Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’énergie éolienne Dans certaines régions, la vitesse moyenne du vent peut atteindre 11
mètres par seconde
Avec plus de 3.500 km de
côtes, le Maroc possède un Depuis 2000, le parc de Koudia Al Baïda sur le site Ahdelkhalek Torrês à
gisement éolien important Tétouan, d’une puissance installée de 54 MW, pourvu de 84 éoliennes,
Les ressources exploitables produit de l’énergie à un coût compétitif. La productibilité moyenne est
ont été quantifiées à6000 d’environ 225 Gwh par an. Le financement et l’exploitation sont assurés
MW
par une société de droit marocain créée à cet effet, la Compagnie
Eolienne du Détroit. dont le capital est réparti comme suit : 49% EDF,
35,5%BNP Paribas et 15.5% Cabinet GERMA. promoteur du projet. EN
2001 la production a été de 193 GWH (+211% par rapport à 2000). En
2002, elle s’est maintenue à 190 GWH.
Le vent peut également être
utilisé pour l’électrification
rurale décentralisée : deux Un parc à Tanger, de 140 MW, est en voie de réalisation. Un projet
projets pilotes de parc éolien au sud d’Essaouira, financé par un prêt de la banque
d’électrification de villages allemande KF W de 50 millions £, devrait être opérationnel en 2005.
isolés de pécheurs, initiés L’investissement qui porte sur 82,5 millions £. sera réalisé par l’one
par la société VERGNET SA,
à Moulay Bouzerktoune et
(Office National de l’Electricité). La puissance installée sera de 60
Sidi Kaouki près d’Essaouira, MW et la production annuelle de 210 GWH. D’autres projets sont
pour 71 (15 kW) et 52 foyers envisagés dans la région de Tarfaya et Dakhla. Il faut également
(2x25kW), ont été réalisés relever le projet de la société CIMENTS LAFARGE MAROC qui
par la FONDEM (Fondation envisage la construction d’un parc éolien de 10 MW pour
Energie pour le Monde),
l’ONE et EDF.
I’alimentation de sa nouvelle unité à Tétouan.
Le rayonnement solaire incident moyen Plusieurs projets photovoltaïques ont été réalisés au Maroc dans les domaines du
varie de 4,7 à 5,6 kWh par jour et par pompage de l’eau (45 % de la puissance installée), des télécommunications
2
m ce qui représente un ensoleillement (27%), de I ‘électrification décentralisée (17%), ou pour diverses applications
compris entre 2.800 heures par an collectives es ou individuelles dans les secteurs public et privé (11%). La capacité
pour les régions les moins favorisées installée est de l’ordre de 6 MW équivalents à 11 GWH.
et plus de 3.400 heures par an pour Un contrat relatif 0 l’électrification rurale par kils solaires de 16 000 foyers ruraux
celles qui sont les mieux exposées. des provinces de Khemisset, Khouribga. Settat et Kenitra dans le centre du
royaume, a été signé en mai 2002 entre l’ONE et le consortium TEMASOL,
constitué par TOTAL ENERGIE, TOTALFINAELF et EDF. TEMASOL installe chez
chaque client les équipements nécessaires (générateur solaire. lampes, câblages.
interrupteurs, prises) et se charge (le l’entretien pendant 10 ans. Le financement
1 Dirham = 0,092 € du programme bénéficie d’un don de 5 millions £ de la KF\V allemande. L’ONE
apporte une subvention de 5.400 oh par installation. Le consortium préfinance le
complément qui est à la charge des usagers (paiement sous f’orme d’avance et
d’une redevance mensuelle sur 10 ans).
