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U NIV ÉRSIT É M OHAMED V

E COLE M OHAMMADIA D ’I NG ÉNIEURS


- R ABAT -
Département Génie Mécanique

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION

S UIVI DES T RAVAUX DANS L’ATELIER


M ÉCANIQUE

Réalisé par :

Nabil DAHANE

Encadré par :

Mr. Kamal E L M ASSKAOUI

2020/2021
Remerciements


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A Mon Encadrant Mr. Kamal EL MASSKAOUI
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d riche expérience. Vos qualités professionnelles et humaines sont pour moie
J’ai eu l’honneur d’être mon encadrant de bénéficier de votre
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d un modéle. Votre gentillesse, et votre disponibilité permanente e
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d ont toujours suscité mon admiration. Veuillez bien Monsieur recevoir mese
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d remerciements pour le grand honneur que vous m’avez fait d’accepter l’en-e
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d cadrement de ce travail. e
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Aux Personnels de Macobate
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d Je tiens à remercier Messieurs : Abdellah AFOUKASS (Responsable dee
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d production), Hamza BOUSSETTA (Responsable de maintenance) et toute
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d autre personnel pour leurs soutiens et explications des notions théoriquese
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d et pratiques qui m’ont été d’une très grande utilité au cours de ce projet. e
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d professoral de l’E COLE M OHAMMADIA D ’I NG ÉNIEURS pour e
Enfin, je tiens à remercier tout particulièrement le corps
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d leur formation durant l’année. e
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Table des matières

Inroduction 7

1 Présentation de l’Organisme d’Accueil 8


1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2 Fiche Technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Métiers de Macobate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4 Organisation de Macobate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5 Description de Département Technique . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

2 Présentation du processus de fabrication 13


2.1 Les différents zones de l’atelier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.1 Stock matière première . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.2 Zone Découpage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.1.3 Zone Pièces débités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.4 Zone d’usinage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.5 Zone Préparation Assemblage Finition . . . . . . . . . . . . . 15
2.1.6 Zones de Soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.7 Zone de Contrôle et Finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.8 Zone produits finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.1.9 Zone de Formage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2 Les différents procédés de fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2.1 Découpage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

2.2.2 Pliage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.2.2.1 Pliage sur une presse plieuse : (vé, l’air, frappe) . . 22
2.2.2.2 Les éléments constitutifs d’une plieuse manuelle . . 22
2.2.3 Cintrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2.3.1 Rouleuse croqueuse . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2.4 Soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.4.1 Soudage à l’arc électrique avec électrodes enrobées 24
2.2.4.1.1 Installation de soudage à l’électrode en-
robée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.2.4.1.2 Amorçage en soudage à l’arc et stabilité
de l’arc électrique . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.4.2 Soudage semi-automatique (MIG, MAG) . . . . . . 26
2.2.5 Tournage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2.6 Fraisage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.2.7 Perçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.2.7.1 La perceuse radiale . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

3 Les moyens de contrôle de soudage 32


3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.1.1 Le contrôle Avant le soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.1.2 Le contrôle pendant le soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.1.3 Le contrôle après le soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.2 Le contrôle destructif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3 Le contrôle semi destructif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.4 Le contrôle non destructif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.4.1 L’examen visuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4.2 Le ressuage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4.3 La radiographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4.4 La technique des ultrasons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 3/42


TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

Conclusion 42

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 4/42


Table des figures

1.1 Fiche Technique de MACOBATE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9


1.2 O RGANIGRAMME DE M ACOBATE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

2.1 Implantation de l’atelier Mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13


2.2 matière première . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3 Découpage des tôles et la zone des pièces débités . . . . . . . . . . . 15
2.4 Les produits finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.5 Les zones de préparation ,assemblage, soudage, finition . . . . . . . . 17
2.6 Les zones de préparation et formage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.7 Principe du coupage plasma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.8 Principe d’oxycoupage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.9 Machine Oxytome 30 HPC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.10 Cisaille Guillotine Hydraulique (Boutillon) - 4000 X 16 . . . . . . . . 20
2.11 Schéma Principe de Pliage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.12 Presse-Plieuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.13 Pliage sur une presse-plieuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.14 Les constituants d’une plieuse manuelle . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.15 cintreuse à 3 rouleaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.16 2 croqueuses à 4 rouleaux dont l’une contient une potence de soutien . 24
2.17 Schéma du soudage à l’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.18 soudage à l’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.19 soudeur MIG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

5
TABLE DES FIGURES TABLE DES FIGURES

2.20 Poste mig . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27


2.21 Les principaux tours dans l’atelier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.22 Machine fraiseuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.23 Perceuses radiales se diffèrent au niveau de l’axe radial . . . . . . . . 31

3.1 Quelques D.M.O.S utilisés par MACOBATE . . . . . . . . . . . . . 34


3.2 Quelques défauts fréquents en soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.3 L’examen visuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.4 jeu de cales soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.5 Type de cale utilisé pour mesurer le cordon . . . . . . . . . . . . . . 38
3.6 examen ressuage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.7 Défauts vus en radiographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.8 fonctionnement de La technique des ultrasons . . . . . . . . . . . . . 41
3.9 machine à ultrason . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 6/42


