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N° d’ordre : N°…/2019/GEM/EPM
Présenté par :
Chris EBARRET-OWONO
Sous la direction de :
Président du jury :
Pr. Guy Germain ALLOGHO, Maître de conférences (Gabon)
Examinateurs :
➢ M. Abbas AOUISSI, Assistant (Gabon)
➢ Mme. Honorine ANGUE MINTSA, Maître-assistant (Gabon)
➢ M. Jean Paul YEMBI, Assistant (Gabon)
Schlumberger Gabon. Schlumberger est une entreprise pétrolière de services, qui regroupe
plusieurs nationalités, la principale langue de communication est l’anglais. Au Gabon ses bases
ingénieurs en année terminale passe un stage de six mois durant lequel ils recevront un thème
A son arrivée, l’étudiant est affecté dans un département où il apprendra les techniques des
outils utilisés.
DEDICACES
Je dédie ce rapport à mon père feu OWONO OBIANG Leon et à ma mère feue
EYANG MINKO Denise pour le combat qu’ils ont mené pour mon éducation, je le dédie
les encouragements indélébiles qu’elle m’a apporté pendant tout mon cursus scolaire.
A toute mes frères et sœurs Éric, Yasmine, Adriel, Olive, Jules, Princesse et León
Nous avons constaté que de l’eau restait emprisonnée à l’intérieur des outils après le test. Cette
eau emprisonnée provoque l’apparition d’un milieu corrosif. Pour prévenir la dégradation des
équipements, nous nous sommes proposés d’améliorer les conditions de test en utilisant un fluide
luttant contre la corrosion. L’enjeu est de résoudre cette problématique via une solution
économique.
Pour ce travail, nous avons d’abord pris connaissance du système de test de pression actuel.
Ensuite nous avons évalué les solutions applicables au système de test. Enfin, compte tenu du
moyen d’alimentation en eau de la baie de test, nous avons dimensionné un système
d’approvisionnement de fluide luttant contre la corrosion.
Le système d’alimentation que nous proposons a pour principal avantage qu’il est
économiquement réalisable ; il ne présente pas de risque d’accident élevé et que la durée de test est
moins importante que celle du système actuel.
ABSTRACT
This report is about corrosion attack on completion equipment during workshop preparation
process. Corrosion is one of the biggest issues met in oil and gas company. When completion tool
is prepared, there is a step which consists to perform a pressure test. The pressures tests are done
to confirm the integrity of the equipment.
We noticed that water stays jailing in inner of equipment and create a corrosive environment
during. To prevent the degradation of material, we decided to seek a way to improve the conditions
of pressure test by using a better fluid which will not favor a corrosive environment. The objective
is to present a low-cost solution.
For this job, first we have been interested on how current system works. Then we have
evaluated the different solutions able to solve the problem. Based on the actual configuration, we
have opted to design another corrosion fighting fluid supply system.
The main advantages of supply system we suggest are economically achievable; risk of accident
is low and execution time of pressure test is less than current system.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1
3.2.3 Le métal............................................................................................................... 22
RECOMMANDATIONS ......................................................................................................... 46
CONCLUSION ........................................................................................................................ 48
ANNEXE I............................................................................................................................... 49
ANNEXE II ............................................................................................................................ 50
ANNEXE IV ............................................................................................................................ 52
Comme toutes les entreprises industrielles, Schlumberger n’est pas épargnée par le
phénomène de corrosion. Les équipements du département Completion sont testés en utilisant
comme fluide hydraulique de l’eau. Cette eau se retrouve à chaque fois emprisonnée à l’intérieur
des équipements, favorisant ainsi la corrosion. Le but de notre travail est de remplacer l’eau utilisée
par un fluide ne favorisant pas la corrosion. Les réservoirs d’eaux étant communs, nous serons
amenés à réaliser un système hydraulique d’approvisionnement du fluide de lutte contre la
corrosion.
Dans l’optique d’apporter une solution au système de test par rapport au fluide utilisé, notre
travail s’est étendu sur trois phases : d’abord nous nous sommes attelés à présenter l’environnement
de test, ensuite il a été question de montrer comment le phénomène de corrosion se forme sur les
équipements, en seconde partie, nous avons examiné les solutions de lutte contre la corrosion
applicable à notre système de test de pression, et pour finir nous avons dimensionné le circuit
d’approvisionnement du fluide de lutte contre la corrosion. Nous avons conclu par une estimation
financière du projet.
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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE SCHLUMBERGER
Schlumberger est une entreprise multinationale de services pétroliers. Elle fut fondée en
France sous le nom de Société de Prospection Electrique en 1926 par deux Alsaciens, les frères
Conrad et Marcel SCHLUMBERGER grâce à leurs idées innovantes. En effet, ces derniers
utilisaient la conductivité électrique afin de détecter différents types de roches. La société est
installée aux Antilles néerlandaises, mais ses principaux bureaux sont situés à Houston, à Paris, à la
Haye et au Panama. Forte de sa technologie de pointe, l’entreprise est toujours axée sur
l'innovation. Elle propose entre autres des services d'évaluation de la contenance des puits, de
recherches de zones fertiles, de gestion des flux ou encore des mesures de risques sismiques et bien
d’autres. Mais également la mise au point des solutions de forage, d'extraction ou d'exploitation de
fonds marins. L’entreprise est numéro un dans le domaine de service pétrolier. Aujourd’hui, la
société SCHLUMBERGER est présente dans plus de 85 pays. Elle compte plus 100 000 employés
issus de plus de 140 nationalités différentes [1].
