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Partie 1

- Introduction
- vent source de l’énergie éolienne
- Description d’une éoliennes
- Energie éolienne
- Limite de Betz
Partie 2

- Théories aérodynamiques
- Notions d’aérodynamique 2D
- Théorie de l’élément de disque et de pale
- Un profil d'aile
- La résistance de l'air
- Ecoulement de l'air autour d'une aile
- Influence de l'angle d'incidence
Réchauffement climatique

Par son activité, l’homme est responsable du réchauffement


climatique qui provoquera d’ici la fin du siècle, si rien n’est
changé dans ses habitudes, une augmentation
de la température moyenne de la planète de 2 a 6 °C et une élévation
du niveau des océans de 30 à 80 cm.
Ces variations génèreront des fluctuations climatiques intensifiées et
jalonnées de catastrophes naturelles.
L‘énergie primaire est le premier niveau du systèmes énergétique,
qui se compose de toutes les sources disponibles dans la nature :
- les énergies non renouvelables - fossile (charbon, gaz, pétrol) et
fissile (uranium, thorium) ;

- les énergies renouvelables : hydraulique, éolienne, solaire,


biomasse. géothermique, marémotrice.

À l'exception de l'énergie marémotrice, toutes tes énergies


primaires ont pour origine des réactions chimiques et nucléaires.
Donc La lutte contre la pollution est de plus en plus
importante et la recherche d’une énergie saine a aboutie au
développement des éoliennes.
Leur implantation qui sert à desservir des régions entières ne
date que d’une vingtaine d’années.
Défis du secteur électrique

- Demande en croissance soutenue (doublement à fin


2020 et quadruplement à fin 2030);
- Forte dépendance de l’étranger (importation de plus de
95% des besoins énergétiques du pays);
- Trend haussier (Sur le marché boursier)et accentuation de
la volatilité des cours mondiaux des combustibles ;
- Nécessiter de protection de l’environnement;
- Souci de préservation du pouvoir d’achat du citoyen
et du renforcement de la compétitivité des opérateurs
économiques nationaux.
Les différentes réponses sont les
suivantes :

Limiter la consommation des énergies fossiles à un


niveau raisonnable (réduire la dépendance, soulager
la balance commerciale réduire les émissions de CO2
etc…)
Développer les énergies nouvelles
Maîtriser la consommation de l’énergie
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se
renouvelle assez rapidement pour être considérée comme
inépuisable à l’échelle de l’homme. Les énergies renouvelables
sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants
provoqués par les astres, principalement le Soleil (rayonnement),
mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique).

Aujourd'hui, on assimile souvent par abus de langage les énergies


renouvelables aux énergies propres.
Le Maroc souhaite tirer profit de ses atouts pour
augmenter la part des énergies renouvelables et réduire
sa consommation énergétique.
Réduction de 12% de la consommation énergétique d’ici
2020, et 15% d’ici 2030
Deux organismes ont été créés en 2010 pour faciliter la
mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale
Le Maroc prés à installe plus de 1400MW depuis 2009
pour un investissement de 14milliards de Dirhams
Depuis des siècles, l’homme utilise l’énergie du vent pour faire
avancer des bateaux, moudre du grain ou pomper de l’eau. Cette
source d’énergie nous sert maintenant à produire de l’électricité.

Depuis quelques années, la production électrique éolienne est en plein


développement industriel.
-C’est tout d’abord une énergie renouvelable non polluante qui
contribue à une meilleure qualité de l’air et à la lutte contre l’effet
de serre.
- C’est aussi une énergie qui utilise les ressources nationales et
concourt donc à l’indépendance énergétique et à la sécurité des
approvisionnements.
- Le démantèlement des installations et la gestion des déchets générés
pourront se faire sans difficultés majeures et les sites
d’implantation pourront être réutilisés pour d’autres usages.
PROJETS ÉNERGIES RENOUVELABLES
PROGRAMMES

Objectif du Gouvernement : Production de 20 % d’électricité


à partir des ER (y compris Hydraulique)

D’après le :

‘’Ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement’’


On a 13 parcs éoliens .
Liste des 13 parcs du pays présents dans la base :
Al Koudia Al baida (53 900 kW, 91 éoliennes)
Ciments du Maroc (5 000 kW, 5 éoliennes)
Foum El Wad (50 600 kW, 22 éoliennes)
Haouma (50 600 kW, 22 éoliennes)
Laâyoune Farm (51 100 kW, 39 éoliennes)
Sendouk Farm (65 000 kW)
Tan Tan (10 000 kW)
Tanger (140 250 kW, 165 éoliennes)
Tarfaya (301 300 kW, 131 éoliennes)
Tarfayer (65 000 kW)
Tetouan (32 000 kW)
Tetouan II (10 200 kW, 12 éoliennes)
YNNA Bio Power (50 000 kW)
Capacités de production
Plan d’équipement 2012-2016
Projet de 50 MW
(El Koudia El Baida -Tétouan)

Puissance : 50 MW
Date production : 8/2000
Production : 195 GWh/an (2005)
Étude de Faisabilité : CDER

