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AZERTYUU
Mission : Application des Techniques CND
I. Les Remerciements
II. Abstract
III. L’introduction
IV. Le contexte du stage
1. Présentation de l’Entreprise
2. Secteur d’Activité
3. Le Laboratoire Métallurgie& Corrosion
V. Présentation de la mission
1. Poste occupé
VII. Conclusion
1. Bilan
2. Apport
I. Les Remerciements
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Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît opportun de
commencer ce rapport de stage par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours
de ce stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un moment très
profitable.
Aussi, je remercie M.A. DJERIDANE, mon Maître de Stage qui m’a formé et accompagné tout au
long de cette expérience professionnelle avec beaucoup de patience et de pédagogie.
Je voudrais enfin remercier les enseignants de la formation Génie des Procédés qui ont su
m’apporter les notions indispensables à la réussite de mon stage.
Enfin, je remercie l’ensemble des employés de MNL-SONATRACH pour les conseils qu’ils ont
pu me prodiguer au cours de ce stage
II. Abstract
Dans le cadre de mon cursus en Master Génie des Procédés, j’ai effectué un stage de 2 semaines
au sein de l’entreprise Direction Maintenance Laghouat-Sonatrach (MNL). Cette entreprise est
spécialisée dans la maintenance des équipements pétroliers au sein la Sonatrach. J’étais situé dans
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le Laboratoire Métallurgie& Corrosion. Ma mission était de contrôler les pièces des turbines à
gaz.
As part of my course at Master Process Engineering, I did a placement of 2 week in the company's
MNL-Sonatrach in Laghouat City. This company specializes in maintaining gas&oil Sonatrach
installations. I was located in the Metallurgical Laboratory department. My mission was to control
gas turbine parts by Dye penetrant method.
III. L’introduction
Etant en fin de cycle de Master Génie des Procédés à l’UATL, j’ai dû accomplir un stage de deux
semaines (du 05 février au 19 février 2023) qui correspond à l’aboutissement de la formation.
J’ai choisi de réaliser mon stage à MNL car cela m’a permis de connaitre une autre culture et de
vivre une expérience enrichissant que ce soit professionnel ou personnel.
De plus la mission proposée était très intéressante et actuel, en effet Sonatrach utilise des produits
avancés permettant l'inspection non-destructive. Cette société est leader national dans a
maintenance des turbine à gaz.
1. Présentation de l’entreprise
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Au-delà d’enrichir mes connaissances professionnels, ce stage m’a permis de comprendre dans
quelle mesure il m’a beaucoup apporté dans mon future parcours professionnel.
L’énergie occupe une place prépondérante dans la vie de l’être humain. Les sciences et le progrès
technique ont permis à l’homme de découvrir de nouvelles ressources énergétiques, à savoir, des
produits à vocation énergétiques que nous citons : le pétrole et le gaz naturel, seuls capables de
répondre à l’accroissement des besoins en énergie.
Face au pétrole, son concurrent dans le marché des combustibles mais aussi son associé dans les
gisement des hydrocarbures au cours de leur exploitation, le gaz est apparu comme une forme
d’énergie difficile à mettre en œuvre, particulièrement en raison du poids des investissements et
des coûts de transport jusqu’au consommateur.
Avec les années soixante, les découvertes de gaz et la multiplication des projets entraînent un
véritable décollage de la production mondiale. Au bout de dix années de croissance, à la fois de la
production et des réserves prouvées, le gaz naturel a quitté sa place de second rang.
L’intérêt croissant pour le gaz naturel vient du fait que celui-ci est choisi pour sa propreté et à
l’abondance relative des ressources.
Aperçu historique :
Au lendemain de l'indépendance de l’Algérie en 1962, La SONATRACH été créée.
La Base Maintenance Laghouat relevant de la Région Transport Ouest (RTO) a été crée en 1966
avec la mise en service de l’ouvrage OZ1.
En 1988, la Direction Maintenance Laghouat (DMN) a été structurée en 03 bases : Laghouat,
Biskra et Haoud El Hamra, qui ont été supprimé en 2002 avec la création de la Direction
Maintenance Laghouat (MNL) relevant de la Branche de Transport par Canalisation de la
Sonatrach.
