UNIVERSITE MARIEN NGOUABI ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019

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FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
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LICENCE 3 DE GEOLOGIE
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Réalisé par l’étudiant MANANGA MATONGO Baugephar

TEL : +242 06 942 49 79/+242 05 348 83 44

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 1

 AVANT-PROPOS
Ce fascicule présente, de manière synthétique, les différents types des Gites
métallifères. IL est réalisé par l’étudiant chercheur, MANANGA MATONGO
Baugephar ,connu par CNTP, à base du cours de Mr Noël WATHA, et d’autres
recherches sur l’internet.

Du point de vue de sa structuration, ce fascicule présente d’abord la définition de la

gitologie, quelques définitions utilisées en gitologie, méthodes d’études des gites
minéraux, ensuite la Géologie de gites minéraux ; enfin l’exemple de résolution d’un
sujet d’examen, et présentation des différents sujets d’examens.

Les objectifs visés sont de permettre à l’étudiant :

 De comprendre le cours sans difficulté.

 D’être capable de retenir en un temps minimum le cours qui semblait être
difficile.
 D’être capable de reconnaitre les différents types des gites minéraux.

Conseil : N’apprenez jamais vos cours par cœur ; utilisez la règle de l’étudiant
80 /20, qui signifie 20 % de travail correspondra à 80% de succès. Ces fameux
20%, dont dépendra votre réussite finale ; ces tâches sont les révisions
régulières de vos cours, selon un programme journalier et en application d’une
technique qui aidera à mieux retenir les informations de ce programme chargé,
sans néanmoins les apprendre par cœur comme peuvent tenter de le faire
certains d’entre vous .

Nous remercions tous ceux qui ont collaboré, de près ou de loin, à la

réalisation de cet ouvrage et nous comptons sur les remarques et suggestions
de nos collègues pour l’améliorer dans les éditions ultérieures. Par
conséquent, n’hésitez pas à me contacter par mon numéro de téléphone ou
dans les réseaux sociaux dans lesquels je suis souvent connecté (Facebook,
Whatsapp).

Gitologie

Définition : la gitologie, est l’étude des gites métallifères et non métallifères.

L’objectif de ce cours, est de donner aux étudiants des notions des concentrations
minérales, des gisements des minéraux ainsi que les principales
caractéristiques des différents types de gisements des minéraux.

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QUELQUES DEFINITIONS DES TERMES UTULISES

Gisement : un gisement, est un lieu de l’écorce terrestre où sont accumulés un ou

plusieurs objets de valeur

Gisement lithique : est un lieu où sont accumulés les pierres ou les outils
préhistoriques.

Gisement des minéraux : est un lieu où sont accumulées un ou plusieurs

substances minérales, exploitables économiquement.

Concentration minérale : est une accumulation d’une substance minérale en un lieu

déterminé de l’écorce terrestre.

Gite minérale : est une concentration d’un ou des plusieurs métaux qui n’est pas
toujours exploitable.

Indice : un indice est une indication sans valeur économique, qui renseigne sur la
présence d’une minéralisation.

Clarke : c’est la teneur moyenne de chaque élément considéré de l’écorce terrestre.

Métallogénie. C’est une science qui explique la mise en place de concentration

métallifère (apparition des métaux). Par opposition de la gitologie qui est juste une
description ; on peut donc dire que la gitologie est incluse dans la métallogénie.
C’est comme la pétrologie et la pétrographie.

Minerais : ce sont des roches ou encore des agrégats des minéraux dans lesquels
on peut exploiter les éléments chimiques économiquement rentables.

Contexte géologique : C’est la relation spatiale entre la minéralisation (gite) et

la roche encaissante (roche porteuse de la minéralisation). Comme exemple le
gisement de contact pyrométasomatique ou de type skarn dont du point de vue
contexte géologique, on le trouve au massifs éruptifs qui sont insérés dans les
roches carbonatés ; il se développe également dans les formations cratoniques
orogéniques.

Paragenèse : c’est un groupe des minéraux attaché à la même genèse

Morphologie : au niveau de la morphologie, nous donnons juste des formes qui

peuvent être rencontrées dans les différentes minéralisations.

