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LES GISEMENTS DE COBALT ET DE NICKEL

I. DONNEES ECONOMIQUES

1. Production mondiale
Connus dans des alliages dès le troisième millénaire, le nickel et le cobalt sont
exploités depuis le 19e siècle Scandinavie et en Nouvelle- Calédonie.

Les principaux pays producteurs sont les suivants :

Le cobalt

27 500 tonnes produits en 1987, avec :


• Zaïre 11 874 t
• Zambie 4 449 t
• Canada 2 877 t
• U.R.S.S. : 2 650 t
• Cuba : 1 800 t
• Australie : 1 260 t
Le Nickel
818 600 tonnes en 1987, avec :
• Canada : 220 000 t
• U.R.S.S. : 173 000 t
• Australie : 72 000 t
• Indonésie : 57 000 t
• Nouvelle -Calédonie : 58 000 t
• Cuba : 40 000 t
• Afrique du sud : 29 000 t
• République Dominicaine : 22 000 t
La principale production vient des gisements sulfurés aux détriments des gisements
latéritiques.

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Gisements de nickel sulfurés et latéritiques (Ross et Travis)

2
D’autre part dans les gîtes sulfurés, les plus fortes teneurs et les faibles tonnages sont
liés à des ensembles du types péridotites volcanique. Les gisements liés aux dunites
intrusives sont généralement à grand tonnage et à faible teneur. Actuellement la
principale production de nickel sulfuré vient des complexes mafiques -ultrabasiques
gabbroÏques .

Ressources mondiales en nickel selon les teneurs ≥ ou < à 0,8%Ni

1- Diorite intrusive 2- Association péridotite volcanique 3- Autres types 4-


Complexes mafiques ultrabasiques 5- Intrusions liées 6-Sidbury

On admet, enfin, que les gites sulfurés nickelifères exploitables ont des teneurs
supérieures à 0,8%. En oxydes, les chiffres sont plus élevés.

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II. GEOCHIMIE ET MINERALOGIE

1. Géochimie
Très répandu dans les météorites (1,7%), le nickel est abondant dans les roches
ultrabasiques (2 000 p.p.m. ). On note 130 p.p.m. dans les basaltes,1,5 dans les
granodiorites. 5 dans les granites. Les schistes en moyenne 64 p.p.m. Les roches
sédimentaires carbonatées 27.

Le cobalt est beaucoup plus rare avec 1 000 p.p.m dans les météorites, 110 dans les
roches ultrabasique, 48 dans les basaltes, 7 dans les granodiorites, 1 dans les
granites. On trouve 19 p.p.m. dans les schistes, 2 dans les grès, 1 dans les sédiments
carbonatés. La moyenne de la croûte terrestre est de l’ordre de 20 p.p.m.

Le nickel et le cobalt s’individualisent sous forme de sulfures, mais peuvent être


silicatés dans les roches ultrabasiques, tandis que les roches acides sont exemples
de ces silicates. Si le cobalt à un comportement voisin de celui du fer, le nickel forme
dans des processus pédologiques , des hydrosilicates très stable donnant naissance
aux gîtes latéritiques .

2. Minéralogie
Nickel

Nicolite (NIAs)

Chloanite (NIAs2)

Pentlandite (Ni, Fe)9S4

Garniérite (Ni, Mg)6 [( OH) 8 Si4014]

Pentlandite et garniérite sont les deux minerais les plus répandus.

Cobalt

Skuttérudite, smaltite (CoAs3-2)

Safflorite (CoAs2)

Linnétite [(Co,Ni)3S4)

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Asbolane ou psilomélane cobaltifères

Les affleurements sont parfois signalés par des altérations d’arseniate de nickel
(Annabergite ) ou de colbalt (érythrite).

III. EPOQUES GÎTOLOQUES


Le nickel surtout, apparait très tôt dans l’histoire du globe dès l’archéen (>2 400 m.a .
). Dans ses grands gisements latéritiques, il est encore représenté dans les formations
tertiaires. Pour sa part le cobalt occupe une position intermédiaire dans l’échelle
stratigraphique.

Le tableau suivant Indique Les principales époques gitologiques en fonction de la


nature de la minéralisation, des provinces et des cotes économiques.

Pour les gisements sulfurés, on note que les plus grandes ressources se trouvent dans
le protérozoïque inferieur et dans l’archéen si l’on excepte Sudbury.

IV. PROVINCES MINERALES

Les provinces minérales à cobalt -nickel appartiennent à des ensembles


spécifiques en fonction de l’époque Gitologique et du milieu considérés :

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- Zone intertropicale, méso-cénozoïque avec altération latéritique continentale
sur complexes ultrabasiques généralement de type ophiolitique ; Nouvelle -
Calédonie, Cuba, République Dominicaine etc. En Australie occidentale, le
cobalt oxydé atteint des teneurs économiques.

