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Sonatrach Rapport de stage

Maitre de Stage : Med A. DJERIDANE

AZERTYUU
Mission : Application des Techniques CND

Dépt. Génie des Procédés


Février 2023
SOMMAIRE

I. Les Remerciements
II. Abstract
III. L’introduction
IV. Le contexte du stage
1. Présentation de l’Entreprise
2. Secteur d’Activité
3. Le Laboratoire Métallurgie& Corrosion

V. Présentation de la mission
1. Poste occupé

VI. Présentation des étapes


1. Découverte des méthodes CND
2. Application du ressuage

VII. Conclusion
1. Bilan
2. Apport

I. Les Remerciements

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Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de
commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours
de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très
profitable.
Aussi, je remercie M.A. DJERIDANE, mon Maître de Stage qui m’a formé et accompagné tout au
long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie.
Je voudrais enfin remercier les enseignants de la formation Génie des Procédés qui ont su
m’apporter les notions indispensables à la réussite de mon stage.
Enfin, je remercie l’ensemble des employés de MNL-SONATRACH pour les conseils qu’ils ont
pu me prodiguer au cours de ce stage

II. Abstract
Dans le cadre de mon cursus en Master Génie des Procédés, j’ai effectué un stage de 2 semaines
au sein de l’entreprise Direction Maintenance Laghouat-Sonatrach (MNL). Cette entreprise est
spécialisée dans la maintenance des équipements pétroliers au sein la Sonatrach. J’étais situé dans

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le Laboratoire Métallurgie& Corrosion. Ma mission était de contrôler les pièces des turbines à
gaz.

As part of my course at Master Process Engineering, I did a placement of 2 week in the company's
MNL-Sonatrach in Laghouat City. This company specializes in maintaining gas&oil Sonatrach
installations. I was located in the Metallurgical Laboratory department. My mission was to control
gas turbine parts by Dye penetrant method.

III. L’introduction
Etant en fin de cycle de Master Génie des Procédés à l’UATL, j’ai dû accomplir un stage de deux
semaines (du 05 février au 19 février 2023) qui correspond à l’aboutissement de la formation.

J’ai choisi de réaliser mon stage à MNL car cela m’a permis de connaitre une autre culture et de
vivre une expérience enrichissant que ce soit professionnel ou personnel.
De plus la mission proposée était très intéressante et actuel, en effet Sonatrach utilise des produits
avancés permettant l'inspection non-destructive. Cette société est leader national dans a
maintenance des turbine à gaz.

L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la


pratique journalière de ma mission chez Sonatrach. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu
avoir avec les employés des différents domaines de la société m’ont permis de donner une
cohérence à ce rapport.
En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique des 2 semaines passées au sein de la
société Sonatrach-MNL, il apparait logique de présenter à titre préalable l’environnement
économique du stage, à savoir le secteur d’activité de l’entreprise Sonatrach-MNL, puis
d’envisager le cadre du stage. Enfin il sera expliqué les différentes étapes pour la mise au point
d’une. Pour Conclure il sera précisé les nombreux apports que j’ai pu en tirer.

IV. Le contexte du stage

1. Présentation de l’entreprise

Du 05/02 au 19/02/2023, j’ai effectué un stage au sein de l’entreprise MNL-SONATRACH (située


à Hay Essadikia). Au cours de ce stage à la MNL, j’ai pu m’intéresser au fonctionnement de cette
direction, il s’agit d’effectuer, contrôler, les techniques CND.
Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’obtenir l’expérience nécessaire,
développer mes connaissances sur le secteur de l’énergie et d’être au courant des nouvelles
politiques adoptées par la société car elle est en perpétuel changement.

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Au-delà d’enrichir mes connaissances professionnels, ce stage m’a permis de comprendre dans
quelle mesure il m’a beaucoup apporté dans mon future parcours professionnel.

L’énergie occupe une place prépondérante dans la vie de l’être humain. Les sciences et le progrès
technique ont permis à l’homme de découvrir de nouvelles ressources énergétiques, à savoir, des
produits à vocation énergétiques que nous citons : le pétrole et le gaz naturel, seuls capables de
répondre à l’accroissement des besoins en énergie.
Face au pétrole, son concurrent dans le marché des combustibles mais aussi son associé dans les
gisement des hydrocarbures au cours de leur exploitation, le gaz est apparu comme une forme
d’énergie difficile à mettre en œuvre, particulièrement en raison du poids des investissements et
des coûts de transport jusqu’au consommateur.
Avec les années soixante, les découvertes de gaz et la multiplication des projets entraînent un
véritable décollage de la production mondiale. Au bout de dix années de croissance, à la fois de la
production et des réserves prouvées, le gaz naturel a quitté sa place de second rang.
L’intérêt croissant pour le gaz naturel vient du fait que celui-ci est choisi pour sa propreté et à
l’abondance relative des ressources.
Aperçu historique :
Au lendemain de l'indépendance de l’Algérie en 1962, La SONATRACH été créée.
La Base Maintenance Laghouat relevant de la Région Transport Ouest (RTO) a été crée en 1966
avec la mise en service de l’ouvrage  OZ1.
En 1988, la Direction Maintenance Laghouat (DMN) a été structurée en 03 bases : Laghouat,
Biskra et Haoud El Hamra, qui ont été supprimé en 2002 avec la création de la Direction
Maintenance Laghouat (MNL) relevant de la Branche de Transport par Canalisation de la
Sonatrach.

