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FACULTE DES SCIENCES
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MEMOIRE DE RECHERCHE
Pour l’obtention du
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DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Dédicaces
DEDICACES
Proverbes 16: 3
Ohabolana 16 : 3
iii
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Remerciements
REMERCIEMENTS
Nos remerciements les plus sincères vont à :
Monsieur Jeannot Victor RAKOTOARIMANGA,
Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, d’avoir bien voulu
siéger à la Présidence du Jury de ce mémoire et de nous consacrer ainsi des moments de son
précieux temps.
Enfin, je loue Seigneur de m’avoir donné le temps de terminer jusqu’au bout de cet
mémoire. Gloire à Toi Seigneur, Amen
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Abréviations
A : Anophelinae
ANOVA : Analyse de variance
C : Culicinae
CL50 : Concentration létale pour 50 pourcent de mortalité
ED : Eau distillée
L4 : Larve de moustiques de stade 4
GLOBE : Global Learning and Observation to Benefit the Environment
GPS : Global Positioning System
MAC : Maceration de la plante
O.D. : Oxygène dissout
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ppm : Partie par millions
R : Résistance
RIZ1A : Rizière plus en hauteur au pied de la colline à ANKATSO
RIZ1I : Rizière plus en hauteur au pied de la colline à ITAOSY
RIZ2A : Rizière au bas fond de la colline à ANKATSO
RIZ2I : Rizière au bas fond de la colline à ITAOSY
Unité de Recherche en Partenariat/Système de Cultures et Rizicultures
URP/SCRID :
Durables
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Liste des tableaux
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Liste des figures
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Introduction
INTRODUCTION GENERALE
L’eau est une ressource vitale indispensable à tous les êtres vivants. Elle est la substance
la plus répandue à la surface du globe et est estimée en volume à 1370 millions de km3. L’eau
présente 70% de la surface de la Terre dont 97% d’eau salée et 3% d’eau douce. [30]
L’eau est classée en plusieurs types selon le degré de salinité en eau de mer, eau douce,
eau saumâtre ou selon sa provenance comme les eaux de pluies, les eaux usées, eaux de sources,
la nappe phréatique mais aussi selon ses présentations naturelles ou anthropisées en eaux
stagnantes des lacs, eaux courantes des fleuves et des chutes, les eaux des barrages, des rizières.
Ces dernières sont les conséquences de l’aménagement agricole.
Le but de notre étude est de comparer et de trouver les relations entre les caractères
physico-chimiques des eaux et la pullulation des larves de moustiques, et de connaître les
propriétés physico-chimiques d’une plante ichtyotoxique et de son activité larvicide.
Pour mener à bien ce travail, ce mémoire sera divisé en deux grandes parties :
La première partie concernera des rappels théoriques.
La deuxième partie renfermera les travaux personnels, elle sera subdivisée en trois
sections :
- La recherche bibliographique
- Les études des caractères physico-chimiques des eaux dans les différentes
zones d’investigations (zones urbaine et sub–urbaine) en fonction des pullulations
larvaires.
- La dernière sera consacrée à l’étude d’une plante à propriété larvicide et
essai de la toxicité de la plante vis-à-vis des larves d’Anophelinae.
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Rappels théoriques
L’eau renferme des éléments chimiques, des matières dissoutes, des matières en
suspension dans sa composition. Pour connaître ces concentrations, notre étude suivra les
méthodes énoncées suivantes.
Il s’agit de donner les principes généraux des méthodes utilisées dans nos investigations
comme la spectrométrie d'absorption atomique, l’extraction de l’azote, la conductimétrie et
enfin a la spectrocolorimétrie.
I.1.1.1.1. PRINCIPE
Elle est basée sur le principe que les atomes libres peuvent absorber la lumière d’une
certaine longueur d’onde.
Lorsqu'on excite un atome par un apport d'énergie (énergie thermique) les électrons de
la couche externe de cet atome peuvent passer d'un état énergétique En à un état d'énergie
supérieure Ep. Ces électrons passent vers un niveau supérieur instable, plus éloigné du noyau,
puis tendent ensuite à revenir à leur niveau initial par une transition durant laquelle ils
émettent un photon d'énergie ∆E définie par la relation :
∆E = Ep-En = hυ
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Rappels théoriques
Cependant en pratique, cette relation n'est pas toujours vérifiée. Quand la
concentration en cation est très élevée, sa valeur ne suit plus la courbe d'étalonnage établie
par la formule. La gamme de dosage est le domaine dans lequel la courbe d'étalonnage est
pratiquement une droite. Elle est limitée pour les faibles concentrations par la limite de
détection. Pour les fortes concentrations, la fidélité est faible. La forte variation de la
concentration correspond à une faible variation de l'absorbance. La gamme de dosage est
généralement imposée par le constructeur. Elle dépend de la raie utilisée.
I.1.1.1.3. APPAREILLAGE
Ces méthodes peuvent déceler les substances à l’état de trace ou obtenir des dosages ou
des analyses qu’on ne peut pas effectuer avec certaines méthodes classiques d’analyses.
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Rappels théoriques
I.1.1.2.2. APPAREILLAGE
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Rappels théoriques
I.1.1.3. LA SPECTROCOLORIMETRIE
[24]
La spectrocolorimétrie est utilisée pour la détermination de la concentration en cation
phosphore dans la feuille de la plante.
I.1.1.3.1. PRINCIPE
Le phosphore total est extrait par l’attaque d’une solution d’acide nitrique concentrée
suivie d’une réduction de la solution de phosphomolybdate d’ammonium en présence du
chlorure stanneux.
En milieu acide, en présence de molybdate d’ammonium, les phosphates donnent un
complexe phosphomolybdique. Après la réduction par une solution de chlorure stanneux, ce
complexe développe une coloration bleue susceptible d’un dosage colorimétrique.
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Rappels théoriques
Par définition, d’après la théorie de BRONSTED, un acide est défini comme toute
substance susceptible de céder un proton et une base est définie comme toute substance
susceptible de capter un proton.
Ces définitions sont traduites par les équations suivantes :
HA H+ + A-
B + H+ HB+
Où, HA est l’acide et A– sa base conjuguée
HA / A– forme un couple acide base et de même pour HB+ / B
Alors neutraliser un acide par une base ou inversement consiste à mettre en présence de
quantités équivalentes de l’acide et de la base, c’est-à-dire le nombre de protons cédés par l’acide
est égal au nombre de protons captés par la base.
Pour réaliser la neutralisation acide base, on procède à un titrage volumétrique lequel
consiste à ajouter dans une solution basique (ou acide) de titre inconnu, des volumes croissantes
d’une solution acide (ou basique) de titre connu jusqu’à ce que la neutralisation soit atteinte.
Lors de la neutralisation, on utilise un indicateur coloré pour visualiser le point d’équivalence.
pH = - log[H+] = - log[H3O+]
Ainsi, pour plusieurs systèmes réels, le pH est défini par l’activité de l’ion H+ plutôt que
par sa concentration, cette définition du pH nous permet de donner une relation qui est utile
jusqu'à nos jours :
pH = - log a H+
• Activité et concentration :
Cette définition ci-dessus résulte de l’activité électrochimique de l’ion H+ et non de sa
concentration, car ce sont les ions électrochimiquement actifs seuls qui participent à l’acidité.
Il existe deux phénomènes dus aux électrolytes :
Les électrolytes faibles, la réaction de dissociation est réversible et seule une fraction de
l’acide mis en solution aboutit à la formation des ions H+.
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Rappels théoriques
Les électrolytes forts où la dissociation est totale. En plus, les ions formés ne sont
indépendants que dans une solution de dilution infinie. Si la concentration augmente, les
interactions entre les ions ne sont plus négligeables.
Ces deux phénomènes nous ont conduits à l’expression suivante qui relie l’activité et la
concentration qui est valable pour tous les ions :
a = γ.C
+
où : a : l’activité ionique des ions H
γ : le coefficient d’activité
C : la concentration des ions H+
b) Principe
Le dosage pH-métrique est une méthode qui permet d’apprécier le point d’équivalence
acido-basique. Au cours du dosage, le pH varie en fonction du volume du réactif. La figure 02
suivante nous montre les allures de la courbe de dosage pH-métrique (acide faible et base forte)
dpH
pH = f (V ) et de la courbe dérivée = f (V )
dV
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Rappels théoriques
- un microprocesseur de calcul ;
- un afficheur de résultat.
Ainsi, la différence de potentiel entre l’électrode de verre et l’électrode de référence est
amplifiée avant d’être transmise numériquement au microprocesseur par le convertisseur
analogique numérique pour y être traitée par un algorithme de calcul et être enfin affichée par le
pH-mètre.
I.1.3.3.1. LA CONDUCTIMETRIE
[30] ; [5’] ; [2]
a) GENERALITES
L’eau pure conduit très peu le courant électrique, sa conductivité est due aux ions
oxonium (hydronium) H3O+ et hydroxyde HO- qui viennent de l’autoprotolyse de l’eau :
2 H2O = H3O+ + HO-(aq) Kr = Ke = [H3O+].[HO-]
Ke = 10 à 25°C alors [H3O+] = [HO-] = 10-7 mol.L-1, ce qui est très petit.
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• L’intensité I du courant devient plus grande que I0 : cas des solutions de chlorure de sodium,
d’hydroxyde de sodium, de chlorure d’hydrogène, d’acide nitrique, de chlorure d’ammonium,
d’acide acétique, d’acétate de sodium, etc. ; des ions supplémentaires sont apparus, la solution
est alors appelée solution électrolytique et le composé qui a apporté les ions est l’électrolyte.
Les électrolytes « faibles », qui sont des espèces chimiques qui ne se dissocient pas
totalement dans l’eau sous forme d’ions solvatés :
- NH4Cl(s) NH4+ (aq) + Cl-(aq) puis NH4+ (aq) + H2O = NH3 (aq) + H3O+
- CH3COOH (l) CH3COOH (aq) puis CH3COOH (aq) + H2O = CH3COO- (aq) + H3O+
-CH3COONa(s) CH3COO-(aq) + Na+ (aq) puis CH3COO-(aq) + H2O = CH3COOH (aq) + HO-(aq)
En plus, la minéralisation des eaux englobe toutes les substances chimiques minérales
présentes dans l’eau. Ces dernières comprennent les matières dissoutes, les éléments chimiques
caractéristiques du terrain.
