Rapport Final Du Projet de Fin D'etude

Ministère de l’enseignement République du Mali
supérieur et de la recherche Un peuple – un but – une foi

scientifique
ECOLE NATIONALE
D’INGENIEURS
ABDERRHAMANE BABA
TOURE
DEPARTEMENT DE GEOLOGIE
Projet de fin de cycle
Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur
Option: Métallogénie
Contribution des travaux de sondages carottants dans le

développement d’un gisement : cas de la Mine souterraine de
Syama
SEPTEMBRE 2017
Présenté et soutenu par: AMINATA B TRAORE
Directeur de mémoire: Encadreur:
Dr. Mahamadou Lamine BOUARE Ing. Boukari GUINDO
Aminata B Traoré, Projet de fin de cycle, septembre 2017, ENI-ABT
DEDICACE
Je dédie ce projet de fin de cycle à ma mère, une femme accueillante, aimable
et très compréhensive en la personne de Mme TRAORE Mariam Coulibaly qui s’est
toujours battue pour la réussite scolaire, sociale et professionnelle de ses enfants et qui
n’a jamais cessé de me soutenir moralement et financièrement.
1
Contribution des travaux de sondages carottants dans le développement d’un gisement : cas
de la Mine souterraine de Syama.
REMERCIEMENTS
Je remercie le Tout Puissant Dieu par sa grâce j’ai pu terminer ce document.

Mes sincères remerciements et sentiments de profonde gratitude vont à tous ceux et à toutes
celles qui m’ont assisté de loin ou de près, moralement et / ou matériellement dans
l’élaboration de ce document et durant mes longues années d’étude et de formation,
particulièrement:
 La direction de l’Ecole Nationale d’Ingénieur (l’ENI-ABT) ;
 Le département de la géologie pour la qualité de la formation ;
 Le corps professoral de l’ENI-ABT et de la FAST, particulièrement les professeurs et les
chefs de département de la Géologie;
 Au Dr Mamadou Lamine BOUARE (Maitre de conférence), mon directeur de
mémoire pour sa disponibilité et son apport dans la rédaction de ce rapport ;
 La direction Nationale de la Géologie et des Mine (DNGM) ;
 La direction de la SOMISY SA et au Manager de l’Exploration Mr Patrick MANOUGE;
Tout le personnel de la SOMISY.SA à mes encadreurs au département de l’Exploration pour
leurs humanismes, disponibilités, et conseils pour l’élaboration de ce rapport. Il s’agit de :
Amanda IBENEME, Tim STRONG, Amadou N TRAORE, Boukari GUINDO, Yalema
OUOLOGUEM, Gaoussou DAOU, Lassana SANOGO, Ibrahima BALLO, Awa
COULIBALY, Mariam DIALLO, Moussa S KONE et les techniciens de l’Exploration.
Je tiens à consacrer une pensée affectueuse à toute la famille DIAWARA, SAMAKÉ,
N’DIAYE, TRAORE et en particulier mon père Boubacar TRAORE à ma mère Awa
Coulibaly, pour leurs soutiens indéfectibles durant toutes ces années d’étude. Je suis heureuse
d’avoir pu lire de la joie et de la fierté sur leurs visages.
Ils sont nombreux ceux qui m'ont aidé à réaliser ce travail, auxquels je dois avec joie,
Présenter à eux tous mes profonds remerciements et gratitudes.
2
AVANT PROPOS
L’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bamako: Ecole des Travaux Publics de l’Afrique

occidentale Française (ETP-AOF), fut créée le 14 avril 1939. Elle était destinée à la formation
des Adjoints Techniques en travaux publics, en topographie et des dessinateurs de travaux
publics.
Après l’indépendance et en vue de satisfaire les besoins en cadres techniques nécessaires pour
le développement du pays, l’ETP (Ecole des Travaux Publics) fut érigée en l’Ecole Nationale
d’Ingénieurs.
C’est à partir des années 1963 que l’Ecole fut chargée de former des ingénieurs et des
techniciens dans des domaines comme: le Génie Civil (bâtiment et travaux publics,
hydraulique); la Géodésie (topographie); la Géologie (métallogénie, hydrogéologie);
l’Electromécanique (électricité, mécanique).
Elle fut baptisée en 2006 Ecole Nationale d’Ingénieur Abderrahmane Baba TOURE (ENI-
ABT) actuelle appellation.
Pour mettre un peu accent sur la filière Géologie, il faut souligner que le diplôme d’Ingénieur
dans ce domaine est décerné en fin de cycle dans les options Métallogénie et Hydrogéologie
après avoir effectué un stage pratique dans une entreprise et soutenir un thème. Ces stages
sont pour les élèves Ingénieurs une occasion de parfaire leur connaissance et faciliter leur
insertion professionnelle.
3
RESUME
Ce présent projet de fin d’étude intitulé "Contribution des travaux de sondages carottants dans
le développement d’un gisement: cas de la Mine souterraine de Syama"; se résume en trois
parties: la généralité, les travaux réalisés, la conclusion et les recommandations. Vingt- quatre
(24) trous de sondage carottant ont été forés pour un total de 14730 mètres linaire et 16212
échantillons ont été envoyés au laboratoire ALS pour analyse. Les résultats des travaux sont
très encourageants pour la poursuite des travaux. La minéralisation reste ouverte au Sud,
l’Ouest et parait plus intéressante en profondeur avec des interceptes : 75m à 2.81 g/t à partir
de 662m dans le sondage SYRD417 et 62m à 6.71g/t à partir de 651m dans le sondage
SYRD432.A Syama la minéralisation se focalise dans la partie sus-jacente à la grande faille
Syama Bananso. L’Or est associé aux pyrites fines disséminées. Les altérations de séricite,
ankérite, fuschite, silica albite et les veinules de dolomite, quartz, graphites sont des
indicateurs de zones de minéralisation. Toutes les roches de la formation de Syama sont
susceptibles d’engorger la minéralisation.
ABSTRACT
This report is the end-of-study project entitled "Diamond drilling contribution for deposit
Development: Case of the Syama Underground Mine"; can be summarized in three parts:
generality, the work carried out, conclusion and recommendations. 24 drill holes were drilled
for 14730 linear meters and 16212 samples were sent to the ALS laboratory for gold analysis.
The results of the work are very encouraging for the further work. The mineralization
remains open toward South and West; appears more interesting down deep with best
intercepts: SYRD417: 75m at 2.81 g / t from 662m and SYRD432:62m at 6.71g / t from
651m. The Syama gold deposit is hosted in the hangingwall of the Syama-Bananso Shear
Zone. Sericite, ankerite, silica, albite, fuschite, sulphide alteration and dolomite, quartz and
graphite veinlets are good indicator of ore zone with selvages of fine-grained sulphide (pyrite)
are the primary minerals associated with gold. All rocks types of Syama formation can host
mineralization.
4
ACRONYMES ET ABREVIATIONS
LES CODES LITHOLOGIQUES
ULP : Lamprophyre
MB : Basalte
MD : Dolérite
SST : Andstone
SAG : Argilite
SSL : Siltstone
SGW : Grauwacke
SBS : Schiste graphiteux
LES CODES D’ORIENTATION GEOGRAPHIQUE
N : Nord
S : Sud
E : Est
O : Ouest
LES CODES D’ALTERATION
ak: ankérite
fu: fuschite
se: séricite
gr: graphite
si: silica
ch: chlorite
ab : albite
su : sulfure
mv : muscovite
5
LES CODES DE MINERALISATION
gr : graphite
py : pyrite
as : arsénopyrite
cp : chalcopyrite
po :pyrotite
LES CODES DE STRUCTURE
flt : faille
Jn : joint
Shz : cisaillement
Fo : foliation
Bx : brèche
Vn : veines
fld : plis
fr : fractures
CODES DES SOCIETES ET COMPAGNIES
SOMISY: société des mines d’or de Syama

SOMIFI: Société des mines d’or de Finkolo.
CSCOM: Centre de santé communautaire.
AMS: African Mining Service.
SGS: Société Générale de Surveillance
CIS : Catering International et Services
6
TABLE DES MATIERES
DEDICACE............................................................................................................................... 1
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ 2
AVANT PROPOS .................................................................................................................... 3
RESUME ................................................................................................................................... 4
ABSTRACT .............................................................................................................................. 4
ACRONYMES ET ABREVIATIONS ................................................................................... 5
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 7
LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................ 10
LISTE DES FIGURES........................................................................................................... 11
INTRODUCTION .................................................................................................................. 12
PREMIERE PARTIE: GENERALITE ............................................................................... 13
CHAPITRE I: CADRE GEOGRAPHIQUE DE LA MINE D’OR DE SYAMA.............. 14
1. Situation et accès .................................................................................................... 14
2. Relief ........................................................................................................................ 16
3. Hydrographie .......................................................................................................... 16
4. Climat ...................................................................................................................... 16
5. Faune et Flore ......................................................................................................... 16
6. Population et activités ............................................................................................ 16
7. Infrastructures ........................................................................................................ 17
Chapitre II: CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA MINE D’OR DE SYAMA................ 18
I- GÉOLOGIE RÉGIONALE .................................................................................. 18
II- GÉOLOGIE LOCALE ...................................................................................... 20
1) Métamorphisme et tectonique ........................................................................... 22
2) Magmatisme ........................................................................................................ 22
CHAPITRE III:HISTORIQUE DES TRAVAUX DANS LA ZONE DE SYAMA ......... 23
DEUXIEME PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES ......................................................... 27
I- ORGANISATION DE LA CAMPAGNE ................................................................ 29
1. Le personnel d’encadrement ................................................................................. 29
2. Le personnel d’appuis ............................................................................................ 29
3. Les Moyens matériels ............................................................................................. 29
CHAPITRE I: MISE EN ŒUVRE ..................................................................................... 30
1) Motivation et planification des trous de sondage .................................................... 30
2) Travaux effectués à la sondeuse ............................................................................ 34
7
2.1 Alignement de la sondeuse ............................................................................... 34

2.2 Suivi de sondage..................................................................................................... 34
3) Les travaux effectués à la carothèque .................................................................. 36
3.1- L’étude géotechnique ............................................................................................ 36
 Objectif ............................................................................................................................ 36
 Procédure d’études géotechniques : ............................................................................. 36
a) L’orientation des carottes ............................................................................ 36
b) La récupération et le métrage...................................................................... 38
c) Désignation de la Qualité de la Roche (RQD) ............................................ 39
d) Etude de la dureté des Roches ..................................................................... 40
e) Fréquence des Fractures .............................................................................. 40
3.2 L’étude géologique des carottes ............................................................................. 41
a) La lithologique .............................................................................................. 41
b) L’altération.................................................................................................... 41
c) L’oxydation ................................................................................................... 42
d) Minéralisation ............................................................................................... 43
e) les veines ........................................................................................................ 43
f) Mesures structurales .................................................................................... 43
Première étape (1) : comment placer la carotte dans le kenomètre. ................... 44
Deuxième étape (2) : préparation de la mesure .................................................. 45
Troisième étape (3): mesure de la structure ........................................................ 45
g) Photographie ................................................................................................. 48
4) Travaux effectués à la scie ..................................................................................... 49
a) Objectif ................................................................................................................. 49
b) Démarrage ............................................................................................................ 49
c) Découpage de la carotte ....................................................................................... 49
d) L’échantillonnage et l’expédition ...................................................................... 51
5) Traitement des données ......................................................................................... 52
CHAPITRE II: PRESENTATION DES RESULTATS..................................................... 53
I. RESULTATS DES TRAVAUX ............................................................................ 54
1. LA LITHOLOGIE................................................................................................ 54
a) Les grauwackes ............................................................................................. 54
b) Le siltstone ou siltite ..................................................................................... 54
c) Le sandstone .................................................................................................. 54
d) L’Argilite ....................................................................................................... 54
e) Les basaltes .................................................................................................... 54
8
f) La dolérite ............................................................................................................ 55
g) Les lamprophyres ......................................................................................... 55
h) Le schiste graphiteux .................................................................................... 55
i) Les conglomérats de N’golopené ................................................................. 55
2. L’ALTERATION ................................................................................................. 57
3. LES VEINES........................................................................................................ 60
4. LES STRUCTURES ............................................................................................ 60
a) Les failles ....................................................................................................... 61
b) Les joints ........................................................................................................ 61
c) Les cisaillements ........................................................................................... 62
d) La foliation .................................................................................................... 63
e) Le pli .............................................................................................................. 63
5. LA MINERALISATION ..................................................................................... 63
II. INTERPRETATION DES RESULTATS ............................................................ 66
TROISIEME PARTIE: CONCLUSION ET RECOMMENDATION ......................... 68
I- LA CONCLUSION ................................................................................................ 69
II- LES RECOMMENDATIONS .......................................................................... 70
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 71
ANNEXE ................................................................................................................................. 72
I- LES TABLEAUX EXCEL PREETABLIES ............................................................... 74
a) LA LITHOLOGIE.................................................................................................... 74
b) ALTERATION......................................................................................................... 75
c) OXYDATION .......................................................................................................... 76
d) MINERALISATION ................................................................................................ 77
e) VEINE ...................................................................................................................... 78
f) RQD ......................................................................................................................... 79
g) FRACTURE ............................................................................................................ 80
h) ORIENTATION DES STRUCTURES ................................................................ 81
i) ECHANTILLONNAGE ........................................................................................ 82
II. TABLEAU DES RESULTATS EN Au ....................................................................... 83
9
LISTE DES PHOTOS

