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Eolienne
1 Introduction :
Ces dernières année, l’énergie électrique devient très nécessaire dans toutes nos activités
quotidiennes, elle a connu une augmentation croissante sans cesse afin de répondre aux exigences
domestique et industrielles accrues ; cette augmentation est accompagnée par les risque de pénurie
des matières fossiles et leurs effets sur le changements climatique et sur l’environnement, dénotent
encore une fois de l’importance majeure des énergies renouvelables qui représentent une solution
alternative envisageable. Parmi les nouvelles sources d’énergie, on trouve l’énergie éolienne qui
prend une place de plus en plus importante pour la production d’électricité, et c’est ce dernier type
qui fera l’objet du présent travail.
Dans ce chapitre un bref historique du concept de l’énergie éolienne, des statistiques sur la
production mondiale d’énergies, et cette dernière en Tunisie seront donnés, aussi, les différentes type
d’éolienne (verticales, horizontales, à vitesse fixe et variable). Et quelque topologie sera représentée.
L’énergie éolienne est l’énergie produite à partir du vent. Si par le passé, naviguer sur un bateau à
voile, moudre du grain ou pomper de l’eau grâce à un moulin étaient les utilisations principales de
cette forme d’énergie, il existe aujourd’hui plusieurs autres façons d’utiliser le vent comme source
d’énergie. Dans les loisirs nautiques comme la voile, la planche à voile ou encore le kit surf, c’est
ainsi toujours l’énergie éolienne qui est utilisée pour se déplacer. Dans la production d’énergie, le
vent fait tourner les pales d’une éolienne, et l’énergie mécanique du rotor est transformée en
électricité grâce à un générateur. Dans tous les cas, le fonctionnement reste similaire : l’énergie
éolienne est canalisée et dirigée puis utilisée sous une autre forme en fonction des besoins :
déplacements, broyer du grain ou générer de l’électricité.
L'énergie éolienne fait partie des nouveaux moyens de production d'électricité décentralisée
proposant une alternative viable à l'énergie fossile (Centrale thermique ou à cycle combiné) sans
pour autant prétendre la remplacer. Les installations peuvent être réalisées sur terre mais également
de plus en plus en mer ou la présence du vent est plus régulière. De plus, les éoliennes sont ainsi
moins visibles et occasionnèrent moins de nuisances sonores.
Hormis l'aspect visuel des éoliennes, leur impact sur l'environnement est réduit. Une éolienne ne
couvre qu'un pourcentage très réduit de la surface totale du site sur lequel elle est implantée,
permettant alors à la plupart des sites de conserver leurs activités industrielles ou agricoles.
1.2 Historique et croissance de l’exploitation de l’énergie éolienne
L’utilisation de l’énergie éolienne remonte à plus de 2000 ans, lorsque les anciens Grecs et Romains
ont commencé à utiliser des moulins à vent pour moudre leur grain. Au cours des siècles suivants,
l’utilisation de l’énergie éolienne s’est répandue dans le monde entier, et des moulins à vent ont été
construits pour diverses applications, notamment la production de sel, la production de papier et la
production d’huile.
Aujourd'hui, l'utilisation de l'énergie éolienne est en plein essor dans le monde entier. Les
gouvernements et les entreprises sont encouragés à investir dans des technologies éoliennes pour
réduire leurs émissions de carbone et contribuer à la transition vers une économie bas carbone. De
nombreux pays ont mis en place des programmes et des incitations pour encourager les
investissements dans les technologies éoliennes. En outre, les coûts de l'énergie éolienne ont
considérablement diminué au cours des dernières années, ce qui en fait une source d'énergie
abordable et durable pour les consommateurs.
En 2012, la STEG lance deux autres parcs éoliens sur les sites de Metline et de Kchabta (région de
Bizerte). Ensemble, ils représentent quelque 143 éoliennes totalisant une capacité de 190 MW. La
production totale d’électricité des trois parcs éoliens installés par la STEG a atteint 449 GWh en
2017, avec un pic de production de 507 GWh en 2014.
Carte des vents de la Tunisie
Cette quantité d’énergie est estimée équivalente à la consommation annuelle d’environ 100.000
abonnés (utilisation domestique) considérée produite par d’autres moyens de production autre les
énergies renouvelables.