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Rappels théoriques
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Rappels théoriques
Dans le cas d’une solution contenant plusieurs ions de conductivité molaire ionique
λ(Xi), de concentration molaire [Xi], dont le nombre de charges est zi, la conductivité a pour
expression :
σ = ∑ [Xi].λ(Xi)
i
λ(Xi) = zi.F.µi
• Plutôt que les conductivités molaires ioniques, on trouve dans les tables le produit µi.F de la
mobilité d’un ion par la constante de Faraday. Il s’agit donc de la conductivité molaire
1
ionique rapportée à une mole de charge. Elle est égale à .λ (Xi), zi désignant le nombre
zi
de charges (toujours positif) portées par l’ion Xi, mais on la désigne également par le
symbole λ( Z1 Xi).
i
1 1
λ( Xi) = .λ (Xi) = µi.F
zi zi
Lorsque les concentrations molaires de l’ensemble des ions Xi tendent vers 0, la mobilité
de chaque ion tend vers une valeur limite µi0 qui ne dépend plus que de sa taille, du solvant et de
la température, et la conductivité molaire tend vers la conductivité molaire à dilution infinie λ0.
En milieu suffisamment dilué, on assimile légitimement λ(Xi) à λ0(Xi), ce qui revient à
négliger les interactions entre les ions. On peut faire cette approximation pour des
concentrations :
c ≤ 10 mol.m-3 = 10-2 mol.L-1.
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Rappels théoriques
Il existe plusieurs types de titrage mais nous allons prendre le cas du dosage d’une base
faible par un acide fort et du dosage d’une base forte par un acide fort.
Cas du dosage d’une base faible par un acide fort (figure 03)
B + H3O+ BH+ + H2O
et AH → H+ + A-
Au départ, l’ionisation de la base B est assez notable. En effet, l’apport des ions H3O+
provenant de l’acide favorise la formation de BH+ de mobilité moins élevée et des nouveaux ions
A-. Ceci entraîne une augmentation légère de la conductivité de la solution. D’où une allure
légèrement ascendante avant l’équivalence. Après l’équivalence, la conductivité devient encore
plus élevée due à l’excès des ions H3O+.
Figure 03 : Courbe de dosage conductimétrique d’une base faible par un acide fort
Cas du dosage d’une base forte par un acide fort (figure 04)
BOH → B+ + OH- et AH → H+ + A-
Au cours du titrage, les ions OH- de mobilité élevée sont substitués par des ions A- moins
mobiles provenant d’un acide. Ceci entraînerait une diminution de la conductivité jusqu’à
l’obtention de l’équivalence (partie descendante). Après équivalence, on a une solution acide due
à l’excès des ions H3O+ très mobiles et la conductivité augmente fortement.
Figure 04 : Courbe de dosage conductimétrique d’un acide fort par une base forte
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Rappels théoriques
Toute réaction chimique est accompagnée d’une variation d’enthalpie libre G, d’entropie
S et d’enthalpie H.
Par définition,
G = H – TS
dG = dH – TdS – SdT
dG = dU + PdV + VdP – TdS – SdT
Comme dU = dQ + dW + dW’ où dW’ est l’énergie électrique.
dG = dW’ + VdP – SdT
Si la transformation s’effectue à pression et à température constantes,
dG = dW’
si dQ est la quantité d’électricité débitée,
dW’ = – EdQ (travail fourni par le système)
Par intégration et sous l’effet des travaux au cours de la réaction,
W’ = – EQ
En raisonnant sur une mole de substance libérée au cours de la réaction.
∆G = W’ = – nFE
Avec n est le nombre de moles et F est la constante de FARADAY ;
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Rappels théoriques
L’eau est une ressource pour la vie essentiellement pour le monde aquatique.
Pour évaluer la qualité d’une eau, les examens suivants sont nécessaires :
- Analyse organoleptique ;
- Analyse des propriétés physiques ;
- Analyse des propriétés chimiques.
a) L’odeur
L’odeur des eaux est directement ressentie par l’organe olfactif et provient soit des
produits chimiques, soit des matières organiques en décomposition. Elle peut être due également
à la libération d’essences dégagées par des organismes vivants sous une certaine condition de
température et suivant la composition chimique de l’eau.
b) La couleur
Elle est visible à l’œil nu. La couleur des eaux est due aux matières en suspension. Ces
matières sont colorées par les acides humiques, par le fer et le manganèse qui rende la couleur de
l’eau au vert, au jaune et au brun. L’impression visuelle peut varier selon les composantes
additives de l’eau comme les algues, les boues.
a) La température
La température de l’eau est mesurée à l’aide d’un thermomètre digital à mercure et est
exprimée en degré Celsius (°C).
La température joue un rôle important dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans
la dissociation des sels dissous sur la conductivité, dans la détermination du pH.
La température est un facteur écologique important du milieu. Son élévation peut
perturber le milieu mais peut aussi être un facteur d’accroissement de la productivité biologique
surtout la multiplication des larves. Les températures moyennes des rizières sont relevées à
chaque séance d’observation et notons que toutes nos mesures ont été prises autour de 10 heures
du matin pendant les récoltes des larves dans les milieux d’études. Aux alentours de cette heure,
la température est la plus stable de la journée.
L’augmentation de la température active la multiplication des êtres vivants aquatiques. La
température de l’eau devrait être inférieure à la température de l’air en été et supérieure à la
température de l’air en hiver. [RODIER, 1978]
b) pH
Le pH de l’eau est déterminé immédiatement sur terrain à l’aide d’un pH-mètre portable.
Le facteur le plus important qui influence la variation du pH est habituellement la
concentration en anhydride carbonique liée à la minéralisation totale [RODIER, 1978]. Le pH
des eaux est lié aussi à la nature des terrains traversés.
En général, pour l’eau douce, les milieux naturels sont tamponnés à un pH 7 à 8.
Avant toute mesure, l’étalonnage à pH 4,7 et 12 est obligatoire pour avoir un résultat
fiable.
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Rappels théoriques
d) La conductivité
Pratiquement, la conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau
comprise entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l’une de l’autre de 1
cm. Elle est l’inverse de la résistivité.
La conductivité donne une indication sur la teneur en matières dissoutes dans l’eau. Elle
est mesurée à l’aide d’un conductimètre qui a comme unité le µS/cm et se mesure sur le terrain.
La présence des sels dissous dans l’eau augmente la conductivité (ou diminue la
résistivité) de l’eau qui varie aussi en fonction de la température.
e) La profondeur
Selon DOUCET et al, les larves de moustiques préfèrent les eaux peu profondes. Ainsi
notre étude se fera dans les eaux des rizières. La profondeur des eaux est donc nécessaire pour la
détermination des eaux des gîtes préférentielles des moustiques.
Elle est mesurée à l’aide d’une réglette graduée.
- L’absorption de l’atmosphère :
L'oxygène s’échange de façon continue entre l'eau et air environnant. La vitesse d’adsorption
dépend du contact entre l'air et l’eau. Les vagues, un ruisseau tombant de la montagne balayé par le
vent, absorberont plus d’oxygène de l’atmosphère qu’une eau calme.
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Rappels théoriques
Après la formation du précipité brun, un acide fort, comme l’acide sulfurique, est ajouté à
l’échantillon. L’acide transforme l’hydroxyde manganique en sulfate manganique. Selon la
réaction chimique:
2Mn(OH)3 + 3H2SO4 → Mn2(SO4)3 + 6H2O
A ce point, l’OD est considéré comme « fixe » c’est-à-dire que les oxygènes dans l’eau
sont emprisonnés et prêts pour le comptage.
Le thiosulfate de sodium réagit avec l’iode libre pour produire l’iodure de sodium. Quand
tout l'iode libre a été converti en iodure, l'échantillon change du jaune brun à l’incolore. Souvent
un indicateur est ajouté pour rehausser le dernier point.
Le titrage peut se résumer suivant la réaction suivante :
2Na2S2O3 + I2 → Na2S4O6 + 2NaI
(Jaune brun) (Incolore)
L’oxygène dissout est étroitement lié à la survie des végétaux et des animaux aquatiques
comme les poissons, les invertébrés, les plantes et les bactéries aérobies. Il est cependant affecté
par certains processus naturels (photosynthèse…) et par des activités humaines.
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Rappels théoriques
Le tableau 02 suivant nous donne quelques valeurs générales à considérer pour l’analyse
des résultats.
Tableau 03 : Synopsis des principales méthodes d’analyse des eaux de gîte sur terrain
Paramètres Matériels utilisés
Couleur et odeur L’organe de sens
Profondeur Règle graduée
Turbidité Tube de turbidité
Température Thermomètre à mercure
pH pH-mètre portable (pH tester)
Conductivité Conductimètre portable (TDS tester)
Oxygène dissout Kit LaMotte
De plus, l’eau contient aussi des cations et des anions libres influant sur ses propriétés
physico-chimiques. Par conséquent, nous avons plutôt recouru aux paramètres mesurables sur
terrain pour l’interprétation des résultats.
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Rappels théoriques
Différents tests statistiques de comparaison ont été exploités dans ce travail pour évaluer et
trouver les significatives entre les milieux étudiés.
f = sA2 / sB2
avec sA2 : variance estimée la plus grande,
sB 2 : variance estimée la moins grande.
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Rappels théoriques
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Travaux personnels
Concernant les études faites sur les eaux de gîtes, SUZANANTSOA et al en 2007 ont
travaillé sur les eaux de gîtes de quelques zones urbaines (Tanjombato et Talatamaty). Leurs
études ont porté sur les eaux résiduaires industrielles et ont indiqué que ces eaux sont
défavorables au développement des larves d’Anophelinae. Leurs études nous permettent de
distinguer les eaux usées et de choisir les paramètres physico-chimiques essentiels au
développement des moustiques.
Selon RAFARASOA en 1986 et en 1996, la capture des larves est effectuée dans les
rizières à l’aide d’un récipient creux 250 ml blanc afin de visualiser les larves mobiles.
L’identification se fait sous une loupe binoculaire sur du matériel vivant ou sous
microscope sur du matériel monté dans du Baume de Canada entre lame et lamelle
• Pour les Anophelinae, L’identification morphologique est faite suivant la clé de
détermination de GREJBINE. La reconnaissance des larves est basée sur les caractères
chétotaxiques du dernier stade larvaire (stade 4 ou L4)
• Pour les Culicinae, La clé de détermination de G.H.E. HOPKINS est utilisée pour
l’identification des Culicinae. La figure 27 montre la différence et la morphologie des larves
(voir partie expérimentale).
