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DEDICACES ...................................................................................................................... VI
RESUME ............................................................................................................................. X
ABSTRACT ....................................................................................................................... XI
INTRODUCTION ................................................................................................................ 1
V. MISSSION ................................................................................................................. 2
1. Sol .......................................................................................................................... 7
2. Hydrographie .......................................................................................................... 7
V. FAUNE ...................................................................................................................... 8
1. ORIGINE ................................................................................................................. 11
2. DESCRIPTION........................................................................................................ 15
1. Le hersage ......................................................................................................... 20
4. FERTILISATION................................................................................................. 23
6. RÉCOLTE......................................................................................................... 26
Remarque..................................................................................................................... 28
3. ÉLAGAGE ........................................................................................................ 37
4. FUMURE .......................................................................................................... 38
Symptômes ............................................................................................................... 40
I. OBJECTIFS .......................................................................................................... 44
1. LE SARCLAGE ................................................................................................ 48
2. L’EGOURMANDAGE ..................................................................................... 48
4. TAILLE ............................................................................................................ 49
CONCLUSION ................................................................................................................... 57
DEDICACES
Réussir demande des efforts; pour y franchir plus aisément, il est important de
s’impliquer dans les domaines que vous aimez. La passion vous donnera l’envie et la
motivation nécessaire pour y parvenir. Ainsi, je dédie ce labeur à papa LAADJOU Martin
ainsi que tous ceux ayant contribué de près ou de loin à mon éducation
REMERCIEMENTS
Je rends grâce à l’Eternel, et je béni le nom de son fils unique JESUS Christ, Pour
avoir continué de veiller sur moi durant toute la durée de mon travail et pour toutes les
grâces dont il me comble tous les jours de ma vie.
Nous adressons également nos remerciement a tous ces personnes dans l’impossibilité
de les citer nommément notre profonde gratitude et notre reconnaissance vont
particulièrement a
Nous témoignons notre profonde gratitude à nos parents pour le réconfort dans les
moments difficile, leurs sacrifices pour ma scolarisation et leurs efforts de faire de
moi une meilleure personne ; à mes frères et sœurs pour leur soutient morale.
Merci à mes amis et aines académique Ing Guiwon abdoul aziz, Ing Mabouang
vladimir , Ing Tchameni klaus , Ing Ewane edmond, Ing Ngameni leonel, Ing Deugeu
michel et tous ceux que je ne peux mentionner ici pour leurs suggestions et
orientations lors du stage et la rédaction du présent rapport
Enfin merci à tous ceux qui directement ou indirectement ont contribué au bon
déroulement de mon stage et de mon éducation.
RESUME
C’est ainsi que lors de mon stage de pré-insertion professionnelle I dans la société
civile agricole frères du Noun. Ce présent rapport expose les différents activités que nous
avons réalisé à la ferme dont les objectifs de mixer la théorie à la pratique, d’initier le futur
entrepreneur agropastorale aux différents travaux sur le terrain. Outre son introduction et sa
conclusion, le premier chapitre porte sur la présentation de la société civile agricole, le 2ème
de la description de l’exploitation dans son milieu physique et la 3 ème présente les différentes
activités menées pendant le stage et le 4ème pour les remarques et les suggestions
ABSTRACT
Cameroon presents ideal conditions to ensure its food security and serve as a bread
basket for other countries in the sub-region. The soils are fertile and the climates are
particularly diverse, which makes it possible to carry out any type of crop (CCIMA, 2006).
The Cameroonian economy is essentially based on agriculture, which mobilizes nearly three
quarters of the working population living in rural areas. Per capita food availability is
declining, as is the level of food security, which has fallen to around 80% today from 96% in
2002. In rural areas, poverty affects half the population. Due to a lack of prospects, skills and
resources, rural youth are among the most vulnerable groups in the face of poverty. Strategic
studies relating to the Cameroonian economy indicate that, in order to fight poverty,
especially in rural areas, the country will continue to depend on agriculture because of the
many opportunities for wealth creation it offers. However, an assessment of the agricultural
sector carried out by the Ministry of Agriculture and Rural Development (MINADER)
reveals a drop in per capita production, a consequence of the small increase in cultivated
areas and the stagnation of yields. The poor performance is partly explained by the aging of
farmers and the exodus of young people to cities, where they face unemployment,
underemployment, delinquency and disease. The future of sustainable food crops, the
backbone of food security and poverty reduction, is compromised by this lack of prospects
affecting the rural population. Youth employment, in general and in the agricultural sector in
particular, is therefore a major issue from the point of view of poverty reduction and the
maintenance of social cohesion and peace in Cameroon. rural enterprises is considerable,
provided that the country manages to meet the major challenges related to access to
technologies, markets and financial services, but also to vocational training and
specialization.
ABREVIATIONS
INTRODUCTION
C’est dans ce contexte, que j’ai réalisé mon stage de pré-insertion professionnelle d’une
période de 2,5 mois allant du 20 avril au 05 juillet 2021 à la Société civile agricole frère du
Noun située dans la région de L'ouest Cameroun.
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RAPPORT DE STAGE
I. HISTORIQUE ET CREATION
Cree en 1931 qui était déjà une plantation de café puis revendu a Mengueme qui n’as
pas pris soins revendu aussitot à Chanas, qui jusque-là connu une longue période d’abandon
et de délabrement jusqu’à son rachat en 2004 avec les encouragements du sultan, par deux
frères amoureux du Cameroun et passionnes du café, Jacques et Patrick DESPLACES.
II. LOCALISATION
La ferme est située dans le département de Noun (d’où le nom Frères de Noun) à
l’ouest du Cameroun, entre les lacs Bamendjing et Petpenoun, à proximité de la ville de
Kouoptamo. Les terres sont situées entre 1100m et 1200m d’altitude et bénéficient d’un
terroir riche en basalte (volcanique) ce qui donne un caractère spécifique aux cafés produits.
III. ORGANISATION
Elle n’a pas d’organigramme proprement dite, l’exploitation est juste constitue d’un
gérant et des employés
La société civile frères du Noun est une entreprise qui opère dans la production
agricole au sens large le plus large du terme : production végétale (agrumes, palmiers à huile,
caféier, maïs et du poivre blanc (échelle expérimentale)
V. MISSSION
Offrir des produits agricoles d’origine végétale de plus en plus élaborés qui peuvent
satisfaire les attentes actuelle des consommateurs.
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RAPPORT DE STAGE
Elle a contribue
La société civiles dispose des tracteurs des bennes des pickups, un garage de réparation
des engins et un garage contenu de multiples équipement agricole (charrue, batteuse,
moissonneuse, épandeurs d’engrais….) y sont a labris des intempéries, un magasin de
stockage des engrais,
La production du mais a la SCA frères du Noun se fait sur 5 parcelles toutes variantes
entre 5 et 20 ha. La superficie exploite pour cette UPV s’élève à 65ha. La variété de maïs
cultivé est une variété hybride (Pannar 53) elle est réputée pour son adaptation aux conditions
pédoclimatiques et répond aux critères de choix de la variété (la résistance aux maladies, le
rendement, la précocité, la résistance à la verse des tiges, la valeur alimentaire…). La période
de semis va de mi-mars à mai. Suivant un espacement en ligne de 80cm pour le bon
ensoleillement des plantes. Avec une graine tous les 10cm. Par rapport à l’entretien de la
culture, l’essentiel des traitements pratiques concerne le désherbage, qui conditionne la
réussite de la culture pour ne pas laisser les mauvaises herbes étouffer ou retarder le
développement du maïs. Ce désherbage toujours mécanique priorise par l’utilisation d’une
sarcleuse attelée à un tracteur. En ce qui concerne la récolte, elle diffère selon la destination
du maïs. A la SCA il y a les parcelles qui sont semés destines au fourrage ; dans ces parcelles
la plante entière est récolté, broyée puis stockes sous forme d’ensilage. Le reste de parcelle
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RAPPORT DE STAGE
sont récoltés destine à la commercialisation. Par la fin ce mais est ensuite séchés et conserves
dans des cribs qui permettent de ramener l’humidité des épis de 28 à 35% à 12 à 18 % ces
cribs peuvent aussi être utilisés pour les stockages du mais grains en sacs. Il est noté qu’un
bon séchage et un bon stockage limitent les pertes dues aux insectes et aux rongeurs et
limiterons le développement des mycotoxines.