- Lieu du projet : hauteurs des collines de Djebel El Hammam et Djebel Ghormane située à 5 Km du
Nord- Est du village côtier de Sidi Daoud
- Nombre d’aérogénérateurs : 32
- Nombre d’aérogénérateurs : 12
1 aérogénérateur de 800 KW
1 aérogénérateur de 1320 KW
- Lieu du projet : sous baissements des collines de Djebel El Hammam et Djebel Ghormane à Sidi
Daoud
Région d’implantation
La Carte géographique du Nord-Est Tunisien montre la région du Cap Bon ainsi que la zone
d’implantation du parc éolien de Sidi Daoud et le chemin du raccordement au réseau national de
transport électrique HT vers le de poste de transformation de Menzel Temime – Voir page suivante.
Le site d’implantation de la centrale est choisi sur une région du nord-ouest du Cap Bon proche des
cotes méditerranéenne, isolé des agglomérations urbaines et de relief montagneux, sensiblement
allongé selon la direction Est-Ouest. Il est situé entre les côtes méditerranéennes au nord, des villages
de Sidi Daoud, Ghorman et de la forêt dar Chichou du sud et des montagnes d’El Haouaria du côté
ouest.
2 constitutions et fonctionnement des aérogénérateurs
2.1 Technologie de l’éolienne :
Du point de vue conception, les éoliennes peuvent être classées en deux catégories selon l'orientation
de leur axe de rotation par rapport à la direction du vent. On distingue : les éoliennes à axe vertical et
les éoliennes à ace horizontal.
Ce type de solution réduit considérablement le bruit tout en autorisant le fonctionnement avec des
vents supérieurs à 220 km/hait quelle que soit leur direction. Le principal défaut de ce type
d'éolienne est leur démarrage difficile, En effet le poids du rotor pèse sur son socle, générant des
frottements.
Les éoliennes peuvent être aussi classées selon leur vitesse de rotation. On peut donc recenser deux
types d'éoliennes raccordées sur les réseaux électriques, celles à vitesse constante et celles à vitesse
est variable. Nous rappelons dans la partie suivante le principe de fonctionnement de ces deux
technologies d'éoliennes.
Afin d’obtenir une conversion optimale pour les puissances maximales, l’éolienne doit avoir une
structure qui permet :
Il existe plusieurs configurations possibles d'aérogénérateurs qui peuvent avoir des différences
importantes. Néanmoins, une éolienne "classique" est généralement constituée de trois éléments
principaux:
Composante d’une turbine éolienne
Le mât, généralement un tube d'acier ou éventuellement un treillis métallique, doit être le plus
haut possible pour éviter les perturbations près du sol. Toutefois, la quantité de matière mise en
œuvre représente un coût non négligeable et le poids doit être limité. Un compromis consiste
généralement à prendre un mât de taille très légèrement supérieure au diamètre du rotor de
l'aérogénérateur (exemple : éolienne NORDEX N90 2,3 MW: diamètre de 90m, mât de 80 m de
hauteur).
Le rotor, formé par les pales assemblées dans leur moyeu. Pour les éoliennes destinées à la
production d'électricité, le nombre de pales varie classiquement de 1 à 3, le rotor tripale (concept
danois) étant de loin le plus répandu car il représente un bon compromis entre le coût, le
comportement vibratoire, la pollution visuelle et le bruit.
Les rotors à vitesse fixe sont souvent munis d'un système d'orientation de la pale permettant à la
génératrice (généralement une machine asynchrone à cage d'écureuil) de fonctionner au voisinage du
synchronisme et d'être connectée directement au réseau sans dispositif d'électronique de puissance.
Ce système allie ainsi simplicité et faible coût.
Les rotors à vitesse variable sont souvent moins coûteux car le dispositif d'orientation des pales est
simplifié voire supprimé (La société Jeumont Industrie utilise un rotor à pas fixe). Toutefois, une
interface d'électronique de puissance entre le générateur et le réseau ou la charge est nécessaire. Les
pales se caractérisent principalement par leur géométrie dont dépendront les performances
aérodynamiques et les matériaux dont elles sont constituées (actuellement, les matériaux composites
tels la fibre de verre et plus récemment la fibre de carbone sont très utilisés car ils allient légèreté et
bonne résistance mécanique).