2. Domaines d’activités
 Maintenance préventive et corrective des machines tournantes principales de  TRC
(Turbines à gaz, Moteurs électriques, Pompes, Compresseurs, Alternateurs,  ...) et de leurs
accessoires.
 Rénovation de sous-ensembles et réparation d’éléments nobles de machines   tournantes
(rotors, directrices, corps de pompes…)
 Réalisation et/ou suivi des actions de maintenance améliorative des machines  (rétrofits de
contrôle-commande, amélioration matériaux ou conception …)
 Contrôle et étalonnage des soupapes de sûreté.
 Analyse des défaillances.
 Étude et réalisation des piquages en charge et des opérations stopple sur les canalisations
et ouvrages concentrés.

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Fig.1. Organigramme de la Direction MNL

Missions de la direction:
 La maintenance des niveaux 3, 4 et 5 des équipements de l’activité.
 L'établissement des procédures et contrôle de la maintenance des niveaux 1 & 2 des
équipements de l'activité en collaboration avec les Directions régionales.
 La réparation des pièces et rénovation des organes des équipements.
 La fabrication de la pièce et rénovation des organes des équipements.
 La réhabilitation et modernisation des équipements et installations industrielles de
l'activité.
 La préparation et réalisation des opérations spéciales.

Missions du service HSE:


 L’application de la politique HSE du groupe SONATRACH en s’assurant de l’application
sur chaque site des principes HSE et la formulation des axes et politiques spécifiques à
l’activité transport en la matière.

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 La prévention des accidents et incidents par des inspections visant à détecter les conditions
techniques, attitudes ou habitudes du personnel et les méthodes de travail dangereuses et la
recommandation d’actions correctives.
 La protection et la sauvegarde du patrimoine humain et matériel par des programmes de
prévention, de suivi sanitaire, et en cas d’incident, en dirigeant l’intervention, les
opérations de dépollution et de bonification des milieux.
 La réalisation , le contrôle et le suivi des programmes de l’activité transport concourant à
la préservation de l’environnement ainsi que les missions de responsabilités sociales de
l’entreprise.
 La participation aux opérations d’audits opérationnels pour l’amélioration des techniques
d’exploitation des installations de transport, de maintenance et de sécurité par référence
aux standards de l’industrie pétrolière, ainsi que le suivi des principaux ratios significatifs
de l’efficacité technique globale
 L’animation de la fonction HSE au sein de la direction par des actions constantes de
sensibilisation et de formation.
 Le maintien de l’interfaçage avec les services internes et externes chargés de la sécurité
ainsi qu’avec la cellule HSE de l’activité transport.
Missions du Centre Informatique:
 Gestion, maintenance et optimisation des systèmes d’exploitation (OS), des réseaux locaux
et distants.
 Maintenance préventive des équipements informatiques (micro-ordinateurs, imprimantes
et connectique).
 Gestion, maintenance et optimisation des systèmes de gestion de bases de données
(GMAO), des applications et progiciels utilisateur.
 Développement des applications spécifiques aux activités de la direction.
 Assistance et formation des utilisateurs a l’outil informatique
 Mise en œuvre de la bureautique et assistance aux utilisateurs.
 Mise en œuvre et gestion de l’Internet, l’intranet et de la messagerie.
Missions du département Administration & communications
 Evaluation des besoins en personnel de la direction maintenance et la préparation des plans
de recrutement et de formation.
 Recrutement et formation du personnel dans le cadre des budgets approuvés.
 Etude et mise en place des procédures de gestion et développement de la fonction
ressources humaines.
 Planification dans le domaine de la gestion du personnel et suivi des carrières.
 Gestion administrative du personnel de la direction.
 Gestion des prestations sociales et de la médecine du travail.
 Suivi du fonctionnement des différentes commissions paritaires.
 Prise en charge des relations de travail au sein de la direction.
 Gestion des moyens généraux de la direction.
 Gestion du patrimoine de la direction.
 Gestion et suivi des contrats de sous-traitance.
 Maintenance des infrastructures de la direction.
 Amélioration du processus ressources humaines