Introduction

La période de stage d’initiation représente une réelle opportunité d’étudier de


l’intérieur le fonctionnement des entreprises, des entités économiques et sociales et
leurs caractéristiques humaines, techniques et organisationnelles. Le plus important
est d’observer le phénomène de la classe ouvrière, qui préoccupe beaucoup les futurs
ingénieurs.
Compte tenu de son rôle stratégique, le secteur de l’industrie des machines occupe
une place prépondérante dans l’industrie marocaine, notamment à travers la produc-
tion de biens d’équipement et la mise en place d’infrastructures industrielles. En
raison de ses divers domaines d’application, il est étroitement lié à la plupart des
autres activités industrielles, telles que l’automobile, l’aérospatiale, l’électronique,
la marine et les chemins de fer, les machines et équipements, les énergies renouve-
lables, etc.
Certes, mon stage qui s’est déroulé à MACOBATE pendant le mois Juillet m’a per-
mis d’améliorer mes connaissances pratiques comme elle sert à tester mes informa-
tions théoriques.
Dans ce rapport va traiter les différentes connaissances et compétences acquises au
cours de ce stage à l’aide du trois axes principaux :
ä Le premier chapitre s’intéresse la présentation de la société.
ä Le deuxième chapitre, présente le processus de fabrication.
ä Dans le troisième chapitre traitera les moyens de contrôle de soudage.

7
Chapitre 1

Présentation de l’Organisme d’Accueil

1.1 Introduction

Depuis sa création en 1984 MACOBATE est riche de son expérience dans le


domaine de traitement des eaux et les équipements hydromécaniques et
électrotechniques.
L’abréviation MACOBATE réfère au Marocaine de Construction du Bâtiment et
de Traitement des Eaux. Comme son nom l’indique, elle participe activement au
développement du MAROC dans le secteur de l’eau et de l’environnement. Elle
n’a pas cessé de faire preuve d’écoute minutieuse des clients, de réalisme confirmé
et d’expertise reconnue. En tant qu’expert engagé, MACOBATE adopte une vision
de renouvellement et d’ouverture pour satisfaire pleinement les besoins des clients.
En générant une synergie pour une gamme de services et solutions uniques sur le
marché, son large portefeuille lui donne un avantage concurrentiel, en particulier
dans un environnement en plein essor.
MACOBATE offre à ses collaborateurs une formation qui répond aux impératifs du
quotidien, aux nouvelles techniques du métier, aux qualifications requises dans le
domaine.

8
Chapitre 1. Présentation de l’Organisme d’Accueil
1.2. Fiche Technique

1.2 Fiche Technique

Raison Juridique Marocaine de la Construction de Bâtiments et


de Traitement des Eaux

Raison Commerciale MACOBATE

Date de Création 1984

Registre de commerce 26793

Capital 11.000.000 DHS

Effectif Total du personnel entre 50 et 60

Superficie siège 12500 m²

Téléphone +212 5 37 65 96 46

Site web www.macobate.com

F IGURE 1.1 – Fiche Technique de MACOBATE

1.3 Métiers de Macobate

MACOBATE s’est assignée comme métiers :

+ Management de projet
La gestion de projets multi-métier clé en main constitue le point fort de la
Société MACOBATE. MACOBATE peut planifier, étudier, exécuter et mettre
en service des projets d’envergure en s’appuyant sur :
— Une longue expérience dans les projets,
— Des systèmes de procédures optimisés et éprouvés,
— Des équipes projets rodées
— Un réseau de partenaires à fort potentiel dans divers domaines industriels
+ Ingénierie
Dotée d’une équipe de 5 Ingénieurs et de 6 Techniciens et équipée de
moyens informatiques de dernière génération et des meilleurs logiciels métiers
du marché, MACOBATE exécute des études dans diverses domaines de
l’ingénierie Mécanique, Hydraulique et Electrique conformément aux normes

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 9/42


Chapitre 1. Présentation de l’Organisme d’Accueil
1.3. Métiers de Macobate

(CODAP, CODETI, ASME, API, Euro-code 3, CM 66, NF C 15-100) dans le


but de réaliser des projets clé en mains ou de développer de produits innovants.
+ Fabrication
— Débitage : Disposant d’outils de découpe automatisés à la pointe de la
technologie, la section débit assure à MACOBATE un travail de grande
qualité et une réactivité accrue.
— Assemblage : Les équipes de tuyauteurs et de chaudronniers sont sujet à
des formations de recyclage et d’approfondissement de manière
périodique afin d’assurer une amélioration continue des compétences et
répondre aux exigences les plus contraignantes.
— Soudage : La société MACOBATE accompagne son évolution par
l’automatisation de ses procédés de soudage et la formation de ses
soudeurs. Disposant d’une grande expertise, elle intervient dans le
soudage des aciers au carbone, des aciers inoxydables et des aciers
spéciaux en assurant la conformité aux règlements et aux exigences client.
— Usinage : Dotée d’un centre d’usinage et de tours de capacité de grande
capacité, la société MACOBATE peut assurer des travaux de réalisation
d’ensemble mécanosoudés de grande dimensions et de très grande qualité.
— Montage : Disposant d’agents de grande expertise, la société
MACOBATE assure tous types de travaux de montage d’installations
industrielles en garantissant la conformité aux exigences techniques, le
respect des délais et la maitrise des risques.
+ Maintenance industrielle
Intervenant actif dans les projets de réalisations neuves, la société
MACOBATE met sa grande expérience dans les divers secteurs de l’industrie
au service de la maintenance industriel en proposant :
— L’expertise et le diagnostic
— Les travaux de grande réparation
— L’optimisation et l’amélioration de machines industrielles.
+ Travaux électriques
La société conçoit et réalise des installations MT et BT clé en main dans
les domaines de l’industrie de l’eau et de l’environnement. Ses prestations
couvrent les postes de transformation MT et cellules de protection, armoires de
commandes et de signalisation BT, armoires d’automatisme, instrumentation
industrielle et régulation/supervision .

