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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

Table des matières


Liste des figures ......................................................................................................................... 3

INTRODUCTION .................................................................................................................. 4

CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS ........................................................................................... 5

I. SITUATION GEOGRAPHIQUE ....................................................................................... 5

I.1. Localisation de la zone d’étude .................................................................................... 5

I.2. Climat, végétation et sols ............................................................................................. 7

I.3. Hydrographie de la zone d’étude ................................................................................. 7

I.4. Le relief ........................................................................................................................ 8

I.5. Population et activités économiques ............................................................................ 8

II. CONTEXTE GEOLOGIQUE ............................................................................................... 9

III.GENERALITES SUR LA COLOMBOTANTALITE ........................................................ 10

CHAPITRE 2 : MÉTHODOLOGIE ........................................................................................ 12

1. Layonnage ..................................................................................................................... 12

a. Ouverture du layon de base ....................................................................................... 12

b. Ouverture des layons transversaux ........................................................................ 12

2. Positionnement et fonçage des puits ............................................................................. 12

3. Transport et traitement du minerai ................................................................................ 13

a. Transport .................................................................................................................... 13

b. Lavage .................................................................................................................... 13

c. Séchage et conditionnement ...................................................................................... 13

CHAPITRE 3 : RÉSULTATS ................................................................................................... 14

I. IDENTIFICATION DES IMPACTS NEGATIFS DES DIFFÉRENTES ÉTAPES ......... 14

1. Layonnage ..................................................................................................................... 14

1. Positionnement et fonçage des puits ............................................................................. 14

2. Transport du minerai ..................................................................................................... 15

3. Le traitement du minerai ............................................................................................... 16

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

a. Lavage ....................................................................................................................... 16

b. Séchage .................................................................................................................. 16

c. Conditionnement ....................................................................................................... 16

II. Mesures correctives .......................................................................................................... 17

1. Layonnage ..................................................................................................................... 17

2. Fonçage des puits .......................................................................................................... 17

3. Transport du minerai ..................................................................................................... 18

4. Traitement du minerai ................................................................................................... 18

CONCLUSION ........................................................................................................................ 19

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte de localisation de la zone d’étude .................................................................... 5


Figure 2 : Réseau hydrographique et localisation des occurrences columbo-tantalifêres du
gisement d'Issia .......................................................................................................................... 8
Figure 3 : Carte géologique du permis d'exploitation de la columbo-tantalite d'Issia ............. 10
Figure 4 : Impacts du layonnage .............................................................................................. 14
Figure 5 : Fonçage du puits et quelques impacts ..................................................................... 15
Figure 6 : Dispositions pendant le transport vers le motocycle ............................................... 15
Figure 7 : Débourbage du gravier dans le cours d'eau (LOBO) ............................................... 16
Figure 8 : Conditionnement du coltan ...................................................................................... 17

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

INTRODUCTION

La recherche minière est une activité qui vise à trouver des dépôts de substances utiles dans
l’écorce terrestre pour les mettre à la disposition des industries de transformations. Ainsi elle
nécessite une phase d’exploration qui vise à trouver des dépôts de substances utiles et une phase
d’exploitation qui consiste à récupérer la substance utile du dépôt pour la commercialiser. Dans
le cadre donc de l’approfondissement de nos connaissances en prospection et exploitation
minière et de la mise en pratique de ces cours, s’est tenue une sortie d’étude du 27 mars au 05
avril 2023 dans la région d’Issia près du village de BEMADI, sur le permis de la SODEMI,
sous la tutelle de M. SORO Ardjouma, M. NAPON Michael, M. BOH Kelly, Mme GOLI et M.
N’GUIA. En effet cette sortie a eu pour objet de nous faire connaitre à nous étudiants les
méthodes de prospection et d’exploitation semiindustrielle à travers la récupération de la
colombo-tantalite d’un gisement alluvionnaire. Sur le terrain il s’agissait précisément pour de
faire : L’ouverture du layon de base et des layons transversaux ; Le positionnement et fonçage
de puits ; Le transport et lavage du gravier ; Le séchage et le conditionnement du coltan obtenu.
Ce présent rapport rend compte des généralités sur la zone d’étude et le coltan, des méthodes
de travail, les différents impacts de ces méthodes et d’éventuelles mesures de correction.

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CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉS

Dans cette partie il s’agira essentiellement de communiquer des informations sur la situation
géographique et la géologie de notre zone d’étude

I. SITUATION GEOGRAPHIQUE

I.1. Localisation de la zone d’étude


La ville d’Issia est située à environ 380 km au nord-ouest d’Abidjan, dans la région du
Haut
Sassandra. Elle est accessible par quatre voies principales toutes bitumées en vers Daloa,
Yamoussoukro, Gagnoa et Duékoué. La zone d’étude se situe dans la localité de Zobia.
Le village de Zobia est situé à environ 5 kilomètres d’ISSIA sur la route nationale Issia-
Duékoué.

