطريقة المستخدمة ً
المعروف ) ،(TMRبينما كان الهدف من المرحلة الثالثة هو تقديم طريقة جديدة لالستغالل.
INTRODUCTION GÉNÉRALE 1
CONCLUSION GÉNÉRALE 96
BIBLIOGRAPHIE 96
ANNEXES 98
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LISTE DES FIGURES
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LISTE DES FIGURES
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LISTE DES TABLEAUX
CO : Coût d’opération
Ix : moment quadratique
Rc : résistance à la compression
Rt : résistance à la traction
Le siège Ighrem Aoussar représente une part importante de la production totale du centre. Le gisement
est constitué d’un filon à fort pendage exploité à l’aide de la méthode des tranches montantes remblayées
(TMR). La méthode d’exploitation par TMR est largement utilisée aujourd’hui en raison de son traitement
du vide et de sa stabilité garantie, malgré les coûts supplémentaires liés au remblai et à la nécessité de
L’exploitation au siège Ighrem Aoussar a rencontré plusieurs problèmes qui ont un impact négatif
sur la production. En particulier, la friabilité des terrains entraîne à la fois des problèmes d’instabilité
des ouvrages et une dilution croissante qui affecte directement la quantité extraite. Ce rapport porte sur
l’évaluation de la méthode d’exploitation actuelle par tranches montantes remblayées (TMR) et propose
Dans un premier temps, nous présenterons une généralité sur l’entreprise d’accueil et de ses différentes
activités. Ensuite, nous évaluerons la méthode d’exploitation TMR actuelle. Ensuite, nous proposerons
une nouvelle méthode d’exploitation. Enfin, nous comparerons les deux méthodes en termes de production
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Chapitre
1
Contexte général du projet
Sommaire
1.1 Présentation de l’organisme d’accueil . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Aperçu historique sur la CMT . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Les priorités stratégiques de la CMT . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Présentation de la mine de Tighza . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.1 Importance de la mine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Cadre géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.3 Cadre géologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.4 Minéralisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.5 Exploitation et traitement de minerai . . . . . . . . . . . . . . 16
1.3 Problématique et contexte du projet . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
La Compagnie Minière de Touissit (CMT) est leader à l’échelle nationale dans la production des
Etablie au départ pour mettre en valeur le gisement de Plomb de Beddiane au Maroc oriental, à
proximité de l’ancienne mine de Sidi Boubkar exploitée et épuisée entre 1946 et 1972, puis en 1996, la
société a élargi son domaine d’activité au Moyen Atlas où elle exploite actuellement la Mine de Tighza.
Aujourd’hui, elle dispose d’un important portefeuille de permis de recherche en métaux de base et en
Le mot Tighza vient du mot berbère Taghouzi qui signifie : creuser. En effet, la majorité des habitants
Le district minier de Tighza remonte à l’âge médiévale, il connaît les premiers travaux miniers entre
Le site enregistre des traces d’installations minières et métallurgiques, en effet un camp fortifié datant
entre le 12ème et 13ème siècle est encore debout, et les haldes ont permis d’estimer l’extraction ancienne
à un million de tonnes de minerai à 15% de plomb et 300 g/t Ag, Ainsi il existe des traces d’exploitation
F IGURE 1.1 – Muraille d’Ighrem Aoussar avec des indices de scories de Plomb
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
Date Evènement
1929 Début des recherches pour le plomb, argent et le zinc par la CRAM
(Compagnie Royale Asturienne des Mines)
1950 Découverte d’une pépite d’or
1954 Création de la SMA (Société Minière de Jbel Aouam) par la CRAM et
le BRPM (actuellement ONHYM)
1955 Début de l’exploitation par la SMA (Société Minière de Jbel Aouam)
1993 Arrêt de l’activité de la mine et liquidation judiciaire de la SMA
1996 Acquisition du district minier et développement de la mine par la CMT
2003 Reprise intensive de la recherche sur l’or par la CMT
2010 Création d’OSEAD Mining Côte d’Ivoire (détenu à 20% par CMT)
2012 Obtention du certificat ISO 9001 version 2008 pour les activités de
traitement et de commercialisation
2013 CMT acquiert une participation dans Auplata
2013 Conversion de 83,74% des obligations convertibles CMT
2015 CMT cède ses participations dans Auplata
2017 Lancement du projet de creusement d’un nouveau puits sur le site
principal d’exploitation d’Ighrem Aoussar qui permettra à terme
d’augmenter la production et de poursuivre la recherche des extensions
en profondeurs des gisements actuels
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
La compagnie Minière de Touissit est une société minière spécialisée dans l’exploitation, l’extraction,
et le traitement des minerais de métaux de base : Plomb – Zinc argentifère et métaux précieux : Or et
Argent.
La CMT a institué une politique qualité avec comme objectif principal l’application dans toute
l’entreprise des principes de la norme ISO 9001v2008, de façon progressive, dans le but de garantir
l’amélioration continue. La politique qualité est documentée dans le présent Manuel Qualité. Elle a fait
• Des réunions de sensibilisations au cours desquelles les pilotes de processus se sont assurés que la
politique qualité est parfaitement comprise par l’ensemble du personnel de manière à faciliter sa mise en
œuvre.
À chaque nouveau recrutement, la politique qualité est communiquée et expliquée lors de la phase
d’intégration. Cette politique procure un cadre permettant l’établissement et la revue des objectifs de la
qualité. Elle est révisée lors de la revue de Direction quant à sa pertinence et à son efficacité.
Une organisation a été créée pour assurer la mise en place de la démarche qualité puis la certification
* Écoute client :
Dans son engagement à satisfaire les exigences et notamment celles de ses clients et partenaires,
la direction générale de CMT prend les dispositions nécessaires et met en œuvre tous les moyens pour
être toujours à l’écoute de ses clients internes et externes. Les réclamations des clients internes sont
prises en compte dans le cadre de la gestion des non-conformités pour améliorer continuellement les
méthodes et les procédures de travail ainsi que les compétences. Répondre aux exigences de ces clients
internes permet à chaque processus de tester son efficacité et d’améliorer ses relations d’interface avec
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
les autres processus. Les clients externes sont principalement des traders de matières premières. CMT
déploie toute son énergie à satisfaire et fidéliser ses clients en fournissant des produits répondant à leurs
exigences spécifiées dans les contrats et en répondant à chacune de leur réclamation. Les analyses et
les contrôles systématiques et périodiques sont un moyen adopté par CMT pour contrôler et surveiller
en permanence la qualité de ses produits. Ces contrôles sont réalisés suivant un processus défini dans le
laboratoire de Tighza. La Direction générale est toujours en veille commerciale pour garantir la maîtrise
*Politique qualité :
Les clients ont toujours été au cœur de ses préoccupations, ils leur font de plus en plus confiance,
ce qui s’est traduit par une forte fidélisation des clients. L’entreprise renforcera son organisation et
ses procédés de production tout en assurant l’amélioration des compétences de ses collaborateurs pour
garantir la satisfaction de ses clients et la pérennité de sa mine. Elle maîtrisera son efficacité par la mesure
Chacun d’entre nous contribuera à la réussite et nous veillerons particulièrement à ce que le manager
qualité dispose de l’indépendance et des moyens nécessaires afin de coordonner les actions qualité et de
vérifier l’application des systèmes définis. Nous nous engageons donc à tout mettre en œuvre pour réussir
et continuer à donner satisfaction à l’ensemble de nos clients. Cette politique, qui traduit l’engagement
de la direction générale, a été affichée partout, bureaux, ateliers et laverie, et a été diffusée à l’ensemble
du personnel de CMT à travers la charte qualité & sécurité. La direction générale veille à ce que cette
politique qualité s’applique à toutes les activités de CMT. Un examen régulier de cette politique lors de
la revue de direction permet de vérifier sa pertinence et son adéquation au SMQ tout au long de son
évolution.
La Santé Sécurité au travail est à la fois, un enjeu éthique fondamental et un des critères essentiels
un milieu de travail sain, axé sur la prévention des accidents et des rubriques à la santé en :
• Offrant de la formation et de l’information requise au personnel pour mener leur travail en toute
sécurité
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
Travaillant qu’avec des sous-traitants respectueux des procédures et des directives de notre entreprise
• Mettant en place un suivi rigoureux des plans d’amélioration continue de nos indicateurs Santé
Sécurité au Travail
A chaque nouveau recrutement, la politique qualité est communiquée et expliquée lors de la phase
d’intégration. Cette politique procure un cadre permettant l’établissement et la revue des objectifs de la
qualité. Elle est révisée lors de la revue de Direction quant à sa pertinence et à son efficacité. Le personnel
• Respectant les procédures et les consignes de sécurité, aucun écart ne sera toléré, • Traitant et
rapportant toutes les situations de risque et de danger identifiées dans le milieu du travail, en les éliminant
de préférence à la source
• Assurant sa propre sécurité et celle des autres travaillant dans son entourage.
Politique environnement :
CMT axe sa politique environnementale sur le respect d’une part des textes réglementaires en vigueur
(normes marocaines et les bonnes pratiques internationales) et d’autre part sur l’utilisation autant que
possible des méthodes d’exploitation et technologies dites propres, par l’amélioration continue de ces
processus et l’anticipation de l’après mine dans le cadre d’un développement durable de ses activités.
Ainsi, la politique environnementale de CMT est traduite dans son engagement de se conformer aux
pollution. Elle vise aussi à intégrer les aspects et impacts environnementaux significatifs dans tous ses
processus de production minière et à toutes les étapes de valorisation de ses produits. Cette politique vise
comme une réelle opportunité croissante de développer ses activités En pratique, CMT a commencé
par l’évaluation de son comportement vis-à-vis de l’environnement et met en place les pratiques visant
l’amélioration continue. L’objectif est de mettre en place les différents points de la norme ISO 14001
pour envisager la certification de son système à terme. Ainsi la mise en place du système de Management
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
• Réalisation d’une analyse environnementale globale, et identification des aspects et impacts environnementaux
Responsabilité Sociale :
CMT assume son rôle de locomotive économique et sociale de la région et par conséquence elle
investit chaque année dans des actions sociales et sociétales. Les principales actions d’ordre socio-économiques
En parallèle CMT investit en continue dans les actions et initiatives qui concernent la santé publique :
• Actions pointues : dépistage des troubles oculaires, opérations sur la cataracte et la distribution de
Production annuelle :
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
Les ressources et réserves mesurés et indiqués entre 2018 et 2019 sont détaillée dans le tableau
Le centre minier de Tighza se trouve dans la région de Béni Mellal – Khenifra, dans la province de
7 Km au NW de la ville de M’rirt.
L’ensemble du secteur est compris entre les coordonnées géographiques suivantes : Latitudes : 33°07’
à 33° 11’N, Longitudes : 05° 34’ à 05° 43’ W et s’étend sur une superficie d’environ 100 km2.
La zone est caractérisée par un couvert végétal très intense avec des collines allongées suivant une
direction NE-SW qui correspond à la direction de l’orogenèse hercynienne. L’ensemble est traversé par
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
partie orientale du Maroc central, elle appartient au bassin d’Azrou-Khenifra. Elle est limitée au Sud par
le massif des Rehamna, la chaine Rifaine au Nord, le moyen atlas à l’Est, et l’océan Atlantique à l’Ouest.
Le bassin d’Azrou-Khenifra a été structuré durant l’orogenèse hercynienne, et qui enregistre plusieurs
Litho stratigraphique
De point de vue stratigraphique le domaine de Tighza englobe les terrains paléozoïques de l’ordovicien
• L’Ordovicien :
L’Ordovicien est l’étage stratigraphique le plus dominant, constituant les massifs de l’Aouam, d’Anajdam
et d’Iguer Oujana qui correspondent à la partie allochtone de l’Ordovicien. Les dépôts attribués à l’Ordovicien
supérieur allochtone ou autochtone ont essentiellement un caractère détritique, renfermant à la base une
série schisteuse et des alternances de grès et pélites ainsi qu’au sommet de l’Ordovicien existent des
à caractère rythmique.
• Silurien :
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
Le Silurien est une succession lithologique à caractère détritique fin. Il repose directement sur les
quartzites supérieurs. Il est constitué par des pélites gréseuses à teinte grisâtre à noirâtre. Les schistes
du silurien sont riches en matière organique ce qui facilite la datation fossilifère. Ces faciès sont connus
• Dévonien :
Les dépôts dévoniens sont constitués d’argilites indiquant une sédimentation calme. Les nodules
et les calcaires qui enrichissent le Dévonien indiquent que le dépôt est effectué dans la plate-forme
externe. La série sédimentaire du Dévonien est composée par : les argilites silteuses à intercalation de
calcaires fins porteurs de nombreux indices de tectonique synsédimentaire qui indiquent une instabilité
de substratum
• Carbonifère :
Les séries gréso-conglomératiques du Tournaisien reposent en discordance sur les terrains antérieurs
et sont surmontés par des dépôts marins de plateforme, formés essentiellement par les calcaires bioclastiques,
calcaires gréseux et marnes d’âge viséen moyen. La série à caractère de flysch suit ces dépôts de
plate-forme.
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
1.2.4 Minéralisations
Minéralisations :
Le district minier du Jbel Aouam est marqué par la présence de minéralisations polymétalliques
(W-Pb-Zn-Ag), résultant du fonctionnement d’un système hydrothermal polyphasé dont les concentrations
tandis que la minéralisation antimonifère apparait dans la phase ultime (Cheilletz, 1984 ; Balouki, 1995).
