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Liste des figures
4
Liste des tableaux
5
Nomenclateur et Liste des abréviations
6
SO3: Trioxyde de soufre ̇ : débit de vapeur échappé vers condenseur
en T/h
MP: Moyenne pression ̇ débit de vapeur échappée vers atmosphère
en T/h
Nomenclateur
.
̇ : débit de vapeur MP utilisé pour créer le vide (système des Éjecteurs) en T/h
: l’énergie électrique en MW
7
Sommaire :
8
Chapitre IV : Modélisation thermique et énergétique du GTA Simulation et résultats...... Erreur ! Signet
non défini.
Introduction .............................................................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
I. Modélisation de la boucle eau-vapeur JFC4 : ................................................... Erreur ! Signet non défini.
1. Modélisation sur EES :.......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2. Description du modèle :......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
3. Modèle mathématique : ......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
II. Résultats ............................................................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
Conclusion ...................................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
9
INTRODUCTION GENERALE
10
Chapitre I :
11
I- Présentation de l’OCP et description des ateliers
Ce chapitre constitue une présentation abrégée du groupe OCP, particulièrement le pôle industriel de
JORF LASFAR et ses différentes activités et plate-forme, ainsi le complexe chimique JFC2, lieu du
déroulement de notre projet.
1- Présentation
Fondé en 1920, l’Office Chérifien des Phosphate, devenu Groupe OCP puis OCP SA, est le premier groupe
minier marocain. C’est un acteur incontournable sur le marché mondial des phosphates et de ses produits
dérivés. Présent sur toute la chaîne de valeur, il est le premier exportateur mondial de roches et d’acide
phosphorique.
OCP SA compte actuellement plus de 23000 collaborateurs implantés au Maroc sur plusieurs sites miniers
et complexes chimiques ainsi que sur d’autres sites internationaux.
2- Historique d’OCP
L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) a été créé le 7 août 1920, sous la forme d'un Organisme d'État,
mais étant donné le caractère de ses activités commerciales et industrielles, le législateur a tenu à le doter,
dès sa création, d'une organisation lui permettant d'agir avec le même dynamisme et une compétitivité
comparable à celles des entreprises privées internationales.
Par la suite, l'évolution des activités de l'Office et l'ampleur de ses projets de valorisation ont conduit à la
mise en place en 1974-1975, d'une structure de Groupe permettant l'intégration de différentes entités
filiales complémentaires au sein d'un même ensemble : le Groupe OCP.
1965 : Démarrage de la valorisation des phosphates à Safi par la mise en service de Maroc-Chimie
1976 : Augmentation des capacités de valorisation à Safi par la mise en service de Maroc-Phosphore I
12
1997 : Démarrage d’Emaphos
2002 : Prise de participation, dans le cadre d’une joint-venture Groupe OCP Groupe BIRLA, dans la Société
PPL (Inde).
4- Statut juridique :
L’Office Chérifien des Phosphate a été créé par la Dahir du 7 août 1920. Il disposa, dans un premier temps,
d’un statut d’établissement public avant d’acquérir celui de société anonyme en 2008. L’État marocain reste
toutefois l’actionnaire majoritaire du groupe OCP SA avec 96,12% du capital, contre les 5,88% détenus par
le groupe Banque Populaire. Le conseil d’administration du groupe est présidé par le premier ministre et son
PDG nommé par un Dahir royal.
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Les ateliers de JFC décrits précédemment fonctionnent en série : ils sont donc liés entre eux.
Il assure la production de l’acide sulfurique. Il est constitué de six unités de production d’acide sulfurique
monohydrate de capacité 2.650 tonnes par jour chacune.
L’atelier sulfurique de JFC4 a pour but la production de l’acide sulfurique et la vapeur HP et BP. Le procédé
par contact est basé sur trois étapes principales pour la transformation du soufre en acide sulfurique :
Combustion – Conversion – Absorption.