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 10/42


Chapitre 1. Présentation de l’Organisme d’Accueil
1.4. Organisation de Macobate

1.4 Organisation de Macobate

F IGURE 1.2 – O RGANIGRAMME DE M ACOBATE

La structure présentée permet de voir l’organisation de l’entreprise et met en


évidence les différents services, à savoir Bureau d’études, service Méthodes et
Production .

1.5 Description de Département Technique

Pour bien comprendre cette partie on s’intéresse sur le processus d’un projet .
Après l’étape d’appel d’offre et l’obtention du marché, le projet se codifie pour
l’identifier au sein de déffirents services de la société cette étape s’appelle ”la
codification de projet”.
Le premier pas pour déclencher le travail , c’est l’affection d’un chef de projet
par la Direction Technique. Ce chef aura déterminer le budget de projet et le
budget objectif.
Le premier pas , c’est la réalisation d’une réunion de démarrage qui a pour
mission de collecter les représentants de chaque services de département technique
pour définir un budget horaire et préparer des fiches (demande d’étude pour Bureau
d’études,demande de préparation pour Bureau de méthode).
Les dossiers livrables de chaque service sont :

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 11/42


Chapitre 1. Présentation de l’Organisme d’Accueil
1.5. Description de Département Technique

— Dossier d’étude de Bureau d’études


— Dossier de Fabrication de Service méthodes

Le Burau d’études S’intéresse sur des données d’entrées(DDE) sous forme


d’un dossier qui s’appelle Dossier de consultation de l’entreprise(DSE) qui contient
l’ensemble des informations de projet.et pour réaliser des Données de Sortie (DDS)
qui est le dossier d’études (d’exécution) contient : Notes de Calcul, des Plans
d’ensemble ...
La services méthodes (ou bien Bureau de méthodes) prend le dossier d’études
livrable comme DDE pour réaliser son DDS qui est un dossier de fabrication qui
contient : des plans de définition, fiches techniques, expression de besoin pour les
Tôles,Barres,Boulenneries, équipements et programme de la découpe, et enfin
repérage de soudage et l’usinage.
La service de montage prend comme DDE les deux dosseiers des services
précédentes (études et méthodes) et réalise un DDS qui est un Dossier de montage
contient des cinématiques de montage.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 12/42


Chapitre 2

Présentation du processus de fabrication


Poste N°7
Chaudronnier

Chaudronnier
Poste N°9
Poste N°8
Soudeur

Zone produits finis Zone Usinage


1 Tour - 2 Fraiseuses
Zone de contrôle Compresseur
Zone Soudage AG30 VSD
et finition
Compresseur
AG55

4 Tours - 3 Perceuses - Scie mécanique


Zone Préparation Assemblage Finition

Poste N°2
Zone Soudage

Tourneur
Chaudronnier
Chaudronnier

Poste N°4
Poste N°6
Chaudronnier

Poste N°5

Poste N°3
Soudeur

Zone Usinage
Rouleuse croqueuse N°1
Rouleuse croqueuse N°1

Cisaille
Cisaille Guillotine

Stock matière
première
Zone Découpage
Machine d'oxycoupage

Potence de soudage

Zone Pièces Zone Préparation


débités et Assemblage
SAW
Chaudronnier
Poste N°1

Presse plieuse

MAGASIN Zone Pièces Défectueuses

F IGURE 2.1 – Implantation de l’atelier Mécanique

13
Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.1. Les différents zones de l’atelier

L’atelier est étalé sur une surface globale de 10.000 m² dont 2500m² couverte,
et contient plusieurs zones de production et chaque zone traite au moins un procédé
de fabrication.

2.1 Les différents zones de l’atelier

L’atelier se divise en plusieurs parties ou zones pour l’objectif de faciliter la


production et optimiser la durée du projet ainsi de ainsi créer un flux entre les zones.

2.1.1 Stock matière première

Les tôles brutes à dimensions petites(pour les grandes dimensions sont


stockées dans une surface couverte à côté de l’atelier) en inox,fer .. Des poutres, des
cylindres, des plaques

F IGURE 2.2 – matière première

2.1.2 Zone Découpage

Cette zone contient la machine d’oxycoupage pour l’opération de débitage des


tôles aux formes soit disant complexes ou standards selon le besoin des projets.
Cette machine est connectée avec la service méthodes par un câble pour l’envoyer
le programme qui contient les dimensions et les coordonnées que la machine doit
suivre afin de réaliser cette tâche. Lors de la réalisation de la tâche un opérateur
contrôle la machine pour suivre cette opération et et aussi les éléments qui contient
cette machine (compression d’aire , gaz...)