La plantation comporte le café arabica de variétés java brésilien sur tt le champ la plantation
s'étend sur une superficie de 63ha repartir sur 21blocs. Ils sont répartis comme suit :
Les densités de semis est a 3m entre les plants en intervalle et 2m entre les plants sur la
ligne. Les plants de couverture sont constitué de Leucena (manoir) ; ils sont plantés suivant
un plan régulier un plant tous les 2 pieds et après chaque une ligne. Le verger de caféier est
taillé en monocaule avec écimage, conduits sous ombrage, en culture pure et suivant un
mode intensif
La plantation est située à une altitude moyenne de 1300 m au-dessus du niveau de la mer. La
sélection des semences était des plants suivant les critères suivant :
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RAPPORT DE STAGE
Le palmier à huile cultivé a la SCA est repartie en 4 blocs sur une superficie de 32ha
Elle est plante de façon progressive suivant le plan donne par satellite
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RAPPORT DE STAGE
I. LOCALISATION DE KOUOPTAMO
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RAPPORT DE STAGE
minima de janvier est de 9,9°C. Dans l’ensemble, les températures se caractérisent par une
remarquable stabilité d’ensemble et une fraîcheur relative due à l’altitude.
1. Sol
Les sols présents au niveau de Kouoptamo sont des sols d’origine volcanique très
fertiles surtout dans le Centre et l’Ouest de l’Arrondissement ( Galim). Les sols sont par
endroit ferralitiques (riches en fer, ce qui explique la couleur rouge de la terre – peu fertile) et
hydromorphes dans les bas-fonds (couleur brune -présence de nappes perchées). Du fait de
cette hydromorphie, les couches superficielles du sol sont riches en débris végétaux en
décomposition. Par conséquent, le taux de matière organique est très important. On rencontre
aussi des sols d’origine volcanique et mixtes (volcano ferralitiques fertiles). Ici, les sols sont
en majorité très fertiles. Toutefois, cette fertilité naturelle est mise à mal par la sur
exploitation des sols et l'utilisation incontrôlé des produits chimiques
Les sols volcaniques hydromorphes (sol humides en permanence) se trouvent dans les bas-
fonds autour du lac BAMENDJING et le long des rivières MOU et PAHKE (Sud de
l’Arrondissement). Ces zones constituent le bassin des cultures maraîchères qui se pratiquent
en saison normale et en contre saison. Autour du lac BAMENDJING, les sols sont humides à
gley ou amnor acides, ceinturés par des sols ferralitiques rouges péné-évolués (NJITAPON et
NJINGOUMBE). Aux environs notamment de KOUOPTAMO, NKOUOMBOUM,
NGOUENDAM, NJINDOUN, les sols sont d’origine volcanique et donc très fertiles
généralement. Le reste de l’Arrondissement est constitué des sols remaniés. Dans les bas-
fonds humides, on rencontre les sols alluvionnaires. L’érosion des sols est un sérieux
problème. Les cultures réalisées dans le sens de la pente favorisent ce phénomène.
2. Hydrographie
L’hydrographie désigne l’étude et la description des cours d’eau et des étendue d’eau
qu’on peut observer à la surface de la terre ou dans le sous-sol le réseau hydrographique de la
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RAPPORT DE STAGE
Commune Rurale de KOUOPTAMO est très dense. Nombreux ruisseaux, tels que le Nkoup,
Mweing, Koutou, Lin et Moundoun, le Lac (KOUOMBOUM), le Keuchuetoum
(BAMKOUOP). D’autres rivières, plus importantes et permanentes, comme le Njot, le Moû,
le Panké, le Mbap (qui alimente le Scan Water de BAMKOUOP) inondent de grandes
superficies dans la plaine agricole, favorisant la pratique des cultures maraîchères de contre
saison. Elles affluent vers le Noun, artère principale du réseau hydrographique du territoire
communal. Une des particularités de la Commune est l’existence de nombreux lacs de
cratère: les lacs femelle et mâle à proximité de KOUOPTAMO, le Petpenoun, le Monoun. Ce
dernier a d’ailleurs fait l’objet d’une émanation de gaz ayant entraîné la mort de 37 personnes
s’est produit le 16 août 1984. Le site est maintenant surveillé. La retenue artificielle du
NOUN, dit lac BAMENDJING, Le fleuve NOUN à l’Ouest sert de limite naturelle avec les
Départements de BAMBOUTOS et de la MIFI.
IV. VEGETATION
La végétation désigne l’ensemble des plantes qui poussent en un lieu donne selon
leurs nature celle de Kouoptamo est la savane arborée péri forestière. Elle tend vers la savane
arbustive humide avec les arbustes à tronc noueux et à bois dur de quelques mètres de hauts
étant beaucoup plus nombreux que les arbres de plus de 10 mètres de haut. La savane est une
zone privilégiée pour l’élevage. Le réseau hydrographique dense occasionne la présence de
forêts galeries et de nombreux raphiales qui ont tendance à se raréfier du fait de leur
surexploitation et de leur destruction pour les cultures. Les forêts galeries bordent les cours
d’eau. Dans les marécages, le Penicetum le (sissongo) est la graminée qui domine. On note
aussi la présence de nombreux arbres fruitiers, notamment les manguiers, safoutiers et l’arbre
à fruits noirs. L’Eucalyptus et le Tali sont utilisés comme bois d’œuvre et de chauffage. On
trouve aussi le Leuceana en grande quantité. Le reste de la végétation est constitué de savane
arbustive à Terminalia glaucescens.
V. FAUNE
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RAPPORT DE STAGE
aussi la présence des hippopotames, des oiseaux migrateurs et des caïmans. La réserve
forestière favorise la présence du gibier qui trouve là une niche écologique préservée. Les
espèces particulièrement ciblés par cette procédure de protection sont Potamochoerus pocus
et Enantia chlorantha.
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RAPPORT DE STAGE
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RAPPORT DE STAGE
Le maïs est une céréale comme le blé, le riz et le sorgho. Son nom scientifique est zea
mays. Pour beaucoup, il contribue la nourriture de base, c'est d'ailleurs la céréale la plus
cultivé après le riz et le sorgho. Il joue un rôle très important pour l'alimentation humaine et
animale. Sa culture procure des revenus important surtout en période de pénurie sur le
marché. Le maïs s'adapte à tout type de climat sauf lorsque la température est trop basse. Il
aime la lumière, la chaleur, l'eau, surtout au moment de la floraison. Le maïs aime les sols
riches, profond, bien drainé et surtout qui contient beaucoup de matière organique. Il est très
exigeant en matière de sol. Durée du cycle, 90 à 115 jours en fonction de la variété et de
l'altitude.
