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A. RESULTATS ...................................................................................................................................................
46
1. ANALYSE FLORISTIQUE ............................................................................................................................... 46
2 ANALYSE PHYSIONOMIQUE ......................................................................................................................... 50
B. INTERPRETATION ........................................................................................................................................
66
1. CARACTERISTIQUE DE LA FLORE ............................................................................................................. 66
2 . RICHESSE ET COMPOSITION FLORISTIQUE ............................................................................................. 68
3 . CARACTERES ECOLOGIQUES ...................................................................................................................... 70
4 . ANALYSE DE LA SIMILITUDE ..................................................................................................................... 71
5 . LA FORET D'ANALAVELONA UNE FORET DE TRANSITION ................................................................ 72
ANNEXES ..............................................................................................................................................................
97
REMERCIEMENTS
Au terme de notre formation, nous ne saurons jamais assez éloquent pour exprimer
notre reconnaissance, notre gratitude et nos vif s remerciement à :
Veuillez trouver à travers cet ouvrage l'actualisation des efforts respectifs que
vous aviez conjugués avec nous.
Cette étude a pour objectifs de cerner les informations sur la forêt, de connaître les
modes de gestion traditionnelle pratiquée, en vue de la conservation du site et du
développement de la région par le biais de l'exploitation de ses richesses biologiques.
Elle se basera sur les données qualitatives et quantitatives relatives à la flore, à ses
caractéristiques et à ses potentialités.
L'aire minimale est la plus petite surface nécessaire pour que toutes les espèces soient
représentées. (DAJOZ R.,1985, in REJO-FIENENA.,1995).
L'aire minimale est la plus petite surface inventoriée permettant de définir une
communauté végétale (DURIETZ, 1981, in RAONINJATOVOHERIVONJY H., 1997).
Les types biologiques : Ce sont les dispositifs morphologiques par lesquels les
végétaux manifestent leur adaptation au milieu ou ils vivent (DAJOZ, R., 1978, in
RAONINJATOVOHERIVONJY H., 1997).
La structure de la végétation est la répartition et l'agencement des unes par rapport aux
autres des plantes constituantes d'une végétation (GUINOCHET, 1973, in
RAONINJATOVOHERIVONJY H., 1997).
Cette forêt fait partie des zones appartenant au domaine du centre dans l'étage de
moyenne altitude de la pente occidentale (HUMBERT, 1954, alors qu'elle se trouve non
loin de la côte ouest de Madagascar à environs 100 km (IGMIFTM, Carte de
Madagascar, Feuillet n09)à vol d'oiseau.
L'importance de la pratique ancestrale y est très importante non seulement dans cette
zone mais presque dans toute la région. C'est pourquoi cette zone n'est pas touchée
par la dégradation au mois jusqu'à l'heure actuelle.
La forêt dlAnalavelona est sur une vaste pénéplaine d'orientation Nord-Est et Sud-
Ouest, située dans la Région Ecologique du Sud-Ouest de Madagascar, et limitée à
l'Ouest par la rivière Manandana, à l'Est la rivière Manadabo, au Nord par la forêt de
lhera et au Sud par le plateau de Mangetaheta. La formation forestière de I'Analavelona
se situe entre 22O34'S et 22O41' Sud et 44O05'E et 44O41' Est. (cf. carte n02).
2. LE MILIEU PHYSIQUE
2.1 Géologie
Cette zone est affectée par un accident de très vaste ampleur comportant une très
importante remontée des couches géologiques avec culmination dans le Haut Sikily : la
zone d'Analavelona-Mitia Est.
~i II s'agit des basaltes fissuraux d'âge campanien (Du Puy et Moat, 1996). Le relief
dlAnalavelona est issu de la faille de Mahaboboka, de direction Nord Sud. (cf carte n03).
i
2.2 Géomorphologie et relief
2.3 Sols
3. LE MILIEU CLIMATIQUE
D'après CORNET 1974 in SCHATZ 2001, cette zone appartient au climat sub-humide
(cf. carte n04). La température moyenne annuelle est de I'ordre de 20°C. Pendant
l'hiver, la température matinale est de l'ordre de 5°C.
La figure n O l montre les moyennes des températures minimales, les moyennes des
températures maximales et les moyennes des températures moyennes de 1960 à 1990
de la région de Sakaraha. Faute de données climatiques pour la région d'Analavelona,
nous avons pris en considération les données de la région de Sakaraha qui pour nous
peuvent être représentative et sirriilaire à celle de la zone d'étude.
tt'mtm no 2 :Altoyenne des ~~~s nwmt~s[k
(en"C et 1/10)
Le p 6 M ~ m P~ ~e
d m de m du SM- de est PlnsuQRsanceet'i'itr&ufarite
est c m p r b entre 1 0 0 mm et
moyenne des p & & m mm. Ceta t&mgne!
3.3B r o ~ etsr o d e s
Cette zone a une humidité atmosphérique très importante. La présence des lichens et
des épiphytes comme les orchidées et des fougères le confirme. Ce sont si-irtout dans
les vallées que I'humidité atmosphérique est très remarquée.
La figure n02 présente les moyennes de I'humidité atmosphérique durant trente ans
(1960 à 1990).
Mois
~ J F M A M J J A S O N D
Ce relief montagneux, qui culmine à plus de 1325m, est en grand parti composé d'un
sol volcariique. La formation végétale se trouve à une altitude entre 900 m et 1320m.
Des steppes et des savanes à Heteropogon contottus (POACEAE) et Hyparrhenia rufa
(POACEAE) colonisent les zones les plus basses et les plateaux dépourvus de forêt
alors que des groupenlents d'altitude appartenant à une forêt dense hurriide
sempervirente (cf. carte n05) pluristratifiée. Sur les bas fonds, la hauteur des arbres
arrive jusqu'à 30 m. Les plateaux présentent une forêt dense sclérophylle de montagne
ayant une hauteur moyenne de 16 m et des fourrées xérophiles de 4m de hauteur se
rencontrent sur les épanchements rocheux. Une abondance d'épiphytes est à
remarquer dans la forêt. Le versant Ouest est couverte par de I'Hyparrhenia rufa
(POACEAE) et de Heteropogon contortus (POACEAE). Cette couverture est en relation
avec une importante chute de pluie locale. (DEF, F'TM, EEDR Mamokatra, DFS, 1996).
Remarquons toutefois l'absence de Bois de Tapis (Uacapa bojeri, EUPHORBIACEAE)
dans la région.
4.2 La Faune
Cette forêt abrite des Potamochoerus lan/atus, des Foussa foussana, des Ratus ratus
et d'autres espèces de rongeurs et de micro-mammifères. Plusieurs espèces de
Iémurien se rencontrent dans la forêt de Analavelona : des groupes de Propithecus
verrauxi, de Lemur catta, et de Eulemur fulvus ruffus.
