Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
« UNIGOM »
EPIGRAPHE
« Les roches parlent, mais ça prend toujours du temps pour apprendre une langue
étrangère ».
Roger TAYLOR
P a g e | ii
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Ce travail scientifique couronne trois années d’études passées en sciences géologiques, au cours
desquelles plusieurs personnes sont intervenues pour notre formation.
Nous tenons à remercier le CT Msc MUHINDO MUSUBAO Bosco, d’avoir accepté de diriger ce
dit travail, vos directives constituent son squelette. Nous remercions l’Assistant SADIKI BARATA
Gloire de s’être privé de son temps pour encadrer ce travail.
Nous sommes reconnaissants envers le corps académique enseignant de la faculté des sciences et
technologie de l’Université de Goma, de nous avoir octroyé un enseignement de qualité qui nous a
permis d’être à la hauteur de réaliser ce travail scientifique. En ces lignes, nous remercions aussi
nos camarades et amis, vos critiques et conseils enrichissent notre formation, BIHANAMUNGU
Dieudonné, MUSUKALI Sarah, … Je me sens chanceux de vous avoir tous connu
A tous les membres de famille, amis et compagnons qui de près ou de loin ont fait à ce que périple
touche à son terme, sentez-vous touchés à travers ces lignes par mes grands remerciements.
RESUME
Ce travail de synthèse porte sur les massifs granitiques de l’Afrique centrale ainsi que leurs
minéralisations. Les données trouvées nous ont permis d’y distinguer deux phases majeures de
granitisation. Une première phase qui correspond à la mise place des vieux granites d’un type
tendant vers le granito-gneiss et qui intrudent les formations métamorphiques du complexe base
(socle). Et une deuxième phase des jeunes granites qui sont géochimiquement et
géochronologiquement liés aux périodes des orogenèses centre-africaines (orogenèse kibarienne à
l’Est, orogenèse Mayoumbienne et orogenèse panafricaine à l’Ouest). Ces jeunes granites intrudent
surtout des formations métasédimentaires qui surplombent le socle. Aux vieux granites
correspondent surtout des minéralisations aurifères et parfois en Uranium et Molybdène. Et aux
jeunes granites correspondent surtout des minéralisations en 3T, Tourmaline et faiblement en REE,
Be, Li, Cr, Fe, Ni,
ABSTRACT
This synthetic work is about granitic massifs in central African regions and related ore deposits.
Available data allowed us to distinguish two different sequences of granitization. The first phase
corresponds to old granites’ intrusions in the basement complex, which made of metamorphic
rocks. These granites are actually granitic gneiss. The second sequence is for young granites whose
geochemistry and geochronology link to central Africa orogenic periods (Kibaran orogeny at east
central Africa, and orogeny of Mayombe and Pan-African orogeny at West-central Africa). These
Young granites intrude metasedimentary rocks founds upon the metamorphites of the basement
complex. To old granites are related mostly gold, uranium and molybdena ores and to the young
ones are related 3T, tourmaline ore deposits, and sometimes REE, Be, Li, Fe, Ni, …
Page |v
EPIGRAPHE .....................................................................................................................................i
DEDICACE ..................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................... iii
RESUME .........................................................................................................................................iv
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................. vii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................ viii
SIGLES ET ABBREVIATIONS .....................................................................................................ix
0. INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
0.1 PRÉSENTATION DU SUJET ........................................................................................... 1
0.2 CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET .................................................................................... 2
0.3 PROBLÉMATIQUE .......................................................................................................... 2
0.4 HYPOTHÈSES .................................................................................................................. 3
0.5 ÉTAT DE LA QUESTION ................................................................................................ 4
0.6 OBJECTIFS DU TRAVAIL............................................................................................... 5
0.7 MÉTHODOLOGIE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE ............................................ 5
0.8 DÉLIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL ............................................. 6
0.9 SUBDIVISION DU TRAVAIL ......................................................................................... 6
SIGLES ET ABBREVIATIONS
0. INTRODUCTION
0.1 PRÉSENTATION DU SUJET
Le continent africain est constitué par cinq vastes boucliers (cratons). Le craton Ouest-africain,
le métacraton du Sahara, le craton du Congo, le craton du Kalahari et le craton de Tanzanie (Est-
africain) (Sunday, 1991). L’étude de ces boucliers précambriens montre qu’ils sont des mosaïques
des provinces structurales d’âges géochronologiques différents. La limite entre les blocs est
souligné soit par des ceintures des roches plissées (ceintures orogéniques), soit par des accidents
majeurs, ou soit par une saute de métamorphisme (Boukeke, 1994). Ce domaine Pan-africain
montre plusieurs massifs plutoniques intrudés suivant une remobilisation et une granitisation
durant la collision entre le craton du Congo, le craton Ouest-africain et le métacraton du sahara
entre 640-580 Ma. L’histoire géologique de ce domaine indique qu’il y a eu plusieurs épisodes de
formation des roches magmatiques ayant plusieurs origines (crustale ou mantellique) dans les
périodes de pré- à post collision. (Kwekam, 2020).
L’étude de ces massifs granitiques se propose donc de reconstituer des suites magmatiques et
l’environnement géodynamique au moment de leur formation. Cette démarche s’appuie sur les
observations naturalistes et les méthodes d’analyses physico-chimique.
(https://www.universalis.fr/encyclopedie/granites-et-rhyolites/3-associations-granitiques/ ).
Les granites sont les roches signatures de notre planète. Ce sont les roches silicatées les plus
importantes dans la constitution de la croûte supérieure (Förster et al, 2022).
Les complexes granitiques sont étudiés dans le but de comprendre le magmatisme interne et les
processus tectoniques régionales du milieu (Soufi et.al, 2015). La genèse et l’emplacement des
plutons (massifs) granitiques dans les ceintures orogéniques constituent un processus géologique
capital dans la compréhension de l’évolution de la croûte continentale. (Tagne-Kamga, 2003) à
l’exemple de l’orogenèse pan-africaine , dans le domaine de l’Afrique centrale, qui englobe des
zones mobiles, c’est un événement thermo-tectonique majeur structurant la fin du Précambrien
(Kourtene, 2013). Ce domaine de l’Afrique centrale, la ceinture orogénique Pan-africaine
d’Afrique centrale (COPAC), est constitué par des roches formées au cours de l’orogénèse
panafricaine (700-520 Ma), des granites du plutonisme intense associé à la fusion de la croûte, des
granites d’anatexie, des roches océaniques d’origine mantellique, etc. (Nenadji, 2018).
Comme on sait que des corps granitiques fractionnés comme les cas des pegmatites peuvent
donner des dépôts minéralisés très importants (Mbaguedje, 2015), le choix de notre sujet
« synthèse bibliographique sur les massifs/complexes granitiques et minéralisations
associées » a été motivé par l’intérêt :
- Sur le plan scientifique : de faire comprendre le contexte géodynamique de genèse de ces
corps granitiques en Afrique centrale ainsi que lien géologique existant entre ceux-ci et les
minéralisations utiles à notre société.
- Sur le plan académique : de fournir un travail adéquat de fin du premier cycle universitaire
en vue de l’obtention du diplôme de gradué en sciences géologiques.
0.3 PROBLÉMATIQUE
La Terre, notre planète tellurique (Peycru et al., 2008) est évolutive, elle est animée par
divers mécanismes complexes (géodynamisme interne & externe) qui la maintiennent en constante
phase d’activités. (Michon, 2013). La documentation de ses facettes géologiques relève des
recherches interprétatives exigeantes et d’une connaissance en la matière adéquate.
(https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1961-01-0005-001). À travers ses diverses formations
présentées à sa surface ou à sa sub-surface, on se retrouve (nous géologues) avec plusieurs
questions, concernant notamment la compréhension de leurs origines, leurs cycles de
transformation, remobilisation et surtout leurs minéralisations associées, les minéralisations qui,
sont des éléments clés dans l’évolution technologique de notre civilisation (Kremeur et al., 2019).
Page |3
0.4 HYPOTHÈSES
1. La géologie de ces massifs granitiques : c’est depuis l’orogénèse panafricaine que le craton
du Congo ainsi que tous les autres cratons de l’Afrique se seraient stabilisés. Néanmoins
les zones de l’Afrique centrale situées hors du craton Congolais surtout celles du Nord,
feraient partie d’une vaste zone structurale, la zone mobile de l’Afrique centrale. Ces
formations auraient été affectées par deux cycles de migmatisation et deux phases majeures
de déformation (des cisaillements) qui auraient donné à la zone mobile ses principales
caractéristiques structurales. Ce sont ces cycles de migmatisation qui auraient donné lieu
aux massifs granitiques retrouvés dans ces milieux. (Dumont et.al , 1985).