Minéralisation en tungstène-or :
les stocks granitiques ce qui permet de dire que leurs mises en place liées strictement à ces intrusions
(Agard et al. 1958 ; Cheilletz, 1984 ; et Nerci, 2006). On retrouve trois types principaux d’indices à WO3
à Tighza :
• Indices de type skarn. Ils sont présents au Nord et au Sud de l’auréole de métamorphisme hydrothermal,
au contact avec les granites du Mispickel, du Kaolin et des calcaires viséens supérieurs. La minéralisation
est constituée d’une grande quantité de sulfures (mispickel et pyrrhotite) accompagnés par des disséminations
• Indices de type filonien. Elles se présentent sous forme de filons et veines dans les séries paléozoïques
méta sédimentaires. La minéralisation est constituée de wolframite et scheelite portée par une paragenèse
silicatée (quartz, orthose, plagioclase, biotite, muscovite, chlorite, et d’apatite). Ces filons recoupent
clairement les stocks granitiques ainsi que l’auréole de métamorphisme hydrothermal selon une direction
comprise entre N70°E à N110°E à fort pendage vers le nord. La mise en place de ces filons engendrés
• Indices alluvionnaires. Ils sont présents le long des minéralisations à barytine de l’Ouest du district
de Tighza. La teneur maximale en WO3 reconnue y est de 283 g/t pour un tonnage WO3 estimé à environ
Minéralisation en Plomb-Zinc-Argent :
Les minéralisations Pb-Zn-Ag encaissées dans des schistes et quartzites du Siluro-ordovicien, des
calcaires et schistes gréseux du Dévonien, recoupent localement les corps granitiques (filon du Signal)
et les filons aurifères (sondages) (Nerci, 2006). Ces minéralisations occupent un système de fractures de
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
direction NE-SW qui recoupent toutes les autres structures du district (plis, faille, filons à tungstène). Ces
fions comprennent du Sud au Nord des filons simples ou composés, dont les principaux sont les suivants
(Agard et al. ; 1958 ; Nerci, 2006) : filon Sud (Sidi Ahmed, Ighrem Aousser et Iguer Oujna), filon Signal,
Minéralisation en antimoine :
Elle est fréquemment localisée le long d’accidents tectoniques importants. On peut la retrouver soit dans
des fractures dans des microgranites ou bien dans des failles recoupent des formations sédimentaires
Paléozoïques. La minéralisation est présente sous forme de filons de faible longueur, discontinus, en
La paragenèse est constituée de stibine, de pyrite (surtout dans les filons situés dans des microgranites).
Et très rarement de chalcopyrite avec une gangue composée de quartz (Tarrieu ,2014).
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
Quartes études ont été réalisées sur les paragenèses des minéralisations Pb-Zn-Ag de Tighza : Agard
et al (1958) ; Jebrak (1985) ; Nerci (2006) ; et Tarrieu (2014). Tarrieu (2014) propose de décomposer les
remplissages en quatre étapes successives à partir des observations du filon signal et sud (Sidi Ahmed
et Ighrem Aousser). On retrouve dans les filons de Sidi Ahmed et Ighrem Aousser une première phase
stérile (P1) à sidérite ± quartz, suivie de deux phases minéralisées (P2 et P3), puis d’une dernière phase
(P4) stérile. Les différences entre ces phases se manifestent par la nature minéralogique des carbonates
de gangue. La phase se compose essentiellement de calcite au filon signal et ankérite dans les filons
sud (Sidi Ahmed et Ighrem Aousser). La phase P3est relativement commune aux filons Signal et Sud à
ceci près que le quartz, observé dans les filons Sud n’a pas été observé au signal. Les minéralisations
la phase P2, après les premières précipitations de la galène. De la pyrite précipite en fin de la séquence
paragénètique. Elle est très souvent associée à la calcite mais semble apparaitre avant cette dernière, en
F IGURE 1.8 – Synthèse des paragenèses principales des filons en exploitation de Tighza (Roussi
et al 2017)
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
La mine de Tighza est souterraine et exploite 4 filons : Signal, Ighrem Aoussar, Sidi Ahmed et Iguer
Oujna. Chacun des quatre sièges d’exploitation a comme infrastructure principale deux puits, un pour
l’extraction et l’autre de service. Ces puits atteignent des profondeurs de plus de 750 m.
des minéralisations, largeur des minéralisations, richesse des minéralisations, présence d’eau, etc.). Le
Après l’extraction du minerai tout-venant des différents sièges d’exploitations, il est transporté par
camion vers l’usine de traitement. Le processus de valorisation passe par les étapes suivantes :
Concassage : la station est composée de trois types de concasseurs (primaire, secondaire et tertiaire),
Broyage : la station est composée d’un broyeur à boulets, il réduit la maille du Tv concassé jusqu’à
celle de libération.
Rejets flottation : les stériles sont acheminés à la digue. Ci-dessous le flow-sheet de l’usine de
traitement de Tighza :
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
terrains ; il en résulte, d’une part, au niveau des travaux de production, un taux de dilution du minerai
produit très élevé, et d’autres part, au niveau géotechnique, une instabilité des ouvrages miniers.
mètres de profondeur.
Les causes de ces instabilités sont principalement liées à la qualité du terrain (comportement de
la roche, fracturation, présence d’eau et les contraintes induites par les vides créés). Mais elles sont
influencées par des facteurs anthropiques liés à l’activité humaine (dimensions des ouvertures, méthode
La qualité du terrain peut forcer le choix de la méthode du traitement du vide. Il faut signaler
L’objectif de ce projet est de proposer une nouvelle méthode d’exploitation en tenant compte des
conditions géomécaniques du massif rocheux qui permettra de réduire le risque d’instabilité et de réduire
le coût de revient.
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CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
La méthodologie utilisée, afin d’atteindre cet objectif a consisté à procéder, dans une première
étape, à une reconnaissance du massif à travers des levés structuraux et des essais mécaniques afin
de classifier le massif et d’effectuer des simulations. En deuxième étape, elle a consisté à évaluer la
méthode d’exploitation afin de proposer une solution adéquate aux nouvelles conditions géotechniques
du gisement.
1.4 Conclusion
Dans cette section, nous avons commencé par introduire l’entreprise d’accueil. Ensuite, nous avons
abordé le contexte géographique et géologique de la mine de Tighza, puis nous avons exposé la problématique
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Chapitre
2
Caractérisation géomécanique du massif
rocheux
Sommaire
2.1 Analyse des levés de fracturation . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.1.1 Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.1.2 Simulation par logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2 Le facteur qualité de la roche RQD (Rock Quality Designation) 25
2.2.1 Le calcul à partir des sondages carottés . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.2 Le calcul à partir du levé structural . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2.3 Le calcul en utilisant la somme volumétrique des joints Jv . . 29
2.3 Analyse des essais géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.1 Les essais géomécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.2 Les critères de ruptures des massifs rocheux . . . . . . . . . . 37
2.4 Classification du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.4.1 Classification de Bieniawski (RMR 1989) . . . . . . . . . . . . 39
2.4.2 Classification de NGI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.4.3 Classification du GSI et le GSI modifié : (Geological Strength
Index) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
2.4.4 Classification RSR (Rock Structure Rating) . . . . . . . . . . . 53
2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Introduction
L’exploitation minière est fortement influencée par le comportement des terrains. Des terrains instables
peuvent avoir un impact négatif sur la sécurité des travailleurs et les coûts de soutènement. Cela peut
entraîner une dilution importante, des pertes de minerai et un ralentissement de la production. Il est donc
essentiel d’avoir une connaissance approfondie du comportement du massif rocheux afin de résoudre les
problèmes de stabilité des ouvrages et d’adapter une nouvelle méthode d’exploitation, optimisant ainsi
massif rocheux. La caractérisation consiste à quantifier les paramètres qui influencent le comportement
des roches, en particulier les caractéristiques des roches intactes et des discontinuités. Ces paramètres
sont évalués à partir des résultats des levés structurales réalisées in situ ainsi que des essais géomécaniques
réalisés en laboratoire.
La classification consiste à évaluer et à noter les propriétés du massif afin de regrouper les zones
présentant des performances similaires, en se basant sur les connaissances acquises précédemment. Les
systèmes de classification sont utilisés pour fournir des recommandations quant à la stabilité et pour
Les massifs rocheux présentent des discontinuités qui interrompent la continuité physique du milieu
et affaiblissent généralement la roche. Les intersections des plans de fissures créent des blocs de différentes
tailles et formes géométriques, dont certains ne peuvent plus maintenir leur équilibre et se déplacent vers
le vide, mettant ainsi en danger la stabilité de la structure. Les éboulements sont causés par la chute de
Afin d’adapter une nouvelle méthode d’exploitation au site Ighram Oussar et assurer la stabilité des
ouvrages, nous avons procédé à des levées de fracturation in situ en collectant des données sur les fissures
existantes dans les travers-bancs, les voies-maîtresses Est et Ouest et les galeries au filon des recettes 14
et 15.
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Nous avons ensuite utilisé le logiciel DIPS pour classer les familles de fissures et dans la partie
suivante le logiciel UNWEDGE pour déterminer les blocs instables et critiques pour un soutènement
adéquat.
La méthodologie d’élaboration du levé de fracturation commence par le choix d’un repère de coordonnées
locales relié à la galerie et la mesure de l’orientation de la galerie par rapport au Nord magnétique.
— Choisir un repère de coordonnées locales relié à la galerie tel que l’origine correspond à l’accès
galerie au filon), l’axe OX est pris le long de la galerie, l’axe OY à travers la galerie et l’axe OZ
Avant d’entamer la caractérisation des fissures on caractérise le massif rocheux de la galerie, c’est-à-dire
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
— Mesurer l’azimut et le pendage de la fissure. Le pendage (entre 0° et 90°) est l’angle maximal
que fait une discontinuité avec l’horizontal. L’azimut (entre 0° et 360°) est mesuré dans un plan
horizontal, elle est définie comme étant l’angle entre le nord et la projection de la Ligne de pendage
— Mesurer l’espacement entre les fissures, c’est la distance entre les intersections de deux discontinuités
pour notre cas soit on trouve : Ankérite (Ank), Quartz(Q), Sidérite (Si)ou bien sans remplissage
(NR).
DIPS est un logiciel utilisé pour déterminer les familles de fissures dans les roches, le principe de
base du logiciel DIPS est d’analyser les discontinuités géologiques dans les parois rocheuses, telles
que les joints et les failles, pour déterminer leur orientation et leur densité, en utilisant une projection
stéréographique, ce qui permet de visualiser et de manipuler facilement les données structurales qui
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Pour utiliser le logiciel DIPS, on doit d’abord recueillir des données sur les discontinuités géologiques
en effectuant des levés de fissurations. Ces données sont ensuite entrées dans le logiciel, qui les analyse
La projection stéréographique des fissures sur l’hémisphère inférieur par DIPS permet de visualiser
la répartition des fissures selon une concentration des pôles de fissuration donnée et le traçage de contour
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Quand on utilise la boussole dans les galeries, la présence de cintres en fer peut avoir un effet sur la
mesure de la direction. Les cintres en fer peuvent créer des interférences magnétiques qui perturbent le
champ magnétique naturel de la Terre, qui est utilisé par la boussole pour déterminer la direction.
En raison de ces interférences, la boussole peut donner des indications fausses ou imprécises de la
direction. Les cintres en fer peuvent également attirer l’aiguille de la boussole, ce qui peut entraîner une
Pour minimiser ces interférences, nous avons essayé d’éloigner la boussole des cintres en fer autant
Les méthodes les plus couramment utilisées pour caractériser la densité de fracturation des massifs
rocheux sont basés sur l’observation des carottes d’exploration. Ces indices unidimensionnels tel le Rock
Quality Designation (RQD), Deere (1998), négligent la nature tridimensionnelle du système de joints qui
traverse la masse rocheuse, mais ils donnent une idée générale sur la qualité du massive.
Le RQD a été développé par Deere et al (1967) afin de donner une estimation quantitative de la
manières : la cartographie, les sondages carottés et la déduction à partir du levé structural. Le critère
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
de choix repose sur l’accessibilité des données, Le tableau suivant donne la classification des massifs
Les sondages carottés : sont utilisés afin d’obtenir des informations rigoureuses sur les terrains
Le RQD est donné par la formule suivante : la somme des longueurs des bouts de roche intacte plus
Ainsi, en utilisant les paramètres géotechniques ci-dessus nous pouvons calculer le Total Core Recovery
P
Longueurs récupérées pour chaque passe
∗ 100
Longueur totale du sondage
P
Longueurs des morceaux cylindriques
∗ 100
Longueur totale du sondage
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
qui consiste à travailler avec une ligne matérialisée sur la paroi rocheuse par une chaine ou un fil assez
résistant, tendue à la hauteur de la taille ou de la poitrine. La ligne doit être bien droite, sa direction
et l’angle qu’elle fait avec l’horizontale (au cas où elle ne l’est pas) sont notés, car le levé consistera
à répertorier la position relative (par rapport à la ligne) de toute structure géologique qui recoupe cette
dernière ligne. Cette dernière est accrochée à chaque bout, à une tige d’acier ancrée dans le roc, au cas
où elle n’est pas bien tendue, la chaine doit être assujettie au rocher en plusieurs endroits au moyen de
broches qui la retienne à des clous à béton afin d’obtenir plusieurs segments droits et fortement tendus
(dans notre cas nous avons travaillé par une ligne fictive tracé par une craie ) , et si il est prouvé que
la distribution des discontinuités suit une loi exponentielle négative ,le RQD est donné par la formule :
Nous avons calculé le RQD en se basant sur la thèse de S.D. Priest et J.A. Hudsons publiée en
1976, intitulée "Discontinuity Spacings in Rock (evenly spaced, clustered and randomly positioned
Learning, nous avons trouvé que la valeur moyenne théorique de l’RQD (Rock Quality Designation)
√
pour la direction du travers banc de la recette 14 jusqu’à toit 33,38%, avec l’erreur standard ES = σ/ n=
19%.
