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1. Définition..................................................................................................................................... 5
1. La conduction ........................................................................................................................ 15
2. La convection ........................................................................................................................ 16
3. Le rayonnement ..................................................................................................................... 16
Dans la premier partie, nous allons présenter une généralité sur l’incubateur et
l’incubation avec la définition de chaque ces paramètres et ces étapes pour avoir un bon
résultat d’éclosion ;
La deuxième partie, sera consacré à la présentation du matériel utilisé afin de réaliser
l’incubateur éclosoir et des méthodes utilisé afin d’atteindre notre objectif.
Dans la troisième partie, Nous mettrons en œuvre réalisation de cet incubateur
et nous expliquerons les différentes étapes. Les résultats de réalisation vérifient la
robustesse de la commande pour les différents modes de fonctionnement de l’incubateur.
Enfin, une conclusion générale résume les principaux résultats auxquels nous avons abouti.
PARTIE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. l’incubation
1. Définition
L'incubation est l'ensemble des opérations qui, à partir d'une quantité d'œufs pondus,
permet d'obtenir le maximum de poussins viables au coût le plus bas possible. Cette technique
utilise des incubateurs qui sont conçus pour régulariser la chaleur, l'humidité, la ventilation et
la rotation des œufs afin que s'accomplisse un développement embryonnaire.
L’incubation naturel est l’ensemble des opérations qui à partir d’une quantité d’œufs pondus,
permet d’obtenir le maximum de poussins viables au coût le plus bas possible. Cette
technique utilise des incubateurs qui sont conçus pour réguler la chaleur, l'humidité, la
ventilation et la rotation des œufs afin d’accomplir un développement embryonnaire normal.
Actuellement presque tous les incubateurs fonctionnent à l’électricité, il existe d’autres
modèles à pétrole et à gaz
Ce dernier type d’incubation mix les deux classes citées ci-dessus, à savoir commencer cette
incubation sous des poules et terminer dans la couveuse artificielle, ou bien l’inverse.
I.2. l’incubateur
Dans les couveuses statiques le chauffage s’effectue en haut. Pour des modèles
électriques il s’agit d’une résistance chauffante tapissant la face inférieure du plafond, de
même, il existe d’autres types qui utilisent des lampes classiques. Dans des modèles à gaz ou
à pétrole, le chauffage se fait par une flamme permanente ou bien par l’intermédiaire d’un
réservoir d’eau chaude. Selon ses incubateurs, la température est toujours élevée en haut
qu’en bas à cause de l’emplacement des sources de chaleur, et en plus l’air chaud se
rassemble vers le sommet de l’enceinte fermée. Par conséquence, la température de la
couveuse est de plus en plus basse en allant de haut vers le bas. C’est pour cela les œufs sont
disposés sur un seul plateau sur le même niveau, pour bénéficier de la même température. La
température doit être fixée à 39°C, et elle est mesurée au sommet des œufs. De plus, le
retournement des œufs cinq à sept fois par jour est nécessaire.
Dans ce genre d’incubateurs, l’air intérieur est brassé par un ventilateur. Ce dernier doit
être placé loin des œufs et des poussins naissants, et il doit être protégé par une grille pour ne
pas les blesser. Il existe d’autres modèles où l’air est aspiré par un aspirateur de haut ou de bas
puis le réinjecté à l’autre part après une phase de réchauffage et de filtrage. Par conséquence,
la température est parfaitement uniforme dans l’ensemble de l’appareil. C’est pour cela qu’on
peut y mettre les plateaux d’œufs sur différents niveau. Dans ce type de couveuses, la
température doit être réglée à 37,8°C ou 38°C, et elle est mesurée au sommet des œufs.
Notons que les modèles dynamiques sont plus techniques que les modèles statiques.