En 1994, I ‘ONE a lancé une étude de préfaisabilité comparative sur plusieurs sites
pour la réalisation
d’une centrale thermo solaire à cycle combiné intégré. Le site retenu est celui de
La centrale, d’une puissance de 200 Ain Beni Mathar, au sud d ‘Oujda. Où la radiation directe normale est de 2.290
2
Mw, sera constituée d’un cycle kWh/m /an. La Banque Mondiale qui accorde une priorité au développement de la
combiné fonctionnant au gaz naturel production d’électricité à faibIe émission de gaz à effet de serre, a alloué, par
intègre à un champ de miroirs solaires l’intermédiaire du GEF (Global Environnement Fund), un don de 700.000 USD
2
d’une superficie totale de 226.000 m . pour les prestations de service du consultant (FICHTNER, bureau d’ingénierie
La desserte en gaz naturel sera allemand) qui assistera I ‘ONE dans les phases de développement du projet, et
assurée à partir du Gazoduc Maghreb une subvention de 50 MUSD pour la réalisation du projet. Deux invitations à
Europe (GME) au moyen d’une bretelle expression d’intérêt pour la participation à un appel d’offres pour la réalisation du
de 5 km. projet dans le cadre d’un marché libre de production d’électricité ont été lancées en
mai et octobre 2002. Devant les résultais jugés non satisfaisants. L’ONE a décidé
de développer le projet en tant que maître d’ouvrage.
Ie projet sera réalisé dans le cadre d’un contrat clé en main pour la construction,
la fourniture, le montage. la mise en service, l’exploitation et la maintenance
pendant les cinq premières années d’exploitation de la centrale. A ce jour, ont été
effectuées les missions suivantes : établissement des spécifications techniques
des équipements de la centrale, établissement de la méthodologie et des critères
d’évaluation des offres, étude d‘impact sur l’environnement, travaux de
reconnaissance géotechniques et relevés topographiques du site.
-2-
La biomasse Un important potentiel en biomasse
ose de 9 millions d’hectares de forêts dont La biomasse énergie constitue près du tiers de la consommation
3,3 millions d’hectares d’alfa, énergétique totale du pays entraînant une perte de plus de 30.000 ha
de forêt tous les ans. La consommation totale de bois énergie est
des quantités de déchets 3
estimée à 10 millions m par an (dont 88% en milieu rural pour la
d’étables et de pâturages cuisson et le chauffage et I2% en milieu rural pour les hammams et les
élevées, un potentiel fours de boulangeries), alors que les possibilités de production ne
3
appréciable en déchets s’élèvent qu’a 3 millions m annuellement .La maîtrise de la demande
urbains et agricoles et I’ utilisation rationnelle de la biomasse ligneuse passe par le
développement de techniques améliorées de combustion de bois de
feu et par la production du biogaz à partir des déchets animaux dont le
3
potentiel s’élève à 320 millions de m par an (soit près de 165.000
TEP/an). Les 6 millions de tonnes de déchets ménagers produits par
an constituent par ailleurs I‘un des principaux gisements de matières
organiques valorisables à des fins énergétiques. Le Maroc étudie
également la solution de biométhanisation des eaux usées qui pourrait
3
produire près de 100 millions de m de biogaz par an.
ces objectifs ambitieux, des mesures La profession s’accorde à dire que ce secteur devrait
incitatives d’ordre fiscal bénéficier de mesures d’encouragement telles que des
et réglementaire subventions, une réduction de la TVA, un taux de droit
doivent être prises au d’importation réduit sur les matériels. En outre, la mise
niveau de la production en oeuvre des projets dans ce secteur d’activité dépend
et de la consommation en grande partie de financements par des bailleurs de
en énergies fonds étrangers. Sur le plan environnemental, cette
renouvelables stratégie offre des possibilités de bénéficier de
financements dans le cadre du Mécanisme de
Développement Propre (MDP). du Fonds Carbone et du
Fonds Mondial de l’environnement. Elle permettrait
d’éviter l’émission de 30 millions de tonnes de carbone
par an
Adresses utiles
Adresses utiles
Association Marocaine des
Ministère de l’énergie et des Mines
et Eoliennes -AMISOLE Rue Abou Marouane Es Saadi- Haut Agdal- RABAT
d’Anfa - Porte 4 Tél. : (212)3768 8830 Fax : (212)37688831
CASABLANCA Email:Webmaster@mem.gov.ma –Site Internet: http:
Tél. : (212(22948966 www.mem.gov.ma
Fax:(212)22948999
Email : amisole@hotmail.com
Ministère de I ‘Aménagement du Territoire, (le I ‘Eau et (le I
‘Environnement
36, avenue Al Abtal Agdal - RAHAT
TéI:(2l2) 37 68 15 00 / 68 0743
Fax : (212)37 7708 75 / 77 27 56
Email : sg@minev.gov.ma site Internet
http://www.cder.org.ma
Clause de non-responsabilité
La ME s’efforce de d Sucer des informations exactes et à Jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront
signalées Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l‘utilisation et de l‘interprétation de l’information contenue
dans cette publication que ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers
Auteur
Miss on Economique
Adresse : 6, avenue Hassan Souktani
CASABLANCA 20 000
MAROC
Rédigée par : Michèle FEKI
Revue par. Patrick HERVE
Date de parut on
Version originelle du 24Juin 2003
Version n° 1 du 24Juin 2003
Les hydrocarbures
CA
Société (millions dhs) Effectif Activité
Les mines
CA
SOCIETE (millions dhs) EFFECTIF ACTIVITE
Le solaire thermique
Il s’agit de créer de l’électricité à partir de la
lumière solaire. Grâce à des capteurs photovoltaïques, il devient possible d’alimenter
des maisons individuelles ou un réseau de distribution général Dans ce dernier cas, dix
panneaux vont produire 1,1 kW crête à la tension de 200V continu. Ils sont reliés à un
onduleur qui transforme le courant en 220V alternatif compatible avec le réseau de
distribution distribution.
LE SOLAIRE THERMIQUE
Au lieu de l’électricité, les capteurs solaires produisent de l’eau chaude ou sont utilisés
pour le chauffage par le sol. La technique reste simple mais difficile à installer dans des
bâtiments déjà construits. Les capteurs captent l’énergie solaire et la transfèrent dans
un circuit où circule une eau glycolée. Le liquide caloporteur alimente directement un
plancher chauffant qui sert à la fois d’échangeur et de stockage.
L’Eolien
L’hydroélectricité
La biomasse
Le terme “biomasse” désigne au sens large l’ensemble de la matière vivante. Elle réunit
le bois, la paille, le biogaz et les biocarburants. Le biogaz est issu de la fermentation
des déchets organiques. Sa combustion produit de la chaleur. En ce qui concerne les
biocarburants, ils proviennent de plantes cultivées. Mélangés à de l’essence, les
biocarburants issus du tournesol, de la betterave ou du colza font rouler déjà plusieurs
milliers de véhicules dans le monde.
La géothermie
o l’octroi de concession au secteur privé pour la production d’électricité: 1310 MW en 2000 sur
un porc total de 4 671 MW et également pour la distribution dans les grandes villes :
Casablanca, Rabat, Tanger et Tétouan.
o La privatisation des raffineries et des sociétés de distribution des produits pétroliers.
o des aménagements tarifaires et fiscaux pour améliorer la compétitivité des entreprises
industrielles avec notamment une baisse sensible des prix de l’électricité.
o La diversité des ressources d’énergie pour la production d’électricité : centrale à cycle
combiné à gaz de 350 MW à partir de 2 004, 270 MW de production d’origine éolienne, la
régulation des appels d’électricité en heures de pointe avec une unité de transfert d’énergie par
pompage (450 MW) en 2 003.
o Un effort massif à destination du monde rural : la mise en oeuvre par l’Office National de
l’Electricité du PERG (Programme d’Electrification Rurale Global) qui vise en 2 010
l’électrification de 80 % des foyers ruraux .Fin 2000, 500 000 nouveaux foyers (sur un total à
électrifier de 1,5 millions) pouvaient se raccorder au réseau. Les investissements nécessaires
sont de l’ordre de 15 milliards de dh. Un mécanisme de solidarité urbain/rural par un
prélèvement limité sur les kWh vendus contribue au financement de ce programme ambitieux.
Objectifs :
Principe :
Réalisation:
Financement :
¾ Prêt français au Maroc de 4,6 M euros, subvention, assistance technique 1 M
euros (MAE/AFD et ADEME) et contrepartie du gouvernement marocain de 30 M dh
¾ Prise en charge, sur 20 ans, de 50 % des coûts totaux par usagers.
L’électrification rurale décentralisée représente des enjeux climatiques limités, au contraire des
enjeux socio-économiques étroitement liés à la disponibilité de services énergétiques dans le
monde rural, facteur de développement durable.
