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Les énergies renouvelables au Maroc

Introduction Une politique énergétique nationale orientée vers la


diversification des sources d’approvisionnement
Le Maroc dispose d’un Le taux de dépendance énergétique marocain avec I‘extérieur dépasse 96% Le
important potentiel en Maroc est donc amené à orienter sa politique énergétique vers la diversification
énergies renouvelables mais des sources d’approvisionnement et la valorisation des ressources nationales à
exploite moins de 1% de ces travers la promotion de toutes les formes mobilisables d’énergies renouvelables :
ressources (hors énergie hydraulique, éolienne et solaire essentiellement. Par l’installation de kits
hydraulique). Les énergies individuels ou par la mise en place d’unités de quelques dizaines de kW, les
renouvelables couvrent énergies renouvelables apportent des solutions à l’électrification décentralisée
O, 25% de consommation des zones isolées dans un pays où la généralisation de l’électrification rurale est
énergétique nationale prévue pour 2008 dans le cadre du PERG (Programme d’Electrification Rural
Global) et où le coût du raccordement au réseau normal est rédhibitoire

L’énergie éolienne Dans certaines régions, la vitesse moyenne du vent peut atteindre 11
mètres par seconde
Avec plus de 3.500 km de
côtes, le Maroc possède un Depuis 2000, le parc de Koudia Al Baïda sur le site Ahdelkhalek Torrês à
gisement éolien important Tétouan, d’une puissance installée de 54 MW, pourvu de 84 éoliennes,
Les ressources exploitables produit de l’énergie à un coût compétitif. La productibilité moyenne est
ont été quantifiées à6000 d’environ 225 Gwh par an. Le financement et l’exploitation sont assurés
MW
par une société de droit marocain créée à cet effet, la Compagnie
Eolienne du Détroit. dont le capital est réparti comme suit : 49% EDF,
35,5%BNP Paribas et 15.5% Cabinet GERMA. promoteur du projet. EN
2001 la production a été de 193 GWH (+211% par rapport à 2000). En
2002, elle s’est maintenue à 190 GWH.
Le vent peut également être
utilisé pour l’électrification
rurale décentralisée : deux Un parc à Tanger, de 140 MW, est en voie de réalisation. Un projet
projets pilotes de parc éolien au sud d’Essaouira, financé par un prêt de la banque
d’électrification de villages allemande KF W de 50 millions £, devrait être opérationnel en 2005.
isolés de pécheurs, initiés L’investissement qui porte sur 82,5 millions £. sera réalisé par l’one
par la société VERGNET SA,
à Moulay Bouzerktoune et
(Office National de l’Electricité). La puissance installée sera de 60
Sidi Kaouki près d’Essaouira, MW et la production annuelle de 210 GWH. D’autres projets sont
pour 71 (15 kW) et 52 foyers envisagés dans la région de Tarfaya et Dakhla. Il faut également
(2x25kW), ont été réalisés relever le projet de la société CIMENTS LAFARGE MAROC qui
par la FONDEM (Fondation envisage la construction d’un parc éolien de 10 MW pour
Energie pour le Monde),
l’ONE et EDF.
I’alimentation de sa nouvelle unité à Tétouan.

Ambassade de France au Maroc – mission économique de Casablanca


2
L’énergie solaire Un rayonnement incident moyen de 5 kWh/m /jour

Le rayonnement solaire incident moyen Plusieurs projets photovoltaïques ont été réalisés au Maroc dans les domaines du
varie de 4,7 à 5,6 kWh par jour et par pompage de l’eau (45 % de la puissance installée), des télécommunications
2
m ce qui représente un ensoleillement (27%), de I ‘électrification décentralisée (17%), ou pour diverses applications
compris entre 2.800 heures par an collectives es ou individuelles dans les secteurs public et privé (11%). La capacité
pour les régions les moins favorisées installée est de l’ordre de 6 MW équivalents à 11 GWH.
et plus de 3.400 heures par an pour Un contrat relatif 0 l’électrification rurale par kils solaires de 16 000 foyers ruraux
celles qui sont les mieux exposées. des provinces de Khemisset, Khouribga. Settat et Kenitra dans le centre du
royaume, a été signé en mai 2002 entre l’ONE et le consortium TEMASOL,
constitué par TOTAL ENERGIE, TOTALFINAELF et EDF. TEMASOL installe chez
chaque client les équipements nécessaires (générateur solaire. lampes, câblages.
interrupteurs, prises) et se charge (le l’entretien pendant 10 ans. Le financement
1 Dirham = 0,092 € du programme bénéficie d’un don de 5 millions £ de la KF\V allemande. L’ONE
apporte une subvention de 5.400 oh par installation. Le consortium préfinance le
complément qui est à la charge des usagers (paiement sous f’orme d’avance et
d’une redevance mensuelle sur 10 ans).

