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En pratique, cette courbe peut être tracée point par point en utilisant le montage décrit à la
figure qui suit où Pe et Ps représentent les lectures manométriques à l’entrée et à la sortie de
la pompe.
Ps Pe
Hp
g
Courbe de rendement
Le rendement η d’une pompe se calcule comme le rapport entre la puissance hydraulique
fournie et la puissance absorbée par la pompe :
gQH
p
Pabsorbée
La courbe de rendement d’une pompe se présente généralement telle que montrée sur la
figure :
NQ1/2
ns 3/4
H
Où:
N est la vitesse de rotation de la roue de la pompe (rpm),
Q est le débit optimal de la pompe (m3/s),
H est la hauteur manométrique correspondant au débit optimal (m).
La vitesse spécifique ns d’une pompe est indépendante de la vitesse réelle de rotation.
Lorsque la vitesse N varie, le débit Q et la hauteur manométrique H vont aussi varier de telle
NQ1/2
sorte que le rapport ns reste constant.
H 3/4
Vitesse spécifique
La valeur de la vitesse spécifique est une caractéristique de chaque groupe de pompes
semblables. Elle caractérise l’importance du débit et de la hauteur d’élévation que la pompe
doit vaincre. La relation montre qu’à valeurs égales de débit et de vitesse de rotation, les
pompes de grande vitesse spécifique (ns > 170) fonctionnent avec une hauteur d’élévation
faible. Ces pompes sont généralement à écoulement axial.
Equations des pompes centrifuges
Pour définir par la suite les différentes équations, on utilise le schéma de la pompe en charge
ci-dessous.
Equations des pompes centrifuges
Hauteur d'élévation totale (HET) :
La HET (en mètre) est une énergie statique définie par l'équation:
P2 P1
HET H géo 2 H géo1
g
Remarque: Hgéo2 positif , Hgéo1 négatif si pompe de surface ou positif si pompe en charge
ou immergée.
Hauteur manométrique totale (HMT):
La HMT représente l'énergie totale fournie au liquide par unité de poids. Elle s'exprime en
hauteur de liquide (mètre de colonne d'eau mCE). Elle se décompose en une énergie
dynamique et une énergie statique:
P2 P1 v22 v12
HMT H géo 2 H géo1 Ja Jr
g 2g
Règles de similitude pour les pompes
centrifuges
Les pompes centrifuges obéissent à certaines règles de similitude qui découlent des relations
exposées. Soit une pompe dont le diamètre de la roue est D1 et qui délivre un débit Q1 avec
une hauteur manométrique H1. Le rognage de la pompe consiste à modifier le diamètre du
rotor pour le ramener à une valeur D2 plus faible que D1. Le débit, la hauteur manométrique
et la puissance se voient alors modifiés comme suit :
H1 Q1 D1 2
( )
H2 Q2 D2
P1 D
( 1 )4
P2 D2
Problème de cavitation dans les pompes
Cavitation :
Lorsque dans un circuit hydraulique la pression descend au-dessous d'une certaine valeur,
voisine de la pression de vapeur saturante du liquide, le liquide se vaporise. Une justification
simple est de prendre la loi des gaz parfaits PV = nRT. Si la pression diminue, pour conserver la
quantité nRT constante, il faut forcément augmenter V. Donc on passe d'un état liquide à un
état vapeur.
Il se forme des bulles de vapeur ou cavités (d'où le nom du phénomène) qui, dans les zones de
pression plus élevées, peuvent se résorber brutalement en occasionnant du bruit, des
vibrations, une érosion des matériaux et une détérioration des caractéristiques hydrauliques.
C'est le phénomène de cavitation qui doit être soigneusement évité.
Dans les installations avec pompes, ce phénomène se produit préférentiellement à l'aspiration
des pompes. La baisse de pression qui le produit peut être due:
À l'élévation géométrique au-dessus du niveau libre de l'eau à l'aspiration de la pompe.
Aux pertes de charge dans la tuyauterie d'aspiration.
À une élévation de température si l'installation était à la limite de la cavitation.
