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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE.

UNIVARSITE DE M’HAMED BOUGARA-BOUMERDES

FACULTE DES HYDROCARBURES ET DE LA CHIMIE

RAPPORT DE STAGE :
TERMINAL MARIN DE BEJAIA DRGB
Stage effectué au sein de la Direction Régional de Bejaia [SONATRACH]

Réalisé par :
- Zekhref Mohamed El Mouatasem
- Chibout Aissa
Durée de stage : 10 jours « 05/04/2022 14/04/2022 »
SOMMAIRE
Remerciement……………………………………...…………………………………3

Introduction générale……………………………………………………………………………4

Chapitre I : Présentation de la SONATRACH


I.1) Les principales activités de la SONATRACH………………………………………………..5

I.2) Région transport centre…………………………………………………………………….…7

I.3) Département exploitation liquide…………………………………………………………...…7

I.3.1) Rôles des services du département…………………………………………………………..8

Chapitre II : OB1 de Bejaïa


II.1) Historique et topographie de Bejaïa………………………………………………………10

II.2) Stations de pompage principales………………………………………………………….…11

II.3) Description du terminal marin de Bejaïa………………………………………...................12

II.4) Dépôt Nord……………………………………………………………………………………13

II.5) Dépôt Sud…………………………………………………………………..…………………15

II.6) Sea Line………………………………………………………….……………………………16

Chapitre III : Bacs à toit flottant


III.1) Définition…………………………………………………...…………………………………18

III.2) Les principaux constituants du réservoir à toit flottant……………………...………………18

Conclusion générale ……………………………………………………………..……21

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Remerciement :
En premier lieu nous tenons à remercier Le bon Dieu qui nous a donnés
le courage et la force pour réaliser et finaliser ce rapport de stage
Ensuite un grand merci à tout le personnel de la SONATRACH Bejaia qui
nous ont accueillies à bras ouvert au sein de la direction régionale de
BEJAIA.
Tout particulièrement nous dédions un grand merci pour Mr : Louiba pour
son chaleureux accueil, ses conseils et sa bonne humeur tout au long du
stage et aussi pour ses informations et explications très intéressantes et
enrichissantes sans oublier ses cours instructifs.
Et aussi tous mes collègues avec lesquels nous avions passe d’agréables
moments durant tout le long du stage

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Introduction générale :
La Société Nationale de Transport et de la Commercialisation des Hydrocarbures
‘SONATRACH’, créé le 31/12/1963 par le décret N°63/491 pour assurer le transport
et la commercialisation des hydrocarbures, s'est vue élargir ses compétences en 1966,
quand les statues ont été changées par le décret N°66/292 du 22/09/1966, à partir de

Cette date, la SONATRACH intervient également dans l’exploration, production ainsi


que la transformation des hydrocarbures. Le 24/02/1971, la nationalisation s'étendra
à tous les secteurs des hydrocarbures.

C’est pour cela qu’elle est la plus importante compagnie des hydrocarbures en Algérie
ainsi qu’en Afrique. Puisqu’elle intervient dans l’exploration, la production, le
transport, la transformation et commercialisation des hydrocarbures et de leurs
dérivés, et cela joue un rôle très important dans l’économie du pays puisque les
exportations de l’Algérie se concentre en majorité sur cette richesse naturelle.

Elle est classée 1ère compagnie en Afrique et 12ème dans l’échelle internationale

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CHAPITRE I : présentation de la SONATRACH

Fig. I.1 : Organisation de SONATRACH

I-1) LES PRINCIPALES ACTIVITES DE LA SONATRACH :

1.1. Activité amont :

L’activité amont recouvre :


• L’exploration
• Production
• Forage

Figure 2: L’activité amont

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1.2. Activité aval :

Cette activité à pour mission la :


• Liquéfaction du gaz naturel
• Séparation du GPL
• Raffinage du pétrole
• Pétrochimie

1.3. Activité commercialisation :

Cette activité supervise :


• La distribution (commercialisation sur le marché intérieur et extérieur)
• L’exportation
• Transport maritime des hydrocarbures

Figure 3: L’activité de commercialisation

1.4. Transport par canalisation (exploitation) :

Cette activité est en charge de l’acheminement des hydrocarbures depuis les zones
de production grâce à un réseau de pipe par le biais des stations de pompage
jusqu’aux zones de stockage, aux complexes GNL et GPL, aux raffineries, aux ports
pétroliers ainsi que vers les pays importateurs et dispose d’un réseau de canalisation
de prés de 16 200 Kms.

