Usines hydroélectriques
Depuis des milliers d’années, l’eau est la principale source d’énergie pour la gestion des systèmes
de mouture du grain, d’irrigation des champs, etc.. À la fin des années 1800, les gens ont
commencé à utiliser l’hydroélectricité pour produire de l’électricité.
Aujourd’hui, l’hydroélectricité est une source d’électricité importante et fiable. Il est également
propre et renouvelable. Indépendantes des conditions climatiques (sauf la sécheresse), les
centrales hydroélectriques peuvent fournir un service plus fiable que les centrales solaires ou
éoliennes. De plus, la possibilité de contrôler leur débit permet à chaque usine d’adapter sa
production à la demande du marché. Les centrales hydroélectriques produisent environ le quart
de l'électricité consommée dans le monde.
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La construction de barrages est caractérisée par des investissements d’autant plus élevés que la
hauteur de chute est importante et que la vallée est large. Les avantages économiques liés à la
capacité de modulation de la production d’électricité permettent de rentabiliser ces
investissements, car la ressource hydraulique est gratuite et les frais d’entretien sont réduits.
Il est parfois reproché à l'énergie hydraulique d’engendrer des déplacements de population, les
rivières et les fleuves étant des lieux privilégiés pour installer des habitations. En raison d’une
régulation modifiée de l’eau, les écosystèmes en amont et en aval des barrages peuvent être
perturbés (notamment la migration des espèces aquatiques) bien que des dispositifs comme les
passes à poissons soient installés.
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Production hydraulique mondiale
§ 1ère source d’énergie renouvelable au monde : fourni 16,6% de l’électricité mondiale en 2016.
§ La puissance hydroélectrique totale installée dans le monde est de environ 775 GW.
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Capacité hydroélectrique mondiale par pays en 2018
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Barrage des trois gorges :
§ La plus grande gigantesque installation de production d’énergie au monde avec une capacité
d’installation de 22,5 millions de kW.
§ Un lac de retenue est aussi grand que la suisse, sa puissance correspond à 18 réacteurs
nucléaires et 190 km2 de panneaux solaires.
§ Ces 103,1 milliards de kWh d’électricité propre sont en mesure de produire la même puissance
que 31,71 millions de tonnes de charbon standard, et ont contribué à réduire les émissions de
86,71 millions de tonnes de CO2, de 20 600 tonnes de dioxyde de souffre et de 19 600 tonnes
d’oxyde d'azote.
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Production hydraulique au Maroc
§ Le Maroc, dépourvu de pétrole et de gaz, s'est tourné, dès 1960, vers les énergies
renouvelables, privilégiant alors l'hydroélectricité et la construction des barrages.
§ Le premier aménagement hydroélectrique est celui de Sidi Machou, érigé sur l'Oum Rebia.
§ Le Maroc est "le pays de la grande hydraulique" puisqu’il s'est doté de plus de 100 grands
barrages, la plupart édifiés depuis 1966.
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Il existe trois formes principales de production d’énergie hydroélectrique :
1. Centrales dites gravitaires : les apports d’eau dans leur réservoir ou leur prise d’eau sont
essentiellement issus de cours d’eau par gravitation, telles que les centrales au fil de l’eau ou
les centrales hydroélectriques de lac ;
2. Stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) : les turbines réversibles pompent
l’eau d’un bassin inférieur vers un bassin supérieur. Elles comprennent aussi fréquemment
une partie gravitaire.
3. Usines marémotrices : utilisent l’énergie du mouvement des mers, qu’il s’agisse du flux
alterné des marées, des courants marins permanents ou du mouvement des vagues.
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Description et caractéristique de la technologie
Il existe différents types d’aménagement hydroélectrique présentant les uns par rapport au autres
des différences de structure suivant les valeurs des hauteurs de chute et les possibilités
d’accumulation d’énergie. Tous les types d’aménagement comprennent quatre ouvrage :
4. Centrale ou usine.
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Profil en long
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Un barrage B établi en travers du cours d'eau crée un remous. Ce remous s’étend sur une
certaine longueur en amont du barrage, au-delà de laquelle le plan d'eau rejoint le niveau naturel
(section A).
Un ouvrage de prise d’eau P dérive le débit nécessaire à l'alimentation de l'usine dans un canal
d’amené PC. Ce canal peut être à écoulement libre ou à écoulement en charge : il est aménagé à
l'air libre ou en souterrain.