Il a pour vocation la production de l’acide sulfurique et la vapeur HP à partir du procédé de contact à double
absorptions c’est à dire l’échange de la chaleur entre l’eau à basse température et le gaz SO3 à haute
température, la production de la vapeur BP à travers l’échange entre l’eau à basse T et le gaz SO3 à haute
température.la fabrication de l’acide sulfurique est réalisée en 3 étapes dont les réactions sont exothermique :
La combustion du soufre qui consiste à brûler du soufre dans un four pour former l’anhydride
sulfureux (SO2) et une quantité de chaleur(Q) :
14
L’absorption qui consiste à combiner l’anhydride sulfurique (SO3) à l’eau dans des tours
d’absorption pour former une solution contenant d’acide sulfurique (H2SO4) à 98.5 %.
Le soufre, provenant de l’unité de fusion, arrive à l’état fondu et est introduit dans un four à briques
réfractaires dont la température atteint 1200°C dans lequel a lieu la combustion. L’air de combustion est
aspiré par une turbosoufflante et injectée dans la chambre de combustion.
Les réactions mises en jeu sont très exothermiques et constitue une source d’énergie pour le complexe. En
effet, lors de la réaction de combustion, la chaleur des fumées est récupérée par une chaudière et sert à
produire de la vapeur HP avec un débit de 135T/h. Une partie de cette vapeur est détendue dans une
turbosoufflante à raison de 40T/h, afin d’aspirer l’air nécessaire à la combustion du soufre.
Cet atelier rassemble tous les produits intermédiaires nécessaires à la production à l'exception de l'acide
sulfurique. Il contient :
1 centrale thermoélectrique avec un groupe turboalternateurs
1 réservoir d’eau douce et une station de traitement
1 station de reprise d’eau de mer
1 station de compression d’air.
L’atelier utilités est destiné à la production de l’énergie électrique et les différentes qualités des eaux, ainsi
que la gestion de la vapeur, par lesquelles les autres ateliers sont alimentés. Il est composé de :
C’est pour assurer la production d’acide phosphorique à 54% en P2O5. L’acide phosphorique est obtenu
par attaque directe du phosphate minéral par un acide fort (acide sulfurique, acide chlorhydrique...)
L’atelier phosphorique est l’atelier central du complexe, vers lequel convergent tous les produits et les
services des autres ateliers, il est destiné à la production de l’acide phosphorique concentré à 54 % en P2O5.
L’acide phosphorique est obtenu par attaque directe du phosphate minéral par un acide fort (acide sulfurique,
acide chlorhydrique..), ensuite le filtré sous vide. C’est le procédé par voie humide il est largement utilisé
dans le monde, du fait qu’ils donnent un acide à moindre coût, il comprend quatre unités principales :
16
Chapitre 2
Etude bibliographique de la centrale
thermoélectrique
17
L’objet de ce chapitre sera une description des principaux circuits de la centrale thermoélectrique : circuit
vapeur, circuit eau alimentaire-condensats, circuit eau NORIA et le circuit d’eau de mer.
Dans la centrale thermique, l’eau passe successivement de l’état liquide à l’état vapeur saturée, puis à l’état
vapeur surchauffée. Distribuée, elle cède ensuite sa chaleur dans la turbine sous forme mécanique et
thermique. Elle est finalement recueillie sous forme d’eau condensée et le cycle recommence (Figure 2).
Soutirage de
vapeur BP
18
II- Équipements de la centrale thermique
1. Le circuit vapeur
Ils sont du nombre de trois avec des caractéristiques similaires : une turbine de type multicellulaire à
condensation et à soutirage réglé couplé à un alternateur, la production du groupe est de 37 MW. La
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vapeur HP provenant de l’atelier sulfurique est admise dans le corps HP de la turbine qui assure la détente
d’une partie en vapeur MP et le reste est détendu pour produire l’énergie électrique nécessaire pour le
fonctionnement du complexe. Le complexe est lié au réseau national d’électricité pour permettre l’échange
en cas d’excédant ou de déficit d’énergie. La vapeur à la sortie du groupe est condensée dans les
condenseurs principaux pour être acheminée vers la bâche à condensats.
La turbine : a pour rôle d’assurer la transformation de l’énergie thermique en énergie mécanique.
