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AGRÉGATION

SESSION 2009
CONCOURS INTERNE
Section : GENIE ÉLECTRIQUE
Option B : ÉLECTROTECHNIQUE ET ÉLECTRONIQUE DE PUISSANCE
ÉTUDE D’UN SYSTÈME INDUSTRIEL
DUREE : 8 HEURES, COEFFICIENT : 1

Calculatrice autorisée (conformément à la circulaire n° 99-186 du 16 novembre 1999)


Convertisseur en Euro autorisé
Aucun document n'est autorisé

Eléments de fonctionnement d’un Tramway


Ce sujet comporte 3 dossiers distincts :

 Dossier de présentation, texte du sujet avec le travail demandé 42 pages


 Documents ressources et annexes 7 pages
 Documents réponses 13 pages
Ce sujet comporte trois parties indépendantes :
Partie A : Etude mécanique générale
Partie B : Etude des modules PM1 et PM2 du convertisseur de bord
Partie C : Etude du module PM3 du convertisseur de bord

Une lecture préalable et complète du sujet est indispensable.


Il sera tenu compte de la cohérence avec laquelle les candidats traiteront chaque partie, le jury préférant une
réflexion d’ensemble de la partie abordée à un éparpillement des réponses.
Les candidats sont invités à numéroter chaque page de leur copie et à indiquer clairement le numéro de la
question traitée.
Les candidats sont priés de rédiger les différentes parties du problème sur feuilles séparées et clairement repé-
rées. Chaque question est identifiée par une police gras et repérées par un numéro.
Il leur est rappelé qu’ils doivent utiliser les notations propres au sujet, présenter clairement les calculs et déga-
ger ou encadrer tous les résultats.
Tout résultat incorrectement exprimé ne sera pas pris en compte. En outre les correcteurs leur sauront gré
d’écrire lisiblement et de soigner la qualité de leur copie.
Il sera tenu compte de la qualité de rédaction, en particulier pour les réponses aux questions ne nécessitant pas
de calcul. Le correcteur attend des phrases complètes respectant la syntaxe de la langue française.
Pour la présentation des applications numériques, il est rappelé que lors du passage d’une forme littérale à son
application numérique, il est recommandé aux candidats de procéder comme suit :
- après avoir rappelé la relation littérale, chaque grandeur est remplacée par sa valeur numérique en res-
pectant la position qu’elle avait dans la relation puis le résultat numérique est donné sans calculs intermé-
diaires et sans omettre son unité.
Si le texte du sujet, de ses questions ou de ses annexes, vous conduit à formuler une ou plusieurs hypothèses,
il vous est demandé de la (ou les) mentionner explicitement dans votre copie.
PRESENTATION GENERALE [1]
1 - CONTEXTE

1.1 Le retour du Tramway

L’asphyxie progressive des grandes agglomérations nationales ont conduit l’Etat français dés l’année 1974 à proposer aux
maires de quelques villes l’idée de réintroduire le tramway en tant que mode de transport en commun. En contrepartie, l’Etat
s’engageait à subventionner une partie des travaux des infrastructures et lançait également un concours d’idées pour la création
d’un tramway français standard.
Il fallut attendre encore quelques années pour que Nantes, tout d’abord, puis Grenoble ne se lancent dans l’aventure en ou-
vrant les premières lignes respectivement en 1985 puis en 1987. Le mouvement était alors lancé et les prévisions
d’équipements dans les villes françaises courent désormais jusqu’en 2013.

1.2 Les avantages du tramway

Malgré une vitesse inférieure à celle du métro traditionnel, le tramway est gagnant en terme de coût de construction des in-
frastructures. Ce mode de transport est confortable, offre des capacités de transport importantes par rapport au transport de type
bus et est surtout bien moins gourmand en énergie que ses concurrents.
Le tramway est également un moyen de transport silencieux et est assez peu sensible aux intempéries. Il offre en outre une
très bonne accessibilité en station.