Elle a la charge de définir, réaliser, exploiter, assurer la maintenance et de faire


évoluer le réseau de canalisation ainsi que les différentes installations qui s’y
rattachent.TRC veille également au respect des conditions de sécurité et de
prévention de l’environnement.

Figure 4 : L’activité de transport

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I-2) Région Transport centre

La Région Transport Centre est l’une des cinq régions de l’activité du transport
d’hydrocarbures de la SONATRACH, sa mission est d’assurer le transport par
canalisation du pétrole brut et condensat du centre de dispatching de haoud el hamra
vers le terminal marin de Bejaia, et le transport du gaz naturel à partir du centre de
dispatching gaz de hassi r’mel vers le terminal arrivé de bordj menail.

La satisfaction des demandes clientèles et l’honneur des contrats d’exportations dans


les délais programmés, est l’une des préoccupations majeures de la Région
Transport Centre, qui lui permettra de préserver sa place au sein de l’échelle
internationale.

I-3) Département exploitation liquide

Le département exploitation liquide de la RTC assure l’exploitation


de l’oléoduc (OB1) pour le transport du pétrole brut à partir de
HEH vers le terminal marin de Bejaia et garantir les contrats de
vente de pétrole brut dans les délais impartis, la figure ci-dessous
montre l’organisation de ce département.

Département
exploitation liquide

Service ligne Service trafic Service Service


laboratoire terminal

Section Section Terminal


inspection dispatching sud

Section Section
préparation shipping Terminal
nord

Section Section
comptabilité et
Tour de
ligne GG1
programmation contrôle
Port
pétrolier

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I .3.1) Rôles des services du département

Service Ligne : contient deux sections :


1. Section Inspection : Sont rôle est d’assurer le contrôle et
l’inspection des canalisations et auxiliaires ;
2. Section préparation : Son rôle et l’étude ainsi que
l’engineering des installations du transport pour une
exploitation optimum.
Service Trafic : Son rôle est la gestion et la régulation de la
ligne OB1 ainsi le comptage des quantités réceptionnées et
expédiées et la supervision des paramètres de la ligne (volume,
pression, débit).
1. Section dispatching : Sont rôle est la régulation de la
ligne ainsi que la supervision des paramètres
d’exploitation ;
2. Section shipping : elle s’occupe de la préparation des
dossiers des clients pour la préparation des chargements
par navires citernes et cela à partir d’un planning
élaboré par l’activité commerciale de SONATRACH ;
3. Section comptabilité : comptabilité du produit
réceptionné, stockés et expédiés.
Service Laboratoire : son rôle est l’analyse qualitative du
produit réceptionné au Terminal marin.
Ce service est très important puisque les résultats des analyses
effectués sur le brut définiront sa qualité et son prix.
Service terminal : assure la réception, le stockage et les chargements des
navires citerne au port pétrolier.

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Chapitre II : OB1 de Bejaia

II-1) Historique et Topographie de l’OB1

Le besoin des hydrocarbures que la France a connu l’a poussé à construire des
pipelines afin de pouvoir les acheminer et cela en reliant les lieux de production avec
les ports marins qui se trouvent au nord d’Algérie.

Entre 1957 -1958 ils ont commencé à étudier la taille de la pipe de Bejaia pour qu’il
soit évolutif, sachant que c’était le premier oléoduc qui avait été construit et mis en
œuvre en 1959 par la SOPEG (société des pétroles et de gérance).

Cette pipe relie la plus grande station de stockage HEH et le Terminal Marin de
Bejaia, il de 660.72 kms de longueur et 24’’/22 ’’ de diamètre.

Fig II.1 Réseau du transport des hydrocarbures de la RTC

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Afin d’assurer l’arrivé de la quantité du brut envoyé de HEH (SP1) tout en évitant le
maximum de perte en pression, ils ont installé des stations de pompages (SP1bis,
SP2, SP3) pour régulariser et maintenir une pression constante dans l’oléoduc et un
débit raisonnable.

