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Génie de l’Eau et de l’Environnement

Les pompes et les prises d’eau

Cours réalisé par: Houda AJABLI


Les pompes
 Généralités :
 On appelle pompe une machine hydraulique capable d'élever la pression d'un fluide,
autrement dit, de lui communiquer de l'énergie. On peut donc dire que c'est une machine qui
transforme l'énergie mécanique en énergie hydraulique en communiquant pour un débit Q
une hauteur totale H.
 Les pompes et système de relevage sont des éléments permettant d'amener de l'énergie à
l'eau circulant dans les canalisations de façon à compenser dans le cas général les pertes de
charge et/ou les hauteurs géométriques. Les pompes sont entraînées par des moteurs
électriques (moteurs asynchrones ou plus rarement à courant continu) ou des moteurs diesel
(dans le cas où l'on ne dispose pas d’énergie électrique).
 Lorsqu'une pompe est située à une cote supérieure au niveau d'aspiration de l'eau, il faut
prendre des dispositions pour que la pompe soit remplie d'eau au démarrage, pour permettre
son fonctionnement. C'est ce qu'on appelle réaliser l'amorçage de la pompe.
Les pompes
 Considérations économiques :
 Les pompes sont utilisées dans les domaines de la distribution et de la collecte des eaux, de
l’irrigation, de la lutte contre les incendies et les inondations.
 D’une manière générale, on utilise les pompes dans une des trois situations suivantes :
1) La gravité est défavorable.
2) La gravité est favorable mais insuffisante pour fournir le débit nécessaire avec un
diamètre économique ou raisonnable.
3) La pression locale est insuffisante.
Pompes centrifuges
 Description d’une pompe centrifuge :
 Une pompe centrifuge est composée d’un rotor (roue à aubes) qui tourne à l’intérieur d’une
partie fixe appelée volute ou bâche spirale.
Pompes centrifuges
 La roue de la pompe peut avoir trois formes différentes:
 Pompe centrifuge ou à écoulement radial, le liquide entre axialement par le centre et sort
radialement par la périphérie. Ce type de pompes est utilisé en cas de grandes hauteurs
d'élévation et débits faibles.
 Pompe à écoulement semi-axial (pompes hélico-centrifuges), le liquide arrive axialement et
sort dans une direction intermédiaire entre la direction axiale et la direction radiale. Ce type
de pompes est utilisé pour les hauteurs d'élévation moyennes et débits moyens.
 Pompes à écoulement axial (pompes à hélices), la pression est développée par l'action
d'aspiration. Le liquide arrive axialement et sort pratiquement axialement. Ce type de pompe
est utilisé dans les faibles hauteurs d'élévation et débits élevés .
Pompes volumétriques
 Une pompe volumétrique est une pompe dans laquelle une certaine quantité de fluide
« emprisonnée » est forcée à se déplacer jusqu’à l’orifice de sortie.
 Le débit d’une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse d’actionnement de ses
éléments mobiles et dépend très peu de la pression de refoulement (par contre, l’énergie
consommée par la pompe est proportionnelle à la différence de pression entre la sortie et
l’entrée de la pompe). Les pompes volumétriques sont d'une grande diversité.
 Les pompes volumétriques peuvent être classées en deux familles:
 Les pompes volumétriques à cylindrée constante (rotatives): les pompes à vis, les pompes à
palettes, les pompes à engrenages, les pompes à rotor hélicoïdal excentré, les pompes
péristaltiques
 Les pompes volumétriques à cylindrée variable (alternatives): pompes à piston (radiaux ou
axiaux) et pompes à membranes.
Nomenclature
 Les termes suivants sont utilisés pour désigner les différents types de charge associés aux
pompes :
 Hg : la hauteur géométrique totale d’élévation,
 ha : la hauteur géométrique d’aspiration,
 hr : la hauteur géométrique de refoulement,
 hft,a : la perte de charge dans la conduite d’aspiration,
 hft,r : la perte de charge dans la conduite de refoulement,
 Ha : la hauteur totale à l’aspiration,
 Hr : la hauteur totale au refoulement,
 HP : la hauteur manométrique développée par la pompe.
 Pertes de charge à l'aspiration Ja,
 Pertes de charge côté refoulement Jr,
 La perte de charge totale hfT = hft,a + hft,r
 La hauteur géométrique totale Hg = ha + hr.
 La hauteur manométrique Hp = Hg + hfT
Courbes caractéristiques d’une pompe
 Pour employer une pompe centrifuge d’une manière optimale, il faut connaître ses courbes
caractéristiques qui illustrent entre autres la variation de la hauteur manométrique et du
rendement en fonction du débit.
 1. Courbe caractéristique Q-Hp : La hauteur manométrique développée par une pompe
centrifuge diminue généralement en fonction du débit pompé. Cette courbe se présente sous
la forme montrée à la figure.
Courbes caractéristiques d’une pompe