Alternateur : Son rôle est de transformer l’énergie mécanique en énergie électrique, il est équipé de deux
réfrigérants et d’un Groupe moto-ventilateur de soufflage d’air ambiant pour assurer le refroidissement de
l’alternateur.
Collecteur HP
C’est un collecteur de vapeur haute pression, il est alimenté par l’atelier sulfurique.
Collecteur BP
C’est un collecteur de vapeur basse pression (la vapeur BP est de caractéristiques par la pression de 5 bars),
il est alimenté par :
Les ateliers phosphoriques avec un débit qui varie entre 40 et 120 T/h
Les ateliers de production des engrais avec un débit de 20 T/h.
Collecteur MP
C’est un collecteur de vapeur moyenne pression (la vapeur MP est de caractéristiques 12 bars et 250°c), il est
alimenté par :
Soutirage MP de la turbine
La détente HP/MP
20
c- Condenseur
C’est un élément principal du cycle thermodynamique, il reçoit et condense la vapeur provenant de
l’échappement de la turbine.
Pour assurer la bonne marche du condenseur, il faut surveiller :
Le niveau de vide dans le condenseur
Le niveau d’eau dans le puits
La température de l’eau de refroidissement.
d- Les éjecteurs
Le système des éjecteurs sert à créer le vide à partir de l’aspiration de l’air à l’intérieur du condenseur pour
avoir une condensation efficace.
e- Groupe électrogène :
C’est un ensemble qui fonctionne en gas-oil et peu produire de l’énergie électrique, il a pour rôle d’assurer
l’alimentation des fonctions vitales de JFC4 en cas d’un déclenchement brusque de la turbine ou en cas de
diminution de la tension.
21
Figure 5 : Flowsheet de la centrale thermoélectrique
La bâche à condensats reçoit les condensats du GTA et ceux des 2 condenseurs et tous les autres condensats
de JFC4, à l’exception de ceux de l’atelier phosphorique qui sont directement envoyés au dégazeur. Un
appoint d’eau assure la régulation du niveau de la bâche à condensats. Il s’agit d’eau déminéralisée
provenant de la station de traitement des eaux douces (TED).
Les condensats de la bâche sont refroidis à 45°C avant d’être traité à la station de polissage situés
physiquement dans la zone du TED. Le polissage est un procédé d’adoucissement de l’eau. Il permet de
purifier l’eau en éliminant les minéraux dissous par un processus d’échange ionique avec les résines des «
MIXED-BED».
Suite au polissage dans la zone du TED, le pH des condensats est ajusté par addition d’ammoniac avant
d’être acheminés vers le dégazeur thermique pour être débarrassés de l’oxygène et du gaz carbonique
dissous vu leurs effets corrosifs. Le dégazage permet d’éviter la corrosion des chaudières, des turbines et des
tuyauteries. Les condensats dégazés alimentent finalement la bâche alimentaire où un flux d’hydrazine est
injecté pour permettre un dégazage chimique de l’eau suivant une réaction de réduction de l’oxygène.
L’eau alimentaire est ensuite pompée vers les chaudières de récupération de l’atelier sulfurique, les
désurchauffeurs HP/MP et les chaudières auxiliaires.
C’est une utilité importante à mentionner dans la centrale électrique. Il s’agit d’un circuit d’eau
déminéralisée de refroidissement en boucle fermée. Il assure le refroidissement des auxiliaires de JFC4. Le
refroidissement du circuit d’eau NORIA est assuré par l’eau de mer provenant de la station de reprise d’eau
de mer 1 (REM 1). L’eau déminéralisée circule par l’intermédiaire de 3 pompes vers 3 refroidisseurs à
faisceau tubulaire et part ensuite vers les différents utilisateurs. Une injection de phosphate tri-sodique
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(Na3PO4) est effectuée par l’aspiration des pompes de réfrigération afin d’éviter l’entartrage dans le circuit
de refroidissement.
La bâche NORIA où un appoint d’eau déminéralisée en provenance de la TED compense les pertes dans le
réseau. En cas d’incident, la réfrigération de secours est assurée par l’eau d’incendie qui est mise à l’égout
après utilisation.