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L’entreprise est divisée en plusieurs départements ou ligne de production parmi lesquels :
Il s’occupe du forage des puits, et offre un portefeuille les plus robuste de techniques de
forage dirigé, de mesure en cours de forage dans le secteur du pétrole et du gaz [2].
M-I SWACO
M-I Swaco fournit des systèmes et services de fluides de forage et completion, des produits
chimiques pour la production de champs de pétrole, des équipements de contrôle des solides et
des services de gestion des déchets. Il s’agit essentiellement du nettoyage du puits [2]. Ce
département a été racheté par Schlumberger en 2010.
Well Testing
Il perfore la zone d’intérêt pour y recueillir le pétrole. Il effectue aussi des tests dans les
puits afin d’évaluer la quantité de gaz et d’huile présente dans le réservoir.
L’interprétation des différents résultats obtenus nous aide à avoir une meilleure connaissance de
l’état du puits et favorise un meilleur contrôle des différents paramètres [2].
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Artificial Lift (ATL)
Ce département intervient dans l’extraction du brut, dont l’écoulement ne peut pas se faire
naturellement. Ils optimisent la production en utilisant des pompes.
Cameron
Ils sont en charge de la pose des têtes de puits, ces têtes de puits sont associées à des vannes
permettant le contrôle de la production.
Completion Services
Il assure la pose des packers, des accessoires et des tubings dans un puits. Le packer est un
outil qui permet d’une part d’isoler le tubing du casing et d’autre part d’empêcher le fuel de
remonter à la surface par le casing. Le tubing est le tube par lequel le pétrole est acheminé à la
surface. Il effectue aussi la pose de certains outils comme la vanne de sécurité. Il se subdivise en
quatre principales branches : Core Completion, RMC (Remote Monitoring Control), SMS (Sand
Management Service) et liner hanger.
Wireline
Après le forage du puits, il faudrait le « compléter » convenablement avant qu’il ne soit mis en
production. Le département Completion repose sur son atelier aucune maintenance ou preparation
des équipements ne se fait en dehors de l’atelier. Le département est dirigé par un manager, la
hiérarchie du département completion est présentée à la figure 1-2. Comme montre la figure 1-1 le
département est composé de quatre sous-segments, on compte :
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Figure 1-1 : Organigramme du département Completion.
❖ SMS
C’est l’ensemble des équipements en contact avec le réservoir et les techniques utilisés en
fond de puits. Les outils utilisés en SMS sont les Quantums packers, les mamelons d’atterrissage
(landing nipple), et les conduites (Blank pipe) etc. Pour être installer dans le puits ces équipements
font intervenir d’autre tels que : des services Tools type 3, Mud solved (boue résolue), Full Bore
Set Down et les non-pressure sensitive Service Tools.
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❖ RMC
RMC une completion dit intelligente et précise, il s’agit de l’installation dans le puits des outils
permettant de collecter des données telles que la pression du puits, la température etc. Un outil
permettant d’effectuer la collecte des données par exemple est le Solid Gage Mandrel.
❖ Core Completion
Il s’agit de la completion centrale du puits, c’est l’ensemble des équipements qui permettront
la circulation du brut, c’est le cas des Sliding Sleeve Door (SSD) ; Modular Retrievable Packer
(MRP) etc. Ils sont descendus avec des extensions (pup joint) afin d’être espacer dans le puits.
❖ Liner hanger
Ayant pour principal outil le liner hanger, qui est un dispositif utilisé pour attacher ou
accrocher des doublures à la paroi interne d’une ficelle précédente, le liner hanger est un sous
segment qui intervient généralement lorsqu’un puits est très incliné [2].
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CHAPITRE 2 ENVIRONNEMENT DE TEST ET
FORMATION DE LA CORROSION
Lorsqu’un outil entre dans le processus de préparation, il suit différentes phases qui incluent :
L’objectif des tests de pression est de vérifier l’intégrité de l’équipement, ils permettent de
garantir le fonctionnement normal de l’outil dans le puits, un accent est principalement mis sur
l’étanchéité de l’équipement et sur son fonctionnement. En plus, ces tests font offices de preuve
en cas d’accident ou d’anomalie constatée lors de la production.
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2.1.2 Les différents types de test
• Test de connections : en anglais appelé « body test », ce test permet de vérifier l’étanchéité
du tubulaire. On le réalise pour tous les équipements.
• Test du profil : certains équipements ont des sièges intérieurs fais pour recevoir des
bouchons. Ces derniers permettent de monter en pression lors de certaines opérations.
Pendant ce test on se rassure que le bouchon soit confortablement assis afin de mener à
bien l’opération de montée en pression.
• Test de fonctionnement : ce test est réalisé pour les vannes de sécurité (Safety valve). Il
permet de vérifier les pressions d’ouverture et de fermeture de la vanne.
• Test du clapet : ce test est réalisé uniquement pour les vannes de sécurité. Son but est de
vérifier que le clapet de fermeture de la vanne de sécurité peut maintenir une certaine
pression afin d’empêcher une montée incontrôlée du fluide.
La baie de test est divisée en deux salles ; une pour accueillir l’équipement (voir figure 2-1) et
l’autre pour monitorer le test (voir figure 2-2).
La salle de test contient trois lignes d’approvisionnement en eau contrôlées par des vannes
d’arrêt ; deux lignes permettant de remplir l’outil et la troisième montée à l’aspiration de la pompe
permet d’effectuer le test de pression. Il y a également trois lignes d’approvisionnement en air.
Alimenté par un château d’eau d’environnent 200 m3, la baie de test partage cette source
hydraulique avec les bâtiments Drill Group et les ateliers Completion et Testing.