Photo 1: Image d’un atelier de sondage carottant .................................................................... 34
Photo 2: Image montrant comment marquer la ligne d’orientation......................................... 35
Photo 3 : l’image montrant le traçage de la ligne d’orientation à la carothèque ..................... 37
Photo 4 : les degrés de confidence d’alignement des carottes ................................................. 38
Photo 5: image du métrage sur les carottes ............................................................................. 39
Photo 6 : image montrant les différents types de fracture ....................................................... 41
Photo 7 : image montrant les différentes étapes pour orienter les structures .......................... 46
Photo 8: image de la photographie des carottes ...................................................................... 48
Photo 9 : les différents éléments d’une scie à carotte .............................................................. 50
10
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte de localisation de la mine d’or de Syama ...................................................... 15
Figure 2: carte géologique du craton ouest africain Figure 3:
Carte de la géologie régionale du Mali Sud (adapté de la fig.1 de Boher et al.1992).............. 19
Figure 4: Carte de la géologie locale de Syama ...................................................................... 21
Figure 5: Carte de motivation montrant le model de la minéralisation en 2013 avec les deux
forages de forte teneur .............................................................................................................. 32
Figure 6: Carte de planification montrant le model de la minéralisation en 2013 avec les
forages planifiés pour suivre la minéralisation ........................................................................ 33
Figure 7: La manière de marquer le métrage .......................................................................... 39
Figure 8 : L’épaisseur réelle d’une structure ........................................................................... 44
Figure 9: Mesure de l’angle alpha et bêta ............................................................................... 46
Figure 10: la carte de section montrant les lithologies rencontrées après exécution des forages
.................................................................................................................................................. 56
Figure 11: Direction moyenne des failles et la direction de pendage moyen des failles ........ 61
Figure 12: Direction moyenne des joints et la direction de pendage moyen des joints .......... 62
Figure 13: Direction moyens des cisaillements et la direction de pendage moyen des
cisaillements ............................................................................................................................. 63
Figure 14: Direction moyens des foliations et la direction de pendage moyen des foliations 63
Figure 15: la section montrant les teneurs en Au .................................................................... 65
11
INTRODUCTION
Comme toutes les grandes écoles de formation, l’Ecole Nationale d’Ingénieurs ENI-
ABT organise pour ses étudiants finalistes un stage de fin de cycle. L’objectif de ce stage est
d’initier les élèves ingénieurs aux méthodes pratiques afin de parfaire leur connaissance par
des travaux pratiques de terrain et de préparer leur insertion professionnelle.
Le stage de fin de cycle donne l’opportunité aux étudiants de mettre en pratique leurs
connaissances acquises durant de longues années d’études.
C’est dans ce cadre que j’ai eu à effectuer un stage de trois (3) mois 3 semaines du 9 Avril au
30 Juillet 2017 au sein de la société des mines d’Or de Syama (SOMISY.SA) aboutissant à la
réalisation du présent projet de fin d’études dont le thème s’intitule :
La contribution des travaux de sondages carottants dans le développement
d’un gisement : cas de la Mine souterraine de Syama.
Ce travail sera traité en trois grandes parties:
 Les généralités
 Les travaux effectués
 La Conclusion et les recommandations
12
PREMIERE PARTIE: GENERALITE
13
CHAPITRE I: CADRE GEOGRAPHIQUE DE

LA MINE D’OR DE SYAMA
1. Situation et accès
La mine d’or de Syama se trouve au Sud du Mali (région de Sikasso) entre les parallèles
11⁰ et 11⁰ 30 Nord et les méridiens 6⁰ et 6⁰ 15 Ouest.
Elle couvre une superficie de 1512km² et relève administrativement de la commune rurale de
Fourou cercle de Kadiolo.
La mine est accessible par les itinéraires suivants:
 Bamako-Farakala-Syama : 430 km
 Bamako-Sikasso-Kadiolo-Syama : 560 km
 Bamako – Syama par avion: 280 km pour 45 minutes de vol.
 Elle est située à 3 km de Syama (village dont elle tire son nom), et à 12 km de Fourou.
14
SYAMA
CARTE
GEOGRAPHIQUE DE
SYAMA
Figure 1 : Carte de localisation de la mine d’or de Syama
15
2. Relief
Le relief est peu accentué avec une altitude moyenne de 350 - 400m, dominé par des
plaines, des bas-fonds et des plateaux. Les sols sont du type latéritique, sablo-argileux,
gravillonnaires (dominantes), et argilo-limoneux.
3. Hydrographie
La zone est dominée par des bassins versants qui déversent leurs eaux de ruissellements
dans les exutoires. Les débits de ces cours d’eaux est variable en fonction des saisons, ils
tarissent en saison sèche et sont réalimentés en hivernage.
4. Climat
Le climat est relativement humide du type Nord guinéen avec des températures variantes
entre 21 à 32⁰ C. Il est caractérisé par deux (2) saisons: la saison sèche allant de Novembre à
Mai et la saison pluvieuse de Juin à Octobre. La pluviométrie moyenne est d’environ
1200mm par an.
5. Faune et Flore
La végétation est composée de forêts naturelles et dominée par des espèces comme le
néré, le karité, le « galama », le « tabacoumba ».
Aujourd’hui la faune est réduite à cause de la pression démographique, du défrichement
inadapté, de la dégradation de l’environnement.
Autrefois on y rencontrait des éléphants, des phacochères, des pintades, des lions, des
antilopes mais de nos jours tous ces animaux sont rares.
Maintenant on y rencontre des écureuils, des serpents, des lapins, etc.
6. Population et activités
La population est estimée à 12210 habitants selon le SLSIAP (Service Locale de la
Stastique, de l’Informatique de l’Aménagement et de la Population) de Kadiolo, elle est
composée de Senoufo majoritaire, de Minianka, de Samoko et de peulhs éleveurs. Les langues
parlées sont: le senoufo, Bambara. Les principales religions sont l’islam, le christianisme, et
l’animisme.
Actuellement l’orpaillage est le moteur principal de l’economie. En fait, la population se
donne aussi à la cueillette du Miel, Néré, Karité, Mangues, à la chasse et à l’orpaillage.
16
7. Infrastructures
Les principales voies d’accès de Syama sont en majeur partie bitumées et le reste des
voies constituées de terrain latéritique jusqu'à Syama. Les grandes infrastructures existantes
sont:
 Le CSCOM de Fourou;
 Les cliniques privées ;
 L’Ecole primaire, secondaire et le lycée ;
 La Banque (BDM);
 L’Adduction d’eau pour l’ancienne cité minière de Fourou;
 Le Réseau électrique de Kama qui ne fonctionne pas en temps plein.
La zone est à environ 55 km de Kadiolo mais se trouve sans connections avec le réseau
électrique de Kadiolo.
17
Chapitre II: CONTEXTE GEOLOGIQUE DE

LA MINE D’OR DE SYAMA
I- GÉOLOGIE RÉGIONALE
Le Mali est situé sur le craton Ouest africain essentiellement de terrains d’âge Archéens
et protérozoïque moyens stabilisés il y a environ 1500-1600 Ma.
Le craton ouest africain est constitué dans sa partie Nord par la dorsale de Réguibat et dans sa
partie Sud par la dorsale de Léo ou de Man. La partie centrale est occupée par un vaste bassin
sédimentaire appelé Bassin de Taoudenni dont la sédimentation aurait eu lieu entre le
protérozoïque et le Carbonifère.
Dans sa partie Ouest apparaissent deux fenêtres de roches volcano-sédimentaires : les

fenêtres de Kayes et de Keniéba.
La zone de Syama est située sur la marge Nord des terrains d’âge archéen et protérozoïque de
la dorsale de Léo ou de Man. La dorsale de Man à son tour est située au Sud de la moitié du
craton Ouest africain. Cette dorsale est dominée par des granites et gneiss du paléo à méso-
protérozoique avec une élongation de roches sédimentaire sous forme de ceinture du super
groupe du Birrimien d’ère paléo-protérozoïque et du cycle éburnéenne.
Kusnir en 1999 détermine quatre (4) types de roches Birrimiennes au Sud du Mali. Plus à
l’Est dans cette zone on a la ceinture de Bagoé, là où se trouve la mine d’or de Syama. Cette
ceinture est constituée de schistes sédimentaires métamorphisés et de grauwacks. Mais on y
trouve aussi des basaltes, des volcanites subsidiaires et des éboulis de cherts.
La principale unité géologique du domaine de Kadiana-Madinani est le groupe de Nyangboué
qui est lui-même subdivisé en formation de Sikoro (inférieure) et celle de Syama
(supérieure).
Le domaine de Kadiolo est caractérisé par le groupe de N’golopené qui comprend l’ensemble
conglomératique de Banmbéré en dessous d’une séquence riche en quartz épi clastique (voir
fig 2 et 3).
18
Figure 2: carte géologique du craton ouest africain Figure 3: Carte de la géologie régionale du Mali Sud (adapté de la fig.1 de Boher et al.1992)
19
Contribution des travaux de sondages carottants dans le développement d’un gisement : cas de la Mine souterraine de Syama.
II- GÉOLOGIE LOCALE
Localement, trois types de formations géologiques sont rencontrés dans la zone de Syama
comme suite:
 Formation de Sikoro
Généralement constituée de grauwackes, siltstone, sandstone, argilite, souvent graphitique et
laminée. Elle est traversée par des filons de dolérite et de lamprophyre (protérozoïque).
 Formation de Syama
Elle est formée de plusieurs types de basaltes de grain fin à moyen, souvent avec de
leucoxène et hématite. On y rencontre les black shale dans les zones de cisaillement et failles
(NNE ; NW). Les intrusions ultramafique, mafique, sédimentaire et felsique se situent dans
les zones de cisaillement jusqu’au contact avec la faille régionale Syama-Bananso.
C’est la formation qui regorge les gisements de Syama tout au long de la grande zone de
cisaillement orientée NNE avec un pendage vers l’Ouest.
 Formation du groupe de N’golopené
Elle se situe à l’Est de la formation de Syama et est postérieure aux deux précédentes qui la
composent. Cette formation est constituée uniquement de conglomérats et marque la limite de
la minéralisation.
20
Figure 4: Carte de la géologie locale de Syama
21
1) Métamorphisme et tectonique
Le métamorphisme regroupe l’ensemble des transformations que subissent les roches lorsque
la température, la pression, la nature des fluides et éventuellement la composition chimique de
la roche changent.
Ces transformations entraînent une réorganisation des éléments dans les roches et, de ce fait,
un changement des minéraux de ces roches: on dit qu’il y a recristallisation.
Ces transformations peuvent aussi se limiter aux relations texturales entre les différents
minéraux, sans changement de ceux-ci. Par opposition aux roches magmatiques, cette
recristallisation se fait à l’état solide, c’est-à-dire sans l’intervention du magma.
La zone de Syama a subi deux types de métamorphisme dû aux roches intrusives. IL s’agit du
métamorphisme de contact dû aux roches intrusives et du métamorphisme général.
Le degré de métamorphisme est du faciès schistes verts et peut atteindre localement le faciès
amphibolites donc de l’épizone (micas blancs, talc) et/ou mésozone (micaschistes et des
gneiss à deux micas).
La tectonique est commandé par l’orientation NNE de l’unité Birrimienne de la Bagoé
limitée par les granitoïdes de moles de Kolondiéba à l’ouest et par ceux de la ride de Niellé à
l’Est.
L’accident de Banifing constitue un ensemble d’anomalies linéaires. Cette série d’anomalies
est orientée NNE.
Des accidents secondaires ont également affectés non seulement les masses granitiques de la
série Birrimienne mais aussi la couverture sédimentaire.
Les dolérites ont emprunté ces zones de faiblesses pour leur montée.
On remarque également une ou plusieurs phases de plissement avec des pendages sub-
verticaux.
2) Magmatisme
Le magmatisme a lieu avant le Birrimien inférieur et persiste jusqu'après le Birrimien
supérieur. Il se manifeste par les grandes masses granitiques (granites types-Baoulé, granites
orientées), le granites post-tectoniques (1930±66 Ma), les roches basiques et intermédiaires
(diabases), et les ultrabasiques.
22
CHAPITRE III:HISTORIQUE DES

TRAVAUX DANS LA ZONE DE SYAMA
Nous pouvons énumérer plusieurs étapes dans la recherche minière de Syama :

