Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Enfin j’exprime ma profonde gratitude pour tous les ouvriers pour leur sympathie et
leur esprit d’équipe qui ont favorisées mon intégration dans la société.
i
Table des matières
ii
Liste des figures
Figure I.1: Localisation de la société JRM ..............................................................................3
Figure I.2: Organigramme de la société ..................................................................................4
Figure I.3: Tour parallèle ........................................................................................................5
Figure I.4: Outils de tournage .................................................................................................5
Figure I.5: Sièges de soupape .................................................................................................6
Figure I.6 : Bague de bielle .....................................................................................................6
Figure I.7 : Raccord gasoil ......................................................................................................6
Figure I.8 : Fraiseuse conventionnel .......................................................................................6
Figure I.9 : Outils de fraisage .................................................................................................7
Figure I.10 : Aléseuse cylindre ...............................................................................................7
Figure I.11 : Rodeuse cylindre ................................................................................................8
Figure I.12 : Honoir ......................................................................................................................... 8
Figure I.13 : Presse .......................................................................................................................... 8
Figure I.14 : Rectifieuse vilebrequin .......................................................................................9
Figure I.15 : Aléseuse bielle ...................................................................................................9
Figure I.16 : Surfaceuse pour les culasses en fente ................................................................ 10
Figure I.17 : Surfaceuse pour les culasses en aluminium ....................................................... 10
Figure II.1 : Réalésage des cylindres d'un bloc moteur .......................................................... 12
Figure II.2 : Déglaçage des cylindres .................................................................................... 13
Figure II.3 : Cylindre avant déglaçage .................................................................................. 13
Figure II.4 : Cylindre après déglaçage................................................................................... 13
Figure II.5 : Surfaçage d'une culasse en fonte ........................................................................ 14
Figure II.6 : Sièges de soupape ............................................................................................. 14
Figure II.7 : Presse utilisée pour le montage et démontage des bagues de bielles .................. 15
Figure II.9 : Outillage (les clefs) (1)...................................................................................... 19
Figure II.10: Différentes positions de la règle dans l’étape de contrôle de planéité ................ 20
Figure II.11: Brûlures et usures dans l’alésage des cylindres ................................................ 21
iii
Liste des tableaux
iv
Introduction générale
Dans le cadre de ma première année d’étude à l’école nationale des ingénieurs de BIZERTE,
j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage d’observation en une société d’une période d’un mois.
Ce dernier avait pour objectif de mettre en pratique mes connaissances théoriques, renforcer ma
formation universitaire et me familiariser avec le milieu industriel. En fait, Si l’enseignement
donné par l’école permet d’acquérir les connaissances théoriques nécessaires au métier
d’ingénieur, il ne peut néanmoins apporter l’expérience professionnelle utile à ce métier.
Ainsi, l’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés des
observations journalière et de la pratique des tâches auxquelles j’ai été affectée.
En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique les quatre semaines passées au sein de
la société, il apparaît logique de présenter dans le premier chapitre à titre préalable cette société
et de faire dans le deuxième chapitre un bilan de stage en synthétisant les différentes tâches que
j’ai pu effectuer dans l’atelier, et les nombreux apports que j’ai pu en tirer. Je clôture par une
conclusion générale pour surligner les principaux points.
Page | 1
Chapitre I : présentation de la société
Introduction
Ce chapitre regroupe deux parties, la première est une présentation générale de la société qui
donnera un aperçu globale à travers son historique, sa localisation, son domaine d’activité, son
organigramme et ses horaires du travail. Et la deuxième partie est dédiée pour la présentation
des machines existante dans l’atelier d’usinage où j’ai passé monstage.
La société est située dans la zone industrielle la gare el Kef comme le montre la figure I.1 :
Le Samedi : de 8h à 12h.
Page | 2
Chapitre I : présentation de la société
− la rectification
− le tournage et le fraisage
− la rénovation des moteurs
− la réparation d’engins
La société est constituée d’un seul atelier qui regroupe tous les machines utiles afin d’effectuer
tous les opérations mécanique nécessaire.
