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Encadré par :

Mr : AMEGOUZ Driss

Rapport de
stage

● ● ●

Etude Et Conception d’une


autocuiseur avec ses
outils d’emboutissage
● ● ●

Réalisé par :

BOUKILI Mohammed

HAMIDI Taha

BOUDALI Mohammed

1
REMERCIEMENTS

Nous tenons en premier lieu à remercier le bon dieu pour le courage et la patience qui m’a
donnéafin de mener ce projet à terme.
Ce travail que j’ai fait sous le suivi de monsieur AMEGOUZ Driss ; et l’équipe de
techniciens dans la société Mr Abdellah, et Mr Nabil, que nous tenons à remercier
beaucoup pour leur aide et leur orientation ,tout au long de ce travail . ils ont su nous faire
profiter de leurs connaissances techniques, et de leur méthodes .ce fut un réel plaisir de
travailler avec eux.
Nous tenons à remercier tout particulièrement, mon promoteur Mr AMEGOUZ Driss, qui
aencadré au quotidien mon travail. Sa très grande disponibilité a rendu cette thèse
particulièrement agréable.
Son expertise, ainsi que ses conseils avisés ont été très formateurs et d’un très grand
secours,au cours de ce projet, ce qui nous a aidé et soutenu tout le long de mon travail.
Nous tenons à exprimer nos reconnaissance envers les membres du jury qui ont eu la lourde
tâche,d’examiner ce travail.
Enfin, nos remerciements vont à tous qui prés et de loin, ont aidé à l’élaboration de projet, en
particulier mes parents, mes amis

2
Table des matières
CHAPITRE 1 : Généralité sur CIOB…………………………………………………………5
I. Présentation de
l’entreprise :………………………………………………………………………….6
1. Historique :……………………………………………………………………………...6
2. : Organigramme :………………………………………………………………………7
3. les points de ventes :………………………………………………………………….7
4. Les articles fabriqués :………………………………………………………………..8
II. Les différents services de société CIOB :………………………………………8
1. Service production…………………………………………………………………….8
2. Service commercial………………………………………………………………….10
3. Service qualité………………………………………………………………………..10
4. Service Maintenance………………………………………………………………..10
5. Service ressources humaines……………………………………………………...10
CHAPITRE 2 : Notions théoriques :…………………………………………………….11
I. Découpage……………………………………………………………………….12
1. Définition découpage……………………………………………………………….12
2. Différentes phases d’une opération de découpe :………………………………12
3. Influence des paramètres de l’opération de découpage :……………………...13
II. EMBOUTISSAGE………………………………………………………………..16
1. Généralités :…………………………………………………………………………16
2. Les principaux paramètres du procédé…………………………………………..17
3. Définition……………………………………………………………………………..18
4. Principe d’emboutissage…………………………………………………………21
5. Les familles de matériaux largement utilisés en l’emboutissage…………….22
6. Les avantages et les inconvénients de
l’emboutissage……………………………………..24
7. Les aspects opératoires ………………………25
CHAPITRE 3 : Conception des outils
d’emboutissages :………………………………………...30
I. Présentation du projet :…………………………………………………………30
1. Introduction…………………………………………………………………………31
2. But de projet………………………………………………………………………..32
II. le corps de l’autocuiseur……………………………………………………….32
1. Processus de fabrication…………………………………………………………..32
2. Calcul Diamètre du flan……………………………………………………………34
3. Le jeu poinçon-matrice……………………………………………………………34
4. Vitesse de l’emboutissage………………………………………………………..35
5. Nombre de passe………………………………………………………………….36
6. Conception d’outil emboutissage………………………………………………..37
III. Couvercle :……………………………………………………………………...38
1. Diamètre de flan ………………………………………………………………….38
2. Jeu poinçon-matrice ……………………………………………………………..38
3. Description de l’outil………………………………………………………………39

3
IV. Traverse :……………………………………………………………………….41
1. Forme du flan ………………………………………………………………….41
2. Jeu poinçon-matrice…………………………………………………………..42
3. Ajustement poinçon-guide……………………………………………………42
4. Outil de découpage :………………………………………………………….45
5. Outil d’emboutissage :……………………………………………………….46
Conclusion…………………………………………………………………………...47
Chapitre 4 : Dessins de définition :…………………………………………….48