29
4.3 La population et les activités anthropiques
4.3.1 La population
La population de la zone étudiée est à mqjorité Bara avec une densité de l'ordre de 6,6
à 8,l hab/km2avec un taux de croissance de 1,5% sur un taux d'urbanisation de 27,3%
(MINENV-EF, 2003).
Selon nos enquêtes à Maharavy auprès du Monsieur Tohary Notable Bara Zafimanely,
la zone était occupée par des Masikoro venant de la région du Fiherenana (Miary). Ils
occupaient surtout les zones cultivables c'est à dire les vallées et les bas fonds propre à
l'agriculture. Depuis l'arrivée des Bara, qui volaient petit à petit leurs troupeaux, ils se
sont déplacés vers le nord d'ouest du coté de Adabofolo.
"L'association agriculture et élevage est la règle, car on ne peut tout acheter. Mais
encore faut-il savoir s'organiser culture en 'vala' ou terrain de culture éloigné des
terrains de parcours". (REJELA . 1986). Ils pratiquent surtout l'élevage extensif et une
polyculture.
a- L'élevage
Le tableau ci après résume le nombre de zébus dans les trois villages utilisateurs de la
forêt dlAnalavelona.
Tableau n O l: Répartition des zébus dans les trois villages utilisateurs de la forêt
r -
1 commune 1
1 Amboronabo 1
Nombre de têtes 1
r~itia
Est 820
l
1 ~oatana -
1 Mikoboka 1 180
l
1I ~ndranoheza- ara 1 l
Mahaboboka 1
I
290 1
I
(Source : D.A.A., Février 2004).
Les zébus font une transhumance deux fois par an. Pendant la période sèche, les
troupeaux se trouvent dans les bas-fonds ou les vallées et pendant la période chaude,
ils se déplacent vers la forêt. Les zones de bas-fonds sont des zones proches des
villages alors que la zone forestière est la forêt dlAnalavelona. La forêt est subdivisée
en deux zones de pâturages traditionnels : la zone de pâturage est et la zone de
pâturage ouest. Ces zones de pâturages sont reparties entre les villageois Aborotsy et
de Soatanà (Commune Rurale de Mikoboka) à l'ouest et les villageois de Mitia Est
(Commune Rurale de Arriboronabo) à l'est et des ceux dlAndranoheza (Commune
Rurale de Mahaboboka) au sud (cf carte n05, RAKOTONIRINA, 1999).
Zone forestière
A ,4525 Point géodhique
b- La culture
Les Bara pratiquent l'agriculture en guise d'activité secondaire. Ce sont surtout les
femmes qui assurent l'entretien des champs de culture, aidées par les horrimes de
temps en temps. Ce sont surtout les zones de bas-fonds qui sont utilisées pour la
culture de manioc, de patate douce et du riz. La riziculture est la culture dominante
suivie par celle du manioc. La technique culturale adoptée est encore la technique
traditionnelle.
Aucune exploitation forestiere n'est encore constatée dans la forêt dlAnalavelona. Les
seuls bois pris dans cette forêt sont les bois de cercueil. Ce sont surtout les 'manary'
(Dalbergia sp), les 'tsitake' (Rhus perrieri, Anacardiaceae) et les 'rotsy' (Eugenia sp,
Myrtaceae) qui sont des bois imputrescibles.
Les forêts galeries environnantes de cet îlot forestier sont les endroits pour satisfaire les
prélèvements pour l'usage domestique. C'est aussi le cas des cantonnements des
droits d'usages de la population riveraine. Les villageois de la zone sont encore au de
stade de consommateurs. La forêt de Hera au Nord-Est de la forêt dlAnalavelona et la
forêt dlAnalafanja à l'ouest font l'objet des exploitations forestières. Elles assurent en
grande partie l'approvisionnent la ville de Toliara, dlArikazoabo et de Sakaraha en
planche et en madriers. Un seul exploitant forestier légal, titulaire du permis
N0802.MEF/SG/DGEF du 09.10.2000, travaille dans la zone de Sakaraha-Ankazoabo
pour une durée de 6 ans. Sinon, la plupart d'entre eux sont des exploitations illicites.
Les produits de ces exploitations approvisionnent surtout la ville de Toliara en bois
sans passer par Sakaraha sauf le cas de l'exploitation légale. Cette situation présente
une menace pour la forêt dlAnalavelona une fois que les forêts enviroïinantes sont
épuisées de leurs ressources.
34
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE
L'étude de la végétation va se faire en deux étapes. Pour la première, la collecte de
données par enquête sur formulaire et des enquêtes ouvertes et la collecte des
données botaniques par les techniques de BRAUN-BLANQUET (1956) et celui de
DUVEGNEAUD (1965) pour la deuxième étape.
La saisie des données a été fait avec le logiciel Microsoft EXCEL, tandis que le
traitement et l'analyse ont été effectués par le logiciel SYSTAT, par Community
Analyses Package.
2. TECHNIQUES DE RELEVES
Pour ces méthodes, la surface de relevé doit être au moins égale à I'aire minimale. En
premier lieu, l'identification de I'aire minimale est indispensable. Ainsi pour les
transects, une surface de relevé supérieure à I'aire minimale a été adoptée.
Dans l'ensemble des relevés, le transect est la surface - échantillon. Cette méthode
comporte un relevé linéaire subdivisé en plusieurs unités d'échantillonnage contigu afin
d'avoir une représentation globale de la variation : Végétation - substrat. Elle permet
une étude qualitative de la végétation et met en évidence les associations végétales. La
direction du transect est orientée soit perpendiculaire à la pente, soit parallèle à la pente
avoir les différentes associations végétales. Chaque site de relevée correspond à une
fiche de relevée. (cf. Annexe 3).
C'est une étude quantitative de la végétation sur une surface homogène appelée
placeau. La méthode de placeau a été adoptée pour l'étude de la végétation constatée
homogène au point de vue floristique (site N o l , 2, 3, ...).
3. PARAMETRES ETUDIES
Les paramètres écologiques suivants ont été pris pour caractériser chaque site de
relevé :
* La topographie : elle est obtenue par l'utilisation d'une estimation simple.
* L'orientation : elle est indiquée par la boussole et définie comme la direction du
relevé par rapport aux points cardinaux.
* L'exposition : c'est la direction de la ligne de la plus grande pente du relevé, orientée
vers le bas.
Quelques paramètres floristiques ont été collectés pour les analyses floristiques et
structurales ultérieures. II y a la présence, le coefficient d'abondance de BRAUN -
BLANQUET, Le coefficient d'Abondance - Dominance de VAN DER-BERGENS, le
recouvrement spécifique, I'etat phénologique et les types biologiques.
3.2.1 Présence
C'est la "constance de chaque espèce dans les différents relevés faits au sein d'une
biocénose" (LAMOTTE et BOUDRILERIER, 1978)
38
L'abondance correspond au nombre d'individu par unité de surface ou de volume
(DALOZ, 1985). Suivant la densité de chaque individu, l'abondance se traduit par des
indices variant de 1 à 5 qui sont :
La phénologie étudie les influences des phénomènes saisonniers sur les organismes
vivants. Pour les plantes, elle commence de la phase végétative et se termine à la
phase de la fructification.