Ce sont essentiellement des gisements de nickel silicaté.

- Bassins côtiers en milieu plus ou moins confiné dans des séries transgressives
marines à gisements stratiformes de cuivres : Cu-Ni-Co du Bassin permien de
Mansfeld en Allemagne, ou Cu-CO de la série des Mines précambriennes dans
la copperbelt de Zambie -Sabah. Le nickel et le cobalt sont sulfurés ou
arsénies ;
- gites de nickel sulfuré « lopolitiques » des aires cratonisées du Canada et
d’Afrique du Sud :
- gites de cobalt ou de nickel liés à des ceintures basiques et ultrabasiques du
Canada (Thompson), du Maroc (Bou Azzer), du Zimbabwe, d’Australie.

Dans cette dernière catégorie de province, on distingue parfois les ceintures de


roches vertes archéennes. Les ceintures mobiles précambriennes et les ceintures
plissées phanérozoïques, les deux dernières catégories pouvant appartenir au type
ophiolitique

V. TYPES DE GISEMENTS
La classification des gisements par type se présente comme suit

1) Gisements de nature pédologique : nickel et cobalt latéritiques.


2) Gisements dans les séries sédimentaires notamment Gisements de cobalt
(nickel) du type copperbelt d’Afrique.
3) Gisements liés à des intrusions basiques -ultrabasiques.

Bien étudiés en Afrique Australe, au Canada et en Australie on distingue


habituellement deux sous-ensembles : ceintures ultrabasiques des aires plissées
cratonisées ultérieurement ou, intrusion de type lopolitique mises en place dans les
aires déjà cratonisées . Cependant, la classification pétrographique apporte des
renseignements pratiques complémentaires pour l’exploitation.

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1) Type à dunites – péridotites
Généralement archéen. ffinités komatitiques ou synvolcaniques . Teneurs en Ni ≥
0,8%.

La distinction entre les trois sous- types est basée sur la dimension de la roche-
hôte. Le teneur en MgO non volatil et la présence ou l’absence d’extrusifs
ultrabasiques.

a- Sous type associé aux dunites intrusives


Grands corps intrusifs de dunite serpentinisée avec sulfures disséminés dans la
roche hôte ou concentrés (souvent massifs) au contact de cette roche. Epaisseur>
1 000 m. en corps sinueux, démembrés par la tectonique de la roche encaissante.
Rapport Ni /Cu élevé de15 à 30 / 1. MgO > 45%

Exemples : Thompson (Canada) w. Australie (en partie)

b) -Sous -type associés au péridotites volcaniques


Ceintures de roches vertes. Teneurs les plus fortes en nickel. Minces lits ou
dissémination de sulfures à la base des coulées altérées de péridotites à olivine.

Epaisseur de la roche généralement <100 m.

Exemple : w. Australie Kambalda , Shangani , Zimbabwe)

c- sous type dans listwaenites

Représenté à Bou Azzer (Maroc)

2) Type Gabbroique
Plus grande cote économique teneurs < 0,8 % Ni Rapport NI/CU< 5/1 Richesse en
platinoïdes.

On distingue encore deux sous types :

a) Sous type complexes basiques - ultrabasiques Intrusifs des ceintures


plissées phanérozoïque
Petits ensembles irréguliers parfois lités ou zonés. Pré ou post orogéniques.
Ultrabasiques surtout à la base ou au centre des complexes. Sulfures disséminés
ou remplissant des brèches ou discordants sur le litige.

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Exemple : w Australie Canada, Zimbabwe(Archéen) ceinture mobiles post Archéennes
de Scandinavie URSS Amérique du Nord

b- Sous types grands ensemble lites intrusifs sur cratons


Stratiformes à faibles teneurs en Ni CU souvent riches en platine
Exemples : Stillwater ( Montana ) Bushveld Grand Dyke Duluth Sudbury

Pour certains auteurs le district de Sudbury qualité parfois d’éruptif pourrait être
détermine par un impact de météorite.

5.1 Gisement de nature pédologique Nickel latéritique :


Nickel de Nouvelle Calédonie

Si les gisements de la Nouvelle Calédonie sont les plus célèbres et ont la cote
économique la plus élevée, ce type latéritique est connu dans l’ Arc des Antilles Cuba
et République Dominicaine, au Brésil, en Grèce et en Australie. On signale aussi des
indices de types sur les lherzolites des Pyrénées occidentales (Monteau). Dans tous
ces gisements le nickel domine largement sur le cobalt.

Du point de vue géo structural les gisements pédologiques se situent sur des
ensembles à fortes anomalies géochimiques en nickel. Ils appartiennent
essentiellement aux cordillères des chaines géosynclinales (ophiolites) aux bordures
de plaques notamment dans les arcs insulaires et enfin aux structures liées à
l’ouverture profonde du Globe lors de la mise en mouvement des plaques. Dans
l’ensemble les grands gisements pédologiques se superposent à des ultrabasiques de
types ophiolitiques ou alpin.

