Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………….....5
3
viii. Pompe d’alimentation de soufre……………………………………………………………………………………….25
ix. Filtre à gaz chaud……………………………………………………………………………………………………………….....25
x. Convertisseur…………………………………………………………………………………………………………………………..25
xi. Tour de séchage …………………………………………………………… ……………………………………………………....26
xii. Tour d’absorption intermédiaire…………………………………………………………………………………...26
xiii. Tour d’absorption finale……………………………………………………………………………………………………26
xiv. Réservoir de pompage commun……………………………………………………………………………………..27
xv. Echangeur de chaleur intermédiaire froid………………………………………………………………..27
xvi. Echangeur de chaleur intermédiaire chaud ………………………………………………………………..27
xvii. Refroidisseur d’acide – Tour de séchage……………………………………………………………………..28
xviii. Refroidisseur d’acide – Tour d’absorption intermédiaire ……………………………………..28
xix. Refroidisseur d’acide – Tour d’absorption finale………………………………………………………29
xx. Cheminée…………………………………………………………………………………………………………………………………29
CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………………………39
4
INTRODUCTION
C’est pour ces raisons que nous devons exploiter cette occasion pour mettre
en pratique nos connaissances théoriques acquises durant notre
formation.
Une telle occasion nous a été offerte par le groupe OCP (Office Chérifien
du Phosphates), ce stage qui nous a donné plusieurs informations
théorique et pratique concernant les travaux de l’atelier thermique et utilités.
5
PRESENTATION DE L’ENTITEE D’ACCUEIL
1. Historique :
OCP occupe une place particulière dans l’histoire industrielle du Maroc ; le Groupe est le
premier exportateur au monde de minerai, leader sur le marché de l’acide phosphorique et un
acteur de poids dans les engrais solides. Cette performance, OCP en puise les racines dans son
histoire et dans une expérience accumulée de 90 ans, depuis sa création en 1920.
Office Chérifien des Phosphates à sa création, le Groupe OCP depuis 1975 a évolué sur le plan
juridique, pour devenir en 2008 une société anonyme dénommée «OCP S.A »
D’une activité d’extraction et de traitement de la roche à ses débuts, OCP s’est positionné au fil
du temps sur tous les maillons de la chaine de valeur, de la production d’engrais à celle d’acide
phosphorique, en passant par les produits dérivés.
Mais c’est dans sa stratégie industrielle, rythmée par une montée en puissance régulière de
l’outil de production et par une politique de partenariats durables ambitieuse, servie par une
politique financière efficace, qu’OCP trouve, depuis sa création, les ressources de sa croissance
continue et de son leadership.
Ces partenariats touchent aussi bien des accords de livraison à moyen et long terme que la
construction d’unités de production sous forme de joint-ventures, basées au Maroc et à
l’étranger. OCP aujourd’hui, c’est aussi cinq filiales et six joints ventrus, ainsi que trois bureaux
de représentations dans le monde. Trois autres bureaux de représentation sont prévus d’ouvrir
d’ici 2013.
De quelques centaines de personnes à sa création, pour un chiffre d’affaires de 3 millions de
Dollars US, OCP a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards de Dollars US en 2011 et compte
près de 20 000 collaborateurs.
6
2. Fiche signalétique :
7
Figure 1. Organigramme du groupe OCP
Le groupe OCP est une entreprise semi-publique sous contrôle de l’état, mais elle agit avec le
même dynamisme et la même souplesse qu’une grande entreprise privée servant a l’état
marocain tous les droit de recherche et d’exploitation des phosphates, gérée par un directeur
est contrôlée par un conseil d’administration présidé par le Premier ministre. La gestion
financière est séparée de celle de l’état.
Le groupe OCP est inscrit au registre de commerce et soumis sous le plan fiscal aux mêmes
obligations que n’importe qu’elle entreprise privé (impôt sur les salaires, sur les bénéfices,
taxes sur l’exportation…), et chaque année, le groupe OCP participe au budget de l’état par
versement de ses dividendes.
5. Mission :
La mission de l’OCP peut être résumée dans les deux points suivants :
8
• Extraire les phosphates bruts, les traiter pour les rendre marchands et les
commercialiser.