2. Domaines d’activités
Maintenance préventive et corrective des machines tournantes principales de TRC
(Turbines à gaz, Moteurs électriques, Pompes, Compresseurs, Alternateurs, ...) et de leurs
accessoires.
Rénovation de sous-ensembles et réparation d’éléments nobles de machines tournantes
(rotors, directrices, corps de pompes…)
Réalisation et/ou suivi des actions de maintenance améliorative des machines (rétrofits de
contrôle-commande, amélioration matériaux ou conception …)
Contrôle et étalonnage des soupapes de sûreté.
Analyse des défaillances.
Étude et réalisation des piquages en charge et des opérations stopple sur les canalisations
et ouvrages concentrés.
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Fig.1. Organigramme de la Direction MNL
Missions de la direction:
La maintenance des niveaux 3, 4 et 5 des équipements de l’activité.
L'établissement des procédures et contrôle de la maintenance des niveaux 1 & 2 des
équipements de l'activité en collaboration avec les Directions régionales.
La réparation des pièces et rénovation des organes des équipements.
La fabrication de la pièce et rénovation des organes des équipements.
La réhabilitation et modernisation des équipements et installations industrielles de
l'activité.
La préparation et réalisation des opérations spéciales.
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La prévention des accidents et incidents par des inspections visant à détecter les conditions
techniques, attitudes ou habitudes du personnel et les méthodes de travail dangereuses et la
recommandation d’actions correctives.
La protection et la sauvegarde du patrimoine humain et matériel par des programmes de
prévention, de suivi sanitaire, et en cas d’incident, en dirigeant l’intervention, les
opérations de dépollution et de bonification des milieux.
La réalisation , le contrôle et le suivi des programmes de l’activité transport concourant à
la préservation de l’environnement ainsi que les missions de responsabilités sociales de
l’entreprise.
La participation aux opérations d’audits opérationnels pour l’amélioration des techniques
d’exploitation des installations de transport, de maintenance et de sécurité par référence
aux standards de l’industrie pétrolière, ainsi que le suivi des principaux ratios significatifs
de l’efficacité technique globale
L’animation de la fonction HSE au sein de la direction par des actions constantes de
sensibilisation et de formation.
Le maintien de l’interfaçage avec les services internes et externes chargés de la sécurité
ainsi qu’avec la cellule HSE de l’activité transport.
Missions du Centre Informatique:
Gestion, maintenance et optimisation des systèmes d’exploitation (OS), des réseaux locaux
et distants.
Maintenance préventive des équipements informatiques (micro-ordinateurs, imprimantes
et connectique).
Gestion, maintenance et optimisation des systèmes de gestion de bases de données
(GMAO), des applications et progiciels utilisateur.
Développement des applications spécifiques aux activités de la direction.
Assistance et formation des utilisateurs a l’outil informatique
Mise en œuvre de la bureautique et assistance aux utilisateurs.
Mise en œuvre et gestion de l’Internet, l’intranet et de la messagerie.
Missions du département Administration & communications
Evaluation des besoins en personnel de la direction maintenance et la préparation des plans
de recrutement et de formation.
Recrutement et formation du personnel dans le cadre des budgets approuvés.
Etude et mise en place des procédures de gestion et développement de la fonction
ressources humaines.
Planification dans le domaine de la gestion du personnel et suivi des carrières.
Gestion administrative du personnel de la direction.
Gestion des prestations sociales et de la médecine du travail.
Suivi du fonctionnement des différentes commissions paritaires.
Prise en charge des relations de travail au sein de la direction.
Gestion des moyens généraux de la direction.
Gestion du patrimoine de la direction.
Gestion et suivi des contrats de sous-traitance.
Maintenance des infrastructures de la direction.
Amélioration du processus ressources humaines
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Missions du département Finances:
Gestion financière de la direction.
Élaboration des états comptables et financiers.
Préparation des bilans de la direction.
Consolidation des budgets, suivi des réalisations budgétaires et analyse des écarts.
Collecte et traitement des données comptables et budgétaires permettant l’élaboration des
coûts par activité.