Pour le fonctionnement des stations ils ont adopté des moteurs Diesel et cela avec un
picage de brut (l’extraction du léger en utilisant la centrifugation) pour mettre les
mettre en marche.

En 2005 ils ont commencé les rénovations et cela en commençant par les stations
tout en gardant les caractéristiques optimales de la pipe.

II-2) Les stations de pompage principales

Terminal de départ SP1

Situé à HEH au PK0, 00 de la ligne à une altitude de 150m

SP1 Bis (Djemââ)

SP1 bis a été installée au PK 190 à coté de Djamaa juste après la mise en service
en 1959 de la ligne 24” OB1 dans le but d’augmenter le débit du brut de 1800 m 3/h à
2200 m3/h. La station, mise en service aux alentours de 1961.
Fonctionne selon des turbines (1400, 1800,2100 (m 3/h)) et les autres sont réduites
au choix de SP1 bis.
SP2 Biskra

SP2 est installée au PK 351 à une altitude de 217m (ferme Driss Amor ex-Dufourg
à 17 Kms de Biskra) et mise en service en 1959.
L’installation des pompes dans cette station est en série afin de garder un débit
constant et augmenter la pression.
SP3 M’SILA

Cette station est importante, puisqu’il faut garantir une certaine pression pour
atteindre le col de SELATNA c’est pour cela qu’on l’a équipé de pompes en parallèle
qui garde une pression constante et augmente le débit qui s’ajoute pour évacuer le
maximum. Et puis il atteint le terminal par écoulement gravitaire.
La colonne qui relie SP3 et col de SELATNA doit être toujours pleine sinon on
aura la création d’un vide par effet venturi qui va bousier le pipe.
Terminal
Le Terminal Marin de Bejaia. Et il ya une station au niveau de l’oléoduc HEH
vers Terminal Marin de Bejaia à Beni Mansour pour alimenter la raffinerie d’Alger

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Toutes les stations contiennent des pompes boosters en cas de faible pression qui
permettent de fournir la pression d’admission des pompes principales afin de refouler
le brut après.
Par la suite ils ont eu besoin d’optimiser et d’évacuer la production dans un temps
réduit donc ils ont construit des stations intermédiaires à turbines :
❖ SPA Tougourt (PK 135)
❖ SPB Oumach (PK 313)
❖ SPC Oued El Fid (PK 443)
❖ SPDBeni Mansour (PK 573)

Au fur et à mesure la production à augmenter en exponentiel.


Sans oublier la présence des bacs tampons à chaque station dont le rôle est le
stockage du brut en cas d’une panne au niveau du pipe ou bien la surcharge en
station départ et arriver afin de ne pas arrêter la production.

II.3) Description du Terminal marin de Bejaia

Le terminal marin de Bejaia est une zone de stockage d’hydrocarbures liquides, il


contient deux demi-zones, le nord et le sud ; Elle est située au nord de Bejaia (arrière
port) et à l'entrée de la ville sur la zone industrielle.
La direction régionale de Bejaïa est une direction parmi les 7 directions
opérationnelles composant l’activité de transport par canalisation avec les régions
d’ARZEW, SKIKDA, HAOUD ELHAMRA, GPDF, et GME ces deux derniers sont 2
gazoducs traversant l’Italie et l’Espagne.

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Figure 2 : Vue de l’entrée de DRGB.
Le site renferme seize bacs métalliques de forme cylindrique de capacité variable de
35000 à 50000 m3. Ces bacs ont été construits en 1957.
Leur structure est composée d’un assemblage de viroles métalliques d’épaisseurs
variables de 8 à 32 mm soudées sur une fondation souple en tôles métalliques de 12
mm d’épaisseur. Le diamètre des bacs varie de 56 à 67 m et leur hauteur est de 16 m.
A l’intérieur coulisse un toit flottant en acier d’un poids propre avoisinant 430 tonnes
(Sonatrach, 1991). Les bacs reposent sur un sol reconstitué en surface par un TVO
compacté en forme de galette de 2 à 3 m d’épaisseur surélevée par rapport au terrain
naturel.

Fig II.3 Terminal Marin de Bejaia

II.4. Le dépôt nord :

Figure 4 : Le terminal nord.

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II.4.1. Un parc de stockage : ce dernier contient :

• 12 bacs à toits flottants d’une capacité de 35 000 m³ chacun.