• Valoriser une partie de la production de phosphate dans les usines chimique soit sous
forme d’acide phosphorique ou sous forme d’engrais
6. Personnel :
OCP emploie des effectifs très importants relevant de divers domaines (Chimie, Mines,
Gestion... etc.)
Le personnel est régi par le statut du mineur du 1er janvier 1973 et il est Classé en trois
catégories :
Les O E: Ouvriers et Employés. Les TAMCA et les OE sont eux-mêmes classés en catégories. Tout
agent a un matricule qui permet de connaître la catégorie à laquelle il appartient
- Effectif:
A la fin de mars 1997, l'effectif du personnel du groupe O.C.P a été de 27149 agents répartis
dans le tableau suivant :
9
CERPHOS
PHOSBOUCRAA.
STAR.
Le complexe Maroc Phosphore III et IV permet de produire 1.400.000tonnes /an de P2O5 sous
forme d’acide phosphorique 54 % à base de :
La moitié de cette production se transforme localement en engrais avec une capacité annuelle de:
10
DESCRIPTION DE L’ATELIER SULFURIQUE
I. Généralité :
11
II. Introduction :
La production d’acide sulfurique vient de l’importance de son utilisation dans: le décapage des
pièces avant leur chromage et nickelage, le raffinage du pétrole, la préparation des colorants
des vernis et principalement dans la production d’acide phosphorique. La production d’acide
sulfurique prend son départ du soufre comme matière première qui a aussi bien une finalité
énergétique et la production d’acide sulfurique. Le procédé de production d’acide sulfurique à
double absorption dans l’unité sulfurique Maroc Phosphore III & IV fait appel à trois phases:
• Combustion
• Conversion
• Absorption
• Circuit gaz
• Circuit vapeur
• Circuit eau
• Circuit acide
L'acide sulfurique est l’un des produits chimiques industriels les plus importants : acide fort
peu volatil, agent de sulfonation. Sa synthèse est opérée à partir du soufre sous toutes ses
formes.
- à l'état natif dans les terrains volcaniques et certaines terres sédimentaires (Louisiane,
Texas.
- On l'extrait aussi des sulfures : H2S (15% du gaz de Lacq), FeS2 (pyrites), ZnS (blende), PbS
(galène) et des sulfates (anhydrite ou gypse CaSO4.
Pour extraire le soufre natif (Calcacaroni en Sicile), on fait des meules de soufre de 4 m de
haut, on y met le feu, le soufre fond et coule. Il est alors récupéré en lingots.
12
On récupère aussi le soufre à partir du gaz naturel : 4000 tonnes par jour à Lacq (le soufre
solide est plus facile à transporter). Une partie de H2S est brûlé en SO2, puis SO2 réagit avec
H2S pour donner du soufre : SO2+ 2H2S 3 S + 2H2 O
iii.Secteurs d'utilisation :
- Utilisation diverse :
13
iv.Importation du soufre solide :
Le soufre solide est importé soit naturel de la Pologne et l’Ukraine soit artificiel de l’Arabie
SAOUDITE, États-Unis, Kuwait.
Odeur : inodore
Couleur : incolore
Aspect : Huileux et corrosif.
Point de fusion : 10.5°C
Point d’ébullition : 237 °C
Masse molaire : 98.08
Densité : 1.836
Les étapes de la fabrication de l’acide sulfurique à partir du soufre liquide comme matière
première sont hautement exothermiques (combustion, oxydation et absorption). La
chaleur générée à chaque étape du procédé est récupérée par : la chaudière de
récupération, les surchauffeurs et les économiseurs. Le procédé est conçu de façon à
procurer un taux de conversion du dioxyde de soufre en acide sulfurique de plus de
99,7%.
14
IV. Description du procédé :
La première étape du procédé de production est la combustion du soufre (S) dans l’air
atmosphérique, pour donner le dioxyde de soufre (SO 2), ce dernier est converti en
présence de l’oxygène pour former le trioxyde de soufre (SO 3).
Le trioxyde de soufre se combine à l’eau (H2O) pour donner une solution d’acide
sulfurique H2SO4. Les réactions chimiques sont:
S + O2 =>SO2
SO2 + ½ O2 =>SO3
Ces 02 réactions étant exothermiques leur énergie libérée étant récupérée sous forme de
vapeur à la pression de 60 bars et une température de 497°C. Les 2/3 de la production
vapeur sont envoyés à la centrale pour produire l’énergie électrique et le 1/3 est utilisé
pour l’entraînement de la turbosoufflante qui refoule l’air de procédé : combustion de
soufre et conversion de SO2 en SO3.