Les premiers travaux ont été réalisés par R. Goulibinov dès 1931.
Ainsi :
 De1952 à 1960 : une cartographie au 1 /500000 est réalisée par Splinder en 1952.
1960 : Exploration aurifère par Arnold axée sur l’évaluation du potentiel alluvionnaire de la
Bagoé et de ses affluents ; une carte au 1/200000 a été établie. Les travaux furent interrompus
par l’accession du Mali à l’indépendance.
De 1964 à 1966 : La société nationale de recherche minière (SONAREM) avec l’assistance
soviétique a accompli un levé aéromagnétique dans la partie Sud du Mali (Bourosky,
Foursov) ; qui fut suivi en 1965 par un programme de cinq (5) mois d’exploration pour
évaluer le potentiel aurifère de la Bagoé. Des puits espacés de 1km, le long des zones de
drainage, et des sondages carottés espacés de 40-80 mètres, ayant révélé des valeurs isolées
intéressantes (1.5-12.3 g/m3) ont été réalisés.
 De 1972 à 1974 : Le bureau de recherche géologique et minier français (BRGM) apporta au

gouvernement malien un programme d’investigation du potentiel minier du Birrimien. Les
échantillons prélevés le long des cours d’eau et les échantillons géochimiques prélevés à la
base des plateaux latéritiques ont permis de découvrir un certain nombre d’anomalies Cu, Ni
à Touban, Cu-Mo-Zn le long du plissement du Banifing. Six (6) sondages carottés de 30-80m
ont été effectués sur l’anomalie Cu-Zn de Touban dans les ultrabasiques mais les teneurs
furent faibles.
 De 1977 à 1978 : La DNGM (Direction Nationale de géologie et des Mines) dans son
programme d’inventaire minier a accompli les cartes géologiques et structurales au 1/500000
et 1/200000 basées sur les images photo satellites.
 A partir de 1980 le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et la

DNGM ont couvert la partie Sud du Mali par une prospection géochimique régionale à la
maille de 1kmX400m et sur une superficie de 900km2.La zone a été sélectionnée sur la base
des recommandations de la SONAREM, qui indiquait que la partie Est de la Bagoé, entre les
rivières Bafing et Dekorobougou, est la source probable de l’enrichissement en Or des
alluvions. Trois grandes anomalies en or ont été découvertes :
 L’anomalie Or de Syama
23
 L’anomalie Or de Bananso
 L’anomalie Or De Tabakoroni.
La plus importante se révéla celle de Syama qui s’étend sur 1kmX400m.
Des travaux complémentaires furent menés pour évaluer l’anomalie. Les résultats de ces
travaux donnèrent des réserves de 1.7millions de tonnes avec une teneur de 2g/t.
 En avril 1987 le permis de recherche pour l’or et les métaux de base n°2199 MDI/ T d’une
superficie de 1500km2 a été accordé à BHP UTAH International (Brocken Hill Proprietary)
pour évaluer les trois anomalies d’or découvertes par le projet :<Or Bagoé>.Tous les efforts
se sont concentrés sur celle de Syama.
 A partir d’avril 1987 jusqu’en mai 1989 un travail intense d’exploration et d’évaluation de
l’anomalie de Syama a été mené par la société détentrice du permis.
 En 1990, L'extraction du minerai oxydé a débuté.
 En 1992, La réserve de minerai sulfuré a été réévaluée et la décision de procéder avec le

traitement de minerai par Roaster.
 En 1994, Un dispositif Roaster est commandé, mais en raison d'une surestimation de la

teneur du minerai, l'usine n'a pas atteint les provisions de faisabilité.
 En 1996, Randgold a accepté d'acquérir les actifs de BHP au Mali et a assumé le contrôle
de gestion en octobre. Une modification à l’usine comprenant une flottation a été installée.
 En 2001, Les problèmes continus liés à la réalisation d'un fonctionnement thermique

automatique, des difficultés à extraire le minerai, une alimentation électrique peu fiable.
 En juin 2004, la société d’exploration minière australienne RESOLUTE MINING Ltd

rachète la mine de Syama fermée en 2001 par RANDGOLD RESSOUCES pour des raisons
diverses.
 En 2005, la compagnie FRUGRO, à la demande du département de l’exploration de

RESOLUTE MINING Ltd a effectué une campagne d’électromagnétisme aéroportée sur
toute la zone Syama-Finkolo ; ce qui va mieux mettre en évidence la grande zone de
cisaillement de Syama.
 En 2008, toute la zone de Syama Ouest ; c'est-à-dire les permis de Sindi et Tiagole, a été
couverte par une prospection géochimique à la maille de 500m*200m. Il y a été collecté 2726
échantillons.
24
Des sondages carottants, RC et aircore, ainsi que des levés de géophysique IP ont été réalisés
dans les zones suivantes : Les prospects régionaux de Syama Sud - Drag Queen, Paysans,
Senufo, Tellem, et une estimation de la ressource a été menée pour le gisement d’A21 - Nord.
 En 2009 les travaux réalisés ont portés sur des puits, des sondages carottés, RC et aircore,
des tarières ainsi que des levés de géophysique IP dans les prospects régionaux de Syama
Sud : Drag Queen, Paysans, Tellem et dans le prospect de Samory situé à l’Est de Syama.
En 2010 des puits, des sondages RC et aircore, de la tarière ainsi que des levés de
géophysique IP ont été réalisés dans les zones suivantes : les prospects régionaux de Syama
Sud : Paysans, Tellem, Senufo, Salikou et dans les prospects avancés de Syama Nord : Syama
Extension et Alpha pit.
Les travaux d’exploration en 2011 étaient basés sur des sondages carottés, RC et aircore,
des tranchées, puits, et des levés de géophysique IP effectués dans les prospects régionaux de
Syama Sud : Paysans, Cashew, Senufo, Salikou et Doni ; ainsi que dans les prospects avancés
de Syama Nord : BA01, Quartz Vein Hill, Syama Extension (renommé Beta) et Alpha pit. Il
y’a eu également des travaux pour la ressource profonde et la stérilisation dans le pit principale
de Syama.
Les Activités d'exploration et de développement en 2012 inclus des sondages AC, RC,
carottant et des levés géophysiques IP entrepris dans le prospect régional du Syama Sud–
Basso, Cashew, Doni, Day Dawn, Paysans, Salikou, Senufo, et Touareg ;et dans le prospect
régional de Syama Nord – Banifin-Bananso, Chert Ridge, Tembelini et Alpha-Ouest.
Le département de développement des ressources faisant partie du projet d'expansion de

Syama a également entrepris des travaux de sondages de ressources et de stérilisation
à Syama Nord A-21, QVH et BA01; de la géotechnique, des sondages RC de stérilisation et
du sondage carottant ont été réalisés dans Syama Pit-Ressource et enfin des Sondage RC de
stérilisation dans le secteur de la mine Syama, en dehors de la carrière.
Les activités d’exploration durant 2013 incluent les sondages Aircore, RC et carottant, et les
levés géophysiques de PP effectués dans les zones suivantes: le prospect régional de Syama
Sud Basso, Cashew, et Paysans ; le prospect régional de Syama Nord A-21, Alpha et
Tembelini ;
Et à Syama Nord- Corridor de A-21-QVH-BA01 et dans la Carrière de Syama.
En 2014 des Forage RC des Ressources et de stérilisation ont été effectués à A21, Quartz
Veine Hill, Beta / BA01 et dans les zones de la carrière principale de Syama ; des forages de
DD, RCD des Ressources et des études géotechnique ont été realisés dans les zones de la
carrière principale de Syama ; un groupe de consultant de Model Earth Global Géologique
Services a effectué une re-description des carottes de Syama-nord, résultant à l’élaboration
25
d'un modèle géologique 3D numérique ;un échantillonnage pour les essais métallurgiques a
été effectué sur les trous de DD et de RCD à Syama.
Les activités d'exploration et de développement au cours de 2015 se composait de: sondage

RC de développement de ressource dans les zones d’A21 et BA01 ; le sondage RC pour
l’échantillonnage métallurgique à A21 ; le sondage carottant et RC pour les études
géotechniques dans le but de développer le potentiel souterrain de la mine de Syama ; les
échantillons à la tarière mécanique au niveau du barrage des minerais calcinés pour des tests
métallurgiques ; et enfin des sondages carottant de resserrage de maille et d’extension de
ressource souterraine de Syama.
Les activités d'exploration et de développement au cours de 2016 ont inclues: Les forages
RC de développement des ressources dans les zones de Alpha, Beta, BA01 et Paysans; Les
forages de resserrement de maille et d’extension en RC et Carottant de la ressource
souterraine de Syama; Les forages carottant pour la géotechnique autour de la marge nord du
barrage d’accumulation (FTSF); et du Forage hydraulique (RC) de gestion de la nappe d’eau
au nord de Syama.
 Le gisement de la mine principale de Syama est divisé en deux parties ; la partie supérieure
argileuse friable (minerai oxydé) et la partie inférieure dure (minerai sulfuré).Plusieurs autres
mines satellites dont les réserves ont été évalués existent autour de la mine principale dans un
rayon de 10km.
26
DEUXIEME PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES
27
LA CARRIERE PRINCIPALE DE SYAMA

La carrière principale de Syama est dans l’enceinte de la mine sur le site.
Elle s’étend sur 1320 mètres le long de la faille principale Syama-Bananso et large de 900
mètres. Sa profondeur actuelle est 270 mètres à partir de la surface.
Les travaux réalisés dans la carrière principale de Syama et aux alentours sont axés sur les
sondages et ne sont que des jalons pour introduire des notions élémentaires pratiques sur les
opérations de sondage et sur l'utilisation des données.
Les travaux de sondage sont sous la responsabilité des géologues qui décident les lieux
d’implantation et d’orientation des trous en fonction de la position des formations et des
structures, de faire la supervision des travaux et l'analyse des résultats.
28
I- ORGANISATION DE LA CAMPAGNE
1. Le personnel d’encadrement
Les travaux sont réalisés sous la supervision du manager de l’Exploration. Il est assisté :
 Des géologues seniors ;
 Des géologues juniors;
 Des gestionnaires des données géologiques;
 D’un agent de santé, sécurité et hygiène au travail ;
 D’une secrétaire administrative;
2. Le personnel d’appuis
Il se compose de :
 L’équipe de sondage ;
 Les techniciens géologues et chauffeurs ;
 Les manœuvres.
3. Les Moyens matériels

Les matériels utilisés durant les travaux réalisés sont les suivants:
 Un GPS
 Un chiffon de nettoyage, de l'eau et du savon ;
 Un mètre ruban;
 Un crayon SUIF, rouge ou jaune ;
 Un kenomètre (pour la taille de la carotte choisi);
 Un ordinateur portable, une règle, un stylo, un crayon et une gomme ;
 Des Peintures Marqueurs;
 Des PVC Cylindres;
 Des Scies à Carotte;
 Des Sacs d’échantillons; Des carnets d'échantillonnages; Des Standards et des Blanks;
 Des flagelles ;
 Des équipements personnels de sécurité ; et un ensemble d’accessoire géologique.
29
CHAPITRE I: MISE EN ŒUVRE
Les travaux réalisés portent sur les sondages carottant pour le développement de la mine
souterraine de Syama.
1) Motivation et planification des trous de sondage

L’interprétation des travaux de sondage carottant des précédentes campagnes ont montré que
la minéralisation reste ouverte du côté Sud, Ouest et plonge en profondeur du côté Nord-
Ouest. Cela a été confirmée par plusieurs sondages qui ont intercepté la minéralisation en
profondeur dont : 140m @3.4g/t Au & 105m @3.6g/t Au.
Avec ces résultats l’extension de la carrière fut entamée mais cela a été abandonné très tôt
avec la chute du prix de l’Or en 2013.
A cela s’ajoute le confinement de la carrière en profondeur au mois de juin 2014.
La seule option envisageable sans perte était l’option de la mine souterraine.
Pour se faire 24 sondages carottant (voir tableau ci-dessous) profonds d’un total de 14730
mètres ont été planifiés :
 Pour augmenter les ressources de la mine souterraine ;
 Pour tester certains gaps du block Model.
30
Tableau récapitulatif détaillé de sondage
Trou_ID Est Nord Elevation Pendage Azi_Loc Profondeur

SYDD389 16955 22950 360 -63 81 570
SYDD390 16950 23000 360 -65 81 533.6
SYRD391 16950 23000 360 -75 81 600.8
SYDD395 16950 23050 360 -75 81 591.7
SYRD396 16950 23050 360 -68 81 558
SYDD397 16950 23100 360 -65 84 546.5
SYDD398 16950 23150 360 -72 84 581
SYRD401 16950 23150 360 -63 84 524.7
SYDD402 16950 23200 360 -72 84 555
SYRD403 16800 23550 400 -65 82 672
SYRD404 16818 23500 400 -70 82 691.3
SYRD405 16820 23450 400 -65 82 675.2
SYRD406 16805 23300 400 -65 80 672
SYRD407 16865 23600 400 -62 81 641.3
SYRD408 16865 23600 400 -56 81 608
SYRD409 16895 23650 400 -64 81 624
SYRD411 16800 23250 400 -65 81 659.6
SYDD412 16945 23350 340 -68 83 525
SYRD415 16810 23350 400 -70 81 714
SYDD416 17115 23650 340 -62 83 405

