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I. GENERALITES............................................................................................................................... 8
I. GENERALITES............................................................................................................................. 13
1. POSITION DU PROBLEME................................................................................................................. 19
1. DEFINITION ..................................................................................................................................... 31
2. TERMINOLOGIE ............................................................................................................................... 31
I. GENERALITES............................................................................................................................. 40
I. GENERALITES............................................................................................................................. 49
2. Solutions : ....................................................................................................................................... 59
I. GENERALITES............................................................................................................................. 67
2. L’épuration ...................................................................................................................................... 69
Jusqu’à une époque récente dans l’histoire, les modifications qui s’effectuaient sur les
espaces Collectifs étaient faites à partir des critères purement architecturaux et de
confort. Ceci a fait que la consommation de l’espace était très abusive et le coût de
l’habitat très élevé. La croissance rapide de la démographie et la révolution industrielle
apparue à la fin de 19ème siècle, ont traduit le fait que les habitants se regroupent dans
des espaces très limités.
De telles difficultés ont poussé les hommes à rationaliser l’utilisation de l’espace,
séparer les zones industrielles des zones agricoles et de celles à urbaniser. Cette
dernière qui fait l’objet de cette étude devra recevoir des opérations d’urbanisation qui
permettent la satisfaction des (04) quatre principaux objectifs :
Rechercher la meilleure intégration possible de l’opération dans son
environnement général (paysage naturel, milieu bâti, contexte socioéconomique)
selon l’aspiration des habitants ;
Limiter les couts d’investissement sans pour autant négliger les problèmes
techniques ;
Créer un cadre de vie satisfaisant pour les usagers ;
Assurer un développement équilibré et harmonieux des communes
Afin de satisfaire ces quatre (04) principes, une étude de faisabilité et de conception
technique des opérations doit être menée.
Pour ce faire, l’on fait appel aux VRD qui ont une influence directe et déterminante pour
atteindre ces objectifs.
2. VRD ET ASSAINISSEMENT
Les VRD interviennent dans l’assainissement pour l’étude des ouvrages ainsi que
l’implantation du réseau d’assainissement afin de collecter, de transporter et
éventuellement traiter puis la restituer en milieu naturel et dans un état satisfaisant, des
eaux pluviales ou de ruissellement et les eaux usées ou domestiques (eaux ménagères,
eaux vannes), eaux industrielles.
3. VRD et AEP
L’eau est un bien public et indispensable à toute urbanisation et doit être disponible en
quantité suffisante pour assurer les besoins des populations.
Les VRD interviennent dans son champ d’application afin de répondre à ce besoin, par
la conception et l’implantation d’ouvrages.
5. VRD ET TELECOMMUNICATION
La voirie est un réseau constitué d’un espace collectif qui est appelé à couvrir la
circulation des différents usagers (piétons, véhicules) avec une certaine fluidité.
1. TRANSPORT ET DESSERTE
Les flux de circulation répondent à deux fonctions :
2. MODES DE TRANSPORTS
Marche (à pied)
Les animaux (chevaux, ânes,….)
Les deux-roues
Les transports en commun
Transport de marchandises
Voiture individuelle
3. TYPES DE CIRCULATION
On peut distinguer trois niveaux dans la séparation des circulations :
Pas d’accès des riverains, pas d’arrêt sauf sur les BAU, pas de stationnement
a. Le réseau primaire
C'est un réseau intermédiaire, dont les services rendus sont à l'échelle de la zone, du
quartier :
Vitesse….......... 40 - 60 Km/h
Largeur………………………….. : 7,00 m
Chaussée revêtue
Capacité : liée aux conditions d’exploitation de l’environnement
Débit maxi : 1200 UVP/h
Largeur de voies = 7 m
Circulation juxtaposée ou mêlée
Domaine privilégié du TC
Arrêts possibles des TC
Passage piéton aménagé
Les abords aménagés pour piétons
c. Le réseau tertiaire
La décision de création d’une voirie est d’abord politique puis juridique ensuite
urbanistique, et enfin technique. Cette dernière qui nous concerne, porte l’objet de la
faisabilité du réseau de voirie afin d’aboutir aux objectifs pour lesquels ce réseau est
conçu.
Pour une voirie tertiaire qui est conçue dans le but d’établir une liaison de circulation
dans les habitations et groupe d’habitation doit se conformer aux critères suivants :
1. INTERPRETATIONS GEOMETRIQUE DE LA
COURBURE EN VOIRIE
S S
T a/2 a/2 T
A B
b/2 b/2 R
fig.2
a. RACCORDEMENT EN PLANIMETRIE
Le rayon R
Les déclivités P et P’ de ces alignements.
c. RACCORDEMENTS PARABOLIQUES
Ce type de raccordement est généralement utilisé pour les profils en long où les
déclivités sont très faibles. Leur rayon est très grand
Le principe consiste à assimiler le cercle à une parabole d’équation caractéristique.
X² - 2RY = 0 (1)
1. POSITION DU PROBLEME
Lorsqu’un automobiliste emprunte un changement de direction (virage), il est soumis
aux effets suivants :
Assurer une distance de visibilité dans les virages afin de permettre aux
véhicules de s’arrêter avant d’atteindre l’obstacle.
Envisager dans certains cas des surlargeurs dans les virages afin de
permettre aux véhicules long l’affranchissement des virages sans que leur
gabarit n’atteigne le trottoir.
Ce type d’opération est utilisé dans les voies secondaires et primaires.
Remarque :
Il est recommandé d’éviter les grands alignements, surtout pour les voies projetées sur
les terrains accidentés car leur réalisation revient très couteuse. Les grands alignements
droits (supérieure à 3 km) peuvent être source d’accidents pour deux raisons :
Ils poussent l’usager à accélérer son allure alors que par leur monotonie ils
l’engourdissent et diffusent son attention.
Ils sont gênants la nuit à cause de l’éblouissement des phares des
automobiles venant en face.
Il est donc préférable de remplacer les AD par des courbes de grand rayon. On
recommande en général de limiter le pourcentage d’AD à 40% à 60% du tracé.