• Absorption de l’anhydride sulfurique (SO3) par les traces d’eau (H2O) pour
obtenir l’acide sulfurique (H2SO4) à 98.5 %.
15
Réaction très rapide et totale si l’installation est bien conçue. Les réactions 1 et 3 sont
pratiquement totales (> 99,9 %) et ne nécessitent pas de surveillance. La réaction 2 étant
équilibrée, elle constitue l’étape clé du procédé. Cette réaction très lente exige
l’utilisation d’un catalyseur approprié pour l’accélérer et avoir un rendement élevé. A
cette réaction s’appliquent les lois des équilibres chimiques ; en particulier l’excès de l’un
des réactifs favorise la consommation totale de l’autre ; en effet, un excès d’oxygène
favorise l’élimination complète du SO2, ainsi le rendement de la réaction augmente.
D’extraire le SO3 et la chaleur formée par passage de la masse gazeuse dans des réacteurs
appropriés. C’est ce qui est appelé « double absorption » ou « double catalyse ». Les
réacteurs à double absorption permettent de travailler avec des gaz plus concentrés en
SO2 (12% à MP 3 et 4) que les réacteurs à simple absorption (8,5%) et donc produire plus
pour les mêmes dimensions d’équipements.
i. Schéma Général :
16
ii. Circuit gaz :
Deux bacs de stockage de capacité unitaire 15.000 t. Une fosse de pompage de soufre
liquide. Six pompes verticales et centrifuges, chaque pompe alimente une ligne en soufre
liquide avec un débit max. de 25 t/h. Trois pompes de réserve, chacune assure
l’alimentation de deux lignes
Le soufre liquide filtré en provenance de l’unité 11 est admis dans le four de soufre où il
est brûlé avec l’air. Le four de soufre est d’une forme cylindrique horizontale équipé
d’une chambre de combustion construite en tôles d’acier, garnie intérieurement par un
briquetage réfractaire. Il possède trois entrées d’air, une principale d’air de combustion et
deux secondaires d’air de dilution. Le soufre liquide est injecté sous pression à l’intérieur
du four par cinq brûleurs afin d’avoir une combustion totale.
L’air de procédé est l’air nécessaire au brûlage du soufre liquide dans le four et à la
conversion de l’anhydride sulfureux SO2 dans le convertisseur. Avant son admission dans
le four de soufre, l’air atmosphérique est séché dans la tour de séchage D01 par
l'arrosage d’acide sulfurique fort. L’air sec est aspiré par une turbosoufflante pour être
envoyé au four comme air de combustion.
Cette dernière est un compresseur d’air centrifuge entraîné par une turbine à vapeur HP,
elle tourne à une vitesse max de 4150 tr/min et équipée d’un système de lubrification et
de refroidissement d’huile. La turbosoufflante fournie à l’air de combustion l’énergie
nécessaire pour le déplacement du gaz.
17
La température du gaz à la sortie du four à soufre (1180°C) est supérieure à la
température requise à l’entrée du système de conversion. C’est pourquoi le gaz est
refroidi dans la chaudière afin de récupérer le surplus de chaleur, en la transformant sous
forme de vapeur saturée à haute pression. La température du gaz quittant la chaudière
est contrôlée par un by-pass. De la chaudière, le gaz passe à travers le filtre à gaz chaud,
et se dirige vers la première passe du convertisseur catalytique où le SO 2 est
partiellement converti en SO3 en présence du vanadium comme catalyseur.
Le gaz produit lors de la combustion du soufre dans le four traverse le filtre à gaz. Ce
dernier a le rôle d’éliminer les cendres et les poussières contenues dans le gaz afin
d’éviter l’encrassement de la première couche du catalyseur dans le convertisseur. Le
filtre à gaz est composé de deux lits de gravier en parallèle par lesquels passe le gaz pour
la filtration. La réaction de conversion de SO2 en SO3 est tellement lente qu’en pratique,
elle apparaît irréalisable, et exige donc, de faire appel à un catalyseur approprié afin
d’obtenir un taux de conversion élevé et rapide. Le catalyseur envisagé est le Pentoxyde
du Vanadium.