Figure 4 : Une couveuse dynamique
I.3. paramètres agissant sur l’incubation
1. La température
2. L’humidité
Les effets des paramètres de l’humidité de l’air ou humidité relative (RH) sur les résultats
d’incubation sont importants, ces paramètres sont :
L’œuf perd beaucoup d’humidité à travers les pores de sa coquille, donc il faut évitez
la déshydratation des œufs en contrôlant l’humidité dans la couveuse.
L'humidité assure le bon développement de l'embryon mais également facilite le
bêchage en rendant la coquille plus fragile.
Pendant l’éclosion, le bon niveau d’humidité doit être maintenu. Si l’air est sec, les
poussins se déshydratent rapidement et meurent.
Les meilleurs résultats d'incubation sont obtenus avec une humidité relative à de 50
à 60% pendant les 18 premiers jours, et de 75% au plus pendant les trois derniers jours
d’incubation.
3. L’aération
L'œuf à couver est un être vivant qui respire, une bonne ventilation est donc nécessaire
pour assurer le bon développement de l'embryon. La ventilation apporte de l'oxygène O2 à
l'embryon et élimine le dioxyde de carbone CO2 excédentaire. Le renouvellement d'air est
réalisé par le réglage des trappes d'entrée et de sortie d'air au niveau des couveuses. En
outre, la ventilation permet de régler la température et l'humidité dans la couveuse.
Le tri a pour objectif d'obtenir un taux élevé de réussite à l'incubation. Les œufs à
couver doivent être frais, propres, de poids convenable et sans anomalies de taille et de forme.
Ainsi donc, les œufs présentant des anomalies de la coquille et des formes anormales sont à
écarter. Les meilleurs résultats d'éclosion s'obtiennent avec des œufs âgés de 3 à 4 jours et de
poids compris entre 30 et 70 g en fonction des races. Les œufs de 55 à 60 g éclosent mieux
que ceux de 60 à 70 g. Cependant, ces œufs doivent êtres fécondés et provenus de poules
saines et bien nourries. En effet, leur insuffisance alimentaire réduit la fertilité des œufs et
augmente la mortalité embryonnaire. La désinfection a pour but d'éliminer les impuretés et
germes qui se trouveraient sur la coquille des œufs et qui pourraient compromettre les
résultats d'éclosion. Cette opération doit être effectuée rapidement après la collecte des œufs.
Toutefois, il est déconseillé de laver les œufs à l'eau sous peine d'éliminer la fine couche
protectrice qui les recouvrent et les protègent des invasions microbiennes. Différentes
méthodes de désinfection sont utilisées. Cette opération doit être réalisée dans une salle à une
température de 22 à 26°C pendant 20 à 30 minutes.
Après la désinfection, les œufs doivent être conservés dans un local aéré mais à l'abri
des courants d'air, du soleil et des poussières. La durée de conservation des facultés d'éclosion
des œufs dépend de la température de la pièce dans laquelle les œufs sont stockés avant
l’incubation. Pour une température de stockage de 7 à 15°C, la conservation des facultés
d'éclosion est bonne pendant 6 jours. Ensuite, elle diminue progressivement à partir du
début de la seconde semaine. La température de la salle de stockage doit être maintenue
entre 17 et 18°C pour une durée de 3 à 4 jours.
Afin de limiter les pertes d'eau par évaporation qui aura pour effet d'abaisser le taux
d'éclosion et la vitalité du poussin, l'humidité relative de la salle de stockage doit être
maintenue entre 70 et 85%. Durant leur stockage, les œufs à couver sont placés dans une
position pointe en bas pour un stockage de courte durée. Pour des durées de stockages
supérieurs à 7 jours, un stockage pointe en haut permet de limiter les pertes d'éclosion dues
au stockage. Aussi, il est recommandé de les retourner pendant le stockage afin d'éviter que
le jaune adhère à la coquille. Les œufs ne doivent jamais être stockés directement sur le sol,
mais sur des palettes en bois ou de préférence en plastique.