- les phanérohytes (Ph) : plantes vivaces dont les bourgeons sont situés à plus de 50cm
du sol. Elles sont subdivisées en :
3 niésophanérophytes (mP) : hauteur h supérieur à 8m.
3 microphanérophytes (mp) : 2m < h 1 8m.
3 nanophanérophytes (np) : 0.5m < h 1 2 m
- Les epiphytes (E) : plantes fixées sur la partie aérienne d'une autre plante qui lui sert
de support.
- Les parasites (P) : plantes fixées sur la partie aérienne d'une autre plante appelée
plante-hôte où elles prélèvent des substances nutritives.
Le traitement des données a été effectué en deux étapes : la saisie, une première partie
du traitement a été réalisée avec le logiciel Microsoft Excel. La second partie, c'est-à-
dire l'analyse statistique, a été réalisée avec le logiciel SYSTAT par Community
Analyses Package (CAP).
Le principe est de faire l'analyse différentielle. Elle permet de regrouper les relevés qui
présentent entre eux le plus de ressemblance au point de vue floristique.
41
Le coefficient de similitude des relevés pris deux à deux a été calculé à partir du
coefficient de Corrrmunauté de SORENSEN (1948). Les rési.iltats obtenus sont
représentés par la matrice de similitude. A partir du matrice de similitude de Sorensen,
nous avons repéré les liens les plus élevés puis nous avons recherché l'indice de
similarité immédiatement élevé. Nous avons comparé les autres liens et avons comparé
aux premiers résultats. Tous ces calculs aboutissent à l'élaboration du dendrogramme
de SORENSEN montrant les distances euclidiennesdes liens simples.
- les enquêtes individuelles : Ce type d'enquêtes vise surtout les informateurs - clés. II
s'agit des individus écoutés au niveau de la société et ayant une puissance
incontestable concernant l'utilisation de la forêt. II y a aussi ceux qui ont une
expérience de la forêt, c'est à dire ceux qui gardent les zébus dans la forêt,
- Les enquêtes au niveau des groupes : ce type d'enquêtes a été mené au sein de la
famille '~ompotany".Les participants se sentent à l'aise et ils discutent entre - eux.
- Des enquêtes sur les plantes utiles et sur leurs lieux de récoltes ont été faites aux
villages dlAnjiomena (Mahaboboka), de Soatanà et de Mitsinjo (Mikoboka). Nous
avons surtout pratiqués des enquêtes sur focus-groupe et des fois des enquêtes
individuelles auprès des guérisseurs traditionnels et des matrones.. Dans plusieurs
cas une fiche (cf. Annexe 4) était utilisée pour faciliter la collecte des données.
2 213 individus ont été recensés dans les trente sites de relevés. Ils se repartissent
dans 40 familles botaniques et renferment 75 genres.
1. ANALYSE FLORIS'TIQUE
L'analyse floristique est obtenue à partir des tests d'homogénéité et des tests de
similitude.
A chaque relevé, les espèces sont reparties en cinq classes de ,fréquence de présence.
Le tableau n04et la figure n03montrent que 46 espèces se rencontrent dans 20% des
stations, i 3 espèces dans 20 Ci 40% des stations, 7 esp&ces se trouvent dans 40 a
60% des stations, 3 espèces dans 60 à 80% des stations et enfin 6 espèces se
rencontrent dans 80 Ci 100%des stations.
Stations
Distance
1
D'une part, la structure de la végétation est la répartition et I'agencement des unes par
rapport aux autres des plantes constituantes de la végétation et d'autre part, c'est
I'agencement tridimensionnel de la végétation résultant d'une occupation niaximale de
l'espace aérien et souterrain. Pour avoir la structure de la végétation, nous allons voir
les quelques points suivants : la structure verticale, la structure horizontale et les profils
de la végétation.
Quelques profils de la végétation ont été effectués (cf. Figure n O là figure n04) sur des
endroits différents et à différentes altitudes en tenant compte de l'orientation du profil et
du type de sol.
Nombre d'espèces 4 51 19 1
Pourcentage (%) 5,33 68,80 25,33 1,3
La caducité foliaire est la chute saisonnière des feuilles. Elle se rencontre chez les
espèces des zones à climat sec. Ils sont représentés par 4 espèces (Bagnaky, Antso,
Monongo et Mia ...) parmi les 75 espèces recensées. La majeure partie de la forêt est
en phase végétative. Les plantes en feuille sont représentées par 51 espèces, c'est-à-
dire les 58,8% de la population. 19 espèces sont en fleur et cela représente les 25,33 %
de la population. II n'y a qu'une seule espèce (Antso) en fruit.
Alors la forêt reste verte que pendant cette période de l'année, le mois de novembre,
durant notre passage dans la forêt, la plupart des espèces sont en feuille. C'est une
forêt sempervirente.
5O
2.2 Structure horizontale
L'aire minimale est la plus petite surface inventoriée permettant de définir une
communauté végétale (DURIETZ, 1981). Elle peut être évaluée à partir de la courbe
aire - espèce avec en abscisse les valeurs de surface cumulée de segment en m2 et en
ordonnée le nombre cumulé des espèces. L'aire minimale ou surface à partir de
laquelle il n'y a plus d'espèce nouvelle, correspond au point d'inflexion de la courbe.
Nombres
d'espèces
O l IL I
AlREMlNlMALE:128m2,
EFFECTIFS CUMULES : 48 espèces
COURBE AIRE ESPECE
3 Fréquence de présence
Elle est exprimée par le nombre de segments où une espèce est présente par rapport
au nombre total de segments d'une parcelle ramenée à 100 mètres.
Le résultat est résumé dans le tableau ci- après :
51
Tableau n09 : Tableau de fréquence des présences par station, le nombre de pieds par
espèce et la fréquence absolue pour les 30 sites de relevés.
Tableau n09 : Tableau de fréquence des présences par station, le nombre de pieds par
espèce et la fréquence absolue pour les 30 sites de relevés. (suite)
3 Abondance
Cinq classes ont été définies, en tenant compte des coefficients de Brown Blanquet,
pour classer l'abondance des espèces dans cette formation forestière.
53
Tableau nOIO: Tableau d'abondance de Brown Blanquet.
Classes Nombre d'espèces
1 ère classe O à 4 individus 34
2 ème classe 5 à 14 individus 14
3 ème classe 15 à 29 individus 11
4 ème classe 30 à 99 individus 08
5 ème classe 100 individus et plus 07
La première classe présente la classe des espèces à individus rares avec un nombre
inférieur à 4 individus [0,4[, dans tous les relevés. Cette classe est représentée par 34
espèces. Citons par exemple, le genre Anacolosa pen/illeana (OLEACEAE), Apodyfe
dimitiata (ICACINACEAE), Kalanchoe sp (CRASSULACEAE), Rhipsalis baccifera
(CACTACEAE) et Pachypodium geayi (APOCYNACEAE).