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
La méthode suivante est proposée pour un massif rocheux sans remplissage d’argile. Proposé par
Palmström (1982), l’indice RQD peut être indirectement déterminé par le nombre de joints/discontinuités
par unité de volume pour définir la somme volumétrique des joints (Jv) caractérisant la surface du massif
rocheux : RQD= 115 - 3,3(Jv), pour Jv < 4,5 le RQD = 100, 30 <Jv le RQD vaut 0%.
Lorsqu’une orientation du RQD est différente de celle d’une excavation, Hoek et al. (2000) préfèrent
l’utilité de la somme volumétrique de joints directement sur le massif exposé afin de diminuer ce biais.
Parmi ces méthodes d’évaluation de la densité de fracturation, il est intéressant de signaler que la
méthode in situ comporte un apport considérable par rapport à la mode basant sur l’analyse des carottes.
En effet, un sondage ne permet d’avoir qu’une seule direction, des lors se pose la question de la
Il est cependant possible d’effectuer plusieurs prises de carottes, dans ce cas le in situ présente aussi
les avantages suivants risque d’être fort élevé. La mesure in situ présente aussi les avantages suivants :
— Ces mesures ne nécessitent pas de frais particuliers (comparer à la méthode par sondages carottés).
— Les fissures sur lesquelles se font les mesures sont moins affectées par l’apport extérieur que dans
On remarque selon la méthode du calcul en utilisant les sondages carottés que la phase de la minéralisation
est très pauvre, la phase dominante du siège qui est la phase schiste-gréseuse est mauvaise, concernant
La partie du calcul théorique a donné une approximation acceptable convenable à l’approche pratique.
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Les essais géomécaniques servent à déterminer les propriétés mécaniques des roches intactes prélevées
avec soin pour avoir la représentativité des résultats, ces essais sont effectués sur des échantillons bien
préparé et choisis.
2.3.1.1 L’échantillonnage
La roche I/A présente une structure discontinue, composée d’éléments continus plus ou moins homogènes
appelés "Matrice rocheuse", ainsi que de fines zones situées entre ces éléments continus, appelées "Discontinuités".
En mécanique des roches, le terme "discontinuité" fait référence à toute interruption des propriétés
mécaniques ou physiques dans la matrice rocheuse. Il s’agit généralement d’une dégradation des propriétés
mécaniques sur des zones très minces. Ainsi, l’étude des massifs rocheux fracturés d’intelligence artificielle
nécessite la caractérisation à la fois de la matrice rocheuse et des discontinuités. Les massifs rocheux se
présentent donc comme des structures complexes formées par la juxtaposition de matériaux hétérogènes
et fissurés.
Pour comprendre le comportement mécanique de ces massifs rocheux, nous les assimilons à un
ensemble de blocs. Ces blocs sont constitués d’un matériau que nous appelons la "matrice rocheuse", et
ils sont délimités par des fissures naturelles que nous désignons par "discontinuités".
Cependant, pour notre étude, nous sommes limités par deux types d’essais : l’essai de compression
simple pour déterminer la résistance à la compression et l’essai brésilien pour évaluer la résistance à la
traction de la roche. Les échantillons prélevés sur le site I/A ont un diamètre de 4,7 cm, ce qui empêche
la réalisation de l’essai triaxial en laboratoire, car celui-ci nécessite des échantillons de diamètre D=5.54
cm.
Les échantillons sont pris sur trois sondages ; IA-433-13, IA-433-14, IA-420-4.la zone d’impact est
Pour le sondage IA-420-4 est confidentiel car il touche la minéralisation donc nous avons pris les
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Après rectification des carottes et consultation du centre de géologie du CMT, nous avons établis le
Tableau suivant :
La notation utilisée pour les échantillons est ; x,H,O,y ; le numéro d’échantillon, toit ou mur, ouvrage,
numéro de recette.
La notation utilisée pour les sondages ; IA-x-y ; Igharm Aousser-numéro de sondage –numéro de la
caisse.Les essais sont faits dans le laboratoire de la mécanique des roches à l’ENSMR.
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Le principe de l’essai est de soumettre une éprouvette cylindrique, cubique ou une carotte à une force
Pour diminuer l’influence des contraintes circonférentielles et radiales aux bases (ces forces induisent
un état de contrainte multiaxiale) l ’élancement de la carotte L/D doit être supérieur à 2 la dimension de
l’éprouvette doit permettre une confection aisée et être considérée homogène. Cette condition est réalisée
si le rapport diamètre de l’éprouvette au diamètre du plus gros grain de la roche est supérieur à10. Le
∆σ
* Le module de Young : E = ∆ε : la pente de la phase élastique de la courbe contrainte –déformation.
L’élancement e est égal à 2 ; pour les éprouvettes dont l’élancement est inférieur à cette valeur, la
RCmesurée
RCcorrigée =
0.88 + 0.24
e
compression de la roche.
Cette classification est ensuite reprise dans différents tableaux. Décrivant le comportement prévisionnel
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Les roches ont généralement une faible résistance à la traction, due aux microfissures préexistantes.
L’existence de ces microfissures peut également être la cause de la rupture soudaine de la roche en
La résistance à la traction directe est obtenue par traction jusqu’à la rupture d’une éprouvette cylindrique
dont les extrémités ont été collées sur des têtes métalliques.
La résistance à la traction peut être déterminée par un essai de traction indirect connu sous le nom
d’essai brésilien.
L’essai consiste à soumettre une éprouvette cylindrique reposant sur une génératrice à un effort de
compression exercé par deux plateaux d’une presse. La rupture survient à la suite de la déformation
diamétrale de l’éprouvette. Cette déformation génère une contrainte de tension agissant normalement au
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
IL faut noter que la résistance de la roche à la traction est très faible, des autorités vont jusqu’à
Recommander d’assigner une valeur nulle dans les calculs de conception. Cependant la résistance à la
traction de la roche aide dans le choix d’un critère de rupture. En théorie, le nombre d’éprouvettes (avec
TABLE 2.11 – les résultats obtenus lors des essais mécaniques concernant la traction indirecte
Le test brésilien consiste à comprimer une éprouvette cylindrique entre les plateaux d’une presse le
long de deux génératrices opposées. La rupture de l’éprouvette se produit en appliquant une force de
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
traction au centre. Cette méthode permet d’éviter les problèmes de collage des extrémités et réduit la
L’essai Franklin est un essai de compression sous charge ponctuelle d’une éprouvette de roche entre
deux pointes tronconiques de même axe. Cet essai est en général demandé lors de l’exploitation d’un
un échantillon de roche dont l’élancement est supérieur à 1,4 entre deux pièces coniques à terminaison
P
sphérique. L’indice de résistance donné par la formule Is = D∗D (en MPa)
• D le diamètre de l’échantillon
Is Terme
8 Très forte
4 Forte
2 Moyenne
1 Faible
Les résultats (Fmax) sont utilisés comme une indication de résistance et une aide à la classification
des roches. Cet essai est réalisé en général sur un grand nombre d’éprouvettes.
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Le but d’un critère de rupture consiste à établir la limite entre la situation de stabilité et celle
d’instabilité ou de rupture de la roche. Il se traduit par une formule mathématique qui lie la résistance de
la roche à la contrainte exercée sur le massif rocheux et qui détermine sa stabilité. Les deux critères de
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Le critère de Mohr-Coulomb est le critère de rupture le plus couramment rencontré dans l’ingénierie
géotechnique, convient mieux aux conditions de résistance résiduelle. De nombreuses méthodes et programmes
d’analyse géotechnique exigent l’utilisation de ce modèle de résistance, plus utilisé pour présenter le
comportement des discontinuités en cisaillement. Le critère de Mohr-Coulomb décrit une relation linéaire
entre les contraintes normales et de cisaillement (ou les contraintes principales maximales et minimales)
à la rupture.
Le critère de rupture Hoek-Brown pour les masses rocheuses est largement accepté et a été appliqué
dans un grand nombre de projets à travers le monde. Dans un grand nombre de projets à travers le monde.
Bien qu’en général il ait été jugé satisfaisant, il y a quelques incertitudes et imprécisions qui ont rendu le
Initialement conçu pour l’étude des milieux rocheux moyennement à fortement fracturés, le critère
(purement empirique) de Hoek-Brown (1980) est capable de décrire une grande variété de roches et
comportement de roches de très mauvaise qualité, qui pourraient presque être classées comme des
sols. Il s’applique au comportement isotrope, mais pas aux matériaux qui présentent une anisotropie
significative en termes de résistance ou de déformabilité (par exemple, si la roche contient une seule
Bien que le critère de Hoek-Brown existe depuis quelques décennies, de nombreux ingénieurs civils
et miniers préfèrent encore s’appuyer sur une enveloppe de rupture linéaire de Mohr-Coulomb, peut-être
parce que leur premier contact avec la théorie géomécanique a été avec les sols, un matériau traditionnellement
modélisé par un critère linéaire Mohr-Coulomb, ou peut-être parce que les variables clés de l’approche
Mohr - Coulomb à savoir l’angle de frottement interne et la cohésion - sont plus intuitives que les
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
par effet de souffle D en citant son effet sur l’angle de frottement et la cohésion, et non sur les paramètres
de Hoek-Brown). En outre, il est souvent plus pratique de travailler avec une combinaison de contraintes
travailler avec σ3 et σ1 . Compte tenu de ces avantages, certains praticiens ont décidé de convertir les
aux premiers dans une gamme pratique de contraintes mineures. Une relation possible entre le critère de
Les systèmes de classification des massifs rocheux se développent depuis plus de 100 ans, depuis que
Ritter (1879) a tenté de formaliser une approche empirique de la conception des tunnels, en particulier
pour déterminer les exigences en matière de soutènement. Bien que les systèmes de classification soient
appropriés pour Leur application initiale, en particulier s’ils sont utilisés dans les limites des études de
cas à partir desquelles ils ont été élaborés, il convient de faire preuve d’une grande prudence. De cas à
partir desquels ils ont été développés, il convient d’être très prudent dans l’application des classifications
Les méthodes de classification géomécanique sont les outils les plus utilisés pour la caractérisation
des roches. Le système de classification RMR, Bieniawski (1974) modifié plus tard en 1989 Bieniawski
(1989), a été introduit pour fournir une méthode de caractérisation géomécanique, principalement dans
RMR =A+B+C+D+E- F
Avec :
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
critiques.
F IGURE 2.14 – tableau pour la classification des massifs rocheux selon la note RMR
Pour le faciès schistes gréseuse à dominance grés ; le RMR vaut : 7,4 + 14 +6,5+ 4+0+0= 31,4
Pour le faciès schistes gréseuse à dominance schistes ; le RMR vaut : 3,5+8,5+6,5+0+0+0 = 18,5 <
20
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Avec une portée de 2 m l’excavation peut rester sans soutènement avant qu’il y soit apparition de
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Beniawski (1989) suggère que l’on puisse aussi déterminer la pression et la longueur du soutènement
à partir du RMR.
100 − RM R
T ension induite = γ ∗ ∗p
100
100 − RM R
Ht = ∗p
100
Avec :
• γ : Poids volumique
• p : Portée de l’excavation
*Application :
Pour une portée de 2,5 m on aura : La tension induite lors de l’excavation et les longueurs du câbles
et boulon valent :
TABLE 2.17 – tension induite lors de l’excavation et les longueurs du câbles et boulon
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Interprétations
Les essais mécaniques montrent que les terrains sont de forte a moyenne résistance avec des épontes
friables mais très jointés. L’RMR donne des différents types de soutènement :
L’espacement recommandé entre boulons est de 0,5 à 1,00 m. ses boulons doivent être renforcés
par des Treillis soudé. Des cintres légers ou (bien des fers TH) avec un espacement de 0,7 à 1,5m
L’espacement recommandé entre boulons est de 0,5 à 1,00 m. ses boulons doivent être renforcés
par des Treillis soudé. Des cintres légers ou (bien des fers TH) avec un espacement de 0,7 à 1,5m
L’espacement recommandé entre les cintres métalliques est de 0,7m à l’avancement, Immédiatement
utiliser 80mm de béton projeté renforcé par Treillis soudé et boulon et Cintres légers.
R
Pour déterminer la hauteur de la surcharge de terrain Hp = ( 100−RM
100 ) ∗ D ; Avec D : diamètre de
la galerie,
Hpgrès = 3, 43m
Hpshistes = 4m
Il est important de noter que la méthode de RMR ignore des paramètres comme la rugosité des
fractures et la qualité des eaux, l’angle de frottement interne. Elle est basée sur les expériences empiriques
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
La méthode de Barton est une classification empirique des masses rocheuses. Le principe de cette
classification est d’évaluer la qualité de la masse rocheuse à l’aide de paramètres. Est représentée par
RQD Jr JW
Q= Jn * Ja * SRF
Avec :
Barton et al (1974) suggèrent que RQD/Jn est un indice du degré de fracturation et de la taille
des blocs qui composent le massif, Jr/Ja est une approximation de la résistance au cisaillement des
discontinuités et Jw/SRF est le facteur qui tient compte des contraintes actives.