18
pour leur refroidissement au niveau de chaque lit catalytique afin de maintenir une
température correcte d’entrée. Ainsi le gaz sortant du four est refroidi dans la Chaudière
de récupération et dans un Surchauffeur de vapeur E16 avant qu’il traverse la première
couche catalytique. Après la première couche, le gaz est refroidi par un Surchauffeur à
vapeur E01, à la sortie de la deuxième couche catalytique le gaz est refroidi à l’intérieur
d’un Echangeur de chaleur à gaz à chaud E02 qui sert aussi au réchauffage du gaz
revenant de la tour d’absorption intermédiaire D02. Le gaz sortant de la troisième
couche, est envoyé vers la Tour d’absorption intermédiaire où le SO 3 du gaz est absorbé
par l’acide sulfurique, le gaz est refroidi avant son admission à la tour par un Echangeur
de chaleur à gaz à froid E03 et par un Economiseur E04.
A la sortie de la quatrième couche du Convertisseur (la dernière), le gaz est refroidi dans
un Economiseur/Surchauffeur avant son admission dans la Tour d’absorption finale où le
SO3 résiduel est absorbé dans l’acide sulfurique en circulation.
Dans notre procédé, on obtient l’acide sulfurique en absorbant SO3 par l’acide sulfurique
en circulation à 98.5% de concentration, ainsi, le SO3 réagit facilement avec l’eau
contenue dans l’acide.
19
L’absorption est effectuée dans deux tours: Tour d’absorption intermédiaire D02 et Tour
d’absorption finale D03. La phase d’absorption intermédiaire est effectuée avant la
conversion totale du SO2 en SO3 afin d’augmenter le taux de la conversion du gaz en
retour vers le convertisseur. Le gaz sortant de la quatrième couche catalytique traverse la
Tour d’absorption finale pour l’absorption du SO3 avant de s’échapper par la cheminée
Une Chaudière de Récupération V01, Deux surchauffeurs E16 et E01, Un Economiseur E04,
Un Economiseur/Surchauffeur E05, Un Ballon de détente R04.
La Chaudière de Récupération est du type à tube de fumée où le gaz circule dans les tubes
d’échange et l’eau est du côté de la calandre de la chaudière, elle est équipée d’un ballon
de vapeur supérieur et de deux sections. L’eau alimentaire de la chaudière venant de la
centrale thermique est chauffée par le gaz dans l’Economiseur/Surchauffeur E05 et
l’Economiseur E04 avant d’être acheminée vers la Chaudière de Récupération où il
absorbe la chaleur du gaz sortant du four en se transformant en vapeur.
L’autre partie est livrée directement aux barillets HP de la centrale pour l’alimentation des
trois GTA. Une injection du phosphate tri sodique est effectuée dans le Ballon de vapeur
afin de réduire l’acidité d’eau pour éviter l’entartrage à l’intérieur du corps de la
chaudière.
20
iv. Circuit acide :
L’acide sulfurique fort utilisé pour le séchage de l’air de procédé dans la tour de séchage
est dilué par la vapeur d’eau éliminée de l’air, tandis que l’acide venant de la tour
intermédiaire est plus fort, alors on garde une concentration correcte par le mélange des
deux acides dans le bac de pompage R02. Un appoint d’eau désilicée est effectué à
l’entrée du réservoir commun afin de corriger la concentration de l’acide à 98.5%.
La Tour finale alimente seul un deuxième bac R01 de pompage d’une taille plus petite.
Notez que l’absorption d’eau dans la Tour de séchage s’accompagne par une
augmentation de la température de l’acide, et que la réaction d’absorption de SO 3 est
exothermique ; ainsi, pour diminuer sa température l’acide subit un refroidissement en
passant par cinq refroidisseurs à eau de mer : quatre refroidisseurs E06, E17, E07 et E09
qui alimentent la Tour intermédiaire, la Tour de séchage et l’unité 12 de stockage d’acide
et un refroidisseur E08 qui alimente la tour finale. Le débit allant à l’unité 12 est contrôlé
par la vanne de niveau du réservoir de pompage commun.
21
v. Stockage d’acide :
L’unité 12 a le rôle de stockage de l’acide sulfurique produit par les six unités de
fabrication de l’atelier. Elle dispose de six bacs interconnectés ayant chacun une capacité
de 13.500 tonnes, chaque bac de stockage dispose d’un réservoir de pompage équipé
d’une pompe pour le transfert de l’acide sulfurique vers les lignes A, B, C, D, X, Y, Z et U de
l’atelier phosphorique.