Les principaux éléments nécessaires aux tests de pression qui se trouvent dans la baie de test sont :
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❖ Salle de test
➢ Un flexible de remplissage
➢ 4 cameras
❖ Salle de contrôle
Canal
d’évacuation
Flexible de remplissage
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Figure 2-2 : la salle de contrôle
Avant de commencer tout test, il est important de faire une réunion de sécurité afin d’analyser
les potentiels dangers. La pression maximale admise est de 5000 psis, un test est accepté lorsque
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les pertes de pression sont inférieures ou égale à 1%. Des bouchons de test (test cap) seront montés
sur l’équipement à tester. Le processus de test suit les étapes suivantes :
• Remplissage de l’équipement
- Placer les connecteurs sur les bouchons de test.
- Connecter le flexible d’approvisionnement d’eau.
- Ouvrir la vanne de remplissage.
- Fermer la vanne de remplissage lorsque l’équipement est rempli.
- Purger l’eau contenu dans le flexible par ouverture de la vanne de purge.
- Déconnecter le flexible d’approvisionnement d’eau.
• Pressuriser l’équipement
- Connecter le flexible de refoulement de la pompe de test.
- Ouvrir la vanne d’aspiration de la pompe.
- Sécuriser la salle.
- Monter en pression selon les pas requis.
- Purger la pression une fois le test fini.
- Déconnecter le flexible de refoulement de la pompe.
- Housse keeping (nettoyage de l’espace de travail).
Comme présenté sur la figure 2-4, Les équipements testés sont conservés sur des étagères en
atelier. Ils seront stockés jusqu’à ce qu’ils soient expédiés au client. Après six mois, les tests de
pression ne sont plus valides.
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2.2 Formation de corrosion sur les équipements
Le terme « corrosion » d’un point de vue étymologique vient du mot latin « corroder » qui
veut dire ronger ou attaquer. La corrosion peut être définie comme une dégradation du matériau
ou de ses propriétés par interaction chimique ou électrochimique avec le milieu qui l’environne [3].
Ce phénomène se présente sous plusieurs formes, fonction de l’environnement avec lequel il
interagit et suivant le type de matériau.
➢ La corrosion généralisée :
Un enlèvement uniforme et régulier de matière provenant de la surface du métal est le modèle
habituel de la corrosion uniforme ou généralisée. Toutes les parties de la surface du métal sont
exposées de la même manière à l’environnement corrosif [2]. C’est la forme de corrosion rencontrée
sur nos équipements, c’est ce que les figures 2-5 a et b illustrent.
b) a)
Figure 2-5 : Corrosion généralisée sur des équipements (a) et (b)
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➢ La corrosion par piqures
Le figure 2-6 montre le cas d’une corrosion par piqures. Les attaques sont très ponctuelles
dues à une dissymétrie entre les deux parties anode et cathode : la partie anode est moins étendue
à côté d’une large cathode [3].
➢ La corrosion intergranulaire
A la figure 2-7, on observe une décohésion des grains de la structure métallique et la
résistance mécanique du métal se trouve affaiblie. Il s’agit de la corrosion intergranulaire [3].
➢ La corrosion sélective
Attaque préférentielle d’un des éléments constitutifs de l’alliage conduisant à une perte totale
de la résistance mécanique sans perte apparente de la matière. On observe ce mécanisme à la figure
2-8 [3].
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Figure 2-8: Mécanisme de la corrosion sélective
➢ La corrosion galvanique
Elle est provoquée par couplage électrique du métal attaqué avec un métal plus noble, dans
un électrolyte [3]. L’illustration est présentée à la figure 2-9 ci-dessous.
➢ La corrosion – érosion
Le phénomène de corrosion-érosion montré à la figure 2-10 est dû à l’effet combiné de l’érosion
du milieu et d’une attaque chimique [3].
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2.2.3 Processus de formation
Dans la nature tous les métaux à l’exception des métaux nobles (or Au, platine Pt) sont
présents sous forme d’oxyde et de sulfures métalliques autrement dit sous forme de minerais, c’est
leur état très stable d’un point de vue thermodynamique. Cependant, l’énergie considérable fournit
lors de l’obtention des métaux (la métallisation) fait que les métaux obtenus soient à un niveau
énergétique très élevé, ils sont thermodynamiquement instables. De ce fait tous les métaux usuels
retournent naturellement à leur état initial en énergie, cela est favorisé par le milieu environnant [4].
Ces minerais suivent le cycle montré a la figure 2-11 (cas des fer).
- La corrosion en milieu humide ou corrosion aqueuse : le milieu est constitué par un liquide
ou par des vapeurs humides.
- La corrosion par voie sèche : elle est généralement associée aux hautes températures.
Nous nous intéresserons essentiellement à la corrosion aqueuse car c’est le phénomène qui
correspond au processus de corrosion sur nos équipements. La réaction de corrosion la plus
courante est de nature électrochimique même si de prime abord elle apparait comme ayant un
caractère chimique.
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La réaction fondamentale d’un métal M est la réaction anodique :
A laquelle est couplée une réaction cathodique qui sera dans la plupart des cas :
✓ La molécule d’eau selon la réaction
1
𝑛𝐻2 𝑂 + 𝑛𝑒 − → 𝑛𝐻2 + 𝑛𝑂𝐻 − É𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 1 − 2
2
1
nO2 + nH2 O + ne− → nOH − Équation 2-4
Ou { 14 1
nO2 + nH + + ne− → 2 nH2 O Équation 2-5
4
Dans le cas des métaux ferreux, il y a la formation de l’oxyde de fer (II) FeO et oxyde de fer (III)
Fe2O3 (rouille).
Un métal conducteur ;
Un électrolyte (un mince film d’humidité sur la surface est largement suffisant) ;
De l’oxygène pour la réaction chimique [5].