2. CONSIDERATION GENERALE
a. LE VIRAGE : EQUILIBRE TRANSVERSAL DU VEHICULE
R=rayon de la courbe(m)
g= accélération de la pesanteur
Soit R≥V2/g(sinα+fcosα) ; α étant très petit, on a cosα≠1
o Distance de visibilité
La distance de visibilité dans un virage est la distance nécessaire qu’il faut aménager
pour éviter qu’un conducteur atteigne un obstacle qui surgit subitement dans le virage.
Elle est égale au moins à la distance d’arrêt, cette distance peut être améliorée :
par modification du rayon de raccordement.
Par arasement au recul des obstacles.
dV 2 * df
Cette distance est fonction de l’attention du conducteur, selon qu’elle soit concentrée ou
diffusée. En effet, le temps “t1 ” nécessaire de réflexe d’une attention diffusée est plus
importante que le temps t2 celui d’une attention concentrée.
Donc pour un véhicule roulant à une vitesse de base V (c’est la vitesse à laquelle un
véhicule peut circuler sans contrainte sur le réseau)., la distance d’un arrêt nécessaire
est : Df = V/5 + V² / 100 (V (Km/h) pour une attention concentrée.
Les carrefours ou échangeurs sont des points de rencontre de deux ou plusieurs voies.
L1
(1) prioritaire
V= 80 Km/h
L2
V= 60 Km/h
Longueurs minimales
Voie prioritaire L1=0,2 V1+0,02 V1*V2
Voie affluente L2=0,2 V2+0,01 V22
Longueurs recommandées
Voie prioritaire L1=0,2 V1+0,01 V12
Voie affluente L2=0,2 V2+0,02 V1*V2
Conflit de divergence
Conflit de convergence
Conflit de croisement
Figure.1
Figure 2
Figure 3
VII. STATIONNEMENT
Une bonne conception d’un réseau de voirie ne se limite pas uniquement à une fluidité
satisfaisante de la circulation. Il faut résoudre le problème de stationnement qui
s’accentue surtout pendant les heures de pointe ou le débit horaire des véhicules est
très important.
A cet effet, une partie de l’espace collectif doit être aménagé pour les besoins de
stationnement. Car en aucun cas on ne doit laisser le choix de stationnement aux grés
des conducteurs, ceci pourra compromettre la raison principale pour laquelle est conçue
le réseau de voirie qui est la fluidité de la circulation.
1. Motif de stationnement
a. STATIONNEMENT LOGEMENT
Ceci est caractérisé par une durée longue, en général, ce stationnement est assuré en
dehors des voiries de circulation.
b. STATIONNEMENT TRAVAIL
Ce stationnement est également de longue durée sauf les zones industrielles modernes,
et est assuré par les employeurs. En zone dense, ce stationnement se répercute sur
plusieurs voies aux alentours de l’établissement.
c. STATIONNEMENT AFFAIRE
Contrairement aux deux premiers, ce stationnement est de courte durée, il est de l’ordre
de ¼ heure à 1 heure.
2. Demande de stationnement
Deux méthodes peuvent être utilisées pour évaluer la demande basée sur des procédés
statistiques et enquêtes qui sont fonctions de certains paramètres dont on distingue :
3. L’offre de stationnement
Le stationnement de véhicule est organisé sur des bandes prévues à cet effet. Ces
bandes sont aménagées, soit sur la voie de circulation, soit sur voie latérale.
Stationnement longitudinal
Stationnement perpendiculaire ou à 90°
Stationnement en épis ou à 45°
VIII. TROTTOIR
Les accotements dans une voie urbaine sont remplacés par les trottoirs dont la fonction
n’est pas seulement d’assurer une certaine fluidité rapide des piétons mais aussi les
promenades des gens ou admirer les expositions dans les vitrines.
Dans certains pays occidentaux on a observé que la vitesse moyenne de marche sans
obstacle est de :
3. Bordure de trottoir
La séparation physique entre la chaussée et le trottoir est matérialisée par des bordures
qui constituent un obstacle pour l’envahissement du trottoir par les véhicules pendant
les manœuvres de stationnement. La hauteur de bordure est fixée selon le lieu de son
implantation.
TROTTOIR
CHAUSSEE
BORDURE
1. DEFINITION
Le profil en long d’un réseau de voirie est une coupe longitudinale du terrain naturel sur
un plan vertical portant les altitudes des points se trouvant sur l’axe du futur réseau
projeté et celles du T.N correspondant.
NB : le profil en long est relatif au tracé en plan du réseau de voirie.
2. TERMINOLOGIE
Déclivité de la voie : est la tangente de l’angle que fait le profil en long avec le
plan horizontal, elle prend le nom de pente pour la descente et de rampe pour
la montée.
Angles saillants ; ce sont les points hauts du profil en long (sommets)
Angles rentrants : sont les points bas du profil en long (creux, cassis)
Ligne rouge : le tracé du projet de voirie sur le plan.
Points de passage : ce sont les points géométriques où la ligne rouge coupe
le TN
2 Altitude TN
1 Ligne rouge
Distance
Le profil en long suivra, dans la mesure du possible, le terrain naturel (à condition que
distance
les conditions de circulation soient remplies). Dans le cas contraire, la route sera en
1 2 3 4
remblai (au-dessus du terrain naturel) ou en déblai (en dessous du terrain naturel).
Pour les voies urbaines, le profil en long diffère assez peu de celui des routes en rase
campagne, mais il est souvent soumis à des contraintes plus sévères. Il doit assurer :
fig.22-b
o Ecoulement des eaux
Le profil en long des fossés et caniveaux est lié à celui de la route. Il faut éviter les
paliers de grande longueur ou les pentes inférieures à 0,5%.
On peut substituer au palier, un profil "ondulé" composé d'une succession de pentes et
rampes de 0,5% avec des avaloirs rapprochés.
Aux carrefours, la continuité du profil en long pose des problèmes délicats. Il faut éviter
les discontinuités de pente sur la voie principale et ménager l'écoulement des eaux.
o Déclivités
Selon la catégorie des voies, on peut admettre des pentes de 4 à 8%. En site urbain, on
ne doit pas dépasser ce maximum, sauf en relief difficile, où pour des voies de desserte
on peut tolérer des pentes de 10%.
o Raccordement où pour des voies de desserte en angle saillant
En point haut, le rayon de raccordement est fonction de la visibilité et le rayon minimal
est tel que R = 0,1(Dv) 2 (Dv étant la distance de visibilité).