22
3. Description des équipements :
Les boites d’entrée des deux corps d’échange sont revêtues d’une couche de briques
réfractaires d’une épaisseur de 230 mm et d’une couche de briques isolantes d’une
épaisseur de 115 mm. Les plaques tubulaires d’entrée sont protégées par des férules en
céramiques insérées à l’intérieur des tubes (pénétration d’environ 75 mm).
Le compresseur d’air principal est de type centrifuge actionné par turbine. Il est conçu
pour comprimer 301500 Nm³/h (base sèche) d’air à 66°C, entre la pression d’aspiration de
–480 mm C.E. à 760 mm Hg Abs et la pression de refoulement de 5080 mm C.E.
23
Le compresseur est livré entièrement équipé avec enveloppe en fonte, roue ouverte,
jauges et thermomètres, connexions d’aspiration et de refoulement à brides, réservoir
d’huile avec double filtre, chauffe-huile électrique à immersion, refroidisseur d’huile
double, tuyauteries de liaison, 2 pompes d’huile principale et 1 réserve actionnées par
moteur électrique, asservissements d’arrêt en cas de basse pression d’huile. La vapeur
alimente la turbine d’entraînement à 59.3 bars effectifs. Et 500°C, et en échappe à 901
bars effectifs.
Filtre à air de type sec à deux étages, conçu pour retenir au moins 88% des particules
contenues dans un courant d’air circulant à un débit nominal de 282844 Nm³/h et
maximal de 311128 Nm³/h.
Le four à soufre est une chambre horizontale de 16490 mm de longueur, en acier, avec un
briquetage intérieur. La virole est en acier avec un diamètre intérieur de 6000 mm.
L’intérieur est revêtu d’une couche de briques réfractaires de 230 mm d’épaisseur et
d’une couche de briques isolantes de 115 mm. Le four contient deux chicanes internes
construites en briques dont le rôle est d’assurer un bon mélange des gaz et une
combustion complète du soufre.
Le four est équipé de six cannes (dont une est condamnée) pour la pulvérisation sous
pression du soufre liquide installé à l’une de ses extrémités. Les buses des cannes sont
creuses et de forme conique. Les cannes sont fabriquées en acier au carbone et en acier
inoxydable pour délivrer le soufre à une pression minimale de 10.34 bars.
24
vi. Pompe de circulation d’acide de la tour finale:
Deux pompes Lewis verticales, centrifuges, entraînées par moteur, immergées et avec
chemisage de vapeur. Chacune de ces pompes a une capacité de 27.7 m³/h à une hauteur
de refoulement d’approximativement 76.4 m. Elles alimentent en soufre les cannons du
four à soufre à partir de la fosse à soufre. Seule une des deux pompes est en opération,
l’autre étant de réserve.
Le filtre est vertical et construit en acier au carbone. Son diamètre intérieur est de 14020
mm. Il contient, en parallèle, deux lits de briques réfractaires concassées (taille des
morceaux : 3 à 10 mm). Chaque lit a une épaisseur de 300 mm et repose sur une couche
de 50 mm de briques réfractaires concassées (morceaux de 15 à 25 mm) retenues par une
grille en fonte. La séparation entre les deux lits est en acier au carbone et étanche au gaz.
x. Convertisseur:
C’est un réacteur vertical en acier inoxydable d’un diamètre intérieur d’environ 14500
mm. Le catalyseur des passes est supporté par une grille en acier inoxydable. Tous les
accessoires, raccords, déflecteurs et colonnes à l’intérieur du convertisseur sont en acier
inoxydable. Le convertisseur est chargé de 191 litres de catalyseur par tonne métrique
25
d’acide produit par jour, ce qui correspond au chargement suivant pour la production de
3300 TMH.
C’est une tour verticale en acier au carbone à fond bombé et de diamètre intérieur 8300
mm. L’intérieur de la tour est revêtu d’une couche de briques résistantes à l’acide. Le
garnissage de la tour est constitué d’une couche de briquettes cloisonnée en céramique
de 200 mm disposées sur des barres, et d’une couche de 2130 mm de selles intalox en
céramiques de 75 mm.