Il est évident que le nickel latéritique se situe dans les zones intertropicales actuelles
ou anciennes et que la géomorphologie particulière en plateaux favorise l’altération
climatique des roches-mère tout en évitant l’élimination du nickel par drainage intensif
ou érosion.

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Schéma de l’altération des péridotites de la Nouvelle-Calédonie : formation de latérites ferrugineuses et de concentrations
nickélifères (J. Avias et P. Pouthier)

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La roche mère est en général une péridotite peu serpentinisée riche en Ni-Co, la
serpentinisation constituant souvent un métallotecte négatif. On note aussi que ces
gisements latéritiques se forment rarement sur des gites sulfurées de Ni-Co mais plus
volontaire sur des gites de chromite.

A la garniérite, sont associés des hydroxydes de nickel des asbolanes à cobalt fer et
manganèse.

Les principaux métallotectes pour le type sont :

- Nature ultrabasiques du substratum (ophiolites)


- Chaines relativement récentes
- Altération climatique intertropicales
- Géomorphologie en plateaux
- Richesse en nickel du substratum
- Présence de chromite

Métallotecte négatif intense serpentinisation.

La côte économique est très élevées avec pour ce type environ 30 % de la production

A ces concentrations pédologiques on peut rattacher le gisement mixte de bauxite


nickel de Mégare Marmara (Grèce) .Celui-ci présente un mur calcaire, mais se situe
non loin de roches ultrabasiques entre la surface corrodée des calcaires triasiques et
la transgression cénomanienne. La roche encaissante est une argile bigarrée à
masses de bohémistes. On note 48 % d’A12 03, 31% de Fe2 03, 0,8 % de chrome et des
teneurs en oxydes de nickel dans des croûtes vertes tandis que les argiles verdâtres
renferment 0,2 à 1,8 % de NIO. La cote économique pour le nickel est très faible avec
60 000 tonnes de réserves. Cobalt Nickel latéritique de Kalgoortie (Australie
Occidentale)

Ces gisements latéritiques se développent sur les complexes ultrabasiques de Seberia


et Bulong appartenant aux ceintures de roches vertes archéennes du Bloc d’Yilgan.

La latéritisation intense au crétacé supérieur tertiaire inferieur affecte des dunites et


péridotites serpentines. De haut en bas le profil d’altération d’une épaisseur atteignait
100m se présente comme suit.

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Alluvions

Zones à limonite latérite

Hématite Riche en Fe, Al, Cr, oxydes

Zone à limonite stables résiduels

Goethite Concentration d’oxydes de

Mn, Ni, Co à la base

- Zone argileuse à nontronite et quartz. Teneurs en Ni : 1 à 2 cobalt à la partie


supérieure (0,1 à 1 %) ;

- Zone saprolitique avec encore des structure et textures du bed rock : Mg NI

- Bed rock oxyde riche en nickel de serpentine saprolitique et de smectite dans factures
et joints.

Le Bed rock est constitué par un sill lite de dunite péridotite métamorphise formant un
assemblage de serpentine-amphibole-chlorite. L’épaisseur de la minéralisation à la
base zone limonitique et au sommet de la zone argileuse dépasse rarement 3 mètres
en épaisseur

Les principaux métallotectets de ce district sont :

- Ceintures de roche vertes


- Roches ultrabasique
- Climat Equatorial et latéritisation
- Failles ayant affecté le bed rock
- Position dans le profil latéritique (limite argiles limonite) oxydes de manganèse
- Présence de dykes mafiques dans le complexe ultrabasique.

La cote économique du gisement est moyenne avec 56 Mt à 1,24% NI à Wingelinna


30Mt à 1,3 % NI à Ore Banda. Les minerais latéritiques australiens prennent de
l’intérêt grâce à la présence des gisements de nickel sulfures voisins dont la
métallurgie requière des matériaux siliceux.

Contrairement aux gisements calédoniens on constate une association gites oxydés-


gisement sulfurés et une liaison entre les gîtes australiens et un substratum
serpentinisé (mais avec dykes mafiques).

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5.2 Gisements dans les séries sédimentaires
Copperbelt africaine.
Dans l’ensemble les domaines géostructuraux appartiennent aux séries
péricratoniques précambriennes (Zambie Sabah) ou à des bassins de plateforme
euxéniques shales noirs succédant à des détritiques grossiers (Mansfeld Allemagne).
Un Volcanisme discret se manifeste souvent sous forme de tufs. Les Associations
minérales comprennent chalcopyrite, chalcocite, bornite pyrite sphalérite sulfures ou
arséniures de cobalt et nickel. Mais au moins dans les grands gisements le cobalt
domine sur le nickel. Ainsi la copperbelt de Zambie Sabah Produit 75 % du cobalt
Mondial.