2. Le type des granites de ces massifs serait du type-S (Tack, 2010). Pour Toteu (2000) ça
serait toujours le type-S le plus dominant mais en y ajoutant les granites porphyriques et
granodiorites calco-alcalins à sub-alcalins. Pour Maurice Kwékam et.al, (2020) ils seraient
plutôt des granites du types I-K.
En traitant notre sujet nous avons eu à remarquer que nous ne sommes pas les premiers à parler
des granites centre-africains et leurs minéralisations. Plusieurs auteurs l’ont déjà fait, entre autres :
1. Moussa ISSEINI, (2011), dans sa thèse doctorale intitulée « Croissance et différenciation
crustales au Néoprotérozoïque Exemple du domaine Panafricain du Moyo Kebbi au
Sud-Ouest du Tchad » dans sa partie Ceinture Orogénique d’Afrique Centrale où il
démontre une domination centrale par le craton Congolais, un socle à complexe
métamorphique de haut grade et plusieurs autres séries métamorphiques environnantes,
tous recoupés par des granitoïdes. Et au Nord, le Massif central Tchadien essentiellement
dominé par des roches magmatiques granitoïdes hétérogènes souvent déformées, granites
anciens et lui aussi recoupé par des granites jeunes plus homogènes et non déformés.
2. Frank MELCHER et.al , (2015) dans leur Article intitulé « Minéralisations du Tantale
– Niobium- Étain dans des pegmatites et rare granites métallifères africains :
considération pour la minéralogie et la géochimie des oxydes de Ta-Nb et la
géochronologie U-Pb ». Ils prouvent combien de fois l’Afrique est riche en Ta-(Nb-Sn)
particulièrement l’Afrique centrale dans ses granites métallifères et granites à éléments
pégmatitiques. Ils nous démontrent la particularité de trouver des minéralisations à intérêt
économique que dans de rares classes d’éléments. Entre autre ; lithium– cesium–tantalum
(LCT) , niobium– yttrium–fluorine (NYF). Avec comme remarque, la plus grande
importance économique du type LCT que celui NYF.
4. Maurice KWÉKAM et.al, (2020), dans leur article intitulé « Les granites panafricains
du type- I -K du complexe Batié dans l’Ouest du Cameroun : Age, Origine et
implications tectoniques ». Ils signalent la présence des minéraux comme : titanite,
allanite, magnétite et quartz associés dans les granites alcalins-potassiques-calciques.
De notre part, nous allons aussi contribuer en faisant un tout synthétique complet décrivant
les massifs granitiques de l’Afrique centrale et analyser les minéralisations associées en
cherchant un lien géologique entre ces deux facettes.
1.1: INTRODUCTION
Par définition, les granites sont des roches plutoniques riches en quartz qui comportent plus de
feldspath alcalin que de plagioclase. Mais en réalité, on s’intéresse le plus souvent aux granitoïdes,
c’est-à-dire aux roches plutoniques avec plus de 20% de quartz, indépendamment de la nature du
ou des feldspaths qu’on y trouve (Moyen, 2011).
La question de l’origine des granites a été un grand sujet de discussion pendant plus d’un siècle,
qui tournait toujours autour de la production des granites par fusion partielle de la croûte
continentale. Aujourd’hui, les expériences donnent raison à cette hypothèse planétaire, mais il se
trouve nécessaire d’atteindre des hautes conditions de formation en système thermodynamique
clos. (Anne Nédélec et Jean-Luc Bouchez, 2015).
1.2.1. Genèse des granites en milieu humide
Au tout début des expérimentations Tutten et Bowen travaillaient en conditions de
saturation en eau à des pressions supposées régner dans la croute continentale inférieure environ
200Mpa. Et la fusion du mélange triple : Quartz, albite et orthose commence aux environs de
700°C.
Wyart et Sebatier (1959) et Wrinkle & Von Platen (1961) répètent l’expérience de Tutten et
Bowen mais en utilisant cette fois ci des exemples naturels (pelites et gneiss). La fusion apparut
presque vers les mêmes température 650-700°C et le résultat est de composition granitique à
granodioritique. Ils démontrèrent un contrôle du volume de fusion par la composition de départ.
Figure 2. Composition des roches granitiques par Winkler et von platen (1961)
l’improbabilité de telles conditions en croute inférieurs, Brown et Fyfe (1970) essaient des
premières expériences de fusion partielle en milieu sec en utilisant les minéraux hydratés
(muscovite, biotite, amphibole…) et à des grandes pressions ( ≥ 1.5 GPa). Ici l’eau est présente que
dans les réseaux cristallins de ces minéraux. La fusion devient possible à la base de la croûte
continentale si la muscovite est présente, s’il n’y a que la biotite le solidus n’est pas atteint à moins
que la croûte continentale (30-35Km) est mince que d’habitude (30-35Km) ou que le gradient
géothermique est plus haut que d’habitude (20°C/Km).
Figure 3. Solidus pour les mélanges Quartz-Feldspath + minéraux hydratés par Brown et Fyfe (1970).
Il existe de très nombreuses classifications pour décrire les granites, la plupart d’elles sont plus
ou moins superposables, s’appuyant aussi bien sur le contexte géodynamique, que des critères
d’origine, de géochimie, de pétrographie et même de critères de terrains (Naouadir I., 2015).
Mais pour nous dans ce travail on ne va retenir que deux :
o La classification alphabétique S-I-M-A et
o La classification de Barbarin (1999).
Mais dans toutes les classifications, la teneur en aluminium se trouve être la base, c’est ainsi
que les pétrologues résument en calculant deux rapports A/CNK et A/NK. Ce sont les rapports en
nombres de moles entre la quantité d’aluminium (A) et de Calcium(C) , Sodium(N) et Potassium
(K). Un rapport A/CNK supérieur à 1 correspond à un excès d’aluminium ; un rapport A/NK
inférieur à 1 est un déficit d’aluminium tel qu’on ne peut même pas former de Feldspaths alcalins
(et encore moins de plagioclase). (http://jfmoyen.free.fr/spip.php?article182 )
Ici il y a 7 types :
ACG : Amphibole Calc-Alkaline Granites
ATG : Arc Tholeitic Granites
CPG : Cordierite Peraluminous Granites
KCG: Potassic (K) Calc-Alkaline Granites
MPG: Muscovite Peraluminous Granites
PAG: Peralkaline and Alkaline Granites
RTG: Ridge Tholeitic Granites
Alors en essayant une superposition entre ces deux classifications on a:
Les granites du type A correspondent aux PAG
Les granites du types S sont de deux types :
o A Cordierite d’où correspondent aux CPG
o A Muscovite d’où correspondent aux MPG
Les granites du type S peuvent correspondre à deux types assez différents et formés
dans des contextes très différents :
o RTG (Dorsales océaniques)
o ATG (Subduction)
Les granites du types I peuvent correspondre même d’une manière hésitante aux
KCG ou aux ACG ; (MOYEN J-F., 2011).
P a g e | 12
On observe que les granites présentent des valeurs d’anisotropie allant de faible à élever
proportionnellement à l’accroissement de la traction. Sous la compression le comportement anisotropique
est modéré (presque en direction perpendiculaire au chargement) parce que les microfissures ne sont pas
parfaitement alignées avec le plan d’anisotropie (foliation, plan de faiblesse) comme pour le cas de traction
directe. Il est à noter que les granites altérés et ceux frais ne présentent pas les mêmes propriétés.
P a g e | 14
(a) (b)
C’est-à-dire que l’état altéré des granites influe sur la vitesse de propagation UPV (voir figure.7)
pour les deux conditions sèche et saturée (en eau). A part les granites MDB et MDB* dans la
direction parallèle à la foliation, on observe de grandes valeurs de UPV dans les granites faiblement
altérés considérant les conditions sèches. Ce comportement peut être lié au degré d’altération qui
peut être évalué par l’accroissement de la porosité (indiqué entre parenthèses fig.7 a). Le grand
nombre de vides, pores et microfissures reflète une faible propagation des ondes élastiques.
(Vasconcelos et.al., 2007).