4
Généralités sur l’entreprise
CIOB Maroc

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I. Présentation de l’entreprise :
Cette partie a pour but de présenter l’entreprise CIOB Maroc où on a effectué
notre stage de fin d’études. Tous au long de ce chapitre, nous allons présenter
l’historique de l’entreprise, sa fiche technique, son organigramme, ses services,
ses produits, ses clients et enfin le processus de fabrication des articles
ménagers en acier inoxydable, en Aluminium et en aluminium antiadhésif

Dénomination CIOB Société Commerce et


sociale Industrie Omari
Date de 1996
création
Forme SARL
juridique
Activité Fabrication d’article ménagers en
aluminium &inox
Effectif total 265
Adresse Lots S1/44-49 Pôle urbain Ras el ma
30000 secteur 0509. Fès-Maroc
Raison CIOB
sociale
Téléphone 0535729168
Fax 05 35 72 90 60
Certification ISO 9001 V2015
E-mail Ciob99@yahoo.fr

1. historique

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Présente sur le marché depuis 1996, la Société CIOB installée à FES
(MAROC), bénéficie d'une implantation stratégique en Afrique du nord.
La société CIOB produit des articles ménagers en acier inoxydable, en
Aluminium et en aluminium antiadhésif sous la marque TITANIC®,
garant d'une qualité irréprochable Soucieux de satisfaire une demande
de plus en plus exigeante, nous nous sommes équipés de moyens de
production modernes alliant précision et productivité .Aussi la société
CIOB est toujours engagée dans sa démarche d’amélioration continue,
par la mise en conformité de son système de management de la qualité
selon la version 2015

2. Organigramme

Figure 1 : organigramme de la société CIOB

3. les points de ventes


La société est toujours cherchée à gagner en continu la fidélité et la
confiance de ses clients et de prendre en considération les besoins et attentes
des parties pertinents.

7
Parmi les grandes distributions de la société on a

4. Les articles fabriqués :


L’entreprise C.I.O.B spécialisée dans la production des articles ménagers, elle
fabrique plusieurs familles de produits :
a) Article en Aluminium
o Les couscoussières
o Les faitouts et marmites
o
o Les bouilloires
o Les poêles circulaires
o Les casseroles
b) Articles en Inox
o Les plateaux avec pieds
o Les plateaux simples
c) Articles en Aluminium à revêtement antiadhésif
o Les poêles
o Les casseroles
o Les faitouts
o Les moules à cake et à tarte

II. Les différents services de société CIOB :


1. Service production
Le processus de fabrication se décline en plusieurs gammes selon le modèle de
produit
fabrique, ses dimensions et sa matière première utilisée.

8
 L’emboutissage : C’est une technique de fabrication permettant d’obtenir,
à partir d’une feuille de tôle plane et mince, un objet dont la forme n’est pas
développable. L'ébauche en tôle est appelée « flan », c'est la matière brute
qui n’a pas encore été emboutie. La température de déformation se situe
entre le tiers et la moitié de la température de fusion des matériaux

 Le détourage : C’est l’opération de chariotage ou


de dressage extérieur d’un article pour
éliminer les défauts d’emboutissage.

 Le repoussage : C’est l’opération qui consiste à


déformer progressivement le métal sous l'action
d'une molette pour lui faire épouser la forme
d'un mandrin, A partir d'un flan ou d'une
ébauche circulaire.
 Le satinage : C’est l’action de satiner pour rendre
l’article en aluminium plus lisse et plus fin de
l’intérieur par une action de frottement manuel avec
Un abrasif.

 Le polissage C’est l’action de satiner pour


rendre l’article en aluminium plus lisse, uni et
éventuellement brillant de l’extérieur par une
action de frottement manuel avec un abrasif.
Le polissage manuel ou en machines
(création de mouvements relatifs entre pièces
à polir et médias ou abrasifs en présence d'additifs) consiste à
polir les pièces en aluminium précédemment embouties
Sur une brosse qui tourne à très grande vitesse.

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 Moulage par injection : cette opération consisite a fabriquer des
composantes en plastique liée afin d’assembler ces derniers avec les
articles principaux comme (les anses pour l’autocuisseur) ou des
pièces intégrés comme (les gratuités , spatules …)

2. Service commercial

Le service commercial s’occupe de toute la chaîne


nécessaire à la production de biens/services en vue
de leur vente. Il prendre en charge la prévision, suivi
des ventes, l’étude de marché, le planning des
ventes, la logistique, la fonction achat...

3. Service qualité

Ce service a pour rôle de contrôler, de mesurer, d’examiner, d’essayer une ou


plusieurs caractéristiques d’un produit ou d’un service et de les comparer aux
exigences spécifiées en vue d’établir leurs conformités.