Pour obtenir un bon taux d'éclosion, il est nécessaire de préchauffer les œufs avant leur
mise en incubation. Ce procédé permet d'éviter un choc thermique aux œufs et également
un démarrage plus rapide et plus homogène au développement des embryons. Un
préchauffage compris entre 25°C et 28°C est préférable pendant une heure.
Le mirage est une opération qui consiste à éclairer l'intérieur de l'œuf à l'aide d'un
appareil appelé mireuse ou mire-œuf doté d'une source lumineuse. Le mirage est une
opération très importante car il permet de détecter les œufs clairs (non fécondés), les
embryons morts et de voir si le développement du poussin dans l'œuf se déroule
normalement. Habituellement deux mirages sont pratiqués. Le premier est effectué au 7ème
ou 9ème jour d'incubation et permet de retirer les œufs non fécondés et le second a
lieu au 18ème jour d'incubation.
Ce dernier Mirage permet de retirer les œufs à embryons morts. On peut également
observer le bon développement de la chambre à air les 7ème, 14ème et 19ème jours
d'incubation et éliminer les œufs contenant des embryons morts en cours d'incubation. Le
mirage doit être fait avec précaution car il est responsable de 1 à 3% de mortalité
embryonnaire
Figure 6 : L’opération de mirage.
Après le dernier mirage, les œufs peuvent être transférés dans un éclosoir si le
dispositif existe, sinon, l'éclosion peut se poursuivre dans l'incubateur. Dans tous les cas,
l'humidité relative qui était de 50 à 60% durant les 18 premiers jours, doit être élevée au plus à
75% afin que l'éclosion puisse se dérouler normalement. A partir 18ème jour, aucune autre
manipulation n'est faite jusqu'à l'éclosion. La sortie des poussins intervient au 21ème jour
d'incubation. Il faut au poussin une durée de douze heures pour briser la coquille et se libérer.
A la sortie, le poussin emmène avec lui l'enveloppe contenant le jaune, ce qui constitue une
réserve alimentaire supplémentaire pour sa première semaine de vie hors de la coquille. C'est
la présence de ce jaune qui permet le transport des poussins sur de grandes distances et
pendant plusieurs jours sans qu'il faille les nourrir ou les abreuver.
Figure 7 : Sortie des poussins
L’incubation naturelle reste le plus actif mais ça donne une production trop faible. En effet
l’incubation artificielle est recommandée pour satisfaire et servir le besoin de la population.
Le bon fonctionnement de ses incubateurs est basé sur la bonne régulation de température
et d’humidité. Les pertes en productions expliquent les erreurs de réglages de ces deux
paramètres.
Le transfert thermique est la science qui tente à prédire le transfert d'énergie entre les
molécules ou les particules de la matière à différentes températures. Le but est d'expliquer la
manière et de prédire le taux d'échange de la chaleur sous certaines conditions spécifiques. Il
complémente les deux premiers principes de la thermodynamique par des lois expérimentales
additionnels afin d'établir les proportions de transfert d'énergie.
II.1. Définition
1. Notion de chaleur
2. Transfert de chaleur
Le transfert de chaleur peut être défini comme étant la transmission de l’énergie d’une
région à une autre une fois la différence de température entre elles établi. Il est régi par une
combinaison de lois physiques et de relations empiriques déduites de l'expérimentation. Dans
la littérature relative à cette discipline, on reconnaît généralement trois modes distincts de
transmission de la chaleur : la conduction, la convection et le rayonnement.
3. Flux de chaleur
La chaleur s’écoule sous l’influence d’un gradient de température des hautes vers les
basses températures. La quantité de chaleur transmise par unité de temps et par unité d’aire de
la surface isotherme est appelée densité de flux de chaleur :
1. La conduction
2. La convection
3. Le rayonnement
1. Bilan d’énergie
Il faut tout d’abord définir un système (S) par ses limites dans l’espace et il faut ensuite
établir l’inventaire des différents flux de chaleur qui influent sur l’état du système et qui
peuvent être :
On applique alors le 1er principe de la thermodynamique pour établir le bilan d’énergie du
système (S) :
Il faut ensuite établir les expressions des différents flux d’énergie. En reportant ces
expressions dans le bilan d’énergie, on obtient l’équation différentielle dont la résolution
permet de connaître l’évolution de la température en chaque point du système.