(a) (b)
Les utilités des granites sont très variées, mais dans ce travail on va parler de:
1.51. Utilités des granites brutes (granites à taille grossière)
C’est une utilisation très importante car après polissage du granite tout venant, il donne des
dalles très résistantes utilisées en divers domaines :
a) En construction : C’est l’utilisation la plus connue en pays granitiques, les maisons sont
construites à l’aide de blocs des granites.
b) En Voirie : Les granites sont souvent utilisés comme pavés, bordures des trottoirs,
ballasts, dalles, etc.
c) En métrologie : ici les granites sont utilisés pour réaliser des supports d’appareils de
mesure de précision
d) En décoration : les granites très résistants sont utilisés comme carrelage, plan de travail,
etc. (www.geolales.net/posters/granite-3.pdf )
Le processus de traitement industriel des granites fertiles produit une grande quantité de
déchets qui polluent et endommagent l’environnement. Alors le retraitement (broyage et
production d’une fine poudre) de ces déchets se situe comme solution immédiate à ce problème de
l’environnement, pallie à l’épuisement des ressources naturelles non renouvelable, contribue à
l’amélioration de la santé, sécurité de la population et fournit en quelque sorte des matières
premières pour l’industrie de la céramique pour la production des briques à céramique et des
carreaux. (Romualdo et.al., 2005).
A part ces utilités ci-haut citées, les poudres granitiques mélangées aux déchets des marbres
peuvent potentiellement être utilisés comme substitutions pour les agrégats fins dans la production
du béton, et on trouve que les propriétés mécaniques de ce type de béton né différent presque pas
de celles du béton standard. (Vijayalakshmi, 2013).
P a g e | 16
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre premier parlant de généralités sur les roches granitiques. Nous avons eu à
passer en revue leur genèse, leurs classifications, leurs propriétés, ainsi que leurs utilités. Nous
avons vu que les granites sont des roches acides qui peuvent être caractérisés par la présence des
trois minéraux cardinaux : le Quartz, le Feldspath (alcalin) et le plagioclase. Ce sont des roches
dues généralement à la fusion partielle de la croute continentale. Dans ceux-ci la présence de
l’aluminium constitue un élément important dans leur classification, selon qu’ils sont dit
péralumineux (A/CNK > 1), metalumineux (A/CNK < 1 mais A/NK > 1) et peralcalin (A/CNK <
1 et A/CN < 1). Avec leur structure granulaire, ils présentent des cristaux généralement identifiables
à l’œil nu et leur coloration peut aller du grisâtre à rosâtre. Ce sont des roches dures, et donc des
roches incompétentes, elles peuvent se fracturer aisément. Chose qui influe fortement sur leur
utilisation comme matériau de construction d’où la connaissance au préalable de leurs propriétés
mécaniques et physiques. Les granites présentent de valeurs d’anisotropie allant de faibles à plus
élevés sous la tension mais chose qui est fortement modérée avec la compression. Mais à part leur
utilisation comme matériaux de construction, ils sont utilisés aussi dans l’industrie de céramique,
dans la production des carreaux, la production des tuiles, dans la décoration et même dans la
production du ciment.
P a g e | 17
L’Afrique est un continent de 30 millions de Km² qui compte 54 pays. Il est bordé le long
de ses 26 000Km de côté par la mer méditerranée, la mer rouge l’océan indien et l’océan
Atlantique. (https://cap-afriques.uqam.ca/liste-des-pays-africains-par-regions-afrique-
centrale ). Et en ce qui concerne l’Afrique centrale, tel qu’on l’a vu dans l’introduction, compte
aujourd’hui 10 pays car maintenant on prend en compte le Rwanda et le Burundi.
(https://www.observatoire-comifac.net/africa/context_human). Le Rwanda et le Burundi même
s’ils font normalement partie du système rift est-africain, ils sont tout de même considérés
faisant partie de l’Afrique centrale à cause de leur longue connexion administrative avec
l’ancien Congo Belge, l’actuel Congo-Kinshasa. (https://www.britannica.com/place/central-
africa )
Comme on peut le voir dans le tableau N°2, notre région d’étude, l’Afrique centrale, est une
zone très vaste avec une superficie totale estimée (OFAC, 2015) à 5 420 342 Km².
P a g e | 18
Tableau 2. Liste des pays de l’Afrique centrale avec leurs superficies respectives, (OFAC,2015).
Superficie pays
Pays Superficie pays (km2) Pays
(km2)
1. RDC 2 344 858 6. République du Congo 342 000
2. Cameroun 475 650 7. Rwanda 26 338
3. Gabon 267 668 8. São Tomé et Principe 960
4. Guinée
28 050 9. Tchad 1 284 000
équatoriale
5. RCA 622 984 10.Burundi 27 834
Estimation totale 5 420 342
2.1.2: CLIMAT
La connaissance du climat de l’Afrique centrale reste inférieure à celle qu’on dispose pour
d’autres régions tropicales en générale. Ceci à cause de l’indisponibilité des données stationnaires
locales (Camberlin, 2010).
De par sa situation géographique, l’Afrique centrale présente une diversité et de climats qui
peut être complexe. En fait, le climat de cette région est sous la dépendance des anticyclones des
Açores , Egypto-Libyen, de sainte Hélène, sud-africain, indien et de flux de masses d’air leurs sont
associées (Mpounza et Kimbata, 1990).
Mais tout de même, il qui peut être regroupés en deux types principaux : équatorial et
tropical. Mais on peut retrouver des climats de montagne dans certaines régions d’altitude, comme
le long du rift Albert (l’est de la RDC) ou le long de la ligne volcanique du Cameroun.
o Le climat équatorial à quatre saisons s’étend au sud du Cameroun et de la RCA, au centre
de la RDC, au Congo, au Congo, en Guinée équatoriale et à Sao Tomé-et-Principes. La
pluviométrie annuelle est de l’ordre de 1500 à 1800mm avec de maxima supérieurs à 10
000mm au Cameroun et au Guinée équatoriale. Le climat y est chaud et humide avec des
températures oscillant entre 22°C et 30°C.
o Le climat tropical présente quand lui plusieurs variantes : soudaniennes, sahéliennes et
sahariennes. Les types soudaniens, soudano-sahéliens et sahéliens couvrent le nord du
Cameroun, le sud du Tchad, le centre et le nord de la RCA. Le sud de la RDC bénéficie
d’un climat plus tempéré du faite d’une altitude moyenne supérieure aux autres zones. La
pluviométrie annuelle est comprise entre 300 et 1500mm. Les types sahélo-sahariens et
sahariens comprennent uniquement le nord du Tchad ou la pluviométrie annuelle est
P a g e | 19
2.1.3: RELIEF
De manière brève, on peut dire que :
o Plus à l’Est on se retrouve avec des grands fossés, des volcans, des lacs et paléo-lacs
quaternaires.
o Au centre, des zones en cuvettes moins surélevées où les altitudes s’abaissent sensiblement,
o A l’ouest, on a le bourrelet marginal atlantique ; où on peut suivre la chaine du Mayombe
sur plus de 1200 Km du sud (Luanda, en Angola) jusqu’à la frontière gabono-camérounaise
où elle porte le nom de monts de Cristal. (Petit, 1990).
P a g e | 20
2.1.4: HYDROGRAPHIE
L’Afrique centrale appartient essentiellement à trois grands bassins versant
Tableau N°3. Tableau très synthétique des caractéristiques générales de l’hydrographie en l’Afrique centrale, (Bricquet, 1990
Fleuve PAYS Longueur (Km) Bassin (Km²) Débit (m3/s)
1. Congo RDC 4 374 3 684 000 41 000
2. Sanaga CAMEROUN 1043 131 000 27-540
3. Ogooué GABON 1200 214 000 100-220
A noter que nous avons été très brèves sur ce paragraphe, pour plus d’informations concernant
l’hydrographie de l’Afrique centrale, on invite le lecteur à consulter les sources laissées.
Ex. Province
Orientale
Ex. Katanga
Figure 12. Localisation des sous régions d’étude en RDC (Munaga, 2022)
Les puissantes couches kibariennes qui constituent leurs encaissantes sont des formations
sédimentaires précambriennes qui se sont accumulées dans un vaste géosynclinal orienté SSW-
NNE (Villeneuve et.al, 2019) et ont été violement plissées lors de la phase orogénique dénommée
kibarienne (1600-1000Ma) (Robert, 1944). La tectonique kibarienne apparaît comme une
tectonique de plissement relativement simple. Ici, les formations du groupe Kibara ont été le siège
d’importantes intrusions granitiques (ou de phénomène de granitisation). Et donc ces formations
constituent leurs encaissantes. (Aderca, 1949). Ce supergroupe Kibarien en Sud-Est de la RDC
comprend quatre unités lithostratigraphiques principales : le groupe de Kiaora, le groupe de Nzilo,
le groupe d’Hankanson, et le groupe de Lubudi. (Kokonyangi., et.al, 2006).