4. Service Maintenance
La maintenance est un ensemble d’actions permettant de maîtriser et de
rétablir un bien dans un état spécifié, ou en mesure d’assurer un service
déterminé.

 Assurer une disponibilité maximale des équipements à un coût optimal,

 Assurer un fonctionnement dans les meilleures conditions de qualité, coût,


délai, sécurité est respect des normes.
Les activités de ce processus se divisent en deux activités principales :

 Maintenance préventive,

 Maintenance corrective.

5. Service ressources humaines


Il occupe une grande importance au sein de la société CIOB, il est chargé de
toutes les fonctions administratives et professionnelles de l’ensemble du
personnel de l’usine.

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Notions théoriques:

11
I. Découpage

1. Définition découpage

Au sens général du terme, le découpage désigne l’ensemble des opérations de


découpage pratiquées sur presse. Ce terme a également un sens plus précis lorsque
l’on veut différencier la partie de l’outil (poinçon ou matrice) qui détermine la géométrie
de la partie de la pièce découpée. Pour cette raison, nous présentons ci-dessous les
définitions plus précises de termes utilisés par la profession pour désigner les
différentes opérations de découpage :

Le découpage permet la réalisation du contour du flan ou de la pièce et


pour lequel la partie importante de l’outil qui assure la précision dimensionnelle
de la pièce, compte tenu du jeu, est la matrice.

2. Différentes phases d’une opération de découpe :


La figure décrit les étapes successives de la réponse du matériau de tôle
a la pénétration du poinçon. Après une première phase de l´légère
compression, les fibres superficielles sont d´découpées alors que les fibres
intérieures sont en tension. Ensuite, on observe une zone de forte
compression où la limite d’élasticité du matériau de tôle est atteinte. Il s’en suit

12
une importante extension des fibres qui conduit à la fissuration. La
localisation et la propagation de fissures s’amorcent sur les rayons d’extrémités
du poinçon et de la matrice.

1. Influence des paramètres de l’opération de découpage :

L’´étude des efforts d´développés au cours de l’opération de découpage


a fait l’objet de nombreux travaux. Les différents travaux mettent en évidence
l’influence des paramètres du procède sur les efforts de découpe et la qualité
du produit final. Pour le produit final, les travaux de plusieurs auteurs ont
permis de recenser les paramètres qui influencent la qualité du profil
d´découpé :

 Le jeu entre le poinçon et la matrice,

 La géométrie de l’outillage,

 L’épaisseur et la nature du matériau de la tôle,

 Le coefficient de frottement,

 La vitesse de d´découpe.

Le jeu entre le poinçon et la matrice :

13
D’une manière générale, le jeu est d´défini comme étant l’espace qui
s´épare le poinçon et la matrice. Dans le cas du cisaillage, le jeu est
représenté par l’´écart entre les faces de découpe du poinçon et de la matrice.
Pour le poinçonnage, on parlera de jeu radial qui peut aussi ˆêtre rapporté en
pourcentage de l’épaisseur initiale de tôle par l’expression :

 Rmet Rp représentent respectivement les rayons de matrice, du poinçon

 e0l’épaisseur initiale de la tôle.

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La géométrie de l’outil :

Les rayons d’extrémité du poinçon et de la matrice sont identiques dans


la majorité des configurations industrielles. Dans leurs travaux, ont montré
l’influence du rayon d’extrémité du poinçon sur la qualité du profil du bord
découpé ainsi que sur les efforts de découpe.

Parmi les conclusions les plus significatives sur l’influence de la


géométrie de l’outillage sur le procédé de découpage, on peut retenir deux
résultats :

 L’augmentation du rayon de courbure s’accompagne d’une


augmentation de la hauteur de bavure, de l’effort de découpe et de
la pénétration à rupture.
 L’introduction d’un angle de découpe permet de s’affranchir de la
sensibilité de la hauteur de bavure pour une plage de valeurs de jeu
donnée.
L’´épaisseur et la nature du matériau de la tôle :

Les relations analytiques qui permettent d’estimer l’effort de découpe


prennent toutes en compte sans exception l’épaisseur et les propriétés
mécaniques du matériau (résistance limite `a la traction, résistance limite au
cisaillement) de la tôle. C’est dire l’importance de ces paramètres dans le
procédé.
Le coefficient de frottement :

Il existe peu d’études qui traitent l’influence du coefficient de frottement


entre le poinçon et la tôle sur le procédé de découpage (poinçonnage ou
cisaillage).Ce manque de communications sur le domaine est lié aux difficultés
auxquelles les auteurs sont confrontés lorsqu’il s’agit de caractériser
expérimentalement le coefficient de frottement. Néanmoins, certains auteurs.
Ont montré que l’accroissement du coefficient de frottement se traduit par une
augmentation de l’effort exercé par le poinçon sur la tôle au cours de la
descente.