 En pratique, cette courbe peut être tracée point par point en utilisant le montage décrit à la
figure qui suit où Pe et Ps représentent les lectures manométriques à l’entrée et à la sortie de
la pompe.

 Ces lectures manométriques fournissent directement Hp à l’aide de la relation suivante :

Ps  Pe
Hp 
g
Courbe de rendement
 Le rendement η d’une pompe se calcule comme le rapport entre la puissance hydraulique
fournie et la puissance absorbée par la pompe :
 gQH
 p

Pabsorbée
 La courbe de rendement d’une pompe se présente généralement telle que montrée sur la
figure :

 La puissance hydraulique fournie se déduit de la courbe Q-Hp traitée précédemment. La


puissance absorbée doit être mesurée directement et constitue en soi une troisième courbe
caractéristique de la pompe.
Vitesse spécifique
 Définition et considérations théoriques : La vitesse spécifique ns (nombre de Brauer) d’une
pompe se calcule pour le rendement maximal par la relation suivante :

NQ1/2
ns  3/4
H
 Où:
 N est la vitesse de rotation de la roue de la pompe (rpm),
 Q est le débit optimal de la pompe (m3/s),
 H est la hauteur manométrique correspondant au débit optimal (m).
 La vitesse spécifique ns d’une pompe est indépendante de la vitesse réelle de rotation.
Lorsque la vitesse N varie, le débit Q et la hauteur manométrique H vont aussi varier de telle

NQ1/2
sorte que le rapport ns  reste constant.
H 3/4

Vitesse spécifique
 La valeur de la vitesse spécifique est une caractéristique de chaque groupe de pompes
semblables. Elle caractérise l’importance du débit et de la hauteur d’élévation que la pompe
doit vaincre. La relation montre qu’à valeurs égales de débit et de vitesse de rotation, les
pompes de grande vitesse spécifique (ns > 170) fonctionnent avec une hauteur d’élévation
faible. Ces pompes sont généralement à écoulement axial.
Equations des pompes centrifuges
 Pour définir par la suite les différentes équations, on utilise le schéma de la pompe en charge
ci-dessous.
Equations des pompes centrifuges
 Hauteur d'élévation totale (HET) :
 La HET (en mètre) est une énergie statique définie par l'équation:
P2  P1
HET  H géo 2  H géo1 
g
 Remarque: Hgéo2 positif , Hgéo1 négatif si pompe de surface ou positif si pompe en charge
ou immergée.
 Hauteur manométrique totale (HMT):
 La HMT représente l'énergie totale fournie au liquide par unité de poids. Elle s'exprime en
hauteur de liquide (mètre de colonne d'eau mCE). Elle se décompose en une énergie
dynamique et une énergie statique:

P2  P1 v22  v12
HMT  H géo 2  H géo1    Ja  Jr
g 2g
Règles de similitude pour les pompes
centrifuges
 Les pompes centrifuges obéissent à certaines règles de similitude qui découlent des relations
exposées. Soit une pompe dont le diamètre de la roue est D1 et qui délivre un débit Q1 avec
une hauteur manométrique H1. Le rognage de la pompe consiste à modifier le diamètre du
rotor pour le ramener à une valeur D2 plus faible que D1. Le débit, la hauteur manométrique
et la puissance se voient alors modifiés comme suit :