Elle comporte au totale 22 machines à savoir:
− 4 tours parallèles
− 3 fraiseuses
− Une aléseuse bielle
− 2 aléseuses cylindres
− 2 presses
− 2 rectifieuses vilebrequins
− 2 rodeuses
− 4 surfaceuses culasses
− 2 perceuses
Page | 3
Chapitre I : présentation de la société
Les opérations de tournage effectué au sein de la société sur cette machine peuvent être classées
en deux catégories :
• Outils utilisés :
Les outils montrés dans la figure I.4 sont utilisés dans la société pour le tournage, à savoir : outil
à charioter, outil couteau, outil à dresser, outil à tronçonner, outil pelle, outil à fileter, outil à
moleter…
Page | 4
Chapitre I : présentation de la société
• Utilisation
Le tour parallèle est utilisé aussi au sein de la société dans la fabrication de plusieurs pièces on
cite :
- les raccords gasoil
a) b) c)
Figure I.5: sièges de soupape Figure I.6 : bague de bielle Figure I.7 : raccord gasoil
I.2.2 Fraiseuse
La fraiseuse comme montrée dans la figure I.8 est une machine-outil utilisée pour usiner des
pièces par enlèvement de matière à l’aide d’un outil appelé fraise. La fraiseuse peut également
effectuer des opérations de perçage, de taraudage et d’alésage.
• Outils utilisés
La société JRM utilise afin d’effectuer des opérations sur la fraise les outils suivant : fraise 1
taille à rainurer, fraise 1 taille à surfacer, fraise cloche à surfacer, fra ise à surfacer, fraise à
Page | 5
Chapitre I : présentation de la société
rainurer 2 dents, fraise pour rainure en T, fraise pour logement de clavette disque , fraise 3
tailles (à dentures droites ou alternés), fraise extensible 3 tailles à dentures alternés, fraise
d’angle ou fraise pour queue d’aronde, fraise à chanfreiner, fraises à plaquette carbure amovible
• Utilisation :
La fraiseuse conventionnelle est utilisée dans la société principalement pour:
− réaliser des rainures (rainurage de forme ou droite)
− réaliser des perçages et des alésages
− surfaçage des surfaces planes...
L’aléseuse cylindre montrée dans la figure I.10 permet de réaliser les cylindres des blocs
moteurs afin d’éliminer l’usure en donnant une surface lisse qui permettra ainsi aux segments
des pistons d'avoir une bonne étanchéité dans les cylindres et donc de retrouver une
compression très proche de l'origine du moteur.
Page | 6
Chapitre I : présentation de la société
La rodeuse cylindre montrée dans la figure I.11 est destinée particulièrement au déglaçage ou
honage qui est une opération qui parvient immédiatement après l’alésage des cylindres. C'est
elle qui va permettre de donner la rugosité optimale aux parois des cylindres afin de permettre
une étanchéité efficace dessegments.
• Outil utilisé
La société JRM utilise afin d’effectuer l’opération de déglaçage des cylindres, un honoir (ou
une pierre à honer) comme montré dans la figureI.12 et c’est au fait, la combinaison de trois
pierres ou plus. Ces derniers font des micro-griffes dans le cylindre pour mieux accrocher l'huile
sur ses parois.
La surfaceuse culasse est en fait une fraiseuse spécifique qui permet d’enlever de la matière du
plan de joint de la culasse afin d’obtenir une surface parfaitement plane.
La surfaceuse effectue une opération très précise ôte quelque dixième de millimètre de la
surface du plan de joint de la culasse, et cette opération est nécessaire dans le cas d’une culasse
corrodée ou d’une déformation au niveau du plan de joint.