La vitesse du poinçon :

15
Au même titre que les paramètres géométriques de l’outillage, la vitesse
de descente du poinçon influence les efforts de découpe et la qualité du
produit final. Il a été indiqué que l’augmentation de la vitesse de poinçon se
traduisait par une amélioration de la qualité du bord découpé. Analysent
l’influence de la vitesse du poinçon sur l’effort de découpe.

II. EMBOUTISSAGE

3. Généralités :
Il existe trois voies principales de mise en forme selon l’état de départ du matériau
métallique (l’émoulage, le façonnage et le frittage). La Figure 1 récapitule les
principaux procédés de mise en forme des métaux utilisés actuellement. Parmi les
techniques de formage sans enlèvement de matière des métaux en feuilles on trouve
le procédé d'emboutissage. Il est l’un des procédés de mise en forme des tôles minces
le plus ancien et le plus répandu dans le milieu industriel.

L’emboutissage consiste alors à fabriquer, à partir d’un flan plan de faible


épaisseur, une pièce de forme complexe généralement non développable. Le flan
étant plaqué, avec une certaine force contre la matrice, par la serre–flan et mis en
forme par avancée du poinçon à l’aide d’une presse.
Le procédé d’emboutissage est important dans les divers secteurs industriels :
transport, carrosserie automobile, appareils électroménagers, emballages métalliques,
etc. Un des intérêts principaux expliquant le succès de ce procédé réside dans la
variété des composants réalisables et la cadence de production élevée. L'opération
d’emboutissagepeut se faire à froid ou à chaud, par l'intermédiaire d’une presse ou
d’une ligne des presses lorsque plusieurs opérations sont nécessaires.

16
4. Les principaux paramètres du procédé

L’épaisseur initiale de la tôle.


La loi de comportement du matériau et l’anisotropie de ce dernier.
La vitesse du poinçon.
La position du flan initial et le dimensionnement du contour initial.

17
La force de serrage serre–flan et les coefficients de frottement, ainsi
qu’éventuellement la forme et la position de joncs.

Le processus d’emboutissage se décompose de la manière suivante :

 Définition de la direction d’emboutissage.

 Définition du contour et de la position du flan initial.

 Descente du serre–flan pour plaquer la tôle sur la matrice.

 Mise en forme de la tôle par avancée du poinçon.


 Découpage des habillages de l’embouti afin d’obtenir la pièce finale.

Définition

18
L’emboutissage est un procédé de formage par déformation plastique à
chaud ou à froid des métaux. Il transforme une feuille de métal appelée flan
en une surface généralement non développable. Le cas particulier, plus
simple, du pliage délivre des pièces développables.
L’opération d’emboutissage est effectuée sur une presse au moyen d’un
outillage dont la configuration la plus simple, appelée outil à simple effet
comprend deux pièces principales :la matrice et le poinçon. L’une est bridée sur
la table fixe, l’autre sur le coulisseau animé d’un mouvement rectiligne alternatif.
L’outillage double effet comprend en plus un serre-flan qui assure le contrôle de
l’écoulement du métal pour prévenir la formation de plis sur la pièce finie.
L’emboutissage impose à la tôle diverse modes de déformation.

On distingue deux types d’emboutissage : l'emboutissage à froid et


l’emboutissage à chaud :
Embautissage à froid

Voilà des exemples des pièces emboutis à froid qui montre les differents formes à
réaliser .

19
Cette technique consiste à former une pièce à température ambiante .elle
est principalement utilisée sur un outillage avec serre flan mais peut aussi l’être
sur un outillage sans serre flan dans le cas ou les emboutis sont peu profonds ou
s’ils nécessitent peu d’effort de serrage.

Le serre-flan applique la tôle sur la matrice pendant toute la durée du travail


du poinçon, l'opération terminée, la pièce est dégagée soit à l'aide de l'éjecteur,
soit au travers de la matrice.

Emboutissage à froid est réalisé sur des presses mécaniques.


L'emboutissage à froid est réservé aux matériaux d’épaisseur inférieure à 6mm
(aluminium, aciers inoxydables, laiton, aciers doux (0.2% C Max)),

Ce type de formage permet d’obtenir une meilleure précision


dimensionnelle, limite les coûts et évite la formation d’oxyde.

