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Intitulé :
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Abstract
In order to control the drying process, the JORF LASFAR plant has embarked on an
improvement process, aimed at controlling the most critical parameters of the unit, in this
case, the operating parameters of the chamber burning. This work is designed within the
framework of an observation internship, which consists in establishing the control charts of
the operating parameters on the one hand, and to carry out an analysis of the variability of the
specific consumption of fuel. The maps obtained showed the presence of out-of-control
points, indicating that the process is uncontrolled and unstable. At the end of this work, we
were able to implement improvement actions aimed at optimizing the specific fuel
consumption, in fact we proposed the installation of a heat exchanger to preheat the shaking
air of the bag filters before its injection, which disturbs the regulation loops, we have also
designed a new loop which regulates the flow of combustion air by the flow of fuel. The
result of this study was considered useful from a technical and economic point of view and
we were able to carry out a test at the level of furnace number 1 using an exchanger which
was used for the preheating of fuel oil.
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Remerciement
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers la société OCP pour m'avoir offert cette
précieuse opportunité de stage. Cette expérience a été inestimable pour mon développement
professionnel et personnel. Grâce à cette entreprise renommée, j'ai pu acquérir une vision
approfondie de l'industrie et mettre en pratique les connaissances théoriques que j'ai acquises
tout au long de mes études.
Je suis également extrêmement reconnaissant envers mon parrain de stage, Saidi Ahmed, pour
son encadrement attentif et son soutien constant. Son expertise et ses conseils éclairés m'ont
permis d'approfondir mes compétences techniques.
Travailler au sein de l'unité JFC3 a été une expérience enrichissante à bien des égards.
L'atmosphère collaborative et l'esprit d'équipe qui régnaient au sein de cette unité ont favorisé
mon intégration et m'ont permis de me sentir à l'aise dès le début. J'ai eu la chance de
collaborer avec des professionnels talentueux et passionnés, ce qui a considérablement
renforcé mes compétences interpersonnelles et ma capacité à travailler en équipe.
Je suis honoré d'avoir eu l'opportunité de travailler avec une entreprise aussi inspirante et des
personnes aussi dévouées. Ce stage a été une étape essentielle dans ma formation et m'a
ouvert de nouvelles perspectives professionnelles. Je tiens à remercier chaleureusement la
société OCP, mon parrain de stage Saidi Ahmed et tout le personnel de l'unité JFC3 pour leur
générosité, leur soutien indéfectible et leur contribution inestimable à mon parcours.
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Sommaire
Résumé .........................................................................................................................................
Abstract ........................................................................................................................................
Remerciement...............................................................................................................................
Introduction générale..................................................................................................................7
I. Introduction.............................................................................................................................8
V. Conclusion...........................................................................................................................11
I. Introduction...........................................................................................................................12
Conclusion................................................................................................................................19
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III.2. Actions proposées pour optimiser la consommation spécifique du fuel.....................35
Conclusion................................................................................................................................36
Conclusion générale..................................................................................................................37
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Introduction générale
Ce stage a été effectué au sein d’Office Chérifien des Phosphates. Au cours de ce stage dans le
service JFC3, j’ai pu m’intéresser à la production des engrais
OCP El Jadida situé à la zone industrielle jorf lasfar, créée en 1920, est spécialiste en
exploitation minière.
J’ai été soutenu par Mr SAIDI Ahmed, chef principal mécanicien, avec qui j’ai pu me former
dans d’excellentes conditions.
✓ Optimisation de l'humidité ainsi que maitriser l'impact de l'humidité sur l'aspect d'enrobant,
et l'impact de l'humidité sur la consommation spécifique d'enrobage,
Cette expérience a été l’opportunité pour moi de percevoir comment une entreprise spécialiste
en extraction et commercialisation des Phosphates, l’acide Phosphorique, et les engrais se
développe et de relever avec elle le défi à laquelle elle était confrontée et notamment face à
question d’optimisation du niveau d’humidité au niveau du produit fini : les engrais.
L‘élaboration de ce rapport a pour principale source la pratique journalière des missions qui
m’étaient affectées, mise en parallèle avec les enseignements théoriques de ma formation.