Avec :
: Chaleur spécifique
T1, T2 : Températures d’entrée et de sortie (K)
⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (T)
Température du fluide.
Température de la surface
Température du fluide.
3. Flux de chaleur généré
Ce flux est considéré lorsqu’une autre forme d’énergie (chimique, électrique, mécanique
ou nucléaire) est convertie en énergie thermique à l’intérieur du milieu considéré :
V Volume (m3)
V Volume (m3)
T Température (°C)
Les systèmes asservis peuvent présenter des défauts en présence des perturbations :
une instabilité, une précision insuffisante, un temps de réponse trop lent, au regard des
spécifications du cahier des charges. Il est souvent nécessaire d’incorporer dans la boucle de
régulation un élément appelé correcteur (régulateur) en vue d’améliorer les performances de
la boucle fermée. Le régulateur le plus répandu est le régulateur `Proportionnel, Intégral,
Dérivateur' ou PID. Compte tenu de sa simplicité et de sa performance, il est de ce fait
utilisé dans divers domaines tels que l’industrie, l’aéronautique, les équipements médicaux
et l’automobile. En particulier dans l’automatisation du process PA, dans l’industrie des
équipements tels que l’acier, le pétrole, les produits chimiques et l’alimentation, il occupe
une place majeure en tant qu’élément indispensable de la technologie d’automatisation.
La régulation est une technique qui permet de maintenir une grandeur physique à une
valeur constante quelques soient les perturbations extérieures. L'objectif global de la
régulation peut se résumer par ces trois mots clefs : Mesurer, Comparer et Corriger. Nous
sommes donc amenés à effectuer des mesures pour obtenir certaines connaissances avant
d’entreprendre une action. Ces mesures seront obtenues par l’intermédiaire d’appareillages
spécifiques.
Lorsqu’un écart est observé dans un processus, les méthodes de régulation peuvent
être distinctes selon le comportement d’un régulateur. Pour les applications en production, il
est important de connaître l’influence du temps sur la variable de régulation. Les régulateurs
peuvent avoir un comportement continu ou discontinu. On distingue deux types de
régulation :
L'erreur observée (voir figure) est la différence entre la consigne et la mesure. Le PID permet
3 actions en fonction de cette erreur :
Une action Proportionnelle : l'erreur est multipliée par un gain Kp.
Une action Intégrale : l'erreur est intégrée sur un intervalle de temps s, puis divisée par
un gain Ti.
Une action Dérivée : l'erreur est dérivée suivant un temps s, puis multipliée par un gain
Td.
Le régulateur PID classique relie directement le signal de commande u(t) au signal d'écart
e(t). Sa description temporelle est la suivante :
𝑡 𝑡 ∫ 𝑡 𝑡 (1)
𝑡 𝑡 𝑡 (2)
(3)
(4)
(5)
III.6. Principe de fonctionnement d’un régulateur PID
Dans cette partie nous expliquerons clairement l’effet de chaque correcteur sur la
réponse du système.
1. Correcteur proportionnel
Dans le cas de l’utilisation d’un proportionnel, l’erreur est multipliée par une constante
Kp.
𝑡 𝑡 (6)
(7)
2. Correcteur intégral
L’erreur est intégrée sur un intervalle de temps, puis multipliée par une constante Ki.
∫ (8)
(9)
Le correcteur intégral élimine l’erreur statique (résiduelle en régime permanent) ce qui
augmente la précision et rend le système plus dynamique. Il est utilisé dans le contrôle des
procédés dont la variation est bruitée (pression...etc.).
3. Correcteur dérivé
L’erreur est dérivée par rapport au temps, puis multipliée par une constante Kd.