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
On remarque que les GF des deux recettes sont Extrêmement pauvres, les VM sont Très pauvres,
L’ESR (Excavation Support Ratio) est un facteur lié au degré de permanence d’une excavation, il est
inversement proportionnel au facteur de sécurité au sens large. Ainsi, plus l’ESR est élevé, plus la durée
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
(les valeurs des dimensions équivalentes présentent les moyennes des mesures prises en fonction des
hauteurs variées)
TABLE 2.19 – dimension équivalente pour chaque ouvrage
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
On remarque que les GF nécessitent des soutènements particuliers comme l’ajout du béton projeté
F IGURE 2.23 – Les approches empiriques pour la détermination des éléments du soutènement
La longueur et l’espacement des boulons peuvent être déterminés selon les règles empiriques proposées
par Barton et al (1988), et la densité de boulons minimale requise dans le couloir est déterminée par la
F IGURE 2.24 – les règles empiriques proposées par Barton et al (1988) et la densité de boulons
minimale empirique développée par Choquet et Charet (1988)
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Les longueurs des boulons et les densités minimales proposées pour les VM et les TB : le TB 14 :
pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,74m, Dmin =0,578 boulon/m, Smax = 1,315 m, les câbles d’ancrage ;
le TB 15 : pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,75m, Dmin =0,735 boulon/m, Smax = 1,1664m, les
la VM 14 : pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,1m, Dmin =1,03 boulon/m, Smax = 1 m, les câbles
la VM 15 : pour les boulons Ltoit = Lmur = 2,07m,Dmin =1 boulon/m, Smax = 1 m, les câbles
Bieniawski [1976] a été le premier à proposer des corrélations empiriques entre le RMR et le
Le système Geological Strength Index (GSI), développé par Evert Hoek en 1995, est utilisé pour
évaluer la résistance et le module de déformation des masses rocheuses. Le GSI se concentre sur deux
facteurs : la structure de la roche et les conditions de surface du bloc. Il fournit des directives pour
estimer les paramètres de résistance maximale des masses rocheuses cohésives, mais il n’en fournit
pas pour estimer la résistance résiduelle. Une méthode alternative, proposée par Cole et Stroud, permet
d’estimer empiriquement la résistance de base et la résistance au cisaillement en utilisant des tests tels
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
La méthode de Kaiser et Bawden (1995) repose sur l’observation directe de la structure du massif
rocheux. Un ensemble de 20 codes est utilisé pour estimer la valeur du GSI, où les valeurs proches de 5
correspondent à une mauvaise qualité de la roche et les valeurs proches de 85 à une très bonne qualité.
conditions de surface, la plage de valeurs du GSI ne peut être estimée que par la classification.
Pour les études préliminaires, il est conseillé de considérer des marges d’erreur plus importantes
pour les paramètres d’entrée, car la géologie ne cherche pas une précision absolue. Cette imprécision a
conduit à l’étude de nouveaux paramètres utilisant le GSI. En 1999, Sonmez et Ulusay ont proposé des
Rr décrit la rugosité ,Rw l′ altération,Rre le remplissage des joints estimés à partir des Tableaux
ci-dessous :
— La valeur maximale pouvant être atteinte par le SCR est de 18, de sorte que l’axe horizontal de la
— Le SR " Structure Rating" : la taille des blocs peut être un indicateur très important du comportement
mécanique de la roche - les gros blocs sont généralement moins déformables et moins sujets aux
— En utilisant ces deux paramètres supplémentaires, Sonmez et Ulusay pensent qu’en fournissant
des informations sur les propriétés structurelles de la roche, il est possible de déterminer une
valeur plus précise pour GSI. Cependant, la validité de cet argument est discutable, étant donné la
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
On trouve donc le GSI : GSI de TB est proche de la valeur de 45,5% ; massif moyennement résistante,
GSI de VM est proche de la valeur de 49% ; massif moyennement résistante, nécessitant un soutènement
GSI de GF est proche de la valeur de 17% ; massif très faible, susceptible d’être instable, nécessitant
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Pour la méthode classique on trouve pour les TB le GSI est proche de la moyenne de l’intervalle
[35,50]
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Wickham et al. (1972) ont proposé une méthode quantitative pour évaluer la qualité d’une masse
rocheuse et choisir le type de support approprié en utilisant leur système de classification Rock Structure
Rating (RSR). Ce système a été développé en se basant principalement sur des études de cas portant sur
de petits tunnels soutenus par des ensembles d’acier, bien qu’il ait également été le premier à prendre
en compte les tunnels en béton armé et le soutènement par béton projeté. Malgré cette limitation, il
est intéressant d’examiner en détail le système RSR car il met en évidence la logique utilisée dans le
RSR = A + B + C
faillée/pliée),
3. Paramètre C : Effet de l’afflux d’eau souterraine et de l’état des joints sur la base de :
c. Quantité d’eau entrante (en gallons par minute pour 1000 pieds de tunnel).
Il est à noter que la classification RSR utilisait des unités impériales. Trois tableaux tirés de l’article
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CARACTÉRISATION GÉOMÉCANIQUE DU MASSIF ROCHEUX
Ces tableaux peuvent être utilisés pour évaluer l’évaluation de chacun de ces paramètres afin d’obtenir
F IGURE 2.27 – détermination des mailles des boulons et l’épaisseur du béton projeté selon RSR
Donc pour les TB ; il suffit une couche de béton projeté de épaisseur7,62 centimètres et des boulons
Pour les VM ; il suffit une couche de béton projeté de épaisseur 6,6 centimètres et des boulons
Pour les GF ; il suffit une couche de béton projeté d’épaisseur 9, 144 centimètres et des boulons
2.5 Conclusion
Après établissement des caractéristiques géomécaniques du terrain précisément les valeurs de l’RMR
et le Q-SYSTEM et les résistances à la compression on peut facilement conclure que le terrain d’Ighram
ENSMR Page 54
Chapitre
3
Evaluation de la méthode TMR à Ighram
Aoussar
Sommaire
3.1 Description de la méthode TMR à Ighrem Aoussar . . . . . 56
3.1.1 Travaux préparatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.1.2 Travaux d’abattage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.2 Modélisation géotechnique d’interaction GF-VM . . . . . . . 60
3.2.1 Détermination des paramètres géomécaniques . . . . . . . . . 60
3.2.2 La simulation de l’interaction entre les GF et les VM . . . . . 61
3.2.3 Choix du soutènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.3 Evaluation économique de la méthode TMR à Ighram Aoussar
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.3.1 Net Smelter Return (NSR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.3.2 Calcul du coût d’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
3.3.3 Calcul de la Valeur actuelle nette (VAN) . . . . . . . . . . . . 80
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Introduction
d’évaluer la méthode d’exploitation TMR employée au filon du site minier Ighrem Aoussar. L’objectif
est de remettre en question cette méthode afin d’adopter une autre plus efficace tout en optimisant la
production et la sécurité dans les ouvrages et en garantissant une utilisation responsable des ressources.
Le filon présent au site d’Ighrem Aoussar s’étend sur 2 kilomètres avec une profondeur d’environ
latérales le long du filon, avec des espacements de 50m entre chaque niveau. Cette méthode consiste à
enlever des tranches horizontales de 3m d’hauteur en montant et les remplacer immédiatement après par
du remblai mécanique qui constituera le plancher de travail pour la tranche supérieure et au soutènement
des épontes, tout en laissant une hauteur de 0,8m entre le remblai et la couronne qui assure l’aérage et
Avantages
Inconvénients
• La mise en place du remblayage mécanique prend beaucoup de temps et par conséquent, la production
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Le siège d’Ighrem Aoussar contient deux puits principaux et un puit d’aérage. Le premier est un puit
de service (Puit 33) qui assure la descente et la montée du personnel et du matériel. Le second est un
puit d’extraction du tout-venant (Puit 35), il est aussi équipé par un skip du personnel.
A partir de ces deux puits, l’accès est assuré par des travers-bancs (TB) qui communiquent avec les
Les voies-maîtresses vont parallèlement au filon à une distance de 15 à 20m. Elles servent à l’extraction
du minerai ainsi qu’à la prospection. Alors que les galeries au filon sont creusées dans le filon pour
délimiter les panneaux. A partir des VM, des recoupes de 45° assurent le lien avec le filon.
Cette phase englobe tous les travaux préparatoires à l’abattage. Tout d’abord, il y a creusement
de deux cheminées au mur du filon : une première pour le passage personnel et une deuxième pour
l’approvisionnement du remblai. Elles sont distantes d’environ 7 m et connectées par 3 liaisons en fer à
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
de 2,8m. Ce traçage est fait sur toute la longueur du panneau de telle manière que les deux cheminées
déjà creusées soient au milieu de ce panneau. Le déblayage se fait par un micro scoop qu’on fait remonter
Tous ces travaux de traçage sont accompagnés de soutènements (Cintres, garnissage et boulonnage),
La partie du filon qu’on laisse entre la GF et la première tranche constituera le stot de protection dans
lequel on creuse une troisième cheminée au milieu pour le jet de minerai, qui sera reconstituées au fur et
Deux autres cheminées, sont également creusées aux extrémités du stot entre le traçage et la voie de
Une fois la tranche préparée, on la creuse au milieu (récupération du soutènement, foration verticale
et chargement des trous) en créant deux gradins vers les deux ailes du panneau.
On laisse un espace entre le toit de la tranche et le remblai servant aussi bien comme surface de
dégagement que d’aérage de la tranche suivante. Le remblai est acheminé à partir de la voie de tête à
travers de la cheminée de remblai, alors que le minerai abattu est déversé dans la cheminée de jet. Une
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fois le gradin d’un côté est amorcé, on continue son abattage suivant un cycle (L’arrosage, purgeage,
soutènement, déblayage, remblayage, foration et tir). L’équipe de la tranche est composée de deux
Au fur et à mesure du dépilage, on met une première couche de remblai mécanique de 50cm de
hauteur en chassant vers les extrémités à l’aide du microscoop. Après dépilage d’une aile jusqu’à son
la couronne. L’approvisionnement en remblai jusqu’aux tranches est assuré par le roulage à partir de la
voie de tête.
On présente ci-dessous, un schéma qui explicite le remblayage et l’abattage des deux ailes du
panneau.
3.1.2.3 Torpillage
La dernière étape de l’exploitation d’un panneau s’appelle le torpillage. Elle consiste à récupérer une
partie du stot (4m restant sous la voie de tête et 5m restant sur la voie de base). L’abattage se fait au
moyen de longs trous verticaux et le chantier devient très productif vu qu’il n’y a pas de remblai à faire.
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Nous allons par la suite trouvée les propriétés géomécaniques restantes pour modéliser le comportement
mécanique du terrain ; tout d’abord on va utiliser le logiciel ROCLAB pour évaluer les propriétés équivalentes
Pour notre étude on a adopté le critère de Hoek Brown généralisé qui tient compte des Fracturations
pour déterminer les caractéristiques géomécaniques équivalentes de la roche (C & ϕ) et ceci à l’aide du
logiciel RocData.
— mi : paramètre propre de la roche (on a pris pour les schistes gréseux une valeur de 7 ± 3 et 17
— La profondeur moyenne de l’excavation est fixée à 950m, avec Le poids volumique pGF =0,0342MN/m3,
pT BetV M =0,028MN/m3
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— Et pour les VM Rc=76 Mpa (Rc du Mur retiré des résultats des essais au laboratoire)
— Pour les TB Rc=121 Mpa (Rc du Toit retiré des résultats des essais au laboratoire)
Le Tableau suivant récapitule les résultats des paramètres géomécanique obtenues de la roche d’I/A :
Les données présentées ci-dessous présentent des résultats issus de des rapports précédents :
Le but de cette étude est de trouver la distance minimale entre la VM et le GF pour assurer la stabilité
Avant d’entamer l’étude il faut mentionner que cette distance joue un rôle très important tel qu’assurer
la stabilité du milieu qui contient les cheminées (de remblai, jet, personnels).
L’étude comporte deux phases la première l’étude du comportement du terrain après creusement, et
Les données d’entrées englobent les valeurs moyennes issues d’essais mécaniques établis pour le
facteur de passivité du terrain K=0 ,2 et les données du remblai, la profondeur est de 800m
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Remarque
Le SFR comporte comme un alternatif de FS facteur de sécurité, pour que l’ouvrage soit stable il
faut le SFR soit compris entre 1 et 1,5 ; les contours rouges et noires présentent respectivement les zones
Pour les VM le SFR est médiocre pour les épontes et la couronne, les déformations et les déplacements
converge vers la limitation de la taille, ce qui justifie l’existence des problèmes sérieuses comme le
soulèvement du milieu et la convergence des parements, ce qui nécessite la mise en place d’un soutènement
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F IGURE 3.9 – la distribution des SFR d’un Panneau de 50mavec une tranche creusée
Le coefficient de sécurité est très faible (0,52 & 0,78) autour de l’excavation ce qui justifie l’instabilité
aux alentours de l’excavation surtout sur le toit, ce qui nécessite la mise en place d’un soutènement
adéquat et le plutôt possible pour limiter le mouvement des terrains. On remarque aussi la concentration
des contraintes et les déplacements maximales ainsi que des faibles coefficients de sécurité autour des
tranches remblayés à cause des paramètres géomécanique du remblai ce qui peut créer avec le temps des
mouvement importants, et ceci a un rôle très important dans la création des cloches.
Autour les excavations VM et GF la zone qui dépasse la partie élastique (SFR<1) converge vers
l’état plastique, cette zone est au moyen de rayon de 1.28 m à partir des parements, la modélisation du
panneau exploité (cas de Torpillage ou en train d’exploitation) montre que le panneau reste instable sur
- Maintenant passant à la simulation du panneau exploité ; nous avons établi des résultats dans les
deux cas (Torpillage, et en cours d’exploitation), les simulations sont faites en prenant en considération
l’alternance des faciès (l’emplacement des phases issus d’après les observations faite lors l’établissement
de la levée structural)
- En cas de Torpillage après simulation les distances qui dépassent 15 m assurent la stabilité dans les
recoupes.
- Les distances entre les cheminées dans le site d’I/A est de 7m.