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Figure 2-12 : Eléments favorisant la corrosion
L’objectif principal de ce projet est de prévenir des éventuelles pertes économiques liées à la
corrosion. Dans le cas où la surface intérieure a été suffisamment attaquée de telle sorte que le
diamètre ne corresponde plus à celui proposé par le manufacturier ou encore que le profil sensé
abriter le bouchon ne fournit plus une bonne étanchéité, pour toutes ces anomalies il sera nécessaire
de remplacer ces équipements.
Dans ce premier chapitre nous avons vu à quel environnement sont exposés les équipements
et comment la corrosion apparait sur ces derniers. Vue l’importance et la gravité de ce phénomène,
il est urgent de réfléchir sur les voies et moyen permettant de stopper ce phénomène ou encore de
le réduire considérablement son impact.
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CHAPITRE 3 LES SOLUTIONS DE LUTTE CONTRE LA
CORROSION
Il existe une multitude de solution permettant de lutter contre la corrosion. La liste des
solutions mentionnées ci-après n’est pas exhaustive. Dans toute la littérature que nous avons
parcourue, nous avons recueilli les solutions les plus pertinentes.
Les solutions de lutte contre la corrosion évoquée ici sont :
❖ La protection électrochimique :
C’est le mode de protection passive appliqué sur les canalisations de transport de produits
pétroliers. Son efficacité est étroitement liée à l’état de la surface à protéger, qui doit être dépourvue
de tout défaut, ce qui est quasi impossible en pratique.
Le but de cette protection est de modifier le potentiel de dissolution de façon à l’utiliser soit
dans la zone d’immunité, soit dans la zone de passivité, c’est ce que la figure 3-11. On parle alors
de protection cathodique ou anodique [6].
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Figure 3-1 : Diagramme de Pourbaix simplifié cas du fer
La protection cathodique est la technique qui permet de conserver dans son intégrité la surface
extérieure des structures en acier enterrées ou immergées, en s’opposant au processus
électrochimique d’attaque du métal par le milieu ambiant. La protection cathodique pourra se faire
soit par :
▪ Anodes sacrificielles : Le métal à protéger est couplé à un métal moins noble c’est-à-dire
plus électronégatif (magnésium, aluminium, zinc). Celui-ci représente l’anode et la structure
à protéger devient la cathode du système. L’anode se corrode lors du processus et il faut la
remplacer périodiquement.
▪ Le soutirage de courant : le soutirage consiste à coupler le métal à protéger avec une anode
inerte. On impose à l’équipement à protéger son potentiel en utilisant un générateur de
courant [6].
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(a)
(b)
Figure 3-2 : Protection cathodique (a) par anode sacrificielle (b) par soutirage de courant
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3.1.2 Protection par revêtement et traitement de surface
Le revêtement a pour rôle d’isoler le métal du milieu corrosif. Il doit être continu, adhérent
et inerte par rapport à l’environnement. A cet effet, il faut préparer soigneusement les surfaces à
traiter ; c’est-à-dire éliminer toutes les traces d’oxydation, de graisse ou de tout autre corps étranger,
afin que le revêtement joue totalement son rôle de barrière au passage des électrons [6].
Les revêtements organiques ou non métalliques sont soit des peintures, soit des polymères,
qui sont des produits organiques. En ce qui concerne les peintures, il faut en appliquer au moins
deux types différents ; une couche de fond et des couches de finition. La peinture utilisée pour les
couches de fond doit mouiller parfaitement la surface à peindre et y adhérer fortement. Ces
peintures contiennent souvent des poudres de zinc ou d’aluminium qui agissent comme anode.
Les polymères utilisés comme revêtement sont soit thermoplastiques (PET, PVC, etc.), soit
thermodurcissables (poly époxydes) [6].
Les traitements de surface par voie chimique modifient chimiquement les surfaces des
métaux de façon à leur conférer une meilleure résistance à la corrosion. Ainsi lorsqu’on trempe une
pièce d’acier dans un bain d’acide phosphorique. Il se forme à la surface, du phosphate de fer. On
utilise la phosphatation pour traiter les carrosseries d’automobiles avant de les peindre [6].
21 | P a g e
très faible concentration. Leur nature varie en fonction du métal à protéger et du milieu corrosif
avec lequel celui-ci est en contact [3].
Le défi lié au phénomène de corrosion pousse à choisir avant tout des matériaux qui ne se
dégraderont pas dans leur environnement ou, du moins, qui se corroderont de façon uniforme afin
qu'on puisse connaître le plus exactement possible la durée de vie utile de l'équipement [3]. Pour
une meilleure lutte il faut utiliser ces métaux ou des alliages de ces métaux.
Notre analyse porte sur la stratégie à exécuter afin de stopper ou de limiter l’impact des
différents éléments favorisants la corrosion. Les solutions envisagées devront être installées dans
le processus de préparation des équipements, sans modification pouvant augmenter de manière
considérable le temps de test.
Cette analyse prend principalement en compte les conditions de test et les facteurs favorisant la
corrosion
3.2.1 Oxygène
L’oxygène agit lors du stockage des équipements, il sera important d’isoler la surface
métallique de l’oxygène.
3.2.2 L’électrolyte
Le test est effectué avec de l’eau donc il sera nécessaire d’utiliser soit un autre fluide qui n’est
pas conducteur de courant, soit ralentir le passage du courant dans l’électrolyte par ajout
d’inhibiteur.
3.2.3 Le métal
Le moyen le plus fiable de lutter contre la corrosion est l’utilisation des métaux nobles,
cependant ces derniers s’avèrent très couteux. Il sera difficile de concevoir un équipement en or.