Afin de rendre compte de manière fidèle et analytique des cinq semaines au sein d’OCP, il
apparaît logique de présenter au préalable notre société d’accueil, puis d’envisager le cadre du
stage: la culture d’entreprise OCP, comme moteur dans la prise de décision. Enfin, il sera
précisé les différentes missions et tâches que j’ai pu effectuer et les qualités professionnelles
que j’ai pu en tirer.
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Chapitre I : Présentation de l’organisme d’accueil
I. Introduction
L’organisme d’accueil représente l’entreprise qui accueille le stagiaire et lui procure des
conseils pour réussir ce dernier. Dans le cadre de mon stage, il s’agit de l’entreprise OCP.
Ainsi, la présentation de cette dernière fera l’objet de ce premier chapitre, dans lequel il sera
abordé aussi les principales activités de la société OCP.
II. Fiche technique
Tableau 1: Fiche technique de l'OCP
Raison Office Chérifien des Phosphates OCP
Numéro du registre de commerce Casablanca 40.327
Date de création Dahir du 07/08/1920
Mise en place de la structure d’un groupe Juillet 1975
Siège social Angle Route d’El Jadida et BD de la Grande
Ceinture, B.P 5196Casa Mâarif, Casablanca
Tél. : 02-23-(00-01-20)-25
Directeur Général M. Mostafa TERRAB
Produits commercialisés Phosphate, Acide Phosphorique, et Engrais.
L’OCP occupe une place de leader que ce
soit à l’échelle nationale qu’internationale. Il
joue un rôle primordial sur le plan
économique et social par la source des
revenus qu’il présente et parle nombre
d’agents qu’il emploie .Il faut marquer que
le Groupe OCP et ses filiales bénéficient de
Activités
trois principaux privilèges qui sont comme
suit :
• Principal exportateur mondial de phosphates
• Principal exportateur mondial de l’acide
phosphorique
• Principal exportateur de phosphates sous
toutes formes. L’OCP contribue aussi pour
une large part dans le chiffre d’affaire de
plusieurs établissements publics par le biais
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des achats de divers services et prestations
tel que :- L’Office National des Chemins de
Fer-
L’Office National de l’Electricité
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IV. Les activités de l’entreprise
Le complexe industriel de Jorf Lasfar est composé des ateliers suivants :
Atelier sulfurique :
L’atelier sulfurique est constitué de six lignes de production, leur but est la fabrication d’acide
sulfurique à partir du soufre, et la production de l’énergie calorifique sous forme de vapeur
d’eau haute et moyenne pression qui sera utilisé par la centrale thermoélectrique pour la
production d’électricité.
Atelier des Utilités :
L'atelier utilités consiste en
:
- une centrale thermoélectrique avec 3 groupes turboalternateurs de 37 MW chacun,
- une station de traitement d'eau de 2.000 m3/h,
- une station de reprise d'eau de mer de 60.000 m3/h,
- une station de compression d'air pour les besoins du procédé et de l'instrumentation.
Atelier phosphorique :
Cet atelier est composé de 8 lignes de production d’acide phosphorique 29% en P 2O5 de
capacité 500 t de P2O5 /j et 16 unités de concentration d’acide d’une capacité de 300 tonnes
P2O5 par jour chacune. La production de l’acide phosphorique se fait à base de l’acide
sulfurique et du phosphate broyé.
Atelier engrais :
L’atelier des engrais est composé de quatre lignes de production ayant une capacité unitaire
de 60 tonnes par heure de D.A.P et une autre nouvelle ligne qui vient de démarrer en 2006.
Deux de ces lignes sont destinées à produire le T.S.P à une capacité de 48 tonnes par heure
chacune.
- D.A.P : phosphate daïmonique. –
T.S.P: super phosphate triple.
- A.S.P: sulfophosphate d’ammoniac.
Atelier Traitement des Eaux Douces :
L'installation de traitement des eaux a pour rôle le traitement, le stockage et la distribution des
différentes qualités d'eaux aux consommateurs.
Elle comporte essentiellement :
a- Station de filtration :
L’eau filtrée est produite à partir de l’eau brute par filtration sur sable et sur charbon actif.