Elaboration, gestion des contrats et application des procédures en matière juridique
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L’élaboration et la mise à jour des procédures concernant les activités électricité et
instrumentation en collaboration avec le département méthodes / Ordonnancement.
La participation à l’élaboration des cahiers des charges liés aux retrofits des installations.
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(Rétrofits de controle-commande, Amélioration
matériaux ou conception …)
4°- Contrôle et étalonnage des soupapes de sûreté.
5°- Analyse des défaillances.
6°- Étude et réalisation des piquages en charge et
des opérations stopple sur les canalisations et
ouvrages concentrés.
Moyens Matériels:
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Équilibreuses dynamiques et statique des
rotors.
Machines-outils (tournage, fraisage,
alésage, perçage, mortaisage, ..etc.)
Postes de soudage (baguette, flamme, TIG,
MIG).
Pistolets de projection thermique flamme-
poudre.
Equipements et outillages spécifiques
(montage turbines, contrôle endoscopique,
étalonnage …) .
Équipements pour opérations spéciales sur
canalisation.
Appareils de contrôle non destructif
(ressuage, magnétoscopie, courants de
Foucault, ultrasons).
Laboratoire Métallurgie.
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Sonatrach s’attache à apporter des améliorations continues et mesurables dans le domaine de
l’inspection. Cet engagement qui s’inscrit dans des installations des TRC, est concrétisé par la
réalisation de plusieurs projets d’envergure.
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Fig.3. Vue d’ensemble du Laboratoire Expertise de MNL
2. Service Inspection :
Tous complexe industriel pétrochimique est composé d’équipements coûteux qui traitent
ou acheminent des produits inflammables pour la plus part, ou certaines peuvent être
explosifs ou dangereux lors de leurs manipulation.
toute défaillance d’un équipement de ce genre par une rupture peut être la cause
de graves accidents tels les incendies ou les explosions et dont les conséquences
peuvent être celons le cas :
une détérioration des installations.
un arrêt des unités de production.
perturbation des programmes de production
des pertes de vies humaines, des brûlures et blessures
3. Objectifs d’inspection
Le rôle principal de l’inspection est en quelque sorte une sécurité par la prévention.
Car la prévention des défaillances ou d’accidents qui peuvent surgir sur les équipements
et aussi par apport de conseils techniques appropries le service inspection peut éviter au
complexe le pire.
la fabrication est l’exploitation des équipements sont soumis a des
règlementations officielle, le service inspection doit veiller a leur application.
Doit s’assurer du bon respect des normes standard des installations.
Evaluer la durée de vie des équipements.
Analyse des anomalies et défauts rencontrés.
Recommandations techniques lors des réparations ou modifications.
4. Techniques d’inspection
5.
Bien qu’il existe des méthodes générales d’inspection, il ne peut pas y avoir de recette
définitive et garanties pour la détection des anomalies dans un équipement.
Les méthodes de contrôle sont des plus simples tel la mesure d’une démontions, au plus
complique tel la radiographie.
On peut décerner trois grandes familles de contrôles :
Contrôle visuel :
Ce type d’inspection s’applique a l’état de l’équipement pour rechercher a l’œil tout
élément étranger adhèrent a la surface du métal, ou toutes corrosion de celle-ci,
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Déterminer la structure métallique.
Déterminer les conditions de travail du matériau.
Parmi les méthodes du contrôle non destructif utilisées pour la détection des défauts, on
trouve le contrôle par ressuage.
.
III- LE CONTROLE PAR RESSUAGE (PT)
I. Introduction :
Le contrôle par ressuage (Penetrant Testing en anglais d’où l’abréviation PT) est une méthode de
contrôle non destructif très utilisée dans les fonderies, les forges et les ateliers d’usinage, etc.
Cette méthode, facile à mettre en œuvre, est destinée, exclusivement, aux matériaux non poreux.
Elle permet de localiser des défauts débouchant en surface tels que des fissure, des criques etc. et
d’apprécier leur longueur mais pas leur profondeur.