La tour est équipée d’un système de distribution de type : auges et tubes de descente.
La tour est équipée d’un système de dévésiculage (15 éléments de type CS-IP) localisé au
dessus du système de distribution dans une partie en inox de diamètre 6300 mm.
Les parois en acier au carbone de la tour sont revêtues d’une couche de briques, avec du
mastic Peroca appliqué entre les briques et la paroi. La tubulure de sortie d’acide de la
tour de séchage est munie d’un filtre pour retenir les débris.
La tour est verticale, à fond plat, en acier inoxydable, avec un diamètre intérieur de 8100
mm. Elle contient un lit d’absorption à garnissage, constitué d’une couche de 2130 mm de
selles Intalox en céramiques de 75 mm. Le garnissage repose sur une grille d’acier
inoxydable supportée par des poutres aussi en acier inoxydable. La tour est équipée d’un
système de distribution de type auges et tubes de descente en inox placé au dessus du
garnissage.
La tour est équipée d’un système de dévésiculage (82 éléments de type ES) localisé au
dessus de la tour dans un logement en inox et un diamètre de 8700 mm. Les parois en
acier au carbone de la tour sont revêtues d’une couche de briques, avec du mastic Peroca
appliqué entre les briques et la paroi.
La tubulure de sortie d’acide de la tour d’absorption intermédiaire est munie d’un filtre
pour retenir les débris.
26
Est une tour verticale en acier au carbone, à fond bombé, et de diamètre intérieur 7500
mm. L’intérieur de la tour est revêtu d’une couche de briques résistantes à l’acide. Le
garnissage de la tour est constitué d’une couche de briquettes cloisonnées en céramique
de 200 mm disposées sur des barres, et d’une couche de 2450 mm de selles Intalox en
céramique de 75 mm.
Le réservoir de pompage commun pour la circulation de l’acide à 98.5 % dans les tours de
séchage, d’absorption intermédiaire et finale est un réservoir horizontal construit en acier
au carbone. Le réservoir a un diamètre intérieur d’environ 3100 mm et fait 16800 mm de
long. Une chicane de briques à passage inférieur sépare les retours d’acide de la tour de
séchage et de la tour finale des retours de la tour de séchage et intermédiaire.
Une ouverture rectangulaire dans le haut de la chicane fait office d’évent. Le revêtement
de briques a une épaisseur nominale de 100 mm et du mastic Peroca est appliqué entre la
paroi d’acier et le revêtement de briques.
27
xvii. Refroidisseur d’acide – Tour de séchage:
C’est un refroidisseur tubulaire (eau de mer côté tube, acide côté calandre) protégé
anodiquement. Il compte 1400 tubes en acier allié de diamètre 19 mm et de longueur
9754 mm, installés dans une calandre en acier allié de 1365 mm de diamètre. La surface
d’échange est d’environ 809 m2.
C’est un refroidisseur tubulaire (eau de mer côté tube, acide côté calandre) protégé
anodiquement. Il compte 580 tubes en acier allié de diamètre 19 mm et de longueur 7518
mm, installés dans une calandre en acier allié de 1194 mm de diamètre. La surface
d’échange est d’environ 257 m2.
C’est un refroidisseur tubulaire (eau de mer côté tube, acide côté calandre) protégé
anodiquement. Il compte 140 tubes en acier allié de diamètre 19 mm et de longueur 9754
mm, installés dans une calandre en acier allié de 419 mm de diamètre. La surface
d’échange est d’environ 81 m2.