• Vitesses moyennes annuelles


du vent à 40 mètres : 10 m/s

• Vitesses moyennes annuelles du vent à 40 mètres


(Point le plus venté du parc) : 11 m/s
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PARC EOLIEN 60 MW
CAP SIM (ESSAOUIRA)

Puissance : 60 MW
Aérogénérateurs : 71 Gamesa G52-850 kW
Production estimée : 210 GWh/an
Moyennes annuelles du vent (40 m) : 9,45 m/s
Étude de Faisabilité : CDER
Projet : ONE
Date production : 04/2007
Coût du Projet : 800 millions DH
(72 Millions Euro)
Projet de 32 MW
Lafarge (Usine de Ciments de Tétouan)

Puissance : 32 MW
Aérogénérateurs : 12 * 850 kW (Gamesa)
Date de production : 9/2005
Coût global du projet : 110 millions DH
Production estimée : 38 GWh/an (50 % de la consommation
annuelle de l’usine)
Production éolienne : Pour l’usine de Ciments (Le surplus
d’énergie est injecté au réseau électrique national)
Projet (22 MW) : - 10 MW (5 * 2MW en septembre 2008)
- 12 MW (6 * 2 MW en juin 2010)
Parc Eolien 140 MW
(Tanger)

Puissance : 140 MW
Aérogénérateurs : 165 Gamesa 850 kW
Production estimée : 526 GWh/an
Vitesse moyenne annuelle du vent (40 m) : 9 m/s
Étude de Faisabilité : CDER
Projet : ONE
Date production : 2009
Coût du Projet : 2750 millions DH
(250 Millions Euro)

L'ONE installera 200 MW d'éoliennes à Tanger et Tarfaya.


Le tout produira en moyenne 0,6 TWh par an.
20
Projet d’ Akhfennir

Partenaires du Projet : - ONEP; IMET (Italie) et le CDER

Objectifs du Projet : Dessalement de l’eau de mer par énergie éolienne


au village Akhfennir

Situation du village : à côté de la côte atlantique (100 km au sud de


Tan-Tan)
Nombre d’habitants : 4000 résidents
Consommation d’eau estimée : 860 m3/jour (2008 - 2015)
Eau potable : Le village Akhfennir est alimenté en eau potable par des
camions citernes à partir des villes de Tan-Tan et Tarfaya
(120 DH/m3#11 Euro/m3)

21
Impacts de l’installation de
2000 MW de parcs éoliens à 2020

Puissance éolienne à installer à l’horizon 2020 : 2000 MW

Puissance éolienne installée (par rapport à la puissance


électrique totale installée) :14 %

Production : 6600 GWh/an

Investissement : 3,5 Milliards DH

Economie d’énergie : 1,5 Millions de Tep/an

Réduction des émissions : 5,6 Millions tonnes de CO2/an


L’énergie
Tout dans l’univers est énergie.
Nous savons qu’il existe une équivalence entre l’énergie et la masse.
Cette équivalence est formalisée par la célèbre formule
E = mc2 dans laquelle E représente l’énergie, m la
masse et c la vitesse de la lumière.
Sans énergie, pas de matière et sans matière, pas d’univers.

Qu’est-ce vraiment que l’énergie ?

L'énergie est difficile à définir autrement qu'à travers ses effets et ses
variations : pour le transport, pour le chauffage des habitations,
pour l'industrie, pour l'éclairage et autres appareils électriques..
L’énergie est la grandeur qui représente la capacité d’un
système a produire du mouvement. C’est un des
concepts fondamentaux de la physique, dont l’une des
propriétés est de se conserver, quel que soit le
processus physique mis en jeu. II ne peut donc y avoir
ni création, ni disparition d’énergie, mais simplement
transformation

Un système possède donc de l'énergie s'il est capable de


fournir du travail mécanique ou son équivalent...
II existe deux formes d’énergie:

1-L’énergie stockée liée à la tension,


2-L’Energie libre qui est associée au mouvement.

L’énergie mécanique, par exemple, se décompose en une énergie


stockée, dite potentielle et en une énergie libre dite cinétique.
‘’la pomme sur l’arbre’’ contient une énergie potentielle, liée à sa
hauteur, qui se transforme en énergie cinétique associée a sa
vitesse lorsqu’elle tombe de l’arbre. Ainsi, dans sa chute, la
pomme perd de la hauteur mais gagne en vitesse et son énergie
totale reste constante.

L’énergie permet également, de transformer la matière, de créer des


substances nouvelles.
Les différentes formes d’énergie libre

L’énergie libre peut se présenter sous quatre


formes différentes :

- cinétique,
- thermique,
- électrique,
- rayonnante.
Les transformations de l’énergie libre
Les quatre formes d’énergie libre peuvent s’inter-convertir grâce
a des dispositifs appropriés, appelés convertisseurs d’énergie .
Energie stockée

Contrairement à l’énergie libre, l’énergie stockée peut, par


définition, se conserver sur de longues durées en
conservant ses qualités intrinsèques.
Les différentes formes d’énergie stockée sont :
- l’énergie potentielle ;
- l’énergie chimique ;
- l’énergie nucléaire.
Remarque :

L'unité du SI pour l’énergie est le joule (J). Mais


en électricité on utilise aussi le wattheure (Wh),
les économistes utilisent plutôt la tonne
d'équivalent pétrole (tep avec 1tep=42GJ),
les médecins nutritionnistes la calorie
(cal avec 1cal=4,18J)
vent source de l’énergie éolienne
L’origine du vent

Le vent est le mouvement d’une masse d’air atmosphérique qui se


déplace suivant une direction déterminée.