La nacelle regroupe tous les éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au
générateur électrique : arbres lent et rapide, roulements, multiplicateur. Le frein à disque,
différent du frein aérodynamique, qui permet d'arrêter le système en cas de surcharge. Le
générateur qui est généralement une machine synchrone ou asynchrone et les systèmes
hydrauliques ou électriques d'orientation des pales (frein aérodynamique) et de la nacelle
(nécessaire pour garder la surface balayée par l'aérogénérateur perpendiculaire à la direction du
vent). A cela viennent s'ajouter le système de refroidissement par air ou par eau, un anémomètre
et le système électronique de gestion de l'éolienne.
La Loi de Betz
La loi de BETZ indique la puissance maximale qui peut être extraite du vent, indépendamment de la
conception d'une éolienne en flux ouvert. Il a été publié en 1919 par le physicien allemand Albert
BET. [1] La loi est dérivée des principes de conservation de la masse et de la quantité de mouvement
du flux d'air circulant à travers un " disque actionneur " idéalisé qui extrait l'énergie du flux de vent.
Selon la loi de BETZ, aucune turbine ne peut capter plus de 16/27 (59,3 %) de l’énergie cinétique du
vent. Le facteur 16/27 (0,593) est appelé coefficient de BET. Les éoliennes pratiques à grande
échelle atteignent au maximum 75 à 80 % de la limite de BETZ.
Considérons le système éolien à axe horizontal représenté sur la Figure sur lequel on a représenté la
vitesse du vent V1 en amont de l'aérogénérateur et la vitesse V2 en aval. En supposant que la vitesse
du vent traversant le rotor est égale à la moyenne entre la vitesse du vent non perturbé à l'avant de
V 1+V 2
l'éolienne V1 et la vitesse du vent après passage à travers le rotor V 2 soit , la masse d'air en
2
mouvement de densité ρ traversant la surface S des pales en une seconde est:
ρ S (V 1+V 2)
m= (1.1)
2
m.(V 2 1−V 2 2)
Pm = (1.2)
2
Soit en remplaçant m par son expression dans (1.1):
2 2
ρ S (V 1+V 2)(V 1−V 2)
Pm = (1.3)
4
Un vent théoriquement non perturbé traverserait cette même surface S sans diminution de vitesse soit
à la vitesse V1, la puissance Pmt correspondante serait alors :
Pmt = ρS 2V 1 (1.4)
Le ratio entre la puissance extraite du vent et la puissance totale théoriquement disponible est alors :
( ) ( )
2
V1 V1
P m (1+ )(1− )
P mt
= V2 V2 (1.5)
2
Si on représente la caractéristique correspondante à l'équation ci-dessus Figure, on s'aperçoit que le
ratio Pm/Pmt appelé aussi coefficient de puissance Cp présente un maxima de 16/27.
Limite de Betz
C'est cette limite théorique appelée limite de Betz qui fixe la puissance maximale extractible pour
une vitesse de vent donnée. Cette limite n'est en réalité jamais atteinte et chaque éolienne est définie
par son propre coefficient de puissance exprimé en fonction de la vitesse relative λ représentant le
rapport entre la vitesse de l'extrémité des pales de l'éolienne et la vitesse du vent.
La Figure représente la section longitudinale d’une pale d’aérogénérateur. La vitesse du vent arrivant
face à cette pale, est représentée par le vecteur V. Le vecteur V rot représente la composante de vent
due à la rotation de l’aérogénérateur. La résultante de ces deux vecteurs est appelée V. L’action du
vent sur la pale produit une force qui se décompose en une poussée axiale directement compensée
par la résistance mécanique du mat et une poussée en direction de la rotation qui produit
effectivement le déplacement. Chaque turbine éolienne est ainsi dimensionnée pour que cette force
atteigne sa valeur nominale pour une vitesse de vent nominale donnée. Lorsque la vitesse de vent
devient trop élevée ou si la génératrice nécessite une vitesse de rotation fixe, la puissance extraite par
l’éolienne doit être annulée ou limitée à sa valeur nominale.
Ce système se base sur le principe de limitation naturelle (intrinsèque à la forme de la pale) dit "stal".
Il utilise le phénomène de décrochage aérodynamique. Lorsque l'angle d'incidence i devient
important, c'est à dire lorsque la vitesse du vent dépasse sa valeur nominale Van, l'aspiration créée
par le profil de pale n'est plus optimale ce qui entraine des turbulences à la surface de la pale et par
conséquent une baisse du coefficient de puissance. Ceci empêche alors une augmentation de la
vitesse de rotation.