Les détails vous les aurez dans le cours de Mr WATHA. D’une manière générale, on
aura donc trois formes qui sont résumées à la page n°4.

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 En amas

Isométrique En stock-werk

Formes plates En nid d’oiseau

Etiré dans une seule direction

Exemple : le gisement métasomatique qui à une forme plate .Car il se développe

dans les assises des formations sédimentaires

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L’étude des gites minéraux fait appel à l’ensemble des disciplines des sciences de la
Terre .Elle a lieu aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire.

Sur le terrain, les questions visées sont la nature et la géométrie de la

minéralisation. Aussi les relations spatiales entre la minéralisation et les roches
encaissantes, la chronologie d’apparition dans l’histoire géologique de la région
orientée vers la reconstitution des paysages.
Nous signalons qu’Il n’y a pas des méthodes spécifiques ; mais un effort vers la
mise en œuvre des méthodes géologiques les plus adaptées pour caractériser la
minéralisation .On retiendra toutefois que la cartographie à une échelle détaillée
constitue presque toujours une étape essentielle. A ce stade on prélèvera les
échantillons pour une étude plus détaillée au laboratoire.

Au laboratoire, les questions posées devront répondre à des besoins de

description détaillée des objets géologiques et miniers et à une compréhension de la
genèse des concentrations. On retiendra que la partie descriptive s’appuiera en
particulier sur la minéralogie détaillée des sulfures afin d’établir la position des
substances économiques et l’évolution des paragenèses minérales. La nature des
altérations peut être reconnue par l’étude détaillée des minéraux. Un autre élément
fondamental à éclaircir est la relation chronologique entre la minéralisation, altération
et la roche encaissante en utilisant la texture de dépôt. Enfin la détermination de la
teneur en élément utile afin d’évaluer la réserve en élément utile.

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On distingue deux grandes familles des gisements des minéraux :

I. Groupe des minéraux endogènes (magmatogènes et métamorphogènes)

II. Groupe des minéraux exogènes (gisements sédimentaires, résiduels, les
placers éluvionnaires)

Dans le but de valider dès la session ordinaire l’examen de gitologie, nous allons
juste nous limiter à l’étude du groupe des minéraux endogènes. Mais, vous pouvez
faire vos recherches pour avoir des notions en ce qui concerne le groupe des
minéraux exogènes.

I. Groupe des minéraux endogènes : il s’agit des gisements qui sont en liaison
avec le magma éruptif.
a) Les gisements disséminés : Ce sont des gites dans lesquels les minéraux
sont dispersés dans une roche éruptive basique et ultrabasique.
 Composition chimique et minéralogique : Platine, Diamant, Péridot.
 Contexte géologique : On les trouve dans les orogenèses.
 Morphologie : fines particules dispersés dans une roche

b) Les gites de ségrégations : Dans ces gisements, les minéraux utiles sont
concentrés dans les roches suite à une différenciation survenue au cours de la
cristallisation du magma.
 Morphologie : En forme d’amas.
 Composition chimique et minéralogique : Nickel, Chrome, Ilménite,
Magnétite.
 Contexte géologique : Sont parfois associés dans les terrains
métamorphiques.

c) Les gisements pegmatitiques : Ces gisements sont exploités pour leur

richesse en pierres précieuses du genre Emeraude, saphir .Mais également
d’autres minéraux et des produits de la céramique (argiles).

Les pegmatites magmatogènes

On distingue

Les pegmatites métamorphogènes

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NB : les corps minéralisés sont caractérisés par des minéraux de grandes tailles.

C1) Les pegmatites magmatogènes : Ces gisements appartiennent au groupe des

formations liées au magmatisme tardif se mettant en place pendant la phase finale
de cristallisation.

 Contexte géologique : Souvent associés aux roches magmatiques de toute

nature et prennent leurs compositions minéralogiques
 Morphologie : ils se présentent sous forme de lentille, en amas ou en filon.
 Composition chimique et minéralogique : Quartz, Feldspaths, Biotite, le
Béryl, tantale, Muscovite, Niobium, spodumène, Tourmaline, les phosphates,
le fer et les manganèses.

