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Devoir de Métallogénie
La tectonique globle est les moteur de la métallogenèse globale à travers ces minéraux qui se
forment quand les conditions sont reunies et se concentrent.
On ne peut parler de ces minéraux qui constituent nos gisements sans évoquer la substance à
l’origine de celle-ci.
La substance minérale des gisments peut avoir une origine variée et provenir de sources
diverses :
Pour les gisements magmatiques liés aux roches basiques et alcalines, cette substance
arrive avec les fusions magmatiques de profondeur, souvent des parties sous corticales
de la terre et dans ce cas, on dit qu’elle a une origine juvénile.
Dans les gisements postmagmatiques, comme les pegmatites, les carbonatite, les skarns, les
albitites et les gites hydrothermaux, les sources de substances sont variées. Mais, on distingue
trois groupes de substances :
1. Les substances juvéniles magmatiques apportées par la fusion ou dégasage
depuis les parties profondes de la croute terrestre et du manteau supérieur ;
2. Les substances digerées par la fusion provenant des roches environnantes du
fait de l’apparition du magma palyngénétique ;
3. Les substances empruntées par léssivage de migration par les solutions
minéralisées gazo-liquides.
Dans les gisments métamorphiques ou sédimentaires, la substance minérale peut etre
autchtone ou locale, apportée ou allochtone. Au dépend des sources autochtones se
forment des gisements résiduels tandis que l’apport des substances est à la base
d’origine des gisements sédimentaires.
De la source des substances des gisements minéraux, l’on comprend très bien que pour
montrer que la tectonique globale est le moteur de la métallogenèse globale, une parfaite
connaissance de la structure interne du globe terrestre s’impose. La figure qui suit en est une
illustration.
Schéma de la structure interne du globe terrestre.
A travers toutes ces minérilisations, il est primordial de définir trois concepts : La province
métallogénique, la province métallique et les époques métallogéniques car tous expliquant la
tectonique globale comme étant le moteur de la métallogenèse globale.
On appelle province métallgénique, un domaine géologique caractérisé par un ou plusieurs
types de gites.
La province métallique, elle aussi est un domine géoloqigique caractérisé par conte par un
métal ou u assemblage métallique sans réfrérence aux types de gites qui contiennent ces
métaux.
Les époques métallogéniques sonr des périodes de l’histoire d’un domaine géologique
caractérisées par la formation d’un type de gite.
Il sied de signifier que ces trois concepts constituent meme l’essence essentiel de notre sujet.
La distribution spatiale des gisments minéraux s’articule autour de six types de gisements :
1. Les gisments des airs orogéniques
2. Les gisments de plateforme
3. Les gites des océans
4. Les gites au contact des continents et de l’océan
5. Les gites en bordure des continents
6. Les gites en bordure des plaques
La tectonique globale est le moteur de la métallogenèse mondiale. Ceci s’explique par le cycle
de Wilson qui est le cycle des plaques tectoniques qui se déroule depuis la naissance des
océans dans les rifts jusqu’à leur disparition dans les zones de subduction. Il se déroule sur
une période allant de 200 à 500 Ma, selon les océans. Deux théories s’affrontent pour
expliquer ces cycles et donc la tectonique des plaques : l’une privilégie des mouvements de
convection dans la partie supérieure de l’asthénosphère, jusqu’à une profondeur de 670 km;
l’autre fait appel à des plumes mantelliques et met en jeu des processus magmatiques plus
profonds qui descendent jusqu’à la limite manteau-noyau, la couche D’’. Ces théories
correspondent à deux modes de convection du manteau. D’une manière générale, on peut
distinguer trois types de plumes selon la profondeur de leur racine:
des plumes primaires, originaires de D’’,
des plumes secondaires, issus de sommets de dômes de plumes mantelliques deplus
grande ampleur,
et des plumes tertiaires, ou andersoniens, originaires de la discontinuité à 670 km et
relies aux processus de tension dans la lithosphère.
On remarque que certains types de minéralisations (évaporites, red bed, etc.) peuvent
apparaitre à différents stades du cycle de Wilson.