Ce système est simple et relativement fiable mais il manque de précision car il dépend de la masse
volumique de l'air et de la rugosité des pales donc de leur état de propreté. Il peut, dans certains cas,
être amélioré en autorisant une légère rotation de la pale sur elle-même (système "stall actif")
permettant ainsi de maximiser l’énergie captée pour les faibles vitesses de vent. Pour les fortes
vitesses de vent, la pale est inclinée de façon à diminuer l’angle de calage β et renforcer ainsi l’effet
"stall" de la pale. La répercussion des variations de vitesse de vent sur le couple mécanique fournie
par l’éolienne est ainsi moins importante.
3.3.2 Système d'orientation des pales "pitch" :
La génératrice fournit alors de l'énergie électrique à fréquence variable et il est nécessaire d'ajouter
une interface d'électronique de puissance entre celle-ci et le réseau figure 3.2.Cette interface est
classiquement constituée de deux convertisseurs (un redresseur et un onduleur) connectés par
l'intermédiaire d'un étage à tension continue. L'onduleur coté réseau est alors découplé de la machine
via le bus continu et il n'y a pas de lien direct entre la fréquence du réseau et celle délivré par la
machine. Un tel dispositif doit cependant être conçu et commandé de façon à limiter les perturbations
qu'il est susceptible de générer sur le réseau. En effet, la tension délivrée n'est pas sinusoïdale et peut
contenir des harmoniques indésirables. De plus, les convertisseurs sont dimensionnés pour faire
transiter la totalité de la puissance échangée entre la génératrice et le réseau, ils représentent par
conséquent un investissement financier et conduisent à des pertes non négligeables.
Aujourd’hui, en raison des exigences spécifiques du code réseau, les génératrices asynchrones à
double alimentation (génératrices de type 3) et les génératrices à pleine interface du convertisseur
(génératrices de type 4) occupent une place de plus en plus prépondérante.
Les deux types de machines électriques les plus utilisées dans l'industrie éolienne sont les machines à
vitesse fixe et celles à vitesse variable.
Type2
Elles utilisaient une résistance externe et avaient déjà recours à un circuit d'électronique de
puissance (pont de diode et hacheur DC). Pour éviter l'emballement du rotor et réduire les
charges mécaniques sur les pales et les composants de l'éolienne, une limitation de la puissance
de sortie était effectuée par la régulation de l'angle de calage des pales.
Type 3
Pour ce type de génératrice, le stator est directement raccordé au réseau alors que l'enroulement du
rotor triphasé est alimenté par l'électronique de puissance par l'intermédiaire de bague
d'entrainement. L'avantage de ces génératrices réside dans le fait que le convertisseur présente une
puissance nominale moindre par rapport aux génératrices du type 4. La capacité du convertisseur
représente environ 30 à 40 % de la puissance totale de la génératrice. L'éolienne fonctionne à
différentes vitesses de rotor et utilise un multiplicateur.
Pour une application éolienne ou l'utilisation de la MADA est intense, la vitesse de rotation de rotor
est réglée en fonction de la vitesse du vent. En effet la MADA permet un fonctionnement en
génératrice hypo synchrone et hyper synchrone. L'intérêt de la vitesse variable pour une éolienne est
de pouvoir fonctionner sur une large plage de vitesses de vent, ce qui permet de tirer le maximum de
puissance possible, pour chaque vitesse de vent.
Partant de ces constats, la configuration électrique des aérogénérateurs utilisant les machines
asynchrones ont subi une grande évolution, ce qui a mené aujourd'hui à une utilisation intense de la
machine asynchrone double alimentation MADA dans 80% des aérogénérateurs installés.
Type 4
Pour ce type, la quantité totale de la puissance générée est fournie au réseau par l'intermédiaire d'un
convertisseur. Le convertisseur de puissance convertit le courant alternatif (AC) en courant (DC),
puis inversement. La génératrice peut être adaptée de façon optimale à la vitesse du vent. Certains
fabricants choisissent de ne pas avoir recours au multiplicateur, ce qui implique l'intervention d'une
génératrice synchrone à faible vitesse et à grand nombre de pôles sur les éoliennes sans
multiplicateur, la vitesse nominale se situe généralement entre 10 et 25 T/min.
Le raccordement au réseau des éoliennes et des parcs éoliens est effectué via un transformateur car la
tension de la génératrice est peu élevée. Les niveaux de tension des génératrices d'éolienne varient
ordinairement entre 120 et 3 300 volts.