Le canal d'amenée est relié à une ou plusieurs conduites forcées CU par l'intermédiaire d'une
chambre de mise en charge, s’il est à l’écoulement libre, ou par un raccordement direct s’il est à
écoulement en charge (au droit de ce raccordement est aménagé une cheminée d’équilibre).
Les conduites forcées amènent le débit dérivé dans les turbines de l’usine U ; dans ces machines
l’énergie hydraulique est transformée en énergie mécanique disponible sur l’arbre.
Le débit sortant des turbines est restitué à la rivière par un canal de fuite ou une canal de
restitution SF, à l'air libre ou en souterrain. Le niveau de l’eau à l’extrémité aval F de ce canal
est le niveau naturel de la surface du cours d’eau.
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Cheminée d’équilibre :
Une cheminée d’équilibre est, en général, constitué par un réservoir cylindrique à axe vertical
creusé dans le rocher et, relié à l'extrémité aval de la galerie d'amenée et connectée en dérivation
à la conduite. Son but est de :
§ réduire la valeur des surpressions produites par les coups de bélier dans la conduite forcée ;
§ supprimer les surpressions dues aux coups de bélier dans la galerie d'amené .
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Fonctionnement:
Pour un état de marche stationnaire, les débits de la galerie et de la conduite sont identiques et la
chambre d’équilibre ne joue aucun rôle. Elle intervient lorsqu’une variation de débit se manifeste
(état transitoire) suite à une modification de l’ouverture des vannes de l’usine ou des injecteurs :
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Conduites forcées :
Les conduites forcées ont pour fonction de transférer l'eau depuis les ouvrages d'amenée
(galeries, canaux,...) jusqu'aux installations qui permettent de convertir l’énergie hydraulique en
énergie électrique (turbines). Elles sont, en général, construites en acier ou en béton armé.
Le raccordement entre ouvrage d'amenée et conduites est réalisé de deux façons différentes:
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§ Les conduites aériennes : sont apparentes et tenues par des ancrages en béton et en appui sur
des pilettes. Elles présentent l'avantage d’être visitées et contrôlées facilement. En revanche,
leurs inconvénients sont d’être exposées à des éboulements ou avalanches, de défigurer le
paysage, et d’être sensibles aux variations climatiques.
§ Les conduites enterrées : sont placée dans une tranchée recouverte par un remblai.
L'inconvénient principal est que les inspections sont plus difficiles que pour les conduites
aériennes. Des systèmes de télésurveillance robotisés ont été mis au point.
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Dans les aménagements hydroélectriques, il doit être possible d'isoler temporairement certains
organes, (permettre l’accès sur une turbine en maintenance ou réparation, etc.). On a donc recours
à des vannes.
Une vanne est un dispositif (sorte de bouchure) pour arrêter ou modifier le débit d'un fluide. Il
existe une grande variété de vannes mobiles ; de nombreux critères peuvent être adoptés pour les
classer :
§ Vannes levantes
§ Vannes segments
§ Vannes à Hausses
§ Vannes à Clapets
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Caractéristiques fondamentales :
§ le débit dérivé.
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Hauteur de chute - puissances correspondantes
Soient Za et Zf les cotes des points A et F rapportées à un plan horizontal de référence arbitraire.
La hauteur de chute totale est la différence :
Ht = Za - Z f
C'est la différence de niveau entre les surfaces libres des deux sections du cours d'eau entre
lesquelles l’écoulement est modifié par l’aménagement.
À cette hauteur de chute correspond, pour chaque valeur du débit Q, une puissance Pt que nous
désignions par puissance naturelle Pt (puissance dépensée par le débit Q lorsqu'il s’écoule de A
à F).
Lorsque le cours d'eau est à l’état naturel, une partie de cette puissance est transformée en chaleur
par les frottements des particules liquides sur le fond et sur elles-mêmes (turbulences).
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Lorsque l’aménagement est réalisé, cette puissance est partiellement transformée en énergie
mécanique sur l'arbre des turbines; la part non transformée est transformée en chaleur dans les
différentes parties de l’aménagement.
v2 P
H= + +z
2g r g
Pa , Pf et va, vf : les valeurs de la pression atmosphérique et des vitesses moyennes de l'eau dans les
sections A et F.
Les deux premiers termes de la parenthèses sont, en général, négligeables par rapport au dernier.