• Un bac de purge à toit fixe d’une capacité volumique de 2900 m³ (bac de
détente)

II.4.2.Un manifold : c’est un ensemble de vannes et de tuyauteries utilisé pour la


réception et la vidange le pétrole brut. Il est divisé en deux parties :

• Manifold arrivé : son rôle c’est la réception du pétrole brut venant de HEH.
celui-ci est constitué de 6 vannes de ligne (chaque unité commande deux bacs),
6 vannes destinées au transfert interne et 42 vannes reliées aux pompes et aux
collecteurs. toutes ces vannes sont des vannes à opercule.
• Manifold départ : le rôle de celui-ci est l’expédition du pétrole soit vers le port
pétrolier soit d’un bac à un autre. Il comporte 4 postes de chargement

(Poste 1 destiné à Naftal , poste 2,3 destinés pour l’expédition vers le port
pétrolier et le 4éme poste pour les transferts internes).

II.4.3. Pomperie de chargement vers le port pétrolier :


Le terminal Nord est doté de 07 électropompes (GEP) de chargement nommé :

• M, N, O, P de 2500 m3/h
• R de 1800 m3/h
• S, T de 2200 m3/h

Fig. II.2 : Manifold et groupes électropompes

II.4.4. Tour de contrôle : Les opérations de contrôle/commande du dépôt nord et sud


sont réalisées à partir de la tour de commande en utilisant un pupitre de commande
dédié à cet effet.

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Figure Tour de contrôle.
II.4.5. Gare racleur : elle permet la réception d’un racleur et ce dernier est divisé en
trois types :

• Racleur nettoyeur : c’est un racleur permettant le nettoyage des parois du


pipeline ainsi dégager les résidus.
• Racleur séparateur : celui-ci permet l’acheminement de plusieurs fluides dans
la même pipe sans avoir à les mélanger.
• Racleur intelligent : ce dernier à pour mission de détecter les caractéristiques
du pipeline en chaque point (exp : « diamètre » pour détecter l’emplacement
des trous ou des fissures).

II.4.6. Réseau anti-incendie : Le Terminal est équipé d’un réseau anti-incendie, ce


dernier est alimenté par deux basins d’eau (600 m3 et 8000 m3).

II.5. Le dépôt sud

II.5.1. Parc de stockage : il contient 4 bacs à toits flottants de capacité volumique de


50 000 m³ chacun.

II.5.2. Salle électrique : Elle est divisée en trois chambres, haute tension, moyenne et
basse tension.On trouve dans la chambre de haute tension, les deux arrivées de sonal
gaz sont connectées à deux disjoncteurs principaux redondants, un disjoncteur en
amont et en aval de chaque transformateur de tension 30kv/5.5kv.
Dans la chambre de moyenne tension, on trouve deux transformateurs 5.5kv/380v
redondant, un transformateur 380v/380v pour extraire le neutre du secondaire, un
disjoncteur en amont et en aval de chaque transformateur et des petits disjoncteurs
pour l’alimentation des moteurs et des pompes.
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Dans la chambre de basse tension, on trouve des batteries rechargeables, des
redresseurs de tension, des chargeurs de batterie et des armoires contenant les
automates Allen Bradly et siemens S7 300, S7 400 et un ordinateur pour la supervision
des installations qui sont connectées directement avec l’automate S7 400 par un câble
Ethernet. Dans ces chambres on trouve des capteurs de fumée et des bouteilles d’Halon
pour la sécurité de la salle électrique.

Figure 5 : Salle électrique.


II.5.3. Manifold sud : c’est un ensemble de vannes et de tuyauteries utilisé pour la
réception et la vidange le pétrole brut. Il est devisé en deux parties :

• Manifold arrivé : Contrairement au manifold du terminal nord, celui-ci est


doté de 4 vannes de ligne (chaque vanne commande un bac)
• Manifold départ : le rôle de celui-ci est l’expédition du pétrole soit vers le port
pétrolier soit d’un bac à un autre. Il comporte 4 postes de chargement, chaque
poste a une vanne de sortie pour le sea line.

II.5.4. Pomperie de chargement vers le port pétrolier :

Le terminal Sud est doté de 04 électropompes (GEP) de chargement allant de


1800m3/h jusqu’a 3500 m3/h (nommées Z, Y, X, W).