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Il faudrait toute de même utiliser les alliages ayant une grande résistance à la corrosion, c’est ce qui
se fait actuellement (P110, acier L80 4140, acier L80 4130, acier L80 13Cr).
Nous avons jaugé l’applicabilité des différentes solutions. Dans le tableau 3-1 nous avons
souscrits les résultats.
Solutions Applicabilités
Non applicable : ce type de protection est utilisée pour des outils
Protections électrochimiques pendant leur fonctionnement. Et d’autre part en fonction du
nombre d’équipement, le cout de sa réalisation serait très élevé.
Envisager de graisser la surface intérieure de l’équipement s’avère
Graisse anticorrosion une méthode laborieuse et pas très efficace. En effet cette méthode
ne garantit pas une protection uniforme de la surface.
L’huile peut filmer la surface à protéger. Il est possible d’effectuer
Les Huile anticorrosion
le test avec une huile anticorrosion.
revêtements
Tout comme la graisse, la peinture n’est pas une solution efficace à
Peinture anticorrosion la protection intérieure des équipements. De plus elle nécessite un
temps assez important.
Cette protection n’est pas applicable sur le type d’équipement
Traitement de surface : utilisé par le département Completion. Au regard des raisons
phosphorisation économiques, de sécurité et d’espace (encombrement) que cela
implique.
L’ajout d’un inhibiteur de corrosion à l’eau est une option que l’on
Action sur le milieu corrosif peut réaliser dans notre système de test. Il présente tout de même
un léger caractère nocif pour la santé humaine.
C’est une méthode déjà réalisée par les manufacturiers avec la
Sélectivité du matériau
composition de différents alliages
Il résulte que les solutions efficaces de lutte contre la corrosion applicable à notre système,
qui s’avèrent économiques sont celles liées aux fluides. On retiendra la protection par revêtement
en l’occurrence l’utilisation d’huile anticorrosion pour les tests de pression. L’autre solution
intéressante concernera l’action sur le milieu corrosif en ajoutant un inhibiteur de corrosion à l’eau.
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En comparant les produits de lutte contre la corrosion du type inhibiteur et du type huile
anticorrosion. Nous obtenons ce qui suit :
Inconvénients Inconvénients
▪ L’utilisation de l’huile nécessite d’avoir ▪ Nécessite un moyen de protection pour
une quantité importante d’huile usage.
autrement dit un réservoir rempli à ▪ Irrite la peau.
100% d’huile. Avantages
▪ Les huiles ont un point d’éclair élevé. ▪ S’utilise avec de l’eau, donc ne nécessite
▪ L’huile est glissante et représente un pas une quantité importante pour remplir
potentiel danger lorsqu’elle touche le le réservoir.
sol. ▪ Protège efficacement et uniformément le
Avantages métal.
▪ Bon transmetteur de puissance. ▪ Longue durée de protection.
▪ Ne représente pas de danger majeur au ▪ Modifie très légèrement les propriétés
contact de la peau. générales de l’eau (masse volumique et
viscosité).
Aux vues des avantages et inconvenants le choix se porte sur les inhibiteurs de corrosion.
La société Schlumberger a prescrit des inhibiteurs de corrosion notamment SP-350, DW 1016. Ces
produits sont toxiques pour l’homme. Ils ne sont pas utilisables pour des circuits fermés.
C’est pourquoi nous avons choisi Solamine 129 un inhibiteur qui ajouté à 10 % dans de l’eau
ne présente pas de risque majeur au contact de la peau [7]. Ce produit est efficace et adapté aux
circuits fermés. Dans des conditions optimales d’utilisation, le produit devra être changé après 6
mois [7].
24 | P a g e
Masse volumique à 20°C 1,010 g/ml
Viscosité cinématique à 20°C 10 cSt
Solubilité dans l’eau Oui
Ph 7
✓ La masse volumique
En utilisant la composition massique du mélange c’est-à-dire :
𝑥𝑒𝑎𝑢 = 90% 𝑒𝑡 𝑥𝑆129 = 10%
𝑚
𝜌= (i) Equation 3-1
v
𝑂𝑛 𝑎 v = v𝑒𝑎𝑢 + v𝑠129
𝑚𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑠129
= +
𝜌𝑒𝑎𝑢 𝜌𝑠129
AN ∶ 𝜌 = 999,4 𝑘𝑔⁄𝑚3
✓ La viscosité cinématique
La viscosité a été déterminé en utilisant l’équation de réfutas [8] donnée par :
𝐴𝑒𝑎𝑢+𝑆129 − 10,975
𝜈𝑒𝑎𝑢+𝑆129 = 𝑒𝑥𝑝 [𝑒𝑥𝑝 ( )] − 0,8 É𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 3 − 4
14,534
25 | P a g e
Ou 𝐴𝑒𝑎𝑢+𝑆129 = indice de viscosité moyenne du mélange
Les résultats obtenus par utilisation de l’équation 9 sont mentionnés dans le tableau 3-3.
Paramètres Valeurs
𝐴𝑆129 23,57
𝐴𝑒𝑎𝑢 3,388
𝐴𝑒𝑎𝑢+𝑆129 5,407
Dans les parties qui suivent le mélange Solamine 129 + eau sera nommé I19
On souhaite utiliser le fluide I19 pour réaliser les tests de pression à la baie de test pour les
équipements du département Complétion. Pour des raisons économiques et de santé le fluide sera
recyclé, c’est-à-dire qu’il sera réutilisé afin qu’on effectue d’autres tests. La durée du test ne devra
pas être modifiée de manière conséquente.