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Figure 6 : Le cycle thermodynamique décrit par l’eau
Chapitre III :
Bilan massique et énergétique, Évaluation des
pertes et amélioration du rendement du GTA
24
I- Introduction :
Dans ce chapitre, on va calculer les bilans massiques et énergétiques de chaque équipement afin de déduire
l’énergie dégagé de la centrale et le pourcentage des pertes à l’aide des débits qu’on a pris et calcule.
l’atelier sulfurique :
la ligne de production à 100% de sa capacité totale (le cas nominal).
la ligne de production supérieure à 100% de sa capacité totale.
la ligne de production inférieure à 100% de sa capacité totale.
L’atelier phosphorique :
Les déférents cas de marche de cet atelier sont :
Cas 1 : Les trois échelons sont en marche (cas nominale).
Cas 2 : Deux échelons sont en marche et l’autre en arrêt.
Cas 3 : Un seul échelon en marche les deux autres en arrêt.
25
Figure 7 : Le cycle eau vapeur
Pour calculer le bilan massique et énergétique de chaque cas de marche nous allons étudier chaque
équipement en précisant ses entrées et ses sorties.
1- Cas 1 : 3 échelons (CAP) en marche avec la ligne de production des engrais (DAP) (cadence 105%) :
1.1 Unité de traitement des eaux douces (TED):
C’est l’unité qui assure le traitement et la fourniture de l’eau aux autres unités pour produire de la vapeur
afin de satisfaire les besoins des consommateurs (CAP, DAP,..)
Le filtre à sable contient un lit formé de plusieurs couches de produits filtrants, cette filtration de l’eau a pour
but d’éliminer les matières en suspension.
La déminéralisation est une opération ayant pour but l’élimination de tous les sels minéraux contenus dans
l’eau filtrée
26
Figure 9 : chaines de déminéralisation
Cette chaîne est composée d’échangeurs cationiques qui captent tous les cations des molécules contenus
dans l’eau tel que (Ca++, Mg++, Na+) et libère l’ion H+, le dégazeurs a pour but d’éliminer le CO2 et
l’échangeurs anioniques pour capter tous les anions des molécules contenus dans l’eau tel que (Cl-, NO3-,
SO4-) et libère l’ion OH-.
L’eau déminéralisée envoyée vers le bac de stock 07.
Figure 10 : Stock 07
Entrées :
Eau déminéralisée : ̇ é
Sorties :
27
l’échangeur (2) permet de diminuer la température (<40°C) de l’eau déminéralisée à l’entrée du
polisseur, le refroidissement se fait par l’eau de NORIA.
Le polissage est une opération de finition de la déminéralisation (eau traitée).
Entrées de stock 08 :
Appoint : ̇
Retour du condensat depuis CTE : ̇
Retour du condensat depuis CAP : ̇
Sorties :
Le bilan est calculé en faisant la différence entre les débits d’eau d’entrées et celles des sorties de cette
unité,
Bilan de masse :
̇ ̇
Échangeur (1) :
̇ ̇ 346.75*168.2)-(346.75*122.2)= 4.430 MW
Échangeur (2) :
̇ ̇ = -6.42 MW
28
Équipements Entrées Sorties Bilan
Vers 0 ̇ = ̇
potabilisation
Régénération 0
Appoint 66.77
Dans cette unité l’eau arrivée depuis TED s’évapore puis envoyée vers la centrale.
29
Entrées de l’unité:
Sorties de l’unité:
Bilan de masse :
̇ ̇
Bilan d ‘énergie :
30
Pompe 1 ̇ 272.12 232.90+11 +28.14 ̇ = ̇ ̇ =168.24
2692 466.2
Pompe 2 ̇ 77.63 77.63 ̇ = ̇ ̇ =48.08
2692 462
Le tableau suivant résume les pertes massiques et l’énergie échangée au niveau de chaque équipement.