Le Soleil chauffe la Terre de façon inégale, notamment selon la


latitude et l’altitude du point observe. Plus on s’approche des
pôles, plus les rayons solaires sont obliques, donc moins ils
chauffent. En outre, dans la couche basse de ’atmosphere appelée
troposphère se trouvent les neuf dixièmes de la masse
atmosphérique et pratiquement toute la vapeur d’eau, donc tous
les nuages. La température y décroît avec l’altitude d’environ 1
0C tous les 150 mètres
La troposphère atteint une épaisseur de 15 km au-dessus des
tropiques, mais s’amincit vers les régions polaires jusqu’a une
épaisseur moitié de 7,5 km.

Ceci est le résultat de la compression de l’air lorsque la température


s’abaisse.

Cette pression exercée par l’air sur la Terre s’appelle la pression


atmosphérique.
Les variations de température induites créent des zones
de basses et hautes pressions entre lesquelles se
déplacent les masses d’air
Donc les flux d'air sont produits par la variation
des températures

Sur la photo infrarouge des


températures de la surface
de la mer (prise en juillet 1984
par un des satellites de NASA,
NOAA-7), les régions chaudes
sont marquées en rouge,
orange et jaune.
De façon sommaire, les différences de pression
atmosphérique sont la principale source de
déplacement des masses d’air.

Ces différences produisent une force qui pousse les


masses d’air d’une région à haute pression à une
région à basse pression. Une fois l’air en mouvement,
d’autres forces, dont la force de Coriolis et la force de
friction, exercent également une influence sur la
vitesse et la direction du vent.
On appelle la force de déviation (d'après le
mathématicien français Gustave Gaspard Coriolis,
1792 - 1843) force de Coriolis provient de la rotation
de la Terre.

Elle constitue une force qui agit sur n’importe quel


corps mobile dans un système tournant. La force de
Coriolis agit donc sur le déplacement de masse d’air à
travers la Terre.
La force de friction agit en basse altitude, soit dans la
couche entre 0 et 100 mètres au-dessus du sol et
provient de la rugosité de la surface ou l’état de
surface (topographie, couvert végétal, structures
bâties, etc…..).

Certaines surfaces permettent plus facilement au vent


de se déplacer en étant peu ralenti, par exemple une
vaste étendue d’eau, alors qu’à l’inverse, certaines
sont plutôt inégales et rugueuses, par exemple une
forêt.
les vents de surface

Jusqu'à environ 100 m de hauteur, l'influence de la


surface du sol sur les vents est importante. Ainsi,
comme nous allons voir par la suite, la rugosité du
terrain ainsi que les obstacles naturels ou artificiels
peuvent freiner le vent.

En météorologie et dans l’industrie


de l’éolien, des classes et longueurs
de rugosité sont utilisées pour
caractériser les différents types
de surfaces.
On assimile le système soleil, atmosphère (couche d’air
entourant la terre) et la terre à un moteur thermique
particulier .
1er et 2ème principe de la thermodynamique (terre supposée
immobile)
Efficacité énergétique

L'efficacité énergétique d'un système est définie comme


le rapport entre l'énergie utile en sortie de ce système,
et l'énergie fournie par les utilisateurs en entrée de ce
système :
l'efficacité maximale d'un moteur ditherme
fonctionnant selon le cycle de Carnot avec une source
chaude de température et une source froide de
température va

Température en hiver est inférieur à celle en été


Donc l'efficacité en hiver est supérieur à celle en été
Pour l’application éolienne, la principale étape consiste à
connaître localement la nature des vents de l’endroit où l’on
souhaite implanter des machines.

On détermine ainsi la valeur moyenne du vent, mais aussi le


niveau de turbulence, etc.

En premier lieu, ces données permettent de définir le potentiel


du site ainsi que la nature des éoliennes à utiliser et leur
répartition optimale. Mais ces données sont aussi
fondamentales pour le fonctionnement de la machine
(prévision à court terme, lois de contrôle etc.) ou les aspects «
simulation » et « modélisation ».
Station de mesure du vent
Programmes par L’ADEREE en 2011/2012

Deux sites dans les régions d’Oujda


Deux sites dans les régions d’Errachidia
Deux sites dans les régions de Figuig
Quatre sites dans les régions de Souss-Massa
Deux sites dans la région d’El Jadida
Deux sites dans les régions de Chefchaouen
Deux sites dans la région de Tanger/Tétouan
Deux sites dans la région de Safi
Deux sites dans la région de Marrakech- El Haouz
La puissance et l’énergie produite augmentent avec la
vitesse du vent.