L’énergie éolienne a des avantages propres permettant sa croissance et son évolution entre les autres
sources d’énergie, ce qui va lui donner un rôle important dans l’avenir à condition d’éviter l’impact
créé par ses inconvénients cités ci-après.
4.1 Avantages :
L’énergie éolienne est avant tout une énergie qui respecte l’environnement :
• L’impact néfaste de certaines activités de l’homme sur la nature est aujourd’hui reconnu par de
nombreux spécialistes. Certaines sources d’énergie, contribuent notamment à un changement global
du climat, aux pluies acides ou à la pollution de notre planète en général. La concentration de CO2 a
augmenté de 25% depuis l’ère préindustrielle et on augure qu’elle doublera pour 2050. Ceci a déjà
provoqué une augmentation de la température de 0,3 à 0,6° C depuis 1900 et les scientifiques
prévoient que la température moyenne augmentera de 1 à 3,5° C d’ici l’an 2100, ce qui constituerait
le taux de réchauffement le plus grand des 10000 dernières années. Toutes les conséquences de ce
réchauffement ne sont pas prévisibles, mais on peut par exemple avancer qu’il provoquera une
augmentation du niveau de la mer de 15 à 95 cm d’ici l’an 2100. « Exploitation d’énergie éolienne
ne produit pas directement de CO2 ».
• L’énergie éolienne est une énergie renouvelable, c’est à dire que contrairement aux énergies
fossiles, les générations futures pourront toujours en bénéficier.
• Chaque unité d’électricité produite par un aérogénérateur supplante une unité d’électricité qui aurait
été produite par une centrale consommant des combustibles fossiles. Ainsi, l’exploitation de
l’énergie éolienne évite déjà aujourd’hui l’émission de 6,3 millions de tonnes de CO2, 21 mille
tonnes de SO2 et 17,5 mille tonnes de Nox. Ces émissions sont les principaux responsables des
pluies acides.
• L’énergie éolienne n’est pas non plus une énergie à risque comme l’est l’énergie nucléaire et ne
produit évidemment pas de déchets radioactifs dont on connaît la durée de vie.
• L’exploitation de l’énergie éolienne n’est pas un procédé continu puisque les éoliennes en
fonctionnement peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés continus de la plupart
des centrales thermiques et des centrales nucléaires. Ceux-ci fournissent de l’énergie même lorsque
que l’on n’en a pas besoin, entraînant ainsi d’importantes pertes et par conséquent un mauvais
rendement énergétique.
• C’est une source d’énergie locale qui répond aux besoins locaux en énergie. Ainsi les pertes en
lignes dues aux longs transports d’énergie sont moindres. Cette source d’énergie peut de plus
stimuler l’économie locale, notamment dans les zones rurales.
• C’est l’énergie la moins chère entre les énergies renouvelables.
• Cette source d’énergie est également très intéressante pour les pays en voie de développement. Elle
répond au besoin urgent d’énergie qu’ont ces pays pour se développer. L’installation d’un parc ou
d’une turbine éolienne est relativement simple. Le coût d’investissement nécessaire est faible par
rapport à des énergies plus traditionnelles. Enfin, ce type d’énergie est facilement intégré dans un
système électrique existant déjà.
• L’énergie éolienne crée plus d’emplois par unité d’électricité produite que n’importe quelle source
d’énergie traditionnelle.
• Bon marché : elle peut concurrencer le nucléaire, le charbon et le gaz lorsque les règles du jeu sont
équitables.
• Respectueuse des territoires : les activités agricoles/industrielles peuvent se poursuivre aux
alentours.
4.2 Inconvénients :
L’énergie éolienne possède aussi des désavantages qu’il faut citer :
• Le coût de l’énergie éolienne par rapport aux sources d’énergie classiques : bien qu’en terme de
coût, l’éolien puissant sur les meilleurs sites, c’est à dire là où il y a le plus de vent, est entrain de
concurrencer la plupart des sources d’énergie classique, son coût reste encore plus élevé que celui
des sources classiques sur les sites moins ventés.
5. Conclusion :
Dans ce chapitre, un bref aperçu sur la situation de l’éolien dans le monde est décrit. Les efforts
fournis par les différentes nations dans le but de diminuer le rejet des gaz à effet de serre est énorme
pour les derniers années, contre toutes les prévisions, vu la crise financière qui a secoué le monde, la
Chine a doublé sa puissance éolienne installée et a permis au monde d’enregistrer un record jamais
atteint.