Pour une chaussée unidirectionnelle, le rayon minimal absolu est compris entre 500 et
1200 m.
Pour une chaussée bidirectionnelle, ce rayon varie entre 2 500 et 2 800 m.
o Accessibilité aux Lots
Prévoir la ligne rouge à niveau très proche aux accès des bâtiments pour éviter
l’intervention des ouvrages spéciaux (mur de soutènement, escaliers) qui nécessitent
des dépenses excessives.
Dans les terrains très accidentes, assurer une pente de :
7 % sur les tronçons de voirie ayant des aires de
stationnement
12 à 14 % sur les tronçons simples, et ce, pour ne pas
compromettre la stabilité des véhicules en stationnement
surtout pendant la période hivernale où la chaussée est
glissante. Eviter les grandes vitesses d’écoulement qui
entraînent des inondations, pour les eaux pluviales et
l’intervention des ouvrages spéciaux (les regards de chute)
pour le réseau d’assainissement.
RAYON DE RACCORDEMENT
Le raccordement dans les creux et les sommets s’avère le seul moyen pour épargner
des problèmes cités ci-dessus. Ainsi, on peut distinguer deux types de raccordements :
Raccordements aux sommets : qui doit justifier surtout une visibilité
suffisante.
Raccordements aux creux : qui doit adoucir le changement du sens de
l’accélération.
NB : Voir les cours de Route 1 et 2 sur La méthode à suivre pour le calcul de
raccordement.
Les paramètres qui précisent les conditions d’aménagement du tracé en plan et du profil
en long pris isolement figurent dans le tableau ci-dessous. Le tracé en plan et le profil en
long sont deux formes de représentation d’une seule et même structure qu’est la route.
Vitesse de référence 40 60 80
Dévers maximal 7% 7% 7%
Tracé
Minimal normal 120 240 425
en Rayon en plan
plan
Au dévers (3%) 250 450 650
1. TERMINOLOGIE
Profil en travers
Plate forme
Assiette
Emprise
Fig.26
2. REDACTION DU PROFIL EN TRAVERS
Pour établir un croquis du profil en travers, en général, on rapporte les distances et les
hauteurs à la même échelle, prise (1/100).
Sur le plan vertical, à la coupe transversale de la voirie sont représentées toutes les
dispositions prévues pour la voirie (chaussée, trottoir, fosse ou caniveau, talus) et la
limite de chaque élément, on fixe leurs déclivités.
En ces mêmes points, on doit représenter également les côtés du terrain naturel.
Ainsi, le T.N et le projet auront délimités des surfaces qui seront utilisées pour le calcul
de cubature de la voirie.
En Déblai
En Remblai
ACCOT.
.
Risberme
ACCOT.
Fossé ou
Chaussée caniveau
Le terrain tel qu’il se trouve dans la nature n’est pas souvent apte à recevoir l’emprise
d’une opération de construction notamment si celle-ci est d’une grande envergure. Car
les ondulations du terrain naturel modelées spontanément par les phénomènes naturels
(vent, pluie) ne correspondent pas à la géométrie conçue pour la construction en
question. En outre, le bon sol sur lequel la construction devrait se tenir stable est loin
d’être rencontrée sur la surface du terrain naturel.
DEFINITION :
Les terrassements généraux sont l’ensemble des travaux qui ont pour objet de mettre le
terrain naturel en état de recevoir les bâtiments et les différents réseaux publics, compte
tenu de leur importance dans une opération d’urbanisation.
II. TERMINOLOGIE :
PHASE II : Le but de cette phase est de permettre la meilleure prévision possible des
conditions de réalisations, les difficultés techniques, qualité des terres à emprunter pour
les remblais, et à mettre en dépôt pour les déblais, le matériel approprié à engager et le
coût qui revient à cette opération. Une grande précision dans cette étude n’est pas
exigée par ailleurs, les méthodes utilisées pour les calculs donnent généralement des
résultats approximatifs mais, il ne faut pas en abuser.
Phase III : Le but essentiel de cette phase consiste à réaliser des emprises devant
recevoir les ouvrages pour les opérations d’urbanisation ou les travaux des
terrassements généraux qui sont réduits aux tâches suivantes :
établissement des plates formes au droit des bâtiments et chaussée
creusement des tranchées pour l’implantation des réseaux publics
(assainissement, AEP…etc.)
soutènement des terres par des talus ou par des ouvrages spéciaux qui
doivent être évité.
il est à signaler que toutes les tâches de troisième phase doivent être
réalisées selon les indications fournies par les plans d’exécution élaborés
dans la deuxième phase.
POSITION DU PROBLEME :
Chaque chantier possède des problèmes et des difficultés techniques spécifiques, ainsi
toutes les solutions techniques apportées aux différents problèmes ne peuvent être
généralisées.
Les objectifs des terrassements étant fixes dans la troisième phase, il faut les atteindre
de la manière la plus simple possible, mais des exceptions à cette règle ne sont pas à
écarter:
le bâtiment peut comporter un sous-sol sur toute ou une partie de sa surface
qui nécessite une fouille en pleine masse importante.
Pour les projets linéaires, même si le terrain présente une légère pente peu
appréciable à l’œil nue, la dénivellation peut être très importante sur une
longue distance.
Lorsque la qualité du sol est très mauvaise et qui ne peut pas être réutilisé,
ou difficile à compacter, qui engendre des mouvements de terre très
importants.
Dans les terrains qui présentent une morphologie très accidentée, afin de
limiter les mouvements des terres, les décrochements de niveau sont parfois
inévitables. Ceci fait appel au soutènement des terres par les talus lorsque
ces décrochements sont minimes. Dans le cas contraire, on a recours à des
ouvrages spéciaux (murs de soutènement) qui sont onéreux, surtout s’ils
s’étendent sur une longue distance.
Si le sol est utilisable, il faut penser à l’équilibre du déblai – remblai pour ne
pas avoir recours à l’emprunt ou à mettre en dépôt des terres, car ceci
nécessite des dépenses non négligeables.
La cubature des terrasses est la détermination les quantités en volume des terres à
extraire et à emprunter séparément pour mettre le terrain en état de recevoir la
construction moyennant les différentes méthodes de calculs.