Figure 1 : Carte de localisation de la zone d’étude

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I.2. Climat, végétation et sols

Le climat et la végétation sont les mêmes que ceux de l'Ouest de la Côte d'Ivoire en général. Le
climat est de type subéquatorial avec des températures moyennes annuelles variant entre 25°C
et 32°C. La région est soumise au régime alterné de deux saisons pluvieuses et deux saisons
sèches pour des précipitations annuelles moyennes comprises entre 1200 mm et 1600 mm. Les
saisons pluvieuses qui s'étendent d'avril à juin et de septembre à novembre sont marquées par
des précipitations fortes et régulières. Les saisons sèches quant à elles sont caractérisées par
une forte sécheresse et de rares pluies.
La végétation est celle d'une forêt dense de type mésophile, en perpétuelle dégradation,
présentant çà et là des zones occupées par des plantations de café, de cacao, d'hévéa, de banane,
de manioc et de riz. Les zones d'affleurement des massifs rocheux sont généralement couvertes
d'herbes basses.
Le type de sol de la région d'Issia, tout comme ceux des autres régions de la Côte d'Ivoire, est
en relation étroite avec le type de climat. Il s'agit en effet de sols de type ferrallitique et
moyennement désaturé en B (Perraud, 1971) qui évoluent progressivement vers le type
ferrallitique faiblement dessaturé en B, compte tenu de la diminution progressive des
précipitations annuelles.

I.3. Hydrographie de la zone d’étude


La région d'Issia appartient au bassin de la Lobo, principal affluent de la rive droite du fleuve
Sassandra.
Ce collecteur évolue suivant une direction générale Nord-Sud en dessinant de nombreux
méandres. Il est alimenté par des affluents et sous affluents qui épousent pour la plupart la
direction des structures géologiques majeures, notamment les principaux systèmes de
fracturation du socle.
Dans cette région, la majorité des cours d'eau tarissent ou du moins ont un débit très faible en
saison sèche alors que pendant la saison des pluies, ils sont assez importants et montrent des
flats plus ou moins inondés et marécageux.

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Figure 2 : Réseau hydrographique et localisation des occurrences columbo-tantalifêres du


gisement d'Issia

I.4. Le relief

La région d'Issia est marquée par une évolution géomorphologique très poussées, montrant une
large pénéplaine parsemée d'interfluves et de flats. Le relief, remarquablement peu accidenté,
présente des formes assez basses et monotones avec des vallons à fonds plats encadrés par des
pentes douces à profils largement concaves. À leurs bases, les dômes granitiques se raccordent
assez progressivement à des interfluves en formant un vaste plateau dont les côtés passent de
240 à 230 m au Nord à environ 180 m vers le Sud, ce qui confère à cette surface une légère
inclinaison vers le Sud. Les interfluves ne dominent que très peu les flats des rivières et des
marigots, la dénivellation atteignant rarement 10 m. Ces flats sont subhorizontaux avec des
largeurs très variables. C'est le lieu d'accumulation des roches et minéraux non altérés livrés par
le socle à la suite des processus géomorphologiques.

I.5. Population et activités économiques


La région est essentiellement peuplée d’autochtones bété, d’allogènes Baoulé, Sénoufo et
d’étrangers Burkinabés, guinéens et maliens. En outre, située en zone de forêt dans le centre
ouest du pays, le département d’Issia à l’instar des autres départements de cette région est
tributaire de l’agriculture. Le café, le cacao, la banane, le manioc et le riz sont les principales
cultures qui sont pratiquées.

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II. CONTEXTE GEOLOGIQUE

Les formations géologiques de la région d’Issia sont d’âge Précambrien à l’exception de