Au cours des années, cette méthode a su s’adapter aux normes de plus en plus rigoureuses en
matière d’hygiène, de sécurité et de respect de l’environnement, et elle reste largement utilisée. En
effet, hormis le faible coût de mise en œuvre, l’un des principaux intérêts du ressuage réside dans
la possibilité de localiser des discontinuités type crique, fissure de corrosion, porosité, piqûre, etc.
avec une grande fiabilité, quels que soient leur orientation et leur emplacement sur la pièce à
contrôler, mais également quelles que soient la dimension et la complexité de géométrie de celle-
ci. Il est toutefois important de noter que les discontinuités doivent être débouchantes à la surface
et non obstruées pour permettre un contrôle fiable. De plus, le ressuage peut être défini comme
une méthode globale, signifiant qu’il est possible de contrôler une pièce en une seule opération ou
de traiter une grande série de petites pièces à la fois, ce qui n’est naturellement pas possible par la
radiographie, la gammagraphie, les ultrasons ou les courants de Foucault, etc.
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Fig.4. Contrôle par Ressuage
II Historique :
Selon les professionnels, le ressuage est la méthode CND la plus ancienne car l’une de ses
premières utilisations daterait des années 1880 !
La technique du ressuage a été découverte à l’époque du train à vapeur par un mécanicien. Lors
des opérations d’entretien des locomotives ; en nettoyant une des bielles de sa machine il constata
qu’après essuyage une trace d’huile réapparait toujours au même endroit. Cette trace
réapparaissait même après avoir recouvert l’endroit de poudre de craie et l’avoir soigneusement
essuyée. Cette trace révélait en fait une crique de fatigue ou une amorce de rupture sur la bielle.
Cette méthode est née dont le principe est « après nettoyage de la cible, un révélateur est appliqué
et, en faisant " ressuer ", le liquide resté dans les fissures, va les révéler ». Depuis cette époque, la
technique de ressuage a été perfectionnée et codifiée. On utilise actuellement des pénétrants plus
perfectionnés que l'huile. Ce sont généralement des produits pétroliers colorés ou fluorescents,
dont le classement par sensibilité varie selon les normes et spécifications.
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Fig.5. Fissures d’un engrenage révélées par Ressuage
La méthode semble très simple à mettre en œuvre et elle est sensible aux discontinuités ouvertes.
On peut mettre en évidence des discontinuités de 1μm d'ouverture, Par contre, elle n'est pas
automatisable et les résultats restent à l'appréciation de l’opérateur.
Un liquide coloré et/ou fluorescent, appelé « pénétrant », est ensuite appliqué sur la surface à
contrôler au cours de la deuxième phase. Il pénètre par capillarité à l’intérieur des défauts (fissures
de corrosion, porosités, piqûres, retassures, gouttes froides, lignes, replis, dédoublures, criques de
rectification, tapures de traitement thermique, micro-amorces de rupture, etc.), nécessitant une
durée de pénétration avant l’étape suivante. Durant la troisième phase, l’excès de pénétrant en
surface est éliminé par lavage suivi d’un séchage.
La surface peut alors être recouverte d’une couche mince de « révélateur » qui absorbe le
pénétrant contenu dans les discontinuités, à la suite de quoi les indications de discontinuités
apparaissent sous forme de taches colorées en surface. Pendant cette quatrième phase, le
révélateur fait « ressuer » . Cela procure un bon contraste entre l’indication, plus large que la
discontinuité et le fond, facilitant ainsi l’observation visuelle. L’examen s’effectue en lumière
blanche artificielle ou lumière du jour (ressuage coloré) ou sous rayonnement ultraviolet.
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Fig.6. Étapes de la mise en œuvre du Ressuage
L’examen est toujours effectué, dans des conditions appropriées d’observation, par un contrôleur.
Il existe deux procédés distincts :
- Ressuage fluorescent : examen sous rayonnement ultraviolet (UV-A) ou, éventuellement, lors
d’un contrôle intermédiaire, sous lumière bleue actinique.
Quel que soit le procédé utilisé, la mise en œuvre décrite ci-dessus est similaire. Les seules
différences opératoires proviennent essentiellement de la nature du couple pénétrant/révélateur.
Révélateur sec : Poudre duveteuse très fine blanche appliquée sur les zones à contrôler,
applicable uniquement dans le cas d’utilisation d’unpénétrant fluorescent ;
Révélateur à base de solvant (appelé encore : révélateur humide non aqueux), applicable quel
que soit le type de pénétrant utilisé.