5.3 Gisements liés à des intrusions Ultrabasique basiques


Sous ce terme sont regroupés de très nombreux gisements comprenant plusieurs sous
types dont les caractères ne sont pas toujours aisés à préciser ni les limites à définir.

En dehors des gites alpins de malaga (Espagne ) et de Beni Bousera ( Maroc ) de


très faible cote économique pour le nickel, tous les grands gisements de ce type
ultrabasique sensu-lato, se situe dans l’Archéen ou le précambrien souvent très
métamorphiques , ce qui ne facilite pas leur classification . Ils sont bien étudiés au
Canada, en Afrique australe et en Australie.

5.3.1 Types à dunites-péridotites

Ce type est connu en Australie Occidentale, au Canada en Afrique australe. Il s’agit


de gisements à nickel seul, à nickel cuivre, ou à nickel chrome, et il pourrait exister
tous les termes de passages entre ces sous-ensembles .Dans cette famille on
distingue deux sous-types selon que le nickel est lié aux dunites instructives ou aux
péridotites volcaniques parfois comme en Australie les deux sous types de cette famille
sont représentés dans la même province.

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Gisements de nickel en Australie Occidentale et ceintures de roches vertes
Gisements de nickel :1 Associés aux dunites intrusives 2 Associés aux péridotites
volcaniques 3 Associés aux gabbros 4 Associés à des lits sédimentaires 5 Filons à As-
Au 6 latéritiques

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Géologie : 7 bassins sédimentaires récents 8 Protérozoïque moyen sup 9 Protérozoïque
moyen inf 10 séries métamorphiques protérozoïques 11 roches granitoïdes et
gneissiques 12 ceintures de roches vertes

Sous-types associé aux dunites intrusives


Dans ce sous types comme dans le type volcanique les concentrations de sulfures
seraient modifiées par le métamorphisme. Elles se seraient mises en place pendant
l’intrusion de magmas riches en MgO, soit sous forme de sills syn.- volcaniques, soit
sous formes de dykes succédant à des déformations des séries volcaniques. Le
problème reste ouvert quant à leurs relations génétiques avec les séries volcaniques
ultrabasiques sus-jacentes et au rôle respectif des processus magmatiques et
métamorphiques. Il est sûr cependant que les processus d’altération sont importants
en modifiant le mode de présentation de sulfures préalablement disséminés. Ce sous-
type, associé aux dunites intrusives généralement concordantes dans des ceintures
étroites correspond à des gisements à fort tonnage mais faible teneur (45 Mt à 2 % Ni
à Agnero. 290 Mt à 0.6 % Ni Mt Keith Australie).

Exemple de Thompson (Canada) situé dans l’Archéen du Manitoba, le gisement se


trouve à la limite de deux provinces d’âge différent (1 750 et 2 200 m.a.) dans une
ceinture volcanosédimentaire avec roches ultrabasiques serpentinisées. Mais il
n’existe pas de preuve que les sulfures soient liés aux volcanites komatitiques. Les
gisements jalonnent des creux gravimétriques.

L’ensemble comprend des gneiss, des grauwackes, des quartzites, des granodiorites,
des gabbros et des serpentines. Le minerai est :

- Massif à pyrrhotite-pyrite-pentlandite et un peu de chalcopyrite. Le cobalt est


absent ou en faible profondeur :
- Disséminé dans les serpentines.

Les principaux métallotectes sont :

- Linéament nickélifère ;
- Limite de 2 provinces :
- Creux gravimétriques ;
- Serpentines de type alpin ;
- Graphite.

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La cote économique est très élevée : 2 420 Mt à 1,80 % nickel +cuivre.

Exemple du district de Persévérance (Agnero). Australie Occidentale.


Situé à 330 km au nord de Kalgoorlie, le district appartient à l’Archéen du Bloc de
Yolgarn et se localise dans une ceinture étroite de roches vertes comprenant des
volcanites ultrabasiques à acides, des sédiments et des intrusions basiques et
ultrabasiques (roche-hôte). La structure orientée NNO est soulignée par l’importante
faille de Persévérance et affectée par un métamorphisme atteignant les faciès

amphibolites.

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District de Perseverance, Australie 1- granites et granito-gneiss 2- roches vertes
3- Anomalies magnétiques majeures 4- sédiments protérozoïques 5- faille 6-
gisement majeur de nickel

Les gisements du district se localisent le long de la faille dans une Zone étroite

d’intrusions de serpentines.

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Détails du gisement de nickel de Perseverance, Australie 1- granito-gneiss, 2- métasédiments 3- Amphibolites 4- serpentine
5- dunite 6- sulfures massifs 7- sulfures disséminés (> 1%), 8- sulfures disséminés (0,4-1%) 9- faille

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les sulfures sont présents lorsque le corps ultrabasique s’épaissit, formant une lentille
de 3 000 x 650 mètres. La lentille de Persévérance comprend un noyau de d’unité
entourée de d’unité-serpentine.