La conservation des larves est faite dans de l’alcool à 70° glycériné.
L’essai de toxicité de la plante a été réalisé suivant le protocole établi aussi par
RAFARASOA et al.
- 10 larves d’Anophelinae vont être recueillies dans plusieurs boites de pétri
contenant l’extrait à tester, dilué dans de l’eau de gîtes à des concentrations différentes.
- 10 larves d’ Anophelinae témoins recueillies dans de l’eau de gîtes
accompagnent chaque test lancé.
Le test est suivi attentivement pendant 24 heures, les jours suivants pour évaluer la CL50
qui est la concentration létale correspondant à un taux de 50% de mortalité. [17]
L’étude bibliographique sur la plante nous a permis de savoir qu’elle est déjà toxique
mais sur des animaux. Cependant, les familles chimiques toxiques actives de la plante n’ont pas
été identifiées quoique Cadia ellisiana soit énoncé toxique.
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Travaux personnels
II.2. ETUDE PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX
Notre étude a été menée à Antananarivo pendant un an, cette capitale de Madagascar se
trouve dans l’hémisphère sud considéré comme une zone moyenne paludique. [16]
Elle se situe sur la latitude 18.54 S, de longitude 47.32 E et d’altitude 1310 m, se trouvant
dans une zone tropicale qui est à 500 km du tropique de Capricorne. (GPS : GARMIN eTrex
Venture HC)
Ainsi, le climat se caractérise par deux saisons bien distinctes : un été très chaud et
pluvieux et un hiver froid et sec. Typiquement, la saison chaude et pluvieuse (l’été) s’étend de
Novembre à Mars; et la saison sèche et fraîche (l’hiver) pendant le reste de l’année.
Les paramètres climatologiques sont importants car ils conditionnent l’environnement des
gîtes larvaires et les comportements des adultes de moustiques. Le tableau 05 (données Météo
Ampasampito) suivant donne les paramètres climatologiques annuels d’Antananarivo (Région
Analamanga)
UU 81 81 81 79 78 78 78 76 72 71 76 79
Avec : Tmax : température maximale en °C ; Tmin : température minimale en °C ;
Pluie : pluviométrie en mm ; P : pression en hPa ; UU : humidité en %.
Les mesures des caractéristiques physico-chimiques des eaux et captures des larves de
moustiques ont été faites à ANKATSO en zone urbaine située à l’est d’Antananarivo et à
ITAOSY en zone sub-urbaine à l’ouest d’Antananarivo. Ces deux zones se trouvent dans un
rayon de 10 à 15 km de la ville d’Antananarivo.
Les coordonnées géographiques de ces deux zones sont les suivantes. (Tableau 06)
Les rizières dans ces zones ont fait l’objet de nos études et observations :
- A Ankatso, les rizières restent inondées toute l’année par les eaux résiduaires des
habitations environnantes.
- Par contre, ce sont les eaux de source de la colline d’Ambohidrapeto qui irriguent les
rizières d’Itaosy. Elles sont repiquées par des riz au mois de Décembre et la récolte se fait au
mois d’Avril.
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Travaux personnels
Le travail à été effectué du mois de Février jusqu’au mois de Décembre pour Ankatso et
du mois de Février au Mai pour Itaosy en raison des cultures saisonnières (saison de pluies
seulement). Les rizières sont recouvertes des plants de riz de Février à Mai et au-delà du mois de
Mai les rizières sont asséchées à Itaosy. Nous avons choisi deux zones d’études et deux localités
de chaque zone pour la comparaison des paramètres physico-chimiques des eaux en milieu
urbain et en milieu sub-urbain et de trouver l’incidence de ces paramètres sur les larves de
moustiques.
Dans ces deux zones, les maisons bâties sur les flancs des collines sont majoritairement
en briques avec des toitures en tôles, en tuiles et quelque fois en herbes sèches. La zone rizicole
est à 10 à 50 mètres des habitations humaines.
La végétation anthropisée est composée de quelques arbres comme l’eucalyptus, les
arbres fruitiers comme avocatiers, manguiers …, on y trouve aussi des arbustes, des graminées,
des champs de manioc et des cultures maraîchères.
Les rizières irriguées étudiées sont en général étendues sur une cuvette au pied des
collines et elles occupent les bas fonds d’où une convergences des eaux.
Les collectes sont effectuées dans les rizières : RIZ1.et RIZ2 de chaque zone qui sont
énoncées ci-dessus. Les caractéristiques des gîtes sont étroitement liées à la riziculture. (Tableau
07)
Tableau 07 : Type de rizières en fonction des aspects des eaux et des plantes
Aspects des plants de riz
Types de gîtes
Aspects de l’eau et exposition au soleil correspondant aux différents
larvaires
stades
Jeunes
Claire
Pépinière Mal espacés entre eux
Exposée au soleil
10cm de long
Boueuse
Rizière de stade 1 Absence de plants de riz
Ensoleillée
Stagnante Jeunes plants de riz
Rizière de stade 2 Peu profonde Bien espacés entre eux
Ensoleillée 10 à 15cm de long
Limpide
En pleine croissance
Rizière de stade 3 Plus ou moins profonde
15cm de long au plus
Ombragée
Limpide
En maturation
Rizière de stade 4 Peu profonde
Présence d’épis jaunes
Ombragée
Plants de riz coupés
Plus ou moins profonde 15cm en
Rizière de stade 5 Présence d’autres plantes
moyenne
invasives.
D’après le tableau 07, les rizières de notre étude se présentent sous les aspects de
GREJBINE et correspondent aux différents types et caractéristiques des gîtes larvaires. L’état
des eaux des deux zones d’étude a pu être déterminé à partir des études des paramètres
caractéristiques des rizières.
22
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Travaux personnels
Les rizières à Ankatso même après les récoltes restent inondées par les eaux résiduaires
des habitations environnantes. Les rizières à Itaosy dont le riz a été récolté au mois de Mai ont
été asséchées et abandonnées en jachères le reste de l’année.
II.2.2.1. L’ODEUR
Le tableau 08 suivant montre la différence des odeurs de l’eau des deux zones étudiées.
II.2.2.2. LA COLORATION
Le tableau 09 suivant résume la couleur de l’eau.
Les caractéristiques des eaux d’Ankatso et d’Itaosy de chaque zone pour chaque endroit
ont été comparées. Les caractères physico-chimiques des eaux et les nombres de larves capturés
pour chaque localité sont résumés dans des tableaux (19, 20, 22 et 23). Ces données numériques
sont les moyennes des trois prises lors d’une descente sur terrain. Nous pouvons distinguer deux
saisons pour l’analyse des résultats, la saison sèche de Mai à Septembre et la saison humide de
Novembre à Mars.
Ainsi, les paramètres sont mesurés selon des protocoles bien précises (vitesse, nombre
d’échantillonnage, méthode de prélèvement, …). Ces paramètres servent aussi à évaluer la
qualité des eaux.
23
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Travaux personnels
II.2.3.1. TURBIDITE
Le tableau 10 suivant montre les variations mensuelles de la turbidité des eaux RIZ1 et
RIZ2 pour chaque localité :
50
40
30
20
10
0
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
RIZ1A
Le premier semestre montre que la transparence de l’eau est moyenne. Ceci implique une
teneur moyenne des matières en suspension dans l’eau. Le deuxième semestre montre une baisse
de la transparence qui est due au transport des matières en suspension. Cette transparence est
comprise entre 26 à 43 cm de hauteur qui implique un faible degré de pénétration de la lumière.
24
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Travaux personnels
RIZ2A
Durant la saison sèche de Février à Juin, la transparence de l’eau varie de 35 à 48 cm. Par
contre, de Juillet à Décembre, elle est comprise entre 21 à 38 cm. Ceci nous montre une turbidité
inférieure à 50 cm pour les eaux et que l’eau présente beaucoup de matières colorées et la
pénétration de la lumière est très faible. Les eaux sont moyennement transparentes due à
l’existence des matières colorées comme le algues, les boues.
25
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Travaux personnels
II.2.3.2. TEMPERATURE
Le tableau 11 suivant montre les variations de température mensuelles des eaux RIZ1 et
RIZ2 pour chaque localité :
Température 1A
(°C)
2A
35
30
25
20
15
10
0
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
Figure 07 : Température à Ankatso
RIZ1A
Durant les deux saisons, la température de l’eau varie et présente une différence notable.
Elle est inférieure à 24°C pendant les six premiers mois et supérieure à 25°C durant les six
derniers mois de l’année. Ces différences de température pour les deux saisons impliquent des
changements importants sur la composition chimique des eaux et sur la vie aquatique.
26
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Travaux personnels
RIZ2A
Pour la première saison, la température est inférieure à 25°C et augmente pendant la
deuxième saison supérieure à 25°C. Cela montre bien la différence de température pendant les
deux saisons de l’année. La température des eaux présente une condition favorable à la vie
aquatique.
1I
Température
(°C) 2I
26
24
22
20
18
16
14
12
10
Février Mars Avril Mai
Tableau 12 : Test de Student sur les moyennes des températures des zones d’étude
Zones d’études Ankatso Itaosy
Moyennes des différences dmoy = 0,41 dmoy = 0,77
Variances estimées S2 = 2,48 avec n = 10 S2 = 7,15 avec n = 4
Ecart-type estimées S = 1,57 S = 2,67
Variable t de Student calculé t = 0,82 t = 0,58
Décisions au risque α = 5% t<t (5%,9) = 2,262 t<t (5%,3) = 3,182
27
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Travaux personnels
La comparaison des températures d’Ankatso et d’Itaosy selon le test de Student a révélé
que la température des deux sites d’études présente une tendance homogène : la température à
Ankatso varie entre 18 à 30°C et pour Itaosy, nous avons une température minimale de 17°C et
une température maximale au alentour de 25°C. Cette tendance d’avoir une température
semblable est d’ailleurs attendue étant donné que les deux zones se trouvent dans un même rayon
du centre (mêmes paramètres climatologiques).
II.2.3.3. pH
• pH RIZ1A et RIZ2A
pH 1A
2A
9
8,5
7,5
6,5
5,5
5
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
Figure 09 : pH à Ankatso
28
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Travaux personnels
RIZ1A
De Février à Juin, les pH des gîtes sont légèrement acides ou neutres et varient de 6 à 7,3.