Familles (Poacées)
Noms locaux:
- Foufoulbe : boutali
- Bamoun : bon
1. ORIGINE
Le maïs est une culture assez ancienne. D’origine mexicaine, il a été introduit en Afrique
du Nord à partir de l’Europe. Les variétés à graines très farineuses ont été introduites en
Afrique Occidentale par les Portugais au début du XVIè siècle.
Le maïs est une plante annuelle, monoïque, bisexuée. La tige mesure de 2m à plus de
5m, avec 8 à 25 nœuds (variable suivant les variétés et les niveaux de fertilisation). Les
feuilles sont longues et fortement engainantes sur la tige. Elles portent des nervures
parallèles.
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RAPPORT DE STAGE
Le maïs a deux types d’inflorescence : l’inflorescence mâle qui est une panicule qui se
forme au sommet de la tige tandis que l’inflorescence femelle se trouve à l’aisselle des
feuilles moyennes. L’inflorescence femelle est un épi qui se compose d’une rafle renflée sur
laquelle s’insèrent 200 à 1.200 fleurs femelles à longue soie communément appelées barbe et
des spathes (feuilles) couvrant la rafle. Le système racinaire est fasciculé.
3. ÉCOLOGIE DU MAÏS
Le maïs est une plante très exigeante en lumière. En région tropicale la durée du jour est
toujours inférieure à 14 heures, cela entrave l'extériorisation de photopériodisme. Néanmoins,
on peut observer une protandrie plus importante ou même un retard de la floraison chez
certaines variétés. Des mécanismes d'assimilation chlorophyllienne performants confèrent au
maïs de grandes possibilités dans la synthèse de l’amidon.
En revanche c'est une culture très sensible aux températures élevées qui plafonnent son
rendement. En effet, la fécondation est perturbée dès qu'on dépasse 35°C. Cependant un
minimum de 10°C est requis pour sa germination. Quand le sol est mal humidifié, les hautes
températures deviennent défavorables. La température a ainsi, une influence non négligeable
sur la durée du cycle végétatif (Rouanet, 1984).
Le maïs est très sensible aux variations de la fertilité du sol. Il répond bien aux apports
d'engrais et notamment d'azote. Il affectionne particulièrement les sols riches en matière
organique, sains, profonds et doués de bonnes propriétés physiques (ANONYME, 1980). Il
est tolérant à l'acidité (sols de pH 5,5 à 7).
Le maïs est Cultivé dans de nombreuses régions (forêt équatoriale, savane). La zone
climatique la plus propice est celle des savanes avec une pluviométrie de 800 à 1 200 mm et
un ensoleillement important qui réduit le parasitisme. Le maïs a besoin d’une température de
10 °C à 19 °C. L’altitude ne doit pas dépasser 1800 m. » (Escalante-Ten Hoopen et Maïga,
2012)
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RAPPORT DE STAGE
4. MORPHOLOGIE DU MAÏS
L’inflorescence mâle est une panicule terminale composée d’épillets contenant chacun
deux fleurs mâles. Les fleurs mâles sont composées de glumes et glumelles entourant trois
étamines.
Une à quatre inflorescences femelles sur chaque pied. Elles sont situées sur l’aisselle des
plus grandes feuilles au milieu de la tige. Ce sont des épis enveloppés dans des feuilles
modifiées appelées « spathes » qui se dessèchent à maturité. Chaque épi est constitué par un «
rafle » sur lequel sont insérés en rangées verticales des centaines d’épillets à deux fleurs
femelles dont une seule est fertile. Au moment de la fécondation, les styles des fleurs sortent
à l’extrémité supérieure des épis sous forme de stigmates filiformes (partie supérieure du
pistil en forme de fil) ou de soies vertes ou rosées. Les fleurs femelles possèdent chacune un
ovaire surmonté d’un style très long (Escalante-Ten Hoopen et Maïga, 2012).
5. PHENOLOGIE DU MAIS
Le maïs, comme toutes céréales en général a également un cycle de vie bien défini et
plus ou moins identique. Ce cycle va de la germination à la sénescence dont chaque étape à
des besoins particuliers qu’il faut à tout prix remplir pour une croissance idéale. Afin de
pouvoir identifier ces stades phrénologiques plusieurs échelles sont mises en place. On en
distingue principalement trois types d’échelles : ARVALIS (Tollenaar et coll, 1979) ; BBCH
(Hack et al. 1992) et IOWA (Abendroth et al. 2011). Bien que différentes dans leurs
méthodologies, ces échelles de phénologie renferment tous, les uns comme les autres, toutes
les phases par lesquelles passent les céréales tout au long de leurs cycles.
Dès lors, la phénologie du maïs est subdivisée en deux grandes phases : la phase
végétative et la phase de reproduction.
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RAPPORT DE STAGE
Espagnol : cafe
Portugais : café
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RAPPORT DE STAGE
Pluviosité Pluviosité
Le café est une boisson obtenu a partir de grain de caféier du genre coffea, un arbres
qui serait originaire d’Ethiopie et qui pousse dans les plantations d’Afrique et d’Amérique
essentiellement. Ils appartiennent à la famille des rubiaceae, qui compte plus de 6000
espèces.il est consomme depuis des millénaires et se cultives dans plus de 70pays. Cette
boisson chaude consomme aux 4 coins du monde est appréciés pour ses arômes puissant et
son gout plus ou moins corse selon la variété choisie. Ses fruits de couleurs vertes deviennent
rouge lorsqu’il arrive à maturité et ressemblent alors a de belles cerises. Seuls deux types de
cafés sont cultivés pour leurs graines qui après torréfaction, servent à préparer cette boisson
qui possède des propriétés stimulantes dues à la présence d’un alcaloïde :
La caféine.
2. DESCRIPTION
Le caféier est un petit arbre appartenant à la famille des RUBIACEES, genre Coffea;
Elle représente 100% de la surface cultives compte tenu de son importance, Le caféier vit
environ 50 ans dont une trentaine d'année de pleine production. Il peut atteindre la taille de 12
m, mais dans les plantations, il est taillé de façon à ne pas dépasser 2- 3 mètres pour faciliter
sa culture et la cueillette. Ses fruits, de couleur rouge, sont appelés " drupes " ou " cerises ".
Un arbre produit de 2 à 5 Kg de cerise par an. Il possède des racines profondes qui épuisent
rapidement le sol. Feuillus persistant avec des feuilles ovales de couleur sombre et d'aspect
vernissé sont opposées avec un bref pétiole, la laminaire est lancéolée avec un aspect
acuminé et des marges légèrement ondulées.
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RAPPORT DE STAGE
3. LA BIOLOGIE DU CAFIER
Vers la 3ème année, les bourgeons axillaires situés sur les rameaux plagiotropes, à l’aisselle
des feuilles, peuvent se différencier soit en rameaux secondaires, soit en fleurs. L’induction
florale de ces bourgeons donnera la première floraison puis la première petite récolte : le
caféier est au stade de maturité de floraison. A partir de ce moment, le caféier continue à
grandir, à émettre des feuilles et des branches : croissance végétative, et à former des fleurs
puis des fruits : croissance générative.