L’aspiration de chaque pompe est dotée d’un filtre alors que le refoulement est
équipé d’un clapet de non retour (de même pour les pompes du dépôt nord)

II .6. SEA LINE

II.6.1) Système de chargement offshore (SPM)

La bouée de Bejaia se trouve à une distance de 7 Kms de la cote, elle est relié à la
station de pompage du terminal sud via 2 conduites identiques de 42’’ une pour le
pétrole brut et l’autre pour le condensat, elles comportent 2 vannes de plage
motorisées, à l’extrémité se trouve le PLEM (le collecteur de fin de canalisation qui
est posé sur le fond marin et conduit le produit des canalisations offshores jusqu’aux
flexibles sous-marins)
II.6.2) La station de pompage
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Les collecteurs du réservoir à partir de chaque parc de stockage sont reliés à des
manifolds d’aspiration de 42’’ qui s’étendent jusqu’au collecteur d’aspiration de la
station de pompage. Six (6) collecteurs de réservoirs de 28’’ sont reliés au manifold
d’aspiration du parc de stockage nord. Chaque collecteur du parc de stockage nord
est relié à deux Réservoirs. Cinq (5) collecteurs de réservoirs de 32’’ sont raccordés
au manifold d’aspiration du parc de stockage sud. Quatre (4) collecteurs de réservoirs
dans le parc de stockage sud sont chacun reliés à un réservoir. Un nouveau collecteur
de 32’’ est destiné pour un bac futur.

Des vannes d’isolement sont prévues sur chaque manifold d’aspiration en amont de la
ligne d’admission.

La vanne d’isolement sur le manifold d’aspiration du parc de stockage nord est une
vanne motorisée.

La vanne d’isolement sur le manifold d’aspiration du parc de stockage sud est une
vanne pneumatique, conçue pour se Déclencher en positon fermée en cas d’une panne
de courant.

La station de pompage se situe au terminal sud avec un collecteur d’aspiration de 42’’


Elle est composée :

• De trois (3) lignes d’aspiration de 36’’ vers les pompes de chargement


d’exportation, des lignes de refoulement de 30’’ se regroupent dans un collecteur
De refoulement de 42’’, une ligne de dérivation du débit minimum de 12’’ venant
du collecteur de refoulement vers le collecteur d’aspiration, équipée d’un clapet
de non-retour et d’une boucle de réglage du débit.
• Trois (3) pompes de chargement verticales avec des filtres d’aspiration et
des vannes de refoulement et d’aspiration motorisées ; chaque pompe est entraînée
par un moteur électrique et ayant une capacité nominale de 5.000 m 3 /h.
Le débit maximal de chargement de la bouée est de 10.000m 3/h dans ce cas 2
pompes fonctionnent et l’autre est en réserve.
• Une ligne de recyclage de 16’’ pour rincer la station de pompage vers le
collecteur
De pétrole brut à l’admission du parc de stockage nord, isolée par deux (2) vannes
Motorisées et équipée d’un clapet de non-retour et d’une boucle de réglage de
débit.
• Des lignes de drainage venant des composants de la station de pompage
et des unités de comptage sont reliées vers le bac de drainage par l’intermédiaire
de ses collecteurs. Ce dernier est un réservoir enterré horizontalement doté d’une

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échelle d’accès et d’un trou d’hommes. Le fond du réservoir est à 5,5 m au-dessous
du sol et a une capacité de stockage de 28,4 m 3.
• Deux (2) lignes d’exportation de 42’’ pour le pétrole brut et le condensat
sortant du collecteur de refoulement de la station de pompage dont chacune est
composé d’une vanne de pression différentielle PDV et d’une vanne d’arrêt
d’urgence ESDV.

A la sortie de la station de pompage et juste à l’entrée en mer se trouvent deux


vannes d’isolement motorisées à boisseau sphérique appelées vannes de plage
l’une pour le brut et l’autre pour le condensat.