Embautissage à chaud

Principalement utilisé sur presse hydraulique simple ou double effet, le


formage du flan (et de la matrice).le formage de fond de réservoir en acier est le
plus important domaine d’application.
Cette technique facilite la déformation du matériau, permet l’emboutissage des pièces
profondes par chauffage du flan (et de la matrice). Les cadences de production de
l’emboutissage à chaud sont moins élevées que celles de l’emboutissage à froid du fait de
l’inertie de chauffage.

De plus les pièces finies sont de moins qualité que ce soit au niveau de
l’état de surface ou du dimensionnement.

20
1. Principe d’emboutissage

Le principe est basé sur la déformation plastique du matériau.


L’emboutissage passe par les étapes suivantes :

Étape 1 : Dans la première étape, le poinçon et le serre-flan sont relevés. La tôle


(ou le flan), préalablement graissé(e), est posé(e) sur la matrice.

Étape 2 : Le serre-flan descend et vient appliquer une pression de serrage afin


de maintenir le flan tout en lui permettant de se déformer plastiquement.

Étape 3 : Dans la troisième étape, le poinçon descend et déforme


plastiquement la tôle.

21
Étape 4 : Le poinçon puis le serre-flan se relèvent : la pièce conserve la
forme acquise (limite d'élasticité dépassée).

Étape5 : La dernière étape est l'élimination par détourage des parties


devenues inutiles (Essentiellement les parties saisies par le serre-flan)

2. Les familles de matériaux largement utilisés en l’emboutissage :

22
a) Les aciers :

Les techniques modernes de laminage permettent d’obtenir des tôles d’acier très
minces, avec une surface propre et lisse, une structure homogène et une gamme de
caractéristiques mécaniques adaptées aux exigences de l’emboutissage. Ainsi les
vitesses d’emboutissage doivent être plus lentes que pour l’acier, le métal
s’écrouissant plus rapidement. Ces tôles sont classées en trois catégories :

 Tôle de fabrication courante (TC).

 Tôle d’emboutissage (E).

 Tôle d’emboutissage spéciale (ES).

b) Les alliages non ferreux :

Resistance a la rupture Dureté Rockwell


Allongement (%)
daN/mm2 (HRC)
TC 42 24 65
E 38 30 57
EC 35 36 50

Les laitons : Les plus couramment utilisés sont ceux désignés sous le nom de
60/40 avec addition de plomb pour les utilisations en horlogerie et sans addition pour
les pièces optique, de sidérurgie) et de 72/28 (pour l’emboutissage extra profond.
Cette qualité (72% cuivre, 28%de zinc) est employée pour la fabrication de
cartouches et de douilles évitant des opérations de recuit.
L’aluminium et ses alliages : ces alliages s’écrouissant à l’emboutissage,
l’étirage le plus profond ne s’obtient qu’avec les qualités les plus douces. On peut
toutefois obtenir des emboutis peu profond avec des qualités plus dures.
Le cuivre : non allié à un autre élément, le cuivre rouge possède d’excellentes
qualités d’emboutissage extra profond, souvent supérieures à celles du laiton ou de
l’acier spécial.
Le zinc : il s’emboutit facilement mais, dans le cas d’emboutissage de forme
complexe, il est nécessaire de le chauffer entre 100° et 150°C.

23
Le nickel et ses alliages : ils possèdent d’excellentes qualités
d’emboutissage. Les plus couramment utilisées sont ceux contenant 60 à 65% de
cuivre, 20 % de zinc, et 15 à 20 % de nickel. g
Magnésium : ne peut être embouti que dans certaines limites. Pour réaliser des
pièces semblables à celles obtenues avec l’acier, il est indispensable de chauffer de
200° à 500°C enfoncions de la qualité d’emboutis souhaités.
Le titane : ce métal se comporte comme le magnésium, les flans doivent
être chauffés entre 200° et 350°C, selon s’il s’agit de titane pur ou d’un
alliage. La matrice et le poinçon sont également chauffés pour éviter le choc
thermique auquel le métal est sensible.

3. Les avantages et les inconvénients


de l’emboutissage :

Les avantages de l’emboutissage :

 Pièces minces de formes géométriques complexes.

 Bon état de surface.

 Très bonne qualité esthétique et travaux de finition de polissage


moins lourds témoins coûteux.
 Bas prix de revient et cadences de production très élevées.