quelques rares dolérites tardives qui les recoupent. Le socle précambrien de la région d’Issia
est représenté par des roches schisteuses d’origine sédimentaire affectées par un
métamorphisme de faible grade et recoupées par des granites. Ces méta-sédiments de type
Birimien subissent au contact des granites un métamorphisme de contact se traduisant par une
élévation du grade métamorphique qui développe des micaschistes à staurotide, grenat à
tourmaline. Les granites sont à l’origine d’importants processus pegmatitiques,
pneumatolytiques et hydrothermaux qui ont donné naissance à de nombreuses venues
filoniennes comprenant : optites, pegmatites, tourmaline et quartz. La riche vocation
métallogénique de ces granites se traduit par la présence de Ta, Li, Be qui sont liés aux phases
pegmatitiques et pneumatolytiques. On rencontre généralement quatre types de formations
géologiques dans la région d’Issia qui sont :
Les schistes qui sont d’origine sédimentaire et comprennent essentiellement des faciès à grains
fins ;
Les granites : il s’agit d’intrusions granitiques composés de quartz, de microcline, de
plagioclases, de muscovite et de biotite chloritisée ;
Les roches filoniennes : ces roches intra et perybatholytiques sont très souvent injectées dans
les granites et dans les schistes. Localisées dans les zones de contact, elles sont composées de
filons de pegmatites, d’aplites, et de quartz.
Les formations superficielles : les alluvions, colluvions et éluvions sont les principales
formations récentes. Ces dépôts détritiques superficiels qui recouvrent en partie toute la région
sont les plus intéressants du point de vue économique car, c’est dans ces formations que se sont
concentrées par érosion chimique et mécanique certaines substances minérales utiles
notamment la colombo-tantalite, l’or et le béryl. On retiendra que d’un point de vue géologique,
la région d’Issia est logée dans une zone de contact granitique apparaissant sous forme de
dômes. Cependant, presque la totalité de la région est occupée par des alluvions, colluvions et
éluvions de pegmatite de quartz.

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Figure 3 : Carte géologique du permis d'exploitation de la columbo-tantalite d'Issia

III.GENERALITES SUR LA COLOMBOTANTALITE

La Colombo-Tantalite cristallise dans les pegmatites associées au granite et dans les roches
granitiques. Toutefois, les concentrations économiques de minéraux de Tantale ne sont possible
que lorsque l’altération supergène par des pluies météoriques a conduit à changer des métaux
résiduels ou des dépôts de type placers ou encore, lorsque les pegmatites sont particulièrement
riches en ces minéraux. On rencontre aussi la colombo-tantalite dans les sables détritiques. La
colombo-tantalite de la région d’Issia.
Elle est issue de la désagrégation du socle granitique et des pegmatites de cette région.
L’altération des granites donne une altérite argilo-sableuse plus ou moins latérisée. Les veines
de quartz qu’il contient s’altèrent en libérant les grains de colombo-tantalite noyés dans des
fragments de quartz (galets) et d’argiles latérisées. Le minerai issu du démantèlement des veines
de quartz par glissement de pente et par ruissellement des eaux va être remanié par les cours
d’eau et donner des gisements alluvionnaires où les minéraux lourds se concentrent au niveau
du gravier de base. Ainsi dans les altérites, les niveaux minéralisés se reconnaissent par
l’abondance de galets de quartz et la présence de grains visibles de colombo-tantalite.
Le coltan est « essentiel » à la vie moderne. Il est une composante clé du matériel de haute
technologie, allant des téléphones cellulaires, téléavertisseurs, ordinateurs, magnétoscopes à
cassettes, caméscopes, chaînes stéréophoniques et lecteurs de jeux vidéo aux turboréacteurs,
missiles, navires et systèmes d’armement. Ces usages représentaient plus de 60 % de la

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

consommation mondiale en 2007. Combiné au cobalt, au fer et au nickel, il intervient dans la


fabrication de superalliages utilisés dans l’industrie aéronautique (moteurs d’avion) et
aérospatiale. Sous forme de carbure associé à des carbures de niobium, titane et tungstène, il
sert à fabriquer des outils de coupe et des pièces pour différents instruments présentant une
bonne résistance à l’usure. L’industrie chimique produit enfin des composés à base de tantale
présentant une excellente résistance à la corrosion. Cependant les données concernant les
productions par pays et les prix des concentrés de minerai sont très difficiles à obtenir car le
tantale est considéré dans de nombreux pays comme un matériel stratégique et les contrats
d’achat sont des informations confidentielles entre acheteurs et vendeurs. Les cours du métal
suivent en général ceux du concentré de colombo-tantalite dont les prix sont exprimés en dollars
par livre ou par kilo de pentoxyde de tantale (Ta2O5). Ces cours sont très fluctuants. Peuvent
intervenir, outre la spéculation dès l’annonce d’un déficit ou d’un excès de production, un
accroissement important de la demande par suite de la mise sur le marché de nouveaux produits
électroniques de grande consommation ou la constitution à certaines époques de stocks
stratégiques par les États (principalement les États-Unis et la Chine). Rappelons à titre
d’exemples les fortes hausses temporaires de prix de la fin des années 70 au début des années
80, et le pic à près de 600 $ de l’année 2000. Dans les deux cas, la « surchauffe » du marché a
été suivie d’une brutale chute des cours. Actuellement, après l’effondrement des cours de
20012002, les prix du tantale connaissent à nouveau depuis 2006 une pente ascendante due en
particulier à une forte diminution de la production.