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Missions du département Finances:
 Gestion financière de la direction.
 Élaboration des états comptables et financiers.
 Préparation des bilans de la direction.
 Consolidation des budgets, suivi des réalisations budgétaires et analyse des écarts.
 Collecte et traitement des données comptables et budgétaires permettant l’élaboration des
coûts par activité.
 Elaboration, gestion des contrats et application des procédures en matière juridique

Missions du département Approvisionnement:


 Approvisionnement en pièces de rechange, outillage, équipements et matériels nécessaires
à l'activité de la direction.
 Gestion du stock et du magasin des pièces de rechange.
 Gestion des matériels et équipements amortissables.
 Codification des pièces de rechange.
 Amélioration du processus approvisionnement.
 La gestion du parc véhicules et engins et son entretien.
 La gestion des prestations de transport et de manutention nécessaires aux activités des
différentes structures.

Missions du département Méthodes & Ordonnancement:


 Elaboration du plan de charge annuel et pluriannuel en collaboration avec les directions
régionales pour assurer la maintenance des niveaux 3, 4 et 5 des installations industrielles.
 La réception des demandes de travail, leur programmation et répartition entre les structures
du département chargé de la réalisation.
 La gestion et mise à jour des manuels et procédures de maintenance.
 Organisation et animation des groupes pour l’élaboration des gammes opératoires de la
maintenance des niveaux 3, 4 et 5 des machines tournantes.
 Etablissement et analyse des ratios de maintenance.
 Analyse et optimisation des coûts de maintenance.
 Gestion des données de l’activité maintenance et mesure des performance.
 Gestion de la documentation technique de référence des installations industrielles.
 Tenue à jour des normes et standards de la direction.
 Gestion technique et économique des matériels et de la P.R y afférentes.
 Mise en place et gestion des procédures de contrôle qualité et contrôle réglementaire des
moyens.
 Réalisation d’études spécifiques en matière de maintenance.
 Amélioration du processus Méthodes et ordonnancement.

Missions du département Electricité & Instrumentation:


 La réalisation de la maintenance des niveaux 3, 4 et 5 des équipements pour les parties
électricité et instrumentation sur les machines de TRC et autres.
 La réalisation des travaux de modernisation et retrofits des équipements.
 La réalisation des travaux d’électricité industrielle et électromécanique.
 La réalisation de contrôle et l’étalonnage sur les systèmes de sûreté et régulation.

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 L’élaboration et la mise à jour des procédures concernant les activités électricité et
instrumentation en collaboration avec le département méthodes / Ordonnancement.
 La participation à l’élaboration des cahiers des charges liés aux retrofits des installations.

Missions du département Mécanique:


 Réalisation de la maintenance des niveaux 3, 4 & 5 des machines tournantes.
 Maintenance en atelier des ensembles et s/ensembles de turbines, pompes et compresseurs.
 Réalisation des travaux de modernisation des équipements.
 Fabrication de la pièce de rechange spécifique pour les besoins de TRC.
 Réparation des pièces des machines tournantes.
 Contrôle de conformité des pièces fabriquées ou réparées.
 Réalisation des analyses, essais, mesures et expertises

Missions du département Opérations spéciales:


 Elaboration des procédures de piquages en charge et stopple sur les canalisations des
hydrocarbures.
 Réalisation des opérations spéciales sur les ouvrages.
 Maintenance des équipements de piquage en charge et stopple.
 Contrôle et inspection des travaux réalisés.

  1°-  Maintenance préventive et corrective des


machines tournantes principales de        TRC
(Turbines à gaz, Moteurs électriques, Pompes,
Compresseurs, Alternateurs,        ...) et de leurs
accessoires.
  2°- Rénovation de sous-ensembles et réparation
d’éléments nobles de machines
tournantes(Rotors,Directrices, Corps de pompes…)

  3°- Réalisation et/ou suivi des actions de


maintenance améliorative des machines

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(Rétrofits de controle-commande, Amélioration
matériaux ou conception …)
  4°- Contrôle et étalonnage des soupapes de sûreté.
  5°- Analyse des défaillances.
  6°- Étude et réalisation des piquages en charge et
des opérations stopple sur les        canalisations et
ouvrages concentrés.