(10)
(11)
Contrairement au correcteur intégral, le correcteur dérivé est utilisé pour les procédés dont la
variation est lente (température…etc.). Il réduit les dépassements et rend le système plus
stable.
La partie mécanique
La partie électronique
La partie automatique.
1. Partie mécanique
Dans cette partie, nous présenterons tous les éléments électriques, électroniques qui
peuvent entrer dans la conception de notre incubateur. Nous avons deux grandes parties :
partie commande;
partie puissance.
Nous présenterons ici le circuit d’alimentation de notre machine, les actionneurs et les
précautionner utilisé :
Nous aurons un circuit d’alimentation classique en entré 220V alternatif et en sortie 12V et
une sortie 5V.
Figure 10 : Humidificateur
Une Résistance Chauffante : Il est utilisé pour le chauffage de l’enceinte. Quand il est
alimenter, il produit une chaleur qui peut être transmisse par conduction ou par convection
à l’enceinte.
Notre système de commande sera centré autour d’une carte Arduino qui nous servira de
microcontrôleur de commande de notre système. Nous allons vous présentez les bêlements
dont nous utiliserons dans notre circuit de commande.
Une carte Arduino Uno est une petite carte électronique (5,33 x 6,85 cm2) équipée
d'un microcontrôleur ATMega328. Le microcontrôleur permet à partir des événements
détectés par des capteurs, de programmer et commander des actionneurs ; la carte
Arduino est donc une interface programmable, dont la programmation peut être réalisée
en langage Arduino. L'intérêt principal des cartes ARDUINO est leur facilité de mise en
œuvre. ARDUINO fournit un environnement de développement s'appuyant sur des outils
open source. Le chargement du programme dans la mémoire du microcontrôleur se fait de
façon très simple par port USB.
Figure 12 : Carte Arduino Uno
a. Constitutions
La carte Arduino Uno dispose essentiellement de :
c. Les entrées-sorties
La carte « ARDUINO UNO » dispose de 14 E/S numériques et de 6 entrées analogiques.
Les entrées-sorties numériques Chacune des 14 broches numériques (repérées 0 à 13) peut
être utilisée en entrée (input) ou en sortie (output) sous le contrôle du programme. Le sens de
fonctionnement pouvant même changer de manière dynamique pendant son exécution. Elles
fonctionnent en logique TTL (0V- 5V) ; chacune pouvant fournir (source) ou recevoir un
courant maximal de 40 mA et dispose si besoin est d’une résistance interne de ‘pull-up’.
Certaines broches peuvent avoir plusieurs fonctions différentes choisies par programmation
décrites ci-dessous :
e. L’horloge
L’horloge est pilotée par le quartz et fonctionne à la fréquence de 16 MHz.
d. La communication
Dans notre cas, nous aurons besoin d’un capteur de température et d’humidité. Les
capteurs DHT11 et DHT22 sont des capteurs qui peuvent mesurer la température et l’humidité
dans une enceinte avec des plages de mesure différente.
LCD signifie "Liquid Crystal Display" et se traduit, en français, par "Écran à Cristaux
Liquides". L’écran LCD possède des cristaux liquides et est constitué de petits carrés qui sont
appelés des pixels. Chaque pixel est un cristal liquide. Lorsqu’aucun courant ne le traverse,
ses molécules sont orientées dans un sens (admettons, 0°). En revanche lorsqu’un courant le
traverse, ses molécules vont se tourner dans la même direction (90°).
II.2. METHODE
C’est murs réels (schématisé sur la figure) constitués de trois couches de matériaux
différents (aluminium, laine de verre et contreplaqué) et où on ne connaît que les
températures Tf1 et Tf2 des fluides en contact avec les deux faces du mur de surface latérale
S.