C2) Les Pegmatites métamorphogènes : Ils se forment aux différents stades de

transformation métamorphiques de terrains géologiques qui sont pour la plupart de
terrains précambriens.

 Composition chimique et minéralogique : correspond au point de vue

composition aux faciès métamorphiques des terrains géologiques qui les
encaissent.
 Morphologie : En amas, filon.
 Contexte géologique : Attribué aux phénomènes du métamorphisme.

NB : on a aussi les pegmatites syngénetiques et les Pegmatites épigenétiques

d) Les gites de carbonatites : Ce sont des accumulations endogènes de calcite, de

Dolomite et d’autres carbonatites intimement associées à des intrusions
ultrabasiques et alcalines.

 Composition minéralogique et chimique : Terre rare, Niobium, calcite,

Dolomite, vermiculite, Apatite, Zircon, Minerais de Fer, de Cuivre, de Plomb et
de Zinc ; on peut y trouver de la magnétite, de la Chaud.
 Contexte géologique : elles se rencontrent spécifiquement dans les zones de
plate forme active affectées d’énormes cassures tectoniques.
 Morphologie : Formes de stock-werk, des Dykes coniques, des Dykes
annulaires, des Dykes radiaux.

Pour la classification, on peut retenir qu’il existe 7 groupes de Carbonatites :

 Le groupe de carbonatites à tantale et Niobium.

 Le groupe à terre rare.
 Le groupe à Fer et phosphore.
 Le groupe à phlogopite.
 Le groupe à Fluorine.
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  Le groupe à Sulfure de cuivre.
 Le groupe à plomb.

Selon le mode de formation, on distingue deux groupes :

 Les Carbonatites ouvertes : qui se forment à la surface.

 Les Carbonatites fermés : qui se forment en profondeur

Remarque : nous ne combinons pas la classification dans les critères d’identifications

des gites (Morphologie, contexte géologique, Composition chimique et
Minéralogique). Car pour répondre à la question qui est souvent posée le jour de
l’examen (Deux géologues ont du mal à………………) ; il n’est pas obligatoire de
parler de la classification. Cependant, cette dernière peut être utilisée dans le cas
des sujets où on nous demande de montrer les similitudes et les dissemblances
entre les gites (par exemple gites pegmatitiques et carbonatitiques).

e)les gisements de contact Pyrométasomatique ou de type skarn : ces

gisements se développent prés de massifs éruptifs au sein de certaines types de
roches encaissantes et particulièrement les calcaires et les dolomies qui sont
sensiblement à double action de chaleur et des éléments volatils issue de la roche
éruptive.

 Morphologie : Tabulaire, Lenticulaire, en nid, Ramifiées complexes.

 Composition chimique et minéralogique : Fer, Platine, Niobium, tungstène,
Béryllium, Zincifère, Plomb, Molhibdène…..
 Contexte géologique : On les trouve aux massifs éruptifs qui sont insérés
dans les roches carbonatés ; ils se développent également dans les
formations cratoniques et orogéniques.

Du point de vue classification, Il existe cinq classifications basées sur plusieurs

critères :

 Suivant leur position vis-à-vis du contact des roches ignées.

 Suivant la formation des roches magmatiques aux quelles
appartiennent les skarns.
 Suivant leurs classifications en minéraux utiles.
 Suivant la composition de terrain remplacées, on distingue : les skarns
calcaires, les skarns magnésiens, les skarns silicatés.

Du pont de vue de la Texture et structure, on a :

o Texture : massive, rubanée.

o Structure : granoblastique.

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f) gites pneumatolitiques : ce sont des gites formés par l’action des constituants
volatils qui sont : la vapeur d’eau, le Bore, le Fluore, le phosphore lorsqu’ils
traversent les formations sous l’effet des intrusions magmatiques. On les appelle
encore les Albites.