Par suite, on a une bonne approximation :
Pt = r gQH t
La puissance Pe disponible aux bornes des alternateurs entrainés par des turbines absorbant le
débit Q est une fraction de la puissance naturelle Pt. Elle est obtenue en multipliant Pt par un
facteur ηt qui est le rendement de l'ensemble de l'installation.
Ce facteur ηt qui est le rendement de l'ensemble de l'installation tient compte de toutes les pertes
de puissance dont les ordres de grandeurs sont les suivants :
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1. Pertes de charge dans les ouvrages d'amenée : 5 à 8% ;
2. Pertes dans les turbines : 5 à 15% ;
3. Pertes dans les alternateurs : 1 à 3%.
Par suite, ηt est compris entre 76 et 88% et, en adoptant la valeur moyenne 82%, nous avons :
Pe = 0,82 r gQH t
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Hauteur de chute brute – puissance brute
La hauteur de chute brute Hb est la différence des cotes des plans d’eau des deux section C et S
limitant la partie de la dérivation dans laquelle l’écoulement a lieu en charge.
La section S est l’extrémité amont du canal de fuite si celui-ci est à écoulement libre, ou son
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extrémité aval, s’il est en charge.
Hb est l’énergie potentiel par kg d’eau transformée en énergie mécanique ou en chaleur entre les
section C et S. Si zC et zS sont les côtes du plan d’eau dans ces deux section, nous avons:
H b = zc - z s
Dans le cas où le canal d’amenée et le canal de fuite sont à écoulement libre, nous avons :
J e = h1 + h2 + h3 + h4
À la hauteur de chute brute Hb correspond une valeur de puissance appelé puissance brute :
Pb = r gQH b 29
Hauteur de chute nette – puissance nette
La hauteur de chute brute Hn est la charge mise à la disposition des turbines pour produire de
l’énergie mécanique sur l’arbre : énergie par kg d’eau mise à la disposition des turbines entre les
sections d’entrée E et de sortie S.
Si nous affectons des indices e et s les valeurs de grandeurs mesurées à l’entrée E et à la sortie S
de la turbine, nous pouvons écrire :
é ve2 Pe ù é vs2 P ù
Hn = He - Hs = ê + + ze ú - ê + s + z s ú
ë 2g r g û ë 2g r g û
§ Relation entre Hn et Hb :
JC : perte de charge entre C et E (dans le tronçon où l’écoulement est en charge (conduite forcée)).
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vc2 - vs2 Pc - Ps
Par suite : H n = zc - z s - J c + +
2g rg
H n = Hb - Jc
Pn = r gQH n
On indique souvent comme caractéristique d’un aménagement la valeur maximale Hnm : hauteur
du chute nette maximale correspond au débit aménagé Qa :
Pnm = r gQa H nm
Débit aménagé Qa : ou débit équipé, est la valeur maximale du débit dérivé; c’est le débit maximal absorbé
par les différents ouvrages de l’aménagement (canaux, conduite et turbine). 31
La puissance disponible sur l’arbre de la turbine Pa pour le débit Q, appelée puissance utile Pa,
est une fraction seulement de Pn ; elle a pour valeur :
Pa = hr gQH n
ƞ : rendement global de la turbine.
L’énergie hydraulique, aussi appelé, productible, sur une période [0, T] s’écrit alors :
T
E = ò r gh (t )Q(t ) H n (t )dt
0
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Classification des réservoirs et des usines en fonction des possibilité d’accumulation :
§ Les réservoirs journaliers ou hebdomadaires, dont le volume est de l’ordre de grandeur des
apports moyens journaliers ou hebdomadaires ;
§ Les réservoirs saisonniers, dont le volume est de l’ordre de grandeur des apports de la saison
des forts débits ; ces réservoirs, aménagés, en général, sur le cours supérieur des rivière,
permettent de stocker de l’eau pendant cette saison et de l’utiliser en période de forte
consommation ;
§ Les réservoirs interannuels dont le volume est supérieur au volume des apports annuels ; ils
permettent de stocker de l’eau pendant une année humide pour la restituer pendant une
année sèche.
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Classification des usines :
Le paramètre utilisé pou cette classification est le temps de remplissage du réservoir propre à
l’usine considérée qui est le temps nécessaire pour fournir à ce réservoir un volume d’eau égal à
sa capacité utile avec un débit égal au débit moyen annuel.