Les installations solaires thermiques pour la production d’eau chaude sanitaire


trouvent au Maroc des débouchés dans les secteurs hôtelier (13% des
installations), hospitalier (3%), de l’habitat collectif (11%), habitat individuel (66%).
des résidences universitaires (5%). installations sportives (2%). la surface installée
2
représente 45.000 m . équivalents à 25.7 Gwh. Le plan PROMASOL lancé par le
CDER (Centre de Développement des l’énergies Renouvelables), auquel
participent le Ministère marocain de I’ Energie. L’ONE L‘AMISOL (Association
Marocaine des Industries Solaires et Eoliennes qui regroupe une
quarantaine de distributeurs et installateurs) et des bailleurs de fonds bi et
multilatéraux, porte sur l‘installation de 100 000 m2 de capteurs solaires
thermiques d’ici 2005.

En 1994, I ‘ONE a lancé une étude de préfaisabilité comparative sur plusieurs sites
pour la réalisation
d’une centrale thermo solaire à cycle combiné intégré. Le site retenu est celui de
La centrale, d’une puissance de 200 Ain Beni Mathar, au sud d ‘Oujda. Où la radiation directe normale est de 2.290
2
Mw, sera constituée d’un cycle kWh/m /an. La Banque Mondiale qui accorde une priorité au développement de la
combiné fonctionnant au gaz naturel production d’électricité à faibIe émission de gaz à effet de serre, a alloué, par
intègre à un champ de miroirs solaires l’intermédiaire du GEF (Global Environnement Fund), un don de 700.000 USD
2
d’une superficie totale de 226.000 m . pour les prestations de service du consultant (FICHTNER, bureau d’ingénierie
La desserte en gaz naturel sera allemand) qui assistera I ‘ONE dans les phases de développement du projet, et
assurée à partir du Gazoduc Maghreb une subvention de 50 MUSD pour la réalisation du projet. Deux invitations à
Europe (GME) au moyen d’une bretelle expression d’intérêt pour la participation à un appel d’offres pour la réalisation du
de 5 km. projet dans le cadre d’un marché libre de production d’électricité ont été lancées en
mai et octobre 2002. Devant les résultais jugés non satisfaisants. L’ONE a décidé
de développer le projet en tant que maître d’ouvrage.
Ie projet sera réalisé dans le cadre d’un contrat clé en main pour la construction,
la fourniture, le montage. la mise en service, l’exploitation et la maintenance
pendant les cinq premières années d’exploitation de la centrale. A ce jour, ont été
effectuées les missions suivantes : établissement des spécifications techniques
des équipements de la centrale, établissement de la méthodologie et des critères
d’évaluation des offres, étude d‘impact sur l’environnement, travaux de
reconnaissance géotechniques et relevés topographiques du site.

AMBASSADE DE FRANCE AU MAROC - MISSION ÉCONOMIQUE DE CASABLANCA

-2-
La biomasse Un important potentiel en biomasse

ose de 9 millions d’hectares de forêts dont La biomasse énergie constitue près du tiers de la consommation
3,3 millions d’hectares d’alfa, énergétique totale du pays entraînant une perte de plus de 30.000 ha
de forêt tous les ans. La consommation totale de bois énergie est
des quantités de déchets 3
estimée à 10 millions m par an (dont 88% en milieu rural pour la
d’étables et de pâturages cuisson et le chauffage et I2% en milieu rural pour les hammams et les
élevées, un potentiel fours de boulangeries), alors que les possibilités de production ne
3
appréciable en déchets s’élèvent qu’a 3 millions m annuellement .La maîtrise de la demande
urbains et agricoles et I’ utilisation rationnelle de la biomasse ligneuse passe par le
développement de techniques améliorées de combustion de bois de
feu et par la production du biogaz à partir des déchets animaux dont le
3
potentiel s’élève à 320 millions de m par an (soit près de 165.000
TEP/an). Les 6 millions de tonnes de déchets ménagers produits par
an constituent par ailleurs I‘un des principaux gisements de matières
organiques valorisables à des fins énergétiques. Le Maroc étudie
également la solution de biométhanisation des eaux usées qui pourrait
3
produire près de 100 millions de m de biogaz par an.

on de coopération entre la France et le Le financement de ce programme sera assuré à hauteur de 1,59


Maroc relative à l’économie million £ (sur un total de 4 millions £) par le fonds Français pour
de bois utilisé comme source I‘Environnement Mondial (FFEM) géré, au Maroc, par l’AFD (Agence
d’énergie a été signée à Française de Développement). Selon le ministre de l’Energie et des
Rabat en mars 2003. Mines marocain, ce programme d’économie bois-énergie « vise à agir
sur le secteur de la demande pour optimiser la consommation, en
ciblant les interventions sur deux services clés dans lesquels le bois
joue un rôle déterminant : la cuisson et le hammam ». En milieu urbain,
le projet permettra l’implantation d’une centaine de chaudières
améliorées au niveau des hammams de Casablanca et d’une
quarantaine d’autres villes du Maroc. En milieu rural, le projet consiste
à réaliser une trentaine de hammams, fours et boulangeries dans les
régions de Chefchaouen, Taounate. Khénifra, Ifrane e t Taroudant.