xx. Cheminée:
28
TRAITEMENT DE SUJET
EQUIPEMENT SPECIFICATION
K01 convertisseur de so2 à so3
F01 four de combustion du soufre
tuyauterie toute l'installation de tuyauterie de tout genre gaz -acide - vapeur-eau de mer
D03 troisième tour pour le séchage de l'air
C01 la soufflante
D02 deuxième tour de la réaction so3 de l'acide
HSV603 capteur de la concentration à la sortie tour 2
E06 échangeur de chaleur eau de mer-acide
E07 échangeur de chaleur eau de mer-acide
D01 1er tour de concentration de l'acide
C01T turbine
E02 échangeur de chaleur gaz-gaz
E03 échangeur de chaleur gaz-gaz
E09 échangeur de chaleur eau de mer-acide
E01 échangeur de chaleur gaz-vapeur
E08 échangeur de chaleur eau de mer-acide
E04 échangeur-économiseur eau d'alimentation-gaz
E05 échangeur-économiseur eau d'alimentation/vapeur -gaz
P03 pompe du deuxième réservoir
P01 pompe du premier réservoir
E17 échangeur de chaleur eau de mer-acide
P02 pompe du premier réservoir
AR304
P08 pompe d’huile
Filtre à gaz filtre
11P10 pompe de réservoir d'alimentation de soufre de l'unité de stockage
P06 pompe d’huile
P09 pompe d’huile
11P05 pompe de réservoir d'alimentation de soufre de l'unité de stockage
11P07 pompe de réservoir d'alimentation de soufre de l'unité de stockage
11P02 pompe de réservoir d'alimentation de soufre de l'unité de stockage
11P04 pompe de réservoir d'alimentation de soufre de l'unité de stockage
29
II. Sélection des critères d’évaluation :
Pour bien déterminer les équipements les plus critiques qui causent la majorité des
pannes, il fallait déterminer un ensemble de critères précis et quantifiable.
1. Critère de production :
2. Critères de MTTR :
Moyen temps pour la réparation, ce temps nous permet de déterminer les pannes qui
prennent plus de temps afin d’être corriger.
30
3. Critères de répétitivité :
31
P01 16 3 1,08 1 2 6
E17 1 1 7,717 2 2 4
P02 12 2 3,307 1 2 4
AR304 3 1 2,422 1 4 4
P08 8 2 1,996 1 2 4
filtre 7 1 1,602 1 4 4
11P10 1 1 14,717 3 1 3
P06 3 1 3,428 1 2 2
P09 6 1 1,222 1 2 2
11P05 5 1 1,673 1 1 1
11P07 4 1 1,629 1 1 1
11P02 2 1 1,275 1 1 1
11P04 2 1 0,825 1 1 1
11P08 6 1 0,656 1 1 1
304
En faisant une analyse par Pareto on obtient la courbe suivante qui nous indique
l’ensemble des équipements critiques selon les trois critères de sélection.
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33
32
Le tableau en dessous résument l’ensemble des équipements sélectionnais pour
être traiter en maintenance préventive pour éviter la grande partie des pannes
remarquer dans ces dernier 2 ans.
Après analyse des pannes remarquer sur les derniers 2 ans j’ai établi les
plans de maintenance suivantes :
1. Convertisseur :
33
nature d'intervention
repère équipements fréquence mécanique instrumentation génie civil
procès électrique autre
tous les 2 contrôle des entrer-sortie gaz des 4 masses
mois contrôle état des boites à gaz
contrôle visuel de la métallisation
contrôle état des déflecteurs
tous les 2
ans contrôle épaisseur viroles
contrôle alignement des colonnes
01JK01 convertisseur
contrôle déformations des grilles
tous les 8 métallisation
ans
2. Tuyauterie
nature d'intervention
repère équipements fréquence mécanique instrumentation génie civil
procès électrique autre
inspection en marche (avant arrêt froid)
acide 2 mois contrôle de l'état de corrosion
changement des joints
tuyauteries inspection en marche (avant arrêt froid)
contrôle de l'état de corrosion
gaz 2 mois
changement des joints
contrôle de l'isolation thermique
34
3. Four
nature d'intervention
génie
repère équipements fréquence
mécanique instrumentation civil
procès électrique autre
contrôle de l’entrées-sorties four
1 mois contrôle de la conduite du soufre vers le
four de four
01AF01
combustion changement buse et bouchage bruleurs
2 mois
changement des joints
2 ans changement du bruleur
4. Tours :
nature d'intervention
génie
repère équipements fréquence référence
mécanique instrumentation civil
procès électrique autre
contrôle de l'état de la manchette
tours de 4 mois D01-1
contrôle de l'état du circuit d'acide
reaction1
acide-so3 inspection du tour
2 ans D01-2