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Centrale au fil de l’eau :
Lorsque le débit d'une rivière ne varie pas trop au cours de l’année, on choisit généralement de
l’équiper "au fil de l'eau", sans créer de retenue. C'est le cas de la plupart des fleuves une fois
qu'ils sont arrivés en plaine, avec un débit important mais une faible pente. Ces centrales
utilisent les courants et produisent toute l’année une énergie non stockable et non modulable. Ces
centrales utilisent des turbines de type Kaplan.
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Exemple :
En France, sur le Rhin, chaque usine, en turbinant environ 1000 m3/s sur une hauteur de 10 à
15m, a une capacité de 80 à 120 MW.
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Centrale de lac :
De nombreuses rivières ont un débit très variable au cours de l’année, notamment du fait de la
variation saisonnière des précipitations et du stockage naturel de la neige en hiver. C'est le cas de
la plupart des rivières en altitude.
Lorsque l'on veut exploiter leur potentiel hydraulique, on est amené à construire des barrages qui
vont eux-mêmes stocker l'eau lorsqu'elle arrive en abondance, et permettre de la restituer et de la
turbiner lorsqu'on en a besoin. Ces aménagements sont caractérisées par un débit faible et un une
chute très forte (supérieure à 300 m). Ces centrales utilisent des turbines de type Pelton.
Exemple : En France, la plus grande hauteur de chute est celle de Portillon en Haute-Garonne
(1420 m).
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Centrale d’éclusée
Ces centrales sont installées en moyenne montagne et dans les régions de bas relief. elles
Disposent d’une retenue d’eau leur permettant de stocker celle-ci afin de la turbiner aux périodes
de plus forte demande. Elles sont caractérisées par un débit moyen et une chute moyenne
comprise entre 30 et 300 m. Elle utilisent des turbines de type Francis.
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Station de transfert d’énergie par pompage STEP :
En mettant deux bassins à des altitudes différentes, on va stocker de l’énergie en pompant l’eau
du bassin inferieur vers le supérieur, lorsque la demande électrique est faible. A l’inverse, lorsque
la demande d’électricité augmente, on va alimenter le réseau en turbinant l’eau du bassin
supérieur. Une STEP peut, donc, fonctionner en mode pompe-moteur ou en mode turbine
alternateur, en mode de stockage ou en mode de production. Ce qui permet de réduire presqu’à
zéro le gaspillage de la production d’électricité inhérent à la Grande Hydraulique.
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Une STEP est composée d’un bassin supérieur avec une retenue d’eau et d’un bassin inférieur
entre lesquels est placé un groupe hydroélectrique réversible, dit « synchrone ». Ce dernier peut
fonctionner comme un ensemble pompe-moteur ou turbine-alternateur.
STEP d’AFROURER
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D’après l’UNIPEDE (Union Internationale des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique)
on classe les centrales hydroélectriques en fonction de la puissance installée et on parle de :
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Principe d’un aménagement hydraulique
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1. L’énergie potentielle de l’eau est convertie en énergie cinétique lors de la descente dans la
conduite forcée.
2. L’énergie cinétique est convertie ensuite en énergie mécanique dans la turbine hydraulique.
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De quoi est constituée la centrale?
La turbine
La turbine est l’interface entre l’énergie de l’eau et le générateur d’électricité. Il s’agit d’une
machine tournante autour d’un axe fixe. Le principe est de transformer l’énergie hydraulique en
énergie mécanique avec un rendement maximum. Elle constitue le composant essentiel des
centrales hydroélectriques destinées à produire de l’électricité à partir d'un flux d'eau. Elle a été
inventée par Benoît Fourneyron en 1832.
Il existe quatre grands types de turbines qui sont choisis en fonction de la hauteur de la chute ou
du débit du cours d’eau :
§ Turbines Pelton ;
§ Turbines Francis ;
§ Turbines Kaplan ;
§ groupes turbines-pompes.
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Selon l’endroit où a lieu la transformation énergétique, on distingue:
Turbine à action : l’énergie potentielle totale est transformée en vitesse dans le distributeur fixe.
Il n’y a pas de chute de pression entre l’entrée et la sortie de la roue.