Les inconvénients de l’emboutissage :

 Les zones d'étirement subissent un amincissement important et les


zones de retrait subissent une combinaison d'effets d'épaississement
et de plissement.
 Les phénomènes du retour élastique (après que le poinçon se retire)
conduisent à un retrait de la matière. Il est alors nécessaire de recourir
à certaines techniques pour corriger ces phénomènes de retour
élastique : frappe du rayon, étirage et maintien prolongé du poinçon ou
modification de la forme du poinçon.
 Le rayon d'entrée de la matrice doit être très arrondi et poli pour éviter
toute déchirure du métal.
 Temps de préparation important.

24
 Mise au point des outils (poinçon, matrice) très coûteuse et nécessite un
savoir-

Faire de l’entreprise.

1. Les aspects opératoires :

Lors de l’emboutissage d’une pièce, que ce soit en laboratoire ou en industrie,


plusieurs paramètres permettent d’aboutir à un embouti de bonne qualité :

 Le jeu entre le poinçon et la matrice :

 Le rayon sur la matrice.

 Le rayon sur le poinçon.

 La vitesse d’emboutissage.

 La pression du serre-flan.

 L’effort d’emboutissage.

Le jeu entre le poinçon et la matrice :

Lorsque le jeu entre le poinçon et la matrice est théoriquement égal à


l’épaisseur de la tôle, il se produit une augmentation de l’épaisseur de la paroi.
L’augmentation de ce jeu a une influence favorable sous l’effet du poinçon, mais
entraîne certains inconvénients tels que :

 La détérioration du profil de la paroi.

 Déviation du poinçon entraînant la formation de languettes sur le


bord de l’embouti.
 Apparition de plis sur la paroi de l’embouti.

Inversement, si l’épaisseur du flan est plus grande que le jeu qui existant
entre le poinçon et la matrice, il se produit un écrasement et un amincissement
indésirables de la paroi. Le calcule de jeu est basé sur la formule suivante :

𝐣 = 𝐞𝐌 + ∆𝐞𝟎

25
 𝐞𝐌 : épaisseur maximale de la tôle.

 𝐞𝟎 : épaississement engendré par le retreint.

 Pour l’acier : J = 𝐞𝐌 + 0,07. (10. 𝐞𝐌) 1/2

 Pour l’aluminium : J = 𝐞𝐌+ 0,02. (10.𝐞𝐌)1/2

 Pour métaux non ferreux : J = 𝐞𝐌 + 0,04. (10. 𝐞𝐌)1/2

Le rayon sur la matrice (r) :

Ce paramètre a une très grande importance autant pour la qualité de


l’embouti que pour la répartition des forces. En effet, on comprend parfaitement
que dans les deux cas extrêmes ci- dessous, l’emboutissage n’est pas fiable :

 Pour r = 0 on a un déchirement du flan formation de plis

Afin de déterminer le rayon efficace, on utilise la relation concernant la

26
première passe :

𝟏⁄
 Pour l’acier : 𝒓 = 𝟎. 𝟖 [(𝑫 − 𝒅 𝟏) 𝒆 ] 𝟐

𝟏⁄
 Pour l’aluminium : 𝒓 = 𝟎. 𝟖 [(𝑫 − 𝒅 𝟏) 𝒆 ] 𝟐

 Pour les passes suivantes on a 𝐧: 𝐫 = 𝐃𝐧−𝟏− 𝐝𝐧

 r : rayon de la matrice

 D : diamètre du flan (mm)

 𝒅𝟏 : diamètre de l’embouti (mm)

 e : épaisseur du flan (mm)

Rayon du poinçon (Rpoinçon) :

Le rayon du poinçon ne doit pas être trop faible pour éviter le décalage du
fond de la pièce (amincissement local de la tôle traduisant une déformation locale
en expansion) ni trop important pour éviter les risques de plis ; en principe il ne
doit pas être inférieur au rayon de la matrice.

Dans le cas où la pièce exigerait un faible rayon, il faut prévoir une


opération supplémentaire de conformation.

La partie de la tôle qui se trouve en contact avec le rayon trop faible de poinçon
subie une diminution d’épaisseur, après emboutissage, le rayon de poinçon est limite

entre 5e et 10e .

27
La vitesse d’emboutissage :

Elle se définit comme la vitesse du poinçon au moment de l’attaque de la


tôle. Une vitesse trop faible, tend à générer un écrouissage trop important sur le
métal, le rendant moins malléable. Une grande vitesse tend à empêcher la
propagation de la force du poinçon jusqu’au niveau du flan.

