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INTRODUCTION :
Dans le cadre du projet MEDCOT une étude repartie en quatre lots et intitulée
"hydrodynamique et écologique de la baie de Tunis et du littoral côtier d'Hammam-Lif " a été
lancée par la Faculté des Sciences de Bizerte. La société GEOMATIX à été chargé des lots
1,2 et 3 qui visent à étudier la qualité des eaux, des sédiments, herbier et des peuplements
planctonique et benthique. Ce rapport décrit les travaux réalisés durant la phase 1 et il est
accompagné par les bases de données (RP1b) relatives à chaque lot. Ces bases de données
regroupent les mesures, les analyses et les observations réalisées le long de cette phase de
l’étude au niveau des 40 stations réparties sur la baie de Tunis telles que décrit dans les termes
de références et sur une station supplémentaire (Station 88) qui à été ajouté par le maitre
d’ouvrage au niveau des stations côtières (voir figure1). Les coordonnées des stations figurent
dans le tableau ci-dessous.
I.1 INTRODUCTION
Les zones côtières littorales sont les plus précieuses et les plus vulnérables des habitats
sur Terre. Des apports significatifs d’éléments nutritifs majeurs se font via les rivières, les
eaux souterraines et l’atmosphère. Ces voies d’apports en éléments nutritifs ont été
exacerbées ces dernières décennies par les activités humaines.
L’augmentation à long terme des apports azotés (N) et phosphatés (P) d’origine
anthropique en zone côtière pourrait engendrer l’induction d’une augmentation de la
production primaire, d’une modification de l’équilibre stoechiométrique des éléments majeurs
(N, P,Si) ainsi qu’un changement de dominance et des modifications d’abondance des espèces
phytoplanctoniques et par conséquent zooplanctoniques.La principale conséquence de
l'eutrophisation anthropique est la déstabilisation résultant d'importantes fluctuations des
systèmes atteints. L'amplitude de ces fluctuations dépend de nombreux facteurs locaux,
comme les caractères géomorphologiques, hydrodynamiques et météoro-climatiques, la
variabilité du régime hydrologique des cours d'eau, les caractéristiques de l'écosystème, les
caractéristiques chimiques, la stabilité ou la variabilité des rejets d'eaux usées, et d'autres
influences anthropiques.
La baie de Tunis est située au fond du golfe de Tunis entre le Cap Carthage (Sidi Bou
Saïd) au Nord et le Cap Fartas au Sud et est comprise entre 10°21’ et 10°36’ de longitude et
36°52’ et 36°52’ et de latitude Nord.40 stations (30 stations en mer + 10 stations
côtières) situées au niveau de la baie de Tunis ont été prospectées afin d’étudier les différents
paramètres abiotiques et biotiques lors de la campagne automnale 2014.
* Nitrites
Dans les eaux océaniques, les concentrations en nitrites sont extrêmement basses
(souvent inférieures à 0,1 µmol/l) et sont de l'ordre de 0,5 à 1 µmol/l en eaux côtières non
polluées en nitrites. Dans les eaux estuariennes où l'on trouve de faibles teneurs en oxygène,
la réduction des nitrates peut entraîner des concentrations en nitrites supérieures à 5 µmol/l
(Rodier, 1996).
L’aspect fugace de cet élément lors des réactions de nitrification-dénitrification rend
l’interprétationdifficile. Les valeurs enregistrées ont été faibles avec des concentrations
oscillant entre 0.145 μmol/L (station 10) et 0.889 μmol/L (station 22). Les concentrations
maximales ont été enregistrées au niveau de la zone côtière limitée à Hammam-lif et Soliman.
Les concentrations en nitrites présentent des fluctuations spatiales importantes (figure 5).
Les concentrations enregistrées sur toute l’étendue de la baie restent faibles ne reflétant
pas un milieu influencé par des apports terrigènes riches en nitrites.
Fig.5 : Distribution spatiale des nitrites au niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
*Nitrates
En zone côtière, les nitrates ont pour principale origine le lessivage des terres agricoles
et la dégradation in situ de la matière organique. Les variations saisonnières des teneurs en
nitrates sont importantes et liées au développement du phytoplancton et au débit des fleuves.
En eaux côtières, les concentrations hivernales sont de l'ordre de 10 à 15 µmol/l, la production
primaire étant négligeable. Dans les eaux côtières, lorsque la salinité décroît, l'effet des
apports terrigènes devient important et les concentrations en nitrates peuvent atteindre jusqu'à
plusieurs centaines de µmol/l (Aminot et Chaussepied, 1983).
Les nitrates ont présenté la même distribution spatiale (figure 6) que celle des nitrites
avec des teneurs maximales de l’ordre de 8.1 μmol/L enregistrées au niveau des statons 7 et
22. Les stations du large présentent des teneurs moins élevées avec des minima de l’ordre de
2.2 μmol/L au niveau des stations 29 et 31.
Fig.6 : Distribution spatiale des nitrates au niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
* Azote total
L’azote total dissous représente la totalité de l’azote contenu dans les formes azotées
minérales et organiques en solution dans l’eau, c’est-à-dire celles qui sont mesurées dans
l’eau filtrée.
L’étude de la distribution spatiale de l’azote total met en évidence un important gradient
côte–large (figure 7). Les concentrations ont oscillé entre 11.03 μmol/L (station 35)et
17.81μmol/L (station 7). Au niveau des stations 8 et 22 les teneurs ont dépassé 16.5µmol/L.
Fig.7 : Distribution spatiale de l’azote total au niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
* Phosphates
La présence naturelle de phosphates dans les eaux douces est liée aux caractéristiques
des milieux traversés et à la décomposition de la matière organique. Les eaux de surface
peuvent être contaminées par des rejets industriels (industries agro-alimentaires, ateliers de
traitement de surface, laveries, etc...) et domestiques ou par lessivage des terres cultivées
renfermant des engrais phosphatés ou traités par certains pesticides. De plus, les phosphates
échappent en majeure partie (80%) au traitement des stations d'épuration biologique classique
et, de ce fait, se retrouvent dans les rejets (Rodier, 1996). La concentration dépend des
phénomènes physiques (mélange, adsorption, diffusion) et biologiques (consommation par le
phytoplancton, excrétion par le zooplancton, régénération de la matière organique). Les fortes
concentrations en cet élément sont un indice d’enrichissement des eaux d’origines
domestiques et agricoles et constituent un indice d’eutrophisation (Piehler et al., 2004). Les
seuils concernant les phosphates sont articulés autour de la valeur 1 μmol/L correspondant à
la concentration d’équilibre eau/sédiment dans les écosystèmes eutrophisés (Pomeroy, 1960).