31
1216
Surchauffeur1 ̇ 228.27 228.27 ̇ = ̇ 110.4
1216 2958
Surchauffeur1 ̇ 228.27 228.27 ̇ = ̇ 25.680
2958 3363
Circuit de production de vapeur basse pression :Pour produire la vapeur à basse pression l’eau
alimentaire passe par le réchauffeur avant de pénetrer la chaudiére HRS.
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La centrale thermique a pour rôle principale de la gestion de la vapeur HP ainsi que la production de
l’énergie électrique à partir du groupe turbo-alternateur.
a. Collecteur BP :
Figure 13 : Collecteur BP
Il a comme entrées :
Sorties :
Bilan de masse :
̇ ̇
33
̇ é ̇ ̇ ̇ ̇ ̇ ̇
̇ ̇ ̇ ̇ ̇
Remarque : au niveau de ce collecteur il n’y a pas des pertes massiques.
Bilan d ‘énergie :
D’où:
̇ ̇ ̇ ̇ ̇
̇
̇ ̇ ̇ ̇
b. Collecteur MP :
Entrées :
Sorties :
34
Détente MP/BP : ̇ =0T/h
DAP (engrais) : ̇ = 2.21T/h
Éjecteurs (poste vide) : ̇ =0.4 T/h
JPH : ̇ =17.18T/h
Bilan de masse :
̇ ̇
D’où: ̇ ̇ ̇ ̇ ̇ ̇
̇ ̇ + ̇ + ̇ + ̇
Remarque : il y avait une baisse de température au niveau de ce collecteur, qui résulte l’ouverture des purges,
ce qui explique les pertes trouvées (1,6T/h) au niveau de ce collecteur.
Bilan d ‘énergie :
D’où :
̇ ̇ ̇ ̇ ̇
̇ + ̇ + ̇ + ̇
35
Figure 15 : groupe turbo-alternateur
Entrées :
Admission : ̇
Sorties :
Soutirage MP : ̇ T/h
Soutirage BP : ̇ T/h
Echappement vers condenseur : ̇
Bilan de masse :
̇ ̇
D’où: ̇ ̇
̇ ̇ ̇ ̇
Bilan d ‘énergie :
D’où
̇ ̇ ̇
36
La quantité de vapeur arrivée au condenseur :
̇ ̇ ̇ ̇
=176.62– 23.11
̇ 𝑒𝑐 𝑝 = 153.51 T/h
= =0.8134
= =>
2573-166.6)+166.6
𝑒𝑐 𝑝 =2124[kJ/kg]
= –( + + )
= ̇ ̇ ̇ ̇
= (176.6*3362-28.11*2821-153.5*2124 )/3.6
En réalité la détente dans la turbine n’est pas réversible (isentropique) ce qui nous impose à utiliser le
rendement isentropique de la turbine pour déterminer l’enthalpie réelle à la sortie de la turbine.
37
Figure 16 : cycle de Rankine
Le rendement isentropique de la turbine est le rapport entre la puissance mécanique réelle et théorique.
ηi= =
( ) η =(2124-3362)*0.827+3379
= 2337KJ/Kg
D’après les données la puissance mécanique réelle produite par la turbine (avec soutirage BP) :
D’où :
et ηi =0.827
Le rendement de l’alternateur est le rapport entre la puissance électrique réelle à la sortie de l’alternateur et
la puissance mécanique à l’entrée de celle-ci.
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η
𝑃 𝑙𝑒𝑐 𝑟 𝑒𝑙 MW
Massique Énergétique
(MW)
Désurchauffe ̇ =8..27T/h
HP/BP
=467.1kj/kg
Détente ̇ =0
MP/BP
=2933kj/kg
Désurchauffe ̇ =5.02T/h
BP
=105.7kj/kg
39
Désurchauffe ̇ =2.81T/h.