Dans ce qui suit, nous allons exposer les méthodes de choix des côtes plates formes
(CFP), ainsi que le calcul du volume des terres (déblais – remblais) revenant
séparément au bâtiment et à la voirie compte tenu de leur importance dans un chantier
des travaux de terrassement.
La couche de terre végétale est à décaper selon la nature du sol constituant le site, son
épaisseur varie entre 20 et 40 cm, elle est quantifiée de la manière suivante:
Le volume approximatif de la (TV) est égal à la surface en plan du bâtiment débordé de
1,5 à 2 m de part et d’autre, multipliée par l’épaisseur de la couche qui varie de 20 à 40
cm.
Vtv = a.b.e
Après le nettoyage du terrain naturel, la cote plate forme étant fixée par le plan
d’exécution à l’aide d’un matériel approprie, on doit réaliser cette plate forme par :
L’opération de déblaiement si elle est prévue au-dessous de TN
L’opération de remblaiement si elle est prévue au-dessus du TN dans les
terrains accidentés.
En général, la plate forme est réalisée par une opération mixte, déblai et remblai afin :
de ne pas créer des décrochements de niveau important
de ne pas dépasser la hauteur du remblai autorisé (qui est fixé suivant
l’infrastructure des constructions et la nature du sol)
de s’arranger de telle manière à limiter au minimum les décrochements entre
la chaussée et la plate forme
a. CALCUL DE LA COTE PLATE FORME
Pour déterminer les cotes plates formes selon les critères précités, deux cas se
présentent :
cas où la surface est carrée ou rectangulaire
C.P.F. = H min + H /2 ou CPF = Hmax – H/2
Sachant que H = Hmax – Hmin.
Hmax : l’altitude du sommet le plus haut de la plate forme considérée.
Hmin : l’altitude du sommet le plus bas de la plate forme considérée.
o Application numérique
Hmax = 650, Hmin = 648, H = 650 – 648 = 2 m
65
0
D’où CPF = 648 + 2/2
= 649 m
650 – 2/2
64
648
9
cas où le terrain est accidenté
Si le terrain est accidenté, les courbes de niveau sont trop serrées, on peut avoir
plusieurs courbes de niveau traversant la plate forme, dans ce cas la CPF est
fixée de la manière suivante :
Hmax + Hmin
CPF= -------------------- ; avec Hmax : la plus grande cote traversant la PF
2 Hmin : la plus basse cote traversant la PF
Ou : Hi
CPF = ----------- ; avec H : courbe traversant la plateforme
N N : nombre de courbe traversant la PF
N B : les CPF calculées par les méthodes citées ci-dessus sont purement
théorique, elles sont prises sous réserve, car ces méthodes de calcul ne prennent
en considération que l’équilibre déblai – remblai. Donc, il est recommandé de
vérifier les cotes formées si elles conviennent à la réalité du projet, surtout si le
terrain naturel présente une morphologie très accidentée.
Deux méthodes de calcul des cubatures des plates formes peuvent être utilisées :
Méthode de quadrillage : cette méthode consiste à :
1) Décomposer la plate forme en surfaces élémentaires de forme
géométriques régulières et identiques (carres ou rectangles)
2) Tracer la courbe représentant la cote plateforme :
- les surfaces élémentaires au-dessous de CPF sont comptées en
remblais
- les surfaces élémentaires au-dessus de CPF sont comptées en déblais
3) Déterminer les quatre cotes (H1 H2 H3 H4) des sommets de chaque
surface élémentaire par interpolation des courbes
- dHi = Hi – CPF > 0 => déblai
- dHi = Hi – CPF < 0 => remblai
4) Calculer la hauteur moyenne (Hm) qui est donnée par la relation :
Hi
Hm = -------- ; et déterminer la dénivelée dH telle que :
4
dH = Hm – CPF
5) Calculer la surface élémentaire Si = ai*bi
6) Calculer le volume élémentaire donné par le produit de la hauteur
moyenne par la surface élémentaire.
Vi = dHmi*Si avec Si : surface élémentaire
dHmi : hauteur moyenne revenant à la surface Si et Vi : volume
élémentaire et dHmi : pris en valeur algébrique.
7) Déterminer le volume total séparément du déblai et du remblai
revenant à la plate forme : VT = Vi
Application numérique : soit la figure ci-contre :
Hi
D’où Hm =---------- = 652, 28
4
Hi
Hm = -------- dHi = Hmi - CPF
3
1. EAU SOUTERRAINE
La perméabilité de certains sols permet à l’eau de pluie de pénétrer dans des
profondeurs variables de la terre. Arrivant à une certaine profondeur, l’eau se stagne
pour former des nappes ; cette nappe constitue la source de prise d’eau pour l’adduction
en eau potable.
2. EAU DE SURFACE
L’origine de cette eau est également la pluie sur les bassins versants du milieu
récepteur, elle finit par se déverser dans les cours d’eau, les lacs,….etc, et qui constitue
la source de captage des eaux de surface.
III. TRAITEMENT DES EAUX
Traiter les eaux, c’est maitriser les corps qui y sont contenus de façon à rendre l’eau
propre à l’usage que l’on a l’intention d’en faire. L’accent est mis aujourd’hui sur les
micropollutions constituées par de faibles résidus de matières toxiques avec effet
organoleptique, qui ne sont que très partiellement visées par les normes officielles. La
toxicité de ces corps n’est souvent liée qu’à un effet cumulatif d’autant plus insidieux
qu’il ne provoque pas des réactions aiguës à court terme. C’est pourquoi aux procédés
classiques d’épuration des eaux s’ajoutent maintenant des traitements d’affinage visant
les micropollutions.
Pour diminuer ou supprimer les nuisances des corps contenus dans les eaux à traiter, il
faut extraire ceux-ci, les détruire ou encore les modifier. Ce dernier mode d’action peut
être également une étape permettant une destruction ou une extraction finale.
Les méthodes d’extraction sont fournies par les techniques courantes du génie
chimique : extraction solide-liquide, extraction liquide-liquide, extraction gaz-liquide, et
adsorption.
Les modifications et destructions sont obtenues par des méthodes d’attaque chimique
et, plus rarement, d’attaque physique.