Chaque ligne de filtration est composée de 2 filtres placés en série :
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- Le filtre à sable lits superposés : sable quartzite et sable anthracite pour l’élimination des
matières en suspension.
- Le filtre à charbon actif pour l’élimination des matières organiques et du chlore résiduel.
b- Station d’eau déminéralisée :
L’eau déminéralisée est produite par des chaînes de déminéralisation, Chaque chaîne d’eau
déminéralisée est composée :
• D’un échangeur cationique,
• d’un échangeur anionique,
• d’un dégazeur atmosphérique.
V. Conclusion
Le choix de l’entreprise OCP pour mon stage de la première année cycle ingénieur était
adéquat à mes attentes vu la compatibilité des activités de l’entreprise avec mon domaine
d’études, ainsi qu’elles représentent un atout complémentaire à ma formation.
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Chapitre II : Les outils de la qualité
I. Introduction
Ce chapitre décrit les outils QQOQCP, le contrôle statistique des processus, les 5 pourquoi et
toutes les autres techniques de qualité qui peuvent améliorer les processus pour identifier,
résoudre et prévenir les problèmes tout en promouvant une approche systématique et efficace
pour atteindre les objectifs de qualité, les diagrammes ISHIKAWA et le cycle PDCA (Plan-
Do-Check-Act) qui favorise l'amélioration continue des processus.
Verrouiller et
généraliser :
Standards
Formations
Vérification ETAPE 7
Analyse des :
causes racines Action
des résultats
Plan
et
ETAPE 6
5 pourquoi contre-
5 pourquoi
Check
Comprendre ETAPE 5
avec fiches
le
fonctionnemenFixer
de
vérification
Do
des ETAPE 4
Identification du Q t normal du système :
phénomèneQ : Q
Principes et paramètres
O
Analyse des
risques
Enquête,
collecte des
données
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Composants
Plan
objectifs
ETAPE
ETAPE2 3
ETAPE 1
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II.2. L’outil QQOQCP
Le QQOQCP est un outil très efficace pour cerner un problème, une cause, une situation
donnée. Il est aussi très utile dans le travail de rédaction des procédures. Son nom vient des
questions auxquelles on doit répondre :
- Où ? : Où cela se produit-il ?
- Il faut bien approfondir et explorer toutes les dimensions d’une situation donnée ;
Les cinq pourquoi sont la base d'une méthode de résolution de problèmes proposée dans un
grand nombre de systèmes de qualité. Elle permet de chercher la cause principale du problème
tout en posant la question pourquoi afin de trouver la cause principale de la défaillance.
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III. La maîtrise statistique des procédés et cartes de contrôles
La MSP (Maîtrise statistique du procédé) réunit un ensemble de méthodes permettant
d’améliorer et de surveiller un processus de production statistiquement.
La MSP est une méthode préventive qui vise à amener le processus au niveau de qualité
requis et à l’y maintenir grâce à un système de surveillance qui permet de réagir d’une
manière rapide et efficace à toute dérive, en évitant la production du non conforme. Il s’agit
donc d’un ensemble d'actions pour régler, évaluer et maintenir un processus de production en
état de fabriquer des produits conformes aux spécifications retenues et avec des
caractéristiques stables dans le temps.
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Elle est toujours présente. Les sources potentielles de variation peuvent émaner des différents
éléments du processus : la main-d'œuvre, les machines, les matériaux, les méthodes et le
milieu.
Variation spéciale
Les variations spéciales sont dues aux événements non prévus dans la marche normale du
processus (impureté dans les matières premières, encrassement d'un réacteur, usure d'une
pièce,
…). Ce type de cause a pour conséquence que les caractéristiques du produit ne suivent plus
une distribution stable. Le processus n'est plus sous contrôle statistique et la distribution des
caractéristiques deviennent imprévisibles donc les causes spéciales de variation se réfèrent à
toutes les variations non prévisibles, dues à des anormalités dans le processus.
La carte de contrôle est l’un des outils de base utilisés pour la maîtrise statistique des
procédés. Une carte de contrôle est un graphique représentant des images successives de la
production, prises à une certaine « fréquence de prélèvement », à partir d’échantillons
prélevés sur la production. On reporte sur le ou les graphiques de la carte les différents calculs
effectués sur les échantillons (moyenne, écart-type, étendue, nombre, pourcentage, ...).