HP/MP
=467.1kj/kg ̇ ̇ 0.24
Condensat ̇ =153.5
=2337
=3363
Détente ̇ =32.77
HP/BP =3362
40
Tableau 6 : Le bilan massique et énergétique des équipements de TED
Vers 0 ̇ = ̇
potabilisation
Régénération 0
Appoint 93.34
41
Tableau 7 : Bilan massique et énergétique de préchauffeur, bâche alimentaire et pompes.
a. Circuit HP :
b. Circuit BP :
42
Chaudières HRS ̇ 77.9 ̇ 70
A et B h 632.5 2777
̇ 2 ̇ - ̇ = 37.21
2798 3.9 pertes
̇ 2
2745
Surchauffeur ̇ 62 62 ̇ = ̇ 1.48
AE07 h 2777 2863
Massique Énergétique
(MW)
kj/kg
̇ ̇ -9.130
HRS ̇ =70T/h DAP ̇ =13.1T/h
=2863kj/kg =2763kj/k
g
Détente ̇ =32.54T/h
HP/BP =3350kj/kg
Désurchauffe ̇ =8.02T/h
HP/BP
=467.1kj/kg
Détente ̇ =0
MP/BP
=2933kj/kg
Désurchauffe ̇ =3.70T/h
BP
=105.7kj/kg
43
Détente ̇ =30.68T/h DAP ̇ =2.21
HP/MP =3350kj/kg =2815
Désurchauffe ̇ =4.87T/h.
̇ ̇ -2.280
HP/MP
=467.1kj/kg
Condensat ̇ =153.5
=2349
=3305
Détente ̇ =32.5
HP/BP 47
=3350
44
Le tableau ci-dessous résume le bilan massique et énergétique de chaque équipement de TED.
Tableau 11:Le bilan massique et énergétique des équipements de TED
Vers 0 ̇ = ̇
potabilisation
Régénération 0
Appoint 60.7
45
3.2. Atelier sulfurique : (avec une cadence de 106%)
Le tableau suivant résume les pertes massiques et l’énergie échangée au niveau de chaque équipement :
a. Circuit HP :
Tableau 13: Le bilan massique et énergétique des équipements de circuit de production de la vapeur HP
b. Circuit BP :
46
Tableau 14 : Le bilan massique et énergétique des équipements de circuit de production de la vapeur BP
Massique Énergétique
(MW)
=3020kj/kg =2770
kj/kg
=2863kj/kg =2763kj/k
g
Détente ̇ =68.61T/h
HP/BP =3350kj/kg
Désurchauffe ̇ =16.98T/h
HP/BP
=467.1kj/kg
Détente ̇ =0
MP/BP
=2933kj/kg
47
Désurchauffe ̇ =4.35T/h
BP
=105.7kj/kg
Désurchauffe ̇ =3.71T/h.
̇ ̇ -1.118
HP/MP
=467.1kj/kg
Condensat ̇ =163.94
=2349
=3305
48
Détente ̇ =68.6
HP/BP 1
=3350
Toute industrie est concernée par l’amélioration du circuit de vapeur. L’industrie du phosphate a besoin de
vapeur propre et d’un réseau efficace. Convertir l’eau en vapeur exige beaucoup d’énergie. On comprend
donc que la vapeur est un fluide caloporteur qui coûte cher. Il faut le considérer comme un investissement
qu’il est important de préserver.
La dégradation des conduites de vapeur et des équipements du circuit vapeur cause des trous fuyards dans la
tuyauterie qui laissent passer des quantités importantes de vapeur.
Figure 17 : Fuites par purges Figure18 : Fuite du vapeur au niveau bu ballon de purge
49
Figure 19 : Fuite de vapeur dans la conduite Figure 20 : Fuite d'eau dans la bâche à condensat
du retour condensats
Le rendement de la turbine :
Une turbine réelle n’est pas parfaite (irréversible). En effet plusieurs facteurs conduisent à une perte
d’efficacité de la vapeur. On peut citer :
Donc Le rendement ne peut pas être défini par l’intermédiaire des températures.
50
̇ ̇ ̇
Tel que :
̇ ̇ ̇ ̇
Le rendement de l’alternateur :
Il est défini d’une manière analogue à celui de la turbine, comme le rapport de la puissance gagnée à
la puissance dépensée. La puissance gagnée est la puissance électrique aux bornes de l’alternateur, qu’on
désigne par .