Mais de Juillet à Décembre, ils varient de 7,4 à 8,5 qui est un pH basique. Ceci démontre bien la
différence entre les deux saisons à Ankatso. Le pH des eaux RIZ1A est en général aux voisinages
de 7,5 durant toute l’année. Ceci est due peut être à la variation de la température et aux
polluants chimiques des eaux usées.
RIZ2A
De Février à Juin, le pH est moyennement neutre qui est toujours aux alentours de 7 sauf
au mois de Mai. Mais de Juillet à Décembre, il devient légèrement basique et atteint une valeur
maximale de 8,7. L’eau RIZ2A montre un pH basique qui est le caractéristique des eaux usées.
Tant qu’en saison sèche qu’humide, les pH des eaux des deux zones varient.
• pH RIZ1I et RIZ2I
1I
pH
2I
8,5
7,5
6,5
5,5
5
Février Mars Avril Mai
Figure 10 : pH à Itaosy
RIZ1I
Pendant ces quatre mois d’étude, le pH des eaux varie peu de 6,07 en Mars à 7,93 en Mai.
Le pH montre une variation légèrement acide. On obtient des pH acides à la fin de la saison
sèche (Février et Mars) et augmente en unité de pH au début de la saison humide (Avril et Mai).
RIZ2I
Le pH des gîtes varie peu et se situe légèrement supérieur à 7. Il nous montre un pH
légèrement acide. Cette courbe nous confirme toujours les résultats obtenus des eaux des gîtes
RIZ1 ci-dessus.
29
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Travaux personnels
En application du test de Student (tableau 14) sur les différences de pH, on peut dire que
les pH de l’eau RIZ1 sont moins basiques que les pH de RIZ2 pour les deux zones. Et le pH des
deux localités au début est acide et deviennent légèrement basique.
A Ankatso, le pH des eaux du RIZ2 augmente par des apports importants en produits
organiques et chimiques provenant des habitations environnantes. Alors qu’en Itaosy, le pH
dépend du pH du sol traversé par les eaux et aussi par la décomposition des matières organiques
dans l’eau.
Les variations de pH des deux zones tendent pour devenir basique. Même pour les eaux
usées et pour les eaux de source, le pH est légèrement acide et devient basique.
La teneur en oxygène dissout mensuelle des eaux des deux zones d’étude est résumée sur
le tableau 15 suivant.
30
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Travaux personnels
0
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
RIZ1A
Durant toute l’année, l’oxygène dissout est compris entre 3 à 6 ppm. Pour les eaux RIZ1A,
la teneur en O.D. présente un minimum 2,67ppm au mois de Mai et un maximum 6,27 ppm en
Septembre. La première saison donne en moyenne 3,69 ppm et la deuxième présente en
moyenne 4,49 ppm. Elle varie de 2,67 ppm au triple qui peut être due à l’ensoleillement et à la
perturbation par la pluie.
RIZ2A
La saison sèche nous donne la teneur maximale en O.D. de 6,77 ppm et la saison
pluvieuse 6,67 ppm. Nous avons le minimum au mois d’Avril (2,87 ppm). Ces données nous
montrent une variation bien distincte qui est due à la perturbation de l’eau c’est-à-dire qu’il y a
absorption de l’oxygène de l’atmosphère par les eaux, à la transparence et aussi à la
photosynthèse des matières végétales dans l’eau.
Malgré l’endroit des gîtes, le résultat du RIZ1 est confirmé par le résultat du RIZ2 : un
taux d’oxygène assez moyenne.
6
5
4
3
2
1
0
Février Mars Avril Mai
31
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Travaux personnels
RIZ1I
L’oxygène dissout dans l’eau pendant cette saison varie pour chaque mois. Elle passe de
3 ppm à 5 ppm de mois de Février à Mai donc une valeur croissante pour l’oxygène dissout des
eaux. Les eaux à Itaosy sont bien ensoleillées, calme et ont des hauteurs faibles impliquant une
augmentation de la teneur en O.D. Selon les normes de la teneur en O.D., l’eau d’Itaosy RIZ1
présente des valeurs adéquates à la vie aquatique.
RIZ2I
La variation de la teneur en O.D. de RIZ2 présente une homogénéité avec RIZ1. Elle
passe de 3 ppm à 7 ppm qui est une valeur triple du minimale. Cela est dû à la réaction de
photosynthèse et à la décomposition des matières organiques dans l’eau. Malgré les zones des
gîtes, le résultat du RIZ1 est confirmé par ce du RIZ2.
Tableau 16 : Test de Student sur les moyennes en O.D. des zones d’étude
Zones d’études Ankatso Itaosy
Moyennes des différences dmoy = 0,78 dmoy = 0,28
Variances estimées s2 = 0,78 avec n = 10 s2 = 0,27 avec n = 4
Ecart-type estimées s = 0,88 s = 0,52
Variable t de Student calculés t = 2,8 t = 1,08
Décisions au risque α = 5% t>t (5%,9) = 2,262 t<t (5%,3) = 3,179
32
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Travaux personnels
II.2.3.5. CONDUCTIVITE
Le tableau 17 suivant montre les variations des conductivités mensuelles des gîtes RIZ1 et
RIZ2 pour chaque zone :
Conductivité 1A
(µS/cm)
2A
800
700
600
500
400
300
200
100
0
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
33
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Travaux personnels
RIZ2A
Pour les eaux RIZ2A, au mois de Mai et de Septembre, la conductivité atteint une valeur
maximale (548,67 µS/cm et 693,33 µS/cm) et une valeur minimale de 320 µS/cm en Juillet.
Ainsi RIZ2 présente une teneur moyenne en ions. Ces variations sont dues peut être par
l’influence de la turbidité, de la variation des températures qui favorisent la formation des ions
dans l’eau et aussi par les apports des déchets ménagers.
En général, la conductivité des eaux RIZ1A est inférieure à celles aux RIZ2A.
270
260
250
240
230
220
210
Février Mars Avril Mai
•
Figure 14 : Conductivité à Itaosy
RIZ1I
La conductivité des eaux RIZ1I varie peu qui est de 230 µS/cm à 260 µS/cm. Cela indique
une valeur presque constante pendant les mois d’étude. On remarque que les eaux sont calmes et
limpide pour Itaosy, alors la formation des ions en solution est faible dans ces eaux qui
entraînent une minéralisation moyenne de l’eau
RIZ2I
Pour les eaux RIZ2I, la conductivité présente une faible variation et on retrouve le même
résultat au RIZ1I en moyenne 250 µS/cm. Elle montre une teneur moyenne en ions dans l’eau.
Alors les matières dissoutes conductrice de courant sont en faibles quantités.
34
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Travaux personnels
Tableau 18 : Test de Student sur les conductivités moyennes des zones d’étude
Zones d’études Ankatso Itaosy
Moyennes des différences dmoy = 0,48 dmoy = 0,53
2
Variances estimées s = 0,5 avec n = 10 s2 = 0,47 avec n = 4
Ecart-type estimées s = 0,7 s = 0,68
Variable t de Student calculés t = 2,41 t = 3,58
Décisions au risque α = 5% t>t (5%,9) = 2,262 t>t (5%,3) = 3,179
II.2.3.6. PROFONDEUR
Le tableau 19 suivant montre les variations de la profondeur des gîtes RIZ1 et RIZ2 pour
chaque zone d’étude.
35
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Travaux personnels
Profondeur 1A
(cm)
2A
25
20
15
10
0
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
1I
Profondeur
(cm) 2I
25
20
15
10
0
Février Mars Avril Mai
RIZ1I
36
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Travaux personnels
Pour RIZ1I, le tableau et les courbes ci-dessus donnent une profondeur des eaux en
moyenne 17 cm. La profondeur des eaux décroît pendant ces quatre mois. Elle est peut être la
conséquence de la stagnation des eaux.
RIZ2I
La profondeur de l’eau des rizières RIZ2I est en moyenne 18 cm. C’est une valeur
constante pendant les quatre mois de culture. La profondeur reste constante due aussi au faible
déversement et de même à la stagnation des eaux.
La profondeur des eaux à Ankatso se trouve en moyenne à 14 cm pour les rizières RIZ1 et
RIZ2. Mais elle est de17 cm pour Itaosy.
On peut conclure que les eaux, tant à Ankatso qu’à Itaosy, sont peu profonde ce qui est
une caractéristique propre des rizières. La variation des profondeurs des eaux est due à
l’existence des pluies et à la différence des stades des plants de riz.
37
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Travaux personnels
PULLULATION A ANKATSO
Les nombres des larves de moustiques en fonction des paramètres physico-chimiques des
eaux de chaque zone sont résumés dans les tableaux (20 à 24) suivants.
Nombre de larves
Oxygène
Turbidité Température Conductivité Profondeur
Mois pH dissous Anophelinae Culicinae
(cm) (°C) (µS/cm) (cm)
(ppm)
Fév 51,67 21,83 6,97 233,33 3,87 17,5 0 75
MarS 36,67 24,33 7,2 248,67 4,47 11,5 0 10
Avril 51,67 21,17 7,23 254,33 3,53 7 5 40
Mai 51,67 18,33 7,33 330,33 2,67 9 2 76
Juin 51,67 24,67 6,7 269,67 3,8 7,5 1 7
Juil 43,33 30,33 7,43 233,33 4,67 7 3 35
Sept 28,33 29,33 7,93 286,67 6,27 8 5 4
Oct 28,33 25,67 8,47 363,33 3,27 10 11 2
Nov 26,67 28,33 7,93 166,67 3,8 15 7 27
Déc 31,67 27,33 7,77 183,33 3,93 20 2 10
TOTAL 36 277
Turbidité
Température
Valeur pH
80 Oxygène dissout
75 76
Anophelinae
70
Culicinae
60
50
40 40
35
30
27
20
10 10 11 10
5 7 5 7
2 3 4 2 2
0 0 0 1
Fév Mars Avril Mai Juin Juil Sept Oct Nov Déc
38
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Travaux personnels
Nombre de larves
Oxygène
Turbidité Température Conductivité Profondeur
Mois pH dissous Anophelinae Culicinae
(cm) (°C) (µS/cm) (cm)
(ppm)
Fév 41,67 26,67 7,33 360,33 6,77 18 0 2
MarS 35 21,67 7,2 333,33 4,27 21 0 1
Avril 48,33 19,33 7,2 333,33 2,87 16 1 67
Mai 43,33 21,17 6,73 548,67 3,87 19 3 15
Juin 41,67 22,33 7,73 466,67 3,07 7,5 1 50
Juil 38,33 26 7,33 320 6,67 8 4 3
Sept 28,33 28,33 8,63 693,33 4,27 8,5 4 3
Oct 31,67 26,67 8,7 593,33 5,67 11 4 30
Nov 30 28,33 8,47 566,67 4,67 14 5 5
Déc 21,67 26,67 8,4 333,33 5,93 19 0 3
TOLAL 22 239
Turbidité
température
pH
Oxygène dissous
Valeur Anophelinae
Culicinae
80
70
67
60
50 50
40
30 30
20
15
10
2 3 4
3 4
3 4 5 3
0 0 1
0 1 1 0 0
e
e
r
e
t
in
re
il
ie
ai
br
ille
br
br
vr
ar
Ju
ob
M
vr
em
A
em
Ju
M
Fé
ct
te
ov
éc
O
ep
D
S
39
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Travaux personnels
Ce tableau montre les conditions favorables ou préférentielles des deux types des larves
de moustiques à Ankatso pour les Anophelinae et pour les Culicinae.