 Composition chimique et minéralogique : Terre rare, Biotite, Niobium,

lithium, zircon, Topaze, Minéraux métallique, Tourmaline, Quartz, Microcline,
Albite ;
 Morphologie : Stock de dôme.
 Contexte géologique : associés aux assaillants apicaux des massifs alcalins
et acides des roches ignées qui ont subi une métasomatose alcaline post
magmatique.

Le groupe de gisement Albitite

Classification : on distingue

Le groupe de gisement à Greisen

g) Les gites pyriteux : Encore appelé amas pyriteux. Ces gites se rapportent aux
accumulations dont les minéraux sont composés de FeS.

 Composition chimique et minéralogique : Corindon, Tourmaline,

Andalousite, cuivre, Plomb, Zinc, Fer, Magnésium.
 Morphologie : Stock-werk, corps tabulaire Aplatie, dykes.
 Contexte géologique : associés aux formations volcanogènes sous marine à
basalte liparite du stade initiale du développement orogénique .Ils sont
associés à des roches pyroclastiques alternant avec des dépôts terrigènes
dans un contexte de dérive magmatique et volcanique du magma basaltique.

Du point de vue de la classification, on distingue :

 La variété sulfo-pyriteuse : où l’on tire la pyrite sulfureuse qui sert à la

fabrication de l’acide sulfurique.
 La variété Cupro-pyriteuse : utilisée comme minerais de cuivre.
 La variété polymétalliques-pyriteuse : où l’on extrait un minerai de cuivre, de
Zinc, de Fer et de Manganèse.

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h) gites hydrothermaux : ce sont des gisements qui résultent de la précipitation des
éléments chimiques dans les fissures des roches.

 Morphologie : forme filonienne, Stock de nid, Stock Werk, de lentille, en

amas.
 Composition chimique et minéralogique : Quartz, Opale, Hématite, calcite,
Calcédoine.
 Contexte géologique : Très diversifiés à cause de la diversité des terrains
géologiques.

Du point de vue de la classification, on a trois classes de gisements :

 Filons hydrothermaux de haute température (300 à 500°c).

 Filons mésothermaux (150 à 300°c).
 Filons épithermaux ou de basse température (50 à 150°c)

Année Académique 2016-2017

Sujets Obligatoires

1) Vous êtes chargé d’étudier les concentrations minérales dans un secteur du

pays. Dites comment procéderez- vous ? (8 pts).
2) Deux géologues (MANANGA MATONGO Baugephar et KAYA Jess) de la
compagnie Minière du Chaillu ont du mal à conclure leur rapport parce qu’ils
ne s’entendent pas. Ils ont rencontré une accumulation minérale que Mr
MANANGA pense être un gite pegmatitique tandis que Mr KAYA pense qu’il
s’agirait d’un gite pneumatolitique. Après avoir donné la différence entre
concentration minérale, gite et gisement minéral, donnez les arguments
décisifs qui leur permettront de conclure. (12pts)

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 Conseils et tentative de résolution d’un sujet d’examen

1) Nous rappelons juste , que l’étudiant ne doit pas faire le plagiat de notre
résolution le jour de l’examen ; plutôt changer l’introduction et la conclusion à
sa propre manière et d’aborder différemment le développement conformément
au cours pour être sauvé parmi les gens qui auront les copies identiques lors
de la correction par l’enseignant .Car ce document comme son nom l’indique ‘’
Aide mémoire de Gitologie’’, permet à l’apprenant de comprendre la manière
d’aborder les exercices lors d’un examen et non d’évaluer votre degré de
mémorisation .

NB : il s’agit de répondre à la question qui est posée ‘’ dites comment procéderez-

vous ?’’ . Il s’agit donc de donner les étapes ; pour cela, il faut utiliser le pronom
personnel ‘’Nous’’, Nous allons faire ceci …, après cela, nous allons …et non de faire
la reproduction intégrale du cours.

Conformément au cours, voici comment il faudra faire pour bien répondre à cette
question (page12).