2.2.1.1.1.2: Type de granite
On va parler ici de différents types de granite retrouvés dans la région de Mitwaba, du
Parc d’Upemba et de Monts Bia.
P a g e | 23
Figure 13. Massifs granitiques du Sud-Est de la Rdc (Cahen, 1954 ; Lepersonne, 1974).
de kisele et les gneiss oeillés granodioritiques de Kabonvia sont plissés avec les plans axials tendant
du NE-SW. (Kokonyangi.et.al, 2006).
2.2.1.1.2: Les Massifs granitiques du Kivu (Nord et Sud Kivu), Est de la RDC
On va voir ici :
o Au Nord-Kivu, les massifs granitiques du Mont Hango et du Mont Sula
o Au Sud-Kivu, les Massifs granitiques de l’île d’Idwi,
2.2.1.1.2.1: Au Nord-Kivu (massifs du Mont Hango et du Mont Sula)
2.2.1.1.2.1.1: Roches encaissantes
Ces deux massifs, Le massif du Mont Hango (15 x 17 Km environ) et le massif du Mont
Sula (20x 10 Km) constituent les principaux massifs granitiques de la région de Masisi, Nord-Kivu.
(Muhima, 2014). Leur encaissant est constitué par une succession de plus de 3000m de couches
formant un large synclinat droit d’axe NE comportant deux niveaux dolomitiques (situés vers la
base et vers le sommet de la série) séparés par des schistes et quartzophyllades en unités puissantes
entrelardés par de niveaux quartzitiques également épais. (Pasteels, 1961).
2.2.1.1.2.1.2: Type de granite
Le granite du Mont Hango se présente comme celui de Sula : de grain fin et moyen sans
caractère porphyroïde et de teinte jaune claire ou grise. Il est aussi très légèrement feuilleté. Le
microcline est le feldspath le plus dominant, mais le plagioclase est toujours bien représenté. C’est
encore un oligoclase finement maclé dont la teneur en anorthite varie entre 10 et 15. L’orthose y
est rare. Quelques cristaux de quartz sont idiomorphes. La biotite s’altère parfois en chlorite, elle
est toujours accompagnée de Muscovite primaire. La composition des échantillons étudiés ferait
appeler le granite de Mont Sula, granite monzonitique passant à des variétés akéritiques, et celui
de Hango, granite calco-alcalin passant à des variétés monzonitiques (Muhima, 2014).
2.2.1.1.2.1.3: Contexte Structural
La morphologie particulière de cette région est héritée des caractères des orogénies
kibariennes et de l’évolution de la géo-structure profonde du grand accident tectonique des grands
lacs. Il y a une liaison étroite entre la tectonique de la région et la mise en place du granite, ce qui
permettrait d’expliquer le parallélisme des axes des plis et des limites des massifs granitiques.
(KATEMBO JB., 2021).
2.2.1.1.2.2: Au sud Kivu (massifs de l’île d’Idjwi)
2.2.1.1.2.2.1: Roches encaissantes
P a g e | 26
Les granites du territoire d’Idjwi, qui domine même dans la région, se trouvent encaissés
par les terrains précambriens (les terrains qui sont complètement percés par ceux-ci), les plus
anciens appartenant au système de la Ruzizi, essentiellement les micaschistes, les quartzites, des
gneiss,etc.(https://www.academia.edu/29695301/la_g%C3%A9ologie_de_Kishumbu_et_Bweshu
_%C3%A0_Idjwi_Sud_Kuvu).
2.2.1.1.2.2.2: Type de granite
Le granite massif correspond à l’assemblage du quartz, feldspaths, micas blancs et
quelques minéraux accessoires noirs. On observe dans certains endroits des granites de très grosses
palettes des micas blancs, d’où son aspect luisant au soleil. Par contre, le granite apophytique
présent est très pauvre en micas blancs mais riche en quartz fin et biotite.
(http://wisdomkavyavau.centerblog.net/m/2-geologie-de-ile-idjwi-aus-sud-kivu ).
dans les roches du complexe de base, les digérant, s’y substituant en les assimilant, ou injection
massive de granites prenant place d’une manière plus brutale dans certaines zones, ou influence de
l’eau et de minéralisateurs ou réactions à l’état solide accompagnées d’effets dynamiques.
(Mubalama, 2017).
2.2.1.1.3.2: Type de granite
On distingue dans ces régions (de Kilo et de Moto), une lignée tonalitique et une lignée
granitique, dans quoi les termes granodioritiques sont chimiquement semblables aux ceux plus
alcalins de la lignée tonalitique. Cependant la lignée granitique se distingue de la première par
la morphologie des feldspaths : le plagioclase est le plus souvent xénomorphe et le microcline
tend à former des cristaux indépendants voire des phénoblastes. Les roches sont grenues, grises
ou rosées et en général biotitiques. Les termes les plus alcalins ont des affinités pegmatitiques
mais ne forment cependant pas de filons typiques. (Lavreau et Ledent, 1975).
2.2.1.1.3.3: Contexte Structural
o La plupart des granites, granodiorites ou diorites sont légèrement déformés. Cette
déformation date soit à la fin de la consolidation de la roche, soit d’une période de
déformation plus récente.
o Bon nombre de ces roches ont subi l’action de venues hydrothermales
o Pour les granites gnéissifiés , l’aspect gnéissique qui se marque parfois bien suivant certains
plans, ne se montre que mal ou pas du tout suivant d’autres plans, si bien qu’il est parfois
difficile sinon impossible de préciser sur terrain le plan de déformation. (Mubalama, 2017).
2.2.1.1.4: Massifs granitiques de la RDC Occidentale
On va voir ici
o Massif granitique de Lufu
o Massif granitique de Yoyo
2.2.1.1.4.1: Roches encaissantes
La lithostratigraphie de la province du Kongo Central peut être divisée en 3 grandes unités
géologiques majeurs à savoir (de bas à haut) :
o Le supergroupe Kimezien
o Le supergroupe West-Congo (dont les groupes zadinien, mayumbien et Ouest-Congolien)
o Les formations de couvertures ; (Mukonkole et.al., 2020)
Les deux premières supergroupes constituent « les formations de soubassements » et
P a g e | 28
appartiennent à ensemble ayant subi plusieurs orogénèses dont la plus récente est l’orogenèse
Ouest-congolais qui est la base du développement de la chaîne West-congolais. La chaine West
Congolienne (WCB) se développe sur plus de 1400 Km de longueur et à 300 Km de largeur, du
SW du Gabon en traversant l’Ouest du Congo-Brazzaville et l’extrême Ouest de la RDC, le NW
de l’Angola jusqu’au Brésil où elle prend le nom de chaine de Araçuai. Ainsi la chaine a été nommé
AWCO (Araçuai West Congo Orogen). (Mwanza, et.al., 2019; Vicat et Pouclet, 2000; Mukonkole
et.al., 2020 ; Bouenitela, 2019).
Les massifs granitiques de Lufu comme le massif granite de Yoyo, qui présentent des mêmes
similitudes, sont intrusifs dans les formations du groupe de Mayumbe, comprenant roches
volcaniques et para volcaniques, des phyllades, séricitoschistes, quartzites, dacites, rhodites, ect.
(Cahen, et.al., 1978; Tack, 1973a; Tack, 1973b; Diemo, 2010)
2.2.1.1.4.2: Type de granite
- Massif de lufu
La composition minéralogique du granite de Lufu peut être synthétisé basée sur ses
différents facies comme suit :
Tableau 3. Tableau synthétique de composition minéralogique du granite de Lufu, (L. TACK., 1973a)
FACIES DE KIANGA FACIES DE YEZA-YEZA FACIES DE MANGOLA
o Plagioclase (±30% An) o Plagioclase zonaire o Plagioclase
automorphe, maclé, (±55% à ±35% en An) automorphe, maclé, le
séricitisé, saussuritisé plus souvent sericitisé
voire même biotitisé
- Massif de yoyo
concordants, massifs dénommés « Arenas » par les géologues anglo-saxons. (Gerards et Ledent,
1970).