En culture intensive, après une vingtaine d'années de production, le caféier est fatigué. Il
produit peu de feuilles, très peu de fruits, et son entretien n'est plus rentable. Cette période de
20 ans peut être raccourcie en mauvaises conditions et, au contraire, allongée si le sol est très
bon, les caféiers bien entretenus. Mais généralement, après 30 années d'exploitation, le
planteur a intérêt à renouveler sa caféière.
1. Description de la culture
Le palmier à huile est particulièrement productif lorsqu’il est cultivé dans les
meilleures conditions agro-écologiques :
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RAPPORT DE STAGE
• des précipitations comprises entre 1 800 et 2 400 mm/an et pas de sécheresse continue
pendant plus de 90 jours. Des précipitations excédentaires sont bien tolérées tant que les sols
sont bien drainés ;
• le palmier préfère les sols riches et bien drainés, mais se satisfait de sols pauvres si la
fertilisation est assurée ;
Par ailleurs, le grands intérêt du palmier à huile réside dans sa capacité à procurer des
revenus tout le long de l’année de façon relativement régulière,(la production des régimes est
étalé sur l’année et la différence est fonction de la zone agro écologique) et récurrente( la
plantation produit pendant de nombreuses années le besoins en fonds de roulement est donc
peu élevés les revenu de la ferme est sécurisé ceci est encore renforces par le caractère de la
demande
Le palmier à huile est cultivé pour les huiles comestibles qui sont extraites de la pulpe
de son fruit (huile de palme) et de son amande (huile de palmiste). Un hectare de palmiers
produit de deux à sept tonnes d’huile par an. Les huiles sont utilisées :
> à 80 % pour l’alimentation humaine : margarines, matière grasse végétale de base, huile
alimentaire, huile de friture et graisses spécialisées ;
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RAPPORT DE STAGE
> pour la fabrication de dérivés à usages industriels : acides gras, savons et cosmétiques,
savons métalliques, esters méthyliques, encres, résines époxydes, aliments pour animaux,
etc ;
> comme énergie verte. Les déchets d’huilerie sont valorisés comme fertilisants et pour la
production d’électricité ou de méthane. Outre le fruit, d’autres parties sont fréquemment
utilisées : la sève (vin de palme), le stipe (ébénisterie), les feuilles (toitures), etc.
● La plante
Plante pérenne d’un grand encombrement, le palmier est caractérisé à l’âge adulte par :
> une puissante couronne de trente à quarante palmes vertes, de cinq à neuf mètres de
longueur ;
> un stipe cylindrique unique ; > un unique bourgeon végétatif situé au centre de la couronne
>un système racinaire de type fasciculé (plusieurs milliers de racines), prenant naissance sur
le bulbe. Quatre ordres de racines sont présents. Seules les racines quaternaires sont
totalement absorbantes. Elles se rencontrent principalement dans les cinquante premiers
centimètres de sol ;
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RAPPORT DE STAGE
L’écologie du palmier à huile Dans de bonnes conditions le palmier à huile produit toute
l’année. Toute limitation des conditions environnementales se traduit par une réduction de la
productivité : allongement des cycles mâles, diminution des cycles femelles et du poids
moyen des régimes, puis avortements d’inflorescences, surtout femelles. Dans les cas
extrêmes, on peut observer la mort de l’arbre.
Le potentiel maximal du palmier à huile ne peut être atteint que s’il dispose :
d’une pluviométrie de 1 800 mm d’eau par an, bien répartie sur toute l’année ;
d’un minimum de 1 800 heures d’ensoleillement par an et d’un rayonnement global
supérieur à 12 MJ/m2 ;
de minima mensuels de température supérieurs à 18°C et de maxima compris entre
28 et 34°C. Le palmier à huile est assez peu exigeant concernant les sols. Néanmoins,
il lui faut un sol meuble et profond et exclure les sols gravillonnaires ou trop argileux
et les sables purs. Il affectionne les pH proches de la neutralité mais supporte bien les
pH acides jusqu’à 4-4,5. La plupart des substrats géologiques peuvent être exploités :
sédiments du tertiaire, socle ancien, terrasses alluviales anciennes, dépôts alluviaux
récents, formations organiques, sédiments volcaniques. Les pentes et les bas-fonds
inondables doivent être spécialement aménagés avant leur exploitation. Le palmier
est très sensible à la composition chimique du sol. Il exprime son déficit nutritionnel
par des réductions de productivité et des symptômes foliaires de carence. Les besoins
sont variables d’une région à l’autre et dépendent de nombreux facteurs. Le pilotage
de la nutrition minérale se fait à partir d’expérimentations agronomiques spécifiques
et d’analyses de la composition des feuilles en éléments minéraux. Il prend aussi en
compte la rentabilité économique de la fertilisation. Dans le cas des plantations
familiales, ce pilotage devrait être effectué avec l’appui de groupements de planteurs
ou de sociétés ou organismes de conseil spécialisé.
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RAPPORT DE STAGE
Notre séjour à la SCA a été d’un avantage considérable, c’est ainsi que nous avons
prêté mains forte a toutes les opérations qui était prévue pour la période à laquelle nous étions
en stage ; c’est ainsi lors de notre stage, j’ai prêté main forte aux opérations suivante :
1. Le hersage
Apres le labour à plat faite lors de la préparation des sols pour les semis de maïs il est
nécessaire de pratiquer le hersage afin de casser tous les mottes de sols et niveler la terre.
Pour le faire, nous avons utilisé une herse atteler à un tracteur présentant les caractéristique
suivante : un châssis rectangulaire, un vérin hydraulique, 2 pneus tubeless la profondeur du
hersage est d’environ 30cm
NB1 : il faut noter que le nombre d'épis par pied augmentera si l’espacement est grand.
- Gros grains:30à50kg/ha
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RAPPORT DE STAGE
- Petits grains:20à40kg/ha
NB2 : Une deuxième saison est également possible à partir de mi-août couramment appelé
contre saison
3. OPERATIONS DENTRETIENS
La lutte contre les mauvaises herbes entre le semis et les opérations d’entretien
proprement dites, Il est nécessaire de lutter contre les mauvaises herbes pour éviter les
concurrences (alimentation, lumière, eau et les insectes et maladies. Durant la période de
production, il s’est effectué deux méthodes de lutte contre les mauvaises herbes : le
désherbage mécanique et le désherbage chimique.
Le sarclage réalisé en culture mécanisé avec un outil a dent, apportait les avantages suivant :
Un gain de temps fort appréciable, une réduction de la pénibilité du travail par rapport au
sarclage manuel ; hors mis le cout d’investissement, la mise en œuvre du sarclage mécanique
n’induit pas de mouvement de trésorerie puisque le travail est généralement fait par les
membres de la structure
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RAPPORT DE STAGE
2ème sarclage ou sarclo-buttage: sarclage qui intervient entre 30ème et le 45ème jour
après semis. quand les deux premiers sarclages sont bien faits avec la densité,
3ème sarclage: à la demande. il s’avère inutile compte tenu du fait que la taille du
maïs est bien trop haute pour que le tracteur y circule sans casser les plants de maïs
NB : il est important de respecter les périodes prévues pour les sarclages car les semis avec
épandages d’engrais favorise la poussée rapide des adventices
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RAPPORT DE STAGE
4. FERTILISATION
Les attaques récurrentes sont: les vers Gris, les borers des tiges, la rouille, le mildiou des
feuilles et le virus des stries. Faire des traitements en cas d’attaques
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RAPPORT DE STAGE
(A)Bourgeon des plants bouché par les déchets produits par les chenilles
(A), feuille du plant de maïs violacée, résultat d’un stress causé le plus souvent par du
temps frais ou des blessures aux racines (carence en phosphore).