La distribution des teneurs en phosphates montre une importante hétérogénéité spatiale
(figure 8). Les concentrations en phosphates ont oscillé entre 0.16μmol/L (station 20) et 0.53
μmol/L (station 23).
Fig. 8 : Distribution spatiale des phosphates au niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
* Phosphore total
Le phosphore total dissous représente la totalité du phosphore contenu dans les formes
phosphorées minérales et organiques en solution dans l’eau filtrée. Le phosphore total dissous
représente une valeur majorée du stock de phosphore potentiellement disponible pour la
production primaire.
La distribution des teneurs en phosphore total montre une importante hétérogénéité
spatiale (figure 9). Les concentrations moyennes ont été de 4.25μmol/L avec des minima de
2.966μmol/L (station 31) et des maxima de 6.203μmol/L (station 24).
Fig.9 : Distribution spatiale du phosphore total au niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
Le phosphate, apporté principalement par les rejets domestiques, est rapidement adsorbé
dans les matières en suspension et les sédiments ce qui explique les relatives faibles
concentrations enregistrées comparativement à celles du phosphore total. Par contre, les fortes
concentrations observées au niveau de quelques stations situées au large pourraient être
expliquées par une désorption et une remise en suspension des particules lors d’épisodes de
vents importants.
Fig.10 : Distribution spatiale des silicates au niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
Le rapport N/P dans le phytoplancton serait donc égal à 16 et le rapport Si/N serait égal
à 1. Il est généralement accepté que le rapport molaire entre l’azote et le phosphore (N/P) dans
l’eau de mer est approximativement le même que dans le phytoplancton, ce qui permet alors
une croissance « optimale » du phytoplancton. Si le rapport N/P est inférieur à 16, l’azote est
alors potentiellement en carence dans le milieu et la croissance du phytoplancton peut alors
être limitée. Inversement, si le rapport N/P est supérieur à 16, le phosphore est alors
potentiellement limitant pour la croissance du phytoplancton. De même, si le rapport Si/N est
inférieur à 1, le silicate est alors potentiellement en carence dans le milieu et la croissance du
phytoplancton (les diatomées) peut alors être limitée.
Au contraire, si le rapport Si/N est supérieur à 1, l’azote est alors potentiellement en
carence dans le milieu et la croissance du phytoplancton peut alors être limitée.
La figure11 illustre la distribution des rapports N/P et Si/N au niveau des différentes stations
de la baie de Tunis. En fonction des valeurs des ratios, les points se retrouvent de part et
d’autre des courbes seuils (valeurs de 16 et 1), ce qui permet ensuite de signaler la limitation
de tel ou tel nutriment. Toutes les stations se sont retrouvéesen-dessous des courbes seuils
(valeurs de 16 et 1).Il apparaît donc que le mois de décembre correspond à une limitation de
Si, N, P.
L’analyse des rapports stoechiométriques met en évidence une limitation de la
croissance du phytoplancton par le silicate et l’azote pour l’ensemble des stations. Ainsi, le
phosphore n’est jamais limitant pendant cette période non productive.
C’est à partir des substances minérales dissoutes dans l’eau que les algues synthétisent
leurs tissus. Du point de vue de la structure, le carbone est le composant principal, après
l’hydrogène et l’oxygène. Mais c’est le phosphore qui, en conditions naturelles, est le tout
premier nutriment à faire défaut pour assurer la synthèse de nouveaux tissus, avant l’azote et
le carbone : le phosphore est dit "facteur limitant". En déversant dans le réseau
hydrographique des quantités considérables de phosphore, les activités humaines, qu’elles
soient domestiques, industrielles ou agricoles, induisent une carence en azote.Parallèlement,
la désoxygénation de l’interface eau/sédiment provoque la réduction des composés du fer et le
relargage du phosphore qu’ils piégeaient, créant ainsi une charge interne qui vient s’ajouter à
la charge externe du bassin versant pour intensifier le processus de dégradation. Cette
implacable évolution en réponse à la pollution par les phosphates se manifeste d’autant plus
intensément que le caractère stagnant des eaux est prononcé.
Les eaux de la baie de Tunis ont présenté des teneurs enammonium élevées dépassant
les seuils de 1µmol/L caractéristiques des eaux côtières non polluées confirmant ainsi
l’eutrophie de l’écosystème étudié.
Complete linkage
Transform: Square root
Resemblance: D1 Euclidean distance
2,0
1,5
Distance
1,0
0,5
0
16
88
5
26
21
6
8
7
22
11
14
35
17
4
13
3
9
36
39
25
19
23
2
1
38
24
37
20
33
12
15
28
34
40
31
29
10
30
18
27
32
Samples
* Les diatomées
L’étude taxinomique des diatomées a permis de mettre en évidence l’existence de 57
espèces (Tableau 3).
La distribution spatiale de la densité des diatomées est la même que celle observée pour
le phytoplancton total (Figure 16). Les densités moyennes ont été de 90905cellules/L avec un
Fig16 : Distribution spatiale des diatoméesau niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
* Les dinoflagellés
L’étude taxinomique des dinoflagellés a permis de mettre en évidence l’existence de 23
espèces (Tableau 3).
La distribution des dinoflagellés a été caractérisée par importante hétérogénéitéspatiale
(Figure 17). La densité moyenne des dinoflagellés a été de 19762 cellules/L avec un
important écart entre les stations (Ecart-type: ±95214cellules/L).
Les densités maximales ont été enregistrées au niveau de la station 11 avec
612480cellules/L constituant 82% de la communauté phytoplanctoniqueet représentée
essentiellement par les espèces du genre Prorocentrum.
Fig.17 : Distribution spatiale des dinoflagellésau niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
* Autres classesphytoplanctoniques
Les chlorophycées, représentées essentiellement par Oocystis, ont représenté 6% de la
communauté phytoplanctonique. La densité cellulaire maximale a été accusée au niveau de la
station 16 avec 541200 cellules/L soit 86% de la communauté phytoplanctonique. Cette classe
a aussi joué un rôle principal au niveau des stations 1 et 9 où elle a constitué la deuxième
classe après les diatomées avec respectivement 35% et 19%.
Les silicoflagellés (Dictyocha),les cryptophycées, les cyanobactéries
(OscillatoriaetMerismopediaelegans),les euglénophycées, (Euglena et Eutrepsiella) ont été
faiblement représentés.