Les sulfures sont soit massifs, soit disséminés. Les sulfures massifs forment des corps
aplatis dans les failles. Ils peuvent s’échapper à plus de 500 mètres des corps
ultrabasiques. A la pyrrhotite monoclinique et à la pentlandite sont associées de la
chalcopyrite et de la pyrite, le rapport NI/Cu, dans ces sulfures massifs, étant de 25/1.
La pentlandite renferme 35% de Ni et 1,5 % de cobalt. La chromite est mieux
représentée dans les sulfures massifs que dans les disséminés.

L’altération supergène est importante.

Altération supergène des gîtes de nickel sulfuré en Australie (d’après Nickel)


1- Silcrète 2- Chapeau de fer 3- filon de silice-magnésite 4- zone
d’enrichissement en nickel 5- sulfures massifs 6- sulfures disséminés 7-
goethite sur sulfures 8- dunite 9- serpentine 10-métasédiments 11-
granito-gneiss 12- sulfures supergènes 13- sulfures primaires

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L’altération se traduit par des assemblages de violarite-pyrite, remplacés vers la
surface par de la goethite des carbonates et du quartz. Mais on observe des reliques
de textures des sulfures. La profondeur de la zone d’oxydation dépend des fluctuations
de la nappe phréatique tertiaire des zones de perméabilité liées aux failles et de la
présence de sulfures. L’exploration de ce type de gisement met donc en œuvre des
méthodes géomorphologiques et pédologiques fines.

Sous-type associé aux péridotites volcaniques

Contrairement au sous-type précédent, celui-ci correspond à de petites lentilles


péridotitiques ou dioritiques, en coulées ou sills subvolcaniques, associées à des
gisements de nickel à faible tonnage (5 Mt), mais à forte teneur (2-4 % Ni). Certains
de ces gites correspondent à des milieux ophiolitiques.

Exemple à nickel seul : Kambalda en Australie Occidentale.

Ces gisements, plus ou moins massifs et stratiformes appartiennent à une ceinture


ultrabasique avec shear zones et chevauchements. Ces déformations pourraient être
responsables d’une certaine plasticité du minerai avec élaboration de sulfures massifs
à partir de minerais disséminés.

Le district de Kambalda (fig II 76) renferme les plus importantes concentrations de


nickel associées aux péridotites volcaniques de l’Archéen australien. Sur 400 km 2
apparaissent deux séquences komatitiques de roches ultrabasiques, basiques acides
et sédimentaires, la minéralisation étant localisée dans la séquence inférieure à la
base des ultramatiques de Kambalda la séquence supérieure étant peu minéralisée.
Quatre phases de déformation, donc un intervalle de temps de temps de 300 m.a. ont
déterminé une structure orientée NNO. Les failles actives pendant le dépôt des
volcanites originelles ont rejoué jusqu’âpres la mise en place des dykes basiques ou
acides. Les roches ultrabasiques ont été serpentinisées. L’ensemble des formations
ayant atteint le faciès des amphibolites, est affecté par des altérations carbonatées
potassiques ou talqueuses.

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Gisements de nickel associés à des péridotites volcaniques : district de
Kambalda, Australie (d’après Gresham) 1- Intrusions acides à intermédiaires 2-

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volcanites acides et sédiments 3- basalte du toit 4- roches ultrabasiques 5-
basaltes du mur 6- lits sédimentaires 7- nickel (gîtes et indices 8- faille

La séquence ultrabasique excède 1 000 mètres d’épaisseur le membre inferieur


atteignant 300 mètres avec des coulées riches en Mg (36 % MgO) généralement
séparées par des sédiments sulfurés à quartz albite.

Le minerai forme 24 gites disloqués, restes de minéralisation en « rubans ». 80% du


minerai se situe au contact de la base des coulées ultrabasiques les plus basses
probablement à l’emplacement de dépressions volcaniques originelles qui ont par la
suite focalisé les déformations. Le minerai contient des proportions variables de
sulfures massifs ou disséminés dans la matrice avec comme assemblage hypogène,
pyrrhotite pentlandite, pyrite (chalcopyrite) souvent millérite les minerais massifs sont
déformés et remobilisés recristallisés sous l’effet du métamorphisme.

Dans les secteurs minéralisés, le contact basalte du mur ultramafique est plus déformé
que dans les zones stériles. Les coulées ultramafiques inferieures sont plus épaisses
et plus riches en magnésium et il existe un meilleur développement des structures et
une meilleure différenciation dans la composition des coulées. Les sédiments
interstitiels, alors que dans les zones minéralisées on trouve des roches ultramafiques
directement au-dessus.