40
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Travaux personnels
PULLULATION A ITAOSY
Nombre de larves
Oxygène
Turbidité Température Conductivité Profondeur
Mois pH dissous Anophelinae Culicinae
(cm) (°C) (µS/cm) (cm)
(ppm)
TOLAL 150 12
Turbidité
température
pH
60
50
40
30
26
20
23
10 10 9
3 5 4
0 0
Février Mars Avril Mai
41
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Travaux personnels
Nombre de larves
Oxygène
Turbidité Température Conductivité Profondeur
Mois pH dissous Anophelinae Culicinae
(cm) (°C) (µS/cm) (cm)
(ppm)
Fév 66,67 24,5 6,93 250,67 3,87 20 15 5
TOLAL 66 33
Turbidité
température
pH
Valeur Oxygène dissous
Anophelinae
90
Culicinae
80
70
60
50
40
30
25
20
15 16 17
10 10 10
5
0 1
Février Mars Avril Mai
42
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Travaux personnels
Ce tableau montre les conditions favorables ou préférences des deux types des larves de
moustiques à Itaosy.
43
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Travaux personnels
proviennent des eaux usées des habitations et des eaux des montagnes. On peut dire que les
éléments minéraux et les ions responsables de la conductivité ont des concentrations moyennes
dans l’eau, alors, la minéralisation de l’eau est moyenne. Ainsi, même à Ankatso et à Itaosy, la
multiplication des larves est une fonction croissante avec la conductivité.
- La pullulation est maximale, pour Ankatso à des profondeurs moyennes de 12 cm. Pour
Itaosy, elles sont de 17 cm. Nous pouvons dire que la hauteur des gîtes larvaires est peu profonde
alors ceci démontre que les larves de moustiques pondent dans des eaux à faible profondeur sauf
s’ils sont très pressés.
II.2.5. CONCLUSION
En zone urbaine, pour les gîtes d’Ankatso, d’après les conditions physico-chimiques ci-
dessus, les Culicinae existent toute l’année à un taux de colonisation relativement constant et
prédominent en nombre sur les Anophelinae. L’invasion Anophélienne à Ankatso est très
marquée surtout en Septembre, Octobre et Novembre. Cette situation traduit une transmission
saisonnière marqué mais basse en zone urbaine.
En milieu rural ou sub-urbain, les eaux des gîtes d’Itaosy présente une pullulation larvaire
Anophélienne élevée pour une température des eaux les plus froides de l’année. Les zones
urbaines ne sont pas non plus à l’abri d’une invasion Anophélienne mais à un degré moindre et à
des moments précis de l’année. Notamment, il y a un risque d’épidémie pour le mois d’Avril et
de Novembre.
Les gîtes potentiels des Anophelinae selon DOUCET et al ont des caractéristiques eau
claire, eau naturelle, exposé au soleil, temporaire. Contrairement aux gîtes pour les Culicinae qui
sont généralement des eaux polluées et sales provenant des eaux résiduaire ou eaux usées. On
peut alors déterminer les gîtes potentiels à différentes saisons, à des propriétés physiques et
chimiques des Anophelinae et des Culicinae.
Nous pouvons tirer que les eaux des gîtes d’Ankatso sont des gîtes potentiels des
larves des Culicinae. Par contre, à Itaosy, nous avons des gîtes potentiels d’Anophelinae.
44
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Travaux personnels
Classification
Règne : Végétal
Embranchement : MAGNOLIOPHYTA
Classe : MAGNOLIOPSIDA
Sous-classe : ROSIDAE
Superordre : FABANAE
Ordre : Fabales
Famille : Fabaceae
Sous-famille : Papilionoideae
Tribu : Sophoreae
Genre : Cadia
Espèce : ellisiana
Nom vernaculaire : Dikana, Fanamba, Famamo, Fanamorano, Fanamozono, Fanamo,
Fanamolahy, Hazo-ntoho, Taonalamalona, Soangy et Sofintsoy.
Description botanique
Grand arbuste ou petit arbre de 2 à 10m de hauteur, glabre dans toutes ses parties, à
rameaux cylindriques, ligneux. Feuilles composées, alternes, imparipennées, à 5-7 folioles
irrégulièrement disposées sur le rachis ; pétiole d’environ 2,5 cm de longueur ; stipules
rapidement caduques ; folioles pétiolulées à limbe lancéolé, longuement atténué en pointe.
Inflorescences en grappes axillaires, courtement pédonculées, de 8-10 fleurs. Corolle
subrégulière, composée de pétales libres d’un rose saumon ; étamines un peu irrégulières,
nettement plus courtes que les pétales. Fruit en forme de gousse, plat, glabre, porté par un
gynophore.
45
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Travaux personnels
[11’]
Figure 22 : Herbier de Cadia ellisiana
Les feuilles, l’écorce de tige et écorce de racine sont utilisées pour préparer des poisons
de pêche, très toxiques pour les poissons mais inoffensifs pour les animaux à température
constante.
C’est une matière première intéressante pour la préparation locale d’insecticides et de
nématicides (utilisation domestiques et agricole).
Le but de cette partie est de déterminer dans un premier temps les constituants minéraux
de la plante, qui pourraient être l’origine de la toxicité de la plante vis-à-vis des larves de
moustiques, comme l’azote qui est un des constituants majeur des alcaloïdes. La présence
d’autres constituants minéraux comme le phosphore, le zinc, le sodium, le potassium, le
magnésium, le calcium et le fer a été mise en évidence.
Ultérieurement, la détermination des molécules actives de la plante à vertu larvicide fera
l’objet d’une étude très approfondie.
46
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Travaux personnels
II.3.2.1.1. POURCENTAGE EN AZOTE TOTAL
47
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Travaux personnels
c) Résultats
Selon les solutions témoins, nous avons la courbe étalonnage du phosphore comme suit.
Courbe d'étalonnage du phosphore
0,2
y = 0,0349x
R2 = 0,9978
0,15
Absorbance
0,1
0,05
0
0 1 2 3 4 5 6
Tube
974,2
Alors %P = x100
1.000.000
Soit 0,097 %.
b) Conversion d’unité :
En spectrométrie d’absorption atomique, la concentration en cations dans la substance
étudiée est donnée en milligrammes par litre (mg/l).
Considérons une solution mère de 50 ml, de concentration C mg/l préparée à partir de 1g
de plante. C'est-à-dire que dans 1000 ml de la solution, il y a C mg de solutés. Donc dans 50 ml
de la solution, nous aurons 50 x 10-3 x C mg de solutés.
Ce qui fait que 1g de la plante contient des solutés de concentrations 50 x 10-3 x C mg/ml.
Alors 1kg de plantes contiendra c = 50 x C mg/kg ou ppm de solutés.
Où
c = 50 x C
Avec c est la concentration des cations en ppm et C est la concentration des cations en
mg/l.
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Travaux personnels
c) Résultats :
Le tableau 28 suivant résume les résultats des analyses de la plante par spectrométrie
d’absorption atomique. Pour 1kg de feuilles de Cadia ellisiana broyées, la concentration des
cations devient :
c = 50 x C
Tableau 28 : Concentrations et pourcentage des cations zinc, magnésium, calcium, fer, sodium,
potassium dans la feuille de la plante Cadia ellisiana
Cations Zn Mg Ca Fe Na K
Concentrations en mg/l 1,23 110 312 4,26 170 960
Concentrations en ppm 61,5 5500 15600 213 8500 48000
Pourcentage (%) 0,006 0,55 1,56 0,02 0,85 4,8
Nous allons rassemblés les résultats sur le tableau 29 qui donne les pourcentages des
éléments minéraux dans la feuille de la plante Cadia ellisiana.
Tableau 29 : Pourcentage en azote, phosphore, zinc, magnésium, calcium, fer, sodium, potassium
dans la feuille de la plante Cadia ellisiana
Cations Pourcentage (%)
K 4,8
Ca 1,56
N 1,02
Na 0,85
Mg 0,55
P 0,097
Fe 0,02
Zn 0,006
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Travaux personnels
Dan cette partie, nous allons étudiées aussi les minéraux dans le macérât afin de valoriser
celui-ci dans l’étude de la toxicité de la plante.
Dans notre cas, la macération est une méthode utilisée sur terrain pour essayer de tuer des
larves de moustiques. C’est ainsi que nous avons choisi de déterminer ses constituants minéraux.
Résultats
Les solutions préparées (voir Annexe) sont analysées à l’aide d’un Spectromètre
d’absorption et d’émission atomique pour mesurer la concentration des cations zinc, magnésium,
calcium, fer, sodium et du potassium.
Le tableau 30 suivant rassemble les résultats obtenus.
Il montre un pourcentage élevé en potassium (3,75%), tandis que les autres cations
comme le calcium et le sodium à un pourcentage de 0,152 et 0,26, en magnésium (0,05%) et une
très faible quantité en zinc (0,003%), en fer (0,003%).
Ici, nous résumons dans le tableau 31 les cations contenus dans la feuille et dans la
macération de la plante Cadia ellisiana.
II.3.2.3. INTERPRETATIONS
Le tableau 31 montre les différences des concentrations et les pourcentages des éléments
minéraux dans la feuille et dans le macérât du Cadia ellisiana. La macération n’extrait pas la
totalité des minéraux dans la plante. La macération permet d’extraire selon les éléments une
certaine quantité de minéraux plus ou moins grands au minimum 10% contenus dans la feuille
sauf le potassium.