SYRD417 16725 23400 400 -67 81 758
SYDD430 16690 23400 402 -69 86 490.6
SYDD431 16665 23500 402 -64 86 805.8
SYDD432 16790 23300 400 -69 86 726.9
Total 14730
Les coordonées sont locales
31
Figure 5: Carte de motivation montrant le model de la minéralisation en 2013 avec les deux forages de forte teneur
32
Figure 6: Carte de planification montrant le model de la minéralisation en 2013 avec les forages planifiés pour suivre la minéralisation
33
2) Travaux effectués à la sondeuse
Photo 1: Image d’un atelier de sondage carottant
2.1 Alignement de la sondeuse

Après l’implantation des points de sondage, des informations détaillées suivantes sont
indispensable pour l’alignement de la sondeuse et le suivi de sondage:
 Le numéro du piquet de sondage;
 Les coordonnées (X, Y, Z);
 L’azimut magnétique;
 Le pendage (inclinaison);
 La séquence (nom du 1er trou de sondage).
Nous localisons le point à sonder à l’aide d’un GPS ensuite avec une boussole nous traçons une
ligne (Azimut) et alignons parallèlement la sondeuse à l’azimut donné dans le programme de
sondage. Le géologue est chargé de vérifier l’inclinaison du mat de la sondeuse avant le début de
sondage.
2.2 Suivi de sondage

La sondeuse carottant est une machine capable de sonder et de prélever dans les différentes
couches de terrain des cylindres de roches appelés carotte. Ce type de sondage utilise un outil à
diamant appelé couronne. Cette dernière par la pression, la rotation et l’eau coupe la roche tout
en évitant de le modifier, de le remanier ou de l’altérer au contact des parois de la sondeuse.
Un programme de vérification et de suivi de déviations (Azimut, inclinaison, champs
magnétique) a été établi et cela pour les 6 premiers mètres, tous les 30 mètres et la fin de trou.
Cela se fait à l’aide d’un appareil appelé <<Reflex EZ – com.3.0.2>>. La marge de déviation est
de plus au moins de (+ou-5) Cette partie est effectuée par les sondeurs.
L’orientation de la carotte avant qu'elle ne soit retirée du sol doit être connue.
34
Contribution des travaux de sondages carottants dans le développement d’un gisement : cas de
la Mine souterraine de Syama.
L’outil utilisé pour cette orientation des carottes s’appelle le Reflexe ACT 11 RD ou équivalent.
Après que l’appareil soit programmé il est attaché à l'extrémité arrière du tube de la carotte. Elle
prend l’orientation chaque minute. Lorsque les tiges s’arrêtent de tourner à la fin de chaque tige
(carottier) l'ACT est ramené à la surface. L'extrémité arrière de cette ACT est retiré et le tube
(écran numérique) est mis en rotation jusqu'à ce qu'une ligne sur l'écran numérique à l'intérieur
de l'ACT arrête de tourner et forme une ligne parfaite. Ceci indique la position de la bonne
orientation, ensuite on place l’équerre sur la partie inférieure de la carotte, et on trace une ligne
de 1 à 3cm qui correspond à la marque d’orientation.
Une fois les carottes orientées elles sont placées dans les caisses à carottes préalablement
numérotés par les techniciens géologues. Cette numérotation comporte les numéros des trous, le
numéro de caisses et des flèches indiquant le sens de la profondeur.
le Reflexe ACT 11 RD L’utilisation de l’équerre
marque d’orientation sur la carotte
Photo 2: Image montrant comment marquer la ligne d’orientation
35
3) Les travaux effectués à la carothèque

De la sondeuse les caisses de carottes sont ramenées à la carothèque où elles sont étalées sur des
supports par ordre croissant.
A la carothèque, après avoir lavé les carottes et vérifié les taquets, nous procédons aux étapes
suivantes : les études géotechnique puis géologique.
3.1- L’étude géotechnique

Objectif
Cette procédure vise à décrire le processus de description des données géotechniques sur la
carotte d'assurer la cohérence de la mesure et l'enregistrement des données géotechniques.
L'objectif principal de L’étude géotechnique est d’assurer la stabilité des ouvrages.
L’étude géotechnique comprend :
 L’orientation des carottes ;
 La récupération et le métrage ;
 La RQD (Désignation de la Qualité de la Roche);
 La dureté de la roche;
 La fréquence de fracture.
Procédure d’études géotechniques :
a) L’orientation des carottes

Elle est l'une des tâches les plus importantes effectuées par les techniciens géologues. La ligne
d'orientation est utilisée pour localiser la carotte en trois dimensions, ce qui permet aux
géologues de déterminer la lithologie et les structures qui encaissent la minéralisation. Elle
consiste à :
 Localiser la marque d’orientation (ori), qui est habituellement une marque de crayon
rouge qui se trouve sur la partie inférieure de la carotte à la fin de chaque passe (l’utilisation de
l'outil ACT 11 RD ou équivalent). La marque sur la partie inférieure de la carotte est le BOH
(Bottom of Hole);
 Monter l’ensemble des 6m de carotte sur la cornière, s’assurer que la cornière est bien
Assise et faire de sorte que si vous tenez un stylo pour marquer la ligne l'orientation, le stylo soit
horizontal;
 Les carottes devraient être posées sur la cornière avec "la marque d’orientation" à droite
36
comme si on ouvre un livre. Reconstituer l’ensemble des 6m de carotte soigneusement et lorsque

la carotte est brisée, un effort raisonnable doit être fait pour la remonter; le réassemblage et la
reconstitution des petits morceaux de carotte sont très utile.
La carotte
Le marqueur
La marque d’orientation
La cornière
Photo 3 : l’image montrant le traçage de la ligne d’orientation à la carothèque
 Si les carottes s’emboitent bien et que la marque d'orientation est de bonne qualité cela
signifie qu'une ligne continue doit être tracée.
 Les différentes variations là-dessus sont les suivantes :
Une ligne continue = une confidence de haut niveau HC (Hight Confidence) ou 3 ;
Une Longue ligne discontinue = une Confidence modérée MC (Moderate Confidence) ou 2 ;
Une courte Ligne discontinue = une faible confidence LC (Low Confidence) ou1.
Une Ligne en pointillée = une confidence nulle NC (Nul Confidence) dans les décombres de
la carotte où aucun lien ou alignement entre les carottes n’est possible, la meilleure pratique
consiste à utiliser encore les structures communes par exemple la foliation S1 projeter sur la
ligne en pointillée du BOH.
37
MC – Longs pointilles
HC – Ligne continue
LC – courts pointilles
NC – Alignement de point
Photo 4 : les degrés de confidence d’alignement des carottes
b) La récupération et le métrage
Le métrage ne peut être effectué qu’après la mesure de la récupération des passes de carotte.
 Pour faciliter la description géologique / géotechnique et l'échantillonnage, chaque mètre est
marqué sur la carotte avec un marqueur permanent. La marque devrait être composée d'une ligne
perpendiculaire à la ligne d’orientation à travers la carotte, c’est-à-dire tracé de sorte qu’on est
quatre côtés. La profondeur doit être clairement indiquée à côté de la marque dans les quatres
coins comme le montre la figure 6.
La récupération est calculée comme suit:
𝐋𝐚 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐫𝐨𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫é𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐛𝐥𝐨𝐜𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐚𝐪𝐮𝐞𝐭 (𝐦)

𝐗 𝟏𝟎𝟎%
𝑳𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒇𝒐𝒓é𝒆 (𝒎)
 La récupération des carottes doit être déterminée lorsque les caisses de carotte sont posées sur
les supports. Les zones de carotte manquante et/ou broyée doivent être notées sur les faces des
taquets et placées dans l’interval correspondant.
 Pour une carotte continue, ce qui arrive généralement, si la récupération n’est pas à 100%
c’est que la passe précédente ou suivante a gagné / perdu une quantité similaire (cas dans les
roches fraiches). Cela doit être pris en compte lors du métrage.
38
La ligne d’orientation La profondeur
254
La carotte Le metrage
Figure 7: La manière de marquer le métrage
Photo 5: image du métrage sur les carottes
c) Désignation de la Qualité de la Roche (RQD)

La désignation de la qualité de la roche est un indice empirique, qui tente à quantifier la qualité
mécanique des matériaux de la terre en mesurant la longueur des barres de carottes récupérées
dans le sondage à partir de la masse rocheuse.
Une bonne qualité de roche moins fracturée aura une valeur élevée de RQD, tandis que la
mauvaise qualité ou la roche fortement fracturée aura une faible valeur de RQD.
 La valeur de RQD sur un interval est définie comme étant le pourcentage de la carotte, qui
a été récupéré à partir de l'interval du trou de sondage supérieur ou égal à 10 centimètres (4
pouces) de longueur.
 Seules les fractures naturelles ouvertes et faiblement cicatrisées devraient être considérées au
39
moment de déterminer la longueur des barres de carottes.

 Toute brisure de la carotte effectuée par les sondeurs en le mettant dans les caisses de carotte
doit être ignorée lors du calcul de la valeur de RQD.
 Pour calculer le pourcentage de RQD sur un interval, nous faisons la somme des pièces de
carotte supérieure ou égale à 10 centimètres (0,10 m) et divisée par la longueur de l'interval foré,
et multipliée par 100 (exemple ci-dessous).
𝚺 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐫𝐜𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐫𝐨𝐭𝐭𝐞 ≥ 𝟏𝟎𝐜𝐦

𝐑𝐐𝐃 = 𝑿 𝟏𝟎𝟎%
𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐝′ 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐯𝐚𝐥𝐥𝐞 𝐟𝐨𝐫é𝐞
d) Etude de la dureté des Roches

La dureté d'une masse de roche particulière est déterminée sur le même interval que celui utilisé
pour la RQD et la fréquence des fractures. Il doit être pris sur la dureté moyenne de la roche
hôte sur l'interval de mesure. Un scribe doit être utilisé pour tester la dureté sur la roche. La
description, la méthodologie et les codes se trouvent dans les procédures de Résolute
(exploration).
e) Fréquence des Fractures

Une fracture est toute surface naturelle plane ou rugueuse dans la carotte. Le nombre moyen de
fractures ouvertes et faiblement fermées par interval est compté et enregistré comme suit:
 Les sols brisés, zones faillées, et d'autres intervals fortement fracturés sont comptabilisés et
considérés comme plus 20 fractures.
 Une fracture ouverte est définie, comme une fracture qui est ouverte avant la procédure de
sondage normale ; exemple un joint.
 Une fracture faiblement fermée est définie comme une fracture qui dans le passé a été
ouverte, mais est maintenant rempli de minéraux qui sont plus doux et plus malléables que la
roche encaissante.
 Ceux-ci peuvent être identifiés par le fait que le matériau de remplissage peut être facilement
rayé avec un couteau. Ces matériaux seront généralement casser pendant le processus de sondage
et de déplacement de la carotte. Ils ne devraient être comptés si elles se brisent pendant le
processus de manipulation.
 Il est à noter que d'autres déplacements causant les fractures dans la roche ne sont pas inclus
dans la mesure de la fréquence des fractures ou dans la RQD.
40
Fracture faiblement fermée
Fracture ouverte
Fracture mécanique
Photo 6 : image montrant les différents types de fracture
3.2 L’étude géologique des carottes