Par conséquent, les parcs éoliens situés dans les endroits


les plus exposés au vent sont les plus rentables et
permettent d’offrir un coût de production plus
concurrentiel.
Description d’une éolienne

Les éoliennes produisant de l'électricité sont


appelées aérogénérateurs, tandis que les éoliennes
servant au pompage de l'eau sont appelées éolienne
Bollée.
Mais très souvent le mot éolienne est employé pour
designer un aérogénérateur.
Rotor d'une éolienne
Le rotor est constitué de 1 à 3 pales et est relié à
la nacelle par son moyeu. Il transforme l’énergie
cinétique du vent en énergie mécanique.
Il fonctionne de la même manière qu’une hélice
d’avion mais avec un sens de rotation inversé.
C’est la partie tournante du générateur de
l’éolienne
Pour les petites éoliennes (moins de 10 kW), on assimile le rotor à
l’hélice, car les pales sont fixées directement sur une roue solidaire
du rotor. Pour les éoliennes plus puissantes (de 10 à 100 kW),
l’hélice est reliée au générateur via un arbre de transmission, qui
sert à réguler la vitesse de rotation du rotor.
Le diamètre du rotor détermine la puissance éolienne qui pourra être
récupérée par l'éolienne.
L'orientation de l'axe du rotor détermine la famille de l'éolienne, on
distingue ainsi les éoliennes à axe horizontal et les éoliennes à axe
vertical.
Les pales

Les pales de l’éolienne sont les instruments qui permettent de


capter la force du vent. Leur mouvement entraîne la mise en
marche du générateur, ce qui crée de l’électricité.
Elles transfèrent la puissance du vent au moyeu du rotor.
Ils peuvent avoir jusqu’à 40m de longs et plus de 2,5 mètres de
large.
Les pales d’une éolienne à axe horizontal sont de
forme allongée, tandis que celles pour les éoliennes à
axe vertical ressemblent à des plaques incurvées.
moyeu

Le moyeu est une pièce en acier moulé.


Il supporte les pales et relie le rotor à la nacelle.
Il fait varier l’angle d’attaque des pales simultanément.
La nacelle

La nacelle contient les principaux composants d’une éolienne.

C’est une véritable salle des machines perchée en haut du mât, la


nacelle renferme tous les instruments qui permettent à l'éolienne de
fonctionner automatiquement. L'ensemble peut peser entre 300 et
400 tonnes.
Génératrice

La génératrice, ou le générateur, est la pièce maîtresse de l’éolienne,


c’est elle qui convertit l’énergie du vent en électricité. Le plus
souvent, le générateur est un alternateur, c’est-à-dire qu’il crée
directement du courant alternatif. Mais parfois, le générateur
fonctionne sur le principe de la dynamo et crée du courant continu.
Un générateur est constitué de deux parties :
Un axe fixe, le stator,
Une partie tournante de forme cylindrique, le rotor.
La rotation des pales de l’éolienne autour du moyeu entraîne le
mouvement du rotor autour du stator, ce qui crée un champ
magnétique (tournant). Plus le mouvement des pales est
rapide, plus le champ magnétique est fort, et plus il y a
d’électricité produite.
Il existe deux types de générateurs :
Le générateur à courant continu, ou dynamo,
Le générateur à courant alternatif, ou alternateur.

Les alternateurs sont beaucoup plus fréquents. On distingue deux


types de machines :
Machine Asynchrone (MAS) :

le plus souvent utilisée pour les éoliennes puissantes (plus de 10


kW), elle peut supporter des variations de vitesse que l’on trouve en
cas de rafales. Elle implique néanmoins l’utilisation d’un
multiplicateur entre le rotor et le générateur. On la trouve peu sur les
sites isolés, car elle nécessite des batteries de condensateurs.

La Machine Synchrone (MS) :

elle est utilisée pour les petites éoliennes (moins de 10 kW), lorsque
le générateur est directement relié au moyeu de l’hélice, sans
multiplicateur.
Multiplicateur

Le multiplicateur permet de transformer la puissance à


vitesse lente et à un couple élevé produite par le rotor de
l'éolienne, en une puissance à grande vitesse et à un
couple faible utilisée par la génératrice.

Dans les grandes éoliennes, certain fabricants comme


l'allemand Enercon ou le français Jeumont Industrie, réalisent des
turbines « à attaque directe », c'est-à-dire que le rotor entraîne
directement une génératrice spéciale (multipolaires) mais la taille
de cet alternateur est important. La plupart des petites éoliennes de
moins de 15 kW n'ont pas de boîte de vitesse.
Installation d'une boite de vitesse Également
appelé boite de vitesse ou encore boîte
d'engrenages.
Arbre de transmission

Il peut avoir 1 ou 2 arbres dans une nacelle.

L'arbre lent ou arbre primaire relie le moyeu du rotor au multiplicateur


qui tourne lentement (30 à 40 tours/min).
Il est relié à l'arbre secondaire par l'intermédiaire du Multiplicateur.
L'arbre rapide ou arbre secondaire relie
le multiplicateur à la génératrice
électrique, sa vitesse de rotation est
élevée (de 1 000 à 2 000 tours/min).

et est muni d’un frein à disque (dispositif


de sécurité permettant de limiter la
fréquence de rotation en cas
de vent violent (d'autres dispositifs de
sécurité peuvent être utilisés).
les anémomètres

La mesure de la vitesse du vent se fait le plus souvent par


l'emploi d'un anémomètre à coupelles .