: (B) Bandes jaunes sur les feuilles (carence en Magnésium ; Les bandes blanches
expriment plutôt une carence en zinc,
(C) Jaunissement des feuilles (Guide agronomique des grandes cultures) exprimant la
carence en azote.
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RAPPORT DE STAGE
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RAPPORT DE STAGE
Le seul traitement phytosanitaire utilisé à la SCA Frère du Noun pour lutter contre les
adventices du maïs est l’herbicide sélectif, tout particulièrement contre le Striga, Ageratum
conizoide, le Penicetum, Bidens pilosa … etc qui sont des pestes végétales.
6. RÉCOLTE
La durée de stage étant moins de 90 jours nous n’avons pas pu assister aux activités de
récoltes. Néanmoins, les techniciens de la SCA nous ont présenté la récolte comme la
dernière phase de cycle de production végétale. Le moment de vérité où on constate les
résultats des efforts de dur labeur fournis tout au long de la campagne aux seins de la
plantation nous dirons par ailleurs quelles est estimes en fonction de la date de semis pour les
grains secs. Les rendements dépendent du type d'hybride, des conditions climatiques, de la
fertilisation, etc… D’une manière générale,
Compte tenu du fait qu’une partie de la production est destiné à la vente et l’autre à l’ensilage
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RAPPORT DE STAGE
7. CONTRAINTE DE PRODUCTION
Au cours de la suivie des différentes activités, nous avons pu noter quelque difficulté
qui dans l’ensemble influence sur la baisse du rendement de façon considérable. Nous
pouvons noter :
Tassement et compaction des sols de texture limono sableuse au passage des engins
lourd et des bœuf ce qui rend la profondeur de labour insignifiant
D’important quantités de plant sont détruits en bordure de route écrasés lors du
passage du tracteur et ou pendant les manutentions
La fragilité des plants lies à leur faible profondeur de semis les rendent vulnérables
aux fortes pluies et aux vents violents
Densité de semis très élevés en fonction de la richesse du sol et les doses d’engrais
Les champs de maïs ne sont pas contrôler
Le non-respect des itinéraires en particulier dans la gestion de la fertilisation
sol facilement érosible qui entraine les pertes de semences et d’engrais
les conflits agropastoraux
Les obstacles qui ne sont pas dégagé (cailloux, morceau de bois…) contribue à
endommager les engins lors des différents opérations de travail et bien jusqu’à la
prochaine campagne
Selon l’ISRA (2008), la faiblesse de la productivité agricole de la terre et des
rendements est lies à l’irrégularité de la pluviométrie, à la pauvreté des sols mais aussi
à la faible et mauvaise utilisation des technologies de production (bonne pratique
culturale, quantité et qualité des intrants), a la vétusté du matériel agricole.
Délimité les bordures de champ suffisamment pour que le tracteur puisse tourner
sans plus casser les plants rapprocher en bordure de route
Lors du second sarclage, changer les houe de la sarcleuse avec des billonneuses qui
pourront être régler de façon à mettre la terre en bas des maïs lors du sarclage
Durant les opérations de labour, équipe le conducteur d'un petit piquet muni d'un
drapeau pour qu'il puisse le mettre à des endroits où il y a un obstacle (cailloux et gros
bois) pour identifier afin qu’on puisse passer les ramasser plus tard
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RAPPORT DE STAGE
tracer et creuser la voie de passage des torrents d'eau aussitôt que la saison pluvieuse
commence
utiliser les mesure préventives pour lutter contre les foreurs de tige et des épis des
feuilles en appliquant un insecticide à large spectre ( ampligo, greme, kabila etc)
Respecter l’itinéraire technique de production de mais
Remarque
Les opérations de semis et de sarclage sont plus favorables en temps ensoleillé et sec
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RAPPORT DE STAGE
Figure 15: semence attaque par les charancon Figure 16: Bouts de sillons devastés
par les moutons
Figure 17: plants de maïs attaque par la forreur de tiges et des epis
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RAPPORT DE STAGE
Pour des rendements les plus faibles, certains planteurs plantent encore du matériel végétal
tout venant
I. TRANSFORMATION PRIMAIRE
L’huile de palme est produit aussi près que possible des lieux de récolte. Sa qualité
dépend en effet non seulement du degré de maturité des régimes, des soins apportés lors de
leurs cueillettes et leurs transports mais aussi de la rapidité à laquelle ils sont usinés en
huilerie. Les traitements que l’on apporte aux régimes ont pour but de la dissocier
progressivement en fraction distincte : rafles, fruits, huiles, fibres, boue, amandes, coques…
par une série des transformations des diverses phases. Les soins apportes a la fabrication,
l’adaptation du matériel et son entretien permettent de réduire au minimum les pertes
apportes. Un ensemble de précautions et des soins permettent de maintenir la qualité du
produit fini.
La séparation des phases des phases est obtenue par des moyens mécaniques. Chocs,
broyage, presse, centrifugation, ventilation. De ce fait, les résultats sont relativement
imparfaits et lies au respect des consignes de fabrication et à l’état du matériel. Il est
impossible par exemple de déshuiler complètement la pulpe par simple pression si forte que
ce soit celle-ci, elle laisse toujours dans les fibres une certaine quantité d’huile retenue par
imprégnation. Apres usinage, on a donc
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RAPPORT DE STAGE
1. SURVEILLANCE PHYTOSANITAIRE
La surveillance phytosanitaire est indispensable pour déceler à temps les différents dégâts de
ravageurs, les maladies ou les désordres qui peuvent affecter les palmiers. Il est donc
nécessaire de :
Toute modification importante de l’état de santé des arbres : feuilles qui se dessèchent
rapidement, feuilles cassées, folioles dévorées ou trouées, nombreux régimes qui
avortent ou qui pourrissent, changement de couleur des folioles, etc. doit être notée. En
cas d’évolution importante et préjudiciable au potentiel des arbres, se reporter à la « Défenses
des cultures » et, si nécessaire, faire appel au conseiller agricole le plus proche.
C’est ainsi que nous avons fait le contour ligne après ligne les 4 blocs de la parcelle en 4
journées me situant des informations du chef de culture et ou tout autres travailleurs rattache
à cette unité de production et de ma capacité d’adaptation sur le terrain et les notions vue
cours. J’ai commencé au bloc A pour termine au bloc D ; ceci dans le but de faire les
observation personnelle pour avoir des éléments de réponses face aux question et notions qui
se reporte aux dégâts de ravageurs, les maladies ou les désordres qui peuvent avoir affectés
les palmeraies
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RAPPORT DE STAGE
Par la suite
La production d’une parcelle est donc continue toute l’année. À chaque tour de récolte, il
faut visiter tous les arbres. Néanmoins, il y a toujours des périodes de plus forte et de plus
faible production la périodicité variant de plusieurs tour par mois. La fréquence des tours de
récolte est normalement déterminée par celle de la collecte des régimes bord champ.
La coupe, le transport des régimes et des fruits détachés jusqu’à l’aire de stockage bord-
champ doivent être effectués pendant les 2 ou 3 jours au maximum qui précèdent le passage
du véhicule collecteur.
Critères de maturité
Régime mûr. Au minimum 2 fruits détachés naturellement dans le rond et au moins 10 fruits
détachés après la coupe
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RAPPORT DE STAGE
Régime vert. Tout régime dont la maturité n’atteint pas le seuil ci-dessus.