En général au Rwanda, les roches magmatiques sont dominées par deux groupes de Granites :
1) les granites gnéissiques et 2) des granites au sens strict. Dans le premier groupe, on rencontre
des gneiss à texture rubanée dont la minéralogie comporte des adamellites, du microcline, de
l’oligoclase-andesine, du quartz, de la biotite, un peu de muscovite.
Dans le deuxième groupe on a aussi deux type : celui qui comprend le granite alcalin non
gneissique, rosé ou jaunâtre, à biotite et muscovite généralement subordonnée mais parfois
abondante, palme dans quelque cas et un développement des pegmatites, le microcline est toujours
largement predominant dans dôme comme celui de Gatarama, ces granites constituent la majeure
partie du massif. Et un deuxième type comprend des granites hyperalcalins, blancs essentiellement
à muscovite accompagné parfois de biotite très subordonnée. Ils comportent à côtés des micas, du
microcline, du plagioclase albitique préponderant à macle de Carlsbad.
(Gerards et Ledent., 1970)
1. Granite
2. Métasédiments
métamorphisés
3. Métasédiments non
métamorphises
Figure 16. Esquisse de la géologie du Burundi, Montrant l’importance des granitoïdes (2) se mettant en
place dans les sédiments burundiens (en blanc) ; (1) socle archéen ; (3) intrusions basiques et
ultrabasiques (Liegeois, et.al, 1982).
Même si les deux granites (Gitega-Makebuko) semblent être les mêmes avec ceux de
Bukirasizi en incluant tous des granites de de typeA, présentent quelques différences
synthétisées dans le tableau N°4 :
Ici on va parler de :
o Massifs granitiques du Chaillu
o Massif granitique de Mfoubou
Sous cette appellation globale sont réunies un ensemble des roches éruptives très hétérogènes,
presque toujours écrasés et recristallisés dans lesquels deux types principaux de granites :
1) Granite à facies gris :il correspondrait à la première phase de granitisation et se caractérise
macroscopiquement par sa coloration grise due à la présence de minéraux ferromagnésiens.
La composition de ce faciès varie de la granodiorite à la diorite quartzique, à biotite et
amphibole et pyroxène situées aux voisinages septa d’amphibolites et pyrexeno-
amphibolite.
2) Granite à facies rose : macroscopiquement beaucoup plus leucocrate, riche en microcline,
avec de rares plagioclases généralement acides, de la biotite et parfois de la muscovite. La
texte de ces granites roses est très variable, porphyroïde pegmatite, aplitique… Mais
chimiquement, ces facies correspond à un granite calco-alcalin monzonitique.
(Boissezon, 1966 ; Giresse, 1990)
P a g e | 36
- Massif de Mfoubou
Trois facies ont été distingués dans le granite de Mfoubou : le facies folié de bordure et les facies
centraux gris et rose. Ces granites sont en général classés dans le rang de granites métalumineux à
peralumineux, sub-alcalins et principalement intraplaques. (Bouenitela, 2019).
Figure 19. Localisation du Cameroun et de la République centre-africaine (sous QQGIS : Munaga, 2022)
Ici on a choisi de prendre ensemble ces deux pays (Cameroun et RCA) parce que on a un important
complexe granitique (avec en son sein 5 massifs), localisé à la frontière de ces deux pays. Ces deux
régions se localisent entre 8° et 28° de Longitude Est et 14° et 2° de Latitude Nord (figure.28).
- Massif de Batié
C’est un granite de type leucogranite avec une strucuture porphyritique orientée. Il est
caractérisé par une abondance en megacristaux de K-Feldspath qui sont entre 5 à 8 cm de longueur
et 2.5 à 5 cm de largeur. Ces cristaux souvent le macle de Carlsbad symmétrique. En plus de K-
Felspath (15-38%), on y trouve quartz (24-40%), plagioclase, biotite et/ou amphibole avec de
accessoires en titanite, allanite, apatite, zircon et magnetite. (Kwékam et.al, 2020).
Les granodiorites sont les plus abondants ici. A l’échelle de l’échantillon, ce granite gris
sombre et affiche une structure gneissique soulignée par des couches sombres (amphibole,
biotite) et claires (feldspath alcalin, plagioclase et quartz) où les méga cristaux des feldspaths être
mesurés jusqu’à 7 cm de long. Mais à ceci on peut ajouter les monzinites à quartziques, les
diorites quartziques, adamellites, ect (Ngamy kamwa, et.al, 2019)
- Massif de Nkogam
Le granite de Nkogam est une roche clair (gris à blanc) grenue dont le grain est fin ou
moyen sensiblement équigranulaire. Les minéaux principaux sont le quartz et le feldspath
potassique auxquels il faut ajouter un peu d’oligoclase et occasionnèrent des ferromagnésiens. En
fait, il se présente sous deux facies principaux :
o Faciès granophyrique : dans un ensemble finement grenue composé de Quartz et Feldspath
potassique apparaissent de grands cristaux d’oligoclases automomorphes. La structure est
micropegmatitique
o Le facies granitique : il apparaît un peu plus coloré du fait de la présence de clinopyroxène
P a g e | 39
Le granite de Lopo a une texture grenue porhyroïde à gros grains. Il renferme des grands
porhyroblastes de plagioclase sodique, de microclines perthitiques et des amas de biotite
chloritisés. Le granite de Kénié présente les mêmes textures et compositions minéralogiques mais
il est cependant plus pauvre en biotite et plus riche en microcline et en plagioclase sodique zoné.
À l’exception du massif de Yobé qui se distingue par la présence de grenat, les autres massifs
(massif de Bolé et le massif Libanugué) similaires à ceux cités. (Vicat et. al, 2001)
Les granitoïdes affichent une très grande diversité dans leur pétrologie et géochimie et
structure. Cette diversité a été utilisé pour tracer leur source, origine et évolution en relation avec
leur environnement géodynamique de genèse et de mise en place. (Ngamy et.al., 2019 ; Ngamy,
et.al., 2017 ;Chebeu, et.al., 2011).
- Massif de Batié
Le domaine du Cameroun de l’Ouest est comme une marge active caractérisé par un
magmatisme datant de 800 à 600 Ma et marqué par des massifs granitiques alongés selon
l’alingement NE-SW, direction parallèle à la schistosité régionale. C’est ainsi que ce massif
plutonique de Batié est allongé NE-SW et recoupe la marge méridional de la zone de
cisaillement de Kekem-Fotouni ; qui est une extension Sud-Ouest la faille de Tchollire-
Banyo (TBF). Ce massif granitique intrude un complèxe orthogneiss mais le contact est
entièrement dissimulé par des formations tertiaires du mont Bangou. (Kwékam et.al, 2020).
La région de Bafia appartient au vaste plateau Sud camerounais. Elle est dominée par des
P a g e | 40
interfluves très allongés ou de forme elliptique dont aux grands axes allongés suivant une direction
NNE-SSW ainsi que de buttes résiduelles. Les deux ellipses correspondent par ordre d’importance
(grandeur) respectivement aux massifs de Nga Mbapé et de Yoro (voir Figure.30).
Au sud-Ouest de Bafia, le massif de Yoro se trouve dans le bloc cratonique de Adamawa-Yade.
C’est une intrusion dirigée ENE-WSW, placée probablement sous un régime constructif de
l’orogénèse pan-africaine. Cependant sa pétrologie et l’âge du massif sont jusque-là faiblement
connus et constituent beaucoup de questions scientifiques occasionées par son emplacement dans
le microcontinent d’Adamawa-Yade. (Ngamy et.al., 2019 ; Ngamy, et.al., 2017).
- Massif de Nkogam
Sur ce massif, les principales directions de linéation sont NE-SW et ENE-WSW qui sont
respectivement similaires aux celles de la line de Caméroun et celle de la zone de cisaillement du
cameroun central. Cependant un corridor de faille N° 170°E le recoupe. Des volcanites
surplombent les roches plutoniques au nord Est dont une forme en U au massif. (Kenzo, et.al.,
2022).
- Massifs de Sangha
L’étude géochimique de ces granites affichent qu’ils correspondent aux granites orogoniques,
un caractére qui est contradiction avec l’absence d’orogénèse Kibarienne dans la région.