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Certains points sont en dehors des limites de contrôle (y compris les points sur les
lignes de limite).
Il existe des formes particulières de suite de points, même si elles sont toutes dans
les limites de contrôle.
Point hors contrôle
La figure 4 présente le point hors contrôle dans une carte, Le point hors contrôle est tout point
qui se situe en dehors des limites de contrôle.
Si les points du graphique sont d’un seul côté de la ligne centrale, la courbe présente un
‘Run’. Le nombre de points dans cette suite est appelée la longueur du ‘Run’. Si un ‘Run’ a
une longueur de 7 points, alors le procédé de fabrication présente une anomalie. Ou même si
10 points sur 11 points ou 12 sur 14 points se trouvent sur le même côté de la ligne centrale, il
y a une anomalie dans le procédé de production. La figure 5 montre l’exemple de série de
point.
Tendances
Si une suite de points est constamment croissante ou décroissante, la courbe présente une
tendance. Si une tendance atteint 7 points alors le procédé de fabrication présente une anomalie.
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Souvent, cependant, les points iront au-delà des limites de contrôle avant d'atteindre une suite
de 7. La figure 6 présente une suite de points présentant une tendance.
Périodicité
Si les points montrent une même suite répétitive (par exemple, augmenter puis diminuer) sur
des intervalles égaux, la courbe présente une périodicité. Il n'existe aucune méthode simple
pour détecter et évaluer une périodicité, mais c’est le signe d’un problème procédé. La figure
7 montre le phénomène de périodicité de la moyenne.
CP=(Ls-Li)/6𝝈
Il faut avoir un Cp > 1,33 pour dire que le processus satisfait sans difficulté les tolérances.
Toutefois l’indice de capabilité Cp a été critiqué puisque ce dernier n’est raisonnable que si la
moyenne du processus est proche de sa valeur nominale. D’où la notion de l’indice Cpk.
Indice Cpk
Identique à l’indice Cp sauf que celui-ci tient compte de la valeur moyenne du processus (μ)
et il est défini comme suit:
Avec un Cpk >1 les limites de spécification sont moins strictes que les limites de tolérance
naturelles du processus. Ainsi le pourcentage de non-conformité sera très faible.
Interprétation de la capabilité :
Tableau 2: interprétation de Cp
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Conclusion
En résumé, ce chapitre sur les outils de la qualité nous a permis de découvrir différentes
méthodes essentielles pour améliorer les processus et résoudre les problèmes dans l'atelier des
engrais. Nous avons abordé l'approche de résolution de problème, l'outil QQOQCP, le
diagramme d'Ishikawa et l'approche des "5 pourquoi". En combinant ces outils, l'atelier peut
améliorer ses processus et fournir des produits de meilleure qualité à ses clients, favorisant
ainsi une culture d'amélioration continue.
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Chapitre III : Matériel et méthodes
I. Présentation de l’entité des engrais /Jfc3
L’entité JFC3 est une unité autonome de production des engrais DAP/MAP de capacité
1MT/an.
Une pré-neutralisation de l’acide phosphorique par NH3 jusqu'à un RM = 1,4 pour le DAP et
RM = 0,6 pour le MAP ce qui correspond à une fluidité maximale de la bouillie et des pertes
moindre en ammoniac par tension de vapeur. Cette première étape s’effectue dans un réacteur
pré-neutraliseur PN agité de volume 80 m3. Une ammonisation complémentaire jusqu’à
obtention d’un RM = 1,8 pour DAP et RM = 1 pour le MAP, ce qui favorise la cristallisation.