On estime à 35 000 tonnes de C02 par an les émissions actuellement évitées grâce aux
énergies renouvelables utilisées pour l’électrification rurale décentralisée.
o Un parc éolien est opérationnel dans la province de Tétouan dans le cadre de la production
concessionnelle d’électricité au Maroc. Le concessionnaire, la Compagnie Eolienne du Détroit
(CED) est une société de droit marocain à capitaux français.
o La puissance installée est de 50 MW (aérogénérateurs de 600 W chacun). L’investissement
total est de 480 MDh réalisés par la CED qui vend la totalité de l’électricité à l’ONE.
o Les rejets de C02 évités par la centrale éolienne sont de 230 000 tonnes par an.
o 2 parcs éoliens sont en préparation: 140 MW à Tanger et 60 MW à Tarfaya.
o Une plate-forme de formation à l’exploitation (UFEI~EOLE) est en cours de développement
avec le CDER, dans le cadre de la coopération avec I’ADEME.
Un premier programme de diffusion pour 120 hammams soutenu par le fonds Français de
l’Environnement Mondial (FFEM) est en cours de finalisation
Par hammam :
¾ Une économie annuelle d’énergie de 110 tonnes de bois
¾ Une réduction des émissions annuelles de CO2 de 166 tonnes
-Le bois de feu, première source d’énergie dans les campagnes, est collecté et
transporté de manière quasi exclusive par les femmes, aidées parfois par les
jeunes filles.
-Cette activité est essentiellement hivernale-période de moindre activité- et
représente de 500 à 1500 h de travail par an pour 2 femmes par foyers.
-La pénibilité de la collecte peut être extrême: lourdeur des charges (Jusqu’à 40 kg)
transportées sur plusieurs kilomètres et dangereuses (dénivelés importants,
sentiers périlleux).
o Un enjeu important réside dans la multiplication des services (eau potable,...) que pourraient
assurer ces opérateurs privés.
o l’implantation progressive de jeunes promoteurs marocains (50 maisons de l’énergie- fin
2001) dans le monde rural, soutenue initialement par l’Etat et le PNUD, chargés de développer
des services (information, conseil) de réaliser des installations, contribuera également à
généraliser les services énergétiques dans le monde rural.
Chauffe-eau solaire 1000 emplois pour la 2 000 emplois pour 400 000
diffusion, l’exploitation de m2
10000 m2 d’installation
solaires en 4 ans
Le Maroc bénéficie d’un ensoleillement important (5Kwh/m2/j), d’une forte exposition aux vents
(6000 MW) et d’un potentiel hydraulique significatif
(Plus de 200 sites). Le gouvernement marocain, oriente sa politique énergétique dans ce
secteur en particulier pour développer les zones rurales décentralisées.
Nous croyons à ce projet car il répond à la fois à des besoins sociaux, environnementaux et
économiques.
La préservation de l’environnement
Le tissu de PME industrielles et de services dans le domaine des énergies renouvelables est
dynamisé par ces orientations, et les perspectives de création d’emplois sont de l’ordre de 11
000 d’ici 2010. Les besoins de compétences de ce secteur sont donc biens réels.
Des besoins de compétences
Le développement des filières énergies renouvelables est un secteur fort générateur d’emplois.
Dans le recensement que nous avons effectué, nous avons dénombré pas moins de 85 acteurs
liés aux énergies renouvelables, dont 43 entreprises, 24 organismes universitaires et de
formation, 9 organismes institutionnels et 9 organismes non institutionnels.
Les besoins de main d’oeuvre qualifiée sont à l’origine de ce projet de centre de formation aux
métiers des énergies renouvelables. L’objectif premier est de former des jeunes marocains sans
qualification afin qu’ils acquièrent un métier tout en soutenant une filière en pleine expansion.
Ce centre de formation revêt une dimension économique, environnementale mais aussi sociale
soutenant ainsi le développement durable au Maroc
AIDDER au Ma roc
Leurs objectifs ont été de réaliser les premières études, de coordonner les différents acteurs, de
définir les programmes de formation et de trouver des partenaires pour la concrétisation de ce
projet.