Cependant, à la fin du Mésozoïque et au début du Néoproterozoïque, on assiste à la formation des
fossés tectoniques dans toute l’Afrique centrale et centro-occidentale, or les granites de Sangha se
localisent sur l’une des failles majeures bordant l’aulacogène de la Sangha qui appartient à ce
réseau de fossés tectoniques et réutilise une fractuation méridienne heritée de la tectonique
kibarienne (Vicat et. al., 2001).
- Massifs de Massif de Tamkora et Bossangoa
La région de Tamkora-Bossangoa est affectée au Nord par une linéations tectonique plus ou
moins parallèle à la frontière Tchadien-Centre-africainne. Cette linéation part du Caméroun travers
la République centreafrique et continue jusqu’au Soudan.
L’Age précis des unités rocheuses dans cette région et temps de mouvement des intrusions tout
au long des structures protérozoiques sont inconnus. On sait tout de même que le complexe de base
comprend des schistes, micaschistes, granulites, ect. (Danguene et.al., 2014).
P a g e | 41
On va voir ici :
o Le massif granite de Mayo Kebbi
o Le massif granitique de Guera
o Le massif granitique de Ouaddaï
Figure 20. Repérage de nos massifs granitiques d’étude sur la carte géologie du Tchad.
Carte géologique (Heidelberg, 2006)
Pointage des massifs (Batmo, 2013)
La géologie du Tchad est caractérisée par des formations précambriennes de base appartenant
au métacraton du Sahara et les sédiments jeunes qui entourent le bassin central du pays. Les
formations de base du précambrien, sont constituées des gneiss, des roches métasédimentaires, des
migmatites, et des roches volcano-sédimentaires qui sont récoupées par des massifs granitiques
néoproterozoïques (massif de Ouaddaï, massif de Guéra, massif de Mayo Kebbi…) qui se sont
mises en place durant et après l’orogénèse pan-africaine (la collision entre craton de Sao Francisco-
Congo et le métacraton de Sahara) donc pendant l’Ediacarien. (djerossem, et.al., 2020 ; Couzinié,
et.al., 2020 ; heidelberg, 2006 ; Shellnut, et.al., 2020 ; Pham, et.al., 2020 ; Shellnut, et.al., 2018 ;
P a g e | 42
Ce pluton comprend des textures variées et des compositions allant d’un granite rose à biotite
finement grenu recoupant à sa marge meridional à un granite clair grossièrement grenue à
hornblende-biotite vers le Nord. De plus près :
o Le granite à biotite finement grenu affiche une microstructure granophyrique et est composé
de quartz, feldspath perthitique, microcline, plagioclase sodique, micas. (muscovite en
seconde position ).
o Le deuxieme granité cité ci haut montre une microstructure équigranulaire. Les minéraux
principaux sont le quartz et feldspaths (perthite, albite et microcline). La biotite et la
hornblende sont souvent remplacés par le chlorite. (M. Isseini, et.al., 2012)
o Le granite d’Ouest qui est grossièrement grenue et fait fortement de feldspath alcalin,
quartz, plagioclase et biotite. Les accessoires sont : apatite, zircon et muscovite. Le
feldspath alcalin est subédrique à anédrique 50-55%. Les cristaux affiche des altérations à
des minéraux argileux, le quartz est souvent inferieur ou égale à 25-45% du volume.
Texturalement, il a deux types de biotites distinct. Un est grand, tabulaire et a un
pleochroïsm brun-rouge à vert tandis que l’autre est irrégulier en forme et en rélation au
quartz et feldspath.
o Le granite de l’Est qui semblable à celui d’Ouest mais pas totalement. les portions en
feldspaths alcalins (40-70%) et quartz faible (20-35%). (Shellnut J.G., et.al., 2020)
- Massif granitique de Ouaddaï
représentés par l’épidot et les oxydes. Felspath potassique ( 50% vol) est perthitique et
contient des inclusions de quartz et biotite. Le plagioclase (20% vol) est subédrique,
quartz (25% vol) formes des grains chevronnés allongés entourés par des petits polygones
neoblastes.
o Un leucogranite à muscovite, avec des grains moyens composé de K-felspath, plagioclase,
quartz et muscovite. Le felspath potassique (environ 40% vol) subédrique à anédrique et
contient le muscovite, le plagioclase et le quartz en inclision. Le quartz ( 30% vol) est
anédrique et affiche des micro-structures. Plagioclase (20% vol) est subédrique et souvent
altéré en séricité. Le muscovite (5 % vol) est présent en grains tabulaires.
(F. djerossem, et.al., 2020 )
Ce massif est décrit comme étant une croute juvénile neoproterozoïque qui appartient,
avec le massif de Yadé, à la ceinture Orogénique centreafrique (CAOB en anglais)
Le batholite de Mayo kebbi n’a pas subi des déformations pervasives ; cependant sa frontière
méridionale est fortement cisaillée et a été métamorphisée sous les conditions métamorphiques de
bas grade près de la zone de décrochement senestre de Tcholliré. Dans le batholite, des
décrochements dextres et senestres sont aussi observés suggérant que le batholite a subi différentes
déformations. (Isseini, et.al., 2012 ; Penaye, et.al., 2006)
Ce massif est composé des roches intrusives collisionnaires et post collisionnaire associées
à la Ceinture Orogénique centre africaine, comme pour tous les massifs vus dans ce pays. Celles
collisionnaires se sont déposés vers 595-590 Ma et celles post collisionnaires vers 570-560 Ma et
puis ont été enterrées sous une couverture sédimentaire dominée par les alluvions di quaternaire.
Les variations chimiques de chaque groupe peuvent être expliquées par la cristallisation fractionnée
et probablement leur magma parent dérivait de la fusion partielle de la croute inférieure. Le groupe
jeune s’est mise en place une période de raccourcissement crustal dirigé WNW-ESE et les granites
du premier groupe (595-590 Ma) sont recoupés par des dykes doleritiques orientés le long/parallèle
aux failles NNE-SSW, NE-SW et ENE-WSW (Shellnut, et.al., 2022 ; Pham, et.al., 2020).
P a g e | 44
Les éléments structuraux observés sont répétés par des veines et fractures. Les diaclases sont
observées dans les granites à biotite et à amphibole tandis que les veines sont observées que dans
les granites à biotite. Le plan de cassure montre plusieurs directions, dans les granites à biotite et
amphibole, il une direction principale de NE-SW et une seconde direction de N-S. Dans le granite
à biotite seulement une seule direction principale est observée celle de NE-SW. L’étude structurale
montre que ce sont des granites fortement fracturés, des accidents qui affectent grandement leur
qualité. (Zagalo, et.al., 2019).
P a g e | 45
CONCLUSION PARTIELLE
o La situation géographique de l’Afrique centrale, une vaste région d’environ 5 420 342 Km²
située entre 8° et 32° de longitude Est et entre 25° de latitude Nord et 15° de Latitude Sud,
constituée de 10 Pays ; la République Démocratique du Congo, Le Rwanda, le Burundi, le
Congo Brazzaville, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Chad, le Gabon, la
Guinée équatoriale et le Sao Tomé et principe. A part la situation géographique, nous avons
passé en revue aussi, le climat, principalement équatorial et ou tropical, le relief et
l’hydrographie.
o La description des massifs/complexes granites retrouvés dans cette région. Dans le bloc
oriental, nous avons vu les granites d’Ante-Kibarien donc antérieurs à l’orogenèse
Kibarienne, qui sont très anciens, intrudent les couches supérieures du complexe de base et
tendent vers les orthogneiss. Et les granites qui peuvent être syn. ou post l’orogenèse
Kibarienne qu’on qualifie de post-Kibarien pour des soucis de simplification, où le type le
plus dominant était le Type S ou granite Peralumineux qui était normal vu que ces derniers
proviennent de la fusion partielle des couches métasédimentaires du système Kibarien.
Dans la partie occidentale de l’Afrique centrale, nous avons vu vers le Kongo central et la
République de Congo le granite le plus dominant était granodioritque et intrude les
formations métasédimentaires de Mayombe, on remarque ici l’orogenèse Mayumbienne.
En continuant vers le nord (Cameroun, RCA, Tchad), on se trouve en présence d’un leuco
granite du domaine panafricain de texture porphyrique grossièrement grenu, conditionnée
par l’orogénèse pan-africaine, tectonisé suivant les linéations de la chaine Ouest-africain
d’une direction régionale préférentielle de NE-SW.