Ia société française GFI réalise actuellement une étude de faisabilité


technico-économique pour la construction d’une centrale électrique à
cycle combiné, gaz / biomasse. Il est question de localiser cette
centrale dans la région de Taza qui présente l’avantage d’être proche
du GME et où I’ implantation
D’une forêt de grande taille d’eucalyptus est possible. En plus, de son
aspect novateur et créateur d’emplois dans cette région défavorisée,
ce projet permettra de lutter contre l’érosion des sols et de réduire de
4.5 millions de tonnes les émissions de CO2

Une production hydroélectrique près de1.200MW de


puissance installée
L’Energie hydraulique
Le potentiel hydroélectrique produit, selon la pluviométrie, entre 5 et
20% de la demande nationale.
Dix-huit retenues d’eau équipées d’usines hydroélectriques dont la
plus importante à une puissance de 240 MW sont opérationnelles.
Environ 200 sites ont été identifiés pour accueillir des micro- centrales
hydroélectriques de puissance comprise entre 1 5 et 100 kW. Ce type
d’énergie répond parfaitement aux critères de I ‘électrification
décentralisée plus particulièrement dans les zones montagneuses
pourvues de chutes d’eau.

AMBASSADE DE FRANCE AU MAROC ‘ MISSION ÉCONOMIQUE DE CASABLANCA


Le plan de développement Amener l’apport des énergies renouvelables à hauteur
stratégique de 10% de la consommation énergétique nationale à
l’horizon 2011 et doubler ce taux en 2020

Cette stratégie, adoptée en 2002 par le CDER est de


L’objectif est de ramener la nature à permettre à 300,000 habitants en milieu rural
dépendance énergétique a 80% en d’accéder à l’électricité. Elle nécessite 20 milliards Dh (I
2020 ce qui devrait se traduire par .8 milliard £) d’investissements privés et devrait
un allégement de 2,7 milliards Dh permettre de créer 1 .000 emplois par an sur 10 ans en
(250 millions €) du budget de l’Etat. milieu rural et une économie de 1.8 million de TEP, La
réduction des émissions de carbone serait de l’ordre de
30 millions de tonnes par an.

ces objectifs ambitieux, des mesures La profession s’accorde à dire que ce secteur devrait
incitatives d’ordre fiscal bénéficier de mesures d’encouragement telles que des
et réglementaire subventions, une réduction de la TVA, un taux de droit
doivent être prises au d’importation réduit sur les matériels. En outre, la mise
niveau de la production en oeuvre des projets dans ce secteur d’activité dépend
et de la consommation en grande partie de financements par des bailleurs de
en énergies fonds étrangers. Sur le plan environnemental, cette
renouvelables stratégie offre des possibilités de bénéficier de
financements dans le cadre du Mécanisme de
Développement Propre (MDP). du Fonds Carbone et du
Fonds Mondial de l’environnement. Elle permettrait
d’éviter l’émission de 30 millions de tonnes de carbone
par an
Adresses utiles

Adresses utiles
Association Marocaine des
Ministère de l’énergie et des Mines
et Eoliennes -AMISOLE Rue Abou Marouane Es Saadi- Haut Agdal- RABAT
d’Anfa - Porte 4 Tél. : (212)3768 8830 Fax : (212)37688831
CASABLANCA Email:Webmaster@mem.gov.ma –Site Internet: http:
Tél. : (212(22948966 www.mem.gov.ma
Fax:(212)22948999
Email : amisole@hotmail.com
Ministère de I ‘Aménagement du Territoire, (le I ‘Eau et (le I
‘Environnement
36, avenue Al Abtal Agdal - RAHAT
TéI:(2l2) 37 68 15 00 / 68 0743
Fax : (212)37 7708 75 / 77 27 56
Email : sg@minev.gov.ma site Internet
http://www.cder.org.ma

veloppement des Energies Renouvelables- CDFR


Rue Machaar EI Haram - Quartier Issil – BP 509 -
Guéliz MARRAKECH
Tél. (212)44 30-98-14/ 22 - Fax (212) 44 30-97-95
Email : cernet@cybernet.net.ma
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dans cette publication que ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers

Auteur
Miss on Economique
Adresse : 6, avenue Hassan Souktani
CASABLANCA 20 000
MAROC
Rédigée par : Michèle FEKI
Revue par. Patrick HERVE
Date de parut on
Version originelle du 24Juin 2003
Version n° 1 du 24Juin 2003

AMBASSADE DE FRANCE AU MAROC. MISSION ÉCONOMIQUE DE CASABLANCA


.1.
Entreprises du secteur de l’énergie au Maroc

Les hydrocarbures

CA
Société (millions dhs) Effectif Activité

S.A.M.I.R 18210 1170 Raffinerie de pétrole


Shell du Maroc S.A 6490 908 Distribution de produits
pétroliers
Afriquia (SMDC) 4000 600 Distribution de produits
pétroliers
Ziz (carburants) 1930 307 Distribution de carburants,
Lubrifiants et GPL
Tissir Primagaz S.A 1019 650 Distribution de gaz butane
et Propane
Afriquia Gaz 53 107 Importation et distribution
de GPL
Air Liquide Maroc 35 240 Fabrication de gaz
industriels
EALM 148 120 Fabrication de lubrifiants et
GRAISSES
Maghreb Oxygène 132 170 Fabrication de gaz
industriels

Les mines

CA
SOCIETE (millions dhs) EFFECTIF ACTIVITE

OCP (groupe) 17380 13027 Extraction et commercialisation


du Phosphate
Managem 1960 1961 Groupe minier d’ONA
SMI 465 443 Exploitant minier
CMT 277 661 Exploitation des minerais
Sococharbo 228 135 Distribution coke te charbons
Lumafric S.A 63 328 Entreprise d’électricité
SCAM 46 80 Fabrication d’explosifs et
accessoires miniers
SACEM 32 230 Exploitation et recherches
minières
Broychim S.A.R.L 26 38 Broyage et exportation de
Minéraux
Atlas Stone S.A.R.L 16 80 Import export marbre,
exploitation de carrières
L’électricité

SOCIETE CA EFFECTIF ACTIVITE


(millions dhs)
ONE 10712 10000 Production, distribution et
transport de l’énergie
électrique
Siemens S.A 786 300 Matériel électronique, industriel
et Telecom
Nexans Maroc 724 680 Fabrication de matériel
électrique
Cegelec 635 1500 Installation électrique, poteaux
Béton
Elecam 305 965 Electricité industrielle,poteaux
béton, telecom
Ingelec 233 565 Fabrication d’appareillages
Electriques
Schneider Electric 115 60 appareillage électrique
Maroc industriel
Intertronic Maroc 75.85 900 Fabrication de relais et
modules Electromécaniques
Fabrilec 67.87 300 Travaux d’électricité

Legrand Maroc 67.87 300 Travaux d’électricité

Asea Brown Boveri 33.5 30 Equipements électriques


S.A
Mapicer S.A 23.22 45 Installations électriques

Electro Koutoubia S.A 20.2 58 Fabrication dematériel


d’éclairage Public
Leroy Somer Maroc 17.5 17 Moteurs électriques, onduleurs

Promacab 5.1 200 Fabrication de câbles


électriques
DERIE 1 .8 60 Electricité industrielle et de
Bâtiment

Les énergies renouvelables en bref

Le solaire thermique
Il s’agit de créer de l’électricité à partir de la
lumière solaire. Grâce à des capteurs photovoltaïques, il devient possible d’alimenter
des maisons individuelles ou un réseau de distribution général Dans ce dernier cas, dix
panneaux vont produire 1,1 kW crête à la tension de 200V continu. Ils sont reliés à un
onduleur qui transforme le courant en 220V alternatif compatible avec le réseau de
distribution distribution.

LE SOLAIRE THERMIQUE
Au lieu de l’électricité, les capteurs solaires produisent de l’eau chaude ou sont utilisés
pour le chauffage par le sol. La technique reste simple mais difficile à installer dans des
bâtiments déjà construits. Les capteurs captent l’énergie solaire et la transfèrent dans
un circuit où circule une eau glycolée. Le liquide caloporteur alimente directement un
plancher chauffant qui sert à la fois d’échangeur et de stockage.

L’Eolien

Grâce au vent, des éoliennes vont pouvoir fabriquer plusieurs millions de


mégawatheures. Les aérogénérateurs sont alimentés par les couches d’air les plus
basses, accélérées par leur friction contre la surface du terrain. Alors qu’une ville ou
des buissons vont freiner le vent, un terrain plat à l’herbe rase
n’aura aucun impact sur la vitesse du vent.

L’hydroélectricité

Il s’agit de la seconde source d’énergie renouvelable au monde. Quelles soient


installées au pied de chutes naturelles, dans des barrages où près de la mer, les
turbines utilisent la force de l’eau pour produire de l’électricité. Celle-ci sera injectée
dans le réseau général ou alimentera des sites isolés.