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 11

 Parmi les objets recherchés par l’Homme pour le développement de la société, figure en
grande partie les concentrations minérales. Cependant, pour l’obtention des résultats
satisfaisants, il existe une méthode adaptée à ces dernières, c’est dans ce sens que s’inscrit
ce sujet : « dites, la procédure pour l’étude des concentrations minérales » .Quelle est alors
de façon synthétique l’étude des concentrations minérales ?
De la réponse à cette interrogation, outre l’étude bibliographique, nous parlerons en premier
lieu de la méthode d’étude sur le terrain et en second lieu au laboratoire.

Signalons que tout comme toute étude géologique, l’étude bibliographique est
indispensable pour l’étude des concentrations minérales. En effet, celle-ci permet d’avoir une
idée de la zone à étudier ; c’est-à-dire avec elle, on peut avoir la connaissance sur
l’équipement à apporter sur le terrain et à prévoir déjà les substances minérales possibles à
rencontrer sur le terrain.
Outre l’étude bibliographique, l’étude des concentrations minérales à lieu aussi bien sur
le terrain qu’en laboratoire; elle fait recours à l’ensemble des disciplines des sciences de la
Terre.
Sur le terrain, les questions visées sont la nature et la géométrie de la minéralisation.
Aussi, les relations spatiales entre la minéralisation et les roches encaissantes, la
chronologie d’apparition dans l’histoire géologique de la région orientée vers la reconstitution
des paysages.
Nous signalons qu’Il n’y a pas des méthodes spécifiques ; mais nous allons juste
fournir des efforts vers la mise en œuvre des méthodes géologiques les plus adaptées pour
caractériser la minéralisation. Pour cela, on retiendra toutefois que la cartographie à une
échelle détaillée constitue presque toujours une étape essentielle, à ce stade nous
prélèverons les échantillons pour une étude plus détaillée au laboratoire.
Au laboratoire, les questions posées devront répondre à des besoins de description
détaillée des objets géologiques et miniers et à une compréhension de la genèse des
concentrations. On retiendra que la partie descriptive s’appuiera en particulier sur la
minéralogie détaillée des sulfures afin d’établir la position des substances économiques et
l’évolution des paragenèses minérales.
Nous allons également chercher la nature des altérations par l’étude détaillée des
minéraux. Un autre élément fondamental à éclaircir est la relation chronologique entre la
minéralisation, altération et la roche encaissante en utilisant la texture du dépôt.
Enfin, nous allons déterminer la teneur en élément utile afin d’évaluer la réserve en
élément économiquement rentable

Au regard de tout ce qui précède, en dehors de l’étude bibliographique de la zone à

étudier, l’étude des concentrations minérales se fait en deux grandes étapes : sur le terrain
puis au laboratoire.
Nous pensons que cette étude donne des résultats fiables, dans la mesure où elle est
applicable dans le respect des démarches de recherche minières.

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 12

2) Avant de résoudre, nous allons d’abord donner un aperçu sur la méthodologie à
suivre.

En effet pour bien résoudre ce genre d’exercice, il faut faire une dissertation comme
le dit Mr WATHA :<<Nous ne sommes pas ici pour expliquer comment on fait la
dissertation>>.

En dépit de cela, nous rappelons qu’il existe trois parties dans une dissertation :
l’introduction, le développement et la conclusion.

Pour l’introduction, la phrase d’appel peut se faire en faisant la définition d’un mot clé
dans le sujet ou d’une manière générale en particulier c'est-à-dire en considérant un
fait existant jusqu’à introduire le sujet qui est encours de résolution, vous donnez
l’idée générale, vous faites le libellé du sujet (reformulation du sujet), la
problématique et ou l’annonce du plan.

Dans le corps du devoir (développement), il s’agit ici de faire une comparaison de

ces gites (similitudes et ressemblances) en utilisant les critères d’identification
(morphologie, contexte géologique, composition chimique et minéralogique).

Pour la conclusion, il faut faire un tour complet de la réflexion c'est-à-dire de résumer

tout ce que vous aviez eu à dire dans le développement. Enfin, vous donnez votre
point de vue.