 Plus de 4400 révisions générales et


partielles.
 Plus de 1200 piquages en charge (différents
produits et diamètres) et 110 opérations
stopple.
 Réalisation et/ou suivi de 55 opérations de
rétrofit de systèmes de contrôle-commande
de turbines à gaz.
 En moyenne 100 actions annuelles de
troubleshooting et d’actions de maintenance
corrective.
 300 réparations de rotors, corps de pompes,
arbres de pompes et compresseurs.
 40 ré-aubage de rotors de turbines

  Moyens Matériels:

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 Équilibreuses dynamiques et statique des
rotors.
 Machines-outils (tournage, fraisage,
alésage, perçage, mortaisage, ..etc.)
 Postes de soudage (baguette, flamme, TIG,
MIG).
 Pistolets de projection thermique flamme-
poudre.
 Equipements et outillages spécifiques
(montage turbines, contrôle endoscopique,
étalonnage …) .
 Équipements pour opérations spéciales sur
canalisation.
 Appareils de contrôle non destructif
(ressuage, magnétoscopie, courants de
Foucault, ultrasons).
 Laboratoire Métallurgie.

3. Bref descriptif du déroulement du stage 


Mon stage au sein de la MNL a consisté essentiellement à l’application des techniques CND par
ressuage. Mon maître de stage étant responsable de laboratoire métallurgie, là où j’ai pu
apprendre dans d’excellentes conditions le travail d’inspection des turbines à gaz.
V. Problématique et objectifs du rapport 
Ce stage a donc été une opportunité pour moi de percevoir comment le Groupe Sonatrach, premier
opérateur des hydrocarbures en Algérie, a intégré dans son organisation la fonction d’inspections
réglementaires des installations industrielles.
En fait, le but est de faire en sorte que les exigences de santé, de sécurité et de protection de
l’environnement soient prises en compte dans les processus de gestion et de décision comme dans
les actions et les opérations quotidiennes à tous les niveaux de responsabilité, et de parvenir ainsi
à travers l’implication et la responsabilisation de tous les employés, au développement d’une
véritable culture HSE au sein de l’ensemble du Groupe Sonatrach. .  

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Sonatrach s’attache à apporter des améliorations continues et mesurables dans le domaine de
l’inspection. Cet engagement qui s’inscrit dans des installations des TRC, est concrétisé par la
réalisation de plusieurs projets d’envergure.

Fig.2. Installations TRC


VI . Les travaux effectués et les apports du stage
1. Les travaux effectués
Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir un métier sous toutes ses formes
et de comprendre de manière globale les difficultés que les ingénieurs d’inspection
pouvaient rencontrer dans l’exercice des contrôles CND. Pour une meilleure
compréhension des tâches que j’ai pu effectuer, il apparaît approprié de traiter en
premier lieu des outils qui étaient mis à ma disposition, puis de traiter de manière
détaillée les tâches que j’ai pu effectuer.

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Fig.3. Vue d’ensemble du Laboratoire Expertise de MNL

2. Service Inspection :
Tous complexe industriel pétrochimique est composé d’équipements coûteux qui traitent
ou acheminent des produits inflammables pour la plus part, ou certaines peuvent être
explosifs ou dangereux lors de leurs manipulation.
 toute défaillance d’un équipement de ce genre par une rupture peut être la cause
de graves accidents tels les incendies ou les explosions et dont les conséquences
peuvent être celons le cas :
 une détérioration des installations.
 un arrêt des unités de production.
 perturbation des programmes de production
 des pertes de vies humaines, des brûlures et blessures

3. Objectifs d’inspection

Le rôle principal de l’inspection est en quelque sorte une sécurité par la prévention.
Car la prévention des défaillances ou d’accidents qui peuvent surgir sur les équipements
et aussi par apport de conseils techniques appropries le service inspection peut éviter au
complexe le pire.
 la fabrication est l’exploitation des équipements sont soumis a des
règlementations officielle, le service inspection doit veiller a leur application.
 Doit s’assurer du bon respect des normes standard des installations.
 Evaluer la durée de vie des équipements.
 Analyse des anomalies et défauts rencontrés.
 Recommandations techniques lors des réparations ou modifications.

4. Techniques d’inspection
5.
Bien qu’il existe des méthodes générales d’inspection, il ne peut pas y avoir de recette
définitive et garanties pour la détection des anomalies dans un équipement.
Les méthodes de contrôle sont des plus simples tel la mesure d’une démontions, au plus
complique tel la radiographie.
On peut décerner trois grandes familles de contrôles :

 Contrôle visuel :
Ce type d’inspection s’applique a l’état de l’équipement pour rechercher a l’œil tout
élément étranger adhèrent a la surface du métal, ou toutes corrosion de celle-ci,

 Méthodes non destructives :


C’est l’inspection de l’équipement sans porter atteinte a sa structure métallique. Elle
permet de :
 détecter la déformation interne et externe.
 Mesure d’épaisseur.

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 Déterminer la structure métallique.
 Déterminer les conditions de travail du matériau.