Pour le zinc, on a extrait 50% de la feuille ; le magnésium nous avons obtenu 9% de la
feuille ; le calcium 9,7% de la concentration initiale ; 15% de fer ; 30% de sodium ; par contre le
phosphore existe dans la macération mais on ne pouvait pas voir du fait de la coloration verdâtre
qui perturbe la spectrocolorimètre ; le potassium est l’élément le plus abondant dans la
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Travaux personnels
macération selon l’analyse qui atteint 3,75% avec une pourcentage de 4,80% dans la feuille brute
et enfin l’azote nous avons en moyenne 1,02%. De plus, pour l’azote, nous avons extrait presque
95% de la concentration initiale.
D’après les résultats des analyses, le potassium est le plus abondant dans la plante avec
un pourcentage de 4,8% ; puis le calcium 1,56%. Pourtant les cations zinc et fer sont à l’état de
trace, avec des pourcentages respectifs 0,006% et 0,02%.
Ces résultats nous montrent que le macérât présente des éléments minéraux à différentes
concentrations. Selon les lois d’équilibre sur les minéraux, l’activité toxique du Cadia ellisiana
pourrait provenir de ces éléments minéraux. Cette activité toxique serait due non seulement de
ces éléments minéraux mais aussi aux déséquilibres de ces éléments [3’].
Le déséquilibre provient de la différence entre les cations monovalents et les cations
bivalents [5’]. D’après le tableau 33, nous avons 4,01% de cations monovalents et 0,205% de
cations bivalents dans le macérât et donne une différence de 3,805%. Ces résultats d’analyses
minéraux nous montre une différence considérable entre cations monovalents et bivalents dans le
macérât. Sur ce, nous pouvons dire que les éléments minéraux pourraient être aussi la source de
la toxicité de la plante.
Alors, la teneur élevée en azote entraîne la détérioration du macérât. La dégradation de la
solution indique que les familles chimiques sont en décomposition et entraînera à la formation
des autres ions dans la solution. Cette dégradation pourrait être la cause des changements des
comportements chimiques du macérât comme la variation de pH et la variation de la
conductivité.
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Travaux personnels
pH
La macération a été préparée avec les eaux des gîtes d’Itaosy et d’Ankatso et enfin avec
l’eau distillée. Le tableau 32 suivant donne les résultats des pH des macérâts avec les eaux des
gîtes d’Ankatso, Itaosy et de l’eau distillée (pour référence) durant 4 jours.
7,5
6,5
5,5
0 1 2 3 4 Jour
Dans l’eau, des liaisons hydrogènes peuvent s’établir et des autres substances de la
solution empêchent la bonne observation du caractère acide ou basique du macérât.
On remarque que les pH dans chaque type d’eau sont sensiblement égale (6,15 à 6,25) qui
est un pH acide. Au bout du deuxième jours, les pH de ces solutions diminuent progressivement :
elles deviennent acides. Ces valeurs augmente à partir des troisièmes jours, toutefois la solution
avec l’eau des gîtes d’Ankatso reste acide.
Le pH du macérât préparé avec l’eau du gîte d’Ankatso varie au cours du temps. Au
début, le pH du gîte est de 7,05 qui a un caractère neutre ; puis après contact avec la plante le pH
devient acide jusqu’au cinquième jour.
Le pH du macérât d’Itaosy est légèrement acide (où il est de 7,05 initialement sans la
plante). Il devient légèrement basique après le quatrième jour.
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Travaux personnels
Le pH du macérât avec l’eau distillée varie en fonction du temps. Auparavant, le pH de
l’eau est quasiment neutre (7,06); puis devient acide jusqu’au troisième jour et croit légèrement
pour devenir basique.
Conductivité
Tableau 33 : Conductivité (1/R.10-3) des macérâts avec l’eau du gîte d’Ankatso, Itaosy et ED
Jours 0 1 2 3 4
Ankatso 1,36 1,1 1,1 1,08 1,22
Itaosy 1,5 1,19 1,25 1,1 1,2
Eau distillée (ED) 2,47 1,79 1,88 1,9 2
Ankatso
Itaosy
1/R.10e-3 ED
2,6
2,4
2,2
1,8
1,6
1,4
1,2
0,8
0 1 2 3 4 Jour
Le macérât avec l’eau distillée à une conductivité plus élevée que les autres macérâts. La
conductivité de chaque type d’eaux est maximale au premier jour de contact. Puis elles se
stabilisent pendant les quatre derniers jours. On constate que la conductivité des eaux des
macérât d’Ankatso et d’Itaosy diminue légèrement.
Les conductivités initiales sont dues à la présence des ions minéraux dans les solutions
alors le macérât avec l’eau distillée contient plus des minéraux que les macérât avec les eaux
d’Ankatso et d’Itaosy.
Par contre, l’augmentation de la conductivité pourrait être due à l’ionisation ou à la
décomposition de certains composés organiques.
Au début, les conductivités pourraient être due à l’existence des réactions de solvatation
des ions de la solution tout en empêchant la mobilité des ions et créant un déséquilibre ionique.
Mais au bout du quatrième jour, le phénomène inverse se manifeste d’ou une reprise des
mobilités des ions entraînant une augmentation sensible de la conductivité.
La variation de la conductivité signifie que les composés chimiques contenus dans les
macérât ne sont plus stables. Ils se décomposent facilement autant qu’ils peuvent s’unir entre eux
pour former d’autres composés.
Les conductivités sont dues généralement à la formation des ions conductrices dans la
solution.
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Travaux personnels
a) Dosage volumétrique
Le dosage volumétrique consiste à ajouter à une solution acide (ou basique) de titre
inconnu des volumes croissants d’une solution basique (ou acide) de titre connu jusqu’à ce que la
neutralisation soit atteinte.
Nous avons utilisé NaOH 10-2N comme réactif et le phenolphtaléine comme indicateur
coloré. Ce choix est fonction de la valeur initiale du pH du macérât à étudier. Le dosage se fait
toujours à la même heure (10h et 15h) chaque jour à la température ambiante environ 25°C.
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Travaux personnels
Les différentes entités dans la solution telles que les composés organiques naturels à
caractère basique et les ions minéraux (cations et anions) peuvent entrer en réaction et provoque
un changement de comportement des propriétés du milieu. Cela influent la variation de pH et la
conductivité des macérât.
Concernant le pH en fonction du temps, on observe que l’extrait est neutre lors du
mélange de la plante avec l’eau, puis, atteint une valeur minimale (acide) le deuxième jour de la
macération (24h après mélange). On a observé une variation dès le troisième jour car le pH
augmente légèrement et devient plus basique.
Le macérât avec l’eau de gîte d’Ankatso reste acide pendant quelques jours, cela est dû à
des éléments acides légèrement stables dans la plante. Par contre, avec l’eau de gîte d’Itaosy et
avec l’eau distillée, l’acidité ne reste que pendant deux à trois jours seulement.
L’augmentation de la conductivité pourrait être due à l’ionisation ou à la décomposition
des composés organiques. La diminution de la conductivité indique des formations des nouveaux
composés comme des bases, des acides et des sels. Cette variation de la conductivité signifie que
les composés chimiques dans le macérât ne sont pas stables et se décomposent facilement.
La courbe de pH en fonction du temps de la macération a une tendance croissante, elle
confirme le comportement légèrement basique des constituants chimiques de la plante. Après
deux jours, le pH avec l’eau d’Itaosy et l’eau distillée à une tendance basique et pour Ankatso
reste légèrement acide. Les variations des pH de ces macérât sont faible pendant six jours.
L’ajout de NaOH fait varier les pH, les potentiels et les conductivités de la macération
avec l’eau. De ce fait il y a des réactions d’oxydoréductions et des réactions acido-basiques entre
les éléments de la feuille du Cadia ellisiana et la solution titrant basique (NaOH).
Le macérât est légèrement basique après quelques jours. Le pH et le potentiel indiquent
qu’il y a des éléments minéraux et d’autres constituants dans la solution de la macération. Les
courbes conductimétriques indiquent aussi qu’il y a des ions mobiles dans la solution (l’allure
des courbes montrent ces mobilités). Les courbes de titrages du macérât par le soude présentent
chacune un palier compris entre 0,5 et 2,0 ml. Les substances chimiques responsables de l’acidité
de la plante Cadia ellisiana sont donc des monoacides de même familles ou des monoacides de
familles différentes mais qui ont de même ou de pKa voisins.
Tout cela peut impliquer que la solution de la macération pourrait être toxique et contient
des éléments nuisibles.
II.3.3.4. CONCLUSION
En bref, la solution est neutre au départ, ainsi la quantité d’acide et de base dans la
solution sont les mêmes. Mais après quelques jours, la macération montre une détérioration de
l’acide. D’après les courbes de pH, la macération en fonction du temps nous montre le caractère
basique du macérât. La figure 24 et 25 montre que la macération peut être conservée pendant
environ 4 jours pour Ankatso à cause de la stabilité des constituants chimiques pendant cette
période. Tandis que les macérations pour l’eau de gîte d’Itaosy et avec l’eau distillée ne peuvent
être conservée qu’environ 2 à 3 jours. Ces variations de pH sont dues à la dégradation entres les
différents éléments chimiques de la feuille et la solvatation des ions H+.
On constate aussi que l’odeur de la solution devient très nauséabonde après le quatrième
jour de macération, cette odeur peut être due à la dégradation des constituants de la plante en
contact avec l’eau.
Selon les analyses minérales et les analyses physico-chimiques faites (courbes pH-
métriques, potentiométriques et conductimétriques) de la plante Cadia ellisiana, elle est
probablement toxique. Donc, pour la lutte contre les larves de moustiques, il ne faut pas utiliser
la solution au plus de 4 jours.
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Travaux personnels
Le présent test consiste à utiliser uniquement les larves d’Anophelinae pour connaître
l’activité de la plante Cadia ellisiana décrite ci-dessus.
D’après les études électrochimiques la plante est peut être toxique. Alors dans la suite de
notre travail, nous allons faire le test de toxicité de la plante vis-à-vis des larves afin de vérifier
cette activité.
A la fin du test, calculer le temps de demi-vie des larves à l’aide d’une courbe ou un
logiciel adéquat.
Note : Nous avons choisi le stade 4 pour les Anophelinae car c’est le stade le plus mature
des larves.