Constitue la plus importante, car indispensable à la compréhension de la minéralisation.
Elle porte sur :
 La lithologie ;
 L’altération ;
 L’Oxydation ;
 Le Minéral ;
 Les veines ;
 Les structures.
a) La lithologique
Cette phase vient après l’étude géotechnique et consiste à déterminer et à identifier les
différentes lithologies, tout en incluant les textures et structures traversées par le sondage. Pour
ce faire on délimite les différentes lithologies avec des taquets colorés. Toutes les descriptions
géologiques sont enregistrées dans un tableau Excel préétabli, voir annexe (I).
b) L’altération
Elle s’effectue de la même manière que celle de la lithologie, c’est-à-dire par détermination et
identification des différents types d’altérations observées.
Elle est basée sur la détermination de l’intensité d’altération et pour se faire on se sert de l’acide
chloridrique (HCL) dulié à 10% pour l’identification de carbonates et du grattoir pour
l’identification de la silice et de l’albite.
41
Les autres altérations comme les séricites, ankérite, fuschite, chlorite, sulfure et épidote sont
facilement reconnaissable à l’œil nu.
c) L’oxydation
Avant de décrire cette procédure une description sur le profil d’altération d’une manière général
est:
 La cuirasse latéritique
Croute superficielle épaisse (jusqu’ à plusieurs mètres) fortement durcie par des précipitations
d’hydroxydes de fer et d’aluminium se formant surtout en climat intertropical à saisons sèches
bien marquées.
 La carapace
c’est la partie du profil située juste en dessous de la cuirasse. Elle constitue une zone de prélude
au cuirassement. La carapace est une formation tachetée. Les zones claires sont plus riches en
quartz, et les taches de rubéfaction sont dues à la kaolinite. Le fond matriciel peut être jaunâtre,
rougeâtre ou rosâtre. Au fur et à mesure que l’on monte dans le profil d’altération, les taches se
nodulisent et forment des concrétions ferrugineuses. Son épaisseur peut atteindre 5m. Une
couche de limons recouvre les cuirasses entre les plateaux latéritiques.
 L’argile tachetée
c’est la zone intermédiaire entre la latérite et la saprolite. Les argiles tachetées se développent au
dépend de la saprolite. Cet horizon de quelques mètres d'épaisseur se caractérise par la
disparition de la plupart des textures primaires et par le développement de tâches centimétriques
d'oxydes et d’hydroxydes de fer au sein de la matrice argileuse. La kaolinite est généralement le
minéral prédominant. Les micas blancs sont altérés en kaolinite et gibbsite, et le quartz se
maintient.
 La saprolite
c’est la roche altérée en masse homogène et tendre, gardant souvent la structure des roches
originaires.
 La roche mère
c’est la partie de la roche saine qui n’a subi aucune oxydation depuis sa mise en place durant les
temps géologiques.
A Syama la zone d’oxydation est définie comme étant le contact entre la zone complètement
oxydée (saprolite supérieure) et le début de la roche fraiche.
Elle comprend deux parties : le BOCO et le TOFR
 BOCO : constitue la base de la zone d’oxydation complète. Tous les éléments situés au-
42
dessus de cette limite sont complètement oxydés, pas de sulfure. Cette partie est dominée par des
minéraux argileux et la texture originale n’est pas préservée.
 TOFR : constitue la limite supérieure de la roche fraiche. En dessous de cette limite pas de
minéraux oxydés ; pas de limonite ni d’hématite. Dans cette partie les textures et structures
originales sont préservées.
La partie située entre ces deux limites constitue la zone de transition. Les textures originales sont
plus au moins préservées.
d) Minéralisation
Cette partie consiste à quantifier les minéraux tels que les pyrites, arsénopyrites, chalcopyrites,
graphites selon leurs styles de minéralisation.
Lors de la description minéralogique plusieurs styles de minéralisation ont été observés parmi
lesquels on peut noter :
 Disséminé : dont les grains sont éparpillés ;
 Blebs : dont les gains sont à la foi éparpillés et groupé en certain endroit ;
 Massif : dont les grains sont en masse c'est-à-dire accumulés en un seul tas.
 Speck : dont les grains sont très éloignés les uns des autres.
 Stringer : dont les grains plus ou moins entassés suivent une ligne discontinue.
e) les veines
En ce qui concerne leur description on les délimite et quantifie selon leur nature et pour se faire
on se sert de l’acide chlorhydrique (HCL) dulié à 10% et un stylo en acier appelé grattoir.
f) Mesures structurales
Le long d'un trou de sondage, les structures majeures doivent être notées sur les carottes.
L'orientation des structures planes et linéaires doivent être collectée avec le type de structure
mesurée (par exemple, fracture, foliation, faille ou linéation etc.) et sa profondeur exacte.
L’épaisseur des structures, des veines et les zones de forte déformation doivent être aussi
mentionnées. De même, des structures telles que les veines ou les joints peuvent avoir un
espacement régulier et cela doit être noté.
La profondeur de structures doit être mesurée et cela à partir de la marque du metrage jusqu’à
son milieu (le long de la trace ici en rouge) au centimètre près, comme indiqué ci-dessous:
43
Le métrage
La profondeur de la structure
La distance mesurée
L'épaisseur moyenne vraie d’une structure doit être mesurée et enregistrée au mm près (voir la
figure ci-dessous). L'épaisseur réelle d'une structure est mesurée perpendiculairement à la trace
de l’élément (TOF).
Épaisseur réelle
Figure 8 : L’épaisseur réelle d’une structure
Pour la carotte orientée, les mesures structurales sont faites avec un kenomètre; les valeurs de
l’angle alpha et bêta doivent être mesurées pour les éléments représentatifs et enregistré sur un
tableau Excel préétabli.
On procède de manière suivante :
Après avoir tracé avec un crayon de couleur la structure à mesurer sur la carotte on effectue :
Première étape (1) : comment placer la carotte dans le kenomètre.
Il consiste à glisser la carotte dans le kenomètre tout en suivant la direction de fond du trou
dirigée vers le bas et la partie supérieur du kenomètre.
44
La ligne d’orientation
La partie supérieure du kenomètre
Comment placé la carotte dans le

kenomètre
Deuxième étape (2) : préparation de la mesure
Faire coïncidé le beau milieu de cette trace de crayon jaune avec la graduation zéro (0) du
kenomètre
La graduation zéro (0) à l'unité principale Structure à mesurer
Troisième étape (3): mesure de la structure
Par simple lecture la valeur de l’angle alpha et beta sont connues.

 α (0 ° - 90 °) c’est la lecture faite entre l’axe le long de la carotte et l’axe de l’ellipse plane.
 β (0 ° - 360 °) c’est la lecture faite entre l’axe de l’ellipse plane et l’orientation de la carotte.
45
L’angle α L’angle β
L’axe de l’ellipse plane La valeur de l’angle α et β
Photo 7 : image montrant les différentes étapes pour orienter les structures
L’axe de l’ellipse plane
L’axe le long de la carotte

L’orientation de la carotte
Figure 9: Mesure de l’angle alpha et bêta
46
Les mesures structurales devraient se baser sur la collecte de données représentatives. Les
paramètres ci-dessous peuvent être utilisés comme ligne directrice:
 Les mesures de Foliation, de linéation devraient être prélevées à de larges intervals, ou si

l'orientation de la foliation change sur la carotte.
 Toutes les structures (comme les zones de cisaillement et les failles) doivent être mesurées et
leur épaisseur doit être enregistrée.
 Les mesures sur les veines doivent être mentionnées uniquement si elles sont considérées
comme représentatives.
 Les données collectées devraient inclure le type de structure, la profondeur, la qualité de

l'orientation (bonne, mauvaise), et autres commentaires.
 Des traces d’éléments d’interprétation géologiques et le métrage de ces éléments

peuvent être marqués sur la carotte pour aider à la réalisation des mesures comme indiqué dans
les images ci-dessus. Généralement, il est conseillé de repérer les structures qui doivent être
mesurées dans le trou, tout en mesurant et enregistrant celles-ci.
On a observé les structures suivantes lors du logging: les failles, les litages, les foliations les
micro-plissements, avec différentes variétés de joints.
47
g) Photographie
La photographie est une partie des travaux de la carothèque, consistant à capturer l’image des
carottes des sondages complets.
Les caisses à carottes sont disposées deux a deux pour la capture d’image;
Les images capturées comportent les informations suivantes:
 Le nom du Projet;
 Le nom de la cible (prospect);
 Numéro de sondage;
 Les profondeurs (De /A);
 Le numéro des caisses;
Après les coupes et l’echantillonnage des carottes les photos demeurent les témoins idoines.
L’appareil photo
Les caisses de carottes Le dispositif complet
Photo 8: image de la photographie des carottes
48
4) Travaux effectués à la scie

De la carothèque les carottes sont amenées à la scie pour être fendues et échantillonnées.
a) Objectif
Cette procédure définit la manière correcte pour fendre les carottes.
b) Démarrage
Pour le démarrage il faut s’assurer que: l’appareil est correctement branché à l'alimentation
électrique et que celle-là est activée. Une fois l’approvisionnement en eau est raccordé on met de
l'eau sur les carottes, le réglage du robinet se trouve à côté de la garde-lame pour pouvoir
contrôler le débit car la coupe de carottes sans eau est dangereuse.
c) Découpage de la carotte
Avant de commencer à fendre les carottes, nous devons nous assurer que les chariots à carotte
sont numérotés et veiller à ce que la marque du fond de trou soit clairement visible.
Ensuite, placez la carotte dans le chariot à Carotte tout en maintenant l’ordre de classement des
caisses de carotte et la numérotation des chariots à carotte et s’assurer que les marques de fond
de trou de la carotte correspondent à la flèche du chariot .Les pièces de carotte devraient être
transférées directement de la caisse à carotte, sans rotation, de sorte que la ligne d'orientation
continue ou en pointillés soit au sommet.
La carotte est chargée dans le chariot l’une après l’autre en séquence et la machine peut être mise
en marche.
Une fois que l'appareil est en marche, l'avant de la carotte est guidé automatiquement vers la
lame (fermée pour la sécurité). La carotte fendue sort de l’autre bout dans la barre de guidage
coupe-carotte.
Ainsi, il faut déplacer la carotte fendue du chariot dans les caisses à carotte d’origine, dans sa
position d’origine commençant par la première pièce de carotte jusqu’à la dernière selon la
profondeur.
Répétez le processus de coupe avec la prochaine série de carotte.
Après la fente des carottes, la scie à carotte manuelle peut être utilisée pour couper la carotte à
chaque mètre, ou à la fin de chaque interval d'échantillonnage, de sorte que les intervals
d'échantillonnage soient clairement définis.
Lorsque l'ensemble des carottes de la session a été fendue, on éteint la scie, le courant et l'eau,
ensuite nettoyer la zone de travail.
Les carottes fortement altérées, l'argile ou carotte près de la surface peuvent être trop molle ou
friable (saprolite) pour être sûre et efficace à couper avec la scie à carotte. Dans ce cas, la carotte
doit être divisée manuellement à l'aide d'un couteau ou d'autres moyens appropriés tout en
évitant les facteurs de contamination.
49
La carotte même cassé peut être divisée avec succès dans l'unité, mais seulement en utilisant les
chariots de carotte brisées enfermées plutôt que les chariots à Carotte ouvertes (voir photos ci-
dessous), pour s’assurer d’une séparation et réduire la perte de carotte pour le processus de fente.
La lame
Chariot de carotte dans le guide de

carotte
L’extrémite de reception
de la coupe à carotte
Les chariots de carottes ouvertes
La chariot de carotte
Le bouton d’arrêt d’urgence

Les chariots de carottes enfermées
Photo 9 : les différents éléments d’une scie à carotte
50
d) L’échantillonnage et l’expédition
La fente et l'échantillonnage des carottes sont généralement assurés par les techniciens
géologues. Cela permet d’éviter des erreurs dans l’échantillonnage.
On doit disposer des sacs de calicot et un carnet d'échantillonnage, de sorte que les carottes
fendues soient facilement accessible.
Sauf indication contraire par le directeur de l'exploration ou le géologue principal, les carottes
sont échantillonnées métriquement.
Tout échantillon de longueur inférieure ou égale à 0,5 mètre rencontré à la fin du trou devrait
être considéré comme un échantillon complet d’un mètre, sauf si elle est > 0,5 m (voir
l'illustration ci-dessous).
≤ 0.5m @ EOH > 0.5m @ EOH
Après que la carotte soit fendue en deux parties égales, le côté droit de la carotte est placé dans
le sac de calicot numéroté, et la moitié gauche de la carotte reste dans la caisse à carotte comme
témoin pour les besoins futurs. La carotte restant dans la caisse à carotte devrait être arrangé le
mieux que possible.
Après échantillonnage métrique, le calicot doit être attaché, pesé puis prêt à être envoyé au
laboratoire pour l’analyse Or.
Comme pour les autres méthodes de sondage le système de contrôle QA/QC constitue une partie
importante du processus d'échantillonnage. Les standards, les blanks et les duplicatas sont
insérés dans la séquence d'échantillonnage, ainsi:
 L’alternance Standards & Blanks est inséré à tous les 20ème Numéro de l'échantillon (des
multiples impairs de 10)
Par exemple : SY157450 - Standard, SY157470 - Blank, SY157490 - Standard, etc.
 Des échantillons duplicatas sont insérés tous les 20 ème numéros de l’échantillon
(multiples Paires de 10)
51
Par exemple : SY023400, SY023420, SY023440, SY023460, SY023480 etc. Ces duplicatas
sont préparés au laboratoire. Un sac vide avec le nom de l'échantillon duplicata désigné est mis
dans le sac de l'échantillon initial.
Remplir le livre d'échantillonnage avec chaque interval échantillonné, en notant le numéro de

sondage, l’interval, le type d'échantillon, la méthode d'échantillonnage, le poids et l'état.
Une fois l'échantillonnage achevé, les caisses à carottes doivent être retirées et empilées de
façon ordonnée.
Les documents de l’échantillonnage doivent être fournis au géologue superviseur à la fin de
l'échantillonnage. Les écarts constatés doivent être signalés au géologue superviseur
immédiatement.
5) Traitement des données

Toutes les données du terrain et du laboratoire sont intégrées dans une base de données appelée
Datashed.
52
CHAPITRE II: PRESENTATION DES