Page | 8
Chapitre I : présentation de la société
Dans la société JRM il existe deux types de surfaceuses qui se différent selon le matériau
constituant la culasse : une surfaceuse pour les culasses en aluminium occupées d’un système
de graissage comme montré dans la figure I.17 et une autre pour les culasses en fente comme
montré dans la figure I.16.
a. b.
Figure I.16 : surfaceuse pour les culasses enfente Figure I.17 : surfaceuse pour les culasses en
aluminium
Conclusion
En guise de conclusion, la société JRM est une société qui est caractérisée par la diversité et la
multiplicité de ces activités notamment la fabrication, la rectification et la rénovation d’engin.
Elle a été toujours connue par sa qualité de travail grâce au matériel qu’elle dispose et grâce à
ses personnels bien qualifiés et c’est ce qui a rendu le stage très bénéfique et enrichissant.
Page | 9
Chapitre II : déroulement de stage
Au cours de ce mois de stage j’ai eu l’occasion d’effectuer certaines tâches afin de mettre en
pratique la théorie. En ce qui suit je vais détailler les tâches que j’ai effectuées ainsi que les
apports tirés de ce stage.
Le réalésage des cylindres comme illustre la figure II.1 s'impose quand ils sont usés ou
endommagés. En premier lieu, il faut bien s'assurer qu'il existe des pistons et des segments en
cotes réparation. Ensuite, il faut déterminer, selon le degré d'usure, à quelle cote on doit réaliser
le cylindre afin de faire disparaître ces traces. Les cotes les plus courantes de réalésage sont : +
1.25 ou + 0.50, néanmoins, il arrive que l'on puisse réaléser à + 0.75mm voir + 1.00 mm
Finalement, il reste qu’à suivre ces étapes :
Le déglaçage comme montré dans la figure II.2 une opération supplémentaire de réparation des
cylindres mais très importante pour le fonctionnement du moteur. C'est elle qui va permettre de
donner la rugosité optimale aux parois des cylindres pour permettre une étanchéité efficace des
segments. Elle intervient juste après le réalésage des cylindres. C’est une tache simple il suffit
juste de refaire presque les mêmes étapes de réalésage mais cette fois ci sur la rodeuse :
Figure II.3 : ylindre avant déglaçage Figure II.4 : Cylindre après déglaçage
Le surfaçage comme montré dans la figure II.5 est une opération très technique et très précise
qui nécessite l’utilisation d’une machine appelée fraiseuse ou « surfaceuse » dans le jargon
mécanique. Vue qu’il est possible qu’une culasse se déforme sous l'effet de la chaleur ou d'un
mauvais refroidissement, Le surfaçage de son plan de joint permet de retrouver la planéité
originelle afin d’assurer une étanchéité parfaite, entre le bloc moteur et la culasse, assurée par
le joint.
Page | 11
Chapitre II : déroulement de stage
Le siège de soupape du moteur montré dans la figure II.6 est la pièce sur laquelle
les soupapes d'admission ou d'échappement viennent en contact afin de bien fermer la chambre
de combustion. En fait, sa fabrication demande une grande précision car s’ils sont mal usinés,
des fuites se produiront et réduiront la pression dans le cylindre, et donc sa puissance,
son rendement, ainsi que sa durée de vie.
Généralement, ils sont fabriqués dans le tour, il ma fallut juste de suivre les étapes suivante :
1. Fixer la pièce brute sur le mandrin (pièce cylindrique en fonte)
2. Dressage avec l’outil à dresser/ charioter
3. Chariotage tout le long de la pièce avec le même outil à dresser/ charioter
4. Perçage de la pièce avec le foret
5. Alésage avec l’outil à aléser
6. Chanfreinage avec l’outil à chanfreiner
7. Tronçonnage avec outil à tronçonner.
Page | 12
Chapitre II : déroulement de stage
Les instruments de mesure utilisés dans la société sont des instruments traditionnels tels que :
les pieds à coulisse, les palmers, les jauges de profondeurs...