Comme présenté sur la figure 3-3, le château d’eau approvisionne la salle de test, le bâtiment
‘’Drilling Group’’ et les ateliers des départements Complétion et Well Testing. Il est nécessaire
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d’avoir un réservoir isolé contenant du I19 pour ne pas contaminer les autres points d’arrivées
d’eau. De plus, l’inhibiteur de corrosion sera destiné aux équipements du département Complétion,
ce qui signifie que les points approvisionnements en eau ne devront pas être totalement modifiés,
dans le but de permettre aux autres départements de réaliser leurs tests de pression.
Dans ce système illustré à la figure 3-4, le remplissage de l’équipement se fera avec un tonneau
utilisé comme réservoir. L’I19 contenu dans le récipient sera préparé suivant les proportions du
mélange chaque six mois au maximum selon la recommandation du fournisseur. Par pression
hydrostatique, le fluide s’acheminera dans l’équipement. Une vanne connectée à la surface latérale
du tonneau permettra de contrôler l’ouverture et la fermeture. A cette vanne sera raccordé un
flexible permettant de conduire l’eau du réservoir vers l’équipement. Un flexible facilitant le
recyclage sera lié au réservoir via un raccord. Un filtre sera incorporé à l’intérieur du raccord du
couvercle.
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Figure 3-4 : Système d’approvisionnement en I19
Le réservoir sera posé sur une transpalette, il faudra positionner les équipements sur des sièges de
petites hauteurs.
Procédure de test
Remplissage
➢ Avant de débuter le test toutes les conditions de sécurité requises par Schlumberger doivent
être appliquées et vérifiées.
➢ Vérifiez que la date limite d’utilisation du fluide de test n’a pas été dépassée.
➢ Après avoir positionné l’équipement sur des stands, il faut connecter les raccords sur le
bouchon de test afin qu’il puisse se connecter au flexible de remplissage.
➢ Ouvrez la vanne de remplissage.
➢ Lorsque l’équipement est complètement rempli, arrêtez la vanne de remplissage.
Recyclage du fluide
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3.4.2 Système à pompe de recyclage
Un réservoir ayant un support fixe sera posé dans la salle de test pour remplir l’équipement
par gravitation. Une ligne connectée au réservoir permettra l’acheminement du I19 vers l’outil et la
direction du fluide sera contrôlée par une vanne. Nous aurons également une ligne connectée à
l’aspiration de la pompe de test. Une pompe permettra de recycler le fluide provenant de
l’équipement. À l’aspiration de la pompe il y’aura un flexible et la conduite de refoulement sera
connectée au réservoir, un filtre sera placé au refoulement. Nous avons illustré le système à la figure
3-5.
Ainsi on compte :
✓ Un réservoir en acier ;
✓ Des conduites ;
✓ Une pompe hydropneumatique ;
✓ Des vannes.
Procédure de test
➢ Avant le début du test, toutes les conditions de sécurité requises par Schlumberger doivent
être appliquées et vérifiées.
➢ Vérifiez que la date limite d’utilisation du fluide de test n’est pas dépassée.
29 | P a g e
➢ Après avoir positionné l’équipement sur des stands, il faut connecter les raccords sur le
bouchon de test afin qu’il puisse recevoir le flexible de remplissage.
➢ Ouvrir la vanne de remplissage.
➢ Lorsque l’équipement est complètement rempli, fermer la vanne de remplissage.
➢ Branchez le flexible de test, puis ouvrez la vanne d’alimentation de la pompe de test (se
rassurer que la vanne de remplissage est fermée).
- 1 réservoir du mélange ;
- 1 réservoir de l’inhibiteur ;
- 1 pompe hydraulique ;
- 3 vannes ;
- Des conduites en acier ;
30 | P a g e
- Un flexible ;
- 1 valve 3/2 ;
- 1 limiteur de pression
- 3 clapets anti-retour
Procédure de test
31 | P a g e
3.4.4 Choix du système d’approvisionnement
Dans le tableau 3-4 nous présentons les avantages et les inconvénients, et en fonctionnant de
ces derniers nous avons sélectionné le système d’approvisionnement.
Système Avantages Inconvénients
- Faible contrôle des fuites
du I19 liées à la
- Le cout de réalisation est très faible. manipulation.
- Ne nécessite pas une énergie externe - Pertes en concentration de
pour son fonctionnement. Solamine par ajout d’eau.
Système avec tonneau - Le système d’approvisionnement ne - Temps élevé.
nécessite quasiment pas de - Potentiel danger lors du
maintenance (aucun risque d’arrêt recyclage
du test lié à une défaillance du - Faible degré de filtration
système d’approvisionnement). pour le recyclage.
- Nécessite une grande
présence de l’opérateur.
- Le cout de réalisation est faible.
- Bon contrôle des fuites liées à la - Difficulté de réaliser le
manipulation. mélange eau + Solamine
Système à pompe de - Ne nécessite aucun changement de 129.
recyclage comportement des opérateurs. - Reduction de l’espace de
- Ne requiert pas une maintenance travail.
couteuse.
- Le cout de réalisation est
important.
Système de - Excellent contrôle des fuites. - Nécessite l’adaptation des
remplissage - Temps de test court. opérateurs.
commandé à distance - N’ajoute aucun potentiel danger. - Nécessite une
maintenance couteuse et
élevée.
32 | P a g e
Le système avec réservoir immobile présente un meilleur équilibre, c’est celui que nous avons
choisi d’implémenter.
Parmi les solutions qui se proposaient à nous, dans ce chapitre, nous avons sélectionné le
Solamine 129 comme inhibiteur de corrosion et avons également opté pour système
d’approvisionnement avec réservoir intérieur. Il est maintenant question d’élaborer le système
proprement dit.