Group average
Transform: Log(X+1)
Resemblance: S17 Bray Curtis similarity
0
20
40
Similarity
60
80
100
14
19
2
25
18
24
32
23
31
17
38
12
36
28
37
20
30
15
22
40
35
21
34
8
27
26
29
33
11
16
13
39
9
10
4
5
6
7
88
1
3
Samples
I.4.2.Résultats et discussion
Fig 21 : Distribution spatiale des copépodesau niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
* Les appendiculaires
Les appendiculaires sont des organismes pélagiques transparents, cosmopolites, libres et
mobiles, constituants du zooplancton marin du groupe des Tuniciers. Les appendiculaires sont
une composante vitale de la communauté planctonique marine, et sont capables
d’efflorescences rapides. C’est le deuxième groupe le plus abondant après les copépodes
(Gorsky et Fenaux, 1998). Son importance est due à leur capacité de filtration dans une
gamme de particule très fine, définie par la maille de leurs filtres.
Les faibles densités, enregistrées au niveau de la baie de Tunis, ont oscillé autour d’une
moyenne de 107 ind./m3. La densité maximale de 526 ind./m3 a été enregistrée au niveau de la
station 23. Les stations côtières sont pauvres en appendiculaires comparativement à celles
situées au centre et au large de la baie de Tunis (Figure 22).
Fig.22 : Distribution spatiale des appendiculairesau niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
Fig.23 : Distribution spatiale des larvesau niveau de la baie de Tunis (décembre 2014)
60
Similarity
80
100
7
9
5
6
4
1
3
40
88
2
8
11
33
37
27
15
35
22
20
16
34
29
32
28
31
30
36
19
21
39
10
38
17
13
23
26
12
25
24
14
18
Samples
Fig.24 : Regroupement des stations de la baie sur la base des données zooplanctoniques
La seconde notion est plus élaborée que le simple « nombre d’espèces ». Elle
correspond cependantà l’intuition courante : si, parmi les espèces dénombrées, l’une d’entre
elles (ou un très petitnombre) représente la plus grande partie des individus recensés, les
autres étant beaucoup plusrares, on tend à dire que la communauté est « peu diversifiée ». Si,
au contraire, on rencontre ungrand nombre d’espèces moyennement abondantes, on tend à
qualifier la communauté de « trèsdiversifiée ».
L’indice de diversité, retenu ici pour caractériser la diversité spécifique, est l’indice de
Shannon,noté H’.
Où :
p = abondance proportionnelle ou pourcentage d'importance de l'espèce : p = n /N;
i i i
S = nombre total d'espèces;
n = nombre d'individus d'une espèce dans l'échantillon;
i
N = nombre total d'individus de toutes les espèces dans l'échantillon.
L’indice de diversité donne une information synthétique sur la richesse spécifique et
l’équilibre dupeuplement considéré. Toutefois, il dépend à la fois du nombre d’espèces et de
leurs abondancesrelatives, donc une faible valeur peut traduire deux situations différentes :
- quand le nombre d’espèces est faible,
- quand le nombre d’espèces est élevé, mais quelques espèces dominent.
Il est généralement admis que la diversité est faible lorsque l'indice de Shannon est
proche de 0,5.On dit qu'elle est forte lorsque l'indice est voisin de 6 mettant en évidence un
écosystème en équilibre (classé site de référence).
La richesse spécifique (S) caractérisant les eaux de la baie de Tunis a été très faible. Au
niveau des stations 88 et 14 uniquement 4 espèces ont été recensées (Tableau 4).Le nombre
maximal de taxa constituant les communautés phytoplanctoniques a été de 24 au niveau de la
station 27.
L’indice de diversité H’ a été très faible et a oscillé entre 0.588 (station 15) et 2.798
(station 27) (figure 25).
L’indice de diversité H’ a été très faible et a oscillé entre 0.569 (station 7) et 1.58
(station 27) (figure 27). Comme pour le phytoplancton, le plus fort indice de diversité a été
enregistré au niveau de la station 27.
I.5.4. Conclusion
Aussi bien pour le phytoplancton que pour le zooplancton, l’étude des indices
écologqiues a permis de mettre en évidence que toutes les stations prospectées ont été
caractérisées par :
- une faible richesse spécifique,
- de faibles valeurs de l''indice de diversité H’
- et une mauvaise équitabilité entre les espèces, indiquant qu'il existe des espèces
prépondérantes et que les eaux de la baie de Tunis sont polluées.
Ces résultats confirment l’état eutrophe des eaux de la baie de Tunis.
Fig.28 : Répartition des stations prospectées et de variables analysées dans le plan factorielF1-
F2
% Variance Axe F1: 23.66 Axe F2 : 15,28 Axe F3 : 8,83 Axe F4 : 7,95
Les dosages des sels nutritifs, nitrites (N-NO2), nitrates (N-NO3), ammonium (N-NH4+),
phosphates (P-PO4) et silicates (SiO2) ont été déterminées,grâce à un auto-analyseur
typeSealAnalyticalcontinuous flow- AutoAnalyzer (AA3), selon les mêmes méthodes
standards utilisées lors de la campagne de prospection.
Les teneurs en éléments nutritifs sont consignées dans le tableau 9.
Le terme de méiofaune, introduit par Mare (1942) pour décrire la faune intermédiaire entre
le macrobenthos et le microbenthos, regroupe tous les métazoaires de petite taille qui passent
au travers d’un tamis de 1 mm et sont retenus par la maille de 40 µm (Vitiello et Dinet, 1979).
Plusieurs auteurs ont reconnu à ces organismes le rôle d’indicateurs de pollution. Boucher et
al. (1984) constatent une réduction durable des densités de nématodes dans un sable
sublittoral, contaminé massivement par des hydrocarbures après l’accident de l’Amoco Cadiz.
Selon Lambshead (1986), les caractéristiques qualitatives, quantitatives et trophiques des
peuplements de nématodes libres sont aussi nettement modifiées par les rejets domestiques et
industriels se déversant dans une zone estuarienne du Royaume-Uni. Beyrem (1999) montre
dans la baie de Bizerte que les nématodes libres répondent à la pollution pétrolière par une
nette réduction de leurs effectifs, de leurs biomasses et de leurs indices de diversité spécifique
ainsi que par une modification de leur structure trophique et de leur état de maturité. D’après
l’analyse structurale effectuée par cet auteur (1999) dans le « lac » Ichkeul, la composition
des communautés de nématodes évolue considérablement parallèlement aux fluctuations
saisonnières de la salinité. Plusieurs études de suivis s’accordent à constater une diminution
de la diversité de la méiofaune en réponse à un accroissement de l’eutrophisation des eaux
(Gray et Ventilla, 1971 ; Gray, 1979 ; Van Damme et Heip, 1977 ; Vitiello et Aïssa, 1985).