En cas d’usure de la bague de bielle, il est nécessaire de la remplacer, et pour faire il faut utiliser
la presse montrée dans la figure II.7. Il suffit juste de poser la bague sur la presse et ajouter des
cales ayant le même diamètre de la bague. (Dans le cas de montage il faut bien s’assurer que
les deux trous de graissage dans la bague et dans la bielle sont bien confondus).
Figure II.7: la presse utilisée pour le montage et démontage des bagues debielles
II.1.2.3 Le chemisage
Le chemisage est une opération qui permet de remettre à neuf les cylindres d'un moteur par
l'insertion de chemises neuves. Cela permet de conserver la cote standard du cylindre et donc
des pistons quand ils sont en bon état, et cela permet ainsi de sauver un ou plusieurs cylindres
endommagés sur un bloc.
Page | 13
Chapitre II : déroulement de stage
En fait, le chemisage et le réalésage sont des opérations complémentaires pour la remise en état
des blocs moteurs. L'une n'étant pas réalisable, il est toujours possible d'utiliser l'autre
technique. Il arrive que l'on utilise les deux méthodes simultanément sur un même bloc dans le
cas d'un cylindre trop endommagé qui implique un chemisage et un réalésage de la nouvelle
chemise pour se conformer aux cotes réparations des autres Cylindres(1).
La société utilise pour le chemisage une presse identique à celle destinée au montage et
démontage des bielles mais avec un diamètre plus grand.
Au cours de ce stage, j’ai beaucoup appris. Les apports que j’ai tirés de cette expérience
professionnelle peuvent être regroupés autour de deux idées principales : des apports sur le plan
professionnelle et d’autres sur le plan personnels.
De point de vue purement technique, Ce stage représente pour moi une transition entre le
système étudiant et le monde professionnel. En effet, durant ce mois, j’ai eu l’opportunité
d’appliquer des connaissances déjà acquises et d’en développer de nouvelles, notamment, j’ai
appris tout au long de stage les différentes organes d’un moteur thermique, le rôle de chaque
organes, ses caractéristiques, sa matière et son fonctionnement. J’ai appris également les défauts
des moteurs les plus souvent rencontrés, comment les détecter et les réparer et ça m’a permis
donc d’approfondir mes connaissances dans tout ce qui est usinage. Je vais présenter brièvement
dans cette partie les nouvelles connaissances professionnelles que j’avais acquises tout au long
de stage suite à mes observations, les questions que j’ai posé, mes constatations et les recherches
que j’ai réalisé.
Tout d’abord, les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l’énergie thermique en
énergie mécanique, ils sont composés de plusieurs organes dont on peut les devisés en deux,
des organes fixes et des organes mobile.
Page | 14
Chapitre II : déroulement de stage
• Organes fixes :
Il constitue le bâti du
moteur dont la partie
intérieure est usinée pour
Le bloc former les cylindres. Il est
généralement en fonte pour
résister à la chaleur
Page | 15
Chapitre II : déroulement de stage
• Organes mobiles :
Le volant moteur
Page | 16
Chapitre II : déroulement de stage
II.2.1.2 Outillages :
Les outillages montrés dans la figure II.9 sont nécessaires à la réalisation de certaines tâches,
ainsi, il faut bien savoir les identifier et savoir bien choisir les bons outillages pour chaque tâche
et c’est ce que m’a apporté ce stage. En fait, j’ai appris durant ce mois comment bien distinguer
les catégories des outillages (pinces, clefs, tournevis...) ainsi que leurs fonctionnalités. Voilà les
outillages que j’ai les plus souvent rencontrés au cours de stage:
La clef à molette : c’est une clef dont l'ouverture est adaptable à la tête de la vis ou del'écrou.
Clef à fourche : clef destinée principalement à visser ou dévisser les écrous, et elle est
constituée de deux mors plats d'écartement fixe.
Clef mixte : elle est dotée d'une clef à fourche d'un côté et une clé à œil de l'autre.