La détectabilité des discontinuités est en grande partie conditionnée par la qualité de la préparation
des surfaces, ce qui sous-entend que la rigueur apportée au nettoyage préliminaire favorise les
résultats du contrôle. La norme NF EN ISO 3452-1 classe les pénétrants fluorescents en 5 niveaux
de sensibilité, du moins sensible, Niveau ½, au plus sensible, Niveau 4.
Principe Chimique
Apparu dans l'industrie vers 1930, le contrôle par ressuage met en couvre un liquide
d'imprégnation vivement coloré dit « pénétrant » qui doit être appliqué sur la totalité des
surfaces à inspecter.
Les caractéristiques physico-chimiques de ce liquide lui permettent de pénétrer à
l'intérieur des anfractuosités de la matière et de s'y maintenir partiellement après que ce
liquide ait été entièrement éliminé de la surface extérieure de la pièce. L'application d'un
produit « révélateur » de couleur blanche sur cette surface débarrassée de l'excès de
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pénétrant favorise l'extraction du liquide d'imprégnation contenu dans les défauts
débouchant qui « ressue » alors par diffusion dans ce révélateur.
Apparaît alors progressivement l'image fortement colorée et dilatée du défaut.
Simple à première vue, le contrôle par ressuage est en réalité d'une théorie compliquée
qui fait intervenir simultanément des phénomènes tels que :
- l'adsorption d'un liquide dans un solide
- la diffusion d'un liquide dans un milieu poreux,
- la capillarité d'un liquide dans des conduits de très faible diamètre ou
largeur.
Les produits utilisés doivent également présenter un certain nombre de caractéristiques
essentielles dont :
- une tension superficielle relativement faible,
- une faible viscosité,
- une inertie chimique,
- une bonne solubilité pour certain d'entre eux,
- une rinçabilité élevée,
- un point éclair le plus élevé possible,
- une faible masse volumique pour les liquides d'imprégnation.
Les mécanismes mis en jeu lors d'un contrôle par ressuage résultent donc de plusieurs
effets dont les principaux vont être succinctement énoncés et illustrés ci-après.
La pénétration du liquide d'imprégnation dans les failles étroites et profondes qui
débouchent en surface de la matière résulte principalement de la conjugaison de deux
de ses caractéristiques qui sont sa mouillabilité et ses propriétés capillaires.
Lorsqu'une goutte de liquide est déposée sur une surface plane, on observe une
déformation de cette goutte comme indiqué sur la figure 4.
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Cette déformation est caractérisée par l'angle de raccordement Ø que font les surfaces
liquide et solide aux points d'intersection des deux milieux. La mouillabilité s'exprime en
fonction de la valeur de cet angle :
- si Ø < 90° le liquide est mouillant (eau),
- si Ø > 90° le liquide présente une faible mouillabilité (mercure).
La propriété qu'a un liquide tel que l'eau de s’étaler sur une surface plane et lisse dépend
des forces de cohésion qui agissent entre les molécules de ce liquide, donc de sa
tension superficielle a qui est la force par unité de longueur sur la surface de ce liquide
(σ en N.m-1).
C'est en fait la tension superficielle, caractéristique du liquide considéré qui va s'opposer
à l'étalement de celui-ci. Il apparaît donc qu'une bonne mouillabilité d'un liquide
d'imprégnation sur les surfaces à contrôler et sur les parois des failles de la matière à
détecter sera d'autant plus importante que la tension superficielle de ce liquide sera
faible.
Toutefois la mouillabilité ne dépend pas seulement des caractéristiques du liquide mais
également de la rugosité et de la propreté des surfaces.
L'adsorption du liquide d'imprégnation par les discontinuités de la matière débouchant en
surface repose pour une large part sur les phénomènes de capillarité.
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Procédure
3. Par capillarité, le liquide pénètre dans les discontinuités (fissures, porosité, …), débouchant en surface
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Normes en vigueur
NF EN ISO 12706. Essais non destructifs – Contrôle par ressuage - Vocabulaire.