Un test préliminaire est nécessaire pour le choix des concentrations des solutions à tester.
Pendant le test, on observe chaque fois qu’il y a changement d’état des larves et s’il y a une
larve morte et on l’enlève du milieu.
On effectue d’abord un test préliminaire et ensuite le test proprement dit avec des
concentrations différentes de la macération initiale. Ainsi, nous allons voir les résultats des ces
deux étapes de test.
TEST PRELIMINAIRE
• Protocole :
Nous avions mis une larve d’Anophelinae de stade 4 (L4) dans une boite de pétri. Puis,
mettre 1 ml de la concentration initiale de la macération. Le test commence et on observe
attentivement toutes les cinq minutes.
• Observations et résultat :
On a observé le changement de comportement des larves par un microscope. Au début,
elle est très active et bouge dans tous les sens. Après quelques minutes, la brochoir buccale se
ralentisse et elle commence à être fatiguée et devient très paresseux. Après 1h 30 du test, la
brosse ne bouge plus et à cette étape on dit qu’elle est en état moribond (presque mort). Elle est
définitivement morte après 2 heures de temps. Alors d’après ce test, la concentration 100 g par
litre pourrait être toxique pour les larves.
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Travaux personnels
D’après le test préliminaire, nous avons besoin de faire des dilutions pour avoir une
précision du résultat des concentrations différentes.
• Dilution :
A partir de la solution initiale 100g/l et 4,279g/l après filtration, trois dilutions de
concentration 1/5, 1/10 et 1/15 respectivement 2% ; 1% et 0,6% soient 0,7130g/l ; 0,3890g/l et
0,267g/l ont été faites pour le test.
• Résultats moyens du test de toxicité sur les larves avec Cadia ellisiana.
Dans trois boites de pétri, on a mis chacune 10 larves d’Anophelinae vivante de stade 4.
Puis, ajouter a chacune de ces boites les concentrations déjà préparées ci-dessus. Le test est suivi
attentivement jusqu'à la mortalité des 10 larves.
NB : À chaque fois qu’on fait le test, un témoin à blanc est obligatoire.
Pour chacune des concentrations de l’extrait ainsi que pour le témoin, trois répétitions
sont effectuées. Le taux de mortalité est calculé en termes de moyenne des trois déterminations
portant chacune sur 10 individus. Les résultats du test sont rassemblés dans le tableau 36 suivant.
Pourcentage (24h) 40 70 90
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Travaux personnels
Pourcentage = f (concentration)
Pourcentage de mortalité Droite de regréssion
100
90 2%
80
70
60 1%
50
40 0,60%
30
0,5% 0,6% 0,7% 0,8% 0,9% 1,0% 1,1% 1,2% 1,3% 1,4% 1,5% 1,6% 1,7% 1,8% 1,9% 2,0% 2,1%
Concentration en %
Après avoir posé des larves du stade 4 aux différentes concentrations de l’extrait aqueux
pendant 24 h, le taux de mortalité varie selon les concentrations. Pour les trois concentrations, à
l’exception de 0,267g/l, la mortalité des larves atteint un taux de 100%. Ainsi, un premier
classement de l’efficacité toxique des solutions testées est mis en évidence, le macérât le plus
toxique pourrait être la solution qui à la concentration la plus élevée.
Presque toutes les larves sont très morbides après quelques heures.
En générale, pour la concentration 0,713g/l, la dernière larve est morte au alentour de
trentaines d’heures d’exposition. Pour la concentration 0,389g/l, elle est morte après 40 heures
environs et pour 0,267g/l après 48h il existe non seulement des larves vivantes mais aussi des
nymphes vivantes. Les corps des larves sont recouverts des poudres jaunâtres et aussi sur ces
soies.
La CL50 calculée pour des larves du quatrième stade L4 de l’Anophelinae montre un
meilleur résultat en termes de toxicité. Selon des résultats d’études de toxicité des solutions
aqueuses [Web 1’] ; [OMS, 1963], la plante Cadia ellisiana présente une faible concentration
létale qui est de 317,5mg/l.
N.B : Dans le but de donner une signification aux quantités de matières végétales solubles
dans les extraits aqueux, ces derniers ont été concentrés par évaporation dans une étuve portée à
40°C pendant 48 h, jusqu’à l’obtention d’un résidu sec dont la quantité est exprimée en mg. Cela
permet d’exprimer les concentrations létales des substances solubles dans l’eau en mg/l. Les
59
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Travaux personnels
doses létales CL50 sont déterminées après 24 heures d’exposition, elles sont calculées à l’aide de
la méthode Spearman-Kaber. [17] ; [11’]
II.3.4.4. CONCLUSION
60
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Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
• Du point de vue physico-chimique, les eaux à Ankatso démontrent des caractères des
eaux polluées. Par contre, Itaosy présente des propriétés physico-chimiques des eaux claires.
En général, on a remarqué les différences suivantes :
- Du point de vue turbidité, les larves des Anophelinae préfèrent se multiplier dans les
eaux claires exceptionnellement des pontes forcées se faisaient dans les eaux troubles. Ainsi, On
a constaté un temps de décalage si son milieu n’est pas favorable le mois suivant. Par contre, les
larves des Culicinae préfèrent généralement se multiplie dans des eaux troubles.
- Concernant la température, une température de 25°C est une des conditions
préférentielles de la multiplication des Anophelinae. Mais les larves des Culicinae préfèrent
généralement une température inférieure à 20°C.
- Pour le pH des gîtes, les eaux sont légèrement basique pour les Anophelinae environ
7,5 en cas forcés dans des eaux basiques de 8,47. En outre, le pH des eaux des gîtes
préférentielles des Culicinae est quasiment neutre.
On a constaté aussi des ressemblances pour chaque type d’eau comme la teneur en O.D.
comprise entre 3 à 7 ppm, les eaux sont peu profondes et moyennement minéralisées. En cas de
force majeur, ils peuvent se multiplier forcement mais à des taux de pullulation faibles.
Les eaux à Ankatso en différence d’Itaosy possèdent des propriétés physico-chimiques
favorables aux Culicinae se manifestent surtout au mois d’Avril. Par contre, les Anophelinae
possèdent un maximum de pullulation au mois d’Octobre. Tandis qu’à Itaosy, étant donné que la
saison humide apporte les eaux des rizières, le maximum de taux de pullulation se situe aussi au
mois d’Avril. Inversement à celui d’Ankatso, c’est les Anophelinae qui présentent une
pullulation élevée par rapport à celui des larves des Culicinae au même moment.
Notamment ces données sur la qualité de l’eau serviront d’indicateurs d’une éventuelle
risque de colonisation de larves de moustiques et de pullulation des vecteurs du paludisme.
Les études sur les paramètres physico-chimiques des eaux confirment les résultats donnés
par DOUCET et HOPKINS. Ainsi, les Anophelinae préfèrent les eaux claires et les Culicinae
aiment, en outre, les eaux usées.
61
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Conclusion générale
• Les analyses et les études des minéraux de la plante Cadia ellisiana par l’adsorption
atomique et par minéralisation permettent d’affirmer que :
Une diminution des pourcentages des cations zinc, magnésium, calcium, fer, sodium et le
potassium de la feuille sont constatés lors de sa macération. Le tableau 30 nous confirme
qu’environ 10% à 40% des cations ionisés par l’eau dans la feuille brute passent dans le macérât.
Concernant les résultats des études physico-chimiques de la plante Cadia ellisiana, le
phénomène de dégradation provoque une variation de pH. Ce dernier est acide allant de 6,4 au
jour de la macération devient légèrement basique 7,35 après 4 ou 5 jours. Cette basicité peut être
due à l'existence des molécules basiques comme des alcaloïdes ayant un atome d’azote engagé
dans un cycle ou d’autres molécules basiques (flavonoïdes). On a remarqué aussi une variation
de la conductivité 6,17 10-4 µS/cm à 5,85 10-4 µS/cm due aussi à la décomposition des composés
organiques et l’instabilité des composés chimiques dans l’eau. Ces variations peuvent induire
une toxicité de la plante Cadia ellisiana et ainsi elle peut être utilisée comme larvicide.
Les résultats des analyses minéraux nous montrent une différence de 3,805% entre
cations monovalents et bivalents dans le macérât. Ainsi, nous pouvons justifier la toxicité de la
solution à cause des déséquilibres entre cations.
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Partie expérimentale
PARTIE EXPERIMENTALE
FABRICATION DU LARVICIDE
Les feuilles de la plante ont été séchées, puis broyées. 100g de feuilles sont macérés dans
1000 ml d’eau distillée pendant au moins 48 heures, au bout desquelles la préparation a été
filtrée à l’aide d’un papier filtre. Le filtrat récupéré représente une solution stock initiale à 100g
par litre soit 10%. L’extrait est ensuite conservé dans un flacon fermé à la température inférieure
à 4°C.
EXTRACTION DE L’AZOTE
On chauffe la substance avec de l'acide sulfurique concentré qui, à l'ébullition, détruit les
matières organiques azotées. Le carbone et l'hydrogène se dégagent à l'état de CO2 et H2O,
l'azote transformé en ammoniaque est fixé par l'acide sulfurique à l'état de (NH4)2SO4. Le sulfate
de cuivre CuSO4 sert à catalyser la réaction. NH4 est ensuite déplacé par une solution
d'hydroxyde de sodium, entraîné à la vapeur et fixé, lequel est dosé par une solution titrée d'acide
sulfurique.
Ainsi la substance peut être séparée de l’ensemble de composés non-volatiles sans être
chauffé à son propre point d’ébullition, cette technique empêche la dégradation ou même la
décomposition.
• Minéralisation de l’azote :
Dans un tube de digestion, on a introduit successivement 1g de feuille broyée, un
comprimé de catalyseur de minéralisation (à base de CuSO4 et K2SO4) et 10ml de H2SO4
concentré.
On chauffe à haute température le mélange pendant 3O minutes. A l'ébullition, l’acide
sulfurique concentré détruit les matières organiques azotées. Le carbone et l'hydrogène se
dégagent à l'état de CO2 et de H2O. Le degré d'oxydation de l'azote diminue de d.o = 0 à d.o = -
III correspondant respectivement à l'azote organique et à l'azote ammoniacal NH4+. C'est à dire,
l'azote est transformé en ammoniaque. Cette dernière est fixée par l'acide sulfurique à l'état de
(NH4)2SO4.