Ce deuxième stade est réalisé dans un tambour de granulation appelé granulateur. On constate
que la chaleur dégagée aux deux stades de la réaction provoque l’évaporation de la plus
grande quantité d’eau introduite du fait de la dilution de l’acide phosphorique. Ainsi que toute
la masse gazeuse -dégagée du PN et du granulateur- est récupérée pour subir un lavage au
niveau de la section de lavage afin d’améliorer le rendement en NH 3 en récupérant
l’ammoniac non réagit au cours des deux étapes de neutralisation
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La fabrication du DAP et MAP comporte six étapes principales :
Les phosphates d’ammonium sont dans l’ensemble du monde, les engrais phosphatés les plus
utilisés grâce à leurs dosages élevés et leurs propriétés physiques. Le principe de la fabrication
consiste à produire un mélange de phosphate d’ammonium et sulfo-phosphate d’ammonium
par neutralisation des acides phosphorique et sulfurique par l’ammoniac suivant les réactions.
Le rapport molaire, pour cette 1ere ammoniation, doit être d’environ 1,4 pour le DAP et 0.6
pour le MAP
L’acide sulfurique ajouté à ce mélange réagira avec l’ammoniac pour former les sulfates
d’ammonium. Etant un acide plus fort que l’acide phosphorique l’acide sulfurique a une plus
grande affinité pour réagir avec l’ammoniac pour ajuster la qualité du produit, il fait baisser le
pourcentage du P2O5 du produit fini
La granulation.
La granulation se déroule dans un tambour rotatif, incliné de 3,57° pour faciliter le transfert de
la charge circulante, reposant sur 4 galets et possédant une roue dentée entraînée par un
moteur réducteur. L’opération de granulation consiste à transformer la bouillie venant du
préneutraliseur en un produit granulé de dimensions bien déterminées. A l’aide d’un réacteur
tubulaire de granulateur la bouillie est pulvérisé moyennant des buses de pulvérisation sur un
lit de matière sèche recyclée, le mouvement de rotation du granulateur permet une distribution
uniformément sur la surface des granulés et produit une couche de granulés durs et bien
arrondis.
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Au niveau du granulateur, a lieu une seconde neutralisation de l’acide phosphorique contenu
dans la bouillie moyennant une rampe tenue par des bras pour ramener son rapport molaire de
1,4 à 1,8 pour le DAP et de 0,6 à 1 pour le MAP afin de favoriser la cristallisation de la
bouillie. La paroi interne du granulateur est revêtue de panneaux en caoutchouc flexibles pour
minimiser le colmatage et la formation des gros bocs. Le produit granulé humide sort du
granulateur à travers une grille située à la sortie de la virole. Le produit s’achemine
directement vers le sécheur par l’intermédiaire d’une goulotte spécialement conçu pour
minimiser le bouchage et éviter les dommages causés par le contact des conduites des gaz
provenant de la chambre à combustion.
Figure 10:GRANULATEUR
Le séchage.
Dans le sécheur, l’engrais est soulevé et cascadé à travers un écoulement co-courant de gazes
de combustion refroidit à l’air provenant de la 19 chambre de combustion. Le sécheur est
conçu pour un rendement maximum et pour minimiser l’accumulation de matériau.
Le contrôle de l’allure de combustion est basé sur la température de sortie des gazes.
Normalement, pour le DAP, la température maximale des solides sortant du sécheur est
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d’environ 90 - 95°C. Des températures encore plus basses sont requises pour les grades de
NPK qui contiennent de l’urée.
Les solides sortants du sécheur tombent par gravité dans un Convoyeur de Déchargement du
Sécheur (107AT03), lequel décharge sur l’Élévateur Primaire (107AT04). Un Aimant de
Déchargement du Sécheur (107AS14), suspendu au-dessus du convoyeur de déchargement du
sécheur, enlève les éléments métalliques qui peuvent bloquer ou endommager l’élévateur, les
dérouteurs ou les clibles. Le déchargement du sécheur vers un convoyeur transversal permet
l’accès à l’arrière du sécheur pour surveiller les conditions internes et pour faire l’entretien, et
facilite l’inspection de l’aspect physique du produit sec.
La chaîne de granulation emploi quatre Cribles à doubles étages avec vibration par moteur
pour la séparation des particules grosses (107AS01 / S02 / S03 / S04). Tout le recyclage est
passé au-dessus de ces cribles.
L’élévateur primaire alimente les cribles de séparation moyennant le système de jetées et des
dérouteurs. Les déclassés de chaque crible de séparation sont écrasés dans l’un des quatre
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Broyeurs à Chaînes (107AB01 / B02 / B03 / B04). Les broyeurs à chaînes déchargent sur le
convoyeur des fines, lequel a une enveloppe spécialement conçue pour supprimer les
poussières.