2 – Contraintes specifiques DU TRAMWAY

Depuis la réhabilitation du tramway, les nouvelles réalisations ont amené un certain nombre de normes pour optimiser au
mieux les nouveaux matériels.
Ainsi des contraintes spécifiques au tramway existent. Elles touchent l’intégration urbaine du réseau, la plate-forme de cir-
culation, les gabarits, le tracé et le profil de la ligne et les alimentations en énergie.
L’alimentation en énergie dans ces nouveaux réseaux de tramway est de 750 V plus ou moins 20% , soit le quart d’un ré-
seau 3000 V qui est la tension normalisée par la Commission Electrotechnique Internationale pour les applications ferroviaires.
L’alimentation se fait généralement par ligne aérienne, mais peut se faire par le sol.
Toutes ces composantes ainsi que les principes généraux d’exploitation spécifique au tramway sont à prendre en compte
lors de la conception du matériel roulant.

-1-
3 – CONCEPTION DU MATERIEL ROULANT

La mise en œuvre d’un matériel roulant répond généralement à des contraintes dimensionnelles. L’origine de ces contrain-
tes se trouve dans la définition du tramway français standard. Elles prennent en compte l’espace voyageur et l’accessibilité, le
confort climatique et acoustique, la capacité et la disposition des équipements.
En ce qui concerne les équipements, en plus de ceux liés à la traction, un tramway comporte des équipements électriques,
pneumatiques et hydrauliques qui nécessitent des structures énergétiques spécifiques.
Nous nous intéresserons ici principalement à l’étude des structures d’alimentation de certains de ces équipements.

-2-
LE TRAMWAY DE NANTES [2]
1 – CONCEPTION DU VEHICULE

1.1 Généralités

Le tramway de Nantes est un matériel de type Incentro de Bombardier. L’Incentro est un tramway de construction modu-
laire dont les principales caractéristiques sont les suivantes :

Type Voie (mm) Longueur (m) Largeur (m) Puissance


(kW)
AT6/5L 1435 36,40 2,40 8 x 45

1.2 Agencement du Véhicule

Le tramway de Nantes, de type AT6/5L est un véhicule bidirectionnel composé de 5 modules – figure 1 - Les rames ne
sont pas prévues pour un fonctionnement en unités multiples.
Le plancher est de type intégralement bas surbaissé. Le véhicule est construit à partir d’éléments normés de 1,70 m de long.
L’association de 2 à 4 de ces éléments forme les modules qui sont reliés entre eux par des articulations.

Figure 1 – Véhicule bidirectionnel – Document Semitan

Le véhicule comprend les modules suivants :


• Module 1 / M1 = module de tête : 3éléments de base = bout avant + articulation
• Module 2 / R1 = module voyageurs : 4 éléments de base
• Module 3 / R3 = module central : 2 éléments de base + boggie porteur + 2 articulations
• Module 6 / R2 = module voyageurs : 4 éléments de base
• Module 7 / M2 = module de tête : 3 éléments de base = bout avant + articulation

-3-
Les modules 1 et 7 sont équipés d’une unité de traction autonome. Les 2 boggies moteurs sont équipés de 4 moteurs asyn-
chrones triphasés. L’alimentation de ces moteurs se fait par un convertisseur de courant qui comporte deux onduleurs à IGBT
avec unités de commande de traction (DCU). Chaque onduleur alimente 2 moteurs.
Le véhicule est équipé de 4 systèmes de freinage indépendants : un frein électrodynamique, un frein électrohydraulique à
ressort accumulé sur les boggies moteur, un frein électrodynamique actif sur le boggie porteur et un frein électromagnétique
sur le rail.
La commande du véhicule s’effectue au moyen de l’unité centrale de commande (VCTU). Ce dispositif gère et transmet les
signaux d’entrée et de sortie du module, aux appareils entre eux, sur le bus du véhicule (MVB, Multifonctional Vehicule Bus) ;
il est formé de composants MITRAC.