Les figures qui suivent montrent les cinq grandes étapes du cycle de Wilson avec principaux
types de gisements attaches a chacune. Certains types de gisements (évaporites, MVT, etc.)
peuvent apparaitre à plusieurs étapes. N et B correspondent aux dépôts de borates et nitrates
des évaporites hydrothermales.
Ce stade à l’initial est caractérisé par la présence de profondes fractures s’étendant à travers
l’espace sous cortical suivant lesquelles montent en abandonne les matériaux du magma
basaltique. Le long de ces fractures au sein du bassin en pleine subsidence s’accumulent de
puissances assises de roches d’épanchement et de dépôts volcaniques et sédimentaires percé
par des intrusions de composition basique et ultrabasique.
Aux trois contextes de roches du stade initial du développement orogénique c’est-à-dire
intrusif, effusif et sédimentaire s’associe des groupes particuliers de minéraux utiles, qui pour
certains vont constituer des gisements associés aux roches magmatiques d’une part dans
certaines formations telles que la formation des roches submarines volcaniquesconstituée de
basaltes et de liparites à laquelle sont associés les gisements hydrothermaux, sédimentaires,
métamorphiques et pyriteux mixtes ce cuivre, zinc, plomb et les minerais oxydes de fer et
manganèse ; et des gisements associés aux roches sédimentaires dans certaines formations
comme la formation carbonatée avec pour concentration tabulaire des minerais miniolithiques
et carbonato-oxydiques, de manganèse, oxyde et de concentration gréseuse (limonitique) ou,
massif de phosphate, calcaire et dolomie.
Le stade collision du cycle de Wilson correspond au stade moyen des gisements des aires
orogénique. On l’appelle encore stade de plissement ou batholitique. Il correspond aux phases
principales de plissement aboutissant à la création d’une province mobile. Il se caractérise par
l’affaissement et le soulèvement de la zone subsidente affectant généralement d’abord la
partie axiale en forma de rides médianes avec une existence subséquente de la région soulevée
vers la périphérie.
A ce stade de formations, les formations endogènes sont des grosses masses de batholites, des
granitoïdes que l’on subdivise en deux formations dont la formation des granitoïdes normaux
et très acides qui est composée de granites, alaskite et associé à des gisements
pegmatititiquess, d’albitite et de greisen, d’étain, de tungstène, de tental, de béryllium et de
lithium.
Quant aux roches sédimentaires de ce stade, deux formations sont caractéristiques des
développements orogéniques dont la formation de flysch qui se distribue sur les flancs de la
zone mobile au dépend de l’érosion des rides centrales qui sont en rapide croissance. A cette
formation sont rattachés les complexes des matériaux de construction ou matériaux à bâtir
notamment les calcaires, les argiles et les marnes parfois utilisés pour la fabrication du
ciment.
Comme exemple, dans le Mayombe aux environs de Bilala, la carrière de calcaire et de grès et
près de Pointe-Noire des assises pétrolifères (cas de la deuxième formation).
Le stade hyper collision de Wilson correspond au stade tardif. Il est encore appelé stade
orogénique de post plissement ou post batholitique qui correspond au passage de la zone
plissée à la jeune plateforme non consolidée. Au Congo par exemple, il coïncide avec la
fermeture du bassin et la surrection de la chaine du Mayombe et la formation de flysch et
caustobiolites mais aussi à la formation du bassin du Niari qui constitue une grande province
métallogénique.
A ce stade de transition, au régime cratonique, sont générés deux types de formations
magmatiques d’intrusion mineure et effusive. Ces formations sont essentiellement composées
de dacite formant parfois des zones plutono-volcaniques marginales. A ces deux formations
sont associées des gisements plutoniques et hydrothermaux variés.
Aux roches sédimentaires du stade tardif sont associées diverses formations. Les principales
sont :
les formations molassiques, associée aux gisements de matériaux de construction tels
que les cailloutis et les sables
la formation bigarrée, associée aux gisements sédimentaires d’infiltration de fer,
cuivre, vanadium et manganèse
la salifère,
et la formation sablo argileuse à hydrocarbures, parfois associée au gisement de
pétrole et de gaz.