L’écoulement est uniquement dévié dans le rotor. Exemple: turbine Pelton
Turbine à réaction : l’énergie potentielle est convertie en partie dans le distributeur, et en partie
dans le rotor. Dans le rotor, une différence de pression existe entre l’entrée et
la sortie. L’écoulement est dévié et accéléré dans le rotor. Exemples: turbines
Francis, Kaplan
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1. Pelton
La turbine Pelton est une machine à action dont l’axe peut être vertical ou horizontal. Celle-ci est
composée d’une roue mobile garnie à sa périphérie d’augets en double cuillère et dont le
distributeur est fait d’injecteurs ; leur nombre peut varier de 1 à 6.
Les injecteurs sont des tuyères convergentes munies d’un pointeau transformant l’énergie de
pression en énergie cinétique. Ils sont disposés autour de la roue et leur jet, à pression
atmosphérique, est dirigé vers le milieu des augets. Une régulation du débit et un réglage du
diamètre du jet peuvent être effectués. L’eau est mis en vitesse maximale dans l’injecteur. Toute
l’énergie dans le jet entraine la rotation de la roue et l’eau ressort en pluie (Turbine à l’action ).
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2. Turbines Francis
La turbine Francis est une turbine à réaction adaptée pour des hauteurs de chute et débits moyens
(hauteur de quelques dizaines de mètres jusqu’à 800 m et débit moyen de 100 à 6000 l/s). Elle
tient son nom de James Bicheno Francis, ingénieur américain qui l'a inventée en 1849.
Les vitesses de rotation sont dans une fourchette de 70 à 1000 tr/min. Elle est généralement
installée selon un axe vertical.
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Eléments de construction :
La turbine Francis, dans sa forme moderne, est composée des éléments suivants :
1. Une bâche spirale reçoit l’eau sous pression de la conduite forcée et la distribue vers
l’intérieur de l’anneau qu’elle forme.
2. Un distributeur est placé au milieu de l’anneau de la bâche spirale. Ses vingt à trente aubes
orientables permettent d’ajuster le débit-volume turbiné.
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3. Kaplan
Les turbines Kaplan sont des machines à réaction, inventée en 1992 par l'ingénieur autrichien
Viktor Kaplan. Elle sont adaptées aux faibles chutes comprise environ entre 12 et 60 m et aux
débits enlevés (300 à 10 000 l/s). La structure générale est la même que celle des turbines
Francis à axe vertical. La vitesse de rotation est faible
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3. Pompes-turbines
Ce sont des roues de type Francis adaptées pour fonctionner à la fois comme une turbine pour la
production d'énergie et, en sens inverse, en tant que pompe alimenté en énergie électrique par le
réseau. Elle sont des machines à l’action, adaptées aux faibles chutes (10 et 150 m) et aux débits
enlevés (20 à 7000 l/s) et une vitesse de rotation est faible.
Ce sont ces machines qui sont installées dans les STEP. Les pompes-turbines peuvent comporter
un ou plusieurs étages de roues, pour des refoulements sur de très grandes hauteurs
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Rendement des turbines
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Choix du type de turbine
Pour choisir le type de roue correspondant au mieux à la topographie du site , les professionnels
utilisent des abaques qui déterminent le type de turbine hydraulique le plus adapté en fonction de
la hauteur de chute et du débit.
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Dimensionnement théorique :
Pour construire la turbine, il faudra donc connaître les trois grandeurs caractéristiques suivantes :
1. Débit Q ;
2. Hauteur de chute H ;
3. Vitesse de rotation N.
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§ Calcul de la vitesse de rotation maximum :
§ Une fois Nmax connu, on choisi une vitesse de rotation compatible avec l’alternateur (vitesse
de synchronisation) en limitant le nombre de paires de pôles :
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Le choix du type de turbine devra être compatible avec cette vitesse spécifique :
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Alternateur
§ L’électricité produite à travers l’alternateur se base sur le principe de Faraday : une boucle
tournant sur elle-même dans un champ magnétique produit un courant électrique dans cette
même boucle.
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Transformateurs de puissance
Le transformateur est le dernier élément clé qui permet de générer de l’hydroélectricité. Celui-ci
va élever la tension du courant que l’alternateur produit. Cette électricité va ensuite être
transportée par les lignes à haute et très haute tension.
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Poste électrique
Les lignes électriques aériennes constituent le moyen le plus courant de transporter l’électricité
depuis la centrale jusqu’aux utilisateurs. Le type et la taille des câbles électriques requis
dépendent de la quantité d’électricité à transporter et de la longueur de la ligne.
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