Une eau potable doit présenter un certain nombre de caractères physiques, chimiques,
biologiques et en outre répondre à des critères organoleptiques essentiels (elle doit être
incolore, insipide, inodore, fraiche) appréciés par le consommateur. Toutefois, ces
qualités ne peuvent pas se définir dans l’absolu, ni d’une manière inconditionnelle.
L’Organisation mondiale de la santé a édicté des normes internationales pour l’eau de
boisson, qui comprennent un exposé général des normes bactériologiques, physiques,
chimiques, biologiques et radiologiques.
Le calcul des besoins en eau doit résulter d’une analyse détaillée des différentes
catégories de besoins : usages domestiques, arrosage des espaces privatifs ou publics,
etc.…Dans les cas courants, l’évaluation des besoins est effectuée suivant que le
réseau assure ou non la défense contre l’incendie.
Ainsi les besoins en eaux ménagères peuvent être estimés de deux formules
différentes :
La première méthode fait intervenir le volume journalier moyen par habitant
(250 l environ) affecté d’un coefficient de pointe <P>. la formule est :
N * 250 * P
QP
24
N étant le nombre d’usagers et Qp étant le débit de pointe en l/h.
La deuxième méthode consiste à calculer le débit de pointe par la formule de
M.TRIBUT : QN 0.018* N 0.137 N 0.345
N étant le nombre de logements.
Et les besoins en défense incendie: débit minimal est de 60 m3/h pendant 2 heures soit
17 l/s sous 1 bar (0,1 MPa). Les appareils doivent être espacés de 200 m à 300 m les
uns des autres et être répartis suivant l’importance des risques à défendre. Si le risque
est faible, l’écartement pourra être porté de 400 m.
Schéma a :
RESEAU MAILLE
Il présente l’avantage de simplifier considérablement l’exploitation car les coupures
peuvent se faire en isolant une seule maille le reste étant toujours alimenté. Aux heures
de pointe les surcharges en point sont absorbées par les possibilités multiples
d’alimentation. Ce système rend possible, par un simple jeu de robinets-vannes,
l'alimentation en retour et permet ainsi d'isoler uniquement le tronçon défectueux.
Avantage : la sécurité est garantie en cas de panne
Inconvénient : coûteux et calcul complexe
Schéma b :
b. INTEGRATION D’UN RESEAU DANS LE RESEAU
EXISTANT
6
1 Point de raccordement (té de
raccordement. manchon de prise 9
en charge) 1
8 7
2 Canalisation principale 4
3 2
3 Prise d'incendie 1
4 Té de dérivation
5
5. Canalisation secondaire,
antenne Réseau existant
6 Branchement particulier
7 Bouche d'arrosage. Lavage
8 Eventuellement dispositif
complémentaire: régulateur de
pression. Réducteur de pression
aval
9 Robinet vanne
c. LES BRANCHEMENTS
1 1 Réseau de distribution
2 Prise en charge avec robinet d'arrêt
3 5
3 Canalisation de branchement
2 4 Compteur avec robinet d'arrêt
4
5 Réseau de l'abonné
Une méthode simplifiée consiste en l'évaluation des débits le long des canalisations puis
des pertes de charge en fonction des diamètres choisis.
estimation du débit de pointe : utilisation de formules empiriques fonction du
nombre de logements
estimation de la .pression de service et des pertes de charges
La pression de service (Ps) chez l'usager est la différence entre la cote piézométrique
(Pz) du réseau principal au droit du branchement et l'altitude (H) du point de passage le
plus élevé diminuée en outre des pertes de charges(Jint) propres au branchement :
compteur + réseau intérieur.
Ps = Pz - (H + Jint) ; elle doit être comprise entre 1 bar et 6 bars.
choix des diamètres
o si la pression disponible est faible (< 2 bars) : réduire les pertes de
charges donc augmenter les diamètres mais avec une vitesse de l'eau
toujours > 0,5 m/s pour le débit de pointe ;
o si elle est forte (4 bars ou plus) : réduire les diamètres avec v < 2,5m/s ;
o si réseau assure la défense incendie : 100 mm minimum ;
o canalisation de distribution doivent avoir un diamètre > 40 mm
o dans les petites opérations, éviter d'avoir trop de diamètres différents.
vérification des débits pour la défense-incendie
a. DEBIT DE POINTE
La plus grande consommation est enregistrée durant la journée, d’autre part, il faut tenir
compte des pertes admissibles liées au rendement du réseau qui sont généralement
estimées à 15 %.
L’expression qui donne le débit de pointe Qp pour alimenter les points à usage
d’habitation est :
1,15 Cj.N.P
Qp = ------------------ (l/s)
86400
Cj : dotation journalière (l/j/hab.)
N : nombre d’habitant
2,5
P : coefficient de pointe. p 1,5 . ; Généralement, p=2,5 ou 3
Qm
diamètre de la conduite.
N.B : Le diamètre D calculé doit être normalisé (), par conséquent la vitesse réelle
d’écoulement Vr est :
4Qp
Vr. = ----------- (m/s)
²
c. PERTES DE CHARGES :
Les pertes de charges sont dues aux frottements entre particules du liquide et la paroi
de la canalisation.
Dans une conduite elles sont proportionnelles à sa longueur. On définit une perte de
H
charge J par unité de longueur. : J .Les différentes formules empiriques donnent J
L
en fonction de différents paramètres tels : Le diamètre de la conduite, la vitesse, la
viscosité, la rugosité, etc.…
La formule générale de J en fonction du diamètre D et de débit Q peut s’exprimer
Q2
comme suit : J C Avec C un coefficient qui varie suivant les auteurs :
D5
Q2
Formule de Dupuit : J 0,001858* ..
D 5.46
0.0000839 Q 2
Formule de Darcy J (0.00329 ) 5
D D
La formule la plus utilisée est celle de COLEBROOK :
j = .V² / 2g.D
j : perte de charge de m de hauteur du fluide circulant dans la conduite par m de celui-
ci
V : vitesse moyenne de l’écoulement (m/s)
g: accélération de la pesanteur (m/s²)
: En fonction du nombre de REYNOLDS
Re : VD /µ et K/D
K : coefficient de rugosité en m
V : coefficient de viscosité cinématique du liquide en mouvement.