Figure 17 : Mur multicouche
(1)
(3)
(5)
Avec : ρ : est la densité de l'air (kg / m3);
V : est le volume de la chambre d'incubation (m3);
Cv : est la capacité thermique spécifique d'air à volume constant (J / kg / °C);
T : est la température (°C);
, et : les pertes de chaleur à travers les murs avant-arrière, les murs
gauche-droite et les parois supérieure-inférieure respectivement. En supposant que les parois
opposées sont identiques, les pertes de chaleur par conduction et par convection de l'enceinte
peuvent être matérialisées par les équations suivantes :
( ) (6)
( ) (7)
( ) (8)
Avec :
Tatm : Température de l'atmosphère en °C;
h1 et h2 : coefficients de convection pour les parois avant-arrière et gauche-droite
respectivement en W/m2/°K;
λA, λp et λg : conductivités thermiques de l'aluminium, du contreplaqué et de la laine de verre
respectivement en W/m/°K;
L, l, e et h sont respectivement la longueur, la largeur, l'épaisseur et la hauteur de
l'incubateur en m
Ainsi en remplaçant les équations (3) et (8) dans (2), on obtient finalement
l’expression de l’équation différentielle modélisant le transfert de chaleur dans notre
incubateur :
⇒ ( ) (9)
( )
⇒ (10)
( ∫ )
Dans notre projet nous utiliserons le logiciel ‘Proteus’ qui est une suite logicielle destinée à
l'électronique. Développé par la société L’absenter Electroniques, Les deux logiciels
principaux composent cette suite logicielle : ISIS, ARES.
1. Circuit de Puissance
des connecteurs ;
un fusible pour la protection du transformateur contre les surintensités ou surcharges
un transformateur abaisseur qui va abaisser la tension d’entre en une tension plus faible
ainsi augmenter le courant au secondaire ;
un pont de Graetz constitué de quatre diodes de redressement ; cette ensemble nous
permet de redresser la tension en transformant les alternances négatives en alternances
positive
des condensateurs polarisés qui sont utilisés pour le filtrage du signal ;
un ensemble constitué d’un régulateur de tension(LM317T) qui nous permet de stabiliser
la tension de sortie à la valeur voulue
une led qui nous signale la présence de tension en sortie
2. Circuit de commande
Notre système sera commandé par une carte ARDUINO UNO qui va contrôler via son
programme les actions à effectuer par les actionneurs et va envoyer ces information au niveau
de l’afficheur LCD pour l’affichage.
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
( )
Cette équation a été simulée sur Maple et la courbe suivantes correspondant à différentes
valeurs l'épaisseur de la laine de verre a été obtenue :
Kp=-51.480966489137
Ki= -0.251669600388825
Kd= -968.227507301977
La simulation sur Simulink a donné les résultats désignés sur le graphe suivant avec
une période d’échantillonnage Te=8s:
Figure 24 : signal de consigne et signal réglée (humidité)
La figure montre des résultats acceptables pour un temps de monté de quelques minutes
et un dépassement un peu grand (D=17%)
L’incubateur est constitué de plusieurs récepteurs qui consomment une grande puissance
active. Pour cela, pour une bonne étude de notre système il nous faut connaitre la
consommation réelle de la machine.