Régime pourri. Tout régime dont le pédoncule est partiellement ou entièrement nécrosé ou
pourri
Raccourcir le pédoncule du régime au ras de sa base. Découper les feuilles et les ranger (voir
Fiche Élagage). Mettre le régime bien en évidence dans le rond. Débarrasser le régime des
débris végétaux et de la terre avec un petit balai de fibres. Rassembler les fruits détachés
auprès du régime en prenant soin de ne pas les mélanger avec des débris végétaux ou du
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RAPPORT DE STAGE
Transporter les régimes et les fruits vers l’aire de stockage bord-champ avec la brouette.
Mettre les régimes en tas . Mettre les fruits détachés dans des sacs. Abriter le tas de régimes
des intempéries et du soleil avec des palmes
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RAPPORT DE STAGE
3. TECHNIQUES DE RECOLTE
Attention Un outil bien affûté coupe une feuille de papier sans effort. Un outil bien
tranchant épargne la fatigue, les blessures musculaires et articulaires. Adresse et outil bien
affûté valent mieux que la force brutale
rectangulaire affûtée sur un petit côté et dont l’autre forme un manchon dans le même axe
Longueur de la partie droite : 20 à 25 cm.
Description de l’outil
Lame droite, grossièrement triangulaire, plus large à son extrémité, munie d’une queue de
fixation courte, percée de 2 ou 3 trous. Affûtage sur le plus grand côté de la lame
Description de l’outil
Lame courbe ouverte avec une queue de fixation munie d’un trou ou d’un talon. Cette lame
est également appelée « couteau malais »
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RAPPORT DE STAGE
Utilisation Lorsque la machette n’est plus utilisable. Ce manche doit être assez souple,
surtout au-delà de 6 m.
Objectif :
Permettre de détecter les régimes mûrs et faciliter le ramassage des fruits détachés.
Technique
Utiliser une machette légère. Se protéger les jambes en utilisant un bâton tenu en main de
façon à couper la trajectoire de la machette. Fabriquer un gabarit avec un bois ou un bambou
fin de 1,5 m de long. Nettoyer, jusqu’à obtenir le sol nu, un rond de rayon égal au gabarit tout
autour du palmier ( Enlever les tiges de plantes grimpantes qui ont pu envahir le palmier.
Vérifier la dimension du rond avec le gabarit. Procéder palmier par palmier, puis ligne par
ligne. Faire un tour de nettoyage des ronds tous les 3 mois environ en fonction de l’état de
leur envahissement par les plantes adventices:
– prévoir un tour de nettoyage des ronds juste avant le début de la pointe de production.
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RAPPORT DE STAGE
Objectif
Technique
Utiliser une machette lourde. Se protéger les jambes en utilisant un bâton tenu en main de
façon à couper la trajectoire de la machette.
3. ÉLAGAGE
Objectif
Maintenir les couronnes propres pour bien observer la maturité des régimes et faciliter leur
récolte (
ne couper que les feuilles entièrement sèches. Du début de l’année 6 à la fin de l’année 15 :
laisser 2 feuilles sous le régime mûr ou 5 feuilles par spire. Du début de l’année 16 jusqu’à la
fin de l’exploitation : laisser 1 feuille sous le régime mûr.
Périodicité
Le premier tour d’élagage se fait avant la pointe de production, de préférence avant le tour de
nettoyage des ronds. Le second tour d’élagage se fait de 6 à 9 mois après, selon l’état des
couronnes.
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RAPPORT DE STAGE
Pratique
Revêtir les équipements de sécurité. Couper les feuilles au plus près du stipe. Couper les
feuilles en deux : la partie épineuse (le pétiole) d’un côté et la palme de l’autre (rachis portant
les folioles). Disposer les parties épineuses entre 2 lignes de palmiers (l’andain), le plus loin
possible des ronds. Étaler grossièrement les palmes dans l’interligne libre dans le sens des
lignes et entre deux palmiers perpendiculairement à la ligne de plantation. Cette mesure
permet de lutter contre l’érosion et répartit mieux la matière organique
4. FUMURE
Généralités
Les palmiers en exploitation doivent recevoir une fertilisation chaque année ou tous les deux
ans pour compenser les pertes dues à l’exportation de la production. En l’absence de fumure,
le potentiel de production du palmier s’affaiblira. En plantation industrielle, les apports
d’engrais sont fixés, par des spécialistes, après une étude approfondie de la situation
nutritionnelle de la plantation et de la politique de fertilisation à mettre en place. Basée
notamment sur des prélèvements et analyses de la composition chimique des feuilles, cette
stratégie n’est pas à la portée du petit exploitant villageois. Dès lors, deux possibilités lui sont
offertes :
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RAPPORT DE STAGE
- appliquer l’engrais sur l’andain et les feuilles disposées entre les palmiers et non dans
le rond.
Symptômes
Décoloration diffuse vert jaune devenant vert pâle du bord des folioles. Taches orangées dites
« orange spotting » devenant peu à peu confluentes . Les feuilles atteintes se dessèchent
précocement et prennent un port dressé.
Cause:
Fertilisation insuffisante, pauvreté naturelle du sol (cas général des sols tropicaux),
exportation des déchets organiques (feuilles, pétioles, folioles).
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RAPPORT DE STAGE
Recommandation Supprimer les exportations des déchets organiques. Apporter des engrais
organiques ou minéraux riches en potassium. Mettre en place un suivi de la nutrition avec
l’appui de la structure de recherche agronomique la plus proche
Symptômes Décoloration vert jaune puis jaune orange des folioles les plus exposées au
soleil sur les palmes les plus âgées. Ils apparaissent plus facilement en bordure de parcelle
7. IMPACT DE FOUDRE
Symptômes
Feuilles médianes cassées au premier tiers, dessèchement rapide de la couronne basse, arrêt
de l’allongement des flèches, mort rapide de l’arbre
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RAPPORT DE STAGE
Attention Les dégâts provoqués au système foliaire par la foudre, la fusariose typique, une
très forte sécheresse ou une déficience potassique très prononcée sont assez proches. Dans le
doute, il convient de demander l’assistance d’un conseiller agricole.
8. RAPPELS DE SECURITE
Équipements de protection Chaque travailleur devrait posséder et revêtir pour son travail un
équipement de protection.
Protection des voies respiratoires : masque simple pour les traitements phytosanitaires et les
applications d’engrais.
- Bien lire les étiquettes et les procédures et les appliquer. Si nécessaire, demander
l’explication des procédures dans sa langue maternelle.
- Cesser immédiatement le travail en cas de malaise ou d’exposition dangereuse et se
faire conduire au centre de santé le plus proche. Signaler au médecin du centre tout
phénomène allergique.
- Les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas approcher les produits
phytosanitaires ou effectuer de traitements phytosanitaires.
- Les enfants en bas âge ou mineurs doivent être éloignés de toute zone où sont stockés
les produits phytosanitaires, les engrais, et des lieux où sont effectués les traitements
phytosanitaires.
- Ne porter aucune pièce d’appareil à la bouche (par exemple : pour déboucher une
buse obstruée). Toujours porter les vêtements de protection adéquats.
- Ne pas fumer, boire ou manger pendant les opérations techniques.
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RAPPORT DE STAGE
- Retirer ses vêtements de protection, se laver les mains et le visage avant de manger,
de boire, de fumer ou d’aller aux toilettes.