La formule de COLEBROOKE donne le coefficient de perte de
1 K 2,51
charge 2 * log( )
3.7 D Re
Pour une conduite ancienne K = 0,1 mm
Pour une conduite neuve quelle que soit la nature du matériau (fonte, acier, béton armé,
amiante-ciment) qui les compose K= 0,03 mm
En pratique, on utilise les tables de COLEBROOK qui donnent les pertes de charges en
fonction du débit, la vitesse et le coefficient k.
Les pertes de charges singulières
Il y a aussi l’évaluation des pertes de charges singulières qui sont occasionnées par les
singularités (coudes, vannes, clapets, branchements…) du réseau.
V2
J K* La valeur de K est précisée par les fabricants pour certaines singularités
2g
(vannes, raccords, etc.) pour d’autres (coudes, etc.…) elle figure dans des formulaires.
En général, quand on calcule un réseau, on évalue les pertes de charges singulières à
10% des pertes de charges linéiques.
Conduites Equivalentes
Conduites en série
Quand un circuit est composé de plusieurs tronçons de canalisations de différents
diamètres sur des longueurs différentes, la conduite équivalente à cet ensemble est
celle pour laquelle le débit Q qu’elle transiterait engendrerait la même perte de charge
totale que celle occasionnée par le passage de ce même débit Q dans le circuit.
Q2 C1* l1 Cn * ln
L l1 l 2 l3 ..... ln On a donc H C 5 L Q 2 ( 5
..... )
D D1 Dn 5
L Cn ln
D’où 5
Lorsque les différents tronçons sont constitués par des tubes de
D CDn 5
même nature, donc des valeurs de C identiques, la formule précédente devient :
V. PROTECTION DU RESEAU :
1. Problèmes fréquents
2. Solutions :
Les canalisations : sont en acier galvanisé, ont pour objet le transport de l’eau
du point de piquage jusqu’aux points d’utilisation.
Les joints : l’assemblage de deux conduites successives.
La bouche d’incendie : utilisées pour satisfaire les besoins de lutte contre
l’incendie, rayon de balayage de 150 à 200 m et le débit est de 17 l / s.
La bouche d’arrosage : besoins en eau pour les espaces verts, lavages des
trottoirs, etc. le débit d’alimentation est de 0,4 l /s.
La ventouse : placée aux points hauts du réseau, permet l’évacuation de l’air
entraîné à l’intérieur des conduites.
La vidange : placée aux points le plus bas du réseau, permet de vider la
maille pour l’entretien ou la réparation, elle est reliée au réseau
d’assainissement.
Robinet vanne : l’isolation des conduites.
Robinet de branchement : commande le branchement des immeubles
Surpresseur : l’augmentation de la pression
Dépresseur : les réductions de la pression
Butées : Les butées sont calculées pour compenser la poussée hydraulique
aux points singuliers pour des réseaux de canalisation à joint souple. Le
calcul des butées prenant en compte la compression et/ou la friction du
terrain existant, il est donc Très important de couler le béton directement en
contact avec celle-ci. Il peut y avoir des butées non ferraillées ou des butées
ferraillées.
CHAP. IV : ASSAINISSEMENT
I. GENERALITES
Il est évident que l’eau potable apportée aux habitations, mis à part la quantité déversée
pour l’arrosage, par exemple et qui est très faible, sera rejetée vers l’extérieur pour
besoin de lavage, de propreté et d’hygiène. D’une façon générale, dans tous les
endroits où l’homme réside et notamment dans les agglomérations, les eaux de toutes
natures ne doivent pas être laissées ruisseler naturellement. Elles doivent être guidées,
canalisées pour être dirigées vers des émissaires naturels ou artificiels et parfois être
épurées et traitées avant leur rejet définitif.
Parmi les divers choix possibles, les systèmes d’assainissement collectif les plus
courants sont les suivants :
Ces trois critères ne sont évidemment pas indépendants puisque pour une forte densité
d’habitat il faut s’attendre à des débits d’effluents élevés, toutefois il faudra souvent la
conjonction de ces deux conditions, pour que le réseau collectif, dans certaines
condition devienne viable.
En ce qui concerne les eaux pluviales, le choix entre les réseaux enterrés et à ciel
ouvert ; celui-ci sera effectué sur les plans de l’économie du projet et de l’exploitation
des ouvrages. A noter principalement à ce propos, que l’état de la voirie joue un rôle
prépondérant quant au type d’ouvrage à adopter. C’est ainsi par exemple, que les
caniveaux en béton ainsi qu’un réseau enterré ne sont pas préconisés si les voies sont
en terre. On s’orientera par exemple vers des fossés en terre.
1. La collecte et le transport
Le système séparatif est imposé lorsque le réseau aval sur lequel est branché le réseau
de l'opération est lui-même séparatif.
Il est préféré lorsque :
lorsque la cote de rejet possible dans le réseau aval est trop haute pour
pouvoir s'y raccorder par simple gravité,
en terrain plat: afin d'éviter l'approfondissement excessif du réseau et
l'augmentation du diamètre des canalisations,
en terrain accidenté.
Dans le cas d'un terrain très plat ou difficile à assainir, on peut envisager des systèmes
de réseaux sous pression ou, au contraire, sous dépression.
2. L’épuration
Nécessaire pour restituer au milieu naturel des eaux satisfaisant un objectif de qualité
préalablement défini. Cet objectif, exprimé sous la forme d'un ensemble de
concentrations maximales admissibles (matières en suspension, organiques, formes
azotées, phosphore etc.) dans les eaux traitées, est déterminé en tenant compte des
caractéristiques du milieu récepteur et des usages de l'eau à l'aval du rejet.
Épandage
par regard de visite
tranchées
Regard et filtrantes
Conduite eaux ménagères système
pré filtre répartiteur
Bac à graisses
Fosse
septique
Regard de « toutes gazon
liaison eaux »
Conduite eaux vannes
Terre végétale 10 à 15 feutr
Maison ne pouvant pas être raccordée au réseau cm e
public et ayant eu l’autorisation de créer un Graviers 20/40
assainissement individuel
Sable 10 à 15 cm
b. Systèmes collectifs
Un réseau collecte l'ensemble des eaux usées de la zone concernée par l'opération
pour les conduire vers un raccordement au réseau préexistant ou bien vers un dispositif
de traitement propre à l'opération.