La biomasse

Le terme “biomasse” désigne au sens large l’ensemble de la matière vivante. Elle réunit
le bois, la paille, le biogaz et les biocarburants. Le biogaz est issu de la fermentation
des déchets organiques. Sa combustion produit de la chaleur. En ce qui concerne les
biocarburants, ils proviennent de plantes cultivées. Mélangés à de l’essence, les
biocarburants issus du tournesol, de la betterave ou du colza font rouler déjà plusieurs
milliers de véhicules dans le monde.

La géothermie

Selon sa température, faible ou élevée, la chaleur du sous-sol permet de chauffer une


maison ou de produire de l’électricité par vapeur interposée.
ENERGIES RENOUVELABLES ET EFFICACITE
ENERGETIQUE
AU MAROC

Paysage énergétique marocain


Place actuelle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique
dans le paysage énergétique marocain
Electrification rurale décentralisée (EDR)
Production d’électricité de puissance
Diffusion de chauffe-eau solaires
Utilisation efficace du bois-energie
Contribution au développement économique et social
Meilleure structuration de l’espace économique et social
Energie renouvelables et emploi

Paysage énergétique Marocain

Le paysage énergétique marocain se caractérise par :

¾ Une forte dépendance énergétique: 98 %des énergies commerciales sont importées,


représentant 14 % des importations;

¾ Des consommations d’énergies primaires dominés par les produits pétroliers et le


renforcement du recours au charbon pour la production d’électricité; la part de
l’énergie hydraulique a décru ces dernières années à cause des épisodes répétés
de sécheresse. La croissance annuelle de la consommation d’électricité est de 7%.

¾ Caractéristiques de la consommation d’énergie :


o 0,44 Tonnes Equivalent Pétrole (TEP) par habitant en 2000, soit 9 fois moins
que dans l’Union Européenne et 19 fois moins que les Etats-Unies
d’Amérique.
o 430 kWh/an d’électricité par habitant.
o De fortes disparités rural/urbain : 88 % du bois-energie consommé dans les
campagnes y constitue la première source d’énergie. 6 000 villages sont
électrifiés, portant le taux d’électrification rurale de 17 % en 1994 à 46 % en
2000. Toutes sources d’énergie confondues,
Les consommations d’un urbain représentent le triple de celles d’un habitant de
la campagne.

¾ Un secteur en profonde mutation:

o l’octroi de concession au secteur privé pour la production d’électricité: 1310 MW en 2000 sur
un porc total de 4 671 MW et également pour la distribution dans les grandes villes :
Casablanca, Rabat, Tanger et Tétouan.
o La privatisation des raffineries et des sociétés de distribution des produits pétroliers.
o des aménagements tarifaires et fiscaux pour améliorer la compétitivité des entreprises
industrielles avec notamment une baisse sensible des prix de l’électricité.
o La diversité des ressources d’énergie pour la production d’électricité : centrale à cycle
combiné à gaz de 350 MW à partir de 2 004, 270 MW de production d’origine éolienne, la
régulation des appels d’électricité en heures de pointe avec une unité de transfert d’énergie par
pompage (450 MW) en 2 003.
o Un effort massif à destination du monde rural : la mise en oeuvre par l’Office National de
l’Electricité du PERG (Programme d’Electrification Rurale Global) qui vise en 2 010
l’électrification de 80 % des foyers ruraux .Fin 2000, 500 000 nouveaux foyers (sur un total à
électrifier de 1,5 millions) pouvaient se raccorder au réseau. Les investissements nécessaires
sont de l’ordre de 15 milliards de dh. Un mécanisme de solidarité urbain/rural par un
prélèvement limité sur les kWh vendus contribue au financement de ce programme ambitieux.

Le tableau suivant présente la répartition de la consommation totale d’énergie :

CONSOMMATION TOTALE 2000


12,6 MILLIONS TEP
Produits pétroliers 50 %
Bois-énergie 24 %
Charbon 19 %
Electricité importée 5%
Hydro-électricité 1,5 %
Gaz naturel 0,3 %
Electricité éolienne 0,2 %

Place actuelle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans le paysage


énergétique Marocain

Face à la situation de forte dépendance énergétique et à la demande croissante d’énergie


nécessaire au développement, le Maroc accorde, dans sa politique énergétique, une place de
plus en plus importante à la mobilisation des ressources locales d’énergie, donc aux énergies
renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Les efforts réalisés dans ces domaines sont présentés ci-après.

Électrification rurale décentralisée (EDR)

¾ Parmi les différentes solutions d’électrification rurale décentralisée, les systèmes


solaires photovoltaïques constituent une solution privilégiée pour apporter les
services de base aux populations rurales éclairage, audiovisuel, pompage. En
1994, seulement 17 % des ruraux avaient accès à l’électricité par réseau.