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 14/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.1. Les différents zones de l’atelier

F IGURE 2.3 – Découpage des tôles et la zone des pièces débités

2.1.3 Zone Pièces débités

Aprés le débitage des tôles sur la machine d’oxycoupage dans l’atelier ou à la


demande de l’extérieur, le stockage de ces pièces seront sur cette zone en attendant
aux zones de préparation au cas de besoin des formes pour les utiliser.

2.1.4 Zone d’usinage

L’usinage est une action de créer une pièce à partir d’un matériau brut , par des
méthodes d’abrasion ,de perçage, de déformation ou autres. Cette zone se différe
sur deux parties :
3 Zone 1 contient : Tour ZERBST, Fraiseuses Universelles CINCINNATI et
TOS
3 Zone 2 contient : Tours TITAN et FACICAP et CAZENEUVE et POREBA,
Perceuses Radiales GSP et MAS et WEYRAUCH

2.1.5 Zone Préparation Assemblage Finition

Cette zone contient 3 parties qui sont traitées par des chaudronniers :
Préparation des tôles pour leur donner des formes convenablent au dessin de
définition (Fiche Technique) des pièces.
Puis l’étape de l’Assemblage, où le chaudronnier assemble les pièces traitées
et les fixe par soudage par électrode.
Lors de l’étape de Finition, et après le soudage des pièces assemblées , Le
traitement de surface est nécessaire pour éliminer les grains résultent de soudage et
déformation des pièces (matière ajoutée).

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 15/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.1. Les différents zones de l’atelier

La Zone Préparation et Assemblage a le même objectif que cette zone , ces


deux zones se différes pour réaliser deux grands assemblages en parallèle et
minimiser la durée de production .

2.1.6 Zones de Soudage

Cette zone contient des postes pour le soudage à peu près 5 qui sont tous de
type semi-automatique MIG/MAG. Le soudage pour la construction métallique est
très important ,notamment des ensembles métalliques de géométrie complexe et de
grande taille (par exemple des appareils sous pression).

2.1.7 Zone de Contrôle et Finition

Cette zone a pour but de contrôle qualité c’est à dire contrôler l’assemblage au
niveau des soudures par contrôle visuel , s’il y a des soufflures qui sont claires ou la
pénétration n’a pas réalisé correctement, ou d’autres choses à contrôler comme les
côtes contraintes dans les dessins de définitions car elles sont des exigences pour la
qualité de projet.
Et s’il existe un problème , la Finition sera effectuée sur cette zone soit par des
chaudronniers (problème au niveau de la déformation des pièces) soit par les
soudeurs ( problème au niveau des soudures).

2.1.8 Zone produits finis

les produits qui sont finis ou ont besoin de traitement de surface n’est pas
disponible dans l’atelier comme La Galvanisation ,Passivation ... sont stockés dans
cette zone à fin de régler leurs situations : livraison au chantier , transmettre à une
société spécialisé dans le traitement de surface, usinage complexe ...

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 16/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.1. Les différents zones de l’atelier

F IGURE 2.4 – Les produits finis

2.1.9 Zone de Formage

Le procédés de Formage qui est disponnible dans l’atelier 3 types :


Pliage,Roulage,Cintrage Le Pliage est réalisé par la Presse Plieuse.

F IGURE 2.5 – Les zones de préparation ,assemblage, soudage, finition

F IGURE 2.6 – Les zones de préparation et formage

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 17/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

2.2 Les différents procédés de fabrication

Les procédés de fabrication consistent à traiter la matières première pour


obtenir des produits utilisés dans le monde y compris le monde industriel.

2.2.1 Découpage

Cette opération consiste à découper des pièces de différentes épaisseurs. La


pièce obtenue par ce procédé à la particularité d’avoir le bord découpé parfaitement
perpendiculaire à la face, et de très bonnes qualités géométriques et
dimensionnelles, les méthodes pour couper une tôle en acier les plus efficace.
Coupage plasma
Le coupage plasma est un excellent procédé pour la découpe des tôles en acier
doux, offrant des vitesses bien plus élevées que le coupage à l’oxycoupage, au
détriment de la qualité des bordures. C’est pourquoi le plasma est délicat. Selon le
courant découpage, en général, la qualité des rebords est idéalement comprise entre
0,25cm et 3,8cm. La perpendicularité générale des rebords commence à en pâtir
lorsque la plaque est très fine, ou à l’inverse très épaisse (hors de la plage
mentionnée), même si l’homogénéité des rebords et les performances de l’ scorie
restent assez bonnes. L’équipement au plasma peut être onéreux comparé à une
torche d’oxycoupage, car un système complet exige une alimentation, un
refroidisseur d’eau (sur les systèmes supérieurs à 100 A), une commande de gaz,
des têtes de torche, des flexibles et câbles et la torche elle-même. Toutefois, la
productivité accrue du plasma vs l’oxycoupage rentabilise en un rien de temps le
coût du système.