Mahmoudi (2003) rapporte que les caractéristiques qualitatives, quantitatives et trophiques
des peuplements de nématodes libres sont aussi nettement modifiées par les rejets
anthropiques se déversant dans la lagune de Ghar El Melh et celle de Bou Ghrara.
En terme de : ? ? ? ?
du PEUPLEMENT 3- BIOMASSES
4- DENSITE
Pour l’étude de cette faune de petite taille passant au travers d’un tamis d’1 mm, il a
été collecté, au niveau de chacune des 41 stations considérées (S1, S2, S3, S4,
S5, S5 BIS, S6, S7, S8, S88, S9, S11, S12, S13, S14, S15, S16,
S17, S18, S19, S20, S21, S22, S23, S24, S25, S26, S27, S28, S29,
S30, S31, S32, S33, S34, S35, S36, S37, S38, S39 et S40), deux replicats de sédiment à l’aide
de carottiers en plexiglass de10 cm2 de section. Les prélèvements ont été manuels ou par
plongée selon la profondeur des stations (Figure 2).
Fig.2 : Localisation des stations échantillonnées dans la Baie de Tunis et de la région côtière
de Hammam-lif en novembre-décembre 2014.
Les échantillons ont été immédiatement fixés au formol neutre à 4%. Au laboratoire, les
animaux ont été extraits par la méthode de décantation en utilisant trois tamis de maille :
- 1 mm pour séparer la faune et la flore macroscopiques ainsi que les débris coquilliers,
- 160, 100 µm pour faciliter les comptages et séparer les spécimens par classe de taille.
Les comptages de méiofaune ont été faits sous binoculaire après coloration des
échantillons au rose bengale 24H avant l’observation et transfert des animaux dans une cuve
de Dollfus. Le recensement des animaux par taxon a été effectué en séparant les principaux
taxons (nématodes, copépodes, oligochètes, polychètes et ostracodes) des taxons peu
représentés (amphipodes, acariens, tardigrades, nauplii...) et regroupés dans la rubrique
divers.
Les nématodes, constituant le taxon prédominant de la méiofaune, ont fait l’objet
d’une étude plus poussée (spécifique et pondérale) pour évaluer l’état des peuplements. Celle-
ci a été effectuée à partir d’un sous-échantillon de 100 individus/ station en utilisant la
technique de Seinhorst (1959) puis montage des animaux entre lame et lamelle. Tous les
nématodes ont été soigneusement mesurés au microscope muni d’un tube à dessin puis
observés à fort grossissement pour la détermination spécifique nécessitant des dessins et des
mesures. Les biomasses individuelles (en poids frais) ont été calculées selon la méthode
volumétrique d’Andrassy (1956) afin d’évaluer par station :
Plusieurs paramètres qualitatifs relatifs aux peuplements de nématodes ont été examinés :
I.3. Résultats
5000
Individus/10 cm2
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
S5…
S11
S88
S12
S13
S14
S15
S16
S17
S18
S19
S20
S21
S22
S23
S24
S25
S26
S27
S28
S29
S30
S31
S32
S33
S34
S35
S36
S37
S38
S39
S40
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
S8
S9
Stations
Fig.3 : Evolution spatiale des densités moyennes de la méiofaune totale dans la Baie de Tunis
et de la région côtière d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014.
Les densités moyennes de méiofaune sont très fluctuantes au plan spatial puisqu’elles
oscillent entre un minimum, particulièrement bas, de 61.5 individus/10 cm2 à la station S37 et
un maximum de 4254 individus/10 cm2 en S4 (Tableau 1).
Les densités moyennes des différents taxons dans la lagune de Bou Ghrara sont
consignées dans les tableaux 1. Leur importance relative est variable au plan spatial
(Tableau1).
Tableau 1 : Variation spatiale des effectifs moyens de la méiofaune et des principaux taxons dans
la Baie de Tunis et de la région côtière d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014. 0 : absence
du taxon ; en italique souligné : densité moyenne minimale relevée par station ; en gras : densité
moyenne maximale relevée par station.
Méiofaune totale
Station Nématodes Copépodes Polychètes Oligochètes Crustacés Divers
S1 635,0 616,5 3,5 1,5 6,0 0,0 7,5
S2 1751,5 1701,5 1,0 14,0 5,0 0,0 30,0
S3 396,0 389,5 1,5 0,5 1,0 0,0 3,5
S4 4254,0 4204,0 1,5 3,0 2,5 0,0 43,0
S5 698,0 677,5 9,5 2,5 4,5 1,0 3,0
S5BIS 1717,0 1705,0 0,0 0,0 2,0 0,0 10,0
S6 373,5 360,5 3,5 0,0 2,0 0,0 7,5
S7 254,5 244,0 3,0 0,0 3,0 0,0 4,5
S8 2204,5 2181,5 2,0 2,5 7,0 0,5 11,0
S88 115,5 71,0 0,0 0,0 1,5 0,0 43,0
S9 383,5 369,5 2,0 1,0 3,5 1,0 6,5
S11 436,5 420,0 1,5 4,0 4,5 0,0 6,5
S12 136,5 116,0 0,0 9,5 2,0 0,0 9,0
S13 304,5 264,0 2,0 21,5 3,0 0,0 14,0
S14 145,0 116,0 4,0 17,0 3,0 0,0 5,0
S15 599,5 565,5 1,0 15,0 7,5 0,0 10,5
S16 706,5 670,0 18,0 6,0 3,5 1,0 8,0
S17 468,5 420,0 5,0 26,5 7,0 0,0 10,0
S18 261,5 232,0 1,0 10,5 3,5 0,0 14,5
S19 334,0 304,5 0,0 11,0 0,0 0,5 18,0
S20 266,5 243,5 0,5 9,5 1,0 0,0 12,0
S21 256,0 212,0 0,0 16,0 9,0 5,0 14,0
S22 402,0 343,0 19,5 17,0 10,0 9,0 3,5
S23 85,0 67,5 0,0 10,0 1,5 0,0 6,0
S24 169,0 150,0 0,0 12,0 2,5 0,0 4,5
S25 104,0 82,0 5,5 12,5 3,5 0,0 0,5
S26 265,5 229,0 1,0 24,0 1,5 0,0 10,0
S27 329,5 291,0 3,5 9,5 2,5 0,0 23,0
S28 385,0 357,5 2,0 6,5 2,0 0,0 17,0
S29 145,0 124,5 1,0 4,5 4,0 2,5 8,5
S30 688,0 616,5 6,5 42,0 8,0 0,0 15,0
S31 425,0 383,5 11,0 20,5 2,5 0,0 7,5
S32 964,5 934,5 2,5 10,5 10,5 0,0 6,5
S33 180,0 129,5 16,0 17,0 13,0 0,0 4,5
S34 248,5 222,5 3,0 8,0 6,5 0,5 8,0
S35 320,0 297,0 4,5 4,5 7,5 1,5 5,0
S36 72,0 64,0 0,5 0,5 0,0 1,0 6,0
S37 61,5 52,5 0,5 3,0 1,5 0,0 4,0
S38 218,0 161,5 6,0 21,5 8,5 0,0 20,5
S39 119,0 98,5 0,5 9,0 2,5 0,5 8,0
S40 262,0 227,5 3,0 17,0 11,0 0,0 3,5
Fig.5 : Evolution spatiale des densités moyennes des polychètes dans la Baie de Tunis et de la
région côtière d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014.