La deuxième classe est représentée par 14 espèces. C'est la classe de [5,14[ individus.
Cette classe est représentée par le genre Anthocleista madagascariensis
(MELIACEAE). Ce sont surtout des espèces de la strate supérieure.
A partir des coefficients de Van Der Bergens, nous avons les résultats suivants.
Alors, 19 espèces sont classées rares, car elles ne sont représentées que par un
individu par espèce dans tous les relevés. Citons par exemple le genre Pachypodium
geayi (APOCYNACEAE) et Rhipsalis baccifera (CACTACEAE).
Après la première classe, la deuxième est représentée par 8 espèces qui sont dites
abondantes mais avec une couverture très faible. Cette classe est représentée par le
genre Rhopallocarpus lucidus (RHOPALLOCARPACEAE).
La troisième classe est représentée par 23 espèces qui sont des individus nombreux
mais à faible couverture. Elle est représentée par le genre Baudouinia fluggeiformis
(LEGUMINOSAE).
II n'y a que trois espèces seulement qui ont un grand nombre avec une couverture
comprise entre 50% et 75%. Cette classe est représentée par le genre Gaertnera sp
(RUBIACEAE), Albizia gummifera (FABACEAE) et Rhotmania sp (RUBIACEAE).
Deux types d'abondance peuvent être évalués en outre que l'abondance numérique
(ab) : - L'abondance absolue (Aa) exprime le nombre d'individus d'une espèce dans
une surface étudiée.
- L'abondance relative (Ar) est le pourcentage d'individus d'une espèce par
rapport au nombre total d'individus du relevé. Elle est obtenue à partir de la formule
suivante :
[ Ni : nombre d'individus de l'espèce i.
1 N : nombre total d'individus du relevé.
Après comptage des espèces, nous avons le tableau suivant en appliquant la formule
citée précédemment.
La première classe, [0,00 ; 0,10[, est représentée par 26 espèces. C'est le cas du genre
Astrotrichilia asterotricha (MELIACEAE), Anisophyllea fallax (ANISOPHYLLACEAE),....
56
La deuxième classe, [0,10 ; 0,50[, est représentée par 22 espèces. Comme
représentant, il y a le genre Homalium sp (FLACOURTIACEAE) et Surregada
pycnathera (EUPHORBIACEAE).
La troisième classe, [0,50 ; 1,00[, est représentée par IIespèces. C'est le cas du genre
Canarum sp (BURSERACEAE) et Erythroxylum sp (ERYTHROXYLACEAE).
3 Densité
Les formations végétales étudiées ont été représentées schématiquement par des
profils montrant les stratifications et les recouvrements des formations végétales. Les
profils de la végétation ont été réalisés sur le terrain sur une bande de 1 m de largeur et
de longueur de 50 mètres Des échelles de longueur et de hauteur ont été adoptées.
Nous avons choisi des sites sur le plateau du sud (planche n O l )de la forêt vers le nord
(planche n02 et n03) et sur la vallée de la rivière Ranoheza (planche n04) pour avoir
diverses informations sur l'association végétale existante.
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B - INTERPRETATION
1. CARACTERISTIQUE DE LA FLORE
Tous d'abord il serait important de signaler que les interprétations des caractéristiques
de la flore se divise en deux caractères :
- physionomiques et
- biologiques.
Cette forêt est constituée en grande proportion par des espèces sempervirente malgré
la présence de quelques espèces à feuilles caduques. C'est bien une formation de
transition entre les formations des zones sèches et les formations des zones humides
une formation pluristratifié et composée par :
- la strate arborée est générale constituée par des espèces heliophiles, avec une
hauteur de 10 à 16 mètre. Elle est continue et dense.
- le sous bois est en général avec des espèces sciaphiles et des jeunes arbres de la
strate supérieure.
- la formation lianescente abondante dans cette forêt et est représentée par les
'mangerivoriky' et des espèces de la famille des APOCYNACEAE.
- un tapis graminéen est absent qui marque l'état primaire de la végétation. Seules
les lisières et les trouées (WALTER J.M.N., 1986) où se trouvent les flaques d'eaux
en ont. II est à signaler que la forêt est entourée par de la savane herbeuse.
- les épiphytes y sont représentés par la Angraecum sp, Grammangis sp, Aerangis
sp, ... dans la famille des ORCHIDACEAE, des PTERIDOPHYTES, le Rhipsalis
baccifera (CACTACEAE) et les épiparasites comme le cas du Viscum sp.
(LAURENTHACEAE).
Les cimes des arbres portent des mousses surtout le longs des vallées des cours
d'eau.
La forêt dlAnalavelona se trouve dans une zone à climat sub-humide (DEF. 1996.) et
sur un sol sol du type grès grossiers, glauconieux à patines rougeâtre d'alteration,
donnant par décomposition un sable grossier très caractéristique, soit d'argile et une
serie basaltes moyens et Campano-Maestrichtien. (SOURDAT, 1971).
Ces conditions édaphiques et la dénivellation entre les zones forestières les plus
basses et les zones couvertes de forêt les plus hautes favorisent l'existence des
caractères d'adaptations biologiques chez les plantes :
Cette forêt a Line richesse importante dû par sa position géographique dans I'Ouest
malgache et par son altitude comprise entre 900m et 1320m. Du fait, son microclimat
différent de la région environnante lui donne un aspect dit de transition entre la région
phytogéographique du Centre et de I'Ouest et de I'Ouest et du Sud. Plusieurs espèces
rencontrées dans le domaine de l'Est sont rencontrées dans la forêt d'Analavelona de
même que des espèces du domaine de I'Ouest voir même du domaine di-i Sud.
Plusieurs espèces sont rencontrées en dehors des sites de relevés. C'est le cas du
genre Tabernaemontana coffeioides (APOCYNACEAE), Dicoma incana
(COMPOSITAE), Eugenia sp (MYRTACEAE), Ficus sakalavarum (MORACEAE),
Cedrelopsis grevei (RUTACEAE) et Thilachium sp. (BRASSICACEAE).
La présence des mousses sur les cimes des arbres surtout le long des vallées des
cours d'eau et des ruisseaux sont extraordinaires. Cette abondance est remarquée par
les la famille des ORCHIDACEAE et par les PTERIDOPHYTES.
Des espèces parasites se rencontrent dans la zone, dans la forêt et sur la lisière
forestière. La présence du genre Viscum sp dans la forêt surtout dans les lisières est
remarquable. Remarquons toutefois que cette espèce n'est pas répertoriée au cours de
l'inventaire.
Les géophytes sont rare voire même absent dans notre relevée alors dans les autres
zones leur présence sont constatées. C'est le cas par exemple le gerire Gloriosa sp
(LILIACEAE), Dioscorea soso et Dioscorea acuminata (DIOSCOREACEAE).