Problème de cavitation dans les pompes
Le pompage en surpression peut se présenter quand l’aménagement d’une station de
pompage a été réalisé volontairement à un endroit plus bas que celui du réservoir d’où l’eau
est pompée pour assurer une pression adéquate à l’entrée des pompes. Ce cas peut aussi se
présenter quand l’écoulement peut se faire d’une manière gravitaire mais peut profiter de la
contribution du pompage. Ce dernier cas se présente quand la dénivellation entre le réservoir
source et le point d’arrivée est faible et on choisit d’installer une pompe pour assurer un bon
débit tout en ayant un diamètre de conduite économique.
Problème de cavitation dans les pompes
Selon les observations de la physique qu’on retrouve dans les ouvrages de thermodynamique,
si la pression à l’entrée de la pompe atteint la pression de vapeur pour la température de
l’eau, le liquide passe à l’état de vapeur.
Une fois entrées dans la pompe, où règne une haute pression, les bulles de vapeur implosent
en produisant un bruit de cailloux secoués, en endommageant et usant prématurément les
aubes du rotor de la pompe.
Sur le plan hydraulique, lorsque la pompe fonctionne en condition de cavitation, la pression et
le rendement délivrés par la pompe chutent d’une manière brusque et marquée. À un niveau
avancé de cavitation, il y a rupture de la veine liquide et désamorçage de la pompe. En
pratique, on observe le phénomène de cavitation décrit précédemment bien avant que la
pression à l’entrée de la pompe (Pe)abs atteigne la pression de vapeur Pv qui varie avec la
température de l’eau. C’est pour cette raison que nous définissons une charge absolue nette à
l’aspiration en excédent à la charge de pression de vapeur à une température donnée :
Pe Pv
( NPSH ) disponible
g abs g
Patm Ve2 Pv
( NPSH ) disponible h h
g abs
a
2 g
ft , a
g
Problème de cavitation dans les pompes
Cette charge d’aspiration est notée NPSH (Net Positive Suction Head) dans les ouvrages
rédigés en anglais.
Aux conditions atmosphériques standard et à une température de 20 °C, la pression
atmosphérique et la pression de vapeur valent :
Patm
10,33m(eau )
g
Pv
0, 24m(eau )
g
Dans les conduites bien conçues, la vitesse d’écoulement est de l’ordre de 1m/s, de telle sorte
que le terme Ve2 peut soit être négligé soit inclus dans hft,a
0, 05m
2g
H H H
PT gQ fonct 1 2 ... n
1 2 n
Pompes en série et pompes en parallèle
Pompes en parallèle :
On dit que des pompes sont placées en parallèle quand leurs points d’aspiration et de
refoulement sont identiques
En écrivant l’équation de Bernoulli entre les points 1 et 2 pour chacune des pompes, on
constate que :
QT Q1 Q2 ....... Qn
H1 H 2 ... H n
Pompes en série et pompes en parallèle
Pompes en parallèle :
Les pompes sont placées en parallèle pour augmenter le débit. Afin de couvrir une grande
gamme de variations de débit avec un rendement acceptable, il faut faire démarrer ou arrêter
successivement un certain nombre de pompes selon la variation de la demande.
Soulignons que lorsque plusieurs pompes sont placées en parallèle, il faut examiner
séparément la question de la cavitation pour chacune des pompes avec leurs débits
individuels respectifs.
Par ailleurs, la puissance totale absorbée peut être calculée par la formule :
Q1 Q2 Qn
PT gH fonct ...
1 2 n
Conduite de refoulement
Définition:
Le tuyau qui transporte sous pression les eaux usées depuis la station de pompage est appelé
conduite de refoulement.
0,154
n.e
D 1, 457. .Q0,46
f
Avec:
D: diamètre économique de la conduite en mètre
n: temps de fonctionnement journalier de la pompe en heures divisé par 24
e: prix du kilowattheure
f: prix de la conduite par kilogramme
Q: débit en m3.s-1
Conduite de refoulement
Formule de Bresse :
Bresse propose une formule très simple permettant d'avoir une idée du diamètre économique D:
D Q