- Nettoyer soigneusement ses vêtements de protection chaque jour. Ne pas laver ses
vêtements de protection avec les autres vêtements.
- Ne pas attendre que les équipements de protection soient complètement détériorés
pour les remplacer.
- Ne pas transporter ou entreposer des produits chimiques avec des denrées
alimentaires.
- Ne pas laver les appareils et équipements ayant servi à des applications de produits
phytosanitaires ou chimiques dans une zone proche d’un lieu de prélèvement d’eau de
boisson ou de bain.
- Ne pas laisser les personnes à risque s’approcher des produits chimiques et des
produits phytosanitaires dans les zones d’application en cours (enfants, femmes
enceintes, adultes non informés).
- Ne pas stocker de produits chimiques ou phytosanitaires dans des emballages sans
étiquette ou marquage. Brûler les emballages de produits chimiques ou
phytosanitaires vides.
- Ne pas réutiliser les emballages de produits chimiques ou phytosanitaires en
particulier pour la boisson ou les denrées alimentaires.
- Ne jamais laisser les produits chimiques ou phytosanitaires et les équipements hors de
leur lieu de stockage sans surveillance.
- Enfin : APPLIQUEZ LES PROCEDURES.
La faiblesse des rendements dans cette ferme ne s’explique cependant pas par la seule
écologie. Plusieurs autres facteurs sont relevés parmi lesquels
- Feux de brousse
- Importante quantité de noix pourri en champs non coupe et en bas des palmiers par
négligence
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RAPPORT DE STAGE
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RAPPORT DE STAGE
I. OBJECTIFS
Lutter contre les mauvaises herbes, les ennemis et maladies des plantes ainsi que
l’érosion
Faciliter la récolte
Notre passage dans les haies de caféier a la ferme des frères du Noun furent une succession
d’opération qui a commencé par la prospection de la plantation dans le but d’observer et
d’énumérés les facteurs limitant et les atouts de production
La plantation en question comporte le café arabica de variétés java brésilien sur une
superficie de 63ha repartir sur 21blocs.
En agriculture, la sante de la plante est une préoccupation majeure ; lorsque attaque d’insecte
et ou de maladie apparaissent, c’est tout une partie de la production qui pourra être perdu si
l’on n’intervient pas le plus tôt possible. Lors de notre stage la plantation caféier possède de
principaux ennemis : la scolytes des baies Hypothenemus hampei, l’anthracnose et la rouille
orangée due à Hemileia vastatrix, ils a dont fallu intervenir en pulvérisant un insecticide et un
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RAPPORT DE STAGE
fongicide. Ces deux produits ont été associe avant la pulvérisation selon les proportions
recommandes par le fabriquant
Le scolyte des baies provoque jusqu’à 20% de chute des fruits et est responsable de la
dégradation de la qualité des fèves en les perforant.
La rouille est une maladie qui ravage les plantations d’arabica en provoquant la défoliation
des caféiers et leur disparition lorsque les attaques sont très intenses. Les moyens de lutte sont
chimiques mais surtout résident dans l’utilisation de variétés hybrides.
Maladies
Pulvériser un fongicide
Ennemis
Scolyte des baies Attaque les fruits et provoque la Récolter le café au moment
chute des baies, pertes de opportun quand il est bien mur
rendements importants
Procéder à une récolte sanitaire
des fruits laissés sur la plante et
ramasser ceux tombés au sol
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RAPPORT DE STAGE
Chenilles Provoque la chute des feuilles Utiliser des produits contenant des
défoliatrices du caféier pyréthrinoides
III. FERTILISATION
Plusieurs zones du pays utilisent de l’engrais chimique. Une mauvaise utilisation des engrais
chimiques peut avoir des Conséquences néfastes sur la plantation et sur le compte
d’exploitation du producteur. Dans le cas d’une jeune plantation, toute la plantation peut
bruler si l’amendement est fait trop proche du collet des plantes. La structure du sol peut être
compromise et entrainer aussi la contamination des eaux dans les environs des plantation. La
plante utilise seulement la quantité nécessaire à son développement, le reste est du gaspillage
et de la perte d’argent. S’il y a trop d’ombrage l’engrais chimique a peu d’efficacités, on doit
réguler l’ombrage
Il y a quatre « bons » qui aident l’agriculteur à tirer le maximum d’avantages des engrais:
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RAPPORT DE STAGE
au bon taux,
au bon moment,
au bon endroit.
Les engrais étant des apports coûteux, il est important également d’établir des priorités pour
les utiliser sur les cultures qui offriront le plus de retour sur apports d’engrais.
La fertilisation des plantations de caféiers dépend fortement des exportations constatées. Il est
important que des analyses soient menées régulièrement pour équilibrer les formules de
fertilisation. Elles devront cependant faire l’objet d’adaptation en fonction de la nature des
sols.
. Comment est appliquer l’engrais ? Les sacs d’engrais sont déposés au bord de la parcelle
puis départager en petite quantité dans des anciens sacs soit + ou moins 12kg/ligne ; puis
chacun entre dans une ligne de café et épand de 2 cote allant du nord vers le sud du bloc. La
ligne varie en fonction des blocs ; car il y en avait ceux de 76pieds de café et d’autre de
125pieds
NB : Il est nécessaire de se protéger les mains avec des gants adaptés : des gants en
caoutchouc doublés en coton
Figure 26: sacs d’engrais départagés en bordure de route ; Figure 27: petite quantité
d’engrais alignés en bord lignes
IV. AUTRES ACTIVITES
Different autres operation en dehors de ceux auquels jai participes tes telques dectrit par les
traivailleurs de la ferme et certains référence bibliographique et de travaux de recherches
faites sur la culture du café dans les opérations d’entretien de la plantation
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RAPPORT DE STAGE
1. LE SARCLAGE
Il consiste à éliminer avec la houe et/ou la machette les mauvaises herbes et arbustes qui
se développent dans la plantation. Le sarclage permet :
2. L’EGOURMANDAGE
C’est une taille d’entretien qui consiste à arracher tous les gourmands et jeunes pousses mal
formées ou en trop grand nombre. Elle présente les mêmes avantages que la taille de
fructification. L’égourmandage se réalise:
En utilisant un sécateur.
3 ou 4 fois par an, de préférence en saison des pluies.
Immédiatement (ou ensemble) après la taille de fructification.
Lors du premier passage il faut garder quelques pousses vigoureuses bien Disposées autour
de la tige principale devant à terme la remplacer.
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RAPPORT DE STAGE
4. TAILLE
C’est une opération qui consiste à entretenir la plante, à lui donner une bonne forme.
4.2.Taille de formation
La taille de formation intervient la première année, peu après la plantation. Il s'agit d’obtenir
des caféiers multicaules à 4 ou 5 tiges bien réparties autour du pied, formant une charpente
robuste sur laquelle se formeront les récoltes. On donne ainsi à l’arbre la forme qui lui
assurera la meilleure production. Tous les essais effectués sur Robusta (Afrique, Amérique,
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RAPPORT DE STAGE
Madagascar, etc...) ont montré que le maximum de rendement était donné par 5.000 à 6.000
tiges à l’hectare. Donc si l’on plante avec un écartement de 2m x 2,50m, soit 2.000 pieds /
ha, ou bien à 3m x 1,70m (1961 pieds/ha) Il faut que le caféier adulte ait 3 tiges. Etant donné
que certaines tiges se développeront mal, on formera ces caféiers sur 4 tiges. Avec des
écartements plus grands (3m x 3m) il faudra 5 tiges.