Il est muni d'un rotor de trois coupelles qui, sous l'effet du


vent, se met à tourner autour d'un axe vertical. La vitesse
de rotation est enregistrée électroniquement.
En général, l'anémomètre est également doté d'une girouette
indiquant la direction du vent. Au lieu de coupelles,
l'anémomètre peut être muni d'une hélice, une solution qui
est cependant assez rare.
D'autres types d'anémomètres :

Les anémomètres à ultrasons ou à laser qui enregistrent les


changements de phase du son ou de la lumière réfléchis par les
molécules de l'air.
Les anémomètres à fil chaud (ou thermiques) enregistrent la
vitesse du vent en comparant chaque minute les écarts de
température existant entre les fils chauds placés du côté du
vent et ceux placés du côté sous le vent.
Plus le vent est fort, plus le fil chaud sous le vent se refroidit.
Système contrôle-commande

C’est un dispositif qui surveille l’état et le dispositif


d’orientation. En cas de défaillance le système stop
l’éolienne et le signal à l’ordinateur de l’opérateur via
un modem téléphonique.
Le mât
Elément rigide vertical, est généralement réservé aux éoliennes
horizontales.
Il ne doit pas plier sous le vent, et sa structure ne doit pas pouvoir
être attaquée par la rouille, les champignons, la moisissure...
Il existe 2 types de matériaux
d'un mât d'éolienne :
aluminium ou
métal résistant à la rouille.
Lors de la conception, on commence par décider si le mât est
implanté sur des fondations ou non .
Si le générateur est situé en haut du mât, des fondations sont
incontournables.
En effet, les fondations permettent d'assurer le bon ancrage du mât et
donc de l'éolienne .
Classifications des éoliennes
Les aéromoteurs sont en général définis par l'orientation de leur
axe de rotation par rapport à la direction du vent:

• les aéromoteurs à axe vertical


• les aéromoteurs à axe horizontal
• les aéromoteurs qui utilisent le déplacement d'un mobile
• les dispositifs statiques de récupération de l'énergie éolienne
1- Éolienne à axe horizontal (HAWTs)

La plupart des éolienne utilisée aujourd'hui sont les machines à


axe horizontal.
Pour travailler efficacement, ils doivent faire face au vent à l'aide
d'une queue ou lacet système qui oriente automatiquement la
turbine ou à l'aide moteurs pour déplacer la turbine.

2-Éolienne à axe vertical (VAWTs)

• Éolienne à axe vertical sont des dispositifs à écoulement


transversal.
• Elle travaille avec un vent de toute direction.
• Elle est moins efficaces à exploiter l'énergie du vent.
Les éoliennes verticales et horizontales ne possèdent pas le même
type de rotor.

Le rotor d’une éolienne à axe horizontal est une hélice constituée le


plus souvent de trois pales qui tournent autour d’un axe horizontal,
le moyeu. L’hélice peut toutefois posséder deux pales, pour tourner
plus vite, ou plus de trois pales, pour capter des vents faibles.

Pour les éoliennes de très petite taille, le rotor est placé à l’arrière de
la nacelle, en aval du vent, car ainsi les pales peuvent être flexibles et
se courber sans risquer de heurter le mat.
Pour les éoliennes industrielles, l’hélice est toujours située en amont
du vent, pour capter le maximum de force du vent.
VAWTs : composantes
Types de VAWTs

Les rotors des éoliennes à axe vertical sont différents.


Deux types de VAWTs sont particulièrement remarquables. On les
doit aux inventeurs Savonius et Darrieus.

Le rotor de type Savonius, le plus courant, est constitué de deux ou


plusieurs godets demi-cylindriques placés en quinconce, de part et
d’autre du mat. Le vent s’engouffre à l’intérieur du système, le faisant
tourner.
On trouve aussi des rotors Savonius hélicoïdaux, où les
pales sont tordues de façon hélicoïdale autour du mat.
Cela permet d’augmenter le rendement en proposant
de façon continue une surface d’accroche au vent.
Éolienne à axe vertical
(VAWTs)

-Éolienne à axe vertical sont des


dispositifs à écoulement transversal.
- Elle travaille avec un vent de toute
direction.
-Elle est moins efficaces à exploiter
l'énergie du vent.

Eolienne Savonius
avantages:

Les composants peuvent être montés au niveau du sol:


- Accès facile pour l'entretien et la maintenance
- Tour de conception simple
- Possibilité de construction où les structures de grande taille sont
interdites.
- Accepte le vent de n'importe quel angle.
- Possibilité théorique d’utiliser moins de matériaux pour capturer la
même quantité de vent
- simple Design
Le rotors de type Darrieus, qui n’est
plus commercialisé, repose sur l’effet
de portance, qui s’exerce sur l’aile
d’un avion. Il existe plusieurs types de
rotors Darrieus : on peut avoir
deux demi-cylindres placés de part et
d’autre du mat, ou un rotor
parabolique où les pales sont fixées au
sommet et à la base du mat, et
recourbés en un arc de cercle.