RESULTATS
53
I. RESULTATS DES TRAVAUX

Cette partie traite les données de l’ensemble des 24 sondages carottants exécutés pour16212
échantillons envoyés au laboratoire ALS pour analyse Or.
Dans l’ensemble les résultats sont très encourageants pour la poursuite des travaux. La teneur de
coupure de base est de 1 g/t et dans le calcul de la teneur moyenne d’un interval au maximum 3
mètres d’interval stérile est accepté. (voir annexe II). Cela a permis de mettre un accent
particulier sur la lithologie ; l’altération ; la minéralisation et les structures.
1. LA LITHOLOGIE
Durant mon stage de fin de cycle j’ai pu identifier les 3 groupes de formations de Syama dans
différents sondages. Le constat général a été que la formation de Syama est composée de
plusieurs variétés de roches, on peut citer entre autre les roches mafiques, ultramafiques et
sédimentaires ; quant à la formation de Sikoro elle est majoritairement composée de sédiments
et est plus ancienne, par contre le groupe de N’golopené est plus récent et uniquement formé de
conglomérat issue des deux premières. Les lithologies principales rencontrées peuvent être
décrites comme suite:
a) Les grauwackes
De couleur grisâtre de grain fin à moyen ; détritique, pseumatique, lithique, souvent folié. Il est
souvent silicifié et altéré dans la zone minéralisée (formation de Syama). Ils sont localisés dans
les formations de Sikoro et Syama.
b) Le siltstone ou siltite
Dans le district de Syama, le silstone est de grains fin, de couleur gris noirâtre;
laminé, souvent graphiteux et présente des litages, le ciment est siliceux. Il constitue
la majeure partie de la formation de Sikoro.
c) Le sandstone
Est une roche sédimentaire détritique constituée de 85% au moins de grains de quartz plus ou
moins arrondis, diversement colorée selon la nature du ciment. Il est souvent peu abondant et
folié dans la formation de Syama avec de pyrites disséminées.
d) L’Argilite
C’est une roche sédimentaire à grain très fin ; le ciment est généralement argileux de couleur
variable. Une des variétés d’argilite affleure, souvent très fortement silicifiée et riche en pyrite
dans sa forme bréchifiée.
e) Les basaltes
Ce sont des roches de couleurs verdâtres, kaki, souvent grisâtre dans les zones lessivées,
microlitiques, massifs, à grains fins, comportant des plagioclases, olivines et pyroxènes. Il existe
des basaltes à leucoxène. Durant les travaux de terrain nous avons rencontré plusieurs variétés de
basalte :
54
 Wari bana basalte de coloration verdâtre ;

 Red eyes basalte de coloration rougeâtre ;
 Boni old basalte ;
 Ciwara basalte lessivé de coloration grisâtre ;
 Gnama Tutu Basalte ;
 San fe basalte;
Les basaltes ont été rencontrés seulement dans la formation de Syama.
f) La dolérite
C’est une roche magmatique intermédiaire grenue, de couleur verdâtre. A Syama les dolérites
présentent des cristaux de leucoxènes bien développé. Souvent on rencontre les dolérites sous
forme de filon dans la formation de Sikoro.
g) Les lamprophyres
Ce sont des roches magmatiques filoniennes, ultrabasiques, de couleurs grisâtres, kakhi
contenant des phénocristaux. A Syama nous avons rencontré des lamprophyres altérées avec des
gros cristaux de fuchsite et des lamprophyres moins altéré à pyroxènes et olivine. Elle est aussi
rencontrée dans la formation de Sikoro sous forme de filon souvent avec des pyrites disséminées.
h) Le schiste graphiteux
Les schistes graphiteux appelés black shale sont des roches de couleur noire on les rencontre
généralement dans les zone de cisaillement, faille et alentour. Ils sont tachant et friable. Ils sont
présents dans les formations de Sikoro et Syama mais ceux rencontrés dans la formation de
Syama sont plus riche en sulfure, souvent bréchifié et fortement silicifié.
i) Les conglomérats de N’golopené
Ce sont des roches sédimentaires polymitiques, de couleur variable. Les conglomérats sont
formés des débris de roche provenant de la formation de Syama et Sikoro. C’est la formation la
plus récente. Les conglomérats ont été uniquement identifies dans la formation de N’golopené.
55
Figure 10: la carte de section montrant les lithologies rencontrées après exécution des forages
56
2. L’ALTERATION
L’altération est la modification des propriétés physico-chimiques des minéraux, et donc de la
roche, par les agents atmosphériques, des eaux souterraines ou des fluides hydrothermaux. Les
deux grands types d’altération sont rencontrées à Syama ; à savoir l’altération supergène ou
météorique et L’altération endogène ou hydrothermale. A travers ces types d’altération, nous
allons définir les altérations observées dans le district de Syama.
 Altération supergène ou météorique
Elle est provoquée par l’action d’agents atmosphériques principalement l’eau de pluie qui
s’infiltre à travers les pores et les fractures des roches et va oxyder ces roches et les désagréger.
Cette altération se fait en surface ou en sub-surface. Ceux observés sont :
 Hématitisation
C’est la formation de l’hématite par l’oxydation du fer libéré par certains minéraux tels que la
pyrite, arsénopyrite, la biotite… au contact des eaux météoriques conduisant à une coloration
rouge d’oxyde de fer.
 Kaolinisation
Correspond à la mise en place de la kaolinite. Elle se forme par l’altération supergène des
feldspaths des muscovites ou autres alumino-silicates des différentes roches ignées et se
distingue par sa couleur blanchâtre à grise.
 Altération endogène ou hydrothermale
Elle se produit en profondeur et est due à la migration vers la surface des éléments de haute
température en solution (fluide hydrothermal) à travers les fractures des roches. Plusieurs
phénomènes d’altérations ont été identifiés à savoir :
 La chloritisation
C’est une altération qui conduit à la formation du chlorite provenant de la dégradation de la
biotite lors des phénomènes hydrothermaux très tardifs. C’est le phénomène qui est à la base de
la coloration verte des roches singulièrement de celle des basaltes.
 La silicification
C’est une imprégnation ou épigénie par la silice (quartz, calcédoine, opale) dans la roche
préexistante et qui la rend plus dure et lui donne un éclat luisant. Elle est liée à des phénomènes
magmatiques et hydrothermaux, soit à des migrations de la silice dans certaines roches
métamorphiques, soit à des précipitations de silice dans les roches.
 La séricitisation
Ce type d’altération est le résultat de la dégradation des plagioclases et des micas par des
phénomènes atmosphériques et hydrothermaux. Elle se caractérise par une coloration bleue
violacée scintillante. Son intensité diminue des zones oxydées aux zones sulfurées.
57
 La carbonatation
C’est une altération au cours de laquelle la calcite se forme avec généralement de l’épidote et de
chlorite. Cette altération donne à la roche une couleur blanchâtre et se remarque généralement
dans les roches au niveau des joints et des failles ;
 Albitisation
Processus, mal connu en général, conduisant dans une roche magmatique ou métamorphique à la
formation d’albite qui devient le seul feldspath ;
 Fuschitisation
Processus conduisant à la formation de la fuschite (muscovite des environnements riche en
chrome) dans les roches métamorphiques basiques alumineuses et dans les roches ultrabasiques
hydrotermalisées et carbonatisées par les fluides hydrothermaux aurifère ;
 Ankéritisation
Processus conduisant à la formation de l’ankérite dans de nombreuses roches essentiellement
sédimentaire (dolomies et calcaire dolomitiques) ; dans les gisements ferrifères ; et
occasionnellement dans les roches magmatiques basiques altérées ;
 Graphitisation
Processus conduisant à la formation du graphite en inclusion dans les roches magmatiques ; dans
les roches métamorphiques ; occasionnellement dans certaines pegmatites granitiques.
58
Tableau d’altération
Type d’altération Caractéristique Zone

Chlorite (ch) Coloration verdâtre de fracture ou dans la roche
Carbonate (cb) Blanchâtre et pâteux faisant de fracture ou remplissage
effervescence à l’HCL
Séricite (mv) Blanc brillant et s’éteint en Dans la roche
rotant
hématite (he) Coloration rougeâtre D’oxyde (latérite)
Kaolin (ka) Couleur blanche laissant des tachetée des argiles
taches rougeâtre
Silice (si) Éclat luisant Dans la roche
Albite (ab) Coloration blanchâtre Dans la roche
Ankérite (ak) Coloration blanchâtre Dans la roche
Fuschite (fu) Coloration vert émeraude à Dans la roche
vert, parfois vert à gris
verdâtre
Graphite (gr) Noir à éclat métallique D’inclusion ou dans la
tachant les doigts à cause de roche
sa faible dureté
Tableau1: Le type d’altération
Ainsi, nous avons classé l’altération de la zone d’étude en 4 grandes parties comme suite:
 Dans la partie distale à la minéralisation: Couvrant une portion de la formation de Sikoro
et de Syama, on note l’altération de chlorite-calcite.
 La partie proximale à la minéralisation: s’étend seulement sur une partie de la formation
de Syama, elle est caractérisée par une altération beaucoup plus accentuée que la précédente
et comprend : chlorite -séricite-ankérite.
 La partie de la zone du gisement : Toujours dans la formation de Syama, elle est
caractérisée par une intense altération en dolomite-albite-séricite-ankérite-fuchsite-silica,
sulfure, graphite.
 La formation du groupe de N’golopené: Indiquant la fin de la minéralisation, elle présente
une altération similaire à celle de la partie distale.
59
3. LES VEINES
Nous avons observé plusieurs types de veines parmi lesquelles nous pouvons retenir :
 Veine de dolomite & graphite : coloration gris-blanchâtre réagît à chaud à l’acide
chlorhydrique ;
 Veine de dolomite blanche : blanc laiteux, elle fait effervescence avec l’acide chlorhydrique
(HCL) à chaud;
 Veine de quartz : de coloration blanchâtre sans réaction à l’HCL, il n’est pas facilement
rayable avec le grattoir ;
 Veine de sulfure : fracture rempli de sulfure ;
 Veine de calcite : fracture rempli de calcite de coloration blanchâtre présentant une vive
effervescence à froid à l’acide chlorhydrique ;
 Veines d’hématite : de coloration rougeâtre ;
 Veines d’épidote : de coloration verdâtre ;
Cependant trois principaux génération de veines peuvent être distingués, notamment:
 La veine avant minéralisation (pré-minéralisation), exemple : le jaspilite, la calcite, l’épidote
le quartz;
 La veine au moment de la minéralisation (syn- minéralisation) exemple : dolomite/ graphite
(sombre) ; dolomite plus ou moins (white) et veine de quartz et enfin
 La veine après minéralisation (post- minéralisation) exemple : la calcite et le quartz.
4. LES STRUCTURES
La mine de Syama est située directement aux contacts des conglomérats sous–jacents au
cisaillement régionale N20° à N30° appelée Syama-Bananso shear avec un pendage vers Ouest
à environ 55° à 60°.
La grande faille constitue aussi la limite entre le domaine de Kadiana-Madinani à l’Ouest et
celui de Kadiolo à l’est a été indentifiée dans différents sondages.
Elle constitue la structure principale et primaire traversant la zone de Syama.
Dans les sondages carottants plusieurs types de structures ont été identifiés mais seulement les
structures majeures et représentatives ont été tenues en compte parmi lesquelles on peut retenir :
60
a) Les failles
Les failles sont des déformations cassantes et sur les plans de faille on peut facilement
identifier les signes de déplacement. Courant mon stage nous avions noté plusieurs
groupes de failles mais dans ce document nous avons retenu deux structures majeures
très importantes :
 Des failles inverses orientées de 0 à 30°N avec un pendage 60°vers l’ouest. Le sens du
mouvement est Ouest et souvent Est.
 Des failles orientées de 310 à 340° N avec un pendage 55 à 60° vers l’Ouest.
Figure 11: Direction moyenne des failles et la direction de pendage moyen des failles
b) Les joints
Les joints sont des fissures qui délimitent une surface de discontinuité au sein d’une roche ou
d’un terrain, sans déplacement visible ne présentant pas d’ouverture marquée. Nous avons retenu
trois groupes de joints :
- Les joints orientés de 80 à 110°N avec des pendages de 30 à 60° vers le Nord ;
- Les joints orientés de 310 à 340°N avec un pendage sub-vertical vers le Sud ;
- Les Joints orientés de 0 à 30 °N ont généralement un pendage vers l’Ouest.
61
Figure 12: Direction moyenne des joints et la direction de pendage moyen des joints
c) Les cisaillements
Une zone de cisaillement est une zone de déformation intense se produisant au sein de la croûte
et du manteau. Elle traduit une déformation hétérogène et continue de la roche, principalement
dans le domaine ductile.
A Syama généralement les zones de cisaillements sont orientées Nord-Est avec un pendage
vers l’Ouest.
62
Figure 13: Direction moyens des cisaillements et la direction de pendage moyen des cisaillements
d) La foliation
La foliation ou schistosité cristallophyllienne est une structure planaire pénétrative par des
recristallisations importante des minéraux d’une roche en feuille alternés de composition
différentes.
Nous avons notes deux grandes familles de foliations dans les sondages carottants :
 Les foliations orientées Nord – Est ;
 Les foliations orientées Nord – Ouest.
Figure 14: Direction moyens des foliations et la direction de pendage moyen des foliations
e) Le pli
On rencontre des microplis au niveau des roches ductiles de la formation de Syama.
5. LA MINERALISATION
Sur le plan minéralogique la mine d’Or de Syama est principalement associée aux sulfures,
cependant des sondages minéralisés (Or) moins riches en sulfures soulèvent l’hypothèse
probable d’autres associations (silicate & phase de carbonate ?).
On rencontre plusieurs styles de minéralisation dans les 3 groupes de formation géologiques de
syama :
 La formation de Sikoro est moins riche en sulfure (pyrite, et arsénopyrite) et les styles
de minéralisations les plus fréquentes sont : speck son code (SP), blebs (BB). Les graphites se
rencontrent sous forme massif ou matrice.
 La formation de Syama est très riche en sulfure fine disséminée, blebs, stringer,
veining, et accessoirement de la chalcopyrite et arsénopyrite dans la partie ore zone. Les
graphites massifs et matrice dans les zones de failles et de cisaillement.
63
 La formation du groupe de N’golopene : les sulfures sont moins abondants et se présentent

sous forme de blebs, speck.
L’Or à Syama se trouve dans les gangues ou les cristaux de pyrite, dans les zones fortement
déformées et altérées du groupe de Syama. L’or visible est très rare dans le gisement de Syama.
Les résultats en Au obtenus dans les différents sondages sont très encourageants et motivant pour
la poursuite des travaux futurs. Plusieurs intervals minéralisés ont été interceptés voir
annexe (II)
64
Figure 15: la section montrant les teneurs en Au