- dm = 7+7+7+3 =24m est la distance à 45°dans le site I/A, donc la distance perpendiculaire est
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On constate que la distance minimale voulu situe entre 14.856m et 19.605m donc on doit continuer
F IGURE 3.10 – Simulation de la solution optimale pour une distance minimale entre les VM et les
GF
On remarque qu’à cette distance (16.642m) ; la zone du rayon de 3.371m à partir du parement le
F IGURE 3.11 – la solution trouvée avec la détermination des hauteurs de la zone décomprimé
(16.642m)
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Après avoir estimé la hauteur de la zone décomprimée, on peut à présent calculer la charge Appliquée
sur le soutènement mis en place dans la tranche ; Pour la valeur de l’angle de frottement interne des
terrains, nous avons pris la valeur 14,11° (à partir des résultats de Roclab qui caractérise les épontes et g
=9,81m/s2
Donc :
Ph = h × ρ × g × tan2 ( π4 - Φ
2 )= 14.41 KN/mcarré ; la charge horizontale
Le soutènement dans les tranches en exploitation dans le site I/A est fait avec les boulons Split Set,
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Trouvons l’espacement maximal (e max) entre les fers en TH : La contrainte admissible en traction
est située à l’extrémité du fer TH et est donnée par la Relation Sigma = Θ∗A∗V
Ix < Rt ; avec e : l’espacement,Rt :
résistance à la traction des fers en TH. En application numérique, on trouve que Emax= 3,5 m.
Longueur des boulons 2.1m et l’épaisseur du béton projeté 9.144cm ; maille de 88,392 cm. On doit
Le logiciel Unwedge (utilisé pour analyser la géométrie des blocs qui entourent une excavation
souterraine, et évaluer leur comportement. Il se base sur la mécanique des milieux discontinus et utilise
une combinaison de trois familles de fractures pour effectuer cette analyse. L’un des principaux avantages
de ce logiciel est sa capacité à étudier tous les blocs autour de l’excavation, Le logiciel offre la possibilité
différents types de soutènement en définissant leurs caractéristiques). Donne les résultats suivants :
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Remarque
le béton projeté, certains blocs de la GF15 restes susceptible de tomber (FS<1.5) ce qui implique la
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Les déplacements horizontaux dans la zone ou on veut placer nos cheminées sont très faibles,
alentours des excavations les déplacements sont fortes ce qui nécessite un soutènement immédiat.
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F IGURE 3.25 – le troisième stage pour simuler l’effet de la distance optimale avec l’insertion des
boulons
D’après les classifications envisagées, il est évident que le terrain (I/A) présente une mauvaise
qualité. Chaque méthode suggère une approche de soutènement adaptée à chaque structure. Pour les
(VM), la solution optimale préconisée selon le système Q et le RSR consiste à utiliser des boulons d’une
longueur de 2,1 m, espacés de 115,824 cm, et à ajouter une couche de béton projeté d’une épaisseur de
6,6 cm dans les zones présentant des faiblesses. Ces zones de faiblesses se situent à l’intersection des
principales familles de joints dans la structure, ce qui entraîne les chutes des blocs. Ces zones peuvent
être identifiées à l’aide du logiciel Unwedge. (Les résultats ci-dessous concerne les VM14 et 15)
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
F IGURE 3.27 – l’étude de la stabilité du VM EST R15 après adaptation du soutènement proposé
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
F IGURE 3.28 – l’étude de la stabilité du VM EST R14 après adaptation du soutènement proposé
Le facteur de sécurité FS s’augmente mais une minorité des blocs surtout concernant es VM15
L’évaluation économique occupe une place primordiale parmi les étapes de l’étude d’un projet
minier, conférant ainsi une importance cruciale. Afin d’optimiser voire changer la méthode d’exploitation
employée à Ighram Aoussar, il est impératif de procéder tout d’abord à l’évaluation économique de la
Pour cette phase spécifique, notre analyse se focalisera sur un panneau de dimensions 160×50×2.8
Le calcul de la Valeur Actuelle Nette (VAN) est une étape essentielle dans l’évaluation de la rentabilité
d’un projet minier. Il permet de déterminer la valeur actuelle des flux de trésorerie générés par le projet,
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
en prenant en compte les revenus, les coûts d’exploitation, le traitement du minerai, le transport et les
impôts.
Dans cette étude, nous suivrons les étapes suivantes pour calculer la VAN :
Pour notre évaluation, nous prenons en compte un seul panneau et nous proposons les estimations
suivantes.
Le Net Smelter Return est le revenu unitaire ($/t), dont la mine va disposer, à partir d’une tonne de
La mine vend le concentré à la fonderie qui prend charges des coûts associés à sa transformation et
Le NSR représente donc la part du revenu qui revient à la mine après avoir pris en compte ces coûts.
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Sur l’ensemble de cette période, CMT a enregistré une production de 153 440 tonnes, la production
Récupération de métal :
Récupération de Pb 84,10%
Récupération de Zn 56,97%
Récupération de Ag 84,59%
TABLE 3.7 – la moyenne entre Janvier et Mai des cours des métaux selon LME
La valeur du NSR :
N SR = a × V i
Tel que :
• Vi : valeur initiale du métal récupéré par la mine à partir d’une tonne de minerai extrait et traité.
Avec :
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
V i = 1 × tm × Ru × P
• tm : teneur du métal
Le coût d’opération revêt une importance primordiale dans la gestion d’une entreprise minière, car il
inclut l’ensemble des dépenses, à la fois directes et indirectes, fixes et variables, associées à la production
Les travaux préparatoires font partie des ouvrages creusés par la sous-traitance.
Le coût pour la réalisation d’un ouvrage sera calculé à partir de la somme des charges divisée par le
Les coûts du creusement comprennent le coût de soutènement ainsi que les approvisionnements en
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Ouvrage Dimension
VM 160 × 2.5 × 2.5 m3
Recoupe 28 × 2.5 × 2.5 m3
Cheminées 53m, inclinées de 70° sur une hauteur
de 50m
Cheminées 50m
d’extrémité
Liaisons 160 × 2.8 × 3 m3
Traçage sur stot 160 × 2.8 × 3 m3
Le métrage réalisé et les coûts de ces ouvrages est résumé dans le tableau suivant :
Coût de production CP
C’est le coût total nécessaire pour exécuter toutes les opérations minières : soutènement, déblayage,
abattage et remblayage.
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Déblayage
Tonnage déblayé 65 318,40 T
Temps déblayage 16 66,66 h
Coût déblayage 5 941 616,40 Dh
Remblayage
Tonnage remblayé 22 861,44 m3
Temps remblayage 1 666,66 H
Coût remblayage 4 799 249,51 Dh
Abattage
Foration
Avancement par poste 1,6 M
Nombre de trous par poste 25 Trous
Nombre de poste par panneau 1 500 Postes
Nombre total de trous 37 500 Trous/panneau
Longueur totale forée 60 000 m
Ratios foration 0,91 m/t
Coût foration par mètre 2,12 Dh/m
Coût foration 127 200 Dh
Sautage
Nombre de cartouches par trou 3 Cartouches
Nombre de cartouches total 108 000 Cartouches
Nombres amorces électriques 36 000 Amorces
Prix cartouche Tovex A 14 Dh
Prix Amorce 6 Dh
Coût sautage 1 728 000 Dh
Roulage + Extraction
Coût roulage par tonne 28,68 Dh/t
Coût roulage 1 873 331,71 Dh
Coût Abattage 3 728 531,71 Dh
Soutènement
Type de soutènement par poste Quantité Prix unité (dh) Prix total (dh)
Fer th 1 560 560
Etrier 2 24 48
Bois de mine 18 38 684
Tôle 2 89 178
Boulon 6 56 336
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
CP = 17 178 397,64 Dh
Coût Indirect CI :
Ce coût englobe le coût total de la main d’œuvre plus le coût des services généraux.
Main d’œuvre
Coût (dh/heures) 52 Dh
Coût Total 624 000 Dh
Services généraux
Puissance (KW) Puissance (KWh) Coût (Dh)
Ventilateur primaire 1 110 1 320 000 2 098 800
Ventilateur primaire 2 55 660 000 1 049 400
Ventilateur secondaire 11,9 142 800 227 052
Pompe - 5 870 9 332,66
Pompe KSB 1 - 1 056 1 679,04
Pompe KSB 2 - 2 534 4 029,69
CI = 4 014 293,4 Dh
Le coût de traitement du minerai fait référence aux dépenses engagées pour transformer le minerai
brut en concentré. Il englobe l’ensemble des coûts liés aux différentes étapes du processus de traitement,
y compris le concassage, le broyage, la flottation et d’autres opérations nécessaires pour traiter le minerai.
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Le coût de transport de minerai vers le port désigne les dépenses liées au transport du minerai extrait
depuis la mine de Tighza jusqu’au port maritime où il sera chargé sur des navires pour l’exportation. Cela
inclut les frais de manutention du minerai aux différents points de transfert, tels que le coût de logistique
des camions, les dépôts de stockage temporaires et les installations portuaires. Il englobe également les
En tenant compte tous les coûts liés à l’exploitation, au traitement de minerai et au transport vers le
Le Résultat avant impôt est le bénéfice de la mine avant la déduction des impôts sur le revenu.
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
Revenu brut :
Le revenu brut est la différence entre le NSR et le coût opératoire, en se basant sur l’évaluation d’un
panneau et les données des cinq premiers mois de l’année 2023, nous avons obtenu le résultat suivant :
Par la suite nous allons calculer les suivantes valeurs en se basant sur la production de l’année 2022.
La production du tout venant en 2022 est 355 160 tonnes. Résultat avant impôt = Revenu brut ×
Tonnage
Le résultat après impôt est le bénéfice de l’entreprise une fois que les impôts sur le revenu ont été
déduits du résultat avant impôt. Il représente le montant net qui reste à l’entreprise après le paiement de
ses obligations fiscales. Le taux d’impôt pour les sociétés minières au Maroc est 20%.
3.3.3.3 Cashflow
Le cashflow, ou flux de trésorerie, est le montant net de liquidités généré par l’entreprise sur une
Le cashflow actualisé représente la valeur actuelle du cashflow futur généré par l’entreprise. Il tient
compte de la valeur temporelle de l’argent en actualisant les flux de trésorerie futurs à leur valeur
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EVALUATION DE LA MÉTHODE TMR À IGHRAM AOUSSAR
La Valeur Actuelle Nette (VAN) est utilisée pour évaluer la rentabilité d’un investissement. Elle
représente la différence entre les cashflows futurs actualisé générés par l’investissement et le coût d’investissement.
3.4 Conclusion
été constaté que le projet est rentable. Cependant, il existe plusieurs aspects qui peuvent être améliorés
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Chapitre
4
La variante de la TMR traçage clavage
ou coupe et remblayage
Sommaire
4.1 Description de la variante de la TMR traçage clavage ou
coupe et remblayage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.2 Description du cycle de production de la méthode traçage
clavage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
4.3 Proposition d’utilisation du béton BCR . . . . . . . . . . . . 90
4.4 Evaluation économique de la méthode Traçage Clavage . . . 94
4.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
Introduction
En se basant sur l’évaluation de la méthode TMR actuelle, on propose une variante de la TMR
traçage clavage, avec une récupération totale du minerai et qu’on puisse adopter pour les conditions
coupe et remblayage
Cette méthode est utilisée dans les sites dont les tailles qui ont des puissances modérément grandes
Le panneau d’exploitation se débute par la réalisation d’un traçage de base contenu des cheminés,
une de remblai creusé au sein du panneau assure l’alimentation de la tranche en remblai et sert pour
l’aérage de la taille. Une deuxième cheminée permet d’évacuer le minerai jusqu’au niveau inférieur où
le minerai se rassemble dans la salle de chargement (pour être extrait par le skip, vers le jour). Chaque
taille à un accès permet le passage du personnel et le circuit de l’eau et l’air. Une fois le traçage de base
et les cheminés sont réalisés, la production commence par l’abattage de la première tranche.
L’abattage du minerai dans les tailles et les traçages se fait à l’aide d’un marteau perforateur par
différentes capacités. Le déplacement d’une tranche exploitée vers une autre future tranche est procédé
par traçage-clavage en utilisant le stérile et ciment qui a pour objectif de soutenir les épontes de la taille.
Après avoir réalisé le traçage de base et les autres excavations comme il est mentionné dans la phase
préparatoire précédente et délimité la taille en longueur le remblayage cimenté remplie la taille en laissant
une distance entre la couronne et le remblayage d’ordre varie entre 20cm et 40cm pour avoir une surface
du dégagement pour le tir. Phase de la production : La production de cette méthode est procédée par la
Les mêmes travaux préparatoires de la méthode TMR classique sans VM avec l’ajout des deux accès
bouclés à partir du TB avec pentes -15 % et +15% pour exploiter un panneau de 100m en longueur et
40m de hauteur . Vu que les données de la méthode sont confidentielles et propre à la mine d’Oumjrane,
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
nous avons collecté les données par la consultation téléphonique des ingénieurs et géotechniciens de la
Les travaux préparatoires de la méthode Traçage Clavage sont les rampes et le travers banc , Les
galleries au fillon les figures suivantes donnent des idées sur l’exploitation .
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
clavage
Le cycle de production est l’ensemble des travaux exécutés au but d’extraire un tonnage de minerai
dont qu’on va avoir un bénéfice Ces travaux sont exécutés par cinq équipes dans 3 postes durant 7 heures.
Chaque équipe contient : un mineur, un aide mineur, un pelliste, deux mécaniciennes, une équipe conçue
Le Déblayage :
C’est l’opération dont on charge le minerai ou le stérile abattu vers les stocks et les cheminées en
utilisant des chargeuses selon leurs caractéristiques dimensionnelles et performances en adaptant avec les
dimensions de la taille abattu Dans le site de Bounhass (managem CMO) EXW ils utilisent quatre types
d’engins transporteuses : ST2D, 100D, ST2G xingye. Ces engins transportent aussi les autres matériaux
de travail en citant l’explosifs, le grillage, les boulonnes, le bois de mine, les plaques, les marteaux et les
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
poussoirs, ils peuvent également trainer les diffèrent conduites du ciment de l’eau et l’air et les autres
flexibles.