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Caractères des milieux stériles et métallifères à Kambalda

Les coulées komatiitiques de kambalda, affectées par des turbulences avec


gonflement et débordements latéraux périodiques aboutissent à des édifices formant
paléoreliefs. Les liquides à sulfures de fer-nickel sont localisés dans des chenaux à
laves et ne peuvent être transportés dans les coulées latérales. La stagnation et le
remplissage périodiques des chenaux sont marqués par le développement d’harrisites
équivalent du sommet des faciès à Spiniflex des coulées latérales. On estime alors
que les coulées komatiitiques multiples renfermant le minerai sont les équivalents
latéraux des coulées peu épaisses des bordures du système.

La plupart des minerais se seraient formés par extension simultanée ou séquentielle


de « bains » sulfures et de laves ultrabasiques riches en olivine le long de fissures

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actives linéaires sur un plancher océanique basaltique les exhalaisons volcaniques
ayant probablement un rôle gîtologique moindre.

Pour ces gisements les principaux métallotectes sont :

- Magma komatiitique ;
- Roches ultrabasiques ;
- Contacts ultrabasiques-basaltes déformés ;
- Shear zones
- Métamorphisme ayant déconcentré les sulfures ;
- Zones riches en serpentine (à millerite) ;
- Epaisseur plus grande des coulées ultrabasiques ;
- Absence de sédiments entre les coulées.

La cote économique de ces gisements est très élevée : 400 000 tonnes à 35% de
nickel à otter Shiite.

L’Australie Occidentale représente plus de 14% des ressources identifiées en nickel


sulfuré à 0,8%

Gisement en pipe : Shangani (Zimbabwe)

Ce gisement, situé à 80 km à l’ouest du grand dyke et associé à un complexe


ultrabasique donc une série de tufs acides est original par sa géométrie : en pipe ou
plus exactement en « champignon » sorte de protubérance à partir d’un corps
ultrabasique bien stratifié et différencié stérile. La structure minéralisée mesure environ
550 x 550 mètres.

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Gisement de nickel de Shangani, Zimbabwé 1- roches granitiques 2- complexe
lité de Glencose 3- Formation Glencose 4- Formation Esangu 5- Corps lité de
shangani 6- Formation Makive 7- Formations Esmyagène 8- Formation
Leechdale

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Le secteur appartient aujourd’hui à un craton, mais se situait à l’ archéen dans la partie
inférieure de la ceinture de roches vertes de Shangani. A l’ origine, la roche
ultrabasique était une péridotite à olivine ou une dunite, ultérieurement altérée en talc-
carbonate et pyrrhotite disséminée dans la serpentine.

On distingue deux types d’ associations minérales :

• Pyrrhotite massive, riche en nickel et pentiandite, le long du contact inférieur


des « lobes » de la structure ;
• Pentiandite, avec un peu de pyrrhotites disséminées dans la serpentine.

Peu de pyrite et de chalcopyrite.


On observe un enrichissement en cobalt dans le minerai massif et un enrichissement
en chrome dans le minerai disséminé. Cependant le cobalt reste inférieur à 350p.p.m.
dans le minerai disséminé tandis que le chrome ne dépassait pas 0.5% dans les deux
types de minerai. Dans les deux types de minerai massif , on note aussi 5 à 6g/tonne
de platinoïdes avec surtout, platine, palladium, ruthénium, et 0,12p.p.m. d’ or.

Les métallotectes de ce type particulier de gisement sont difficiles à déterminer : série


de tufs acides souvent carbonés avec intrusions litées d’ ultrabasiques.

La cote économique est moyenne, avec 16 million de tonne à 0,92% de nickel.

Ce gisement est plus original par sa morphologie que par ses caractéristiques
pétrographiques et chimiques.

Sous-type dans listwaenites :


Bou Azzer (Maroc).
Bou Azzer se trouve en bordure du craton Oust-africain, mais dans un domaine
géosynclinal à roches vertes et spilites et l’ on note une certaine analogie
géostructurales avec les grands gisements de la Copperbelt. Des chevauchements
analogues à ceux que l’ on observe dans l’évolution des plaques plus recentes,
affectent l’ ensemble. Comme en Zambie , la roche encaissante appartient au
Précambrien supérieur. Mais, une corrélation stratigraphique plus précise n’ est pas
établie entre les deux provinces.

Du point de vue paléogéographique le paysage présentait des éléments des


spécifiques : transgression succédant à une altération pédologique des roches

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ultrabasique et basiques le minerai étant localisé au sommet et sur les flancs de
dômes.

Le mur de la roche support forme un complexe ophilitique à serpentines, gabbros,


diorites quartzifères laves basiques amphibolisées. La roche encaissant la
minéralisation correspond à une liswaenites, facies hydrothermal carbonatè à calcite,
dolomite sidérose, chromite, quartz, jaspes, le tout rubané. Du talc, de la siderose et
de la chlorite sont présents . On trouve peu de minerai dans la serpentine celui-ci étant
localisé surtout en bordure et sur la surface des ultrabasiques.