Fig.6 : Evolution spatiale des densités moyennes des oligochètes dans la Baie de Tunis et de
la région côtière d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014.
Fig.7 : Evolution spatiale des densités moyennes des copépodes dans la Baie de Tunis et de la
région côtière d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014.
I.3.3. Zonation en fonction des densités de nématodes libres
Fig.8 : Regroupement des stations prospectées dans la Baie de Tunis et de la région côtière
d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014 sur la base de la distance euclidienne en
fonction des densités nématologiques.
Le regroupement des stations sur la base de la distance euclidienne en fonction des densités
moyennes de nématodes (Figure 8) a révélé que les stations côtières se distinguent par leur
richesse en ce taxon méiofaunstique (Figure 9).
Fig.9 : Zonation dans la Baie de Tunis et de la région côtière d’Hammam-Lif par le logiciel
Surfer en fonction des densités nématologiques (novembre-décembre 2014).
Les données pondérales sur les peuplements de nématodes calculées pour une surface
de 10 cm2 sont consignées dans le tableau 2 ; celles-ci, tout comme les densités moyennes,
montrent une hétérogénéité de la zone prospectée au plan spatial (Figure 10).
Tableau 2 : Variation spatiale des biomasses individuelles moyennes (bi) et des biomasses
totales (BT) des nématodes libres marins recensés dans la Baie de Tunis et de la région côtière
d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014. 0 : absence du taxon ; en italique souligné :
biomasse moyenne minimale relevée par station ; en gras : biomasse moyenne maximale
relevée par station.
Station bi BT
S1 3,518 2168,847
S2 6,141 10450.61
S3 2,968 5050,052
S4 1,213 5099,452
S5 5,336 3615,14
S5BIS 1,107 1887,435
S6 2,067 745,153
S7 4,866 1187,304
S8 2,175 4744,762
S88 1,9 134,9
S9 2,740 1012,43
S11 2,738 1149,96
S12 3,514 407,624
S13 4,459 1177,176
S14 2,115 245,34
S15 3,149 1780,759
S16 1,736 1163,12
S17 4,113 1727,46
S18 3,746 8690,72
S19 2,95 898,275
S20 3,816 929,196
S21 6,197 1313,764
S22 7,681 2634,583
S23 3,078 207,765
S24 4,394 659,1
S25 2,706 221,892
S26 6,322 1447,738
S27 3,685 1072,335
S28 1,668 596,31
S29 3,452 429,774
S30 1,165 718,222
S31 1,921 736,703
S32 1,784 1667,148
S33 1,715 222,092
S34 2,164 481,49
S35 3,247 964,359
S36 1,898 121,472
S37 1,654 86,835
S38 2,430 392,445
S39 2,828 278,558
S40 3,490 793,975
Fig.10 : Zonation dans la Baie de Tunis et de la région côtière d’Hammam-Lif par le logiciel
Surfer en fonction des biomasses individuelles moyennes (novembre-décembre 2014).
Après détermination spécifique des nématodes, il apparaît que la zone prospectée est
peu diversifiées puisqu’elle héberge au total 94 espèces, ce nombre étant peu élevés vu
l’importante surface étendue de la zone prospectée (Annexe 1).
L’indice de Shannon révèle que l’aire d’étude est moyennement diversifiée présentant des
valeurs oscillant entre 0.94 et 2,72 bits/ind. (Figure 11, Tableau 3).
Station H’
S1 2,603
S2 2,181
S3 1,67
S4 2,086
S5 2,133
S5BIS 2,13
S6 2,005
S7 1,297
S8 1,055
S9 2,067
S11 1,251
S12 2,145
S13 2,715
S14 2,535
S15 2,173
S16 2,477
S17 2,342
S18 2,191
S19 2,421
S20 2,138
S21 1,64
S22 2,624
S23 2,126
S24 1,975
S25 2,413
S26 2,502
S27 2,217
S28 0,94
S29 2,13
S30 1,698
S31 2,166
S32 1,78
S33 2,132
S34 2,001
S35 2,2
S36 2,116
S37 1,575
S38 2,19
S39 1,909
S40 1,666
S88 1,53
Fig.11 : Zonation dans la Baie de Tunis et de la région côtière d’Hammam-Lif par le logiciel
Surfer en fonction de l’indice de diversité Shannon (H’) (en novembre-décembre 2014).
La dissimilarité moyennes entre les stations côtières et celles marines a été importante
(86,32). Huit espèces ont contribué à plus de 50% de cette dissimilarité (Tableau 6).
Tableau 6 : Principales espèces de nématodes libres responsables des dissimilarités entre les
stations côtières et celles marines échantillonnées dans la Baie de Tunis et de la région côtière
d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014. Av.Abon : Abondance moyenne, Av.Diss :
Dissimilarité moyenne, Contrib% : Pourcentage de contribution à la dissimilarité, Cum.% :
Pourcentage de contribution cumulée à la dissimilarité.