2.4 Phénologie
Parmi les 2 213 plantes recensées, 68,OO % sont en feuilles et sont représentées par
51 especes sur les 75 especes présentes. II n'y a que les 25,33 % des plantes sont en
fleurs représentées et elles sont représentées par 19 espèces. Très peu de plantes sont
en fruits seulement 1,33% des espèces répertoriées. La caducité foliaire est constatée
sur les 5,33 % des especes présentes et elles sont représentées par le genre Bauhinia
humblotiana, (FABACEAE), Anthocleista madagascariensis (GENTIANACEAE),
Rhipsalis baccifera (CACTACEAE) et Euphorbia antso (EUPHORBIACEAE).
3. CARACTERES ECOLOGIQUES
La forêt se trouve sur un sol du type sable roux a une hauteur de 14m à avec une
densité importante du genre Dracaena reflexa, alors que sur les pentes orientales très
caillouteux la hauteur ne dépasse guère de 14 m avec la présence des especes
xérophiles telle que Eupmrbia antso et Pachypodium geayi. Sur les vallées (cf. planche
n07), comme les cas de celui du Ranoheza, une densité importante de fougères est
constatée sur le sol et sur les troncs des arbres. Très spectaculaire, les
ORCHIDACEAE sont très dominantes sur les arbres et sont bien représentées. Elles se
rencontrent sur les troncs, sur les tiges des arbres et même sur les feuilles. Sur les
vallées des cours d'eaux, les arbres atteignent une hauteur de 20 mètres et ils sont
recouverts des mousses, de fougères et d'orchidées.
Sur les pentes occidentales, par contre, le sol est caillouteux, les arbres ne sont qu'à
une hauteur de 14 mètres. Une grande abondance du genre Bambusa sp y est
constatée. Des formations du type fourrés avec la présence du genre Euphorbia antso,
Pachypodium geayi et Kalanchoe sp. se voient par plaque à des endroits. Les pentes
occidentales, sol stérile et caillouteux sont dépourvus de couvertures forestières. Ce
n'est qu'une pente abrupte formant une falaise.
4. ANALYSE DE LA SIMILITUDE
Cette formation végétale se trouve à une altitude comprise entre 1000m et 1200m. Elle
se trouve en grande partie sur un sol de type sable roux. Une petite partie de cette forêt
se trouve sur un sol rocailleux. les hauteurs des arbres est de 12 à 14 mètres. Une
abondance de liane y est constatée. Les sous bois, à faible densité sont
68
représentés par le genre Gonioma malagasy et les semis de la strate supérieure. La
voûte forestière est continue. (cf. Planche no3).
C'est encore une végétation du plateau mais à partir de 1200 mètres d'altitude. Elle se
trouve sur un sol du type sable roux. Les sous bois est beaucoup plus dense avec une
rareté des lianes et une forte présence du genre Breonia madagascariensis . La voûte
forestière est continue et sa hauteur est de 14 à 16 mètres. (cf. planche n O let 2).
La forêt de transition renferme à la fois plusieurs types de plantes telles que les
Evonymopsis longipes, dracaena refexa, Dalbergia louvelii. Les espèces ayant les
caractères des zones humides et celles ayant les caractères des zones sèche. En effet
les différentes formes d'adaptations phénologique et biologiques se manifestent comme
la sclérophyllie, la microphyllie, la spinescence, la succulence, la tropophilies et la
pachycaulie y sont mélangées. Le développement du système racinaire à racine
échasse et tronc à base élargie. La cohabitation des espèces des zones sèches et des
espèces des zones hi-imides est constatée dans la forêt d'Analavelona.
La classe 1-2 représente les espèces rencontrées dans les zones humides et les zones
69
sub-humides. Cette classe est représentée par le genre Ocotea leavis, Dracaena
reflexa, Ambavia gerarrdii, ... Cela représente le 21,13% de la population recensée.
La classe 1-2-3 regroupe les espèces qui sen rencontrent dans les zones humides, les
zones sub-humide et les zones semi-aride. Cette classe est représentée par le genre
Carissa spinosa, Mammea bongo, Brenonia madagascariensis, ... Elle représente le
10,66 %.
La classe 1-2-3-4 regroupe les espèces rencontrées dans toutes les écorégions de
Madagascar. Ces espèces représentent les 25,33 % de la population végétale de
I'Analavelona. II y a le genre Mascarenhasia sp, Dalbergia louvelii, Drypetes
madagascariensis, . ..
Les espèces rencontrées dans zones semi-aride et sèche se rencontrent dans la classe
3-4. Elle regroupe le 28,OO % des espèces de la station d'étude. Cette classe renferme
le genre Obetia radula, Zanthoxylum tsihanimposa, Helmopsiella madagascariensis,
Néobeguea mahafaliensis, ...
Sur les vallées, les arbres sont couverts par une forte densité d'épiphyte. La végétation
épiphytique est représentée par des orchidées et des fougères. La strate arborescente
supérieure existe mais très discontinue. Elle est représentée par le genre Mycronychia
70
taranta (ANACARDIACEAE) et Eugenia sp (MYRTACEAE).
Conclusion provisoire
La densité du peuplement est de 0,738 individus par m2avec une densité spécifique de
0,02 espèces par m2.
Au point de vue phénologiques différents types y sont : les espèces à feuilles caduques,
les espèces en état végétatif, les espèces en fleurs et les espèces en fruits. Pendant la
période d'étude, la majeure partie des plantes se trouve au stade végétatif.
I Deux groupements végétaux ont été identifiés dans la forêt d'Analavelona à savoir le
groupement à Ocotea leavis et Dracaena reflexa dans la partie Sud-Ouest de la forêt et
i le Groupement à Ocotea leavis et Vepris pilosa dans sa partie Nord Est.
Une fois les 'accords' avec les 'Zanahary' et les 'divinités secondaires' établis, les
hommes s'organisent entre eux pour parfaire l'appropriation et l'usage des terres et des
forêts. (RABETOKOTANY et Coll., 1998)
La gestion des ces produits forestiers se fait d'une maniere traditionnelle sans se
préoccuper donc des lois en vigueurs. C'est pourquoi la présence de l'administration et
ses fins commerciales dans cette zone est presque inexistante d'où tous les
prélèvements se font d'une maniere presque illicite sauf la coupe de bois de cercueil et
la coupe de bois de construction. Or, il est assez difficile de croire que le Chef
Cantonnement des Eaux et Forêts et ses personnels arriveraient à contrôler toutes les
coupes qui peuvent se faire à l'intérieur des forêts de sa circonscription.
La forêt abrite la faune sauvage y compris des zébus et les sangliers. Les populations
de la région surtout celles de Mikoboka pratiquent la chasse aux sangliers et aux zébus
sauvages pendant la période sèche c'est-à-dire du mois de Juillet au mois de
Novembre.
La chasse aux sangliers se déroule surtout dans la lisière forestière où ils mettent en
place des fils de fer (câble) pour piéger les sangliers. Pendant la période de récolte,
surtout pour les champs de manioc et les champs de patate douce, des pièges de
sangliers ont été posés pour non seulement protéger les cultures mais aussi pour
attraper les sangliers dévastateurs.