Gisement de cobalt de Bou Azzer (Maroc) (D’après Jouravski) 1- Alluvions 2-


listewaenites, schistes, andésites 3- Complexe détritique et volcanique
« supérieur »4- roches vertes 5- serpentines 6- diorite quartzique à grain fin post
tectonique 7- diorite quartzique syntectonique 8-injection de granite leucocrate
dans les gneiss 9- hornblendite 10- gneiss 11- gisement de Co-Ni 12- Faille

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La skutterudite domine largement sur les autres minerais : lollingite sanflorite
rammelsbergite, nickeline chalcopyrite et or natif dont les teneurs peuvent atteindre 25
g/t

Le cobalt domine largement sur le nickel. De l’asbeste est exploitée.

Les principaux métallotectes pour ce gisement sont :

▪ Bordure de craton
▪ Intrusion serpentinisée le long de sutures profondes
▪ Failles senestres et brèches
▪ Altération de la serpentine : liswaenite
▪ Passage à des teneurs en argent
▪ Eléments tracteurs tels que K, Ba, Sb, B, Bi.

La cote économique est assez élevée : 100 000 tonnes métal exploitées + réserves

Dans une certaine mesure ce gisement constitue une originalité un monstre


géologique par la nature du milieu pétrographique et le tonnage assez exceptionnel
de cobalt .Cependant l’association cobalt argent apparenterait le gisement de Bou
Azzer à celui de cobalt (Ontario).

5.3.2 Type Gabbroïque


Ce type est subdivisé en deux sous-types selon le milieu géostructural : complexes
basiques-ultrabasiques intrusifs des ceintures plissées ou bien grands ensembles lités
intrusifs des cratons, le sous-type sudbury étant vraisemblement une variante de celui-
ci.

Sous Type complexe basiques Ultrabasiques intrusifs des ceintures plissées.


Dans ce sous type les gites à nickel cuivre ont généralement une cote économique
plus faible que celle des gites à nickel seul.

Selebi Pikwe ( Botswana )

Ce gisement situé dans l’archéen ( métamorphisme de 2 660 – 2 000 m.a ) appartient


à la ceinture péricratonique du limpopo .

La minéralisation est contenue dans un ensemble pétrographique avec amphibolites


de composition troctolitique dans des gneiss. Trois types de roches encaissantes ont
été notés gneiss à sulfures massifs, amphibolites avec sulfures au toit et amphibolites

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mineralisées . Une lentille de roche Ultrabasiques dans les amphibolites contient des
sulfures pendant le métamorphisme se froment des grenats.

Les associations minérales comprennent : Pyrrhotite

Pentlandite, Chalcopyrite, magnétite

Les principaux métallotectes sont :

- Ceinture péricratonique
- Amphibolites
- Epaisseur de la roche hôte 50 mètres
- Texture pegmatoïde de l’amphibolite
- Présence d’une lentile de roche ultrabassiques.
- Gites à nickel chrome Malaga (Espagne)

Avec cette province apparaissent des gites plus recents. La ceinture ultrabasique de
type alpin daterait du trias .Les péridotites, en partie fondues lors de leur mise en place
se situeant dans un ensemble de dunites et pyroxénites avec harzburgites et
lherzolites. Peu de gabbros et norites. Le tout est englobé dans des migmatites et
autres roches à fort métamorphisme.

A los jarales le minerai renferme 60-80 % de chromite 10-20% de niccolite et


mucheriez, 10 à 20 % de mica brun rouge cordiérite plagioclase. A la Galéga 80% ou
plus de chromite 5 à 20 % de niccolite. Peu de lollingite gersdorffite rammelsbergite
,cordiérite, plagioclase et micas.

La chromite et la niccolite se présentent en masses ou filons ou en agrégats fins, les


deux minerais étant intimement associés. La cordiérite est en filons distincts mais
associés à Cr-Ni. De la garniérite se forme dans la zone altérée. Le rapport
chromite/arséniures varie de 5/1 à 7/1.

Les métallotectes sont classiques : roches ultrabasiques de type alpin serpentinisées


pyroxénites et cordiérite.

La cote économique est assez faible.

Un gisement analogue existe à Beni Bousera (Maroc) Sous-type grands ensembles


lités intrusifs

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Sous-type sur cratons
Ces gisements sont représentés dans les cratons nord-américain (Sudbury) et sud-
africain (Bushveld) certains complexes ultrabasiques lités appartiennent également à
ce type géo structural : Petsamo (URSS) Duluth (Minnesota).

A l’inverse des gites de diamants plomb-zinc, cuivre etc. qui se trouvent dans une
position géostructurale bien précise dans les créations (antéclises). Les gites de
nickel-cuivre de cratons se situent dans une position quelconque.