65
II. INTERPRETATION DES RESULTATS
L’interprétation des résultats des travaux consiste à combiner des méthodes de recherches, des
connaissances théoriques, pratiques sur la zone et l’utilisation des logiciels de traitement des
données. Cela permettra de comprendre le style de minéralisation et établir des procédures pour
l’orientation des futurs travaux d’exploration ou de développement.
Dans ce cadre nous avions identifié 4 types de zones de minéralisations associées aux sulfures,
altérations et veines : zones de stockwork, breccifications, veinules et de grauwackes minéralisées.
Ces zones sont sus jacentes à la faille majeure Syama-Bananso.
 Zone de stockwork : constitue un modèle de veines de dolomite, dolomite-graphite, quartz
dense avec des pyrites disséminées abondantes porteurs d’Or. Cette zone est fortement altérée en
ankérite-albite avec peu de séricites. La roche encaissante est généralement le basalte dont la
texture n’a presque été préservée mais les phénocristaux de la magnétite et l’ilménite altérés en
leucoxène indiquent une composition originaire basaltique.
 Zone bréchique : cette partie se compose de fragment de basaltes anguleux, de lamprophyre
et de débris de roche sédimentaires altérée en séricites-ankérite, fuschite, silica et accessoirement
albite dans une matrice de couleur sombre. Les veines de quartz et dolomites- graphites sont bien
développées. L’Or est lié aux pyrites disséminées.
 Zone de veinules : elles sont mieux développées dans les basaltes et se composent
relativement de minces veinules d’épaisseur (1-2cm) de quartz-ankérite avec peu de pyrite et
d’albite. Les veinules sont habituellement entourées d’une altération beaucoup plus accentuée aux
épontes et riche en pyrite avec des fortes teneurs en Or.
 La zone de grauwackes minéralisé : Très riche en pyrites disséminées, on note une intense
altération d’albite et silica avec de veines de stockwork de quartz-ankérite. Elle constitue une zone
de très forte de teneur en Or.
La pyrite est le principal sulfure souvent de la pyrrhotite et de très rarement l’arsénopyrite et l’Or
visible est très rare à Syama.
Les résultats en Au du laboratoire montrent que la minéralisation est focalisée dans la partie sus
jacente (formation de Syama) à la faille principale de Syama.
L’interprétation des résultats nous montre que la minéralisation reste ouverte du côté Sud et Ouest
de la carrière principale et parait plus intéressante en profondeur :
SYRD417 :75m @ 2.81 g/t à partir de 662m
SYDD432 : 62m @6.71g/t à partir de 651m.
Toutes les lithologies de la formation de Syama sont susceptibles d’encaissées la minéralisation.
Sur le plan structural nous avions identifié 3 structures majeures dans les sondages carottants :
 Les structures Nord-Est qui correspondent à l’orientation de la structure
principale (Syama Bananso shear) avec un pendage vers l’Ouest.
 Les structures Nord-Ouest secondaires avec un pendage vers l’Ouest généralement ;
 Les structures Est-Ouest avec un pendage vers le Nord et souvent Sud.
66
L’intersection de ces 2 structures (NE&NW) défini une linéation plongeant d’environ 30° à
40°vers Nord.
Les structures sont toutes planaires, souvent bifurquant et généralement enrichie en graphite.
67
TROISIEME PARTIE: CONCLUSION ET

RECOMMENDATION
68
I- LA CONCLUSION
A Syama la minéralisation est focalisée dans les zones fortement déformées, altérées en séricites,
ankérite, albite, Silica, fuchsite; et des veines de dolomite/ graphite (grisâtre), quartz, dolomite
(grisâtre &blanchâtre). L’or est principalement associé aux pyrites fines disséminées et il est très
rarement visible.
Toutes les lithologies de la formation de Syama sont susceptible d’engorger la minéralisation,
contrôlée par des structures NNE et NW. La faille Syama Bananso constitue un écran pour la
minéralisation.
Ce programme de sondage carottant profond a prouvé que la minéralisation reste ouverte du côté
Sud , Ouest et plonge en profondeur du côté Nord-Ouest mais elle s’est beaucoup rétrécie vers le
nord.
Il m’a également permis d’apprendre, de comprendre les travaux liés aux sondages carottants qui
occupent une place cruciale voir même indispensable dans le développement d’un gisement en
particulier les mines souterraines de Syama.
69
II- LES RECOMMENDATIONS

Suite aux travaux que nous avons réalisés sur le terrain et à l’interprétation que nous avons
effectuée des données recueillies, me permettent d’émettre les recommandations suivantes :
 Planifier des sondages carottants profond vers le Sud et l’Ouest pour vérifier la
continuité de la minéralisation.
Planifier des sondages du côte Nord pour confirmer la fermeture de la minéralisation.
 Du côté Sud et Ouest se trouvent d’énormes dépôts de minerais stérile, ces dépôts ne
faciliterons pas les travaux des futurs sondages carottants. Je propose que le service de Mining
discute avec le département de l’Exploration sur les futurs emplacements des dépôts.
 Je propose la présence des techniciens géologues sur le terrain auprès des sondeurs
pour éviter :
 Les erreurs répétitives sur les métrages ;
Sur les marques d’orientation.
 Je propose de tracer une ligne de coupe de carottes à 30° de la ligne d’orientation ;
Enfin je suggère à l’ENI-ABT :
 Renforcer la coopération Ecole-Entreprises.
 D’introduire aux programmes des étudiants géologues des cours d’initiation aux différents
logiciels utilisés dans le domaine des mines comme Mircomine et Surpac.
 D’ajouter plus de pratiques aux théories faites en classe.
 Organiser des sorties sur les sites miniers;
70
BIBLIOGRAPHIE
 Kusnir les données historiques de Syama (1999).
 robertsix La géologie structurale (5) : Publié le 29 août 2012
 Bates D.E.B., Kirkaldy J.F. La géologie de terrain, un guide Nathan, F. Nathan (1977).
 Béloussov Géologie structurale, Ed.Mir (1978).
 Diju-Duval B. – Géologie sédimentaire – Bassins, environnements de dépôts,

formation du pétrole, Ed. Technip (1999).
 Foucault A., Raoult J.-F. – Dictionnaire de géologie, Masson (1980).
 Fournarier P. – Eléments de géologie, H. Vaillant-Carmanne, S. A (1942).
 Haug E. – Traité de géologie I – Les phénomènes géologiques, Lib. A. Colin (1927).
 Parriaux A. – Géologie – Base pour l’ingénieur, Presses Polytechniques et

universitaires romandes, Lausanne (2006).
 Eléments de sédimentologie et pétrologie sédimentaire : Prof F. Boulvain.
 Milesi et al -west africa Au deposit 1989.
 Bourama DIAKITE (la prospection aurifère à Bakolobi) PFE en 2015.
 Soleymane TRAORE (étude cartographique et géochimique du permis de Borokoba) PFE

en 2012.
 Boukari Guindo (Contribution de la cartographie, géochimie et géophysique dans la

recherche de gisements aurifères à Borokoba), PFE en 2010.
 Anonyme les SOP de Syama (Safe Opertionnel Procedures) les procédures opérationnels
de sécurité de Syama.
 Documents sur le forage.
71
 http://gocad.ensg.inpl-nancy.fr/www/people/files/thesis_magali_lecour.pdf
 http// F:\Introduction à la géologie\cdrmin\général\geologie.html
 http://www.géowiki.fr
ANNEXE
72
73
I- LES TABLEAUX EXCEL PREETABLIES

a) LA LITHOLOGIE
Date_Logged
Weathering
Logged_By
Comments
Regolith1
Regolith2
Lith2_pct
Hardness
Grainsize
Texture1
Texture2
Hole_ID
DataSet
mFrom
Struct1
Struct2
Struct3
Colour
Lith1
Lith2
mTo
Hue
SAMOKO SADD010 0 9.4 L GYBR FR OVB FILL FG R4 BACKFILL 15-Jun-17 AminataTraore

SAMOKO SADD010 9.4 14.2 M RD CW L DLAT CG S1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 14.2 17.1 M RDYE CW MZ DMOT CG S1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 17.1 26.1 L YERD HW XU MB FG S2 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 26.1 53.1 M YEBR MW XL MB FG MX S4 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 53.1 55.1 M BR SW XP MB FG MX R1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 55.1 68.95 M GRGY FR F MB F SGW 2 FG MX FR2 R4 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 69 102.4 M GR FR F MB FG MX R4 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 102 103.9 M GRGY FR F MB F SBS 2 FG MX BX R4 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 104 114.2 M GR FR F MB FG MX R4 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 114 156.7 D GR FR F MB FG MX R4 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 157 158.1 D BK FR F SBS F MB 2 FG BX FR3 R3 16-Jun-17 AminataTraore
74
b) ALTERATION
Date_Logged
Logged_By
Comments
Alt1_Int
Alt2_Int
Alt3_Int
Alt4_Int
Alt5_Int
Hole_ID
DataSet
mFrom
mTo
VALID
Alt1
Alt2
Alt3
Alt4
Alt5
------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ 28-Feb-13 ------
SAMOKO SADD010 0 9.4 TRUE MV MOD GR WK AK WK 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 9.4 14.2 TRUE HE MOD KO WK 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 14.2 17.1 TRUE HE MOD KO WK LM WK 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 17.1 26.1 TRUE HE WK LM WK 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 26.1 53.1 TRUE LM MOD HE WK 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 53.1 55.1 TRUE CH WK LM VWK HE VWK 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 55.1 68.95 TRUE CH MOD SI WK GR WK MV WK 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 68.95 100.4 TRUE CH MOD CA VWK 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 100.4 102.35 TRUE MV WK CH WK 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 102.35 103.9 TRUE MV WK GR WK SI VWK 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 103.9 114.2 TRUE CH MOD CA VWK 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 114.2 156.7 TRUE CH STR CA VWK 16-Jun-17 AminataTraore
75
c) OXYDATION
BOCO_Depth
TOFR_Depth
Hole_ID
DataSet
SAMOKO SADD010 53 55
76
d) MINERALISATION
Date_Logged
Min1_Style
Min2_Style
Min3_Style
Min4_Style
Min5_Style
Logged_By
Comments
Min1_Pct
Min2_Pct
Min3_Pct
Min4_Pct
Min5_Pct
Hole_ID
DataSet
mFrom
Min1
Min2
Min3
Min4
Min5
mTo
------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ ------ 28-Feb-13 ------
SAMOKO SADD010 55.1 68.95 PY SP 1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 68.95 102.35 PY BB 1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 102.35 103.9 GR MX 5 PY DS 3 PY BB 2 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 156.7 158.1 GR MX 10 PY DS 1 PY BB 1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 234.4 235.4 PY BB 2 PY DS 1 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 235.4 272 PY BB 1 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 272 289.5 PY BB 2 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 289.5 292.65 PY BB 3 PY DS 2 GR MX 2 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 292.65 295.52 PY BB 2 PY DS 1 16-Jun-17 AminataTraore
77
e) VEINE
Date_Logged
Logged_By
Comments
Vein1_Pct
Vein2_Pct
Vein3_Pct
Hole_ID
DataSet
mFrom
Vein1
Vein2
Vein3
mTo
SAMOKO SADD010 0 9.4 VDO 1 VGR 1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 55.1 57.85 VCA 2 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 57.85 64.6 VQC 1 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 120.7 140.1 VQC 2 VEP 1 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 156.7 158.1 VQZ 3 16-Jun-17 AminataTraore
78
f) RQD
Recovery_Pct
Logged_Date
Recovery_m
Interval_m
Comments
Logged_By
RQD_Pct
Hole_ID
DataSet
RQD_m
mFrom
mTo
SAMOKO SADD010 0 2.9 2.9 1 34.5 0 0 backfill 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 2.9 3.6 0.7 0.3 42.9 0 0 backfill 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 3.6 5.1 1.5 0.7 46.7 0 0 backfill 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 5.1 6.6 1.5 0.6 40 0.12 8 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 6.6 8.1 1.5 0.7 46.7 0 0 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 8.1 9.6 1.5 0.5 33.3 0 0 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 9.6 11.1 1.5 0.6 40 0.14 9.33 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 11.1 12.6 1.5 1.3 86.7 0.6 40 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 12.6 14.1 1.5 1 66.7 0 0 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 14.1 15.6 1.5 1 66.7 0.35 23.33 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 15.6 17.1 1.5 1 66.7 0.7 46.67 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 17.1 18.6 1.5 1.3 86.7 0.75 50 15-Jun-17 AminataTraore
79
g) FRACTURE
StronglyHealed
WeaklyHealed
Logged_Date
Logged_By
Hole_ID
DataSet
mFrom
Open
Total
mTo
SAMOKO SADD010 0 2.9 20 0 0 20 15-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 2.9 3.6 15 0 0 15 15-Jun-17 AminataTraore
80
h) ORIENTATION DES STRUCTURES
Ori_Confidence
Structure_Type
Reference_Line
Thickness_mm
Open_Healed
Logged_Date
Ori_Method
Slickensides
Instrument
Roughness
Logged_By
Fill_Min1
Fill_Min2
Fill_Min3
Planarity
Gamma
Hole_ID
DataSet
Depth
Alpha
Beta
SAMOKO SADD010 69.2 JN 25 10 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR 1 HEYES CA Open 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 71.6 JN 30 285 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR 1 CHYES Open 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 77.3 JN 70 275 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR 1 CHNO Open 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 78 JN 60 290 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR 1 CHNO Open 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 82.27 JN 60 125 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL R 1 CHNO CA Open 16-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 83.12 VN 35 290 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL 5 CA Healed 17-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 86.35 JN 60 265 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL R NO 1 CH CA Open 17-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 89.13 JN 51 55 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC U R YES 1 CH Open 17-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 91.87 JN 50 165 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR NO 1 CH Open 17-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 96.55 VN 15 315 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC U 30 CA Healed 17-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 97.9 JN 20 230 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR YES 1 CH Open 17-Jun-17 AminataTraore
SAMOKO SADD010 100.5 JN 70 120 Kenometer BOH ReflexActIIRD HC PL SR NO 1 CY CA Open 17-Jun-17 AminataTraore
81
i) ECHANTILLONNAGE
Date_Sampled
Sampled_By
StandardID
Weight_kg
Condition
SampleID
Category
Method
Hole_ID
DataSet
mFrom
Type
mTo
SAMOKO SADD010 0 1 SY330548 HCORE CUTCORE ORIG D 3,5 30-Jun-17 AmainataTraore
SAMOKO SADD010 0 SY330550 BLKAL1 HCORE CUTCORE ORIG D 1 30-Jun-17 AmainataTraore
SAMOKO SADD010 2 3 SY330551 HCORE CUTCORE ORIG D 4 30-Jun-17 AmainataTraore
SAMOKO SADD010 4 5 SY330553 HCORE CUTCORE ORIG D 4 30-Jun-17 AmainataTraore
82
II. TABLEAU DES RESULTATS EN Au