F IGURE 2.7 – Principe du coupage plasma

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 18/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

Oxycoupage
L’oxycoupage est un procédé de coupe des métaux ferreux (aciers doux et
alliés). Les équipements requis sont un chalumeau (manuel ou automatique), un gaz
combustible, de l’oxygène pur et des buses d’oxycoupage. Une buse d’oxycoupage
est associée à une épaisseur de coupe, Les chalumeaux d’oxycoupage permettent de
réaliser des coupes de forme variée de différentes épaisseurs (de 3,2 mm à plus de
300 mm

F IGURE 2.8 – Principe d’oxycoupage

Parmi les machines de découpage on trouve :

ä Machine OXY/PLASMA : OXYTOME 30 HPC


C’est une machine montée avec torche plasma haute définition et chalumeau ,
et qui est de précision capable de découper l’Inox avec une épaisseur variant
de 1mm jusqu’à 25mm et aciers, aluminium de 1 mm à 20 mm par le coupage
plasma. Et Acier : 1 mm à 300 mm par l’oxycoupage.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 19/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.9 – Machine Oxytome 30 HPC

ä Cisaille Guillotine Boutillon


— Elle découpe tous les types de tôles (Inox, al, fer . . . ).
— Elle découpe les formes plates
— L’épaisseur maximum à découper : 16 mm pour le noir et 8 mm pour
l’inox.
— La largeur maximum est de 4000mm.

F IGURE 2.10 – Cisaille Guillotine Hydraulique (Boutillon) - 4000 X 16

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 20/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

2.2.2 Pliage

Le pliage est une déformation


obtenue grâce à une force ap-
pliqué sur la longueur de la pièce,
celle –ci en appuis sur deux
lignes d’appuis et s’apparente à
la flexion, donc il faut dépasser
la limite élastique pour obtenir
l’angle voulu. Les différents types
de pliage :
— Pliage en vé
— Pliage par encastrement
— Pliage par cambrage en U
— Pliage en l’air
F IGURE 2.11 – Schéma Principe de Pliage
— Pliage en frappe

F IGURE 2.12 – Presse-Plieuse

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 21/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

2.2.2.1 Pliage sur une presse plieuse : (vé, l’air, frappe)

F IGURE 2.13 – Pliage sur une presse-plieuse

2.2.2.2 Les éléments constitutifs d’une plieuse manuelle

F IGURE 2.14 – Les constituants d’une plieuse manuelle

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 22/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

2.2.3 Cintrage

Une cintreuse permet le cintrage de pièces métalliques afin de leur donner des
formes arrondies. Il existe plusieurs types de cintreuses suivant s’il s’agit de tôles
ou de profilés. L’opération de cintrage sur tôle va nous donner par exemple les
citernes et les cuves. On trouve essentiellement 2 types de rouleuses :
— Les rouleuses de type pyramidale (ne permet pas l’amorçage des extrémités).
— Les rouleuses de type planeur et croqueur (permet l’amorçage d’une ou
plusieurs extrémités suivant le nombre de rouleaux, 3 ou 4).
L’opération de cintrage sur profilés permet d’obtenir par exemple les rambardes
d’escaliers métalliques. Ce métier s’applique en priorité aux serruriers-métalliers.

F IGURE 2.15 – cintreuse à 3 rouleaux.

2.2.3.1 Rouleuse croqueuse

La rouleuse croqueuse (4 rouleaux) est composée d’un rouleau supérieur fixe


pendant le roulage mais dont le palier est amovible pour libérer la tôle lorsque le
roulage est terminé. Il sert aussi de serrage pour la tôle lorsque le rouleau inférieur
est relevé. Le rouleau inférieur entraı̂ne la tôle. Les deux autres rouleaux sont
excentrés et mobiles. Ce sont eux qui permettent le cintrage. Le fonctionnement est
identique aux rouleuses de type planeur mais le croquage peut se faire des deux
côtés sans enlever la tôle.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 23/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.16 – 2 croqueuses à 4 rouleaux dont l’une contient une potence de soutien

2.2.4 Soudage

Le soudage est un moyen d’assemblage permanent. Il a pour objet d’assurer la


continuité de la matière à assembler. Les types de soudage qui existe :
- Soudage à l’arc électrique avec électrodes enrobées (Smaw).
- Soudage semis- automatique (MIG, MAG).
- Soudage Automatique(A.S). Soudage TIG.
- Soudage plasma.

2.2.4.1 Soudage à l’arc électrique avec électrodes enrobées

Le soudage à l’électrode enrobée est souvent appelé  soudage à l’arc , il


utilise des baguettes comme métal d’apport. La soudure autogène à l’électrode
enrobée consiste à mettre en fusion l’acier des pièces à souder et de les assembler
grâce à un métal d’apport (l’âme de l’électrode).
Pour obtenir cette fusion, il faut une température très élevée,(3200°C) qui est
obtenue par court- circuit entre deux électrodes (la pièce à souder et l’électrode) en
créant un arc électrique qui est une sorte d’étincelle continue de très forte puissance
qui dégage à la fois une lumière et une chaleur intense.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 24/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.17 – Schéma du soudage à l’arc

2.2.4.1.1 Installation de soudage à l’électrode enrobée


1. Prise de raccordement électrique de 380V, permet la mise sous tension du *429
poste à souder.
2. Poste à souder, transformateur de courant.
3. Pince de masse, passage du courant électrique (le moins -). Se fixe sur un
établi ou une pièce à souder
4. Support métallique (flan de tôle), permet le passage du courant de la masse
vers l’élément à souder.
5. Porte électrode, porte électrode dans laquelle passe un courant positif (+).
6. Etabli, permet de travailler de façon idéale.