é
̇ 𝐴𝑑𝑚 𝐴𝑑𝑚 ̇ 𝑆𝐵 𝑆𝐵 ̇ 𝑆𝑀 𝑆𝑀
1.2- Calcul du rendement global du GTA pour les différents cas de marche:
Le rendement du GTA est calculé en appliquant les relations ci-dessus, le tableau suivant résume
les résultats pour chaque cas de marche :
3Echelons 35 31.13%
51
Les résultats obtenus sont tracés dans la courbe ci-dessous :
31,40%
31,20%
31,00%
30,80%
Le rendement
30,60%
30,40%
30,20%
30,00%
29,80%
29,60%
3Echellons +DAP 3Echellons 2Echellons+DAP
Le rendement du groupe turboalternateur peut être amélioré en augmentant le travail fourni par la turbine
et cela réalisé soit par:
variation des paramètres d’admission et .
Variation de la pression de la condensation .
On vue de maximiser le rendement du GTA nous allons optimiser ces paramètres de marche en prenant en
considération les contraintes suivantes :
< 61Bar
420°C < 492°C
< 0.81Bar
x > 0.85
52
a. L’influence de la température et la pression d’admission :
On applique cette amélioration dans notre cas, en augmentant la pression et la température d’admission.
La quantité de chaleur reçue par l’eau de mer est égale à la quantité de chaleur cédée par la vapeur :
53
Chapitre VI :
54
Introduction
Ce chapitre est consacré à la simulation et à la modélisation de la boucle eau-vapeur de JFC4. Nous
présentons le logiciel utilisé, les différentes équations et le modèle mathématique pour le calcul ainsi que les
résultats de simulation.
EES
Le modèle est réalisé sous le logiciel EES. Le «Engineering Equation Solver» est un environnement de
simulation qui permet de résoudre des systèmes d’équations qui apparaissent dans la plupart des domaines
scientifiques il est aussi utilisé pour résoudre des problèmes de thermodynamique.
EES est un logiciel de type « solveur d’équations » permettant la simulation de procédés en régime
permanent ou semi-permanent avec l’utilisation des tables paramétriques. De plus, de nombreuses fonctions
mathématiques et thermodynamiques sont incorporées dans le logiciel. Par exemple, des tables “ vapeur ”
sont implémentées de telle sorte que n’importe quelles propriétés thermodynamiques peuvent être obtenues à
partir des fonctions incorporées (enthalpie, masse volumique, …). En effet, il existe deux différences
majeures entre EES et un solveur « classique » d’équations. Tout d’abord, EES identifie automatiquement et
groupe les équations qui doivent être simultanément résolues. Cette caractéristique simplifie le procédé pour
l’utilisateur et assure que le logiciel opérera toujours en veillant bien à respecter que le nombre de variables
et le nombre d’équations soient identiques.
2. Description du modèle :
Les calculs sont effectués et ensuite affichés sur l’interface graphique EES, qui permet de visualiser
directement des résultats des calculs et permet la modification des paramètres sans avoir allé dans le code.
Ce modèle permet de visualiser la pression et la température en chaque point du cycle, et de calculer
l’énergie échangée au niveau du générateur de vapeur, la puissance mécanique produite par la turbine, la
puissance électrique produite par l’alternateur, l’énergie échangée dans le condenseur ainsi que le travail
fourni par les deux pompes.
La boucle fonctionne selon le cycle de Rankine, L’eau traitée dans le TED envoyée vars l’unité
sulfurique, vaporisée dans le générateur de vapeur, puis cheminée vers la centrale thermique. La vapeur
HP pénètre la turbine avec une énergie cinétique et thermique ce qui permet de créer un couple
mécanique qui assure la rotation de la turbine ce travail mécanique est converti en électricité par
l’alternateur.
Une quantité de la vapeur à moyen et basse pression est soutirée, le reste est aspiré à l’intérieur du
condenseur pour se condenser en eau et continuer son chemin vers TED.
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L’interface EES vous permet de varier les paramètres suivants :
La cadence.
Le nombre des échelons en marche.
DAP en marche (1) ou en arrêt (0).