La plupart des cas, les gens qui ont l'habitude de pratique le vol des bœufs chassent
les zébus sauvages (zébus ayant de propriétaire mais laisser en permanence dans la
forêt) dans la forêt pour en faire des accompagnements du riz.
Dans ce type d'activités, la cueillette de miel est celle la plus importante et la plus
pratiquée par les bouviers Pendant la période fraîche, les bouviers aménagent des
75
creux dans les troncs des 'vontaky', du genre Pachypodium sp et ces creux pourront la
suite abriter des abeilles. Leur principe de collecte est ne prendre qu'une partie du miel,
à la fois pour en avoir pour une prochaine récolte et pour ne pas effrayer les abeilles qui
risquent de quitter le trou. D'autres personnes peuvent passer un temps dans la forêt
pour chercher du miel et de les vendre
- au marché de Mahaboboka. Mais ce cas est très
rare car on peut trouver du miel dans les zones environnantes de la forêt
Nombreux sont les plantes de cette forêt possédant un pouvoir exceptiorinel ; tel est le
cas des 'volohazo2' .très recherchés, même ceux venu de loin comme les Masikoro à
l'ouest y viennent à la recherche de ces fameux bois guérisseurs. La plupart des
plantes de cette forêt ont leurs utilisations spécifiques. II y a des essences destinées à
la fabrication des cercueils, des essences strictement pour des utilisations médico-
magiques, des essences pour la confection la manche de sagaie, de la hache, du
coupe-coupe, ...
Noms scientifiques
Volohazo: C'est l'ensemble des bois utilisé par les 'ombiasa' divins guérisseur dans la traitement traditionnelle des
maladies. Il y a des fois que l'appellation des bois different de celui du nom vernaculaire mais il se peut que ce nom
ne change pas.
Exemple : la plante 'kapoka', du genre Ceiba decandra est appelé 'rnamiaho' lors qu'il est utilisé pour traiter une
maladie ou utiliser pour envoûter une personne.
La plante 'ambihotsy', du genre Olax sp, OLACACEAE, est toujours appelé 'ambihotsy' lors qu'elle est utilisée en
tant que 'volohazo' pour neutraliser les sorts jetées sur uneF$sonne.
Tableau n015 : Plantes et utilisation. (suite)
~RHOPALOCARPACEAE
I 1 1 1
Katrafay Cedrelopsis grevei PTAEROXYLACEAE Fatigue Ecorce
I I I 1 musculaire 1 l
Manary 1 Dalbergia purpurencens 1 FABACEAE
1 1
1
l
Dysenterie
1
( Tige et écorce
1
1
Katrafay 1 Cedrelopsis grevei 1 PTAEROXYLACEAE 1 Douche 1 Feuille et écorce
1 Karimbolavahy 1 Olax androyensis
I
(OLACACEAE
I
intime des p z ï ï y
1 LILIACEAE
1 1
' Hazomby
ReamlJy
( Strychnos madagscariensis
1
1 Evonymopsis Iongipes
1 LOGANIACEAE
1
(CELASTRACEAE
Femmes
enceinte
1 Tige et feuille
Tige et feuille
1 Strychnos decussata 1
1
1 ANACARDIACEAE
I
1 MIMOSACEAE
1 1
Roipitiky ( Acacia sp
1 Vaovy 1
1 Tetrapterocarpum geay
I
1
( FABACEAE
1
1
1 1
Hazomby Strychnos madagscariensis LOGANIACEAE Ulcère Feuille
1 1 1 1 d'estomac 1 1
Tableau no15 : Plantes et utilisation. (suite)
1 NOM 1 N o m scientifiques
l Familles 1 Maladies 1 Parties prélevées 1
1 vernaculaires 1
I
I
I
II II I
Tsitake 1 Rhus perrieri 1 ANACARDIACEAE Carrie Feuille
Hola
I
Adenia olaboensis
I
VITACEAE 1 dentaire
Handy 1 Neobeguea mahafaliensis 1 MELIACEAE
I
1
1
Absence 1
1
Tige et feuille
Vahinamalo Vanilla humblotiana ORCHIDACEAE d'appétit
sexuelle
(Enquête personnelle. Décembre 2002)
Dans la plupart des cas, ils font la décoction des feuilles et les tiges prélevées et les
font boire aux malades.
En cas de blessure, les matrones font broyer les racines et les feuilles des Dracaena
reflexa, et les mettent comme emplâtre sur la plaie une fois par jours jusqu'au moment
où la plaie se cicatrise. En cas d'abcès, ils font la décoction de la Phyllanthus casticum
et fait boire la tisane au malade. L'absence d'appétit sexuelle est traitée par la par la
décoction des tiges de Vanilla humblotiana et par le Neobeguea mahafaliensis et
breuvage du tisane obtenu. La carie dentaire est traitée par le Adenia olabeesis et le
Rhus perrieri par la mise dans la dent malade d'une partie de la plante broyée.
Plusieurs essences sont utilisées pour traiter la fontanelle. C'est une maladie infantile
où I'enfant a une tête gonflée ou creux du côté de la tête et a une dysenterie. II y a le
genre Tetrapterocarpum geay, Acacia sp, Henonia spoparia, Tabernaemontana
modesta, Bridelia sp et Strichnos decussata. La préparation est la suivante : faire la
bouillir dans de l'eau les feuilles et les tiges de Tabernaemontana modesta et ceux de
Henonia spoparia, baigner I'enfant dans ce bouillon. En même temps, préparer un
breuvage avec le genre Tabernaemontana modesta, Tetrapterocarpum geay et
Strichnos decussata pour I 'enfant.
Les plantes médicinales et médico-magique issues de cette forêt ont sont importance
dans la vie quotidienne de la population de la région. Des guérisseurs traditionnels font
des recherches 'volohazo' dans cette forêt. Des fois ils sont conduits par des forces
surnaturelles. C'est par exemple le cas d'un 'ombiasa' divin guéi-isseur, venant de
78
Betioky-Sud est conduit par son 'tromba' pour y aller et y prélever quelques plantes
pour guérir un malade le mois de septembre 2002.
Plusieurs espèces rencontrées dans la zone sont à usages multiples. Les lots forestiers
autour de la forêt dlAnalavelona fournissent en grande partie les plantes médicinales et
les essences à usage multiple.
l
1
-
1
l
Vaovy
1
1
Tetraterocarpon geayi
I
1
FABACEAE - 1 + - 1 + 1
1
1
1
1
1
1
1 1
1
-
c l
1 1 1
La forêt joue un grand rôle dans la vie de la population riveraine. Cette irriportance est
sentie par le respect de la population, à cette forêt, à travers les rites et les interdits.
Nous pouvons dire alors que cette forêt est l'endroit de la chasse aux sangliers, de la
cueillette de miel, de prélèvement des plantes médicinales et médico-magique et des
bois de cercueil. II n'est pas à négliger les prélèvements des plantes à usage multiple.