Cette altération pouvant alors se traduire par une rupture du flan.il existe
une vitesse optimale pour chaque métal :

Matériau Vitesses (mm/s)

Acier 200

Zinc 200

Les aciers doux 280

Aluminium 500

Laiton 750

28
Etudes et conception de
l’outil d’emboutissage

29
I. Présentation du projet

1. Introduction

Dans le secteur l’industrie de l’électroménager, il existe une grande diversité


de presses utilisées pour l’obtention des pièces de diverses formes, qui
répondent au besoin des fabriquant. Par conséquent, le concepteur d’outil utilisé
dans les presse, est contraint à bien dimensionner son outil en fonction de la
presse à utiliser .Son objectif est de réaliser des pièces ayant un minimum de
chutes .Pour cela, il doit prendre en compte dans son étude tous le paramètre
nécessaires, pour produire dans les meilleurs délais, et à moindre cout de la
piece

Dans notre projet on va essayer d’établir une étude concrète et simple et faire
conception du modèle ciblé et ainsi les outils adéquats pour faire ce dernier.

30
2. But de projet

Conception conception
Etude
produit des outils

Dans notre projet on va essayer de faire une conception d’un autocuiseur 3L toute en
respectant les normes et toute conformité liée à l’utilisation.

31
Donc on s’intéresse seulement sur le corps de l’autocuiseur, traverse et le couvercle
dans notre étude en tenir compte le rôle de chaque organe ce dernier dont il doit
supporter la condition et le milieu de travail à partir des solutions bien déterminer qui
essaye d’éviter n’importe qu’il des incidents éventuelle.

II. le corps de l’autocuiseur

1. Processus de fabrication

Le processus de fabrication est comme suit :

 1er Etape : Elle consiste à découper des bandes à partir de tôle fournie au
format.

 2eme Etape : Poser le flan sur la presse pour faire la phase d’emboutissage.

 3éme Etape : Exécuter l’opération d’emboutissage.

2. Calcul Diamètre du flan

32
On répartit la pièce en éléments avec la concordance d’éléments du tableau ci-
dessous, en leur attribuant aussi de formules pour calculer leurs surfaces, ainsi la
surface totale du flan correspond à la somme des surfaces partielles.
t

33
Dflan
348mm

3. Le jeu poinçon-matrice
Le jeu est essentiel vue de ses avantages dont il permet d’éviter plusieurs
problèmes tel que :

 La détérioration du profil de la paroi.

 Déviation du poinçon entraînant la formation de languettes sur le


bord de l’embouti.

 Apparition de plis sur la paroi de l’embouti.

Pour calculer ce jeu en utilise la formule suivante :

Pour l’aluminium : J = 𝐞𝐌+ 0,02. (10.𝐞𝐌)1/2


eM :épaisseur maximal de la tôle

J = 4+0.02x(10x4)1/2

J = 4.26136mm
+(0.26136)

4. Vitesse de l’emboutissage

D’après le tableau des vitesses dans le 1er chapitre la vitesse d’emboutissage


correspond au matériau d’aluminium :

V=500 mm/s
34
5. Nombre de passe

D’après la pièce précédente il est nécessaire de faire passe pour atteindre la


hauteur ciblée avec son propre diamètre intérieur.

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1er passe 2ème passe

Hauteur =112 mm
Il y a un retirement environ de 2.6 mm
suivant le diamètre extérieur avec un
hauteur de 55 mm.

Hauteur = 90 mm

6. Conception d’outil emboutissage

Description de l’outil

L’image ci-dessus montre l’outil de l’emboutissage contient 3 parties principaux :

 Poinçon (en verre) bridé avec la table de dessous ;


 Matrice (en bleu) fixé ou bien assemblé avec son support (en bleu-ciel)
 Serre-flan (en violet) dont son axe est coaxial avec l’axe de poinçon avec un jeu
de 0.5mm suivant
Le diamètre.

Remarque : les axes du poinçon, matrice et serre-flan doit être obligatoirement coaxiaux
pour assurer le centrage au-cours du monte/descende de la matrice, éviter chaque
écrasement non prévu ainsi que pour respecter les contraintes de la pièce établies dans le
dessin de définition.

Il existe un système d’amortissement à l’intérieur du poinçon va amortir le choc lorsqu’il y a


un contact avec l’empreinte du marque (logo Titanic) à cause de la grande pression.