P a g e | 46
3.1.1. MAGMA
(a) (b)
(c)
Figure 21. Représentation des minéralisations de tourmaline et cassitérite des filons stannifères logés
dans les granites, au Katanga, RDC (J.W. Kokanyangi, et.al., 2006)
Au Kivu et au Maniema, une faible minéralisation aurifère liée aux massifs granitiques.
Cependant on y trouve des minéralisations importantes en Tantale et Niobium
essentiellement liées aux pegmatites, des minéralisations en Cassitérite avec parfois de
wolfram. Cas des massifs granitiques de massif, massif granitique de Hango, surtout le
complexe granito-gneissique qui présente de fortes minéralisations en coltan que en
cassitérite et il y aussi lieu d’y rencontre des minéralisations en REE, Be, Ni, Cr, Fe ….
(Robert, 1944 ; Muhima, 2014 ; Afazali, 2012)
P a g e | 49
En province Orientale, toujours en RDC, a part sa forte minéralisation aurifère des granites
anciens (antekibarien), on trouve aussi des veines pegmatitiques en minéralisations de Nb,
Ta, Sn et W. (Melcher, et.al., 2015)
(a) (b)
Au Burundi, on remarque une mise place des granites de type S tardi à post-kibarien
leucocrate et peralumineux, donnant plusieurs massifs granitiques (Massif de Gitega, de
Makebuko, de Bukirasazi...), granites à étain, parents des pegmatites riches en Nb, Ta, Sn,
Li, Be et des veines de quartz hydrothermales riches en Sn et W.
(Turimumahoro, et.al., 2020).
P a g e | 50
(a)
(c)
(b)
Figure 23. (a) et (b) Montrent des pegmatites des Gatumba, Rwanda minéralisée en grenat (Kavotha,
2019)
(c)Pegmatites minéralisées au Burundi (Turimumahoro, et.al., 2020).
A noter que les massifs de cette deuxième zone ne ressemblent pas à ceux
Kabariens, on y rencontre un manque cruel des données des minéralisations
liées aux massifs granitiques
o Les minéralisations aurifères encaissants de nature variable, se trouvent dans les ceintures
de roches vertes et les TTF archéens, les couvertures et les socles métamorphiques
paléozoïques et dans les séquences sédimentaires du Phanérozoïques
o les cristaux dissiminés de beryl, apatite, muscovite, biotite , ilmenite en filons recoupent
les métamorphites
o des minéralisations dans les pegmatites et granites
o On trouve l’Uranium dans les roches différenciées (Mbaguedje, 2015)
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, il a été question des minéralisations liées aux massifs granitiques de
l’Afrique central. Nous avons eu à voir l’Afrique centrale en deux blocs, comme nous les faisions
pour le cas précédent, les minéralisations de la plage kibarienne qui sont de la zone oriéntale de
l’Afrique centrale et les minéralisations non kibarienne de l’Afrique centrale occidentale. Dans la
partie orientale, on retrouve une grande province métallogénique qui comprend la RDC, le Rwanda
et le Burundi, une province qui se reconnait surtout pour ses minéralisations en 3T (généralement
de type pegmatitique) liées à l’orogénèse Kibarienne et mais faiblement connue en minéralisations
aurifère, exceptées les zones du Sud (au Katanga) et du Nord (Province Orientale) de la RDC qui
ont d’importantes minéralisations dans cet élément (or) mais liées aux granites ante-kibariens, qui
intrudent le complexe de base. On peut aussi y retrouver des traces en Be, REE, Be, Ni, Cr, Fe…
Dans la partie occidentale (Rep. Du Congo, Cameroun, Tchad) on y retrouve aussi des
minéralisations en or, en Wolfram, uranium, galène, molybdène, béryl, etc.
P a g e | 53
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle de graduat intitulé : « synthèse
bibliographique sur les massifs/complexes granitiques de l’Afrique centrale et minéralisations
associées ». Les granites sont les roches signatures de notre planète, ce sont les roches silicatées
les plus abondantes dans la constitution de la croupe supérieure. Ce sont des roches riches en quartz
avec des feldspaths alcalins et plagioclases et qui dérivent d’une manière générale de la fusion de
la croute terrestre. Mais vu leur complexité génétique dans la réalité, on adopte souvent le terme
de granitoïde.
L’Afrique centrale est une vaste région d’environ 5 420 342 Km², située entre 8° et 32° de longitude
Est et entre 25° de latitude Nord et 15° de Latitude Sud, constituée de 10 pays : la RDC, le Rwanda,
le Burundi, le Congo Brazzaville, le Cameroun, le Tchad, le Gabon et le Sao Tomé et principe. A
climat principalement équatorial et ou tropical. Les élévations de cette région sont en arc cercle
autour d’une cuvette (congolaises) et correspondent aux chaines orogéniques centre africaines
(orogénèse kibarienne, l’orogénèse pan-africaine ou orogenèse des oubanguides). Aux plages
kibariennes, chaines intensément plissées (KIB et KAB) à l’Est-Afrique centrale (Est RDC,
Rwanda et Burundi), on trouve deux phases de granitisation. Une première très ancienne, dont les
granites tendent vers les granito-gneiss, qui intrudent les couches supérieures du complexe de base
et qui ont d’importantes minéralisations aurifères. Une deuxième, jeune, qui correspond plus aux
granites alcalins qui intrudent les couches métasédimentaires Kibariennes et qui ont d’importantes
minéralisations en 3T, tourmalines et des éléments accompagnateurs comme le Be, REE, Be, Ni,
Cr, Fe…
Dans la partie occidentale, on y retrouve aussi des vieux et jeunes granites, les vieux tendant à
orthogneiss intrudent le socle métamorphique et ce sont ceux qui donnent les minéralisations en
or, uranium et molybdène exploitables. Les jeunes granites, les plus dominants sont ceux du
domaine de l’orogénèse panafricaine, métalumineux à paralcalins, sub-alcalins ; des leucogranites
(granites à deux micas). Ce sont ces derniers granites que correspondent comme à l’est des
minéralisations stannifères.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé toutes les recherches relatives au complexe granitique de
l’Afrique Centrale, c’est pourquoi nous appelons tout chercheur intéressé de bien compléter ces
études.
P a g e | 54
REFERERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
10) A.B. KAMPUNZU, et.al., Les complexes alcalins de la région interlacustre à l’Est du
Zaïre et au Burundi : un exemple de massifs anorogéniques de relaxation, Journal of
African Earth Sciences, vol.3, No.1/2, 1985, pp.151-167
11) Al-hadj Hamid Zagalo, et.al., Geotechnical Interattraction of Granites from Ouaddai
Region (East-Chad) for Use in Civil Engineering , Exilir Civil Engg. 137, 2019, pages
P a g e | 55
53938-53942
12) B. STEENSTRA, Les pegmatites du Maniema, et Rwanda et les roches de transitions
entre aplites et les pegmatites du Maniema, Mineralium Deposita 2, 1967, pages 271-
285.
13) Benoît Urgelli, « Les planètes et satellites telluriques du système solaire », Planète
Terre ,2000, 8 pages.
14) BERNARD ADERCA, « Notice Géologique, Parc National de l’Upemba », 1966,
pages 21-37
15) Bruce W. Chappel, et.al., Granites Peralumineux de type-I, University of Wollongong
Australia, vol:153 2012, page :142-153
16) C. Nkoumbou, et.al., Pre-collisional geodynamic context of the southern margin of the
Pan-African fold belt in Cameroon, Journal of African Sciences, 2013
17) Chad Joseph Penaye, et.al., Evolution of the Mayo Kebbi region as revealed by zircon
dating: An early (ca. 740 Ma) Pan-African magmatic arc in southwestern, Journal of
African Earth Sciences, Journal of African Earth Sciences, 44, 2006, pages 530-542
18) Chi Thi Pham, An assement of the magnetic conditions of late Proterozoic collisional
and post collisional granites from the Guéra massif, South-central Chad, 2020
19) Cyrille Chebeu, et.al, Neoproterozoic High-K Calc-Alkaline Granitoids from Bapa-
Batié, North Equatorial Fold Belt, Central Cameroon: Petrogenesis and Geodynamic
Significance, 2011
20) D. BAUDET, et.al., Lithostratigraphie du domaine Sédimentaire de la chaine
Kibarienne au Rwanda, 1989, pages 33-49
21) Denis Sonwa, Changement climatique et adaptation en Afrique centrale : passé,
scenarios et options le futur, 2014
22) Denis TURIMUMAHORO, et.al., « Géochimie des muscovites comme indicateur du
fractionnement des pegmatites de la région de Kabarore-Mparamirundi (Nord-Ouest
du Burundi, Afrique centrale) », Geologia Belgica, 2020, page 53-67
23) Dewaele S., et.al., Contexte géologique et temps de minéralisation de groupe mondiale
Sn, Nb-Ta et Lide Manono-Kitotolo (Katanga, RDC), Ore geology Reviews, Oregeo
1555, 2015, 65 pages.