Clef six pans creux : elle est d’une forme hexagonale et elle permet l'accès à une vis profonde
et d'exercer une force de serrage plus importante.
Durant le stage, j’ai pu assister à la détection des défauts de plusieurs organes du moteur
thermique notamment la culasse, le vilebrequin, les bielles, les pistons et les cylindres, et
pratiquement chaque partie du moteur à une méthode bien spécifique pour la contrôler et
également une procédure de réparation bien spécifique. Je vais partager donc les nouvelles
Page | 17
Chapitre II : déroulement de stage
connaissances que j’ai acquises concernant ce sujet en décrivant brièvement pour la culasse, le
vilebrequin et les cylindres du bloc moteur la méthode de détection du défaut et le mode de
réparation correspondant
• La culasse
1. enlever le joint de culasse et observer son état (s’il y a des coupures, des écrasements,
des brulures...)
2. observer les défauts apparents sur le plan de joint de la culasse et du bloc moteur après
les nettoyer soigneusement.
3. contrôler la planéité de la culasse en passant une règle rectifié sur le pan de joint de
culasse (les ouvriers dans l’atelier utilisent la pied à coulisse comme règle rectifiée), la
mettre sur différentes positions comme indiqué dans la figure II.10 et voir, si’ il y a un
espace entre la règle et le plan de joint, la culasse est à rectifier.
4. faire attention au hors cotes. En effet, il faut mesurer tout d’abord l’épaisseur de la
culasse. Si la culasse une fois rectifiée avait une épaisseur inférieure à l’épaisseur
minimale préconisée, il faudrait la remplacer.
Après avoir détecter le défaut et s’assurer que la culasse n’est pas hors cote, on passe à la
réparation. Il faut :
1. décaper la couche des brûlures et élargir les fissures avant le pointage et le soudage de
l'aluminium, pour assurer une plus grande cohésion de soudage,
2. après le décapage des zones abîmées, il faut remplir les zones décapées par soudage
d’aluminium (rechargement)
3. Surfaçage de plan de joint de culasse
Page | 18
Chapitre II : déroulement de stage
J’ai appris, d’après mes observations quotidiennes et les recherches que j’ai fait sur ce sujet,
que parmi les défauts les plus fréquent du bloc moteur, les brûlures et les stries sur l’alésage
des cylindres liés au gaz de combustion qui brûlants peuvent s’échapper au niveau du piston et
brûler le film lubrifiant. Ainsi que les fissures et les rayures sur la chemise de cylindre lié à
la surchauffe de chambre de combustion et la pression résultent de celle-ci.
Ces défauts peuvent être détectés à vue d’œil comme montré dans la figure II.11:
Ces défauts peuvent mener à une perte de puissance, une émulsion d'huile et d'eau dans le carter
et une surchauffe du moteur. Donc pour ne pas tomber dans l’une de ces cas, il faut prévoir un
chemisage (remplacement des chemises) et un réalésage des cylindres avec montage des
pistons aux côtes réparation. Dans ce cas, il faut d’abord mesurer l’alésage afin de s’assurer
qu’il n’est pas déjà à la dernière côte de réalésage.
• le vilebrequin
La détection des défauts du vilebrequin se fait sur 4 étapes principales : La première étape est
visuelle. Elle consiste à observer à l’œil nu s’il y a des rayures fines ou prononcées, des traces
de coups, grippage, oxydation, il faut également contrôler l’état des logements de clavettes et
les pions de centrage du volant. La deuxième étape est de mesurer avec le palmer le diamètre
des manetons et des paliers et les comparer ensuite avec les cotes indiquées par le
constructeur. Ensuite il faut Contrôler la conicité et l’ovalisation des manetons et des paliers
en mesurant le diamètre de chaque côté du maneton puis refaire la mesure en décalant le
micromètre de 90°. Finalement, il reste à Contrôler l’alignement des paliers en installant le
Page | 19
Chapitre II : déroulement de stage
vilebrequin dans la rectifieuse pour que les paliers avant et arrière reposent dans les V de la
machine. Puis il faut placer le comparateur au contact avec le palier et faites tourner le
vilebrequin pour s’assurer de sa rectitude (NB : La flexion doit être inférieure à 0,05mm).