La plupart de ces plantes sont prélevées dans les lots forestiers environnant de la forêt
d'Anlavelona.
La forêt joue aussi le rôle de refuge des zébus contre les voleurs et contre les maladies
et offre de fourrage pour les bêtes pendant la période sèche durant la quelle les bas-
fonds et les savanes sont dépourvus d'herbes. (MILLEVILLE, RANAIVOARIVELO,
1999).
Très peu d'espèces sont utilisées comme plantes fourragères. Mais l'influence du bétail
sur la flore et sur la végétation est loin d'être négligeable surtout sur les jeunes plants et
les rameaux plus bas
L'éleveur malgache. est un sédentaire et les troupeaux sont surveillés mais non pas
gardés rationnellement. Le proprietaire et les bouviers la plupart des temps reviennent
d'un temps a l'autre pour vérifier l'état du troupeau. (MORAT, in REJO-FIENENA,
1995).
Plusieurs especes forestières et espèces de savane sont appréciées par les zébus
mais ce sont surtout les herbes de la savane qui sont les plus appréciées. Alors que
dans la forêt, ce sont les jeunes plants, les rameaux les plus bas des arbres et les
feuilles mortes qui sont consommées.
La forêt est un lieu de pâturage contre les vols des bovidés (REJO-FIENENA, 1995).
Les zébus sont mis dans la forêt contre les vols des bœufs. II y a aussi les maladies et
la période pendant la quelle les insectes sont abondants, les zébus entrent dans la forêt
même sans le consentement des bouviers (RANDRIANANTENAINA, 1995).
La forêt est un territoire pastoral de première importance pour la protection qu'elle offre
et les fourrages qu'elle apporte. Elle est utilisée soit en permanence pour les troupeaux
sauvages et semi-sauvages, soit temporairement ou au cours de la nuit pour les
troupeaux domestiques.
La forêt est considérée comme une zone appartenant aux populations de la zone. Cet
esprit de propriété entraîne la responsabilité de toute la population et qui va arriver à la
préservation de la forêt dlAnalavelona. Les Bara sont jusqqu'à maintenant considérés
comme les grands protecteurs de la forêt. (RANDRIANANTENAINA,I 995)
Pendant la saison des pluies, les troupeaux sont regroupés dans les zones de clairières
ou près de la lisière, car les bétails préfèrent les graminées aux feuillages (ravitsazo) et
aux plantes de sous-bois. L'utilisation de pâturage forestiers est positive3, car les bêtes
disposent de beaucoup plus de temps et d'espace que si elles devaient rentrer au
village chaque soir. De plus, une étude a montré que les vaches en liberté la nuit
(moment où elles broutent de façon intense) ont un gain de poids supérieur à celles qui
sont parquées (CAPITAINE, 1965 cité par SAINT-SAUVEUR & BENAIVO, 1997).
D'un autre côté, il faut tenir compte que la pâturage en forêt a un impact négatif direct sur les espèces
forestiéres (piétinement et invasion des graminées). 82
La divagation de zébus constitue une menace importante pour I'écosystème forestier
dans la mesure où les zébus piétinent et broutent une grande partie des sous-bois.
Cette divagation limite considérablement la régénération de certaines essences prenant
part à la formation de la canopée. Les effets dévastateurs de l'action des zébus ne
seront ressentis que dans plusieurs dizaines d'années quand les arbres matures, qui
constituent aujourd'hui la voûte forestière, disparaîtront et seront dans l'impossibilité
d'être remplacées du fait de la dégradation de la strate inférieure par I'action du bétail.
Plusieurs lois et décrets ont été mis en application pour la bonne gestion des domaines
forestiers nationaux. Nous n'allons citer que la loi no 93 005 du 28. 01. 94 portant
orientation générale de la politique de décentralisation, la loi no 94-007 du 26. 04. 95
fixant les règles relatives à l'organisation, aux fonctionnements et aux attributions des
collectivités territoriales décentralisées, et le décret n02001/122 du 14. 02. 2001 fixant
les conditions de mise en œuvre de la gestion contractualisée des forêts de I'Etat (GTZ
- MEF, 2002).
Pour le cas de la forêt d'Analavelona, plusieurs étapes du processus 'GELOSE' ont été
initiées par le WWF par l'intermédiaire de Parc National Zornbitse Vohibasia depuis
1999. Des ateliers ont été effectuées à la Commune Rurale de Mikoboka et à celle de
Mahaboboka en vue de la mise en place des 'dina fototraY4par commune. II reste à
finaliser le 'dina' pour la Commune Rurale d'Amboronabo.
Avec ces lois et ces décrets pour une meilleure gestion de nos ressources forestières,
le transfert de gestion aux populations locales sera une des meilleurs moyens de gérer
les ressources naturelles, car cela va renforcer la mode gestion déjà entreprise depuis
fort longtemps.
4
Dina fototra: Convention sociale de base.
3. LA GESTION TRADITIONNELLE DE LA FORET D'ANALAVELONA
Une personne, surtout étrangère de la zone (Malagasy ou étranger), n'a pas le droit
d'entrer dans la forêt sans faire un sacrifice de zébus. Le visiteur doit être accompagné
par les 'zanatany'. Durant le sacrifice, le détenteur de la clé de cette forêt demande aux
'Zanahary' de ne pas être en colère si un étranger entre dans la forêt. II faut noter que
même avec le sacrifice fait, il y a toujours pluie dans la forêt dès qu'il y a de présence
d'une personne étrangère.
II faut bien expliquer à ceux qui vont y aller ce que représente cette forêt pour la
population non seulement à propos des rites que sur les us et coutumes. II faut aussi
5
Angady : Bêches 84
expliquer aux visiteurs que l'accord de la population par l'intermédiaire du patriarche est
indispensable pour la réussite de la visite dans la forêt. C'est aussi un des moyens de
légaliser leurs discipline par la mise en place d'un système de gestion comme le cas de
GELOSE car les règlements sont stipulés dans un cahiers de charge avec le contrat de
gestion entre la population locale et le service de l'Environnement et des Eaux et
Forêts.
Le WWF a déjà fait sa par de sacrifice pour pouvoir entrer dans la forêt donc, nous
personnel du WWF et du Service de l'Environnement et des Eaux et Forêts n'ont plus
besoins d'en faire pour pouvoir y entrer. En plus nous sommes les représentants de
l'administration forestière dans la région.
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Cette forêt est i.ine forêt de transition entre les forêts sèches et les forêts humides du
fait que plusieurs espèces des formations humides se rencontrent dans la forêt de
même que des espèces des forêts sèches. Les caractères morphologiques rencontrés
dans les zones sèches se rencontrent aussi dans cette forêt qui est aussi le cas des
caractères morphologiques chez les espèces des zones humides. II faut remarquer
l'absence de 'bois de tapia' dans la zone.