33 | P a g e
CHAPITRE 4 DIMENSIONNEMENT DU SYTEME
Pour des raisons économiques, on prendra des diamètres similaires. Les conduites que nous
allons dimensionner sont présentées à la figure 4-1.
Il s’agit de :
• Conduite de remplissage de longueur 4 m ;
• Conduite de recyclage au refoulement 1,90 m ;
• Conduite d’alimentation de la pompe de test 2,5 m.
34 | P a g e
Nous souhaitons avoir un débit minimal de remplissage correspondant à Q = 20 L/min et
une vitesse de fluide de V= 0,5 m/s.
Le diamètre intérieur de la conduite est donné par :
Q
D = 2√ Equation 4-1
πV
On obtient D = 29,13 mm
La tuyauterie choisie dans le catalogue 2016 du manufacturier Nicoll (cf. tableau 4-1) est en acier
galvanisé de diamètre normalisé 33/42 DN 32 mm
4.1.2.1. Coudes
Présenter dans le tableau 4-2, nous utiliserons un coude 90° de diamètre 33/42 :
35 | P a g e
4.1.2.2. Te
Le te que nous choisi est de diamètre DN 33/42 (voir tableau 4-3) afin de s’accoupler avec le
diamètre de la conduite
On utilisera une vanne d’arrêt sphérique male-male et deux vannes male – femelle de diamètre
33/42 DN 32 mm (voir figure 4-2 a et b).
b)
a)
Figure 4-2 : Vanne sphérique male-male (a) et Vanne sphérique male-femelle (b)
36 | P a g e
4.1.3 Le réservoir
Pour effectuer un meilleur choix de réservoir, il faut déterminer le niveau du fluide permettant
d’obtenir un débit de Q = 20 L/min.
P1 v1 2 P2 v2 2
+ + Z1 = + + Z2 + HLT Équation 4-2
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔
v2 2
Z1 − Z2 = + HLT
2𝑔
37 | P a g e
v2 2 Équation 4-3
⇒Z= + HLT
2𝑔
Evaluation des pertes de charges dans la conduite de remplissage entre (1) et (2)
𝐻𝑙𝑓1−2 = 0,0401 𝑚
3
𝑣2 Équation 4-6
𝐻𝑙𝑚1−2 = ∑ 𝐾𝑖
2𝑔
𝑖=1
38 | P a g e
Le coefficient de singularité K est obtenu en utilisant le tableau à l’annexe II [10].
Les accessoires sur la ligne de remplissage, de 1 à 2 sur la figure 4-3 sont : deux vannes et un té
Accessoires DN (mm) K
Coude 90° 32 0,57
Te 32 1,5
Vanne 32 0,26
Hlt1−2 = 0,0577 𝑚
2
v2 v2 v2 L v2
Z= + 𝐻𝑙𝑇 = + ∑ 𝐾𝑖 + 𝑓 Équation 4-7
2𝑔 2𝑔 2𝑔 D 2g
𝑖=1
4𝑄
en replacant la vitesse par: v=
𝜋𝐷2
𝑔𝑍
𝑄 = 𝜋𝐷2 √ [12]
L Équation 16
8(1 + ∑ 𝐾 + 𝑓 D
Z (mm) 0 20 40 60 66,5 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780
Q (l/mn) 0 10,9 15,4 18,9 19,6 26,8 32,8 37,9 42,4 46,4 50,1 53,6 56,8 60 62,9 65,7 68,3
39 | P a g e
variations de débit en fontion du niveau du
reservoir
Q (l/min)
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900
Zr (mm)
Z (mm) 0 20 60 120 180 240 300 360 420 480 540 600 660 720 780
L (m) 3,33 3,12 2,77 2,38 2,17 1,85 1,66 1,51 1,38 1,28 1,19 1,11 1,04 0,98 0,92
40 | P a g e
Tableau 4-6 : Variation de la longueur en fonction du niveau.
• Longueur L = 1250 mm
• Largeur l = 400 mm
• Hauteur H = 800 mm
• Capacité : 400 L
✓ Le réservoir sera muni d’une jauge mécanique pour vérifier le niveau d’eau
✓ Le réservoir pourra être fermé avec un cadenas
✓ Le refoulement sera doté d’un filtre
Pour un tel de réservoir, nous pouvons l’estimer à 850 €
La pompe de recyclage est chargée de vider l’équipement du fluide, le choix s’est porté sur
une pompe hydraulique à moteur pneumatique, ce choix prend en compte les sources
d’alimentations (pneumatiques et électriques) contenus dans la salle de test, l’utilisation d’une
pompe électrique représente un danger car l’eau est principalement utilisée à la salle de test d’où
des risques d’électrocutions.
L’équipement ayant un volume de 120 litres, on souhaite le vider en 2 min, le débit requis est de 60
l/min.
41 | P a g e
4.1.4.1. Calcul des pertes de charges
Nombre de Reynolds :
𝑁𝑅 = 21665
Rugosité de la conduite est :
𝜀 = 0,007 mm
D’où la rugosité absolue correspond à :
𝜀⁄ = 0,00014
𝐷
𝐻𝑙𝑓𝑎𝑠𝑝 = 0,0482 m
➢ Refoulement
Charges linéaires
42 | P a g e
D’où la rugosité absolue est égale à :
𝜀⁄ = 0,000468 𝑚
𝐷
Charges singulières
La singularité du coude 90° pour un diamètre D = 32 mm est K = 0,57 valeur obtenue
précédemment.