Pour avoir un équilibre entre production de feuilles, Jeunes branches, boutons floraux, il est
nécessaire de pratiquer régulièrement des tailles sur le caféier cette pratique se fait en:
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RAPPORT DE STAGE
bouillie bordelaise. Trois mois après le recepage, plusieurs bourgeons vont émerger. On fait
une élection de 2 ou 3 bourgeons les plus vigoureux et on élimine les autres.
V. PRATIQUE DU RECEPAGE
Utiliser une scie d'horticulteur (« scie à tirer " ) bien affûtée ou une petite tronçonneuse.
Conserver une tige sur le caféier (le " tire-sève «). Le tire sève est choisi bien écarté et
incliné, pour ne pas ombrager les nouveaux rejets, et portant du bois fructifère avec une belle
promesse de récolte. Le tire-sève diminue le choc physiologique du recépage. Supprimer les
rameaux du tire-sève sur une hauteur de 2m à partir de la base, afin que les nouvelles tiges ne
soient pas gênées dans leur développement et soient bien exposées au soleil. Les gourmands
présents au moment du recépage doivent être supprimés sauf les plus petits. Les vieilles tiges
charpentières sont coupées en biais, à 30cm du soi (au-dessous du genou). La coupe est
inclinée pour permettre l’écoulement de l’eau de pluie. Les vieilles tiges coupées sont
amenées hors de la plantation et brûlées, pour ne pas constituer des refuges d’insectes et
maladies.
Scie de taille
Le sol de la caféière recépée reçoit beaucoup plus de lumière du soleil q u ’il n’en recevait
avant le recépage. Les mauvaises herbes (graminées et légumineuse en particulier) se
développent rapidement. Il est donc indispensable d'entretenir soigneusement la caféière par
des sarclages réguliers tous les 2 mois, sur la ligne de caféiers: les mauvaises herbes sont
arrachées pour ne pas concurrencer les caféiers. Les années suivantes, l'auto ombrage des
caféiers empêchera en partie la croissance des graminées et permettra d’espacer les sarclages.
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RAPPORT DE STAGE
Le recépage se fait aussitôt après la récolte, en saison sèche : Février-Mars. Tout retard dans
le recépage sera nuisible pour la formation des nouvelles tiges et leur floraison l'année
suivante. Si l'on recèpe trop tard, on perd une récolte.
Les écarts entre le rendement réalisable spécifique au site et le rendement réel peuvent être
réduits par:
Viser des récoltes qui produisent les meilleurs rendements économiques: en règle générale,
les agriculteurs devraient viser 60 à 80% du rendement réalisable spécifique au site en vue
d’un usage efficace des intrants et de bons rendements économiques.
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RAPPORT DE STAGE
La vulgarisation des bonnes pratiques sur toute la chaîne des valeurs engagée intègre des
formations multiformes, qui pour l’essentiel portent sur :
Equiper les coupeurs d’une faucille pour faciliter le travail et pour les avantages
qu’elle procure au palmier compare à la machette
Augmenter le nombre de coupeur et de ceux qui ramassent les noix en champ pendant
les périodes de haute production et de leurs faires travailler proportionnellement au
bloc contenant des régimes murs
Les bonnes pratiques de production.
La bonne utilisation des produits phytosanitaires en passant par la gestion des
déchets et la préservation de l’environnement
Il est donc possible d’améliorer les rendements et de réaliser de bons retours sur
investissements en gestion améliorée des cultures, en utilisant une quantité modérée
d’engrais, une bonne technique d’élagage et une bonne gestion du paillis, ainsi qu’en
faisant des investissements adéquats dans la lutte contre les ravageurs et les maladies
Surveiller étroitement les cultures pour détecter la présence d’insectes et de maladies
en effectuant des inspections régulières: lorsque des insectes et des maladies sont
détectés tôt, des mesures de lutte ne se justifient que sur des zones restreintes et les
dommages économiques sur la récolte sont limités. Il faut être à l’affût de maladies
et d’insectes dans les champs voisins ou dans les environs. En cas d’utilisation de
produits chimiques, appliquer des insecticides et des fongicides recommandés pour
le café et toujours suivre les instructions indiquées sur le paquet.
Protéger les champs contre les mauvaises herbes par le desherbage ou la
pulvérisation d’herbicides recommandés afin de réduire la concurrence
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RAPPORT DE STAGE
Figure 29: parcelle de café envahi par les légumineuses sous effet d’ombrage vue de
l’intérieur
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RAPPORT DE STAGE
A. DIFFICULTES RENCONTRES
- le tassement et la compaction des sols due aux poids des engins qui ne favorise pas
la bonne profondeur de labour
- l’utilisation du tracteur à bras lors des opérations de labour ne permet pas la bonne
profondeur de semis
- l’outil atteler au tracteur qui n’est pas toujours approprie à l’opération à effectuer
- sous l’action des fortes pluies les lis de semis, les semences et les engrais sont
emportés par érosion
- l’utilisation des engrais sans tenir compte de la dose dont la plante a besoin
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RAPPORT DE STAGE
Utiliser un tracteur à vérins plutôt que celui a bras pour maximiser la profondeur de
labour,
Equipé les pointeurs d’une bicyclette pour faciliter leurs déplacements à temps et a
l’heure dans les blocs de cafier et de palme.
Recruter un conseiller agricole qui pourra également veiller sur l’application et le
suivie de l’itinéraire technique dans les différents systèmes de production
Equipé le stagiaire d’une paire de botte pour assurer le minimum de sécurité lies au
risque encourue sur le terrain (morsures de serpent, blessure…)
Afin de trouver des palliatifs pour la gestion durable de la fertilité, et le management du type
de sol de petpenoun nous recommandons :
Faire une évaluation de terre de la ferme pour évaluer l’aptitude des cultures (maïs,
café, palmier à huile, poivre blanc …) a la production pour une utilisation efficience
et efficace des cultures
Faire une étude détaillée des systèmes de production afin de déceler les forces et les
faiblesses du système.
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RAPPORT DE STAGE
CONCLUSION
Ainsi, nous avons réalisé notre stage d’ingénieur des travaux agricole au sein de la
société civile agricole frères du Noun ; lors de ce stage, nous avons pu mettre en pratique nos
connaissances théoriques acquise durant notre formation, de plus nous nous sommes
confronter aux difficultés réelles du monde de travail.
Apres notre rapide intégration dans l’équipe le 1ér jour que nous sommes arrivés,
nous avons eu l’occasion de réaliser plusieurs opérations qui ont constitué une mission du
stage global.
Chacune de ses missions utiles pour le stage à la ferme était pour nous un
apprentissage
Nous pensons que cette expérience dans la société nous a offert une bonne
préparation a notre insertion professionnelle car elle fut pour nous une expérience
enrichissante et complète qui conforte notre désir d’exercer notre futur métier d’ingénieur
agronome
D’une façon générale, ce rapport m’a permis d’appliquer toutes mes connaissances
relatives aux études des sciences agricoles apprises lors de ma formation à la Faculté
D’Agronomie et des Sciences Agricole de l’Université de Dschang.
Enfin nous tenons à exprimer notre satisfaction d’avoir pu travailler dans des bonnes
conditions matérielles agréables
57
RAPPORT DE STAGE
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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Disponible sur : <http://www.cameroon-info.net/>
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58
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