NB : tous les sujets ne se ressemblent pas, nous insistons à tout moment de vous
déconseiller le par cœur c'est-à-dire une mémorisation sans compréhension.
Chercher par contre à appliquer la règle de l’étudiant 80 /20(page2). Donc il faut
bien mémoriser et comprendre le cours ; car sans mémorisation vous ne pouvez pas
savoir les ressemblances et les dissemblances des gites.

Pour une bonne compréhension, nous donnons un exemple de résolution à la page

suivante. Pour les définitions considérez la page n°3.

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 13

 L’accumulation minérale est une concentration d’un ou plusieurs minéraux en
un lieu déterminé de l’écorce terrestre .Cependant des difficultés apparaissent pour
la reconnaissance des différents gites ; c’est dans cette optique que s’inscrit ce sujet
selon lequel : << Deux géologues de la compagnie minière ne s’entendent pas. >>.
Quels sont les critères des ressemblances et des dissemblances de ces gites ?
Nous parlerons sur la composition minéralogique et chimique, la morphologie et le
contexte géologique

Du point de vue ressemblances, nous pouvons noter que, ces deux gites
appartiennent au groupe des minéraux endogènes. Car ce sont des gisements qui
sont en liaison avec le magma éruptif.
De même pour la composition minéralogique, ces gites ont en commun des minéraux
suivants : Quartz, Biotite et le niobium.
Du pont de vue dissemblances, ces gites diffères de ce qui suit : Pour le cas
d’un gite pegmatitique qui est un gisement exploité pour sa richesse en pierre
précieuse du genre émeraude, Saphir, des minéraux et les produits de la céramique
(argiles). Ce gite diffère de l’autre par la composition suivante : Feldspaths,
Muscovite, le béryl, le tantale et le spodumène. Aussi, en ce qui concerne la
morphologie, nous pouvons signaler que ce gite se différencie du gite
pneunomatolitique par sa forme qui est souvent en lentille, en amas ou en filon.
Enfin pour le contexte géologique, ce gite est souvent associé aux roches
magmatiques de toute nature et prend leurs compositions (pegmatites
magmatogènes).
Tandis que le gite pneumatolitique, qui représente des accumulations formées par
l’action des constituants volatils qui sont : la vapeur d’eau, le Bore, le Fluore lorsqu’ils
traversent les formations sous l’effet des intrusions magmatiques ; on les appelle
également gisement à Albite. Ce gite se différencie du gite pegmatitique par les
minéraux suivants: Terre rare, Lithium, Zircon, Topaze, minéraux métalliques,
Tourmaline, Microcline et Albite.
Ensuite, ce gisement possède une forme de stock de dôme.
Enfin pour ce qui est du contexte géologique, ce gisement est associé aux saillants
apicaux des massifs alcalins et acides des roches ignées qui ont subi une
métasomatose alcaline post magmatique.

En définitive, l’ensemble de notre argumentation nous montre les critères qui

permettent l’identification de ces gites (morphologie, contexte géologique, la
composition chimique et minéralogique).
Nous pensons que si ces deux géologues ne s’entendaient pas, parce qu’ils se
sont basés sur un seul critère à savoir : la composition minéralogique et chimique. Il
aurait été nécessaire de combiner d’autres critères (contexte géologique et la
morphologie) pour une meilleure reconnaissance de ce gisement.

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 14

Remarque : comme nous l’avons dit à la page13 (tous les sujets ne se ressemblent
pas).Ici nous constatons que les ressemblances apparaissent au niveau de la
morphologie ; ce qui nous pousse à la conclusion de dire que :<< si ces deux
géologues ne s’entendaient pas parce qu’ils se sont basés sur un seul critère qui est
la composition chimique et minéralogique>> .A cet effet, il est inutile de perdre votre
temps en cherchant à mémoriser notre résolution ; plutôt chercher à comprendre afin
de résoudre n’importe quel sujet, si non vous allez dire que cet ouvrage est sans
effet ; alors qu’il vous a manqué juste la maîtrise. Appliquez la règle de l’étudiant
80/20(pge2).