Stations Stations
Species côtières Marines
Av.Abund Av.Abund Av.Diss Contrib% Cum.%
Sabatieria punctata 3,70 14,73 7,37 8,53 8,53
Setosabatieria hilarula 1,14 13,74 6,77 7,84 16,38
Odontophora setosa 13,57 1,18 6,50 7,53 23,90
Daptonema trabeculosum 13,16 6,06 5,80 6,71 30,62
Viscosia glabra 11,39 1,11 5,39 6,24 36,86
Paramonhystera pilosa 9,95 1,20 5,29 6,13 42,99
Marylynnia Complexa 6,80 4,37 4,00 4,63 47,62
Daptonema normandicum 6,80 1,94 3,59 4,15 51,77
% Variance Axe F1: 26.60 Axe F2 : 14,97 Axe F3 : 11.85 Axe F4 : 8.06
Variable COOR F1 CTR F1 COOR F2 CTR F2 COOR F3 CTR F3 COOR F4 CTR F4
Pr 0,89 0,79 0,18 0,03 0,05 0,00 -0,040 0,00
T°C 0,83 0,68 0,25 0,06 -0,06 0,00 -0,084 0,01
Sal -0,21 0,04 0,24 0,06 -0,41 0,17 0,291 0,08
NO2 -0,47 0,22 0,39 0,16 0,56 0,31 0,354 0,13
NO3 -0,51 0,27 0,30 0,09 0,64 0,41 0,264 0,07
NH4 -0,40 0,16 -0,03 0,00 0,28 0,08 -0,001 0,00
PO4 0,01 0,00 -0,83 0,69 0,07 0,01 0,397 0,16
Si(OH)4 0,08 0,01 -0,37 0,14 -0,28 0,08 0,447 0,20
NT -0,70 0,49 0,45 0,20 0,19 0,04 0,209 0,04
PT 0,22 0,05 -0,76 0,57 0,23 0,05 0,412 0,17
Chl a -0,56 0,32 -0,01 0,00 -0,12 0,01 -0,098 0,01
O2 0,07 0,01 0,68 0,46 -0,24 0,06 -0,027 0,00
pH 0,19 0,04 -0,16 0,03 0,17 0,03 -0,037 0,00
FF 0,84 0,71 0,15 0,02 0,25 0,06 0,023 0,00
FG -0,66 0,44 0,05 0,00 -0,43 0,18 0,102 0,01
DN -0,64 0,40 -0,38 0,14 -0,24 0,06 -0,447 0,20
Bi -0,10 0,01 -0,07 0,00 0,70 0,49 -0,195 0,04
BT -0,58 0,34 -0,39 0,15 0,12 0,01 -0,511 0,26
H' 0,31 0,09 -0,18 0,03 0,44 0,20 -0,388 0,15
Les quatre premiers axes factoriels extraient respectivement 26.60%, 14.97%, 11.85 et 8.06%
de la variance soit un pourcentage cumulé de 61.48% (Tableau 8).
* Axe F1 (Figure12)
Sur ce premier axe extrayant plus de 26% de l’inertie totale se projettent un maximum
de variables. Son pôle positif est défini par la profondeur (CTR= 0,79), la teneur des
sédiments en fractions fines (CTR= 0,71) et la température des eaux (CTR= 0,68).
Du côté négatif, se projettent d’abord la teneur des eaux en azote total (CTR= 0,49), la
teneur des sédiments en fraction grossière (CTR= 0,44), les densités (CTR= 0,40) et les
biomasses nématologiques (CTR= 0,34), et en fin la teneur des eaux en chlorophylle (CTR=
0,32).
* Axe F2 (Tableau 8)
Cet axe qui n’extrait que 14,97% de la variance totale apparaît bipolaire et défini
positivement par la teneur des eaux en oxygène (CTR= 0,46) et négativement par la teneur
des eaux en PO4 (CTR= 0,69) et en phosphore total (CTR= 0,57).
* Axe F3 (Tableau 8)
L’axe F3 semble unipolaire. Il est modestement défini par les biomasses individuelles
moyennes (CTR= 0,49).
* Axe F4 (Tableau 8)
Cet axe qui n’extrait que 8.06% semble peu important dans l’explication de la variance. outes
les CTR ont été inférieures à 0,30.
I.4. Conclusion
Au niveau des stations côtières considérées dans la Baie de Tunis et dans le littoral de
d’Hammam-Lif en novembre-décembre 2014, les données quantitatives et qualitatives de la
méiofaune se sont distinguées de celles du reste des stations échantillonnées.
Plus d’informations et davantage d’analyses sont nécessaires (Suivi saisonnier, analyses des
quelques contaminants prioritaires…) avant de se prononcer sur les causes de la nette
dissimilarité entre les stations côtières et le reste des stations prospectées.
Références bibliographiques
Annexe 1 : Listes des espèces identifiées dans les stations S1, S2, S3, S4, S5 et S5Bis
décembre 2014.
S1 S2 S3 S4 S5 S5Bis
Acanthoncus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Actinonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Amphimonesterlla sp. 1,56 0,00 0,00 0,00 3,57 0,00
Aponema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Araelaimus Elegans De Man, 1888 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Ascolaimus elongatus Butschli, 1874 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 8,47
Axonolaimus Spinosus Butschli, 1874 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 13,56
Calomicrolaimus parahonestus 3,13 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chaetonema sp. 6,25 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Cheironchus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chromadora nudicapitata Bastian, 1865 3,13 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chromadorella sp. 0,00 2,08 0,00 1,52 0,00 0,00
Chromaspirinia renaudae 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Cobbia truncata wieser, 1959 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Crenopharynx sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 5,36 0,00
Cyatholaimus Prinzi Marion, 1870 4,69 0,00 0,00 1,52 0,00 0,00
Daptonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Daptonema trabeculosum 7,81 18,75 0,00 25,76 10,71 22,03
Daptonema normandicum 0,00 0,00 10,34 15,15 0,00 0,00
Dasynemoides sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Desmodora sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Desmolaimus fennicus Wieser, 1959 0,00 0,00 0,00 0,00 3,57 0,00
Dichromadora geophila 0,00 6,25 0,00 0,00 0,00 0,00
Diplopeltula sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Ditlevsenella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Dorylaimopsis mediterranea De Zin, 1968 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Eleutherolaimus stenosoma Filipjev, 1922 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Elzalia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Enoploides Spiculohamatus (Shulz, 1932) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Enoplolaimus longicaudatus (Southern, 1914) 3,13 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Eurystomina sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Filitonchus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Halalaimus capitulatus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Halichoanolaimus robustus 0,00 0,00 0,00 0,00 5,36 15,25
Hopperia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Hypodontholaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Laimella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Latronema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Linhomoeus undulatus wieser, 1959 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Linhystera sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Litinium sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Longicyatholaimus longicaudatus De man, 1876 0,00 0,00 0,00 1,52 3,57 0,00
Marylynnia Complexa Warwick, 1971 17,19 0,00 31,03 15,15 3,57 0,00
Mesacanthion Diplechma (Southern, 1914) 1,56 12,50 0,00 0,00 0,00 0,00
Metacyatholaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Metalinhomoeus numidicus 3,13 6,25 0,00 0,00 3,57 0,00
Microlaimus sp. 0,00 0,00 0,00 9,09 0,00 0,00
Monhystera parva Bastian, 1865 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Nemanema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Neochromadora poecilosoma Micoletzky, 1924 4,69 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Neothonchus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Odontophora setosa Allgen, 1929 3,13 0,00 24,14 15,15 1,79 15,25
Oncholaimellus mediterraneus 0,00 8,33 0,00 3,03 0,00 0,00
Oncholaimus Campylocercoides De Conink, 1933 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Oxystomina clavicauda Filipjev, 1918 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Para linhomoeus tenuicaudatus Butschli, 1874 0,00 0,00 0,00 0,00 5,36 0,00
Paracomesoma dubium Filipjev, 1918 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Paramesacanthion sp. 0,00 4,17 0,00 0,00 0,00 0,00
Paramesonchium sp. 0,00 0,00 0,00 3,03 10,71 0,00
Paramonhystera pilosa Boucher, 1972 0,00 0,00 0,00 7,58 0,00 0,00
Pierrickia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Prochromadorella paramucrodonta, Allgen, 1929 3,13 0,00 6,90 0,00 3,57 0,00
Ptycholaimellus ponticus Filipjev, 1922 0,00 2,08 0,00 0,00 0,00 0,00