Dans l’arrangement géologique de ces zones, pon distingue trois complexes de roches avec
des groupes correspondants à des gisments minéraux ? Il s’agit de :
Le socle ou étage métamorphiquee inférieur ;
La couverture ou l’étage supérieur des roches sédimentaires cratonique ;
Et les régions d’activaton tectonomagmatiques.
Le premier étage apparit clairement dans les boucliers anciens, qui émergent à la surface du
globe. Les complexes métamorphiques de cet étage ainsi que les gisements minéraux qui leur
sont associés appartiennent aux ères géologiques archéennes, protérozoique et riphéenes allant
de 3500Ga et 6540Ga.
Pour l’ère protérozoique, le cycle de wilson et les plumes mantélliques expliquent tout aussi
bien cette période. La formation des grandes masses continentales sepoursuit tout aussi bien
par agrégation de smicrocontinents tonalitiques, les ceintures de roches vertes de cet étage
sont comparables à ceux de l’archéen avec cependznt une grande quantité de roches
sésimentaires se déroulant entre 3500Ga et 1800Ga.
Il se dégage quatre composantes métallogéniques dont la puissante couche d’anciennes roches
sédimentaires protocratonique et d’éffusion volcanique souvent plissée et métamorphisée au
faciès schiste vert et plus intense affecté par de grandes failles. Les gisements qui lui sont
associés sont les quartzites férriguneuses (gisemnts de fer), les conglomérats métallifrères
d’or et d’Uranium (cas de celui de l’Afrique du Sud) et uniques gites de cuivre, plomb et zinc
(ama sulfuriques).
L’étage supérieur constitue la couverture cratonique qui est composée de roches sédimentaires
et rarement des roches éffusives. Il constitue le phanérozoique qui date de 0,6GA caractérisé
par de bassins intra et épicontinentaux sur les masses continentales, de platefomes, une
abondance de zones de subducytion qui formant ds arcs volcaniques continentaux ou
insulaires et les déformations et les métamorphismes de ces derniers.
Dans ces formations, on distingue pluseurs types de roches notmamment les groupe de :
Formation sablo-argileuse dites de plateforme qui recèle des gisements de charbon du
carbonifère, de bauxite, fer et de manganèse ;
La formation bitumineuse renferme des roches mères pétrolifères,
La formation quartzo-sableuse associée à des gisements de gluconite et phosphate en
boule ;
La formation carbonatée renferme des gisements des matériaux à batir tels que le
calcaire, la dolomie, les marnes et le gypse.
Enfin, les régions d’activations tectonomagmatiques qui sont des régions en rapport avec les
manifestations tectoniques de magmatisme et de métallogenèse en dogène qui affecte aussi
bien le socle que la couverture des plateformes, suivant le dégré d’activation été
métallogénique, les anienne splateformes peuvent etre subdivisés en quatres groupes dont les
deux derniers aux plateformes moyennement et fortement activisés. On y range une partie de
la plate forme américaine et brésilienne associée à la faille de San Andréas ; mais aussi, une
partie dela plateforme indienne correspondant à la cordillière des andes. On y trouvera
beaucoup des rohes magmatiques et sédimentaires associés à des gisements correspondant.
Les roches magmatiques étant associés aux gisments endogènes tandis que les roches
sédimentaires présentan des gisements issus de la remobilisation des gisments endpgènes pra
les phénomènes de glyptogenèse.
Pour le troisème type de gites c’est-à-dire les gites au niveau des océans, une analogie est
faite, Par exemple, les fonds, sachant qu’ils regroupent des zones basaltiques, par analogie, on
affectera les gites basaltiques trouvés sur le continent tout en trouvant des indicateurs. On cite
les gites des plaques océaniques, des dorasles médio-ocaniques, des guirlandes ou arcs
insulaires.