¾ Environ 50 000 systèmes photovoltaïques domestiques fonctionnent au Maroc :


10 000 dans le cadre de programmes institutionnels, tandis que les particuliers
en ont spontanément achetés 40 000 sur le marché.

¾ Malgré un fort potentiel, estimé à plusieurs centaines de milliers d’unités, la


diffusion de ces systèmes domestiques a longtemps été freinée par l’inexistence
de mécanismes financiers appropriés et l’absence de service pérennes auprès
des usagers.

¾ Plusieurs programmes marocains, en lien avec des partenaires de coopération,


ont permis d’élaborer des stratégies et méthodes. L’un des plus significatif est le
PPEI~ (Programme Pilote d’Electrification l~rurale décentralisée) mené par le
Maroc avec le soutien de la coopération française (ministère des Affaires
Etrangères, Agence Française de développement, AFDEME).

¾ des applications diversifiées au Maroc


ƒ Electrification solaire d’écoles, de dispensaires, de relais de
télécommunications.
ƒ Le pompage solaire pour la fourniture d’eau potable dans 500
villages.
¾ L’ensemble des réalisations de production décentralisée d’électricité par
énergies renouvelables représente en 2000 environ 6 MW (incluant quelques
micro-centrales hydroélectriques et aérogénérateurs permettant, au delà de la
satisfaction des besoins de base, le développement de micro-activités
économiques rurales). On estime également que plusieurs milliers de villages
sont électrifiés par groupes électrogènes dans le cadre d’initiatives associatives.
De même, des milliers de groupes moto-pompes privés permettent le
développement d’activités d’irrigations.

Programme pilote d’électrification rurale (PPER)

Objectifs :

¾ Développer des modes d’organisation et de financement de l’ERD, entre l’Etat et


les usagers.
¾ Valider les solutions techniques possibles.

Principe :

¾ Etablissement de contrats entre l’Etat et les associations villageoises de gestion


de l’ERD.
¾ Financement par l’Etat des investissements de longue durée de vie et
préfinancement pour les usagers des autres équipements.
¾ Prise en charge par les usagers de tous les frais de gestion, exploitation,
entretien et maintenance.

Réalisation:

¾ 30 villages - 1500 foyers.


¾ Structure de gestion villageoise fiable.
¾ Tarification des services correspondant aux dépenses des usagers traditionnels
substitués.
¾ développement de compétences opérationnelles (plates-formes de formation fixe
et mobile ...)

Financement :
¾ Prêt français au Maroc de 4,6 M euros, subvention, assistance technique 1 M
euros (MAE/AFD et ADEME) et contrepartie du gouvernement marocain de 30 M dh
¾ Prise en charge, sur 20 ans, de 50 % des coûts totaux par usagers.
L’électrification rurale décentralisée représente des enjeux climatiques limités, au contraire des
enjeux socio-économiques étroitement liés à la disponibilité de services énergétiques dans le
monde rural, facteur de développement durable.

Dans le prolongement des programmes d’apprentissage (PPER,...), le Programme


d’Electrification Rurale Global (PERG) solaire permettra, d’ici 2010, pour les 200 000 foyers
marocains les plus éloignés du réseau électrique, de bénéficier de systèmes photovoltaïques
individuels.

On estime à 35 000 tonnes de C02 par an les émissions actuellement évitées grâce aux
énergies renouvelables utilisées pour l’électrification rurale décentralisée.

PRODUCTION D’ELECTRICITE DE PUISSANCE


¾ Un potentiel éolien considérable, supérieur à 5 000 MW

o Un parc éolien est opérationnel dans la province de Tétouan dans le cadre de la production
concessionnelle d’électricité au Maroc. Le concessionnaire, la Compagnie Eolienne du Détroit
(CED) est une société de droit marocain à capitaux français.
o La puissance installée est de 50 MW (aérogénérateurs de 600 W chacun). L’investissement
total est de 480 MDh réalisés par la CED qui vend la totalité de l’électricité à l’ONE.
o Les rejets de C02 évités par la centrale éolienne sont de 230 000 tonnes par an.
o 2 parcs éoliens sont en préparation: 140 MW à Tanger et 60 MW à Tarfaya.
o Une plate-forme de formation à l’exploitation (UFEI~EOLE) est en cours de développement
avec le CDER, dans le cadre de la coopération avec I’ADEME.

¾ Une centrale thermosolaire : le Maroc, avec le soutien de l’Union Européenne, a


étudié la faisabilité d’une centrale solaire/gaz de 180 MW installée à proximité du
gazoduc Maghreb Europe au nord-est du pays. La puissance solaire serait de 18
MW; le coût estimé de la centrale est de près de 2 milliards de dh. Une subvention
de 500 millions de dh nécessaire pour obtenir un coût de production de 0,4 dh/kWh,
est escomptée du Fonds de l’Environnement Mondial.