Considérons dans le cas où les ressemblances se font sur la composition

minéralogique et la morphologie par exemple. Est-ce qu’au niveau de la conclusion
nous pouvons dire que si ces deux géologues ne s’entendaient pas, par ce qu’ils se
sont basés sur un seul critère ?

Nous pensons que, pour celui qui dira oui, il est juste un plagiaire .Par contre nous
dirons qu’ils se sont basés sur deux critères qui sont : la composition minéralogique
et la morphologie ; il aurait fallu de combiner l’autre critère qui est le contexte
géologique pour bien reconnaitre ce gisement.

Nous insistons sur la classification .Notons que dans ce genre d’exercice il n’est pas
obligatoire de parler de la classification ; cette dernière est par contre utilisée ou pas
dans les sujets où on demande juste de montrer les similitudes et les dissemblances
entre deux gites (page16).

Nous vous déconseillons de rentrer avec notre document dans une salle d’examen
dans le but de tricher. Par contre lisez- le régulièrement afin de bien retenir les
parties les plus importantes. Nous vous proposons quelques sujets d’entrainements
afin de développer vos automatismes.

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 15

SUJET n°1 :

1) Montrez les similitudes et les dissemblances entre gites pegmatitiques et gites

carbonatitiques (12points, session ordinaire 2015-2016)
2) Vous êtes chargé d’étudier les concentrations minérales dans un secteur du
Massifs du Mayombe. Dites comment procéderez- vous ?

SUJET n°2 : ORDINAIRE 2016-2017

1) Vous êtes chargé d’étudier les concentrations minérales dans un secteur du

pays (NGOUEDI OU NDIBA). Dites comment procéderez-vous ? (8points)
2) Deux géologues (MOUKALA Grace et TSIAKAKA Glori) de la compagnie
minière du Chaillu ont du mal à conclure leur rapport parce qu’ils ne
s’entendent pas. Ils ont rencontré une accumulation minérale que Mr
MOUKALA pense être un gite pegmatitique tandis que Mr TSIAKAKA Pense
qu’il s’agirait d’un gisement pyrométasomatique. Après avoir donné la
différence entre concentration minérale, gite et gisement minéral, donnez les
arguments décisifs qui leur permettront de conclure. (12points)

SUJET n°3

1) Deux géologues (BENA NSILOULOU et NGUIMBI PAUL) de la compagnie

du Chaillu ont du mal à conclure leur rapport parce qu’ils ne s’entendent pas.
Ils ont rencontré une accumulation minérale que Mr BENA pense être un gite
carbonatite tandis que Mr NGUIMBI pense qu’il s’agirait d’un gite pyriteux.
Donnez les arguments décisifs qui leur permettront de conclure.
2) Quatre géologues (NKODIA Hardy, LIKIBI Benedithe, NIAMBA
MOUKIETOU et MALONGA Dorval) sont chargés d’étudier les
concentrations minérales dans un secteur de MADINGOU. Dites comment
procéderont-ils ?
3) Cinq géologues (MOUTINOU Landry, MILANDOU Pepa, MOUNTOU
Hevecel, MOUANI Aubel et BISSALOU Christ) sont chargés d’étudier les
concentrations minérales dans un secteur de LOUTETE. Dites comment
procéderont-ils ?
4) Cinq géologues (KOKOLO Chekina, OKADINA, KAYA Parfait Norden,
NGOUALA NGOMA et MAKOUMBOU ThaÏs) de la compagnie minière, sont
chargés d’étudier les concentrations minérales dans un secteur du
pays(BOUANSA).Dites comment procéderont-ils ?

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 16

En ce qui concerne la consultation, nous n’acceptons pas une consultation à
l’immédiat, c'est-à-dire sans pouvoir nous signaler au préalable. Par
conséquent, nous vous demandons de nous contacter par le numéro qui est
mentionné sur le pied de page ou une demande électronique (réseaux sociaux)

NB : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le

consentement de l’auteur est illicite et constitue une contrefaçon est réprimée
par le code pénal.

Nous vous souhaitons une bonne lecture et une validation exponentielle.

CNTP MANANGA MATONGO Baugephar (+242 06 942 49 79) Page 17