F IGURE 2.18 – soudage à l’arc

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 25/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

2.2.4.1.2 Amorçage en soudage à l’arc et stabilité de l’arc électrique


L’amorçage d’un arc électrique est la création dans la veine d’air d’un arc
électrique entre l’électrode (ou baguette) et la pièce à souder. Pour amorcer, il suffit
de gratter la tôle. Il faut éviter de taper les électrodes. Parfois, lorsque l’on débute
surtout, ou que les électrodes sont humides, ou que les intensités sont faibles, les
électrodes collent à la pièce.
La stabilité de l’arc électrique dépend de la facilité qu’a le soudeur à maintenir
l’arc aussi régulier que possible. Pour réussir une soudure de qualité, la stabilité de
l’arc est essentielle. Elle est influencée par la qualité du générateur de soudage
utilisé, mais aussi par :
ä les caractéristiques du courant (nature, polarité, intensité, fréquence)
ä la conductivité du milieu (selon la nature de l’enrobage)
ä la longueur d’arc (le plus court possible)

2.2.4.2 Soudage semi-automatique (MIG, MAG)

La soudure MIG sous protection de gaz inerte est un procédé de soudage très
utilisé de de nos jours. Pour ce procédé, on crée un arc électrique entre la pièce à
souder et le fil d’apport (de Ø 0,6 à Ø 2,4 mm). Lorsque l’arc est obtenu, on dévide
ce fil d’apport à vitesse constante et continu dans le bain de fusion généré par la
puissante énergie de cet arc. On obtient un cordon de soudure par mélange du métal
d’apport et du métal de base, en fusion pendant l’arc. Il est réalisé sous protection
gazeuse (active pour le procédé de soudure MAG et inerte pour le procédé de
soudure MIG). Les paramètres influant sur la réalisation du cordon sont :
ä la vitesse de fil (l’intensité)
ä le débit en gaz
ä le diamètre du fil électrode
ä la position de soudage
ä la préparation
ä la dimension et les matériaux à souder

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 26/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.19 – soudeur MIG

Installation d’une unité de soudage MIG :

a) Bobine et système
de dévidage
b) Système de
dévidage et les
galets lisses ou
crantés
c) La torche
d) L’unité de réglages

F IGURE 2.20 – Poste mig

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 27/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

2.2.5 Tournage

Le tournage est le procède d’usinage pour enlèvement de copeaux qui consiste


à l’obtention de forme cylindriques/coniques à l’aide d’outils coupants sur des
machines appelées tours.
ä La pièce tourne, l’outil se déplace.
ä La pièce est fixée dans le mandrin.
ä L’outil est fixé sur une tourelle.
Il y a deux types de tournage :
å Tournage extérieur :
æ Chariotage (suivant l’axe Z de la pièce) : T. longitudinal
æ Dressage (suivant l’axe X de la pièce) : T .transversal, la réalisation d’une
face ou un épaulement.
æ Tournage par profilage
æ Tournage de gorges, dégagement
æ Filetage, réalisation d’une vis
æ Tronçonnage
å Tournage intérieur :
æ Perçage
æ Conicité
æ Taraudage
æ Des pièces rondes sous forme d’un écrou (filetage)
Les conditions de coupe :
ä La vitesse de coupe
ä La matière à usiner
ä La matière et la géométrique de l’outil de coupe
ä Type d’usinage : ébauche, finition, filetage. . . .
ä Lubrifiant.
ä La qualité du tour.
ä La vitesse d’avance Vf= f*n .

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 28/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.21 – Les principaux tours dans l’atelier

2.2.6 Fraisage

Fraisage, l’enlèvement de matière - sous forme de copeaux - résulte de la


combinaison de deux mouvements : rotation de l’outil de coupe d’une part, et
avance de la pièce à usiner d’autre part. Les principales méthodes de fraisage
pratiquées sont :
æ le fraisage de profil (dit  de forme ) ;
æ le fraisage en bout (dit  d’enveloppe  ou  surfaçage ).
æ le fraisage combiné (en bout et de profil).

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 29/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.22 – Machine fraiseuse

2.2.7 Perçage

Une perceuse est une machine qui sert à percer des trous dans toutes sortes de
matériaux.
On parle de chignole ou de vilebrequin pour désigner une perceuse à main.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des perceuses sont équipées de moteurs électriques ou
pneumatiques. On distingue les perceuses portatives et les machines-outils utilisées
dans les ateliers d’usinage, comme les perforateurs.

2.2.7.1 La perceuse radiale

C’est une machine-outil semblable à une machine à colonne mais dont la


broche est montée sur un chariot coulissant le long d’un bras pouvant pivoter avec
la colonne comme axe. Elle peut être munie d’une tête inclinable permettant de
percer selon des axes non verticaux. Sur ce type de machine peuvent être réalisés
également des lamages et des alésages. Pour les nombreuses opérations nécessitant
une grande précision des trous se trouvant dans des positions plus variées on lui
préfère l’aléseuse ou l’aléseuse-fraiseuse.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 30/42


Chapitre 2. Présentation du processus de fabrication
2.2. Les différents procédés de fabrication