Le réseau est en général gravitaire
Les procédés d'épuration peuvent être de deux types :
2 3 5
8
1
4
6
7
station biologique
1. Réseau de surface
Ils sont constitués par un ensemble ramifié de caniveaux, fossés, canaux et tranchées
drainantes qui collectent, stockent dans certains cas, et évacuent les eaux pluviales soit
directement au milieu naturel, soit dans un réseau aval de canalisations, existant ou
projeté.
Ce type de réseau est employé de préférence aux canalisations enterrées pour drainer
les bassins versants de petite surface (quelques hectares au plus). Mais il est important
de veiller à ce que la topographie et le plan de masse soient tels qu'il n'y ait pas de
risques d'inondation d'habitations ou de points bas susceptibles de retenir les eaux de
ruissellement. On distingue :
Les caniveaux sont bien adaptés aux éléments de desserte et aux aires de
stationnement dans la mesure où le débit à évacuer reste faible,
Les caniveaux freins: pour ralentir l'écoulement de l'eau, on peut utiliser des
matériaux de forte rugosité,
Les fossés ou canaux : ils sont de plus grande capacité et assurent, en plus
de l'évacuation, le stockage des eaux pluviales ainsi que le drainage de la
nappe affleurant ; réalisés par simple creusement dans le sol, ils se
caractérisent par la section, les pentes longitudinales et transversales, la
profondeur et le type de revêtement. On distingue :
o les ouvrages d'évacuation rapide : fossés ou canaux ;
o les ouvrages absorbants comme les tranchées absorbantes ou drainantes
permettent la régulation. Voir la figure ci-contre.
Revêteme
pavés autobloquants
nt
ou autre revêtement
perméable poreux
Revêtement
Paroi imperméable
Pluie Pluie
Revêtemen revêtemen
t t de
perméable surface
Matériau poreux
stockage de l’eau non tissé
Structure nid
d’abeilles
Infiltration
directe Sous-sol
Drain
perméable
Sous-sol
Sous-sol imperméable perméable
Le matériau poreux peut être un granulat dont la granulométrie a été étudiée pour
laisser un maximum de vides sans nuire à la portance. Ce peut être aussi un matériau
en polypropylène en nids d’abeilles.
Ce sont des éléments ponctuels interposés sur un réseau de surface ou enterré; ils
permettent d'écrêter les débits de pointe des EP, le volume ainsi écrêté étant stocké afin
d'être rejeté ultérieurement dans le réseau aval. On distingue :
Les bassins secs pour les quels toute l'eau est évacuée après l'orage dans
un délai de quelques jours; ils sont en général aménagés en espace vert ou
équipés en terrains de loisirs,
Les bassins en eau avec un plan d'eau permanent.
c. Les bassins d'infiltration
Ils ont une double fonction de stockage (analogue au bassin de retenue) et d'infiltration
dans le sol de l'eau qu’ils contiennent. Ce type d'ouvrage peut être utilisé :
V. CONDITION DE CALCUL
Les débits d’eaux usées à évacuer seront calculés sur la base de la plus grande
consommation journalière d’eau par habitant de la zone étudiée pour l’horizon retenu. Il
conviendra ensuite d’estimer le nombre d’habitants de cette zone, soit en absolu, soit en
densité. A titre indicatif le tableau ci-dessous donne les consommations moyennes (en
1984) pour différents types de populations :
Employé de bureau : 15 l / employé / jour
Ecoles externes : 15 l / élève / jour
Ecoles internes : 60 l / élève / jour
Dispensaire : 20 l / consultation / jour
Hôpital : 200 l / lit / jour
Zone industriel : 20 l / hectare / jour
Haut standing (villa) : 350 l / h / jour, rejet = 1700 l
Haut standing (immeuble) : 200 l / h / jour, rejet = 150 l
Collectif (op. immobi.) : 70 l / h / jour, rejet = 65 l
Economique (log. Bande) : 50 l / h / jour, rejet = 40 l
Evolutif : 25 l / h / jour, rejet = 20 l
Spontané : 10 l / h / jour, rejet = 8 l
En l’absence de donnée précises concernant les rejets, un abattement de 20 à 30 %
sera effectué sur les quantités d’eau consommée pour tenir compte des diverses pertes.
Au débit moyen de la journée de pointe (qm en l / s) sera appliqué en suite un coefficient
de pointe (p) pour tenir compte des variations journalières de le forme :
P = a + b/qm avec : a = 1,5 ; b = 2,5
De plus, il faudra tenir compte de débits des eaux usées d’origine industrielle qui seront
chaque fois étudiés, particulièrement en fonction de la réparation spécifique des
consommations dans la journée.
Les débits d’infiltration qui pourraient se produire dans les réseaux se trouvant dans la
nappe phréatique seront aussi comptés. On peut retenir à ce titre indicatif 0,20 l / s / ha
ou 70 m3 / j / km (di = 600 mm) pour les réseaux à construire.
Les débits d’erreur de branchement qui pourraient se produire par le branchement
accidentel d’eaux pluviales sur les réseaux d’eaux usées seront aussi comptés. Ils
peuvent être estimés de 0 à 0,40 l / s / ha selon quartiers considérés.
Le débit dépend :
De l’intensité des précipitations (I)(voir annexe 5-6-7)
Du coefficient de ruissellement (C)
De la superficie du bassin versant (A)
De la nature physique de ce bassin (W)
a. PLUVIOMETRIE
Les données statistiques obtenues à partir des relevés de l’ASECNA, ont permis de fixer
la valeur des intensités de fréquence F pour des durées de 5, 10, 15, 30, 60 minutes.