DIFFUSION DE CHAUFFEEAU SOLAIRES

¾ Un rôle encore modeste malgré des enjeux importants. Le parc de chauffe-eau


électriques consomme 6 % de la production marocaine d’électricité, pour l’essentiel
aux heures de pointes. 45 000 m2 de capteurs solaires sont installés dont 68 % chez
des particuliers, représentant déjà un taux de couverture du marché potentiel estimé
à

¾ Le lancement d’un programme ambitieux: 100 000 m2 de capteurs solaires installés


en 4 ans. La mobilisation et la structuration des professionnels engagement de
réduction des coûts d’installation de 5 000 à 3 800 dh/ m2 sur 4 années, procédures
d’agrément et de contrôle de qualité, engagement sur les performances dans le
temps (garantie de résultat solaire). Un soutien financier du Fonds de
l’Environnement Mondial, de la Coopération espagnole et de l’Etat marocain d’un
montant de 50 MDh (réduction de TVA, ...) générant 380 MDh d’investissements
locaux.

UTILISATION EFFICACE DU BOIS-ENERGIE


Efficacité énergétique et substitution d’énergie : une impérieuse nécessité
o 6,35 millions de tonnes de bois de feu prélevés annuellement en foret; le déficit est
estimé à 3,1 millions de tonnes, entraînant la disparition de plus de 20 000 hectares par an.
o La consommation est essentiellement rurale à 88 % pour des usages domestiques avec
en premier lieu la cuisson des aliments. En ville, les hammams (pour 50 %) boulangeries, fours
de poterie et blanchisseries représentent les principales utilisations.

¾ Des axes d’actions favorisés par la monétarisation croissante du bois-énergie.


bans de nombreuses régions rurales et en ville, le prix élevé du bois de feu (0,4
à 0,6 dh/kg) justifie la diffusion d’innovations testées à échelle réduite ces
dernières années telles que la butanisation, les fours à pain individuels et
collectifs à bois et à gaz, les hammams améliorés (voir encadré).

Un premier programme de diffusion pour 120 hammams soutenu par le fonds Français de
l’Environnement Mondial (FFEM) est en cours de finalisation

¾ Investissement locaux: 15,7 M dh.


¾ Accompagnement institutionnel et aide aux investissements par le Maroc et le
FFEM.

5000 hammams : consomment 1 250 000 tonnes de bois et déchets et produisent


1 850 000 tonnes de CO2 par an
¾ Des outils d’analyse énergétique développés avec le soutien de l’ADEME
¾ Des chaudières améliorées à bois, fabriquées au Maroc avec le soutien de la
GTZ

Par hammam :
¾ Une économie annuelle d’énergie de 110 tonnes de bois
¾ Une réduction des émissions annuelles de CO2 de 166 tonnes

CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

L’amélioration des conditions de vie : l’apport de l’électrification rurale décentralisée et des


économies de bois-énergie

¾ L’électricité dans les campagnes:


o Les villages non électrifiés reflètent bien les caractéristiques spécifiques du milieu rural
enclavement, faible intégration à l’économie nationale.
o L’accès à de petites quantités d’électricité (mois de 0,15 kWh/j) améliore sensiblement la
qualité de vie des utilisateurs en permettant l’éclairage de quelques pièces d’habitation et
l’utilisation de l’audio-visuel.
Evaluation CDER-PSE (120 ménages)

~‘ Les foyers améliorés et la butanisotion pour la cuisson des aliments

-Le bois de feu, première source d’énergie dans les campagnes, est collecté et
transporté de manière quasi exclusive par les femmes, aidées parfois par les
jeunes filles.
-Cette activité est essentiellement hivernale-période de moindre activité- et
représente de 500 à 1500 h de travail par an pour 2 femmes par foyers.
-La pénibilité de la collecte peut être extrême: lourdeur des charges (Jusqu’à 40 kg)
transportées sur plusieurs kilomètres et dangereuses (dénivelés importants,
sentiers périlleux).

L’introduction de foyers améliorés et la butanisation permettent d’améliorer


sensiblement la situation, ainsi que le mettent en évidence les résultats d’une
récente enquête (voir tableau ci-dessous).

CONSOMMATION DU Avant l’utilisation Après l’utilisation des


BOIS des foyers améliorés foyers améliorés
Charge moyenne 120 (40kg/charge) 60 (30kg/charge)
/semaine/ ménage (kg)
Fréquence de collecte 3 2
/semaine
Quantité moyenne du bois 14 5
Consommé/ménage/jour
(kg)
% de réduction du bois 64%
MILLEURE STRUCTURATION DE L’ESPACE ÉCONOMIQUE
ET SOCIAL
Depuis le début des années 90, l’ensemble des acteurs (Ministères, Offices Publics, ONG) s’est
préoccupé de la structuration des services nécessaires à la pérennisation (entretien,
maintenance, recouvrement des coûts) d’infrastructures installées sur le territoire.