F IGURE 2.23 – Perceuses radiales se diffèrent au niveau de l’axe radial

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 31/42


Chapitre 3

Les moyens de contrôle de soudage

3.1 Introduction

Il est nécessaire et de la plus haute importance de vérifier la santé des soudures


sur des pièces de résistance.
Si l’on constate des anomalies, il faut comparer leur nombre et leur taille aux
tolérances émises par les normes et selon le cas, effectuer une correction des
soudures. Il est évident que les réparations éventuelles doivent être contrôlées, car
elles peuvent encore contenir des défauts. Le contrôle des soudures doit s’exercer à
trois moments bien distincts :
ä Avant le soudage
ä Pendant le soudage
ä Après le soudage

3.1.1 Le contrôle Avant le soudage

Il a pour but de prévenir les défauts. Il portera sur :


ä La soudabilité métallurgique du métal de base (analyse chimique du
matériau, contrôle macrographique, propriétés mécaniques, etc . . . )
ä La qualité du métal d’apport (compatibilité avec le métal de base, état de
surface, propriétés mécaniques, nature et dimension)
ä La préparation des pièces (ouverture des chanfreins, écartement des bords et
dénivellation, montage et fixation, positionnement, etc . . . .)
ä Les gabarits (d’assemblage, de vérification des cordons)
ä Les séquences de soudage (ordre des diverses soudures, sens de réalisation)

32
Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.1. Introduction

ä Les traitements thermiques (préchauffage, maintien en température)


ä Le matériel de soudage (état, puissance, les réglages, etc . . . .)
ä La qualification du soudeur (habilité manuelle, niveau technologique, essais
dans les conditions de soudage du type d’assemblage)
ä L’examen de la condition physique du soudeur (travaux dangereux,
positions pénibles, travaux délicats)
ä La qualification des Modes Opératoires de Soudage (Q.M.O.S)
ä La vérification des documents de suivi et des enregistrements qualité
ä La qualification des contrôleurs.

3.1.2 Le contrôle pendant le soudage

Il a pour but de s’assurer que les règles d’une bonne exécution du joint sont
respectées. Il portera sur :
ä La qualité du soudage
ä La nature et dimension du métal d’apport (soudabilité, état de surface,
propreté)
ä Le réglage de l’appareil de soudage (correspondance entre le réglage
indiqué et le résultat obtenu, maintien du réglage)
ä L’état du joint réalisé (aspect conforme du cordon, dimensions des gorges,
pénétration, propreté, écartement des bords)
ä La disposition des passes (leur nombre, le sens de réalisation)
ä Les cadences de soudage (vitesse, interruptions entre passes)
ä Les déformations (décalage des pièces)
ä La température du traitement thermique (maintien en température)
ä Le respect des Descriptifs de Mode Opératoire de Soudage (D.M.O.S)

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 33/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.1. Introduction

F IGURE 3.1 – Quelques D.M.O.S utilisés par MACOBATE

3.1.3 Le contrôle après le soudage

Il a pour but de vérifier que le joint exécuté soit bien conforme aux exigences
de la construction. Il portera sur :
ä La mise en oeuvre des contrôles appropriés en conformité avec la
réglementation
ä L’analyse des résultats des divers contrôles effectués
ä L’instruction des dossiers  constructeurs  ou qualité attestant de la bonne
réalisation des fabrications.
On distingue essentiellement trois méthodes de contrôle pour les soudures telles
que :
ä Le contrôle destructif dans lequel on découpe la pièce pour réaliser des
éprouvettes qui seront utilisées pour les essais imposés.
ä Le contrôle semi-destructif pour lequel on pratique une entaille, un perçage
dans le joint soudé ou on prélève un petit échantillon du joint et que l’on
rebouche par soudage.
ä Le contrôle non destructif qui ne modifie pas l’état de la pièce.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 34/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.2. Le contrôle destructif

Chacun de ces contrôles peut être imposé par le bureau d’études ou de méthodes,
mais revêt un caractère important aussi bien dans les qualifications du soudeur que
pour la qualification de la procédure de soudage.

3.2 Le contrôle destructif

Principalement utilisé pour des productions en séries. Il consiste à prélever


certaines pièces sur un lot de pièces soudées, sur lesquelles seront prélevées des
éprouvettes qui subiront des essais destructifs tels que :
ä L’essai de traction
ä L’essai de dureté
ä L’essai de résilience Charpy
ä L’essai de fatigue
ä L’essai d’éclatement
ä L’essai de déboutonnage
ä L’examen micrographique
ä L’examen macrographique

3.3 Le contrôle semi destructif

Il se pratique en perçant ou en fraisant localement le joint soudé en vue


d’examiner les parois assemblées. La forme de l’entaille doit naturellement être
telle que sa réparation soit aisée. Cette méthode permet d’apprécier :
ä La pénétration de la soudure
ä La liaison des bords
ä Les défauts physiques du joint au droit de la cavité
Le contrôle semi-destructif est rarement réalisé, mais il est parfois imposé par le
client.