2
𝑣2
𝐻𝑙𝑚 = ∑ 𝐾𝑖
2𝑔
𝑖=1
𝐻𝑙𝑚𝑟𝑒𝑓 = 0,042 m
➢ Aspiration
La pression d’aspiration de la pompe est déterminée en utilisant l’équation 9 on tire :
𝑃𝑎𝑠𝑝 = 𝑃𝑎𝑡 − 𝑔𝜌𝐻𝐿𝑇𝑎𝑠𝑝
➢ Refoulement
De même la pression de refoulement de la pompe se calcule à l’aide de l’équation 9 on obtient :
𝑃𝑟𝑒𝑓 = 𝑃𝑎𝑡 + (−𝑍𝑟𝑒𝑓1 + 𝑍𝑟𝑒𝑠 + 𝐻𝐿𝑇𝑟𝑒𝑓 )𝑔𝜌
43 | P a g e
Dans le catalogue pneumatic driven liquid pump LP-GL du 04/17 du manufacturier HASKEL,
notre sélection s’est portée sur le model DSTV-1. Une pompe hydraulique à moteur pneumatique
que nous voyons à la figure 4-6.
Cette pompe sera contenue dans une cage de sécurité et elle sera montée avec un baromètre, des
vannes et un filtre.
44 | P a g e
4.2 Estimation financière
L’estimation financière présentée ici, dans le tableau 4-7 concerne uniquement les outils et le
matériel. Nous n’avons pas tenu compte de la main d’œuvre et du transport des outils.
Les outils et le matériel que nous avons choisis garantiront le bon fonctionnement de notre
système d’approvisionnement. Pour une estimation plus précise, on tiendra compte du cout de la
main d’œuvre et du transport. Le cout total du projet répondra aux consignes économiques du
département.
45 | P a g e
RECOMMANDATIONS
Les recommandations énumérées ici sont principalement liées à l’ensemble des observations faites
chaque client un code couleur et toute la documentation concernant ce client sera rangée
dans les portes documents correspondant au code couleur du client. Cela permettra
d’empêcher les confusions de documents et surtout les égarements. On pourra par exemple
utiliser le code couleur rouge pour les portes documents contenant les informations des
- Utilisation dynamique des pièces (fix assets), particulièrement ceux des Services
Tools : les Services Tools évoqués ici, sont ceux qui ne sont pas assemblés. L’objectif est
d’être capable d’utiliser une pièce quel que soit sa provenance à condition d’avoir toutes les
informations sur cette dernière (numéro de partie et numéro de série). Pour ce faire, il faut
créer une base de données qui contiendra toutes les informations de la pièce et son statut ;
c’est-à-dire l’état de la pièce (si la pièce est montée ou non, ou encore si elle est endommagée
ou pas). Ainsi avant l’assemblage de l’outil, on identifie l’ensemble des pièces, par la suite
on renseigne dans la base de données les éléments du Service Tool que l’on souhaite utiliser
et on effectue la modification du statut de la pièce. A chaque fois qu’un outil sera démonté,
46 | P a g e
- Proposition d’un tableau d’activité quotidienne
LMOR = Last man on report (employé du département ayant le plus faible nombre de Quest)
Ce tableau de tâche quotidienne mieux organisé, permettra un meilleur suivi des tâches et des
opérations à effectuer. J’introduis notamment le LMOR qui va inciter encore plus les membres de
47 | P a g e
CONCLUSION
Le projet qui nous a été soumis a consisté à optimiser le système de test de pression. Cette
amélioration est essentiellement basée sur le fluide hydraulique utilisé pour les tests. Non seulement
les clients exigent dorénavant que leurs équipements soient testés en utilisant un fluide de lutte
contre la corrosion, mais aussi l’entreprise Schlumberger s’est résolue à améliorer les conditions de
test. Ces tests représentent une phase importante dans la préparation des équipements.
Nous avons fait face à la problématique liée à la corrosion des équipements, due à l’eau
utilisée pour les tests de pression et aux conditions de stockage des équipements. Nous avons
remarqué qu’il y a création d’un milieu corrosif et attaque de la matière. Notre objectif a été de
choisir un fluide hydraulique luttant contre corrosion et de construire un système hydraulique qui
Après avoir choisi “I19“ composé de 10% d’inhibiteur de corrosion et 90% d’eau, nous
avons présenté trois différents systèmes hydrauliques pouvant approvisionner l’I19 jusqu’au point
d’arrivée. La solution présentant un meilleur rapport qualité prix a été adoptée. Par la suite, nous
A l’implémentation du système, les tests de pression se feront avec l’I19 comme fluide
hydraulique. Ce fluide empêchera la création du milieu corrosif lors du stockage des équipements
48 | P a g e
ANNEXE I
49 | P a g e
ANNEXE II
50 | P a g e
ANNEXE III
51 | P a g e
ANNEXE IV
52 | P a g e
Glossaire
Client : entreprise qui paie des services à Schlumberger, il s’agit principalement de compagnie de
production de pétrole
Drill : forer
Equipement : ensemble d’outil monté en vue d’effectuer une tache temporaire ou permanente
dans le puits ou à la surface.
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Inhibiteur : substance permettant de ralentir une réaction chimique.
54 | P a g e
Thermoplastique : matière qui se ramollit d’une façon répétée lorsqu’elle est chauffée à partir
d’une certaine température
Well : puits
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[3.] Dr. Hakim Bensabra, Cours de Corrosion et Protection des Métaux, 2016.
[4.] Camila G. Dariva and Alexandre F. Galio corrosion inhibitors principles mechanisms and
[6.] Natacha. P. Malou, étude de la corrosion et maintenance des installations pétrolières de Shell
Sénégal : cas du dépôt de jetée Nord, école supérieure polytechnique centre de Thies 2012-
2013.
GCI 24129.
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