Retrotheristus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Rhabdodemania sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Rhynchonema gerlachi 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Sabatieria punctata Kreis, 1924 0,00 0,00 12,07 1,52 23,21 0,00
Sabatieria granifer Wieser, 1954 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 6,78
Scaptrella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Setosabatieria hilarula Platt, 1985 0,00 0,00 0,00 0,00 12,50 0,00
Sigmophoramonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Siphonolaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Southerniella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Sphaerolaimus hirsutus (Bastian, 1865) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Stylotheristus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Sygmoforamonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Synonchiella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tarvaia donsi Allgen, 1934 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Terschellingia communis De Man, 1888 0,00 6,25 0,00 0,00 0,00 0,00
Terschellingia longicaudata De Man, 1907 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Thalassironus britannicus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Theristus flevensis stekhoven, 1935 3,13 0,00 0,00 0,00 0,00 5,08
Annexe 1 (Suite) : Listes des espèces identifiées dans les stations S6, S7, S8, S9, S11 et S12
décembre 2014.
S6 S7 S8 S9 S11 S12
Acanthoncus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Actinonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Amphimonesterlla sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Aponema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Araelaimus Elegans De Man, 1888 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 5,36
Ascolaimus elongatus Butschli, 1874 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Axonolaimus Spinosus Butschli, 1874 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Calomicrolaimus parahonestus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chaetonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Cheironchus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chromadora nudicapitata Bastian, 1865 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chromadorella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Chromaspirinia renaudae 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Cobbia truncata wieser, 1959 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Crenopharynx sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Cyatholaimus Prinzi Marion, 1870 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,79
Daptonema sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Daptonema trabeculosum 19,61 13,11 26,92 0,00 0,00 0,00
Daptonema normandicum 27,45 18,03 0,00 3,85 3,92 0,00
Dasynemoides sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Desmodora sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,79
Desmolaimus fennicus Wieser, 1959 0,00 0,00 0,00 0,00 1,96 1,79
Dichromadora geophila 0,00 0,00 0,00 7,69 0,00 0,00
Diplopeltula sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Ditlevsenella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Dorylaimopsis mediterranea De Zin, 1968 0,00 0,00 0,00 0,00 3,92 28,57
Eleutherolaimus stenosoma Filipjev, 1922 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Elzalia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Enoploides Spiculohamatus (Shulz, 1932) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Enoplolaimus longicaudatus (Southern, 1914) 5,88 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Eurystomina sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Filitonchus sp. 0,00 0,00 0,00 1,92 0,00 0,00
Halalaimus capitulatus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Halichoanolaimus robustus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,79
Hopperia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Hypodontholaimus sp. 0,00 0,00 0,00 1,92 0,00 0,00
Laimella sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Theristus flevensis stekhoven, 1935 7,84 0,00 0,00 0,00 0,00 3,57
Thoracostoma coronatum 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trefusia sp. 0,00 0,00 0,00 1,92 0,00 0,00
Trichotheristus Mirabilis stekhoven, 1933 0,00 0,00 0,00 7,69 0,00 0,00
Tricoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trileptium sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trissonchulus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Valvaelaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Vasostoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Viscosia glabra Bastian, 1865 3,92 27,87 3,85 5,77 0,00 0,00
Viscosia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Wieseria sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Xyala sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Annexe 1 (Suite) : Listes des espèces identifiées dans les stations S13, S14, S15, S16, S17 et
novembre-décembre 2014.
Theristus flevensis stekhoven, 1935 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Thoracostoma coronatum 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trefusia sp. 0,00 0,00 1,82 0,00 0,00 0,00
Trichotheristus Mirabilis stekhoven, 1933 0,00 9,80 0,00 0,00 0,00 0,00
Tricoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trileptium sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trissonchulus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Valvaelaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Vasostoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Viscosia glabra Bastian, 1865 2,82 3,92 3,64 0,00 3,33 0,00
Viscosia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Wieseria sp. 1,41 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Xyala sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Annexe 1 (Suite) : Listes des espèces identifiées dans les stations S19, S20, S21, S22, S23 et
novembre-décembre 2014.
Theristus flevensis stekhoven, 1935 3,92 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Thoracostoma coronatum 0,00 0,00 0,00 5,45 1,92 0,00
Trefusia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trichotheristus Mirabilis stekhoven, 1933 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tricoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trileptium sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trissonchulus sp. 0,00 0,00 0,00 3,64 0,00 0,00
Valvaelaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Vasostoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Viscosia glabra Bastian, 1865 0,00 0,00 10,17 1,82 0,00 0,00
Viscosia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Wieseria sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Xyala sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Annexe 1 (Suite) : Listes des espèces identifiées dans les stations S25, S26, S27, S28, S29 et
novembre-décembre 2014.
Theristus flevensis stekhoven, 1935 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Thoracostoma coronatum 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trefusia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trichotheristus Mirabilis stekhoven, 1933 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tricoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trileptium sp. 0,00 0,00 3,85 0,00 0,00 0,00
Trissonchulus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Valvaelaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Vasostoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 5,56 0,00
Viscosia glabra Bastian, 1865 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Viscosia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Wieseria sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Xyala sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Annexe 1 (Suite) : Listes des espèces identifiées dans les stations S31, S32, S33, S34, S35 et
novembre-décembre 2014.