Dans cette partie on cite le mode de soutènement dans la mine Oumjrane et une comparaison avec
Dans le cas de la mine d’Oumjrane, la structure rocheuse est constituée par des formations endommage
et friable en citant la pelites noire, sidérite, ankérite ; présente une mauvaise qualité (RQD moyen 2022
du site Bounhas est de l’ordre de 43% proche de la valeur de l’RQD du terrain de I/A).
Le boisage :
Le boisage est une méthode très commune quand il arrive à soutenir une galerie souterraine. Il
présente un avantage dont sa capacité d’observer son craquement lors de sa rupture ce qui constitue un
signe d’avertissement pour les personnels il est aussi légère, facile à usiner et moins cher. Il présente des
inconvénients dont son inflammabilité et sa capacité à s’altérer Le type de bois de utilise dans Oumjrane
est le Sapin. La forme la plus utilisé dans la mine d’Oumjran est le cadre. Il est composé de deux bois
verticaux appelés montants ou pieds et un bois horizontal appelé chapeau. On cite aussi les poussards
qui sont des entretoises places entre deux montants successifs pour garder le cadre de se décaler. Le
garnissage est des planches utilises pour retenir le terrain entre deux cadres. Les semelles est les coins
sont pour garder le contact du cadre avec le massif Des pendules en acier de longueurs de 80cm sont
fixes à l’extrémité du chapeau pour le retenir avec le garnissage avec une espace de 50 cm avec les
parements. Les trous des pendules sot fore diagonalement d’une longueur de 80cm jusqu’au 120cm Une
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
autre forme de boisage est les piles. Les piles sont utilisées pour soutenir les couronnes dans les tailles
lors d’un décalage de la structure. Les piles sont généralement des bois entrecroisés entre eux Le bois a
Le boulonnage :
Ils font partie des supports dits "métalliques", Les boulons sont des tiges métalliques et sont de deux
Les boulons à ancrage réparti. La technique consiste à ancrer une barre de matériau résistant (tige
d’acier de 39 mm) à l’intérieur de la roche. Cette barre est constituée d’un matériau résistant (tige d’acier
de 39 mm de diamètre et de 1,8 m de long), qui offre une résistance à la traction et qui en confinant le
matériau, permet d’obtenir une résistance à la traction, en confinant le matériau rocheux, permet de tirer
profit des caractéristiques résistantes propres des roches, assurant ainsi son soutien.
Pour le site I/A le boulonne convenable au tenue du terrain et économiquement moins cher est le
split set ; Le boulon Split Set est un boulon à friction. Il se compose d’un tube d’acier à haute résistance
fendu le long d’une génératrice. Le modèle utilisé à OUMJRANE à les caractéristiques géométriques
mm L’extrémité que l’on introduit dans le trou est légèrement rétrécie. Il se met en place idéalement
dans des trous de diamètre 38 mm au moyen d’un marteau perforateur. En l’introduisant, le diamètre du
tube diminue par fermeture de la fente. 39 L’acier restant dans le domaine élastique, le tube applique
une pression sur les parois du trou. Ce sont les forces de frottements entre la paroi et l’acier qui assurent
l’ancrage du boulon. Plus de 90% des boulons posés à OUMJRANE sont des boulons Split Set. Ce large
Prédominance de ce type de boulons est dû à son faible coût (75 DH le boulon dont 30 DH de pose pour
celui de 1,80 m) et à la simplicité de sa mise en place. Les longueurs des boulons Split Set disponibles
à OUMJRANE sont 1,50 m, 1,80 m et 2,10 m. Le boulon Split Set est sensible au diamètre du trou de
forage, il perd donc beaucoup de sa capacité lors qu’il y a le phénomène de surforation. La mise en place
du boulon Split Set se fait par percussion à l’aide d’un marteau pneumatique ou hydraulique. Elle est
terminée quand la plaque est fermement en contact contre la roche. Les boulons permettent de réaliser
un anneau de roche armée où sont supprimées les faiblesses résultant des fractures du massif rocheux.
La mise en place du boulon Split Set ne nécessite que l’emploi d’un adaptateur directement installé
sur le marteau, qu’il s’agisse d’une installation manuelle ou mécanisée. METAL SERVICE propose une
ENSMR Page 89
LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
gamme complète d’adaptateurs mâles et femelles pouvant équiper tous types de marteaux pneumatiques
Le remblayage :
C’est la dernière étape du cycle de production qui a pour but à remplir le vide crée par l’abattage en
utilisant le remblayage mécanique (le stérile) ou bien en utilisant le remblayage cimenté qui est acheminé
par les conduites vers la tranche qui va être abattue. La station du béton formule le mélange du sable,
le ciment et l’eau, la résistance à la compression du béton utilisé est d’ordre de 3MPa ; ce mélange est
acheminé par les conduites par une pression de 108 bars fournit par une pompe hydraulique vers la
taille, et en utilisant des barrages qui ont le pouvoir de délimiter la zone à remblayer et garantie que le
remblayage remplie la zone barragée. Ainsi qu’il est considéré comme un soutènement pour soutenir les
parois de l’excavation crée. Par contre dans le site d’ighram aousser ils utilisent seulement le remblai
mécanique.
La méthode traçage clavage est géotechnique ment stable car il ne manifeste pas des zones vidées.
Elle récupère jusqu’à 100% du minerai (sans stots laissés, les méthodes adoptés pour soutenir le terrain
Le Béton Compacté au Rouleau (BCR) présente des similitudes essentielles avec les autres types
de béton, mais avec des proportions différentes, impliquant une substitution partielle du ciment par des
cendres volantes comme filler et une quantité d’eau beaucoup plus réduite. Les matériaux BCR offrent
une option abordable et flexible en ce qui concerne le contenu du mélange, ce qui permet une construction
rapide de barrages. Ils constituent une alternative attrayante pour divers projets de barrages et pavages.
* Granulats : Les granulats utilisés dans le BCR peuvent inclure des graviers, des sables...
* poussières de concassage, des matériaux recyclés, etc. Les granulats sont sélectionnés en fonction
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
* Ciment : La formulation du ciment dans le BCR varié en fonction des exigences du projet et des
spécifications locales. (généralement du ciment Portland pour les barrages, et béton à base des cendres
* Eau : L’eau est nécessaire pour l’hydratation du ciment et pour la maniabilité du mélange. La
quantité d’eau utilisée doit être contrôlée avec précision pour obtenir une consistance appropriée.
* Adjuvants : Des adjuvants peuvent être utilisés pour modifier les propriétés du béton, tels que des
plastifiants pour améliorer la maniabilité ou des agents de rétention d’eau pour réduire la perte d’eau par
Les cendres volantes : Les cendres volantes sont un sous-produit de la combustion du charbon
dans les centrales électriques et thermiques. Lorsque le charbon est brûlé, il reste des résidus solides
appelés cendres. Ces cendres sont recueillies avant d’être dispersées dans l’air. Elles sont légères et
peuvent être transportées par le vent sur de longues distances. Elles sont principalement composées de
particules minérales, telles que la silice, l’alumine et l’oxyde de fer, qui se trouvaient dans le charbon. Les
cendres volantes peuvent également contenir de petites quantités de métaux lourds et d’autres substances
potentiellement toxiques.
Les cendres volantes sont souvent récupérées et utilisées dans diverses applications. Par exemple,
elles peuvent être utilisées comme matériau de construction pour fabriquer du ciment, des briques et du
béton. En les incorporant dans ces matériaux, les cendres volantes peuvent améliorer leurs propriétés,
La gestion appropriée des cendres volantes est importante pour éviter leur dispersion dans l’environnement
et minimiser les risques pour la santé. Des mesures sont prises pour capturer et stocker les cendres
volantes de manière sûre. Cela peut être fait en les confinant dans des barrages spéciaux ou en les
mélangeant avec d’autres matériaux pour former des matériaux composites solides.
Les cendres volantes sont des résidus solides produits par la combustion du charbon dans les centrales
électriques. Elles sont composées de particules minérales et peuvent être réutilisées dans des applications
telles que la construction. Il est important de les gérer de manière sûre pour protéger l’environnement et
la santé. Elles sont alors collectées par des précipitateurs électrostatiques et/ou des sacs filtrants.
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
• Elle permet de réduire la quantité de ciment nécessaire, ce qui entraîne une diminution des coûts.
(Le processus d’hydratation du béton est une réaction chimique qui se produit lorsque de l’eau est
ajoutée au ciment. Cette réaction forme des liens solides appelés silicates de calcium hydratés, qui
donnent au béton sa résistance et sa durabilité. La vitesse d’hydratation dépend de facteurs tels que
générée, ce qui doit être pris en compte lors de la conception de structures en béton massif. Le processus
d’hydratation se poursuit sur une période prolongée, et la résistance du béton continue de s’améliorer
avec le temps.)
• La rapidité (Une voie carrossable construite en BCR peut être ouverte à la circulation 48 à 72 heures
suivant l’application.
L’utilisation du BCR présente plusieurs avantages. Premièrement, cela permet de réutiliser un sous-produit
industriel (les cendres volantes) qui serait autrement considéré comme un déchet, cela contribue à réduire
les émissions de CO2 et l’empreinte carbone associée à la construction. Enfin, le BCR peut améliorer les
propriétés du béton, telles que sa résistance à la compression, sa résistance aux sulfates et sa durabilité à
long terme.
MPa et 60 MPa, 6 MPa < sa Résistance à la flexion, le Module d’Young : 30 GPa après 28 jours
Voici quelques exemples d’installations industrielles et de centrales électriques qui étaient présentes à
Meknès : • Centrale thermique de Meknès : Située à proximité de la ville de Meknès, cette centrale
électrique est alimentée par des combustibles fossiles tels que le charbon ou le gaz naturel, pour produire
de l’électricité.
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
• Complexe agro-industriel : Meknès est connue pour son importance agricole et agroalimentaire.
Ainsi, il existe plusieurs complexes agro-industriels dans la région qui traitent et transforment les produits
agricoles locaux.
• Zones industrielles : Meknès abrite également plusieurs zones industrielles qui accueillent diverses
du cuir, etc.
• La zone industrielle Mejjat : localisé à Boufakrane combine les stations de l’industrie chimiques
Exemple pour voir l’économisation de la BCR : le type de ciment étudié : Ciment portland (Il contient au
moins 95% de clinker et au plus 5% de constituants secondaires.) le filler ici est le calcaire broyé (2mm)
et des granulats Dmax entre 40 à 80 mm la teneur en eau est entre 4 à 6 % fixe lors l’essai de Proctor,
Prix béton normal ou béton conventionnel : 2000dh /m cube, la résistance à la compression (7jours)
Prix béton compacté au rouleau : 1450 dh /m cube, la résistance à la compression (7jours) est d’ordre
de 67MPa. (Résultat rapport Etude de formulation de béton compacté au rouleau et béton conventionnel
* Une optimisation du cout d’ordre de 550 dh par mètre cube mais baissement de la valeur de
Comme solution nous conseillons de mettre en place une unité pour fabriquer ce type de béton vue
que les usines de Meknès peuvent délivrer ces cendres prix d’achat 300 Dh /tonne ; Les cendres volantes
jouent le rôle de filler. Pour les granulats il faut mettre en test l’adéquation des résidus de concassage
avec les granulats de fabrication du BCR (comme le test de ES équivalant de sable, la détermination du
coefficient d’aplatissement, test los Angeles,), concernant l’eau il doit être mise en test pour analyser la
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
Dans cette partie nous estimerons le coût de revient de la méthode traçage clavage afin de le comparer
— Longueur = 120 m
— Hauteur = 50 m
— Largeur = 2.8 m
Concernant la formulation du béton, nous avons utilisé celle de la mine Oumjrane (4.5% Ciment
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LA VARIANTE DE LA TMR TRAÇAGE CLAVAGE OU COUPE ET REMBLAYAGE
4.5 Conclusion
La méthode de traçage clavage se révèle être une solution stable en termes de géotechnie et efficace
Le coût de revient de cette méthode est inférieure à celui de l’ancienne méthode (coût de revient =
Dans les cinq prochaines années nous estimions une VAN = 1 180 071 473 Dh contrairement à la
La méthode Traçage clavage sera plus rentable que la TMR avec un gain d’environ 57 MDH pour
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Cette étude était consacrée à concevoir une méthode d’exploitation spécifiquement adaptée aux
conditions du site d’Ighrem Aoussar. La recherche s’est déroulée en trois étapes principales : la caractérisation
La caractérisation du massif rocheux a permis d’évaluer sa qualité en effectuant des essais de compression
simple qui ont révélé des résistances allant de modérées à élevées. On a observé que la colonne ouest
présentait la plus grande résistance, suivie de la colonne centrale, tandis que la colonne est montrée la
résistance la plus faible. En ce qui concerne la qualité des terrains, le coefficient RQD a révélé une qualité
médiocre, tandis que l’indice GSI indiquait une qualité moyenne. L’analyse des observations sur le site,
des données géologiques et des données de production a permis d’identifier les lacunes de la méthode
Il a été conclu que malgré la faible stabilité des terrains, de nombreux problèmes rencontrés lors de
Des simulations d’exploitation d’un panneau ont été effectuées à l’aide du logiciel Phase 2 pour
évaluer l’impact de la force gravitationnelle sur la stabilité des voies minières. Ces simulations ont
démontré qu’en respectant une distance minimale, il serait possible de garantir la stabilité des cheminées.
Cependant, la mise en œuvre de la nouvelle méthode proposée nécessitera des études approfondies
sur la stabilité des rampes ainsi que la résolution des problèmes liés au roulage du minerai. De plus,
l’intégration de la mécanisation sera nécessaire pour améliorer la production. Malgré ces défis, la méthode
proposée est adaptée aux caractéristiques du terrain, offrant une stabilité lors de la phase de torpillage.
Cependant, il convient de noter que cette méthode sélective peut entraîner une augmentation notable du
profit.