Eolienne Darrieus
Eolienne H-Rotor (Musgrove):

Il s'agit essentiellement d’une machine d'axe de levage vertical ayant


des lames en forme «H» et un arbre central.
H-rotors est d'une structure particulièrement simple, avec la
permanence générateur excité directement intégré dans la structure
de rotor sans boîte de vitesses intermédiaire.
Intergration de VAWTs
éclairage public (Sapain)
feux de circulation (Pays-Bas)
Ventilateurs (Austalia)
Montée du bâtiment (Royaume-Uni)
Autoroutes (Etats-Unis).
Mosquée (Maroc)
éolienne amont / éolienne avale

éolienne avale ou hélice sous le vent : le vent souffle sur l'arrière des
pales en partant de la nacelle. Le rotor est flexible, auto orientable.
éolienne amont ou hélice au vent : le vent souffle sur le devant des
pales en direction de la nacelle. Les pales sont rigides et le rotor
est orienté selon la direction du vent.
La mesure de la vitesse du vent dans la pratique

La mesure de la ressource éolienne sur un site potentiel se réalise le


plus souvent par l'installation d'un anémomètre en haut d'un mât
dont la hauteur correspond à la hauteur du moyeu
de l'éolienne prévue
Enregistrement de données

Une puce située dans un petit ordinateur enregistre les données sur
les vitesses et les directions du vent. Cet ordinateur, appelé aussi
un enregistreur de données
( data logger en anglais),peut fonctionner sur pile pendant une
période assez longue.

Environ une fois par mois, il faut


changer la puce ayant enregistrée
les données du mois dernier et la
remplacer avec une puce vide
Energie éolienne

est une énergie renouvelable, elle tire son nom d'Éole le


nom donné au dieu du vent dans la Grèce antique .
L’énergie éolienne peut être utilisée:
de deux manières :

conservation de l’énergie mécanique :


navire à voile, pour pomper l’eau,
pour faire tourner
la meule d’un moulin.

transformation en énergie électrique :


l’éolienne ou aérogénérateur directement relié au réseau
ou de manière indépendante
Variations de la vitesse du vent avec l’altitude :

La variation de la vitesse du vent dépend essentiellement


de la nature de sol et de recouvrement du terrain, c'est-à-
dire que la réduction de la vitesse au voisinage du sol est
due au freinage de l’air par les habitations, la végétation
et les obstacles qui recouvrent le terrain.
Ces variations peuvent être représentées par la loi
suivante : V et V représentent respectivement les
0

vitesses du vent en m/s aux hauteurs H et H


0

n est un coefficient caractérisant le terrain et varie de 0.1


régions ventées à 0.40 régions moins ventées

n
V H 
 
V0  H 0 

Vitesse du vent m/s


Augmentation du vent avec l’altitude
Comparaison deux sites
Vitesse relative

Le vent vu par la pale est en faite une composition du


vent réel et du vent créé par le déplacement de la pale
(qui varie sur toute la longueur de la pale
proportionnellement au rayon), ce vent résultant est
appelé vent apparent ou vent relatif, la vitesse de ce
vent résultant par rapport à la pale est supérieure à la
vitesse propre de la pale
Le facteur le plus important de la puissance du vent est sa
vitesse.
Aussi appelée fréquence angulaire ou pulsation, est une mesure
de la vitesse de rotation. C'est-à-dire un angle par seconde.
Elle s'exprime par:

d
w  2 . f
dt

w: vitesse angulaire (en rad/s)


f : fréquence de rotation du rotor (en s-1)
Vitesse tangentielle

Soit une hélice immobile dont l'axe de


rotation est parallèle au vent, pour
chaque pale .

La vitesse du vent créé par le déplacement de la


pale est donné par:
n
U  w.r  2 . f .r  2 .r.
Avec: 60

• U: vitesse du vent dû au déplacement de la pale


ou vitesse tangentielle (en m/s)
• r : distance du point considéré à l'axe de
rotation (en m)
• ω: vitesse angulaire du rotor (en rad/s)
• n : fréquence de rotation du rotor (en tour/min)
Soit une pale de 30m Si N=1tr/s, en une seconde le
bout de pale parcourt 2R= 188,5m soit une
vitesse tangentielle de 188,5m/s

On limite la vitesse tangentielle à 300km/h


À 678,6km/h la vitesse est trop élevée (risque de
casse)
Vitesse relative

D’après le théorème de
Pythagore, la vitesse relative au
carré est donnée par la somme
des carrés de la vitesse du vent et
la vitesse tangentielle de la pale.