II.6.3) L’unité de comptage

Une unité de comptage permet le comptage du pétrole brut sortant vers la bouée
de chargement, elle est composée d’un collecteur d’admission de 42’’, de cinq (5)
lignes de comptage de 12’’ et d’un collecteur de sortie de 42’’. Chaque ligne de
comptage est dotée d’un raccordement de 16’’ vers une ligne de branchement de
l’étalon de 20’’. La ligne de branchement de l’étalon arrive jusqu’à la soupape de
dérivation à quatre voies de l’étalon. La ligne de retour de l’étalon de 16’’ quitte
la soupape de dérivation et se relie Au collecteur de sortie de 42’’ sur l’unité de
comptage.
Chaque ligne de comptage a un débit de 2.500 m 3 /h. Au cours de l’opération
d’exportation, quatre (4) lignes de comptage sont opérationnelles à un débit
maximum de 10.000 m 3 /h et autre ligne est en réserve. La boucle d’étalonnage a
un débit nominal de 2.500 m 3 /h, égal à une ligne de comptage.
Une ligne de comptage est composée d’une vanne à boisseau sphérique d’isolement
de 16’’

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II.6.4) Bouée CALM (Catenary Anchor Leg Mooring)

Description générale

C’est un système à point d’amarrage unique (Single Point Mooring - SPM) installé au
large, le pétrolier est amarré temporairement à la bouée, ancrée au fond marin grâce
à des chaînes d’ancrage. Le fluide est transféré grâce à des lignes de flexibles. Chaque
système de bouée CALM comprend les composants majeurs suivants :

• Système de chaînes d’ancrage


• Ensemble de supports de chaîne
• Ensemble de coque de bouée
• Ensemble de roulement
• Ensemble de plateforme tournante
• Système de tuyauterie produit
• Ensemble de rotation
• Système de contrôle hydraulique
• Systèmes électrique, contrôle télémétrique et de surveillance à distance
• Ensemble d’aussière d’amarrage
• Système de flexibles sous-marins
• Système de flexibles flottants
• Collecteur de fin de canalisation (Pipeline End Manifold - PLEM
L’acheminement du brut jusqu’à la Bouée par le biais des deux flexibles au dessous
montré dans le shéma qui suit :

17 | P a g e
Chapitre III : Bacs à toit flottant
III.1. Définition :

ces réservoirs sont des cuves ouvertes, qui comprennent une structure flottante
directement posée sur le liquide volatil stocké.

Ils ont été conçus pour remédier au phénomène de pertes par évaporation qui
provoque la pollution atmosphérique et les pertes financières importantes.

Comme on l’avait constaté le Terminal Marin de Bejaia a opté pour ce type de


réservoirs de stockage, la différence qui se remarque au niveau des deux dépôts nord
et sud est la capacité de stockage et la hauteur des réservoirs.

Dépôt Nord Dépôt Sud

Nombre de bacs 12 4

Volume (m3) 35 000 50 000

Diamètre (m) 56 66.75

Hauteur (m) 14.4 14.65

III.2.les principaux constituants du réservoir


III.2.1. Le fond : a une fonction principale d’étanchéité mais assure également le
transfert de la charge verticale produite par le liquide stocké sur la fondation, il est
réalisé à partir de tôles rectangulaires de 8 mm d’épaisseur soudée par
recouvrement sur leurs face supérieures, constitué aussi de tôles périphériques de 12
mm d’épaisseurs décalé de 6 cm de la robe.

III.2.2. La robe : se compose d’un ensemble de tôles rectangulaires appelé ‘viroles’


d’une hauteur de 1.8 m et d’épaisseur variante qui dépend de la charge
hydrostatique et le poids que doit supporter chaque virole.

Ces viroles sont soudées bout à bout, et leurs joints verticaux sont décalés à chaque
changement de virole de 1/3 de leurs longueurs pour raison de sécurité en cas de
déchirure de la soudure.

La robe est de couleur Gris métallisé, cette couleur a été choisie pour minimiser le
transfert de chaleur entre le pétrole et le milieu extérieur.

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Virole n° 1 2 3 4 5 6 7 8

Epaisseurs 32 28 24 20 16 12 8 8
(mm)

NB : les épaisseurs sont identiques pour tous les réservoirs du terminal marin.

III.2.3. le raidisseur : est conçue pour conserver la rotondité de la robe sous


l’action du vent, il est placé à un mettre du sommet, il joue aussi le rôle d’une
passerelle circulaire autour du réservoir.

III.2.4. Le toit flottant


a) Définition : est une structure flottante ou disque mobile qui flotte sur le liquide
en suivant les mouvements de descente et montée du produit, dont la face
intérieure du toit est complètement mouillée par le liquide.