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BIBLIOGRAPHIE
[7] Thèse : Loi Weibull à deux paramètres Propriétés mathématiques et statistiques Estimation des
[8] Thèse : RENFORCEMENT DES PAROIS D’UN TUNNEL PAR DES BOULONS EXPANSIFS
[9] Modification des classifications géomécaniques pour les massifs rocheux schisteuxf
[12] Rapport 2006 (choix de ou des méthodes d’exploitation adaptables aux conditions des terrains
d’Ighrem Aousser)
[14] Rapport PFE 2016 (Amélioration de cycle de production des tailles dans le chantier BouN’hass
[16] CMT. (s. d.). Consulté le 1 avril 2023, à l’adresse http ://www.cmt.ma/
https ://www.kaggle.com/code/zarasim/geotechnical-classification-task
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BIBLIOGRAPHIE
[20] Thése : S.D. Priest et J.A. Hudsons pour vérifier le comportement général des espacements entre
les fractures
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Annexe 1
Levé structural :
Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Cintre + Boisage + Boulonnage +Tôles
Grillage + boulonage(Split set) + Tôles
Tôles + boulonage
Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Cintre + Boisage + Boulonnage +Tôles + Grillage
Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set) + Tôles
Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set)
Tôles + boullonage
Faciès Direction Pendage Num discType de discontinuitéDirection D Pendage D Pg/azimut RemplissageEpaisseur(cm)Espacement(m) Rugosité Présence d'eau
1 Faille N-71 82-NE 82 A 341 Ank,Si,Cpy 3 0 R Oui
Horizentale N-80 45-SE 2 Faille N-73 82-NW 82 A 343 Ank,Si,Q 60 4 R Oui
3 Faille N-73 79-ENE 79 A 343 Ank,Si 7 2 R Oui
4 Faille N-73 79-ENE 79 A 343 Ank,Si 2 0,05 R Oui
Verticale N-170 75-WS 5 Faille N-73 79-ENE 79 A 343 Ank,Si 3 0,06 R Oui
6 Faille N-110 76-ENE 76 A 20 Ank,Si 8 7 R Oui
7 Faille N-110 76-ENE 76 A 20 Ank,Si 3 0,06 R Oui
8 Faille N-98 76-ENE 76 A 8 Ank,Si 15 1,5 R Oui
9 Faille N-98 76-ENE 76 A 8 Ank,Si 25 0,06 R Oui
10 Faille N-89 78-NE 78 A 359 Ank,Si 7 3 R Oui
11 Faille N-89 78-NE 78 A 359 Ank,Si 4 1 R Oui
12 Faille N-92 70-NE 70 A 2 Ank,Si 3 10 R Oui
13 Faille N-92 70-NE 70 A 2 Ank,Si 2 0,05 R Oui
14 Faille N-92 70-NE 70 A 2 Ank,Si 5 0,05 R Oui
15 Faille N-55 72-NE 72 A 325 Ank,Si,Q 35 9 R Oui
16 Faille N-92 75-NNE 75 A 2 Ank,Si 3 5 R Oui
17 Faille N-92 75-NNE 75 A 2 Ank,Si 1 2 R Oui
18 Faille N-117 79-NNE 79 A 27 Ank,Si 250 3 R Oui
19 Faille N-105 82-ENE 82 A 15 Ank,Si,Q 335 5,43 LR Oui
20 Faille N-105 82-ENE 82 A 15 Ank,Si,Q 150 8 LR Oui
21 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 6 15,6 R Oui
22 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 4 0,06 R Oui
23 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 5 0,5 R Oui
24 Faille N-85 81-SE 81 A 175 Ank,Si 2 0,05 R Oui
25 Faille N-76 55-SE 55 A 166 Ank,Si 1,5 4,4 R Oui
26 Faille N-76 55-SE 55 A 166 Ank,Si 1 0,05 R Oui
27 Faille N-76 55-SE 55 A 166 Ank,Si 2 0,4 R Oui
28 Faille N-95 78-SE 78 A 185 Ank,Si 1 3,5 LR Oui
29 Faille N-95 78-SE 78 A 185 Ank,Si 2 0,07 LR Oui
30 Faille N-100 85-NW 85 A 10 Ank,Si 1,5 7,1 R Oui
31 Faille N-100 85-NW 85 A 10 Ank,Si 3 1,5 R Oui
32 Faille N-100 85-NW 85 A 10 Ank,Si 0,5 0,5 R Oui
33 Faille N-83 75-NNW 75 A 353 Ank,Si 1 2,13 R Oui
34 Faille N-83 75-NNW 75 A 353 Ank,Si 1,9 0,65 R Oui
Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set)
Tôles + boullonage
Commentaires :
Altenance Schistes-gres à dominance Schistes
Type de souténement :
Grillage + boullonage(Split set)
Tôles + boullonage
Figure : une simulation pour une distance de 15 m entre les deux ouvrages
On remarque les zones alentours des GF et VM présente des SFR très médiocre (0 .26 ; 0 .52) et les zones
des risques présente des déformations et déplacements remarquables.
Figure : une simulation faite pour une distance de 22 m entre les deux ouvrages
Figure : une simulation faite pour une distance de 27 m entre les deux ouvrages
Figure : une simulation faite pour une distance de 28 m entre les deux ouvrages
Figure : simulation du panneau avec pendage de 86° avec l’implantation des VM et cheminées à une
distance de 32m
Figure : une simulation faite pour une distance de 19.605 m entre les deux ouvrages
Annexe 6 :
Pour la GF 15 nous avons trouvé par l’utilisation du logiciel DIPS les familles majeures suivantes :
Espacement
Famille Dip Dip direction moyen Si
(m)
F1 82 104 0,035
F2 80 162 1,213
F3 86 182 0,485
F4 86 265 1,45
Comme nous avons mentionné dans la partie introductive de l’RQD ; Palmstrom (2002) suggéré que on peut le
calculer à partir du Jv par la formule empirique suivante :
RQD= 115 − 3,3(Jv), pour Jv < 4,5 le RQD = 100, 30 <Jv le RQD vaut 0%.
Donc
Dans cette partie on va estimer la taille des blocs et le facteur de la forme du bloc β ; trouvons maintenant
le volume des blocs chutés par l’effet de la fracturation et la friabilité de l’ouvrage.
β= 𝑉𝑏 × 𝐽𝑣 3
β= 9923
D’après Palmstrom et al. (1995) ;
Les familles des dimensions se défini par l’équation :
7𝑎
β= 20 + ; {𝑎; 𝑏}: la famille des dimensions des blocs , a : la plus grande dimension
𝑏
et b : le plus petit dimension .
Donc la relation linéaire qui donne idée sur les dimensions extrêmes du bloc chuté est :
min(𝑋.𝑌)+𝑍+|min(𝑋.𝑌)−𝑍|
b=
2
Annexe 7
RQD Statistique : Modèle Ighrem Aoussar :
Après l’établissement de la levée structurale nous avons remarqué que le résultat du TB 14 présente des
espacements fréquentés, donc on peut analyser ces résultats en se basant sur des études théoriques proposées en
1976 pour estimer la valeur statistique du RQD.
Vous trouverez ci-joint les essais et le résultat de l’analyse statistique effectués ; la première partie est consacré à
identifier la distribution des espacements par le logiciel Minitab et par les bibliothèques numériques contenant dans
le langage python.
La deuxième partie sert à trouver les paramètres de la loi trouvé et détermination des autres informations pour
calculer le RQD tant que une probabilité de trouver des espacements vérifiant la propriété classique définie par la
définition ordinaire ; le travail ci-dessous traite et digitalise, critique une démarche entamé en 1976 ces résultats
reste valable mais rigide car elle fonctionne seulement si les données suit une loi exponentielle négatif.
La levée structurale est prise dans l’avancement de 110m suivant la direction N°179 donc le résultat de l’RQD est
selon la direction N°179
Le logiciel Minitab a eu du mal à connaître la distribution appropriée, mais nous avons testé toutes les suggestions
qu'il donnait pour trouver des résultats précis, nous avons développé des recettes sur python pour vérifier le choix
d'une distribution appropriée, et validé des coefficients établis pour trouver des descriptions de données réelles, et
un facteur de correction obtenu pour les différences ajustées statistiquement entre les distributions.
Nous avons consulté la thése de S.D. Priest et J.A. Hudsons pour vérifier le comportement général des espacements
entre les fractures ;
La thèse de S.D. Priest et J.A. Hudsons, intitulée "Discontinuity Spacings in Rock (evenly spaced, clustered and
randomly positioned discontinuities)" et publiée en 1976, examine les schémas d'espacement des discontinuités
dans les roches. Leur objectif était de caractériser ces modèles et de comprendre leur impact sur le comportement
mécanique des roches. Pour ce faire, ils ont collecté des données provenant de différentes sources et les ont
analysées à l'aide de méthodes statistiques, notamment la distribution de la loi exponentielle négative, afin de
quantifier l'espacement des discontinuités.
Les travaux de Priest et Hudsons ont contribué à une meilleure compréhension des modèles d'espacement des
discontinuités et de leur influence sur la stabilité des roches. Leur approche, basée sur l'utilisation de concepts
probabilistes et statistiques, a permis d'estimer les paramètres de la distribution de loi exponentielle négative à
partir des données disponibles. Ces résultats ont été largement référencés et ont eu un impact significatif dans le
domaine de l'ingénierie des roches.
la thèse de Priest et Hudsons est une référence majeure dans l'étude des modèles d'espacement des discontinuités.
Leur approche statistique, utilisant la distribution de loi exponentielle négative, a fourni des informations précieuses
sur les caractéristiques des roches et a influencé de nombreuses recherches et applications pratiques dans le
domaine de l'ingénierie des roches.
L’affichage des résultats des recettes est fait par l’utilisation du Colab ou Google Colaboratory comme l'appellent la
plupart des gens, est un environnement de notes Jupyter basé sur le cloud. Il fonctionne dans votre navigateur web
(vous pouvez même l'exécuter sur Chromebook) et permet à toute personne disposant d'un accès à internet
d'expérimenter l'apprentissage automatique et le codage pour l'intelligence artificielle.
Le TB 14
Les fractures
Ligne de balayage
L’observateur
Figure : figure élaboré par le logiciel Tinkercad pour montrer: la réalisation de la levée structurale en utilisant la
méthode ligne de balayage (ligne fictif tracée par une craie) .
3,50
0,05
0,06
0,07
0,50
0,60
0,70
0,80
0,90
1,00
1,10
1,20
1,30
1,50
1,60
1,80
2,00
2,10
2,20
2,30
2,40
2,50
2,70
3,00
3,20
3,90
4,00
4,30
5,60
5,70
7,00
espacement
• le logiciel MINITAB :
Minitab est un logiciel d'analyse de données et de statistiques conçu pour aider les entreprises de toutes tailles à
prévoir, visualiser et analyser les données commerciales afin de prévoir et d'identifier les tendances, de visualiser les
relations entre les variables, etc. La plateforme comprend un assistant intégré qui permet aux utilisateurs de gérer
les opérations d'analyse et d'interprétation des données, ainsi que de présenter les résultats aux équipes et aux
clients.
Minitab propose une variété de tests statistiques (comparaison de proportions, corrélation et covariance, valeurs
aberrantes, normalité) afin d'améliorer la gestion des conceptions de produits, des projections de résultats, des
coûts et des revenus. La solution offre de nombreuses fonctionnalités : menus et barres d'outils personnalisables,
scripts, profils d'utilisateurs multiples, mises à jour en temps réel, etc. La fonctionnalité d'analyse prédictive permet
aux entreprises de concevoir et de valider des modèles de régression en divisant les données en ensembles de test
et d'entraînement, et en évaluant ou en prédisant les résultats à l'aide de l'outil CART (Customer Analysis and
Research Tool).
Minitab permet aux ingénieurs de visualiser les données, les réalisations et les résultats identifiés à l'aide de
graphiques, d'histogrammes, de diagrammes et de séries chronologiques, puis d'exporter les rapports vers Microsoft
Word, PowerPoint, Workspace ou l'application compagnon Minitab. La solution prend également en charge
l'intégration du langage de programmation Python afin que les équipes puissent exécuter des scripts et des fonctions
personnalisés.
Le test est effectué en analysant les paramètres AD ; la statistique de qualité d'ajustement d'Anderson-Darling (AD)
mesure la différence entre la ligne ajustée (selon la distribution choisie) et la fonction échelon non paramétrique
(selon les points de données). La statistique d'Anderson-Darling est une distance quadratique avec des poids plus
élevés aux extrémités de la distribution.
Exponentielle 2 paramètres
* ATTENTION * La matrice de variance/covariance des paramètres estimés n'existe pas. Le
paramètre de seuil est considéré comme fixe lors du calcul des intervalles de confiance.
Gamma 3 paramètres
* ATTENTION * La matrice de variance/covariance des paramètres estimés n'existe pas. Le
paramètre de seuil est considéré comme fixe lors du calcul des intervalles de confiance.
Statistiques descriptives
N N* Moyenne EcTyp Médiane Minimum Maximum Asymétrie Aplatissement
52 0 1,75288 1,56208 1,5 0 7 1,40026 2,03776
La mesure d'aplatissement fournit des informations importantes sur les queues, extrémités et les pics
de la distribution. Un aplatissement positif comme le résultat que nous avons abouti indique une
distribution avec des pics moins plats et des extrémités plus épaisses qu'une distribution normale
(distribution Leptokurtique définie par sa kurtosis non normalisé (moment d’ordre 4 de la variable
centrée réduite))
Le coefficient d’asymétrie est définie comme le moment d’ordre 3 de la variable centrée réduite Une
distribution est asymétrique positivement donc la queue droite (valeurs élevées) est plus longue ou plus
grosse,
Johnson (1949) a décrit (en 1949) un système de courbes de fréquence représentant des
transformations de la courbe normale standard (voir Hahn & Shapiro, 1967 pour plus de détails). En
appliquant ces transformations à des variables normaux standards, une large gamme de distributions
non normales peut être estimée, y compris des distributions délimitées sur un ou les deux côtés (telles
que les distributions en forme de U). L'avantage de cette approche est qu'une fois qu'une courbe de
Johnson particulière a été ajustée, l'intégrale normale peut être utilisée pour calculer le pourcentage
théorique sous la courbe correspondante. Hahn & Shapiro, 1967, pages 199-220 et Hill, Hill & Holder,
1976 décrivent en détail les méthodes d'ajustement des courbes de Johnson et d'approximation des
quatre premiers moments des distributions empiriques. Comparaison des distributions de Pearson et
Johnson.