Parmi les méthodes du contrôle non destructif utilisées pour la détection des défauts, on
trouve le contrôle par ressuage.
.
III- LE CONTROLE PAR RESSUAGE (PT)

I. Introduction :

Le contrôle par ressuage (Penetrant Testing en anglais d’où l’abréviation PT) est une méthode de
contrôle non destructif très utilisée dans les fonderies, les forges et les ateliers d’usinage, etc.
Cette méthode, facile à mettre en œuvre, est destinée, exclusivement, aux matériaux non poreux.
Elle permet de localiser des défauts débouchant en surface tels que des fissure, des criques etc. et
d’apprécier leur longueur mais pas leur profondeur.

Au cours des années, cette méthode a su s’adapter aux normes de plus en plus rigoureuses en
matière d’hygiène, de sécurité et de respect de l’environnement, et elle reste largement utilisée. En
effet, hormis le faible coût de mise en œuvre, l’un des principaux intérêts du ressuage réside dans
la possibilité de localiser des discontinuités type crique, fissure de corrosion, porosité, piqûre, etc.
avec une grande fiabilité, quels que soient leur orientation et leur emplacement sur la pièce à
contrôler, mais également quelles que soient la dimension et la complexité de géométrie de celle-
ci. Il est toutefois important de noter que les discontinuités doivent être débouchantes à la surface
et non obstruées pour permettre un contrôle fiable. De plus, le ressuage peut être défini comme
une méthode globale, signifiant qu’il est possible de contrôler une pièce en une seule opération ou
de traiter une grande série de petites pièces à la fois, ce qui n’est naturellement pas possible par la
radiographie, la gammagraphie, les ultrasons ou les courants de Foucault, etc.

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Fig.4. Contrôle par Ressuage

II Historique :

Selon les professionnels, le ressuage est la méthode CND la plus ancienne car l’une de ses
premières utilisations daterait des années 1880 !

La technique du ressuage a été découverte à l’époque du train à vapeur par un mécanicien. Lors
des opérations d’entretien des locomotives ; en nettoyant une des bielles de sa machine il constata
qu’après essuyage une trace d’huile réapparait toujours au même endroit. Cette trace
réapparaissait même après avoir recouvert l’endroit de poudre de craie et l’avoir soigneusement
essuyée. Cette trace révélait en fait une crique de fatigue ou une amorce de rupture sur la bielle.
Cette méthode est née dont le principe est « après nettoyage de la cible, un révélateur est appliqué
et, en faisant " ressuer ", le liquide resté dans les fissures, va les révéler ». Depuis cette époque, la
technique de ressuage a été perfectionnée et codifiée. On utilise actuellement des pénétrants plus
perfectionnés que l'huile. Ce sont généralement des produits pétroliers colorés ou fluorescents,
dont le classement par sensibilité varie selon les normes et spécifications.

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Fig.5. Fissures d’un engrenage révélées par Ressuage

La méthode semble très simple à mettre en œuvre et elle est sensible aux discontinuités ouvertes.
On peut mettre en évidence des discontinuités de 1μm d'ouverture, Par contre, elle n'est pas
automatisable et les résultats restent à l'appréciation de l’opérateur.

III. Principe de la méthode


Le ressuage est par définition la résurgence d’un liquide (ou d’un gaz) d’une discontinuité dans
laquelle il s’était préalablement introduit au cours d’une opération de pénétration. Prolongement
logique de l’examen visuel, cette méthode permet donc de détecter les discontinuités débouchant à
la surface de la pièce contrôlée sous forme d’indications colorées ou fluorescentes, observées
respectivement sur un fond blanc ou sur un fond noir. Le ressuage comporte quatre phases dont la
première consiste à bien nettoyer la pièce à contrôler.

Un liquide coloré et/ou fluorescent, appelé « pénétrant », est ensuite appliqué sur la surface à
contrôler au cours de la deuxième phase. Il pénètre par capillarité à l’intérieur des défauts (fissures
de corrosion, porosités, piqûres, retassures, gouttes froides, lignes, replis, dédoublures, criques de
rectification, tapures de traitement thermique, micro-amorces de rupture, etc.), nécessitant une
durée de pénétration avant l’étape suivante. Durant la troisième phase, l’excès de pénétrant en
surface est éliminé par lavage suivi d’un séchage.

La surface peut alors être recouverte d’une couche mince de « révélateur » qui absorbe le
pénétrant contenu dans les discontinuités, à la suite de quoi les indications de discontinuités
apparaissent sous forme de taches colorées en surface. Pendant cette quatrième phase, le
révélateur fait « ressuer » . Cela procure un bon contraste entre l’indication, plus large que la
discontinuité et le fond, facilitant ainsi l’observation visuelle. L’examen s’effectue en lumière
blanche artificielle ou lumière du jour (ressuage coloré) ou sous rayonnement ultraviolet.