Le taux de sortie du produit est ajusté pour contrôler la granulation et la quantité de recyclage
dans le système. Ceci est fait automatiquement par la réponse d’instrumentation à la charge
sur la Bascule de Recyclage (107AW705) située sur le convoyeur des fines. La sortie de la
bascule de recyclage est utilisée pour ajuster la position des lames dans chacun des
Dérouteurs de Recyclage (107AS05 / S06 / S07 / S08). Étant donné que seulement la quantité
des fines appropriée sera crible plus loin, la charge sur les cribles du produit est minimisée,
améliorant le rendement et diminuant l’entretien.
Une partie des fines de chaque crible de séparation est mélangée avec une partie du produit
qui alimente les quatre Cribles de Produit (107AH10 / H11 / H12 / H13). Ce système est basé
sur le principe qu’une partie du recyclage est formée par le produit de taille adéquate. Ceci est
convenable pour le lit du granulateur pour atteindre une fluidité appropriée qui augmente le
taux de sortie. Un Élévateur de Cribles de Produit (107AT06) envoi les solides en provenance
des cribles de séparation vers les cribles de produit, lesquels sont quatre cribles à simple étage
avec vibration par moteur fonctionnant en parallèle.
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Le produit de taille adéquate des cribles de produit est capté dans le Convoyeur
d’Alimentation du Refroidisseur (107AT12) lequel alimente le Refroidisseur de 22 Produit
(107AE02). Les particules fines qui passent à travers les cribles continuent vers le convoyeur
des fines.
Le refroidisseur de produit est un lit fluidisé conçu pour refroidir le produit à environ 40°C
avec de l’air ambiant refroidit à 15°C dans le Système de Refroidissement (107AE03). Cette
unité emploi la chaleur de l’air ambiant pour vaporiser une partie de l’ammoniaque liquide
alimenté au procédé. Un Ventilateur d’Aspiration de Refroidissement (107AC03) tire de l’air
à travers le refroidisseur et le renvoi avec une pression légère au refroidisseur de produit. Le
matériau sortant du refroidisseur continue vers l’Élévateur de Produit (107AT05) lequel
alimente deux Cribles Finisseurs á doubles étages (107AS09 / S10). Ici, tous les solides
déclassés, les particules grosses et les fines, sont envoyés au recyclage et le produit résultant
est de taille adéquate. La combinaison des cribles à doubles étages pour le rejet de gros, des
cribles à un seul étage pour la classification du produit, des cribles finisseurs à doubles étages
et le dispositif de commande du dérouteur de recyclage ont comme résultat une moindre
surface nécessaire de criblage pour faire un produit de granulométrie contrôlée qui n’était pas
possible auparavant.
Le produit classé en provenance des cribles finisseurs est déchargé dans l’Enrobeur
(107AM04) par le Convoyeur d’Alimentation de l’Enrobeur (107AT10). Dans l’enrobeur
tournant, les particules de produit sont initialement mouillées par une pulvérisation d’huile
inerte et puis enrobées avec une couche mince de poussière d’enrobage pour réduire le collage
pendant le stockage. La poussière d’enrobage, stockée dans la Trémie de Poussière
d’Enrobage (107AR23), est alimentée, comme requis, dans l’enrobeur par le Distributeur à
vis de Poussière d’Enrobage (107AT09). Cette étape pourrait ne pas être nécessaire pour le
DAP ou le MAP, mais elle est certainement importante pour les grades qui contiennent de
l’urée ou de la potasse (14-28-14). Cependant, tous 23 les grades de produit sont enrobés
avec de l’huile comme traitement anti-poussière.
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Figure 13: Refroidissement et enrobage
Assainissement et lavage des gaz.
Deux laveurs primaires sont fournis dans la section de lavage. Chacun de ces laveurs, le
Laveur Sécheur (107AD02) et le Laveur de Poussières et Fumée (107AD03), est de
conception fortement efficace, assurant l’enlèvement 25 maximum de poussières et volatiles,
notamment l’ammoniac, l’acide fluorhydrique et le fluorure de silicium.