¾ La gestion associative villageoise de la distribution décentralisée d’eau, d’électricité;


les avantages en sont un moindre coût des services, la création d’un cadre socio-
institutionnel favorable à d’autres initiatives de développement. La nécessité d’un
accompagnement à long terme des acteurs reste toutefois la condition d’une
appropriation durable de ces pratiques modernes de développement local.
¾ La gestion déléguée de services publics en milieu rural : 16 000 systèmes d’électricité
solaire photovoltaïques vont être mis en oeuvre par un opérateur privé qui cofinance
les investissements, avec une participation financière de l’Etat, des collectivités
locales et de l’Office National d’Electricité (ONE). Les usagers, moyennant une
redevance, sont assurés d’un service de qualité pendant 10 ans.

o Un enjeu important réside dans la multiplication des services (eau potable,...) que pourraient
assurer ces opérateurs privés.
o l’implantation progressive de jeunes promoteurs marocains (50 maisons de l’énergie- fin
2001) dans le monde rural, soutenue initialement par l’Etat et le PNUD, chargés de développer
des services (information, conseil) de réaliser des installations, contribuera également à
généraliser les services énergétiques dans le monde rural.

ÉNERGIES RENOUVELABLES ET EMPLOI

¾ Aujourd’hui 350 emplois (production, installation) dans secteur privé en


2000.
¾ Les perspectives (voir tableau ci-dessous).
Projets en cours Objectifs 2010
Electrification rurale 200 emplois pour la diffusion, 1 000 emplois (200 000
l’exploitation de 16 000 systèmes)
systèmes en 5 ans

Chauffe-eau solaire 1000 emplois pour la 2 000 emplois pour 400 000
diffusion, l’exploitation de m2
10000 m2 d’installation
solaires en 4 ans

Eolien de grande 150 emplois pour la 500 emplois pour la mise


puissance fabrication partielle et en oeuvra de 1 000 MW ;
l’installation sur 18 mois, 10 env. 160 en exploitation
en exploitation pour la
centrale de 50 MW à Tétouan

Hammams à haute 70 emplois pour 150 1000 emplois (4000


performance énergétique hammams sur 5 ans hammams)

Energies renouvelables Maroc: et centre de formation

Un secteur à fort potentiel

Le Maroc bénéficie d’un ensoleillement important (5Kwh/m2/j), d’une forte exposition aux vents
(6000 MW) et d’un potentiel hydraulique significatif
(Plus de 200 sites). Le gouvernement marocain, oriente sa politique énergétique dans ce
secteur en particulier pour développer les zones rurales décentralisées.

Nous croyons à ce projet car il répond à la fois à des besoins sociaux, environnementaux et
économiques.

De plus, il est en adéquation avec les orientations nationales marocaines de développement du


secteur de l’énergie à savoir

La généralisation de l’accès à l’énergie

Le renforcement de la compétitivité du secteur productif

La préservation de l’environnement

Le tissu de PME industrielles et de services dans le domaine des énergies renouvelables est
dynamisé par ces orientations, et les perspectives de création d’emplois sont de l’ordre de 11
000 d’ici 2010. Les besoins de compétences de ce secteur sont donc biens réels.
Des besoins de compétences
Le développement des filières énergies renouvelables est un secteur fort générateur d’emplois.
Dans le recensement que nous avons effectué, nous avons dénombré pas moins de 85 acteurs
liés aux énergies renouvelables, dont 43 entreprises, 24 organismes universitaires et de
formation, 9 organismes institutionnels et 9 organismes non institutionnels.
Les besoins de main d’oeuvre qualifiée sont à l’origine de ce projet de centre de formation aux
métiers des énergies renouvelables. L’objectif premier est de former des jeunes marocains sans
qualification afin qu’ils acquièrent un métier tout en soutenant une filière en pleine expansion.
Ce centre de formation revêt une dimension économique, environnementale mais aussi sociale
soutenant ainsi le développement durable au Maroc

AIDDER au Ma roc

AIDDER a collabore sur ce projet avec le Cobaty Ma roc (groupement de professionnel du


bâtiment) et la Fondation MJID. Loïc Ratton et Aymeric Marmorat, fondateurs d’AIDDER, se
sont rendus au Maroc pendant trois mois au courant du premier semestre 2005.

Leurs objectifs ont été de réaliser les premières études, de coordonner les différents acteurs, de
définir les programmes de formation et de trouver des partenaires pour la concrétisation de ce
projet.

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