H1 Q1 D1 2
 ( )
H2 Q2 D2
P1 D
 ( 1 )4
P2 D2
Problème de cavitation dans les pompes
 Cavitation :
 Lorsque dans un circuit hydraulique la pression descend au-dessous d'une certaine valeur,
voisine de la pression de vapeur saturante du liquide, le liquide se vaporise. Une justification
simple est de prendre la loi des gaz parfaits PV = nRT. Si la pression diminue, pour conserver la
quantité nRT constante, il faut forcément augmenter V. Donc on passe d'un état liquide à un
état vapeur.
 Il se forme des bulles de vapeur ou cavités (d'où le nom du phénomène) qui, dans les zones de
pression plus élevées, peuvent se résorber brutalement en occasionnant du bruit, des
vibrations, une érosion des matériaux et une détérioration des caractéristiques hydrauliques.
C'est le phénomène de cavitation qui doit être soigneusement évité.
 Dans les installations avec pompes, ce phénomène se produit préférentiellement à l'aspiration
des pompes. La baisse de pression qui le produit peut être due:
 À l'élévation géométrique au-dessus du niveau libre de l'eau à l'aspiration de la pompe.
 Aux pertes de charge dans la tuyauterie d'aspiration.
 À une élévation de température si l'installation était à la limite de la cavitation.
Problème de cavitation dans les pompes
 Le pompage en surpression peut se présenter quand l’aménagement d’une station de
pompage a été réalisé volontairement à un endroit plus bas que celui du réservoir d’où l’eau
est pompée pour assurer une pression adéquate à l’entrée des pompes. Ce cas peut aussi se
présenter quand l’écoulement peut se faire d’une manière gravitaire mais peut profiter de la
contribution du pompage. Ce dernier cas se présente quand la dénivellation entre le réservoir
source et le point d’arrivée est faible et on choisit d’installer une pompe pour assurer un bon
débit tout en ayant un diamètre de conduite économique.
Problème de cavitation dans les pompes
 Selon les observations de la physique qu’on retrouve dans les ouvrages de thermodynamique,
si la pression à l’entrée de la pompe atteint la pression de vapeur pour la température de
l’eau, le liquide passe à l’état de vapeur.
 Une fois entrées dans la pompe, où règne une haute pression, les bulles de vapeur implosent
en produisant un bruit de cailloux secoués, en endommageant et usant prématurément les
aubes du rotor de la pompe.
 Sur le plan hydraulique, lorsque la pompe fonctionne en condition de cavitation, la pression et
le rendement délivrés par la pompe chutent d’une manière brusque et marquée. À un niveau
avancé de cavitation, il y a rupture de la veine liquide et désamorçage de la pompe. En
pratique, on observe le phénomène de cavitation décrit précédemment bien avant que la
pression à l’entrée de la pompe (Pe)abs atteigne la pression de vapeur Pv qui varie avec la
température de l’eau. C’est pour cette raison que nous définissons une charge absolue nette à
l’aspiration en excédent à la charge de pression de vapeur à une température donnée :

 Pe  Pv
( NPSH ) disponible   
  g abs  g
 Patm  Ve2 Pv
( NPSH ) disponible    h   h 
  g abs
a
2 g
ft , a
g
Problème de cavitation dans les pompes
 Cette charge d’aspiration est notée NPSH (Net Positive Suction Head) dans les ouvrages
rédigés en anglais.
 Aux conditions atmosphériques standard et à une température de 20 °C, la pression
atmosphérique et la pression de vapeur valent :
Patm
 10,33m(eau )
g
Pv
 0, 24m(eau )
g
 Dans les conduites bien conçues, la vitesse d’écoulement est de l’ordre de 1m/s, de telle sorte
que le terme Ve2 peut soit être négligé soit inclus dans hft,a
 0, 05m
2g

comme un terme de perte de charge singulière avec un coefficient K = 1.


 L’équation du NPSH simplifiée s’écrit alors :

 NPSH disponible  10m  ha  h ft ,a


Problème de cavitation dans les pompes
 Cas de dépression, L’équation du NPSH simplifiée s’écrit alors :

 NSPH disponible  10m  ha  h ft ,a


 Cas de surpression, L’équation du NPSH simplifiée s’écrit alors :