Après le passage à travers les laveurs primaires, tous les gazes d’échappement, y compris
ceux du refroidisseur du produit, passent par un Laveur de Gazes Final (107AD04), où ils
rentrent en contact avec une solution ré-circulée de lavage dilué, pour enlever les traces
finales de poussières, ammoniac et des émissions de fluor. La solution de lavage peut être
acidifiée avec de l’acide sulfurique pour donner un pH de 3 - 4, qui est une valeur optimum
pour la récupération d’ammoniac et fluor.
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III. Identification de la problématique et Actions
Nous séchons le phosphate dans le but d’augmenter sa teneur par élimination de l’eau en vue
de minimiser le coût de transport et faciliter son exploitation, le coût de séchage par le fuel est
très élevé et constitue une charge importante sur le prix de revient. Il est donc nécessaire de
mener une étude détaillée pour présenter l’ampleur du problème d’optimisation, de plus une
définition claire des objectifs afin de mieux structurer la démarche de résolution.
III.1. Sélection du problème
III.1.1 Clarification du problème
La consommation spécifique Cs est la masse de fuel nécessaire pour sécher une tonne de
phosphate, elle s'exprime par :
Où :
Df ∶ Débit du fuel.
Dp ∶ Débit de la production
Pour avoir une idée sur le comportement de la consommation spécifique il est nécessaire de
bien définir le problème, afin de ressortir la problématique et de le cerner en délimitant son
périmètre et en fixant ses objectifs. Le tableau 3 présente la consommation du fuel pendant le
mois juin 2023 :
Tableau 3: la consommation du fuel pendant le mois juin 2023
CONSOMMATION
DATE MATIERES PREMIERES
Fuel (CàC)
01/06/2023 8,58
02/06/2023 12,6
03/06/2023 13,21
04/06/2023 12,65
05/06/2023 10
06/06/2023 9,26
07/06/2023 9,65
08/06/2023 12,71
09/06/2023 16,83
10/06/2023 19,82
11/06/2023 17,51
12/06/2023 1,47
13/06/2023 17,5
14/06/2023 17,96
15/06/2023
12,94
16/06/2023
9,99
31
17/06/2023 11,27
18/06/2023 11,41
19/06/2023 10,89
20/06/2023 7,94
21/06/2023 11,3
22/06/2023 11,48
23/06/2023 7,58
24/06/2023 12,1
25/06/2023 7,74
26/06/2023 9,81
27/06/2023 11,35
28/06/2023 13,04
29/06/2023 13,5
30/06/2023
13,89
QQOQCP Réponses
Quoi Non maîtrise de la consommation du fuel.
Qui Unité de stockage de fuel
Ou La chambre de combustion
Quand Le problème existe toujours.
Evolution de la consommation spécifique par rapport aux
objectifs mensuels et annuels;
Comment
Les cartes de contrôle ;
Recherche des actions d’amélioration.
Réduire le coût séchage ;
Amélioration continue ;
Pourquoi Améliorer la productivité ;
Contrôler des paramètres qui influencent sur la
consommation du fuel.
Mesurer le problème
Analyse de la problématique
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Carte de contrôle utilisée
a) Règle du test de normalité
Nous avons testé la normalité des données à l’aide de la droite de Henry qui permet
d’apprécier l’adéquation d’une distribution à la loi normale, en utilisant le logiciel MINITAB
qui est un outil privilégié pour la Gestion de la Qualité des produits. Ce test est basé sur la
comparaison de la forme de l’échantillon (nuage de point) à la distribution normale. À l’issue
de cette comparaison, un nombre appelé « P-value » est calculé. La décision est prise en
comparant la valeur « P-value » du test avec le risque de première espèce α. Généralement, si
la valeur de P d’un jeu de données est au-dessous d’une valeur de α prédéterminée
(généralement 0,05), les scientifiques rejetteront l’« hypothèse nulle » de leurs expériences,
autrement dit, ils élimineront l’hypothèse selon laquelle les variables testées au cours de leurs
expériences n’ont aucun effet significatif sur les résultats
Interprétation :
P : La probabilité qui mesure le degré de certitude avec lequel il est possible de dire que
les données ne suivent pas la loi normale.