D’un point de vue personnel, ce stage était pour moi une opportunité d’améliorer mes
compétences personnelles déjà acquises et d’en acquérir des nouveaux. En fait j’ai vite pu
m’intégrer au sein de la société, je me sentais alaise de poser les questions, de parler avec tous
les opérateurs, de les aider dans leurs tâches quotidiennes, de proposer des idées, de me déplacer
dans l’atelier, de parler avec les clients et de prendre l’initiative d’effectuer des tâches
J’ai beaucoup appris également des relations humaines entre les différents employés de la
société, indépendamment de l’activité exercée par chacun d’eux. En fait j’ai été émerveillée par
solidarité avec laquelle ils font preuve chaque jour, ainsi que la constance qu’ils adoptent au
sein de leur travail.
En outre, ce stage été une opportunité de découvrir la façon dont je me fonctionne dans un tel
environnement professionnel. De se découvrir, de savoir quels sont mes points forts, mes atouts,
quels aspects du travail j’aime le plus et lesquels remportent moins mes faveurs.
En un mot, c’été une expérience très enrichissante sur le plan personnel, même les difficultés
rencontrées ont été toujours très formatrices, elles m’ont permis de me confronter à des
situations inhabituelles, et par conséquent à m’améliorer et me développer, j’ai prouvé donc,
que je suis capable de m’adapter rapidement, d’apprendre d’exécuter, de prendre l’initiative, de
communiquer de façon professionnelle, d’être responsable et de faire preuve de créativité dans
mon travail.
Conclusion :
Pour conclure, cette expérience a été en tout point bénéfique, tant sur le plan professionnel que
personnel. En fait j’avais l’opportunité d’effectuer certaines tâches telles que le surfaçage des
plans de joint des culasses et la fabrication des sièges de soupapes. J’ai été donc confrontée tous
les jours aux exigences de la vie professionnelle, avec la nécessité de travailler tout en assurant
une qualité relationnelle intacte avec mes interlocuteurs.
Page | 20
Conclusion générale
Mon stage chez la société JRM a été très instructif. Au cours de ces quatre semaines, j’ai appris
les différentes parties d’un moteur thermique ainsi que leurs caractéristiques et leurs rôles, j’ai
appris également les défauts les plus communs chez les moteurs, comment les détecter et
comment les réparer et j’ai même eu l’opportunité d’effectuer des tâches en toute autonomie tel
que le surfaçage des culasses.
On peut dire que ce stage a bien touché le but fixé au départ, et que les objectifs fixés ont été
atteint en grande partie. Mes connaissances sur le plan personnel ainsi que sur le plan
professionnel sont devenues très riche qu’au début. Par ailleurs, vivre une telle expérience
permet d’emmagasiner une vraie confiance en soi qui fait souvent défaut au débutant.
Page | 21
Bibliographie
Ce présent travail est un rapport de stage ouvrier au sein de la société JAOUED Réparation
Mécanique spécialisée dans la rectification, et la réparation des pièces moteur.
Au cours de ce stage, j’ai principalement effectué certaines taches notamment le surfaçage des
plans de joint des culasses, le réalésage et le déglaçage des cylindres des blocs moteurs.
J’ai ainsi appris comment détecter les défauts des différentes pièces qui constituent le moteur
thermique et le mode de réparation convenable à chaque défaut.
Abstract
This present work is a labor internship report which was made within the company JAOUED
Mechanical Repair specialized in grinding, and repair of engine parts.
During this internship, I mainly performed some tasks including surfacing the cylinderhead
gasket planes, the boring and de-icing of the engine blockcylinders.
I learned how to detect the defects of the various parts that constitute the engine and the
appropriate repair mode for each defect.