24) Félix Djerossem, et.al., Neoproterozoic magmatic evolution of the southern Ouaddaï
P a g e | 56
37) J. Gregory Shellnut, et.al., Late Ediacaran post-collisional magmatism in the Guéra
Massif, South-Central Chad, 2021
38) J. Gregory Shellnutt, et.al., two series of Ediacaran collision-related granites in the
Guéra Massif, South-Central Chad: tectonomagmatic constraints on the terminal
collision of the eastern Central African Orogenic Belt , ScienceDirect, Precambrian
Research volume 347, 2020
39) J. Gregory Shellnutt, et.al., The origin of Late Ediacaran post-collisional granites
near the Chad Lineament, Saharan Metacraton, South-Central Chad, Science Direct,
Lithos Volumes 304-307,2018, pages 450-467
40) J. Gregory Shellnutt, et.al., Timing of collisional and post-collisional Pan-African
Orogeny silicic magmatism in south-central Chad , ScienceDirect, Precambrian
Research, Volume 301, 2017, pages 113-123
41) J.P. LIEGEOIS, et.al., Granitoides syncinamatiques kibariens au Burundi : étude
petrographique, géochimique et géochronologique preliminaire, 1982
42) J. LAVREAU, Contribution de l’imagerie spatiale à la résolution de certains
problèmes géologiques au Kivu (Zaïre), Bull. soc. Belge Géol., T. 86 fasc. 2, 1977,
pages 91-95
43) J.P BRICQUET, Régimes et bilans hydrologiques de l’Afrique centrale. Les apports à
l’océan, du golfe du Biafra à la Pointa do Dande, 1990
44) J.P VICAT et A. POUCLET, Granitoides Paléo et Néoprotérozoïques et rhyolites de
la chaine West Congolaise (Gabon, Congo, Kabinda, Nord Angola) : composition
chimique et implications géotectoniques, Journal of African Earth Sciences, vol. 31,
No. ¾, 2000, pages 597-617.
45) J.W. Kokonyangi, et.al., La chaîne Kibarienne mésoprotérozoïque (Katanda, Sud-Est
RDC), Journal of African Earth Sciences 46, 2006, pages 1-35
46) L. CAHEN et D. LEDENT, Précision sur l’age, la pétrogénèse et la position
stratigraphique des « granites à Etain » de l’Est de l’Afrique Centrale, Bull. soc.
Belge Géol., T. 88 fasc. 1, 1979
47) L. CAHEN, et.al., Nouvelles données sur l’âge et la pétrogenèse des granites post-
tectoniques de la chaîne kibarienne , RDC, 1971
48) L. Cahen, et.al., Bulletin du Service Géologique, Congo belge et Ruanda-Urundi,
P a g e | 58
74) Romualdo R. Menezes, et.al., Usage des résidus de sciage des granites dans la
production des briques à céramique et carreaux, Journal of the European Ceramic
society 25, 2005, pages 1149-1158
75) R.T. LUBALA, et. Un inventaire des complexes anorogéniques du Burundi, du
Ruanda et du Zaïre, Journal of African Earth Sciences, Vol.3, No. ½, 1985, pp.169-
174
76) S.F. Toteu, et.al., “New U-Pb and Sm-Nd data from north-central Cameroon and its
bearing on the pre-Pan African history of central Africa”, Precambrian Research 108
(2001) p.45-73
77) THIERRY KAMBALE MALIVA, et.al., Etude géologique des indices aurifères du
secteur de Yambenda (Haut-Uelé, Rdc) : Approche géochimique et structurale, Ann.
Unigom, XII, 1, 2022, 14 pages
78) T.Y. Irfan, Minéralogie, propriétés et classifications des granites altérés au Hong
Kong, Quarterly Journal of Engineering Geology, 29, 1996, pages 5-35
79) Toussaint MUGARUKA BIBENTYO, Petrographie et Géochimie des Gneiss de
Miowe-Bulambika à Bunyakiri, Sud-Kivu, Rdc, 2015
80) Vanderhaeghe Olivier, et.al., Uranium mineralization associated with late magmatic
ductile to brittle deformation and Na–Ca metasomatism of the Pan-African A-type
Zabili syntectonic pluton (Mayo-Kebbi massif, SW Chad), Meneralium Deposita
(2020) 56:1297-1319.
81) AFAZILI SIMBA L. Pascal. Génèse, Structure et Minéralogie des gisements stanno-
Wolframifères de la ceinture mobile de l’Est de la République Démocratique du
Congo, TFC, Faculté des sciences, Département de Géologie Université de
Lubumbashi, 2011-2012, 89 pages
82) Alain MUHIMA, Etudes cartographique, pétrographique, métalllogénique et
structurale du Complexe granito-gneissique du mont Lukala (Masisi, Nord-Kivu en
RD-Congo), Mémoire de licence, Faculté des sciences, Département de Géologie,
Université de Goma, 2014
83) Diondoh MBAGUEDJE, Métallogenie de l’or et de l’Uranium dans le cadre de
croissance et de la différenciation de la croûte au Néoprotérozoïque : Exemple du
massif du Mayo-Kebbi (Tchad) dans la ceinture orogénique d’Afrique centrale,
P a g e | 61
WEBOGRAPHIE
1. https://www.universalis.fr/encyclopedie/granites-et-rhyolites/3-associations-granitiques/,
consulté le 15/04/2022)
2. https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1961-01-0005-001 , consulté le 18/04/2022)
3. https://cap-afriques.uqam.ca/liste-des-pays-africains-par-regions-afrique-centrale ,consulté
le 25/04/2022)
4. https://cap-afriques.uqam.ca/liste-des-pays-africains-par-regions-afrique-centrale, consulté
le 25/04/2022)
5. http://rfnum-bibliotheque.org/rfn/fr/afriquecentrale_oceanindien , consulté le 26/04/2022)
6. http://www.geolales.net/posters/granite-3.pdf , consulté 26/04/2022)
P a g e | 62
7. https://cap-afriques.uqam.ca/liste-des-pays-africains-par-regions-afrique-centrale ,consulté
26/04/2022)
8. https://www.observatoire-comifac.net/africa/context_human , consulté 26/04/2022)
9. https://www.britannica.com/place/central-africa , consulté 28/04/2022)
10. https://open.lib.umn.edu/worldgeography/chapter/7-4-central-africa/,consulté 28/04/2022)
11. https://www.observatoire-comifac.net/africa/context_physical , consulté 28/04/2022)
12. http://www.natsara.com/recherche/afrique/carte/carte-katanga.htm , consulté 27/08/2022)
13. https://www.academia.edu/29695301/la_g%C3%A9ologie_de_Kishumbu_et_Bweshu_%
C3%A0_Idjwi_Sud_Kuvu ,consulté le 20/09/2022)
14. https://www.cosmovisions.com/Rwanda.htm , consulté 22/09/2022)
15. https://www.atlas-monde.net/afrique/burundi/ consulté 26/09/2022)
16. https://www.encyclopedia.com/science/dictionaries-thesauruses-pictures-and-press-
releases/subsolvus-granite consulté le 26/09/2022)
17. https://esdac.jrc.ec.europa.eu/images/Eudasm/Africa/images/maps/download/PDF/afr_cg
g8.pdf ,consulté le 01/10/2022)
18. http://www.republique-congo.com/geo/cdregeo3 ,consulté le 01/09/2022)
19. https://link.springer.com/article/10.1007/s12517-022-10179-2#citeas,consulté le
02/10/2022)
20.https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0024493707001922 , consulté le
05/10/2022)
21. https://www.semanticscholar.org/paper/Le-massif-granitique-de-Mfoubou-et-le-socle-de-
du-Djama/a79c94798502718c627e1ebf2f5d245e21d4c12e , consulté le 06/10/2022)
22. https://coursgeologie.com/la-differenciation-magmatique-18/, consulté le 19/11/2022)