Malgré la dénivellation entre les villages les plus proches et la forêt, l'action humaine
est sentie par la présence des zébus, par les passages des feux tous les ans dans les
savanes bordant la forêt, par les prélèvements des bois de cercueil, par la collecte de
miel et la chasse aux sangliers, par les prélèvements des plantes médicinales et
médico-magiques et les bois à usages multiples.
Vu les intérêts biologiques et les fonctions écologiques que représentent la forêt et les
pressions qui pèsent sur elle, des mesures de gestion devraient être prises pour une
86
utilisation rationnelle de cette ressource.
Faire de la forêt d'Analavelona comme une aire protégée est une des propositions pour
la préservation de ce lambeau forestier. Une des possibilités est aussi la pratique de
I'écotourisme. Malgré l'accès difficile, le paysage à partir de cette forêt et ses environs
reste toujours a découvrir. II faut remarquer que ce site est surtout pour les
randonneurs. La population locale servira de guide et de pisteur ce qui améliorera leurs
conditions de vie par l'acquisition des frais de guidage.
L'autre proposition est de procéder à une recherche intensive dans cette zone surtout
en matière de flore et de végétation. Car, la forêt isolée de toute autre forêt depuis fort
longtemps, il est possible d'y trouver des nouvelles espèces. Une étude sur la socio-
économie, la philosophie et l'anthropologie est indispensable pour expliquer la gestion
d'une forêt, d'une manière traditionnelle .
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TABLE DE MATIERE
INTRODUCTION ......................................................................................................................................................10
PREMIERE PARTIE : LE MILIEU D'ETUDE ......................................................................................................... 15
1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ........................................................................................................................... 16
2. LE MILIEU PHYSIQUE ........................................................................................................................................16
2.1 Géologie ....................................................................................................................................................... 16
2.2 Géomorphologie et relief .............................................................................................................................20
2.3 Sols ..............................................................................................................................................................
20
3. LE MILIEU CLIMATIQUE..................................................................................................................................22
3.1 Températures .................................................................................................................................................... 22
3.2 Précipitations ....................................................................................................................................................
23
3.3 Brouillards et rosées........................................................................................................................................23
3.4 Humidité atmosphérique ..................................................................................................................................24
4 . LE MILIEU BIOTIQUE ........................................................................................................................................25
4.1 La végétation............................................................................................................................................... 29
4.2 La Faune ...........................................................................................................................................................
29
4.3 La population et les activités anthropiques ...................................................................................................30
4.3.1 La population ............................................................................................................................................. 30
4.3.2 Les activités anthropiques .......................................................................................................................... 30
a- L'élevage ....................................................................................................................................................
31
b- La culture ....................................................................................................................................................
33
.
.
c- L'exploitation forestiere.............................................................................................................................. 34
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE............................................................................................................ 35
A- CHOIX DU THEME ET DE LA ZONE D'ETUDE .........................................................................................36
B- LA COLLECTE DE DONNEES BOTANIQUES................................................................................................. 36
1. CHOIX DES PARCELLES DE RELEVES ........................................................................................................... 36
2 . TECHNIQUES DE RELEVES...............................................................................................................................36
2.1 Méthode de transect de DWEGNAUD (1965) ............................................................................................... 37
2.2 Méthode de BRAUN-BLANQUET (1956) ...................................................................................................... 37
3. PARAMETRES ETüDIES .............................................................................................................................. 38
3.1 Caractérisation des sites .................................................................................................................................... 38
3.2 Paramètres floristiques......................................................................................................................................38
3.2.1 Présence .....................................................................................................................................................
38
3.2.2 Coefficient d'Abondance de BRAUN - BLANQUET, 1928 (ou CAB) ..................................................38
3.2.3 Le coefficient d'Abondance - Dominance de VAN DER-BERGENS. (ou CADV).................................39
3.2.4 Recouvrement spécifique ..........................................................................................................................39
3.2.5 Etat phénologique ...................................................................................................................................... 40
3.2.6 Types biologiques ..................................................................................................................................40
3.3 Paramètres physionomiques .............................................................................................................................. 41
4 . METHODE DE TRAITEMENT DES DONNEES ................................................................................................ 41
C- LA COLLECTE DE DONNEES SUR L'UTILISATION DES PLANTES ..........................................................42
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET ANALYSE DES DONNEES .................................................................43
A - RESULTATS ....................................................................................................................................................... 44
1. ANALYSE FLORISTIQUE ...................................................................................................................................
.
.
1.1 Test d'homogéneité ...........................................................................................................................................44
44
t<20°C (pc500mm)
PER- I P>2OOO ** 3-4
HUMIDE
Mois J F M A M J J A S O N D
Pluies 198 162 96,4 30,1 17,2 10,3 6,9 8,2 8,8 41,7 8,91 207
Nbjours 13 12 9 4 2 2 1 1 1 4 7 13
TN : Température minimale.
TX : Température maximale.
TM : Température moyenne.
(in RAJAONARY Fanomezantsoa, 2001 .)
Mois J F M A M J J A S O N D
Humidité 68 69 68 65 64 63 60 56 50 51 55 64
14
15
16
17
18
19
20
21
22 1
23
24
Liliaceae Gloriosa sp
Hazomby Loganiaceae Strychnos madagascariensis Poir.
Ma Malvaceae Dombeya lucida Cav.
Belelo Malvaceae Helmiopsiella madagascariensis Arènes
Belelo Malvaceae Helmiopsis sp 1 H. Perrier
-
1
Sarihompy Meliaceae Astrotrichilia asterotricha Harms
Manamora Meliaceae Malleastrum sp J-F. Leroy
Handy Meliaceae Neogebuea mahafaliensis J-F. Leroy
Mandresy Moraceae Ficus sp L.
Nonoky Moraceae Ficus sakalavarum L.
Rosty Myrtaceae Eugenia sp L.
Ambihotsy Olacaceae (0lax s
1 y
Tan'ak Oleaceae naco col osa pe ~ i l e a n a Bail. 1
Velomihanto Orchidaceae Aerangis sp
Velomihanto Orchidaceae Angraecum sp
Velomihanto Orchidaceae Grammangis sp
Voloando Poaceae Bambusa sp i
Ahidambo Poaceae Heteropogon contortus P. Beauv.
Ahidralava Poaceae Perotis patens Grand
Tsanganday Poaceae Rottboelia exaltata L.
Valotsy Rubiaceae Breonia madagascariensis Rich.
Rubiaceae Gaertnera spl Lam.
Beholitsy Rubiaceae Hymenodiction spi Wall.
Volivaza Rubiaceae Rhotmania sp 1 Drake
ANNEXE 6
Pressions
Pressions anthropiques :
A : Exceptionnelle
B : Très haute
C : Haute
M : Moyenne
lmportance biolosique :
Sp : Diversité spécifique
En : Degré d'endémisme
Hd : Diversité de l'habitat.
Pa : Aire à protégée
Re : Renforcement de la conservation
De : Installer un projet de conservation et de recherche.
In : Inventaire biologique
Int : Recherche écologique à long terme.
Ks : Etudes approfondies des espèces rares.