3.4 Le contrôle non destructif

Le contrôle non destructif des soudures (CND) porte sur la mise en oeuvre de
divers examens et essais ne mettant pas en péril la soudure ou l’assemblage réalisé.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 35/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.4. Le contrôle non destructif

Le choix de la méthode de contrôle à appliquer dépendra du type d’assemblage, de


la nature des matériaux et du type d’équipement. Si ce type d’équipement est
soumis aux réglementations (directives européennes, codes de construction,
normes), la méthode d contrôle sera souvent imposée par cette réglementation.
Ces symboles correspondent généralement à l’abréviation de la désignation
anglaise de la méthode. Les principales méthodes couramment utilisées sont :
ä L’examen visuel (VT)
ä Le ressuage (PT)
ä La radiographie (RT)
ä La technique des ultrasons (UT)

F IGURE 3.2 – Quelques défauts fréquents en soudage

3.4.1 L’examen visuel

L’examen visuel de l’endroit et de l’envers des soudures peut fournir des


renseignements précieux tels que : la régularité d’aspect du métal déposé, la
pénétration, le manque de métal, la position et l’aspect des reprises, les piqûres, le
rochage, les fissures etc . . .
Mais il faut que les surfaces de l’échantillon soient nettoyées avant l’examen
visuel. On peut être conduit à utiliser des aides optiques à la vision, pour déceler
certains défauts peu visibles à l’oeil nu, tels que des loupes simples ou binoculaires
munies ou non de dispositifs éclairant. L’éclairage doit être suffisant et bien orienté.
Pour l’examen intérieur des corps creux, on utilise des endoscopes .Ces
appareils possèdent des jeux de miroirs avec oculaire d’observation ou mini caméra
électronique et sont munis d’une source lumineuse.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 36/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.4. Le contrôle non destructif

Lorsque les dimensions et tolérance de dimensions doivent être respectées (ex.


surépaisseurs, gorge des soudures d’angle, . . . ) on fera appel à des instruments tels
que :
ä La règle droite graduée et le mètre ruban
ä Le jeu de jauges et de cales, calibre de soudure
L’essai visuel doit précéder impérativement tous les autres essais ou examens.
Ainsi, une soudure doit être considérée comme acceptable suivant les normes après
un examen visuel avant de procéder à un examen radiographique.

F IGURE 3.3 – L’examen visuel

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 37/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.4. Le contrôle non destructif

F IGURE 3.4 – jeu de cales soudage

F IGURE 3.5 – Type de cale utilisé pour mesurer le cordon

3.4.2 Le ressuage

C’est un procédé permettant de déceler les défauts de compacité débouchant


en surface qui sont suffisamment fins pour échapper à l’examen visuel. C’est
l’examen le plus fréquemment utilisé pour la recherche des défauts superficiels.
Les produits liquides à faible tension superficielle ont la propriété de s’étendre
très facilement sur les surfaces sur lesquelles ils sont disposés et de pénétrer dans
les plus fins défauts de compacité qu’elles comportent. Le pétrole ou le gas-oil, par
exemple, ont cette propriété. Mais, pour rendre l’indication plus visible, le pénétrant
contient un colorant.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 38/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.4. Le contrôle non destructif

F IGURE 3.6 – examen ressuage

3.4.3 La radiographie

La radiographie est une méthode non destructive d’examen des matériaux par
‘’ transparence ‘’ basée sur l’inégalité d’absorption des radiations ionisantes (X ou
Y). Les rayons X et Y sont des ondes électromagnétiques de même nature que les
ondes hertziennes, la lumière visible et les ultraviolets, dont elles ne diffèrent que
par leurs longueurs d’ondes plus courtes. De là d’ailleurs leur pouvoir de
pénétration. Les rayons émis qui ont à traverser une certaine épaisseur subissent un
affaiblissement plus grand que ceux qui traversent une épaisseur moindre ou la
même épaisseur d’un matériau moins absorbant. Dès lors, l’intensité du
rayonnement émergeant varie en fonction de ces paramètres.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 39/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.4. Le contrôle non destructif

F IGURE 3.7 – Défauts vus en radiographie

3.4.4 La technique des ultrasons

Les ultrasons sont des ondes élastiques, tout comme les sons audibles ; ils ne
diffèrent de ceux-ci que par leur domaine de fréquence. Si ces ondes ultrasonores
sont envoyées perpendiculairement à la surface d’une pièce à faces parallèles, ces
ondes vont se réfléchir sur la paroi opposée et revenir vers le cristal qui va
transmettre le signal à l’appareil à ultrasons.

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 40/42


Chapitre 3. Les moyens de contrôle de soudage
3.4. Le contrôle non destructif

F IGURE 3.8 – fonctionnement de La technique des ultrasons

F IGURE 3.9 – machine à ultrason

R APPORT DE S TAGE D ’I NITIATION 41/42


Conclusion

Ce stage que j’ai effectuée au sein de l’entreprise MACOBATE, a consisté une


étape très importante dans ma vie estudiantine du fait que j’ai pu affronter le
monde de technologie et du travail et surtout dans mon domaine Génie Mécanique.
Tout d’abord, ce fut ma première expérience dans une grande entreprise ; j’ai
beaucoup appris sur l’organisation du travail, les différentes structures existantes, la
hiérarchie, les différents services. Et aussi j’ai découvert la société, le suivi du
travail, les produits (on a vu la matière de l’état brut jusqu’à la sortie de l’usine avec
une forme et une norme).
Aussi au cours de ce stage, j’ai réalisé que la théorie et la pratique ne se
rencontrent pas souvent : la théorie est très importante pendant la période d’étude,
alors qu’une fois qu’on pénètre dans le monde du travail, la pratique et l’expérience
deviendront la clé du succès et de la gloire. Cependant, cela n’empêchera pas une
certaine fusion entre ces deux pôles de connaissances

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