purification du vanadium
contrôle de l'état de la manchette
01AD01 tours de 2 mois D02-1
contrôle de l'état du circuit d'acide
01AD02 reaction2
10AD03 acide-so3 inspection du tour
2 ans D02-2
purification du
contrôle de l'état de la manchette
tours de 3 mois D03-1
contrôle de l'état du circuit d'acide
reaction3
acide-so3 inspection du tour
2 ans D03-2
purification du
35
5. Turbosoufflante :
nature d'intervention
mécaniqu instrumentatio génie
repère équipements fréquence référence
e n civil
procès électrique autre
alignement de la turbosoufflante
nettoyage du rotor et des paliers
soufflante tous les 2 ans contrôle du jeu des paliers et de la C01T-1
butée
contrôle par ressuage des paliers
révision de la boite de commande
tous les 2
révision de l'état de circuit d’huile C01T-2
mois
01CO1T annexes révision de la soupape de la turbine
turbosoufflant révision de l'arbre à cames
e Tous les 2 contrôle des pompes d'huile
C01T-3
ans essaie d'étanchéité du circuit d'huile
révision du dispositif de virage
révision de la turbine
Turbine tous les 5 ans révision soufflante C01T-4
révision annexes
36
nature d'intervention
génie
repère équipements fréquence référence
mécanique instrumentation civil
procès électrique autre
7. Vanne HSV603 :
nature d'intervention
repère équipements fréquence mécanique instrumentation génie civil référence
procès électrique autre
37
IV.Calendrier de maintenance des stations critiques :
38
Date Date
Repère Equipement Opération Fréquence
dernière Prochaine
maintenance maintenance
contrôle des entrer-sortie gaz des 4
masses tous les 2 mois
A A+2mois
contrôle état des boites à gaz
contrôle visuel de la métallisation
contrôle état des déflecteurs
K01 Convertisseur contrôle épaisseur viroles tous les 2 ans
B B+2ans
contrôle alignement des colonnes
contrôle déformations des grilles
métallisation C C+8ans
tous les 8 ans
remplacement grilles et colonnes de la 1
D D+10ans
ère masse tous les 10 ans
inspection en marche (avant arrêt froid)
Acide contrôle de l'état de corrosion tous les 2 mois
E E+2mois
changement des joints
tuyauteries
inspection en marche (avant arrêt froid)
Gaz contrôle de l'état de corrosion Tous les 2 mois
F F+2mois
changement des joints
contrôle de l’entrées-sorties four
contrôle de la conduite du soufre vers le Tous les 1 mois
G G+1mois
four
Four de
01AF01 changement buse et bouchage bruleurs
combustion Tous les 2 mois H H+2mois
changement des joints
I I+2ans
changement du bruleur Tous les 2 ans
contrôle de l'état de la manchette
Tous les 4mois J J+4mois
Tour de contrôle de l'état du circuit d'acide
réaction1 inspection du tour
Tous les 2 ans K K+2ans
purification du vanadium
contrôle de l'état de la manchette
01AD01 Tous les 2 mois L L+2mois
Tour de contrôle de l'état du circuit d'acide
01AD02
réaction2 inspection du tour
10AD03 Tous les 2 ans M M+2ans
purification du vanadium
contrôle de l'état de la manchette
Tous les 3 mois N N+3mois
Tour de contrôle de l'état du circuit d'acide
réaction3 inspection du tour
Tous les 2 ans O O+2ans
purification du vanadium
alignement de la turbosoufflante
nettoyage du rotor et des paliers
soufflante contrôle du jeu des paliers et de la Tous les 2 ans
01CO1T
butée
P
contrôle par ressuage des paliers P+2ans
révision de la boite de commande Tous les 2 mois R+2mois
39
révision de l'état de circuit d’huile R
révision de la soupape de la turbine
annexes révision de l'arbre à cames
turbosoufflante contrôle des pompes d'huile
Tous les 2 ans S S+2ans
essaie d'étanchéité du circuit d'huile
révision du dispositif de virage
révision de la turbine
Turbine révision soufflante Tous les 5 ans T T+5ans
révision annexes
01JE06 contrôle de l'état circuit internet
tous les 2 mois V V+2mois
01JE07 d'échangeur
refroidisseur
01JE08 test pneumatique des refroidisseurs tous les 2 ans W W+2ans
d'acide
01JE09 contrôle des tubes par courant de
tous les 4 ans X X+4ans
01JE17 Foucault
Conclusion
40
Ce stage c’était une occasion d'allier entre pratique et théorique. Il m’a permet
de développer les compétences organisationnelles d'écoute et de
communication pour adopter au monde du travail.
41
42