S’agissant du quatrième type de gite dit gites au contact des continents et de l’océan, ils
prennent naissance avec le role particulier de des procéssu acifs qui se déroulent au niveau de
splaques lithosphériques, soit au cours de l’expasion océanique (sapreading), soit au cours du
phénomène de subduction des plaques qui se rapprochent l’une de l’autre conformément à la
tectonique des plaques.
Les matériaux de paque océanique et continentales peuvent en effet s’écarter ou se rapprocher
suivant le mouvement de la tectonique des plaques et conduire à plusieurs types de situation
tectoniques et partant des modèles métallogéniques le modèle déterminant est celui de la
suduction st celui de la subduction qui correspond à une situation ou la croute océanique
s’enfonce sous la croute contienentale. Selon ce modèle, la plaque océanique plonge dans le
manteau supérieur de la terre en donnant naissance à une série de roches magmatiques et des
gisements métallifères endogènes associés qui occupent la région limite entre l’océan et le
continent
Ainsi, dans la thèse de la tectonique de splaque, tout le procéssus de minéralisation se réduit à
l’enfoncement des plaques océaniques sous les plaques continentaales ; à la réfusion
ultérieure des plaques océaniques en profondeur et à la manifestation sous forme abyssale,
subvolcanique, volcanique du magmatisme terrestre et sous marin source de l’assortissment
complet des gisments qui vont se localiser dans la zone de contact entre océan et continent.
S’aggissant du cinquième type de gite c’est-à-dire des gites en bordure des contients, tandis
que les continents se déplacent à la surface du globe, des bassins océaniques s’en s’ouvrent et
se refrement. La mer rouge est un exemple de bassin océanique récent s’élargissant au fur et à
mésure que le continent Africqin se détache de l’Arabie. Le processus est le suivant :
Le continent se fissure favorisant la formation des lacs (à l’exemple de la région des grands
lacs) et d’une mer fermée.
Cette mer fermée dans laquelles, cadavres de plantes et d’animaux aquatique se déposent va
etre recouverte de sédiments provenat du continent. Le milieu étant confiné, l’absence
d’oxygène empeche la décomposition de ces cadavres, Avec la chaleur, l’évaporation de l’eau
est plus rapide que son apport. la salinité augmente et les couches de sel se déposent pouvant
atteindre des épaisseurs considérables.
Le processus de séparation se poursuivant, l’extension continue jusqu’à l’ouverture d’un
océan. L’apport en eau et en oxygène devient important favorisant respectivement l’arret des
dépots de sel et la décomposition rapide des cadavres.
Les sédiments provénant des terres émergées continuent de s’accumuler sous le pateau
continent et son poids favorise la transformation des mocro-organismes en pétrole.
Au fur et à mésures que les sédimens se compriment, sels, gaz et oétroles remontent sous
forme de domes réputés comme pièges à hydrocarbure.
Par ailleurs, au fur et à mésure que le continent se sépare, Lr’eau de mer gagne le continent en
pénétrant à travrs les fissures, la chaleur dissous le métaus dans le baslate en profondeur. Un
liquide chaud additionné de gaz se forme et jaillit des fissures en bordure de plques,
Ainsi les métaux dissous se déposent dans les sédiments pouvant atteints plusieurs mètres
d’épaisseur qui constituerant des probvinces métallogéniques.
Enfin, le dernier et sixième type de gites, les gites en bordure des plaques qui, suivant un
processus semblable à celui des gisments de minéraux aux endroits ou les continets se
séparent. Une plaque océanique qui s’enfonce dns les profondeurs emporte avec elle de l’eau
chauffée. Celle-ci va dissoudre les matériaux associés auxxxx basaltes et les métaux avec.
Elle sera ensuite recyclée par des fissures vers la surface ou elle déposera les sédiments
métallogéniques qui constitueront les gisements endogènes.
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Les figures qui suivent montrent les cinq grandes étapes du cycle de Wilson avec principaux
types de gisements attaches a chacune. Certains types de gisements (évaporites, MVT, etc.)
peuvent apparaitre à plusieurs étapes. N et B correspondent aux dépôts de borates et nitrates
des évaporites hydrothermales.