101
Vitesse relative de la pale:

Vr  v  U2 2

v : vitesse du vent (en m/s)


Vr : vitesse relative de la pale (en m/s)
U : vitesse tangentielle du point
considéré (en m/s)
vitesse spécifique
La vitesse spécifique ou le paramètre de rapidité noté λ est le rapport
entre la vitesse de l'extrémité des pales et la vitesse du vent. Les
machines peuvent être classée en fonction de ce paramètre:
-si λ est inférieur à 3, l’éolienne est dite lente
-si λ est supérieur à 3, l’éolienne est dite rapide.
Elle est donné par la relation suivante;

U w.R
 
v v

: Vitesse spécifique (sans unité) , U : vitesse de l'extrémité des pales (en m/s)
v : vitesse du vent (en m/s) , R : longueur des pales ou rayon de la turbine (en m)
L'énergie du vent: la densité de l'air et la surface
balayée par le rotor

Une éolienne capte l'énergie cinétique du vent et la


convertit en un couple qui fait tourner les pales du
rotor.
Trois facteurs déterminent le rapport entre l'énergie du
vent et l'énergie mécanique récupérée par le rotor: la
densité de l'air, la surface balayée par le rotor et la
vitesse du vent.
La densité de l'air

L'énergie cinétique contenue dans un objet en


déplacement est proportionnelle à sa masse volumique
(ou son poids). Elle dépend donc de la densité de l'air
c.-à.-d. la masse de l'air par unité de volume.
Autrement dit, plus l'air est dense, plus la partie de
l'énergie récupérable par l'éolienne est importante.
Les éoliennes détournent le vent

Une éolienne dévie le vent même avant que celui-ci


atteigne la surface balayée par le rotor.

Il en résulte qu'une éolienne ne pourra jamais récupérer


l'énergie totale transportée par le vent. Nous
examinerons ce sujet plus en détail ( loi de Betz)
Sur l'image, le vent souffle de droite, et nous utilisons un
dispositif quelconque afin de capter l'énergie cinétique
contenue dans le vent
Une éolienne freine obligatoirement le vent lorsqu'elle
capte son énergie cinétique et la convertit en énergie
rotative. Pour cette raison, la vitesse du vent à l'avant
du rotor est toujours supérieure à celle à l'arrière
Le tube de courant

Comme la masse d'air traversant la surface balayée par le rotor


(par seconde) est égale à celle sortant à gauche, la veine d'air
s'élargit forcément à l'arrière du rotor.
‘’ autour du rotor un tube imaginaire, appelé aussi un tube de
courant.’’
La formule de la puissance du vent

La quantité d'énergie susceptible d'être convertie en électricité par


une éolienne dépend avant tout de la vitesse du vent. L'énergie
transportée par le vent varie avec le cube de la vitesse moyenne
du vent
La puissance du vent traversant perpendiculairement une surface
circulaire
Le vent est de l’air en mouvement, et comme tout corps en
mouvement on peut lui associer une énergie cinétique, elle est
une fonction de la masse et de la vitesse du volume d'air. Si on
considère que la masse volumique de l'air (masse de l'air par
unité de volume) est constante, on peut dire que l'énergie
fournie par le vent est fonction de sa vitesse :

1
Ec  mV 2

2
m : masse du volume d'air (en kg)
V : vitesse instantanée du vent (en m/s)
Ec : énergie cinétique (en joules)
L’énergie éolienne provient de l’énergie cinétique
présente dans l’air en mouvement. La quantité
d’énergie produite dépend principalement de la vitesse
du vent et de la densité de l’air.

l'énergie cinétique du courant d'air disponible pour une


turbine est donné par:

1
E  V 2
2

ρ est la densité de l'air qui dépend de l'altitude,


V est la vitesse instantanée de la masse d'air
L'énergie cinétique correspondant à cette masse sera :
1
Ec   . A.V .t.V 2

Le facteur le plus important à


A voir de la puissance disponible
dans le spectre du vent est sa
vitesse.
L'énergie du vent se modifie avec la vitesse moyenne du
vent, comme vous pouvez le voir dans l'image ci-
dessous :
Cette énergie divisée par le temps mis pour parcourir le tube, nous
donne l'énergie du vent qui correspond à la puissance du vent:
1
P  AV 3
2
Le coefficient d'énergie Cp est déterminé par la relation entre
l'énergie captée par le rotor et l'énergie totale du vent.
L’énergie captée ou la puissance récupérable par une éolienne est
donc :
1 Pc
Pc  C p AV 3 Cp 
2 1 / 2.AV 3

Cp est le coefficient de performance inferieur à 1


Courbe réelle de la puissance productible en fonction de la vitesse du
vent et courbe typique d'un aérogénérateur quelconque : Vd est la
vitesse de démarrage (ici 4 m/s : 28 kW) Vn est la vitesse nominale
(ici 15 m/s : 1,3 MW) Vm est la vitesse maximale (ici 25 m/s)
puissance productible en fonction de la vitesse du vent
L'air sec peut être considéré comme un gaz parfait alors:
mp
PVG  nRT  a  m  V 
RT

Si nous connaissons l'altitude Z et T la température à un


site, la densité de l'air peut être calculée par:

 Z
353.049   0.034 
a  e  T

T
Variation de la masse volumique de l'air

Avec l'altitude (pression de l'air) : plus l'altitude est élevée et plus la


masse volumique de l'air sera faible. Une même éolienne produira
plus en bord de mer qu'en haute montagne avec la même vitesse
de vent
Avec la température : plus la température est élevée et plus la
masse volumique de l'air sera faible.
Une éolienne produira plus lorsque la température ambiante sera
faible
Avec l'humidité relative de l'air : plus l'air sera humide plus la
masse volumique sera élevée.
(l'influence de l'humidité relative de l'air sur la masse volumique
reste relativement faible)
.