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Fig.6. Étapes de la mise en œuvre du Ressuage

IV. Techniques opératoires


Le ressuage est une méthode END qui s’intègre facilement dans les chaînes de production ou de
maintenance. Les pièces sont traitées à différents postes : application du pénétrant, rinçage puis
émulsification (dans le cas d’utilisation d’un pénétrant à post-émulsion et d’un émulsifiant
hydrophile), lavage, séchage et application du révélateur.

L’examen est toujours effectué, dans des conditions appropriées d’observation, par un contrôleur.
Il existe deux procédés distincts :

- Ressuage coloré : examen (lumière blanche artificielle ou lumière du jour) ;

- Ressuage fluorescent : examen sous rayonnement ultraviolet (UV-A) ou, éventuellement, lors
d’un contrôle intermédiaire, sous lumière bleue actinique.

Quel que soit le procédé utilisé, la mise en œuvre décrite ci-dessus est similaire. Les seules
différences opératoires proviennent essentiellement de la nature du couple pénétrant/révélateur.

Quelques cas ci-dessous :

 Pénétrant lavable à l’eau ou éliminable par solvant ;


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 Pénétrant à post-émulsion : rendu lavable à l’eau après émulsification à l’aide d’un émulsifiant,
ou éliminable par solvant ;

 Révélateur sec : Poudre duveteuse très fine blanche appliquée sur les zones à contrôler,
applicable uniquement dans le cas d’utilisation d’unpénétrant fluorescent ;

 Révélateur à base de solvant (appelé encore : révélateur humide non aqueux), applicable quel
que soit le type de pénétrant utilisé.

La détectabilité des discontinuités est en grande partie conditionnée par la qualité de la préparation
des surfaces, ce qui sous-entend que la rigueur apportée au nettoyage préliminaire favorise les
résultats du contrôle. La norme NF EN ISO 3452-1 classe les pénétrants fluorescents en 5 niveaux
de sensibilité, du moins sensible, Niveau ½, au plus sensible, Niveau 4.

Fig.7. Détection de fissures sur une soudure par Ressuage

Principe Chimique

Apparu dans l'industrie vers 1930, le contrôle par ressuage met en couvre un liquide
d'imprégnation vivement coloré dit « pénétrant » qui doit être appliqué sur la totalité des
surfaces à inspecter.
Les caractéristiques physico-chimiques de ce liquide lui permettent de pénétrer à
l'intérieur des anfractuosités de la matière et de s'y maintenir partiellement après que ce
liquide ait été entièrement éliminé de la surface extérieure de la pièce. L'application d'un
produit « révélateur » de couleur blanche sur cette surface débarrassée de l'excès de

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pénétrant favorise l'extraction du liquide d'imprégnation contenu dans les défauts
débouchant qui « ressue » alors par diffusion dans ce révélateur.
Apparaît alors progressivement l'image fortement colorée et dilatée du défaut.
Simple à première vue, le contrôle par ressuage est en réalité d'une théorie compliquée
qui fait intervenir simultanément des phénomènes tels que :
- l'adsorption d'un liquide dans un solide
- la diffusion d'un liquide dans un milieu poreux,
- la capillarité d'un liquide dans des conduits de très faible diamètre ou
largeur.
Les produits utilisés doivent également présenter un certain nombre de caractéristiques
essentielles dont :
- une tension superficielle relativement faible,
- une faible viscosité,
- une inertie chimique,
- une bonne solubilité pour certain d'entre eux,
- une rinçabilité élevée,
- un point éclair le plus élevé possible,
- une faible masse volumique pour les liquides d'imprégnation.
Les mécanismes mis en jeu lors d'un contrôle par ressuage résultent donc de plusieurs
effets dont les principaux vont être succinctement énoncés et illustrés ci-après.
La pénétration du liquide d'imprégnation dans les failles étroites et profondes qui
débouchent en surface de la matière résulte principalement de la conjugaison de deux
de ses caractéristiques qui sont sa mouillabilité et ses propriétés capillaires.
Lorsqu'une goutte de liquide est déposée sur une surface plane, on observe une
déformation de cette goutte comme indiqué sur la figure 4.