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CHAPITRE 2 : MÉTHODOLOGIE

1. Layonnage

Le chainage ou le layonnage consiste à l’ouverture d’une piste tracée sur un terrain d’étude et
ayant une direction bien définie et gradué. Le layonnage consiste à ouvrir l’ensemble des layons
constitué du layon de base (LB) et des layons transversaux (LT).

a. Ouverture du layon de base


La substance recherchée étant d’une forte densité et cristallisant dans les pegmatites, nous nous
sommes dirigés préférentiellement vers la recherche des dépôts de type placer. Par conséquent,
la direction du layon de base est donnée par celle du cours d’eau principal de la zone d’étude
(N125°). À l’aide de machettes, le layon de base a été ouvert d’un seul côté du point d’origine
matérialisé par un bois de visée. Une boussole fut stabilisée sur le bois de visée afin d’effectuer
de manière cohérente et sans ambigüité le jalonnement dans la direction du layon de base. Un
piquet était positionné chaque 50 m à l’aide du ruban-mètre.

b. Ouverture des layons transversaux


Une fois l’ouverture du layon de base effectuée, s’en est suivie celle des layons transversaux.
Les layons transversaux sont des layons perpendiculaires au layon de base dont la direction est
N125°. Donc les layons transversaux ont pour direction N215°. Au total, nous avons ouverts
quatre (04) layons transversaux distants chacun de 100 m les uns par rapport aux autres. Notons
que sur chaque layon transversal était positionné un jalon tous les 25m.

2. Positionnement et fonçage des puits

À chaque layon transversal fut accordé un certain nombre de puits séparés par 25m somme, 14
puits ont été positionnés. Le positionnement à proprement dit, s’est fait à l’aide d’une boussole,
de jalons et d’un ruban mètre. Les dimensions des puits étaient 1,2m x 0,8m.
À l’aide de pelles, de soliers, de seaux, de pioches, de pelles bêches, débute la phase de fonçage
du puits. Elle a consisté à creuser le puits jusqu’à atteindre une bonne épaisseur de la couche de
gravier minéralisé en respectant les dimensions de la section (1,2m*0,8m). Sur la base de la
granulométrie et de la couleur, nous avons disposé les différentes couches rencontrées avant
celle du gravier autour du puits. Une fois le gravier atteint, nous le recueillons jusqu’à obtenir
une quantité importante ou même à atteindre le bed-rock.

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

Une fois le fonçage terminé, nous sommes passés à la description lithologique des formations
traversées au niveau de nos puits afin d'établir les différentes coupes lithologiques. Pour se faire,
nous avons :
• décrit les différentes couches traversées en donnant leurs noms à travers la
granulométrie et leurs couleurs,
• mesuré la profondeur (ou l'épaisseur) des différentes couches traversées et placé des
piquets annotés de ces mesures sur les flancs du puits,
• mesuré la longueur et la largeur du toit du stérile ; la longueur et la largeur du toit du
minerai qui correspond au mur du stérile ainsi que la longueur et la largeur du fond du
puits.

3. Transport et traitement du minerai

a. Transport
Débutant au L04, toute l’équipe s’est disposée en chaine pour acheminer les sacs de gravier,
préalablement remplis à l’aide des pelles, jusqu’à la route pour être par la suite chargés dans
une moto trois (3) roues et conduits à l’unité de traitement de la SODEMI.

b. Lavage
Le lavage du minerai se fait d’abord par débourbage à la bassine à travers les pelles et au sluice,
ensuite au pan dans le cours d’eau (fleuve LOBO).
Les sluices sont des couloirs dans lesquels coulent un courant d’eau chargé de graviers ou sables
minéralisés. Le recueil des minéraux lourds se fait dans les pilosités d’une ou plusieurs
moquettes tapissant les sluices et surmontées de rifles disposés à contre-courant. Le nettoyage
et la récupération des lourds se font successivement au sluice puis pan.
Après avoir récupéré le minerai dans les bassines, nous nous rendons dans la source d’eau pour
le lavage à la batée. À cette étape, nous utilisons des batées pour laver le minerai jusqu’à ce
qu’il ne reste que la colombo-tantalite dans le fond de notre récipient.

c. Séchage et conditionnement
Le séchage consiste à débarrasser toute trace d’eau et de poussière afin de récupérer la substance
utile pour le conditionnement. Cette seconde phase est appelée séparation par étuvage. Le
conditionnement consiste à mettre la substance utile dans un sachet plastique dans lequel est
marqué le nom du puits.