L’intensité maximale (H) de la pluie d’une durée T est représentée par la formule : i (t,F)
= a (F)*Tb(F), le calcul de a (F) et b (F) s’est résumé à la détermination des coefficients
de la droite d’ajustement à partir de cinq valeurs de i* des observations
complémentaires. Il a été délimité en Côte d’Ivoire 3 régions (voir annexe 4) de
pluviométrie homogène pour des averses de durée inférieure à 2 h (correspondant à
des temps de concentration de bassin urbanisé).(voir Annexe 3)
OUVRAGE FREQUENCE
Collecteur tertiaire, secondaire 1 an
Collecteur primaire 5 ans
Traversée d’ouvrage simple 10 ans
Traversée d’ouvrage important 25 ans
c. COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
C’est le rapport entre le volume d’eau ruisselée et entrant dans le réseau par une unité
de temps et le volume d’eau tombant en moyenne sur la surface du bassin versant
considéré. Ce coefficient n’est donc pas une constante puisqu’il varie en fonction des
facteurs suivants :
Condition de saturation du sol, humidité de l’atmosphère, etc.
Nature des sols et des surfaces ruissellées, rugosité, perméabilité,
végétation, nature de l’urbanisation.
Les averses n’étant pas homogènes sur un bassin tant au niveau de leur intensité et de
leur simultanéité, il convient de faire intervenir un coefficient d’abattement des intensités
en fonction de la surface, bien que celui-ci dépende aussi de la durée et de la hauteur
d’eau tombée. La décroissance des intensités d’averses est exprimée par la formule
suivante :
i (t, F) = i0 (t, F) x A-0,05
i : intensité à prendre en compte,
i0 (t, F) est représentée par la courbe intensité durée pour la fréquence F et le temps de
concentration.
A : surface du bassin en hectares.
4. METHODE DE CALCUL
Ou
Q : (m3 / s)
I : int .moy.de.durée.tC(mm / h)
Qp=0.278*C.I.A avec 1l/s/ha=2,78 mm/h
C : Coeff .de.ruissellement
A : Surface.bas sin .versant.( Km2)
Elle donne le débit de pointe de période de retour F, Qp (F), à l’exutoire d’un bassin
versant de surface A, de coefficient de ruissellement C, sous une averse de durée
égale au temps de concentration tc du bassin, et d’intensité moyenne i (tc, F).
Le concept de temps de concentration, difficile à estimer avec précision est la base de
cette méthode, il est défini comme le temps d’écoulement le plus long sur le bassin.
Elle est fondée sur les trois hypothèses :
Le débit de pointe ne peut être observé à l’exutoire que si l’averse, d’une
intensité donnée, a une durée au moins égale au temps de concentration.
Le débit de pointe n’est fonction que du volume de l’averse tombée au cours
du temps de concentration (linéaire de la transformation pluie débit).
Le débit de pointe a la même période de retour que l’intensité moyenne, ceci
suppose que le coefficient C ne soit pas une variable aléatoire, c'est-à-dire
que le bassin soit urbanisé.
Temps de concentration
L’estimation de ce paramètre revêt une grande importance par son influence sur le débit
maximum par l’intermédiaire de la relation intensité-durée.
L’intensité des averses est une fonction décroissante de la durée. Ainsi une
surestimation du temps de concentration conduira à sous estimer le débit maximum.
Rappel de la définition :
Le temps de concentration pour un bassin est la somme du temps d’entrée ou le temps
d’écoulement en surface entre le point le plus éloigné du bassin et son arrivée dans le
collecteur le plus proche, et le temps d’écoulement de l’eau dans les collecteurs entre le
point le plus éloigné du réseau et l’exutoire.
tc = te+t
Donc deux termes sont à estimer : d’une part un temps écoulement en surface qui
sera fonction de la topographie et des facteurs physiques et d’autre part un temps
d’écoulement dans les collecteurs qui s’obtiendra par un calcul hydraulique.
Temps d’écoulement en surface
Longueur bassin en m
1,1 * (1,1 C ) * L
Avec te =
i
Pente en %
te : temps d’écoulement en min.
IE. : C’est le temps mis par une goutte d’eau entre le point le plus éloigné du
bassin versant et son arrivée dans le collecteur le plus proche.
Ce temps sera fonction du collecteur, de son état, de son diamètre et du débit qui
y transitera. Ce calcul pourra se faire par tronçon successif tenant compte des
éventuels changements de section.
mn ha %
Temps de concentration en zone rurale
Formule de KIRPICH
1 L1,15
tC = * 0 , 38
52 H
L : distance en mètre (m) entre l’exutoire et le point le plus éloigné du
bassin versant.
H : Dénivelée en (m) entre l’exutoire et le point le plus éloigné du bassin
versant.
En réalité, on fait l’exclusion de 20% de la longueur en amont et en aval,
pour ne considérer que la dénivelée sur 60% du parcours.
On sait que cette méthode conduit à une surestimation des débits de pointe pour des
bassins de faible pente.
Domaine d’application :
0,004 < pente < 0,02 pente en M/M.
0,2 < C < 1 C coefficient de ruissellement
A < 300 Ha. A surface totale du bassin
b. FORMULE SUPERFICIELLE
Paramètres
Aeq. Ceq. Ieq. Meq.
équivalents
Cj x Aj Lj 2
Lj
Bassins en
Aj Aj Lj Aj
série
Ij
Bassins en Cj x Aj Ij x Qpj L (Tcj Max)
Aj
parallèle Aj Qpj ∑Aj
Tc = 0.0176XL0.69xA0.184xQp-0.354xI-0.41
(L en M., I en M / M., A en ha., Qp en m3 / s, Tc en mn.)
La formule superficielle repose sur l’hypothèse que le réseau drainant le bassin versant
est entièrement canalisé. Cette formule n’est donc pas applicable aux bassins ruraux
dont l’écoulement est superficiel.
La formule retenue pour le calcul des conduites circulaires est la formule de perte de
charge de PRANDTL-COLEBROOK.
2,51 K
V 2.log( ) . 2.g.i.D
D 2.g.iD 3,71.D
La formule retenue pour le calcul des canaux à ciel ouvert est celle de MANNING-
STRICKLER. ; V= K.R2/3.i1/2
Canaux en béton 60 à 75
Canaux en terre 45
7. Conditions de profondeur
Jonction de canalisations
Changement de direction
Changement de pente
Changement de section
Dans les parties droites et en pente régulière, une distance maximale de 60 mètres pour
les diamètres inférieurs à 800 mm et 80 mètres pour les diamètres supérieurs à 800 mm
sera prévue entre regards. Les regards seront dans la mesure du possible établis sous
trottoirs, suffisamment éloignés des conduites d’eau potable.