En présence de K2SO4, la température d'ébullition de H2SO4 peut atteindre jusqu'à 430°C
et le sulfate de cuivre sert à catalyser la réaction.
Après refroidissement, transvaser le contenu du tube de digestion dans une fiole de 50ml
puis compléter avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge.
• Distillation de l'azote:
Dans l'appareil à distillation, on introduit 10ml de la prise d'essai et 20ml de la solution
de NaOH (10N). On recueille le distillât dans un erlenmeyer de 125ml contenant 20ml d'acide
borique (H3BO4, 2%) et quelques gouttes d'indicateur coloré mixte à savoir le rouge de méthyle
et le vert de bromocrésol.
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Partie expérimentale
• Titrage acide :
On titre la solution ainsi préparée par l'H2SO4, de normalité 0,01N. Initialement, la
solution d’acide borique se colore en rouge ; mais en présence de l'ammoniaque NH4OH, elle
vire au vert.
La détermination de la zone de virage consiste à ramener la coloration de l'acide borique
de la solution verte vers sa coloration initiale. Un témoin est préparé dans les mêmes conditions.
Dans la préparation de l'indicateur coloré mixte, l'ajout d'un colorant auxiliaire permet de
rendre plus sensible et précis la zone de virage grâce à un effet contraste. Dans notre cas,
l'indicateur coloré mixte vire du rouge au vert. La quantité de H2SO4 versée est équivalente à la
quantité de NH4OH ayant réagi avec H3BO4 suivant l'équation de neutralisation :
• Le pourcentage en azote %N :
m gramme de feuilles broyées est minéralisé dans le bloc de digestion . Etant donné que la masse
d'un milliéquivalent d'azote est égale à 14mg ; la quantité d'azote dans 1g de feuille sera alors :
(50 x N x V) x 14 x 10 −3
10 x m
(50 x N x V) x 14 x 10 −3
Elle devient pour 1000g de feuilles :
10 x 1000
• Réactifs
- Acide sulfurique concentré (H2SO4)
- Catalyseur de minéralisation : mélange de 3,5 g de K2SO4 et de 0,4 g de CuSO4.5H2O par
échantillon.
- Solution d'hydroxyde de sodium 10 N
- Solution d'acide sulfurique 0.01 N
- Indicateur mixte : dissoudre 0.0495 g de vert de bromocrésol et 0.033 g de rouge de méthyle
dans 50 ml d'éthanol.
- Solution d'acide borique à 2% : dans une fiole jaugée de 200 ml, dissoudre 40 g de H3BO4 dans
1800 ml d'eau distillée. Ajouter ensuite 40 ml de la solution de l'indicateur mixte. Mélanger et
ajuster le volume avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge.
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Partie expérimentale
LES LOIS UNIVERSELLES DE L’EQUILIBRE SUR LES MINERAUX [3’] ; [4’] ; [8’]
66
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Partie expérimentale
Deux zones de la région Analamanga (Urbaine et Sub-urbaine) ont été choisies pour les
mesures des caractères physico-chimiques : ces deux zones ont été prises car chacune présente
des caractéristiques d’eau et des cultures différentes. Par contre, étant donné qu’elles se trouvent
dans une même région, le climat ne diffère pas.
Des relevés sur les propriétés physico chimiques des eaux seront collectées dans des
rizières dans la zone urbaine (Ankatso) et en commune rurale ou sub-urbaine (Itaosy). Nos 2
régions pilotes ont été choisi sur les hautes terres où le paludisme sévit incontestablement
[RAFARASOA, 1996]. Ces 2 régions se distinguent par leur situation spatiale : l’une en zone
urbaine, l’autre en zone sub-urbaine en vue de mener une comparaison entre ces sites.
Les collectes des larves sont effectuées dans les rizières irriguées suivant deux sections
différentes dans chaque zone choisie.
- La première rizière localisée en hauteur tout au pied de la colline que l’on notera RIZ1
- La deuxième rizière située dans un endroit plus bas distant de 200m environ du
premier notée RIZ2
Les collectes de larves sont effectuées dans les rizières à l’aide d’un récipient creux 250ml
blanc afin de visualiser les larves mobiles. Les captures larvaires et les prises des données sont
effectuées régulièrement à 10h de matin pour chaque gîte et au moins deux fois par mois pour
des observations longitudinales.
Les larves récoltées des différents types de gîtes sont transférées à l’aide de pipettes à
tétines dans des piluliers pour être triées comptées et identifiées en laboratoire.
L’analyse statistique des moyennes est réalisée à l’aide du test de l’analyse de la variance
ANOVA 2. Les moyennes de mortalité ont été traitées et comparées par le test de Student [12’]
au seuil de P = 0,05. Les concentrations létales CL50 sont déterminées après 24 heures
d’exposition, elles sont calculées par interpolation à l’aide de la droite de régression et avec le
logiciel Spearman-Kaber.
67
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Partie expérimentale
Le cycle de développement des moustiques passe par deux stades : le stade pré imaginale
ou aquatique et le stade imago ou aérien. Seule la partie aquatique fera l’objet de notre étude
pour en tirer une corrélation entre eaux et larves.
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DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Partie expérimentale
MATERIELS UTILISES
a) Matériels chimiques
L’étude a été réalisée avec les matériels de laboratoire suivants.
b) Matériel végétal
Nous avons utilisés la plante Cadia ellisiana décrit ci-dessous.
69
DEA Chimie Physique // VELOMALALA MANDIMBIHARISOA NARIHAJAMANAMPINIAIANA
Références
REFERENCES
I. BIBLIOGRAPHIE
II. WEBOGRAPHIE
ANNEXES
-150
7,6 11,63 0 -313 18,9 5,29
7,8 11,64 0,1 -314 18,9 5,29 -200
5
4,4 10,99 0,7 -268 21,05 4,75
4,8
4,6 11,04 0,4 -271 21,05 4,75
4,6
4,8 11,08 0,3 -272 20,9 4,78
5 11,12 0,3 -276 20,8 4,81 4,4
5,2 11,17 0,2 -281 20,65 4,84 4,2
5,4 11,21 0,4 -282 20,5 4,88 4
5,6 11,27 0,2 -283 20,4 4,9 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
5,8 11,31 0 -288 20,3 4,93 V(NaOH) versé
6 11,33 0,1 -290 20,2 4,95
6,2 11,39 0,2 -292 20 5 Figure 33 : Courbe potentiométrique du 2ème jour
6,4 11,42 0,2 -294 19,9 5,02
6,6 11,45 0,2 -295 19,8 5,05 50
E
6,8 11,52 0 -298 19,6 5,1 0
7 11,54 0,2 -299 19,4 5,15 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-50
7,2 11,56 0,1 -301 19,3 5,18
7,4 11,59 0 -303 19,15 5,22 -100
7,6 11,62 0 -305 19 5,26
E en mV
-150
7,8 11,62 0 -305 18,9 5,29
-200
8 11,62 0 -306 18,7 5,35
8,2 11,65 0 -307 18,6 5,38 -250
8,4 11,65 0 -308 18,55 5,39 -300
8,6 11,68 0,3 -308 18,45 5,42
-350
8,8 11,69 0,1 -310 18,4 5,43
9 11,71 0,1 -311 18,3 5,46 -400
9,2 11,72 0,1 -312 18,2 5,49 V(NaOH) versé
5
4,6 11,14 0,2 -271 21,35 4,68
4,8 11,18 0,3 -273 21,25 4,7 4,8
5 11,24 0,3 -278 21,15 4,73 4,6
5,2 11,29 0,4 -280 21 4,76 4,4
5,4 11,32 0,1 -282 20,85 4,79
4,2
5,6 11,44 0,2 -290 20,7 4,83
5,8 11,48 0,3 -292 20,5 4,88 4
6 11,53 0,2 -294 20,2 4,95 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
6,4 11,61 0,5 -299 19,7 5,08 Figure 36 : Courbe potentiométrique du 3ème jour
6,6 11,62 0 -300 19,4 5,15
6,8 11,62 0 -301 19,2 5,21
50
7 11,63 0 -302 19,1 5,23 E
7,2 11,68 0,2 -304 19 5,26 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
7,4 11,72 0,3 -305 18,9 5,29 -50
7,6 11,72 0 -305 18,85 5,3
-100
7,8 11,72 0 -305 18,9 5,29
E en mV
-150
7,8 11,41 0 -298 18,65 5,36
8 11,43 0,1 -300 16,55 5,39 -200
8,2 11,45 0,1 -302 18,45 5,42
8,4 11,49 0,4 -303 18,35 5,45 -250
Titre :
« Contribution à l’études physico-Chimiques des eaux des gîtes potentiels des
larves de moustiques.
Analyses physico-Chimiques d’une plante à vertu larvicide »
RESUME
Les deux saisons de Madagascar se distinguent par leur pluviosité : la saison humide
et la saison sèche. En général, les rizières sont les gîtes favorables des larves de moustiques.
Ainsi, plusieurs paramètres physico-chimiques comme la turbidité, la température, le pH, la
conductivité, la teneur en Oxygène dissout et la profondeur ont été étudiés. Par conséquent, le
maximum de taux de ponte permet d’identifier les paramètres physico-chimiques adéquats à
la pullulation des larves. Il s’avère que les Anophelinae préfèrent les eaux claires, légèrement
basiques, ensoleillées et temporaires comme les rizières d’Itaosy. Tandis que, les Culicinae se
multiplient dans des eaux sales comme celles d’Ankatso.
Une analyse minérale de la feuille brute du Cadia ellisiana et de l’extrait a été donnée
par l’adsorption atomique. On a constaté qu’elle peuvent provoque la mortalité des larves de
moustiques selon les lois universelles des équilibres sur les minéraux.
ABSTRACT
The two seasons of Madagascar are characterized by its rainfall: the wet season and
the dry season. In general, the rice plantations are the favorable lodgings of the larvae of
mosquito. Thus, several physicochemical parameters like turbidity, the temperature, the pH,
conductivity, the dissolved oxygen and the depth were studied. Consequently, the maximum
of rate of lying make it possible to identify the physicochemical parameters consistent with
the pullulating of the larvae. It proves that Anophelinae prefer clear water, slightly basic,
sunny like the rice plantations of Itaosy, while, Culicinae are growing in polluted water like
those of Ankatso.
A inorganic analysis of the rough sheet of Cadia ellisiana and extract were given by
atomic adsorption. It was noted that it can caused the mortality of the larvae of mosquito.