Calculer la puissance du vent dans le site X (25 ° et 200


m) et un autre site Y (20 ° et 250 m); on suppose la
vitesse du vent est constant pour 2 sites (5 m/s) et le
diamètre du rotor est de 20 m.
Vitesse de démarrage

Normalement, les éoliennes sont conçues pour démarrer à des


vitesses de vent de 3 à 5 m/s. On appelle cette vitesse la vitesse de
démarrage

Vitesse de coupure

L'éolienne est normalement programmée pour s'arrêter


automatiquement lorsque le vent souffle à plus de 25 m/s afin
d'éviter tout endommagement de l'éolienne ou de son entourage.
La vitesse à laquelle l'éolienne s'arrête est appelée la vitesse de
coupure.
Or la masse d'air qui traverse la surface balayée par le
rotor est identique à celle sortant.

Il en résulte un élargissement de la veine d'air (tube de


courant) à l'arrière du rotor. Ce freinage du vent est
progressif, jusqu'à ce que la vitesse de l'air à l'arrière
du rotor devienne à peu près constante.
Vitesse du vent
tube Flux en aval de
Vitesse du vent rotor
à travers rotor

Force
Vitesse du vent exercée
non perturbée par le rotor
sur le vent
F

Surface
du rotor

Puissance extraite du rotor

Les lois appliquer suivant :


• Conservation de la masse
• Conservation du Moment
• Conservation d’énergie
L’éolienne a pour fonction d’extraire une fraction de l’énergie
cinétique de l’air qui la traverse. La vitesse de ce dernier est donc
réduite au cours de la traversée du tube de courant. La
conservation de la matière impose alors que la section du tube de
courant augmente.

Hypothèse :

-La vitesse du vent est toujours axial (perpendiculaire à


l'écoulement).
- A l'état d'équilibre, l’écoulement en amont est uniforme.
-L’air est incompressible.
- Le rotor est idéal: Zéro masse et Zéro traînée
Distribution de la pression atmosphérique à l'avant et à
l'arrière du rotor

Le vent souffle de droite et le rotor se trouve au milieu.


Lorsque l'air s'approche du rotor, la pression atmosphérique
augmente, le rotor constituant un obstacle au vent.
La pression atmosphérique diminue de façon dramatique juste à
l'arrière du rotor (à gauche). Elle commence ensuite à augmenter
progressivement jusqu'à atteindre la pression atmosphérique
normal

l'axe horizontal indique


la distance au rotor
La pression atmosphérique
tracée verticalement.
Une éolienne ne pourra jamais convertir tout son
énergie cinétique contenue dans le vent en
énergie mécanique.
Démonstration :

masse de l'air traversant la surface balayée par le rotor en une


seconde est égale à :

m =  A (v 1 +v 2 )/2
m : la masse par seconde,
 : la densité de l'air,
A: la surface balayée par le rotor,
[(v 1 +v 2 )/2] la vitesse moyenne du vent traversant le rotor.
La puissance extraite du vent par le rotor est égale à la masse
multipliée par le carré de la diminution de la vitesse du vent
(selon la seconde loi de Newton) :

P = (1/2) m (v 1 2 - v 2 2 )
P = ( /4) (v 1 2 - v 2 2 ) (v 1 +v 2 ) A

Comparons maintenant notre résultat avec la puissance totale


d'un flux d'air non perturbé traversant une surface similaire A
sans la présence d'un rotor qui ralentit le vent. Nous appelons
cette puissance P 0 :
P 0 = ( /2) v 1 3 A

Le taux entre la puissance extraite du vent et celle du vent non


perturbé sera alors :

(P/P 0 ) = (1/2) (1 - (v 2 / v 1 ) 2 ) (1 + (v 2 / v 1 ))

Nous pouvons tracer P/P 0 en fonction de v 2 /v 1 :


la fonction atteint son maximum pour v 2 /v 1 = 1/3, la
valeur maximale pour la puissance extractible du vent
étant de 0,59 ou 16/27 de la puissance totale contenue
dans le vent.

Ce qui exprime une


limite théorique à la
puissance d'une
éolienne
La limite de Betz

En 1919 l'Allemand Albert Betz qui,, formula la loi de Betz pour


la première fois. Son livre "Wind-Energie" (Energie éolienne)
publié en 1926 donne une bonne idée de l'état des
connaissances en énergie éolienne et des aérogénérateurs de
l'époque.
La loi de Betz détermine qu'une éolienne ne pourra jamais
convertir en énergie mécanique plus de 16/27
(ou 59%) de l'énergie cinétique contenue
dans le vent.
La puissance du vent est convertie en énergie mécanique du rotor
par la décélération de la masse d'air qui s'écoule.
Il ne peut pas être complètement converti

L’efficacité est habituellement appelé comme étant le coefficient


de puissance (Cp):

2 Pmax
Cp 
 a ATV 3

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