Theristus flevensis stekhoven, 1935 0,00 7,69 0,00 0,00 0,00 0,00
Thoracostoma coronatum 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trefusia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trichotheristus Mirabilis stekhoven, 1933 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tricoma sp. 4,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Trileptium sp. 8,16 0,00 0,00 7,84 5,66 0,00
Trissonchulus sp. 0,00 0,00 6,00 0,00 0,00 0,00
Valvaelaimus sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Vasostoma sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 3,77 0,00
Viscosia glabra Bastian, 1865 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 7,69
Viscosia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Wieseria sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Xyala sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Annexe 1 (Suite) : Listes des espèces identifiées dans les stations S37, S38, S39, S40 et S88
décembre 2014.
II. MACROFAUNE
300
biomasse (g/250cm²)
250
200
150
100
50
0
ST88
ST11
ST12
ST13
ST14
ST15
ST16
ST17
ST18
ST19
ST20
ST21
ST22
ST23
ST24
ST25
ST26
ST27
ST28
ST29
ST30
ST31
ST32
ST33
ST34
ST35
ST36
ST37
ST38
ST39
ST40
ST1
ST2
ST4
ST5
ST6
ST7
ST8
ST9
ST3
stations
II.1.2. La densité
Les surfaces prospectées étant quasi-égales, les effectifs ainsi dénombrés peuvent être
assimilés à des densités (ind/250cm²).
La répartition de la densité de la macrofaune est très hétérogène. En effet, pour les stations
côtières (3, 4, 7, 88 et 9) elles présentent des densités moyennement élevées allant de 200 à
300 ind/250cm². Quant aux stations 5, 6 et 10, elles montent des densités encore plus élevées
dépassant les 300 ind/250cm² (Figure 15).
Pour les stations du large, la variation de la densité suit, généralement, un gradient croissant
d’Ouest en Est (NG < 100 ind/250cm² dans la station1 contre NG > 300 ind/250cm² dans la
station 15) et du large vers la côte (NG < 100 ind/250cm² dans la station 12 contre NG > 300
ind/250cm² dans la station 15) (Figure 15).
35
30
25
20
15
10
0
ST1
ST2
ST3
ST4
ST5
ST6
ST7
ST88
ST8
ST9
ST11
ST12
ST13
ST14
ST15
ST16
ST17
ST18
ST19
ST20
ST21
ST22
ST23
ST24
ST25
ST26
ST27
ST28
ST29
ST30
ST31
ST32
ST33
ST34
ST35
ST36
ST37
ST38
ST39
ST40
stations
H’
5
H' (bits/ind)
4.5
4
3.5
3
2.5
2
1.5
1
0.5
0
ST88
ST11
ST12
ST13
ST14
ST15
ST16
ST17
ST18
ST19
ST20
ST21
ST22
ST23
ST24
ST25
ST26
ST27
ST28
ST29
ST30
ST31
ST32
ST33
ST34
ST35
ST36
ST37
ST38
ST39
ST40
ST1
ST2
ST3
ST4
ST5
ST6
ST7
ST8
ST9
stations
1.2
J'
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
ST88
ST11
ST12
ST13
ST14
ST15
ST16
ST17
ST18
ST19
ST20
ST21
ST22
ST23
ST24
ST25
ST26
ST27
ST28
ST29
ST30
ST31
ST32
ST33
ST34
ST35
ST36
ST37
ST38
ST39
ST40
ST1
ST2
ST3
ST4
ST5
ST6
ST7
ST8
ST9
stations
Fig.20 : Variation de l’indice de Pielou (J’) de la macrofaune benthique récoltée dans le golf
de Tunis pendant la campagne de novembre-décembre 2014.
Group average
Resemblance: D1 Euclidean distance
25
20
15
Distance
10
0
ST4
ST6
ST1
ST2
ST88
ST9
ST3
ST7
ST5
ST8
ST26
ST30
ST31
ST35
ST36
ST37
ST34
ST38
ST40
ST39
ST16
ST22
ST27
ST33
ST21
ST28
ST15
ST32
ST17
ST23
ST12
ST13
ST14
ST24
ST11
ST20
ST18
ST25
ST19
ST29
Samples
Fig.21 : Classification hiérarchique ascendante des stations prospectées selon les principaux
paramètres abiotiques et les indices de diversité.
25 sample
ST1 ST11 ST21 ST31
0 ST33 ST20
ST1 ST36 ST14 12
ST38
ST34
Si(OH)4
ST37 ST26
ST31 ST24
ST2 ST35
PO4ST30
ST13
-5
ST40 ST23 T°C
-10 ST12 Pr
ST17
-15
-20
-25
-25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25
PC1
Fig.22 : Répartition des stations prospectées et de variables analysées (paramètres abiotiques et
indices de diversité) dans le premier plan factoriel PC1-PC2 (97,7%).
Annexe 2 : liste et effectifs des espèces récoltées dans les stations 1 à 21 durant la campagne de novembre-décembre 2014.
ST1 ST2 ST3 ST4 ST5 ST6 ST7 ST8 ST9 ST11 ST12 ST13 ST14 ST15 ST16 ST17 ST18 ST19 ST20 ST21
Corbula gibba 0 0
Tellina albicans 0 0
Lithophaga
1 0 8
lithophaga
Chlamys senatoria 6 3 3 0
Pseudamussium
1 0 1 4
clavatum
Flexopecten
6 2 0
flexuosus
Azorinus
0 0
chamasolen
Aequipecten
1 0 4 2 0
opercularis
Acanthocardia
0 12 5 0
spinosa
Acanthocardia
7 0 0
aculeata
Acanthocardia
1 6 2 33 11 3 14 5 0
echinata
Acanthocardia
4 5 1 87 1 1 3 0
tuberculata
Acanthocardia
1 17 0 2 3 4
paucirostrata
Cardita sp 15 0 0
Astarte sulcata 0 4
Barbatia barbata 1 0 12
Arca noe 1 1 2 1 18 0
Gari fervensis 3 0 0
Gari depressa 0 2 4
Cardites antiquatis 3 12 111 0
Cerastoderma
1 1 11 6 0
glaucum
Cerastoderma edule 1 1 1 2 5 6 1 3 2 12
Chlamys multistriata 3 2 0 5 3 0
Venerupis aurea 1 0 0
Ruditapes decussata 0 1 0