Intercept en teneur de teneur de Intercepte mètres de
le Nom du trou De A m Teneur g/t A coupure min coupure max min sterile max observations
SYDD389 373 381 8 2.67 1 99999 3 3 8.00m @ 2.67 ppm
SYDD389 392 401 9 2.02 1 99999 3 3 9.00m @ 2.02 ppm
SYDD389 465 481 16 3.44 1 99999 3 3 16.00m @ 3.44 ppm
SYDD390 378 385 7 1.41 1 99999 3 3 7.00m @ 1.41 ppm
SYDD390 389 408 19 4.7 1 99999 3 3 19.00m @ 4.70 ppm
SYDD390 426 438 12 1.18 1 99999 3 3 12.00m @ 1.18 ppm
SYDD390 469 477 8 1.7 1 99999 3 3 8.00m @ 1.70 ppm
SYDD395 325 328 3 24.28 1 99999 3 3 3.00m @ 24.28 ppm
SYDD395 503 524 21 2.13 1 99999 3 3 21.00m @ 2.13 ppm
SYDD397 390 401 11 3.58 1 99999 3 3 11.00m @ 3.58 ppm
SYDD397 405 418 13 1.29 1 99999 3 3 13.00m @ 1.29 ppm
SYDD397 423 444 21 2.58 1 99999 3 3 21.00m @ 2.58 ppm
SYDD398 433 449 16 2.36 1 99999 3 3 16.00m @ 2.36 ppm
SYDD398 465 504 39 2.17 1 99999 3 3 39.00m @ 2.17 ppm
SYDD402 434 440 6 2.07 1 99999 3 3 6.00m @ 2.07 ppm
SYDD402 446 477 31 2.11 1 99999 3 3 31.00m @ 2.11 ppm
SYDD412 290 297 7 1.86 1 99999 3 3 7.00m @ 1.86 ppm
SYDD412 395 405 10 2.07 1 99999 3 3 10.00m @ 2.07 ppm
SYDD412 413 501 88 2.73 1 99999 3 3 88.00m @ 2.73 ppm
SYDD412 507 515 8 2.78 1 99999 3 3 8.00m @ 2.78 ppm
SYDD431 702 709 7 2.16 1 99999 3 3 7.00m @ 2.16 ppm
SYDD431 717 740 23 3.56 1 99999 3 3 23.00m @ 3.56 ppm
SYDD431 749 795 46 3.11 1 99999 3 3 46.00m @ 3.11 ppm
SYDD432 314 324 10 2.4 1 99999 3 3 10.00m @ 2.40 ppm
SYDD432 594 607 13 1.34 1 99999 3 3 13.00m @ 1.34 ppm
83
SYDD432 613 625 12 1.27 1 99999 3 3 12.00m @ 1.27 ppm

SYDD432 651 713 62 6.71 1 99999 3 3 62.00m @ 6.71 ppm
SYRD391 180 186 6 5.13 1 99999 3 3 6.00m @ 5.13 ppm
SYRD391 311 320 9 2.94 1 99999 3 3 9.00m @ 2.94 ppm
SYRD391 427 440 13 6.01 1 99999 3 3 13.00m @ 6.01 ppm
SYRD391 520 526 6 2.08 1 99999 3 3 6.00m @ 2.08 ppm
SYRD396 409 419 10 2.94 1 99999 3 3 10.00m @ 2.94 ppm
SYRD396 426 440 14 3.5 1 99999 3 3 14.00m @ 3.50 ppm
SYRD396 454 493 39 3.51 1 99999 3 3 39.00m @ 3.51 ppm
SYRD401 389 397 8 2.11 1 99999 3 3 8.00m @ 2.11 ppm
SYRD401 406 423 17 2.73 1 99999 3 3 17.00m @ 2.73 ppm
SYRD401 427 435 8 2.67 1 99999 3 3 8.00m @ 2.67 ppm
SYRD401 509 518 9 3.76 1 99999 3 3 9.00m @ 3.76 ppm
SYRD403 622 664 42 3.17 1 99999 3 3 42.00m @ 3.17 ppm
SYRD404 621 668 47 3 1 99999 3 3 47.00m @ 3.00 ppm
SYRD404 674 687 13 1.69 1 99999 3 3 13.00m @ 1.69 ppm
SYRD405 597 637 40 2.06 1 99999 3 3 40.00m @ 2.06 ppm
SYRD405 653 662 9 1.77 1 99999 3 3 9.00m @ 1.77 ppm
SYRD406 570 625 55 3.71 1 99999 3 3 55.00m @ 3.71 ppm
SYRD407 593 620 27 1.87 1 99999 3 3 27.00m @ 1.87 ppm
SYRD408 532 542 10 6.61 1 99999 3 3 10.00m @ 6.61 ppm
SYRD408 546 577 31 4.62 1 99999 3 3 31.00m @ 4.62 ppm
SYRD408 583 601 18 2.69 1 99999 3 3 18.00m @ 2.69 ppm
SYRD411 537 547 10 2.71 1 99999 3 3 10.00m @ 2.71 ppm
SYRD411 553 559 6 5.48 1 99999 3 3 6.00m @ 5.48 ppm
SYRD411 575 592 17 5.01 1 99999 3 3 17.00m @ 5.01 ppm
SYRD411 599 605 6 5.01 1 99999 3 3 6.00m @ 5.01 ppm
SYRD415 399 407 8 2.04 1 99999 3 3 8.00m @ 2.04 ppm
SYRD415 594 631 37 2.77 1 99999 3 3 37.00m @ 2.77 ppm
84
SYRD415 644 679 35 2.07 1 99999 3 3 35.00m @ 2.07 ppm

SYRD415 692 712 20 5.75 1 99999 3 3 20.00m @ 5.75 ppm
SYRD417 662 737 75 2.81 1 99999 3 3 75.00m @ 2.81 ppm
SYRD417 741 752 11 2.71 1 99999 3 3 11.00m @ 2.71 ppm
Cet intercepte a été calculé avec une teneur de coupure de 1g /t ; un interval de stérile de 3m et 3 mètre de minéralisation
successive au minimum.
85

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Ministère de l’enseignement République du Mali

supérieur et de la recherche Un peuple – un but – une foi

Contribution des travaux de sondages carottants dans le

Je remercie le Tout Puissant Dieu par sa grâce j’ai pu terminer ce document.

L’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bamako: Ecole des Travaux Publics de l’Afrique

LES CODES LITHOLOGIQUES

LES CODES D’ORIENTATION GEOGRAPHIQUE

LES CODES D’ALTERATION

LES CODES DE MINERALISATION

LES CODES DE STRUCTURE

CODES DES SOCIETES ET COMPAGNIES

SOMISY: société des mines d’or de Syama

TABLE DES MATIERES

2.1 Alignement de la sondeuse ............................................................................... 34

LISTE DES PHOTOS

Photo 2: Image montrant comment marquer la ligne d’orientation......................................... 35

Photo 3 : l’image montrant le traçage de la ligne d’orientation à la carothèque ..................... 37

Photo 4 : les degrés de confidence d’alignement des carottes ................................................. 38

Photo 5: image du métrage sur les carottes ............................................................................. 39

Photo 6 : image montrant les différents types de fracture ....................................................... 41

Photo 8: image de la photographie des carottes ...................................................................... 48

Photo 9 : les différents éléments d’une scie à carotte .............................................................. 50

LISTE DES FIGURES

Figure 2: carte géologique du craton ouest africain Figure 3:

Carte de la géologie régionale du Mali Sud (adapté de la fig.1 de Boher et al.1992).............. 19

Figure 4: Carte de la géologie locale de Syama ...................................................................... 21

forages de forte teneur .............................................................................................................. 32

Figure 6: Carte de planification montrant le model de la minéralisation en 2013 avec les

forages planifiés pour suivre la minéralisation ........................................................................ 33

Figure 7: La manière de marquer le métrage .......................................................................... 39

Figure 8 : L’épaisseur réelle d’une structure ........................................................................... 44

Figure 9: Mesure de l’angle alpha et bêta ............................................................................... 46

Figure 15: la section montrant les teneurs en Au .................................................................... 65

PREMIERE PARTIE: GENERALITE

CHAPITRE I: CADRE GEOGRAPHIQUE DE

Figure 1 : Carte de localisation de la mine d’or de Syama

Chapitre II: CONTEXTE GEOLOGIQUE DE

Dans sa partie Ouest apparaissent deux fenêtres de roches volcano-sédimentaires : les

II- GÉOLOGIE LOCALE

Figure 4: Carte de la géologie locale de Syama

CHAPITRE III:HISTORIQUE DES

Nous pouvons énumérer plusieurs étapes dans la recherche minière de Syama :

 De 1972 à 1974 : Le bureau de recherche géologique et minier français (BRGM) apporta au

 A partir de 1980 le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et la

 En 1990, L'extraction du minerai oxydé a débuté.

 En 1992, La réserve de minerai sulfuré a été réévaluée et la décision de procéder avec le

 En 1994, Un dispositif Roaster est commandé, mais en raison d'une surestimation de la

 En 2001, Les problèmes continus liés à la réalisation d'un fonctionnement thermique

 En juin 2004, la société d’exploration minière australienne RESOLUTE MINING Ltd

 En 2005, la compagnie FRUGRO, à la demande du département de l’exploration de

Le département de développement des ressources faisant partie du projet d'expansion de

Les activités d'exploration et de développement au cours de 2015 se composait de: sondage

DEUXIEME PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES

LA CARRIERE PRINCIPALE DE SYAMA

3. Les Moyens matériels

CHAPITRE I: MISE EN ŒUVRE

1) Motivation et planification des trous de sondage

Tableau récapitulatif détaillé de sondage

Trou_ID Est Nord Elevation Pendage Azi_Loc Profondeur

SYDD416 17115 23650 340 -62 83 405

Les coordonées sont locales

2) Travaux effectués à la sondeuse

Photo 1: Image d’un atelier de sondage carottant