Un espace annulaire libre entre le toit et la robe obturé par un système


d’étanchéité permet le déplacement du toit flottant.

NB : Il existe deux types de réservoirs à toit flottants : externe et interne, à simple


ou à double pont.

b) Les constituant du toit flottant externe


• double pont : sont constitués de deux voiles circulaires en tôle qui
couvrent tous les deux la surface complète du réservoir.

Ces ponts sont séparés par une série de couronnes concentriques verticales formant
des caissons de flottaison étanche, qui permettent d’emprisonner le liquide dans un
espace réduit en cas de fuite sur le toit.

• joints d’étanchéité : il est placé autour du toit flottant et en contact


permanant avec la robe, il est mis en place pour empêcher les
évaporations et permettre au toit de coulisser.
• système de drainage : constitué d’une vanne qui se trouve au milieu du
toit lié à un flexible qui permet d’évacuer l’eau présent sur le toit qui se
dirige directement vers la vanne sous l’effet de la pente du toit.
• trop plein : est une tubulure de sécurité d’une hauteur qui ne dépasse pas
les vingt centimètres conçue pour évacué l’eau présente dans le toit en
cas de défaillance de la vanne de drainage.
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• béquilles : sont des pieds support ,qui permettent au toit de ne pas se
reposer directement sur le fond , et qui ont trois positions selon le
fonctionnement soit :
* position construction *position maintenance *position exploitation*.

• soupape de sureté : son fonctionnement commence lorsque son support


touche le fond ‘ouverture automatique’, cette soupape permet d’assurer
une atmosphère dans le réservoir.
• Les gauge : conçue pour la mesure du niveau et la prise d’échantillons en
trois endroits différents sur la même ligne, Joue aussi le rôle d’évent.

III.2.5.accessoires entrée –sortie du produit : est un collecteur d’entrée sortie du


produit.

III.2.6. accessoires d’accès au réservoir :

• Echelle roulante ;
• Garde corps

III.2.7.accessoires de visite et d’entretient :

• On compte trois trous d’homme sur la robe décalé de 120 ° l‘un par
rapport à l’autre et posé à 0.5 m de hauteur par rapport au sol, deux entre
eux comporte des agitateurs.
• Un trou d’homme central sur le toit.
• Une porte visite sur la robe permet le nettoyage pendant la maintenance.

III.2.8.les dispositifs de sécurité :

• Système d’extinction par mousse : émulseur et l’eau avec la présence de


l’air, sachant que le déclenchement de la bouteille d’émulseur est sous
l’effet du CO2 à haute pression.
• Les tôles de rétention de mousse : celles-ci ont pour rôle
l’emprisonnement du mouse sur le feu.
• Système d’extinction par gaz : il est à base de bouteilles d’halon, ces
dernières sont liées à des bouteilles de CO2 qui sont à leurs tour liées à un
fusible. Lors d’un incendie, le fusible fond sous l’effet de la chaleur et
percute les bouteilles de CO2 puis celles de l’halon afin d’attaquer le feu.

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Conclusion Générale
A travers ce stage de courte durée sur les différentes installations de l’exploitation de
la Région Transport Centre de Bejaia, nous pouvons conclure que :

• Le Terminal marin de Bejaia a une importance capitale sur la chaine du


transport des hydrocarbures puisqu’il permet l’évacuation et l’exportation des
hydrocarbures liquides expédié du centre de collecte principal (HEH)

• Une opération de transport des hydrocarbures n’est rendue possible que grâce
à des stations de pompage implantées le long de la canalisation de telle manière à
maintenir le régime de l’écoulement du produit dans la canalisation avec la pression
de service souhaité.

• L’exportation des hydrocarbures liquides au Terminal Marin de Bejaia est


réalisée à l’aide des pompes de chargement qui expédient le produit vers le port
pétrolier pour des navires citernes du moyenne capacité (80000 TM) et par l’utilisation
d’une bouée de chargement installé en mer (7 km du rivage) pour des navires de grande
capacité (320000TM).

• On a constaté que le terminal marin de Bejaia a opté pour le stockage du pétrole


brut dans des bacs à toit flottant vue leurs aptitude à minimiser les pertes par
évaporation.

• On a pu voir de près tous les accessoires et dispositifs existant sur le bac.

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