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D’après la figure nous remarquons que les points de données s'écartent de la ligne droite ainsi
que la valeur de P est inférieure à la valeur de alpha (0.05), ce qui montre que les données ne
suivent pas une loi normale, d’où la nécessité d’appliquer la transformation de Johnson pour
obtenir des données ajustées à cette loi.
b) Transformation de Johnson :
Nous remarquons que la transformation utilisée est la transformation non bornée avec la
fonction :
Les nuages des points après la transformation de Johnson sont plus alignés avec la courbe de
la loi normale et la valeur de p est supérieure à 0,05. Donc, les résultats de cette
transformation seront utilisés pour mesurer la capabilité.
c) Mesure de capabilité
Après avoir vérifié la normalité des données et les ajusté en utilisant la transformation de
LSS = 12.5
LSI = -1.23676575
LSS = 0.447993179
Interprétation :
Les valeurs obtenues sont supérieurs à 0.67, donc le procédé est capable et les données sont
centrées autour de la moyenne, nous pouvons conclure aussi qu’il n y a pas des fluctuations
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qu’il faut éliminer. Une surveillance des paramètres de marche, qui ont une influence directe
sur cette consommation, par carte de contrôle s’impose.
Interprétation :
Nous déduisons que le processus est hors contrôle même s’il est capable et la consommation
Spécifique est juste stable (existence d’une légère variation autour de la moyenne dans les
cartes d’observation), donc pour maîtriser cette variabilité nous devons établir les relations
d’interdépendances entre les différents paramètres qui influencent cette consommation.
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Mauvaise dépression. Encrassement des Contrôler la
La densité de la équipements. - dépression.
Humidité du produit bouillie est basse. Colmatage du produit Augmenter le débit
est élevée. La T° de la masse dans le stockage. de fuel.
gazeuse est basse
4. Gestion des données : Mettre en place un système de gestion des données pour suivre
régulièrement les performances du procédé et identifier les tendances à long terme.
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En mettant en œuvre ces actions d'amélioration, on peut maîtriser son processus de
combustion, stabiliser les paramètres de marche et optimiser la consommation spécifique de
fuel. Cela aurait des effets positifs tant sur le plan économique que sur le plan
environnemental, en réduisant les coûts énergétiques et l'empreinte carbone de l'usine.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons pu établir les cartes de contrôle après avoir effectué une série de
tests qui ont montré que la distribution des résultats ne suit pas une loi normale. Pour remédier
à cette problématique, nous avons utilisé la transformation de Johnson. Les cartes de contrôle
déjà établies nous indiquent que le procédé de séchage n’est pas sous contrôle et que nous
devrons peut être, faire une surveillance continue. Ainsi qu’on a proposé quelques actions
pour optimiser la consommation spécifique du fuel
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Conclusion générale
En conclusion, ce mémoire a présenté de manière approfondie l'organisme d'accueil ainsi que
ses activités. L'historique de l'entreprise nous a permis de mieux comprendre son évolution et
son contexte.
Le chapitre suivant s'est concentré sur les outils de la qualité, mettant en évidence
l'approche de résolution de problème, l'outil QQOQCP, le diagramme d'Ishikawa et les "5
pourquoi".
Nous avons également abordé la maîtrise statistique des procédés et les cartes de
contrôles, essentiels pour améliorer la qualité des produits.
Enfin, le dernier chapitre a décrit le matériel et les méthodes utilisés dans le cadre du procédé
de fabrication des engrais de type MAP/DAP. L'identification de la problématique a été suivie
d'actions proposées pour optimiser la consommation spécifique du fuel.
Dans l'ensemble, cette étude a fourni un aperçu approfondi de l'entreprise et de ses activités,
tout en mettant en évidence l'utilisation d'outils de qualité et de méthodes pour résoudre les
problèmes spécifiques liés à la fabrication des engrais. Ces efforts visent à améliorer
l'efficacité opérationnelle et à garantir des produits de qualité supérieure. L'adoption de ces
approches analytiques et stratégiques contribuera à renforcer la compétitivité de l'organisme
d'accueil sur le marché.
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