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L’outil d’emboutissage de chaque passe

Outil de 1er passe Outil de 2ème passe

37
III. Couvercle :

But : Conception d’un outil d’emboutissage capable de transformer un disque


d’aluminium (flan) à une couvercle

4. Diamètre de flan :

Pour déterminer les dimension du flan à emboutir on utilise la relation suivante :

A l’aide du logiciel catia v5 on calcule les surfaces élémentaires qui compose la


pièce finale :

On obtient D=237,35

5. Jeu poinçon-matrice :

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Ce jeu a une grande influence sur la pièce finale car il nous permet d’éviter
plusieurs problèmes tels que :

Pour calculer ce jeu en utilise la formule suivante :

Pour l’aluminium : J = 𝐞𝐌+ 0,02. (10.𝐞𝐌)1/2

eM :épaisseur maximal de la tôle

J = 4+0.02x(10x4)1/2

J = 4.26136mm

6. Description de l’outil

39
L’outil réalise généralement trois fonctions :

Mise en forme :

C’est la fonction principale de toute outil d’emboutissage réalisée par le couple


poinçon-matrice dans ce cas la matrice se décompose de deux pièce l’une est en
mouvement par rapport à l’autre

Mise en position de flan :

Fonction réalisée par le serre-flan ,qui assure le bon positionnement de flan par
rapport au presse (coaxialité de flan avec le poinçon et la matrice) on peut atteindre
ce positionnement par un épaulement intérieur sur le serre-flan

40
Ejection de la pièce de la matrice :

Au temps où l’emboutissage se termine ,la matrice retourne à sa position initiale


alors le ressort pousse la pièce 1 de la matrice qui encore pousse la pièce de la
matrice.

Matrice descendante Matrice montante

Remarque : l’air emprisonné au cours de l’emboutissage peut causer des défauts


importantes sur le résultat finale alors on a décidé de lui laisser un échappement sur le
poinçon :

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IV. Traverse:

Etude des outils de traverse

1.forme du flan

# longueurdel’arc=(2𝜋𝑟𝜃)/360= (2𝜋*170.5*69)/360=205
# 16.5
#longueur de 2éme arc = (2𝜋𝑟𝜃)/360=(2𝜋*3.5*34.5)/360=2
# longueur du flan = 205+16.5*2+2*2= 242mm

# longueur del’arc = (2𝜋𝑟𝜃)/360=


2𝜋*3.5*86 /360=5.25
# largeur du flan = 20+7.5*2+5.25*2=45.5
en prend 45

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Forme du flan

Jeu poinçon-matrice

Donc le jeu entre le poinçon et la matrice est de 0.4mm

Ajustement poinçon-guide

𝟎 𝟎𝟏𝟔
𝟏𝟓 𝟓 𝟎 𝟎𝟑𝟒

Donc notre ajustement sera H8/f7


La dimentiont du poincent est égale à : 𝟏𝟓 𝟓 𝟎𝟎 𝟎𝟏𝟔
𝟎𝟑𝟒
𝟎 𝟎𝟐𝟕
La dimentiont de l’alésage est égale à :𝟏𝟓 𝟓 𝟎 poincent

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Voilà les tolerance pour les diferent dimension ,la largeur et la langeur du 1ér
poincent-matrice et les tolerance pour les diametre du 2éme poincent-matrice

44
L’outil de découpage :

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Outil d'estampage

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Conclusion :
Le présent projet nous a permis d’acquérir et d’élargir de nouvelles connaissances
dans le domaine de la mise en forme des tôles, de tester des notions déjà
acquises, mais aussi de savoir réfléchir et réagir face à des problèmes pratiques.
Nous avons tenu, à travers ce projet, à chercher des solutions qui la plus vaste
possible pour résoudre notre problème, cependant, nous avons été guidés par le
souci du respect du cahier des charges ainsi que les contraintes technologiques du
système à concevoir. Cette étude nous a permis de réaliser la conception (dessins
d’ensemble et les dessins de définition) du moule, cette dernière est faite d’un
choix d’une solution parmi tant d’autres et d’une manière à faciliter la réalisation
du produit et ainsi diminuer son prix de revient. On nous a aussi offert la chance
de nous familiariser avec des outils informatiques avancés (logiciels techniques …)
et d’apprendre plusieurs informations sur un matériau et les procédés de mise en
forme de ce dernier et d’avoir les caractéristiques dimensionnelles et
géométriques qui est d’un grand intérêt pour l’entreprise. En conclusion, nous
souhaitons que ce travail, malgré les contraintes temporelles soit enrichit et
approfondi à l’avenir.

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Dessins de définition

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