NF EN ISO 3059. Essais non destructifs – Contrôle par ressuage et Contrôle par magnétoscopie –
Conditions d’observation.
NF EN ISO 3452-1. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 1 : Principes généraux.
NF EN ISO 3452-2. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 2 : Essai des produits
de ressuage.
NF EN ISO 3452-3. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 3 : Pièces de référence.
NF EN ISO 3452-4. Essais non destructifs - Examen par ressuage - Partie 4 : Équipement.
NF EN ISO 3452-5. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 5 : Examen par
ressuage à des températures supérieures à 50°C.
NF EN ISO 3452-6. Essais non destructifs – Examen par ressuage - Partie 6 : Examen par
ressuage à des températures inférieures à 10°C.
XP CEN/TS 17100 (NORME EXPÉRIMENTALE)
Essais non destructifs – Contrôle par ressuage – Photographies de référence et
dimensionnement des indications.
En résumé, la mise au point d'un contrôle par ressuage réclame la détermination précise:
Enfin, pour chaque contrôle, il existe un cahier des charges ou une norme à respecter. On établit finalement
un rapport de contrôle et/ou une déclaration de conformité.
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IV – Cas pratiques sur l’application du ressuage
Contrôle CND D'une Distribution HP
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Après 20mn rinçage & application de pénétrant sur la distribution HP
FISSURES
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1. Les outils mis à ma disposition
Au cours de ce stage, j’ai passé le plus clair de mon temps au contrôle CND par ressuage. A
mesure que j’apprenais, mes recherches se sont approfondies. Ce n’est donc qu’à partir du la 2éme
semaine de mon stage que j’ai été véritablement opérationnel, du fait de ma meilleure maîtrise des
contrôle des matériaux.
Comme il a été précisé en introduction, l’inspection est un métier qui a la vocation de contrôler et
vérifier les équipements industriels.
Au cours de ce stage, différentes sortes d’activités m’ont été confiées de contrôler par CND
ressuage des organes nobles de turbines.
La vie en société
Mon stage chez MNL a été très instructif. Au cours de ces jours j’ai ainsi pu observer le
fonctionnement d’une société. Au-delà, de l’activité de chacun des services, j’ai pu apprendre
comment s’articulent les différents départements d’une telle entreprise. Par ailleurs, les relations
humaines entre les différents employés de la société, indépendamment de l’activité exercée par
chacun d’eux, m’ont appris sur le comportement à avoir en toute circonstance.
Au-delà du fonctionnement de l’entreprise, j’ai pu ressentir son importance dans le secteur
économique En effet, l’atmosphère au sein de la société était très agréable. J’ai ainsi constaté que
la hiérarchie des fonctions de la société MNL était à la hauteur dans les rapports entre les
employés, favorisant par la facilité de contact et la rapidité de communication. A titre d’exemple,
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par utilisation de l'internet on peut facilement accéder à la communication rapide. Au travers de
cette convivialité, j’ai pu comprendre que l’activité d’une société est plus performante dans une
atmosphère chaleureuse et bienveillante.
VII. Conclusion
Bilan.
Suite à mes 2 semaines de stage dans l’entreprise SH-MNL, j’ai pu appliquer la technique de
contrôle par ressuage. Malgré encore quelque détails à régler, l’ensemble de la technique a été
respecté.
Les Apports.
Ce stage m’a apporté beaucoup sur le plan des connaissances en CND.
En plus d’avoir enrichi mes connaissances dans le ressuage, j’ai pu apprendre de nouvelles
techniques telles que la magnétoscopie.
De plus les différents entretiens avec les employé de l’entreprises mon permis de comprendre
comment fonctionnait un service d’inspection.
Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender le domaine de CND en tant
que Inspecteur
Au-delà d’embellir mes connaissances en CND, ce stage m’a permis de comprendre comment
fonctionnait une entreprise en Maintenance. Mais aussi d’évoluer dans une culture différente et de
vivre une expérience enrichissante au MNL.
Ouverture.
Ce stage à été très intéressant et m’a permis d’exploité mes connaissance théorique dans le
domaine du CND. De plus leurs applications dans l’industrie selon les normes ASTM.
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ANNEXE
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Références Bibliographiques
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