Sudbury (Ontario)
Ce « monstre gitologique » a fourni les trois quarts de la production mondiale de nickel
et la moitié des platinoïdes. Il reste un producteur très important.

Appareil de sudbury et gisement de nickel 1- Diabase à olivine en dyke 2-


Micropegmatite 3- Gabbro 4- Norite 5- Grès de Chelmsford 6- ardoises d’Onwalin
7- Tus d’Onaping 8- Granite et gneiss 9- quartzite 10_ grauwackes et roches
volcaniques 10- faille

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La structure de Sudbury se présente comme une intrusion allongée de 25 x 50 km,
dont l’origine est encore controversée : lopolite analogue à celui du Bushveld ou de
dépression volcano-tectonique, à produits rhyolitiques et andésitiques, intrudée par
des norites et des guanophores. Dans l’ensemble, le Précambrien comprend, de haut
en bas :

- Formation sédimentaire d’Onwation – Chelmsford (lacustre) :


- Formation volcanique d’Onaping (tufs, brèches, laves rhyolitiques et
andésitiques) :
- Appareil de } guanophores zone hybride nordîtes
- Formation volcano-sédimentaire de strobile surtout basique ;
- Rhyolite ;
- Sédimentaire

Les minéralisations se situent dans des conditions particulières : en marge de


l’appareil, à la base des norites dans les secteurs déprimés de cette base et là où la
norite est la plus épaisse, c’est – à- dire au sud.

A la base de la norite, le minerai pénètre la norite bréchique par un système de veines.


Une partie de la minéralisation envahit le mur quand celui-ci est disloqué, et quelle que
soit sa nature pétrographique, tandis que des apophyses cupro-nickelifères peuvent
s’éloigner de plusieurs kilomètres de la bordure de l’appareil. C’est surtout dans les
apophyses, qu’on observe des transformations d’hypersthène en hornblende et biotite,
trémolite chlorite avec apparition de carbonates et quartz.

Il existe une répartition des minerais en fonction de la position des dépôts dans
l’appareil : pyrrhotite pent-landite, chalcopyrite à la base des norites et dans les
apophyses plus gersdortfite maucherite nickélite pyrite sphalérite galène.

Les teneurs exploitées sont de l’ordre de 2.5 à 3% de Ni 1.5 à 2% de Cu à 8 g/t d’Ag


0.2 g/t de platinoïdes

Bushveld (Afrique australe)

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De dimensions plus importantes que celui de Sudbury, avec une extension de 450
kilomètres et une épaisseur de 12 kilomètres, l’ensemble est bien stratifié et comporte
de haut en bas, les faciès et minéralisations suivantes associées :

- Série de Roiberg (Cu-W-Sn) :


- Granophyre (Sn -W- Cu)
- Granite rouge :
- Série de Roiberg volcano-sédimentaire :
- Norites acides et diorites :
- Norites à bronzite (Fe-Ti au sommet)
- Ensemble de bronzitites norites, gabbros,dunites etc et Horizon Merensky à Ni,
Pt, Cr, Cu ;
- Dolérite,
- Séries de prétoria (quartzites).

On note comme dans beaucoup de complexes volcaniques, un passage vers le haut


des faciès basiques à des faciès acides avec leur cortège de minerais spécifiques.

La ceinture minéralisée s’étend sur 30 kilomètres, en bordure d’un ensemble alcalin et


dans des aires dépressives de complexes. On remarque une certaine analogie
géostructurale avec Sudbury. L’âge de la roche encaissante, une pyroxénite, serait de
1 420 à 1 115 m.a.

Dans cet ensemble, le gisement de nickel de vlakfontein (Transvaal) présente une


géométrie particulière en pipes ou en ‘’champignon’’. Du point de vue géostructural.
Vlakfontein se situe là où le complexe du Bushveld est fortement taillé et dans la zone
d’épaisseur maximale de ce complexe.

Le minéral sulfuré massif est auréolé de sulfures disséminés. La pyrrhotite (60 à 83 %


des sulfures) s’accompagne de pentlandite. Le minéral disséminé comprend :
chalcopyrite, maucherite, niccolite, gersdorffite, chromite dans un ensemble de
graphite, biotite, chlorite, talc.

Les principaux métallotectes sont :

• Complexe du Bushveld ;
• Failles et fractures de tension à grande échelle et à l’échelle locale ;
• Epaisseur des formations (détectable par gravimétrie) ;

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• Pyroxénites ;
• Graphite ;
• Biotite, chlorite, talc.

Les métallotectes négatifs sont représentés par les norites, anorthosites et


harzburgites.

La cote économique cumulée pour de nombreuses pipes de petite dimension est


assez élevée. On note que, dans le type gabbroïque, le couple craton-gabbroïque a
une cote économique plus élevée que le couple ceintures plissées-gabbroïque.

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