Fig.8. Mouillabilité d’un liquide

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Cette déformation est caractérisée par l'angle de raccordement Ø que font les surfaces
liquide et solide aux points d'intersection des deux milieux. La mouillabilité s'exprime en
fonction de la valeur de cet angle :
- si Ø < 90° le liquide est mouillant (eau),
- si Ø > 90° le liquide présente une faible mouillabilité (mercure).
La propriété qu'a un liquide tel que l'eau de s’étaler sur une surface plane et lisse dépend
des forces de cohésion qui agissent entre les molécules de ce liquide, donc de sa
tension superficielle a qui est la force par unité de longueur sur la surface de ce liquide
(σ en N.m-1).
C'est en fait la tension superficielle, caractéristique du liquide considéré qui va s'opposer
à l'étalement de celui-ci. Il apparaît donc qu'une bonne mouillabilité d'un liquide
d'imprégnation sur les surfaces à contrôler et sur les parois des failles de la matière à
détecter sera d'autant plus importante que la tension superficielle de ce liquide sera
faible.
Toutefois la mouillabilité ne dépend pas seulement des caractéristiques du liquide mais
également de la rugosité et de la propreté des surfaces.
L'adsorption du liquide d'imprégnation par les discontinuités de la matière débouchant en
surface repose pour une large part sur les phénomènes de capillarité.

Le principe du ressuage consiste à faire pénétrer un produit dans les discontinuités et de


lui permettre de sortir (faire ressuer). L’indication qui apparait est observée et comparé
aux exigences du cahier des charges pièce. Il existe plusieurs procédés qui permettent
de mettre en contact le pénétrant (nom du produit qui pénètre dans les discontinuités)
avec la surface de la pièce. Il y a des moyens d’immersion, de pulvérisation ou encore
d’application au pinceau. Il faut laisser au produit un temps d’action suffisant afin qu’ils
puisse rentrer par capillarité à l’intérieur d’éventuelles discontinuités débouchantes.
Apres ce temps d’action défini par des documents de référence, on procède à une
opération qui consiste à éliminer l’excès de pénétrant à la surface sans enlever celui qui
se trouve dans les discontinuités. Pour cela, là encore, différents procédés peuvent être
mis en œuvre tels que le rinçage à l’eau ou l’élimination par solvant. L’étape suivante
consiste à appliquer un révélateur qui se compose généralement de fines particules, afin
de faciliter la sortie du pénétrant encore présent dans les discontinuités, ainsi que de
fournir un bon contraste entre la couleur du pénétrant (coloré ou fluorescent) et la
surface de la pièce.

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Procédure

1. La surface est préparée

2. Un liquide pénétrant est appliqué en surface

3. Par capillarité, le liquide pénètre dans les discontinuités (fissures, porosité, …), débouchant en surface

4. Le surplus de liquide est retiré de la surface

5.Un révélateur est appliqué

6. La pièce est inspectée visuellement sous un éclairage approprié

7. La pièce est nettoyée à nouveau

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Normes en vigueur
NF EN ISO 12706. Essais non destructifs – Contrôle par ressuage - Vocabulaire.
NF EN ISO 3059. Essais non destructifs – Contrôle par ressuage et Contrôle par magnétoscopie –
Conditions d’observation.
NF EN ISO 3452-1. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 1 : Principes généraux.
NF EN ISO 3452-2. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 2 : Essai des produits
de ressuage.
NF EN ISO 3452-3. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 3 : Pièces de référence.
NF EN ISO 3452-4. Essais non destructifs - Examen par ressuage - Partie 4 : Équipement.
NF EN ISO 3452-5. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 5 : Examen par
ressuage à des températures supérieures à 50°C.
NF EN ISO 3452-6. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 6 : Examen par
ressuage à des températures inférieures à 10°C.
XP CEN/TS 17100 (NORME EXPÉRIMENTALE)
Essais non destructifs – Contrôle par ressuage – Photographies de référence et
dimensionnement des indications.

En résumé, la mise au point d'un contrôle par ressuage réclame la détermination précise:

• Des conditions de préparation de la pièce,

• De la nature des produits de ressuage,

• Des conditions d'application du pénétrant,

• Des conditions de nettoyage, • Des conditions d'application du révélateur,

• Des conditions d'examen.

Enfin, pour chaque contrôle, il existe un cahier des charges ou une norme à respecter. On établit finalement
un rapport de contrôle et/ou une déclaration de conformité.

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IV – Cas pratiques sur l’application du ressuage
Contrôle CND D'une Distribution HP

Distribution HP Turbine TORNADO avant contrôle de ressuage

Application de révélateur sur la distribution HP

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Après 20mn rinçage & application de pénétrant sur la distribution HP

L’apparition des fissures sur l’aubages fixe de la distribution HP

FISSURES

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1. Les outils mis à ma disposition
Au cours de ce stage, j’ai passé le plus clair de mon temps au contrôle CND par ressuage. A
mesure que j’apprenais, mes recherches se sont approfondies. Ce n’est donc qu’à partir du la 2éme
semaine de mon stage que j’ai été véritablement opérationnel, du fait de ma meilleure maîtrise des
contrôle des matériaux.