 NSPH disponible  10m  ha  h ft ,a


Pompes en série et pompes en parallèle
 Une station de pompage renferme généralement plusieurs pompes arrangées en série ou en
parallèle pour plusieurs considérations techniques et opérationnelles. Comme on va le voir, il
y a une analogie entre le fonctionnement des conduites et des pompes en série et en
parallèle.
 Pompes en série :
 On dit que des pompes sont placées en série quand le débit qui passe par chacune d’elles est
le même alors que les pressions développées s’additionnent. On vérifie le NPSH à l’entrée de
la pompe P1 seulement.
Pompes en série et pompes en parallèle
 Pompes en série :
Q1  Q2  .......  Qn
HT  H1  H 2  ...  H n
 On utilise donc des pompes en série pour atteindre de grandes hauteurs d’élévation.
 Pour des considérations techniques et économiques, on n’utilise pas des pompes en série
mais plutôt des pompes multicellulaires qui sont basées sur le même principe. On obtient une
pompe multicellulaire en intercalant sur le même arbre plusieurs roues montées en série.
 La puissance totale absorbée peut être calculée par la formule :

H H H 
PT   gQ fonct  1  2  ...  n 
 1 2 n 
Pompes en série et pompes en parallèle
 Pompes en parallèle :
 On dit que des pompes sont placées en parallèle quand leurs points d’aspiration et de
refoulement sont identiques

 En écrivant l’équation de Bernoulli entre les points 1 et 2 pour chacune des pompes, on
constate que :

QT  Q1  Q2  .......  Qn
H1  H 2  ...  H n
Pompes en série et pompes en parallèle
 Pompes en parallèle :
 Les pompes sont placées en parallèle pour augmenter le débit. Afin de couvrir une grande
gamme de variations de débit avec un rendement acceptable, il faut faire démarrer ou arrêter
successivement un certain nombre de pompes selon la variation de la demande.
 Soulignons que lorsque plusieurs pompes sont placées en parallèle, il faut examiner
séparément la question de la cavitation pour chacune des pompes avec leurs débits
individuels respectifs.
 Par ailleurs, la puissance totale absorbée peut être calculée par la formule :

 Q1 Q2 Qn 
PT   gH fonct    ...  
 1 2 n 
Conduite de refoulement
 Définition:
 Le tuyau qui transporte sous pression les eaux usées depuis la station de pompage est appelé
conduite de refoulement.

Détermination du diamètre économique :


 La perte de charge due aux frottements de l'eau dans les conduites varie en sens inverse du
diamètre des tuyaux. Il serait donc a priori judicieux de choisir un diamètre maximum parmi
ceux proposés sur le marché. De plus, en diminuant la perte de charge sur le réseau de
refoulement de la pompe, on diminue la HMT que doit fournir la pompe pour un débit donné
donc on diminue la puissance demandée au réseau électrique d'alimentation.
 Cependant si le diamètre est trop important, vis-à-vis du débit, la vitesse est réduite; on risque
alors le développement de germes dans les canalisations. Enfin, en règle générale, plus le
diamètre augmente, plus le coût linéaire du tuyau est important. La dépense d'amortissement
de la conduite se trouve ainsi accrue.
 On conçoit donc qu'il existe un diamètre économique pour lequel ces différents critères sont
pris en compte.
Conduite de refoulement
 Formule de Vibert :
 Le diamètre D à choisir s'obtient à l'aide de la formule de Vibert ou de l'abaque de Vibert:

0,154
 n.e 
D  1, 457.   .Q0,46
 f 

 Avec:
 D: diamètre économique de la conduite en mètre
 n: temps de fonctionnement journalier de la pompe en heures divisé par 24
 e: prix du kilowattheure
 f: prix de la conduite par kilogramme
 Q: débit en m3.s-1
Conduite de refoulement
 Formule de Bresse :
 Bresse propose une formule très simple permettant d'avoir une idée du diamètre économique D:

D Q

 D: diamètre économique en mètre et Q: débit en m3.s-1


 L'inconvénient de cette formule est qu'elle ne prend pas en compte le coût de l'énergie
électrique.
Equipements de protection
 Le ventousage : La sécurité des installations comportant des pompes nécessite l'élimination
automatique des poches d'air. Pour ce faire, on met en place des ventouses, purgeurs
soniques ou clapets d'entrée d'air en des points haut stratégiques (côté aspiration ou
refoulement de la pompe).
 Stabilisateurs de débit : Il peut être intéressant de conserver un débit constant de façon à ce
que la pompe fonctionne toujours dans les meilleures conditions (point nominal) ou alors de
conserver un écoulement en charge. On utilise alors des stabilisateurs amont de débit qui
maintiennent la pression dans une canalisation débitant à gueulebée (par exemple dans un
réservoir) ou alors des stabilisateurs amont-aval qui créent une différence de pression
constante entre l'amont et l'aval.
 Les crépines: arrêtent les graviers et les corps étrangers qui pourraient endommager les
pompes et les appareils installés sur le réseau.
Equipements de protection
 Les clapets d'aspiration : sont immergés dans les réservoirs d'aspiration des pompes (à la
base de la canalisation d'aspiration). Ils permettent de retenir l'eau dans la canalisation
d'aspiration lorsque la pompe est arrêtée (pompe continuellement amorcée). Les battants
sont sous l'effet d'une dépression (aspiration de la pompe) relevés et permettent le passage
de l'eau. A l'arrêt de la pompe, ils se rabattent et par le poids de l'eau dans la canalisation
d'aspiration assurent l'étanchéité.
 Les clapets de retenue : sont installés sur les canalisations de refoulement. A l'arrêt, ils
retiennent automatiquement la colonne d'eau contenue dans la canalisation. C'est la pression
de l'eau qui écarte le battant (ou l'obturateur) de son siège.
Prise d’eau
 Définitions :
 La prise d'eau est un ouvrage qui permet de puiser l'eau d'une rivière, d'un lac ou d'un
réservoir. Il s’agit d’un entonnoir qui capte et dirige l’eau vers la centrale. La quantité d'eau
prélevée dans un cours d'eau ne doit pas dépasser 20 % du débit d'étiage (L’étiage est le débit
minimal d'un cours d'eau, en hydrologie), afin de préserver la vie dans le cours d'eau ainsi que
les autres usages de l'eau susceptibles d'être affectés par le prélèvement d'une quantité
d'eau. Dans cette optique, on devra en particulier tenir compte des autres prises d'eau
susceptibles d'exister, tant en amont qu'en aval.
 La localisation:
 Les points suivants doivent être pris en considération pour minimiser les interventions
d'entretien à long terme:
 Eviter les zones de sédimentation; éviter les secteurs où il y a présence de plantes
aquatiques; choisir un site où la profondeur est suffisante en tenant compte du niveau
d'étiage, de l'épaisseur et du déplacement des glaces; choisir un site où le substrat est de
nature grossière.
 La prise d'eau est généralement couplée à une station de pompage et à un puits ou un
réservoir d'eau. Dans tous les cas, la station de pompage, le puits et le réservoir devront être
situés à l'extérieur de la rive, c'est-à-dire à une distance de 10 ou de 15 mètres, selon le cas,
du plan d'eau.
Prise d’eau
 Les grands aménagements comportent souvent plusieurs prise d’eau, située ni trop bas pour
ne pas emporter trop de boue et de dépôts solides, ni trop haut, sinon seule une faible
fraction de la retenue serait utilisable.
 La prise d'eau peut se faire à différents endroits :
 En amont du barrage,
 En bordure du cours d'eau,
 Dans le lit du cours d'eau, etc.
Prise d’eau
 Différentes fonctions :
 La prise d’eau est un réceptacle qui doit être protégé par des grilles pour faciliter l’évacuation
des déchets et empêcher les poissons de passer. L’espacement entre les barreaux des grilles
de la prise d’eau est donc important.
 Les choix techniques lors de la conception de l’ouvrage de la prise d’eau sont conditionnés par
la qualité de l’eau. La prise d’eau doit être dimensionnée par rapport à la vitesse de l’eau et à
sa propreté.
 Elle a aussi une fonction de désensablage et possède un bassin de décantation et ne vanne qui
permet de vider les dépôts et le fond de la prise d’eau.
 Rivières dont la sédimentation et la charge de fond sont faibles.
 Rivières au débit adéquat.
 A un niveau où l'adduction gravitaire pourra minimiser les coûts de pompage.
 En amont de zones à population dense et avec activité agricole afin de réduire l'arrivée de silt.
 En amont de lieux d'abreuvement du bétail, de lieux où on se lave, ou de point de rejet d'un
égout (ce pour éliminer la pollution de l'eau).
 En amont de ponts (pour réduire la vélocité/turbulence).

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