Turbine en marche (1) ou en arrêt (0).
La vapeur MP échangée avec le JPH.
3. Modèle mathématique :
Les pompes :
Les pompes sont assimilées à un système fermé en régime stationnaire. Le premier principe
industriel:
̇ ̇ ̇ (1.2)
La compression est considérée adiabatique et irréversible, d’où l’équation devient :
̇ ̇ ̇ ̇
Avec:
̇ é é é é
̇ é éà é
̇ é à é
à é
à
̇ ̇ ̇ ̇
à é
à
̇ é
̇ é é é é
̇ ̇
à é
à
̇ é
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Le générateur de vapeur HP:
La quantité de chaleur échangée lors de l’évaporation de l’eau alimentaire dans les
économiseurs et les surchauffeurs :
̇ ̇ ̇
Le générateur de vapeur BP (HRS A et B):
La quantité de chaleur échangée lors de l’évaporation de l’eau alimentaire dans les
chaudières HRS A et B:
̇ ̇ ̇
Le groupe turbo-alternateur :
La puissance délivrée par la turbine:
À partir des équations présentées dans le chapitre 3, la puissance mécanique théorique générée par
la turbine s’écrit :
= ̇ ̇ ̇ ̇
Le titre de vapeur :
Il est calculé en considérant la détente dans la turbine est isentropique, mais en réalité la détente
n’est pas isentropique d’où la nécessité de déterminer le titre de vapeur réel en calculant l’enthalpie
réelle à la sortie de la turbine.
Le condenseur :
Le condenseur est un échangeur de chaleur à faisceaux de tubes et calandre avec l’eau de
refroidissement (eau de mer) coté tube et la vapeur coté calandre.
La quantité de chaleur perdue par la vapeur lors de son passage dans le condenseur est :
̇ = ̇
Le rendement du GTA :
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𝛈
II. Résultats
L’effet de l’augmentation de la température d’admission
En premier temps on fixe la pression Pcond=0.073 Bar, la pression d’admission Padm=59 Bar le
débit d’admission madm=217.4 T/h, le débit de vapeur MP soutirée mSM=12 T/h, le débit de vapeur BP
soutirée mSB=57.4 T/h et on augmente la température d’admissionTadm.
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η𝐺𝑇𝐴 = f(𝑇𝑎𝑑𝑚
η𝐺𝑇𝐴 = f(𝑃𝑎𝑑𝑚
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η𝐺𝑇𝐴 = f(𝑃𝑐𝑜𝑛𝑑
Résultat :
La pression et la température d’admission Padm, Tadm sont choisi la plus haute possible pour que
la turbine puisse fourni un travail plus grand.
est choisie la plus basse possible en respectant la contrainte liée au titre de vapeur puisque les
aubages mobiles situés en bout d’arbre de la turbine seront soumis à une érosion plus rapide à cause des
gouttelette d’eau.
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Conclusion:
Une description du processus industriel de production de complexe chimique JFC4 était
présentée, afin de définir les différents cas de marche de production.
Les bilans réalisés sur la boucle (eau-vapeur), qui auront lieu, qu’il soit dans l’atelier
sulfurique ou la centrale thermoélectrique ; dévoile la situation actuelle, mode de marche et
les performances actuelles de la gestion et la distribution de la vapeur sur tout la plateforme
de JFC4
Les résultats nous indiquent qu’y a toujours des pertes massique due au transport de la
matière (eau) de SAP vers CTE, la distance parcourus ainsi l’échange continu entre la vapeur
et l’environnement extérieur provoque un changement d’état en diminuant le titre de la
vapeur , donc apparition des gouttelettes d’eau qui nécessites l’évacuation, l’évacuation se
fait à travers des purges afin d’éviter l’encrassement de la turbine, ces purges font l’objet de
la diminution de débit massiques de la vapeur.
Les pertes massiques de la vapeur HP et BP influencent d’une façon directe sur la capacité
de production du groupe turbo-alternateur, sur le rendement et l’autosatisfaction de
groupe. Qui fera l’objet du prochain chapitre.
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