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CHAPITRE 3 : RÉSULTATS

I. IDENTIFICATION DES IMPACTS NEGATIFS DES


DIFFÉRENTES ÉTAPES

1. Layonnage

Bien vrai qu’il paraît simple, le chaînage a des effets néfastes sur notre environnement. En effet,
il contribue à la pollution des cours d’eau dans lesquels nous marchons, à travers les débris des
arbres et herbes que nous coupons. Il contribue significativement à la déforestation à travers les
arbres rencontrés sur nos chemins et que nous avons coupé. Enfin, cette étape favorise la
dégradation du paysage et de la biodiversité par les différentes ouvertures faites.

Figure 4 : Impacts du layonnage

1. Positionnement et fonçage des puits

Le fonçage d’un puits provoque la compaction des sols, affectant la structure et la qualité des
sols, facilitant l’érosion de ces sols Il s’accompagne de la déformation du relief, autrement dit
du paysage. À cela s’ajoute la pollution atmosphérique par la poussière que nous produisons et
la destruction de la biodiversité à travers les insectes que nous tuons pendant le creusé du puits.
Il s’agit majoritairement des vers de terre.

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

Figure 5 : Fonçage du puits et quelques impacts

2. Transport du minerai

Cette étape contribue à la pollution de l’atmosphère à cause de la fumée dégagée par les moyens
de transport (tricycle et véhicule). En plus, nous avons la perte de la biodiversité à cause des
insectes sur lesquels nous avons marché lorsque nous transportions le minerai vers les moyens
de transport.

Figure 6 : Dispositions pendant le transport vers le motocycle


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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

3. Le traitement du minerai

a. Lavage
Le lavage du minerai constitue un moyen de pollution des cours d’eau et de l’atmosphère. En
effet, celui-ci permet de libérer des substances chimiques potentiellement présentes et
dangereuses dans le cours d’eau. Ces substances seront transportées et déposées dans un autre
endroit. L’accumulation de ces substances en quantité important pourrait contaminés les sols
La motopompe utilisée libérait du dioxyde de carbone qui pollue l’air.

Figure 7 : Débourbage du gravier dans le cours d'eau (LOBO)

b. Séchage
Le séchage est un moyen par lequel on utilise du feu pour isoler le coltan. Cette pratique libère
dans l’atmosphère de la fumée qui la pollue.

c. Conditionnement
Les sachets plastiques qu’on n’a pas utilisés ou abimés sont rejetés dans l’environnement,
constituant ainsi un moyen de pollution des cours d’eau. Ces plastiques, une fois au feu
dégagent des odeurs nauséabondes polluant l’air.

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

Figure 8 : Conditionnement du coltan

II. MESURES CORRECTIVES

1. Layonnage

Pour atténuer les effets néfastes du layonnage sur l’environnement, nous devons pratiquer un
layonnage plus responsable en éduquant les personnes impliquées dans cette activité sur les
pratiques responsables afin de minimiser les impacts sur l’environnement et de mettre en œuvre
une planification préalable des opérations de chaînage pour identifier et protéger les zones à
haute valeur écologique. En somme une campagne de reboisement à la fin reste envisageable.

2. Fonçage des puits

Fermer les puits avec le stérile après avoir fini de prendre la quantité de gravier nécessaire en
commençant par les dernières couches enlevées vers les plus anciennes pour préserver la
structure du sol. Essayer de minimiser les pertes de la biodiversité.

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3. Transport du minerai

Il serait judicieux de veiller à ce que nous ayons des engins en bon état, réduisant au maximum
la libération du CO2 dans l’air.

4. Traitement du minerai

Il est préférable de laver le gravier en dehors du cours d’eau. À cet effet, il faut créer un en droit
de stockage de l’eau utilisée pendant le lavage et la traiter pour une prochaine utilisation.
Disposer de sachets poubelles dans lesquels nous allons déposer le matériel abimé. Nous
conseillons également une analyse des échantillons afin de connaitre les substances chimiques
potentiellement toxiques présentes dans les échantillons.

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RAPPORT DE TRAVAUX DE RECHERCHE

CONCLUSION

La prospection et l’exploitation minières sont deux activités importantes pour le développement


économique d’un pays. Toutefois, les différentes approches utilisées pendant ces activités ne
sont pas sans dangers pour l’environnement. Ces impacts englobent la pollution de l’air, des
cous d’eau, de la dégradation du paysage et de la biodiversité. Pour une meilleure pratique de
ces activités, une pratique responsable visant à minimiser les risques est à mettre en place.

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