On remarque que la plus grande p-value est celle du modèle de Weibull, on va donc adopter la loi de Weibull à 3
paramètres.
Afin de bien vérifier les résultats, nous avons effectué un test KS : test de Kolmogorov-Smirnov ; En statistique, le test
de Kolmogorov-Smirnov est un test d'hypothèse utilisé pour déterminer si un échantillon obéit à une distribution
donnée (connue grâce à sa fonction de distribution continue), Ou si les deux échantillons suivent la même
distribution. Par exemple, le test de Kolmogorov-Smirnov est utilisé pour tester la qualité des générateurs de
nombres aléatoires.
La statistique de Kolmogorov-Smirnov (K-S) doit être utilisée comme indicateur relatif de l'ajustement de la courbe.
Bien que certains utilisateurs soient peut-être plus familiers avec les tests de qualité d'ajustement du chi carré ou de
normalité générale, il a été démontré que le test K-S fournit de meilleures estimations de l'erreur dans les modèles
d'ajustement de courbe (Massey, 1951)
(https://www.itl.nist.gov/div898/handbook/eda/section3/eda35g.htm)
• recette sur python pour déterminer les quartiles et l’écart interquartile (IQR) pour analyser les valeurs avant le
traitement
import numpy as np
# Données
data = [0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.2,
0.07, 5.7, 0.05, 4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8,
0.05,
1.6, 0.06, 3, 0.07, 0.05, 2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9,
1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2, 2.7, 7, 3.9, 4.3]
Cela signifie que 25 % des données se situent en dessous de Q1, 50 % des données se situent en dessous de Q2 (la
médiane) et 75 % des données se situent en dessous de Q3.
En ce qui concerne les valeurs aberrantes, dans l'ensemble de données fourni, les valeurs 5.7, 5.6 et 7 sont
identifiées comme des valeurs aberrantes. Cela signifie que ces valeurs s'écartent considérablement des autres
valeurs de l'ensemble de données et peuvent nécessiter une attention particulière lors de l'analyse.
• recette sur python pour vérifier le choix de la loi de distribution des données :
Matplotlib : est une bibliothèque de langage de programmation Python permettant de tracer et de visualiser des
données sous forme de graphiques. Peut être utilisé conjointement avec les bibliothèques python de calcul
scientifique NumPy, SciPy, pyplot
Scipy : une bibliothèque fournit des algorithmes pour l'optimisation, l'intégration, l'interpolation, les problèmes
de valeurs propres, les équations algébriques, les équations différentielles, les statistiques et beaucoup d'autres.
La fonction quad fait partie du module scipy.integrate de Python. Elle est utilisée pour l'intégration numérique, en
particulier pour le calcul des intégrales définies. La fonction quad prend deux arguments principaux : la fonction à
intégrer et les limites de l'intégration.
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
from scipy import stats
from scipy.stats import kstest
# Fit each distribution and calculate the Kolmogorov-Smirnov (KS) test statistic
results = []
results.append((dist_name, D, p))
Sébastien GRANGE - Jean-Loup PRENSIER(2006) dans leur travail( Le modèle de Weibull :un critère de rupture
probabiliste )ont trouvé que :Le critère de Weibull s'applique à des matériaux au comportement fragile : il est
appliqué par exemple sur des roches, des céramiques, des verres et des bétons. Les modèles probabilistes et la loi de
Weibull sont cependant utilisés dans d'autres types d'études, comme par exemple pour le dimensionnement en
fatigue (la rupture en fatigue présente elle aussi d'importantes variabilités). Plusieurs méthodes de conception
probabilistes font d'ailleurs appel à la loi de Weibull : par exemple, on peut montrer que le calcul de la durée de vie
des roulements selon la méthodologie usuelle correspond, en réalité, à une telle loi (voir ressource « La conception
fiabiliste - Illustration pour les roulements à billes ») (http://eduscol.education.fr/sti/si-ens-cachan/)
Dans le domaine de la géomécanique , la distribution de Weibull est couramment utilisée pour plusieurs
applications, notamment :
Analyse de la résistance : Elle est utilisée pour modéliser la distribution de la résistance des roches, ce qui permet
aux ingénieurs d'estimer la probabilité de rupture et d'évaluer la stabilité structurelle.
Analyse de fiabilité : En utilisant la distribution de Weibull, les ingénieurs peuvent évaluer la fiabilité et la sécurité
des structures rocheuses dans différentes conditions de chargement.
Conception et optimisation : La distribution de Weibull permet de concevoir et d'optimiser les structures rocheuses
en tenant compte de la variabilité et de l'incertitude de la résistance des roches.
Prédiction de la durée de vie : La distribution est utilisée pour estimer la durée de vie restante ou le temps jusqu'à la
défaillance des matériaux ou des structures rocheuses sur la base de leurs caractéristiques de dégradation.
On adopte la démarche de S. D. PRIEST, J. A. HUDSONS(1976) dans leur thèse « Discontinuity Spacings in Rock
(evenly spaced, clustered and randomly positioned discontinuities) »
Roches ayant des positions de discontinuité aléatoires, le pourcentage de la longueur de la ligne de balayage
Contenant des longueurs intactes supérieures à 0,1 m est En intégrant les valeurs d'espacement de 0.1m à L pour la
distribution établi, comme le montre-la les figures. La relation entre le RQD et la fréquence des discontinuités pour
ce cas est dérivée ci-dessous :
La probabilité d'espacement des discontinuités se produisant entre x et x + dx est donnée par f(x)dx, où x est la
valeur de l'espacement et dx est un incrément d'espacement, f(x) est la distribution de la densité de probabilité de
x.
Pour une grande longueur totale de ligne de balayage L, le nombre total de discontinuités est de kl, avec k : nombre
moyen de discontinuités/mètre,
Ainsi, le nombre de longueurs intactes entre x et x + dx est de kLf(x)dx et la longueur de ces morceaux est kLxf(x)dx.
D'après la définition de RQD, et dans le cas continu, le RQD théorique (RQD*) avec un seuil arbitraire, t, est donné
par la formule suivante :
0,1
𝑥−𝜃 𝑎
RQD 𝐿 𝑎 𝑥−𝜃 𝑎−1 −( )
Donc le 100∗𝐶𝑐 =∫0,1 kxf(x)dx avec f(x)= 𝑏 ∗ ( 𝑏
) ∗𝑒 𝑏 avec x≥𝜃 ; où a> 0 est le paramètre de forme, b >
0 est le paramètre d’échelle et θ est le paramètre de position de la distribution.
𝜃 =-0,05591
a=1,13684
𝑋 𝑎 𝑋 𝑎
𝐿 𝑎 𝑋 𝑎−1 −( ) 𝐿 𝑎 𝑋 𝑎−1 −( )
= ∫0,1−𝜃 k𝑋 ∗ ( ) ∗𝑒 𝑏 dX +∫0,1−𝜃 k𝜃 ∗ ( ) ∗𝑒 𝑏 dX
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝐿 𝑎 𝐿 𝑎 𝑎
=∫0,1−𝜃 k𝑎 ∗ (𝑋)𝑎 ∗ 𝑒 −(𝑋) dX + ∫0,1−𝜃 k𝜃 𝑏 ∗ (𝑋)𝑎−1 ∗ 𝑒 −(𝑋) dX
𝑏 𝑏
2𝑎−1
𝐿 𝐿 𝑎 −1
= ∫ 0,1−𝜃 𝑎 k𝑎 ∗ 𝑋 ∗ 𝑒 −𝑋 dX + ∫ 0,1−𝜃 𝑎 k𝜃 𝑏 ∗ (𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX
( ) ( )
𝑏 𝑏
2𝑎−1
𝑎 +∞ −1
=−[𝑋 ∗ 𝑒 −𝑋 + 𝑒 −𝑋 ]+∞
0,1−𝜃 𝑎 + k 𝜃 𝑏 * ∫ 0,1−𝜃 𝑎(𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX
( ) ( )
𝑏 𝑏
=0,9864
0,1−𝜃 𝑎
0,1−𝜃 𝑎 2𝑎−1 ( ) 2𝑎−1
−1
(( ) = 0,0585, Gamma( ) = 𝐺𝑎𝑚𝑚𝑎(1,12036) = 0,9434783, ∫0 𝑏 (𝑋) 𝑎 ∗ 𝑒 −𝑋 dX = 0,03595)
𝑏 𝑎
2𝑎−1
(le calcul de Gamma( ) est faite par le site GAMMA CALCULATOR https://miniwebtool.com/fr/gamma-function-
𝑎
calculator/?number=1.1203)
• Un programme codé sur python pour vérifier les paramètres de weibull et pour trouver le coefficient de
correction :
import numpy as np
from scipy.stats import exponweib
from scipy.optimize import minimize
import matplotlib.pyplot as plt
# Your data
data = np.array([0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.
2, 0.07, 5.7, 0.05, 4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8, 0.05, 1.6
, 0.06, 3, 0.07, 0.05, 2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9, 1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2,
2.7, 7, 3.9, 4.3])
data.sort()
def weibull_neg_log_likelihood(params):
shape, scale, location = params
return -np.sum(exponweib.logpdf(data, 1, shape, scale=scale, loc=location))
On remarque aussi que les valeurs des paramètres de loi weibull trouvés par le logiciel minitab sont similaires à ceux
qui ont établis par le code de python.
• La conclusion :
La valeur obtenue est proche de 50% qui est le RQD moyen de Igherm Ouasser ; les limites de cette méthode sont : le
petit nombre de données acquises, l'incertitude dans les valeurs et la levée établie due à des problèmes tels que la
déviation des directions détectées par la boussole à cause de l'effet du cintre, la difficulté de spécifier les valeurs
exactes de l'espacement normal entre les fractures (présence de bois et de revêtement), après l'explosion les
parements et la couronne des galeries exposent à une couche de restes des explosions ce qui rend la collecte des
données difficile.
Nous avons constaté qu'il existe une autre approche statistique pour estimer statistiquement le RQD ; le calcul de
l'espérance inverse soit par transformation de Johnson, soit par ajustement à la loi log-normale puisque la recette
suivante montre que la p –value de l'ajustement est élevée, cette méthode nécessite un grand nombre des données
et le calcul de l'espérance inverse.
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
from scipy import stats
from scipy.stats import kstest
# Your data
data = [
0, 0.7, 0.8, 1.5, 0.5, 2, 1.5, 0.5, 1, 1.5, 2.7, 1.8, 3.5, 2.4, 2.2, 0.07, 5.7,
0.05,
4, 0.5, 1.2, 3, 2.5, 0.7, 2.1, 0.7, 0.5, 1, 0.9, 0.8, 0.05, 1.6, 0.06, 3, 0.07,
0.05,
2.3, 1.5, 0.6, 5.6, 2.1, 1.5, 0.9, 1.3, 1.1, 1.5, 0.5, 3.2, 2.7, 7, 3.9, 4.3
]
# Fit each distribution and calculate the Kolmogorov-Smirnov (KS) test statistic
results = []
results.append((dist_name, D, p))
• Elaboration d’un model IA pour donner les paramètres optimaux pour trouver un résultat exact en utilisant
la bibliothèque scipy dans python (machine learning )
La méthode utilisé dans le programme ci-dessous est de Nelder-Mead, également connue sous le nom d'algorithme
du simplexe de Nelder-Mead, est un algorithme d'optimisation utilisé pour trouver le minimum (ou le maximum)
d'une fonction objectif dans un espace multidimensionnel. Il s'agit d'un algorithme itératif qui appartient à la classe
des méthodes de recherche directe ou des méthodes de recherche de motifs, qui ne nécessitent pas le calcul de
dérivées.
La méthode de Nelder-Mead opère sur un simplexe, qui est une forme géométrique généralisant un triangle à des
dimensions supérieures. Le simplexe est défini par un ensemble de points, chacun représentant une solution
candidate. L'algorithme ajuste et explore itérativement le simplexe dans l'espace de recherche pour converger vers la
solution optimale.
from scipy.stats import weibull_min
from scipy.integrate import quad
from scipy.optimize import minimize
#initialise the lenght and frequency and returning
def calculate_rqd(data, threshold, density_function):
sum_length = 0
sum_frequency = 0
def optimize_parameters(params):
weibull_shape, weibull_scale, weibull_location = params
density_function = lambda x: weibull_density(x, weibull_shape, weibull_scale,
weibull_location)
rqd_star = calculate_rqd(data, threshold, density_function)
return abs (rqd_star - 33)
# Perform optimization to find the Weibull distribution parameters to establish a
good result ;
initial_params = [2.0, 2.0, 0.0]
optimized_result = minimize(optimize_parameters, initial_params, method='Nelder-
Mead')
optimized_params = optimized_result.x
optimized_density_function = lambda x: weibull_density(x, *optimized_params)
rqd_star_value = calculate_rqd(data, threshold, optimized_density_function)
On remarque que la valeur obtenue par le programme IA est similaire de celui trouvée par l’approche de S. D.
PRIEST, J. A. HUDSONS(1976) pour le cas du TB 14 se qui résulte que le TB 14 est d’une mauvaise qualité.
Annexe 8
Vue Plan I/A NIV 520-470-420 :