2. Les Missions du poste occupé

Comme il a été précisé en introduction, l’inspection est un métier qui a la vocation de contrôler et
vérifier les équipements industriels.
Au cours de ce stage, différentes sortes d’activités m’ont été confiées de contrôler par CND
ressuage des organes nobles de turbines.

B – Les apports du stage


Au cours de ce stage, j’ai beaucoup appris. Les apports que j’ai tiré  de cette expérience
professionnelle peuvent être regroupés autour de trois idées principales : les compétences
acquises, les difficultés rencontrés et solutions apportées ainsi que la vie en société.
Compétences acquises
Les compétences que je vous avez pu tirer, développer, mieux cerner lors de mon stage.
L’ensemble des savoirs, ces des expériences nécessaires à l'exercice d'un métier. La notion de
savoir renvoie évidemment aux connaissances initialement et ultérieurement acquises
indispensables à l'exercice de la profession. La notion de savoir procédural est liée à ce qui est
commun au métier, à la profession. L'expérience, le tour de main de l'ouvrier par exemple est lié à
la singularité de l'individu, à sa pratique dans l'exercice de l'activité et en relation avec d'autres, au
sein de l'équipe, face aux clients.

Difficultés rencontrés et solutions apportées  


Durant toute expérience professionnelle, des difficultés sont rencontrés : problèmes de
communication, de formation, problèmes d’efficacité, mauvais résultats, non respect de délai… Il
y a toujours des problèmes et surtout des solutions ! Si vous n’arrivez pas à trouver quelles
difficultés vous avez rencontrés, c’est sans doute que vous avez trouvé facilement des solutions
pour les résoudre ! Montrer ces erreurs ou les difficultés rencontrées permet de montrer que ces
problèmes qui arrivent à  tous, vous ont effectivement rendu plus fort !

La vie en société 

Mon stage chez MNL a été très instructif. Au cours de ces jours j’ai ainsi pu observer le
fonctionnement d’une société. Au-delà, de l’activité de chacun des services, j’ai pu apprendre
comment s’articulent les différents départements d’une telle entreprise. Par ailleurs, les relations
humaines entre les différents employés de la société, indépendamment de l’activité exercée par
chacun d’eux, m’ont appris sur le comportement à avoir en toute circonstance.
Au-delà du fonctionnement de l’entreprise, j’ai pu ressentir son importance dans le secteur
économique En effet, l’atmosphère au sein de la société était très agréable. J’ai ainsi constaté que
la hiérarchie des fonctions de la société MNL était à la hauteur dans les rapports entre les
employés, favorisant par la facilité de contact et la rapidité de communication. A titre d’exemple,

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par utilisation de l'internet on peut facilement accéder à la communication rapide. Au travers de
cette convivialité, j’ai pu comprendre que l’activité d’une société est plus performante dans une
atmosphère chaleureuse et bienveillante.

VII. Conclusion
Bilan.
Suite à mes 2 semaines de stage dans l’entreprise SH-MNL, j’ai pu appliquer la technique de
contrôle par ressuage. Malgré encore quelque détails à régler, l’ensemble de la technique a été
respecté.

Les Apports.
Ce stage m’a apporté beaucoup sur le plan des connaissances en CND.
En plus d’avoir enrichi mes connaissances dans le ressuage, j’ai pu apprendre de nouvelles
techniques telles que la magnétoscopie.
De plus les différents entretiens avec les employé de l’entreprises mon permis de comprendre
comment fonctionnait un service d’inspection.

Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender le domaine de CND en tant
que Inspecteur
Au-delà d’embellir mes connaissances en CND, ce stage m’a permis de comprendre comment
fonctionnait une entreprise en Maintenance. Mais aussi d’évoluer dans une culture différente et de
vivre une expérience enrichissante au MNL.

Ouverture.
Ce stage à été très intéressant et m’a permis d’exploité mes connaissance théorique dans le
domaine du CND. De plus leurs applications dans l’industrie selon les normes ASTM.

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ANNEXE

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Références Bibliographiques

[1]. P.CHEMIN, P.DUBOSC, « Ressuage : définition et principe », Technique de


l’Ingénieur ; Néf : R6201 v3 ; mars 2022.
[2]. ISO EN 1090-2 Exécution des structures en acier et des structures en aluminium :
Exigences techniques pour les structures en acier.
[3]. ISO EN 1090-3 Exécution des structures en acier et des structures en aluminium :
Exigences techniques pour les structures en aluminium.
[4]. ISO 3452-1 : Essais non destructifs – Examen par ressuage : principes généraux
[5]. ISO EN 1371-1 : Méthode de contrôle par ressuage des pièces de fonderie.
[6]. ISO EN ISO 23277 : Contrôle non destructif des assemblages soudés – Contrôle par
ressuage des soudures – Niveaux d’acceptation.

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