CARACTERISTIQUES
RECEPTEURS NOMBRE
Tension(V) Puissance(W)
Resistance chauffante 01 12 200
Ventilateur 02 12 2 x 19.2
Humidificateur 01 5 2.5
Moteur DC 01 12 54
LCD 16x2 01 12 0.65
Arduino Uno 01 12 0.6
PUISSANCE TOTALE APPELLEE 296.15 W
Figure 25 : Bilan de Puissance de l’incubateur
Arduino uno
Afficheur LCD 12x2
Bouton poussoir
DHT22
LCD1
U2 LCD 2X16 VCC
1
VDD
77.9 > 2
DATA
27.0 4
GND
°C %RH
DHT22 BTN1
BUTTON
VDD
VSS
VEE
U1
RW
RS
D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
D+
D-
E
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
LCD1(VDD)
RESET
R1
10k
ATMEL
16.000
AREF
GND
13
DIGITAL
IOREF
13 H
12
ARDUINO 12
RESET 11
~11
3.3V 10
5V
~10 V
9
(PWM~)
~9 R
GND
8
POWER
ATMEL
8
ATMEGA328P
7
UNO
Vin 7
6
A0 ~6
A0 5
ANALOG IN
A1 ~5
A1 4
A2 4
3
A2
A3 ~3
A3 2
A4 2
A4 1
ON
A5 TX > 1
A5 0
RX < 0
ICSP
ARDUINO.ORG
ARDUINO UNO
4. Schéma de puissance
Dans notre circuit de puissance, nous avons des circuits interfaces constituées de relais
12V, transistor 2n2222 et d’une diode de roue libre
RL4
RL3 12V BAT1
RL2 12V D5 12V
12V D4 DIODE
D3 DIODE
DIODE
VENTILLO Q4
+88.8
kRPM
Q3 R 2N2222
Q2 V 2N2222
H 2N2222
D1 T
HUMIDIFICATEUR
0%
Heater
RES CHAUF
OVEN
#include <Adafruit_Sensor.h>
#include <DHT.h>
#include <LiquidCrystal.h>
LiquidCrystal lcd(12,11,5,4,3,2);
#define DHTPIN 7
#define DHTTYPE DHT11
//variable du temps
DHT dht(DHTPIN, DHTTYPE);
//boutton de commande
//variable Sortie
int res = 9; //resistance chauffante
int ventillo = 10; // 04 ventllateurs
int hum = 13; // humidificateur
int meca = 14; // systeme de retournement des oeufs
float t; //temperature
float h; //humidité
void setup() {
// put your setup code here, to run once:
Serial.begin(9600);
dht.begin();
lcd.begin(16,2);
pinMode(res,OUTPUT);
pinMode(ventillo,OUTPUT);
pinMode(hum,OUTPUT);
pinMode(meca,OUTPUT);
lcd.setCursor(0,0);
lcd.print("INCUBATEUR");
lcd.setCursor(0,1);
lcd.print("ECLOSOIRE");
delay(2000);
lcd.setCursor(0,0);
lcd.print("CONDITION.ACTIF");
lcd.setCursor(0,1);
lcd.print("PATIENTER SVP.");
delay(2000);
}
void loop() {
// relever_capteur
h = dht.readHumidity();
t = dht.readTemperature();
// Affich_1_1();
lcd.setCursor(0,0);
lcd.print("CONDIT: VENT-RES");
lcd.setCursor(0,1);
lcd.print("T=");
lcd.print(t);
lcd.print("*C");
lcd.print(" H=");
lcd.print(h);
lcd.print("%");
//**************ACTIONS***************
digitalWrite(ventillo,HIGH);
if(t<37.5){
digitalWrite(res,HIGH);
}
if(h<60){
digitalWrite(hum,HIGH);
}
if(t>=37.5){
digitalWrite(res,LOW);
}
if(h>=60){
digitalWrite(hum,LOW);
}
}
PARTIE IV : CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Aujourd'hui, nous avons besoins de l’incubateur pour couver des œufs sans poule et
dans importe quelle moment avec un nombre d’œufs que nous voulons incuber. Le bon
fonctionnement de l'incubateur dépend du réglage qui permet une température nécessaire
constante. C'est par l'expérience que l'utilisateur saura comment régler au mieux son
incubateur pour avoir les meilleurs résultats possibles. En résumé, l’incubateur idéal doit
répondre aux critères suivants :
Nous avons consacré notre travail sur le savoir d’utiliser le logiciel Proteus qui
nous a permet de bien construire nos circuits électroniques avec l’éditeur de schéma ISIS
malgré le fait que nous n’avons pas pu réaliser le passage vers le circuit imprimé par l’outil de
conception ARES. Nous espérons que cette étude sera utile pour les prochains travaux et sera
compléter à l’avenir par d’autres étudiants. Enfin, nous estimons avoir fourni dans ce rapport
les éléments nécessaires à la clarification de l’utilité et de l’élaboration de notre projet.