1.3 Fiche Technique du véhicule

Ecartements des rails 1435 mm


Dimension de la caisse :
- Longueur totale 36 400 mm
- Largeur totale 2 400 mm
- Hauteur totale sans pantographe 3 280 mm
- Hauteur du plancher à vide 285 à 350 mm
Masses et charges :
- Masse en ordre de marche 38700 kg
- Masse à charge CC0 38770 kg
- Masse en charge CCN 55500 kg
- Masse en charge CCM 61300 kg
Performances :
- Vitesse 70 km/h
- Accélération maximale 1,15 m.s-2
- Frein de service max 1,15 m.s-2
- Frein d’urgence max 2,74 m.s-2
Propulsion :
- Mode de propulsion Electrique – moteur triphasé
- Puissance par boggie 4 x 45 kW
- Vitesse de rotation 2260 tr/min
- Nombre de roues motrices 8
Convertisseur de Traction :
- Tension d’entrée en continu 600/750 V
- Tension de sortie 0 à 520 V
- Fréquence de sortie 0 à 300 Hz
Convertisseur de bord :
- Tension d’entrée 420 à 1000 V DC
- Tension triphasée de sortie 400 V – 50 Hz
- Tension en continu de sortie 24 V
- Courant de sortie 320 A
- Puissance de sortie 34 kVA

-4-
Figure 2 – Schéma du circuit de puissance1

1
Reproduction avec l’autorisation de la SEMITAN

-5-
2 – LE CONVERTISSEUR DE BORD

Sur le toit du module 2 / R1 se trouve le convertisseur de bord pour l’alimentation du réseau de bord à partir de la ligne de
contact. Le réseau de bord dispose de 2 tensions : 3 x 400 V – 50 Hz et 24 V continu avec alimentation de secours par batterie.
Le convertisseur est de type CVS pour Converter Voltage Switching.
Le réseau triphasé alimente les climatiseurs de l’espace voyageurs et la totalité des moteurs de ventilation, ainsi que
l’appareillage en triphasé du convertisseur.
Le réseau continu 24 V alimente entre autre la commande du pantographe, le frein du ressort accumulé, le frein électroma-
gnétique sur rail, le mécanisme des portes, l’essui-glace, les éclairages, les phares et le dispositif de sablage.
Le CVS est constitué de 3 modules notés respectivement PM1, PM2 et PM3 et d’une carte de commande centralisée.
Le module PM1 permet la production d’une tension continue, isolée du réseau 750 V. Il assure l’alimentation des équipe-
ments du tramway ainsi que la charge de la batterie. Il est construit autour d’un convertisseur DC/DC à résonnance.
Le module PM2 permet l’obtention d’une tension continue disponible sur un bus. Ce bus continu possède un point milieu
accessible qui permettra de véhiculer le courant homopolaire issu du filtre MLI du module PM3.
Le module PM3 fournit quant à lui un réseau triphasé avec neutre. Lorsque la fréquence de la tension en sortie de PM3 est
de 50 Hz, le module PM2 alimente le module PM3 en 640 V continue.
Les figures ci-dessous présentent succinctement le convertisseur de bord et sa constitution.

3x400 V

Figure 3 – Convertisseur de bord Figure 4 – Synoptique du convertisseur2

2
Reproductions avec l’autorisation de la SEMITAN

-6-
PM3
PM1

PM2

Figure 5 – Schéma de principe du convertisseur3

3
Reproduction avec l’autorisation de la SEMITAN

-7-
Légende de la Figure 5 :

1 – Filtre CEM
2 – Circuit de pré-charge
3 – Filtre d’entrée
4 – Partie du module de puissance PM1 pour la production de la tension DC
5 – Transformateur haute-fréquence pour transmission de puissance avec séparation galvanique
6 – Redresseur
7 – Partie du module de puissance PM2 pour la production de la tension de circuit intermédiaire
8 – Module de puissance PM3 : unité de l’onduleur triphasé
9 – Filtre de sortie
10 – Système de contrôle avec module MVB
11 – Alimentation de l’électronique
12 – Commande de l’inverseur
13 – Alimentation de secours
14 – Carte de couplage
15 – Alimentation 72V

A – Tension d’entrée
B – Tension de sortie DC
C – Tension de sortie charge batterie
D – Tensions de sorties triphasées
E – Entrées et sorties de signalisation, de contrôle et de raccordement MVB sur le bus de communication du véhicule.

-8-
PARTIE A – Etude Mécanique Générale
1 – Presentation

Nous allons dans cette partie étudier le comportement mécanique d’une rame de tramway, afin de valider le dimen-
sionnement des moteurs de traction, et de s’assurer en particulier qu’ils permettront de parcourir le tracé des différentes lignes
de la ville dans de bonnes conditions horaires. Nous vérifierons également le comportement de la rame en freinage d’urgence.
Le schéma suivant précise les caractéristiques cinématiques de la chaîne de transmission :

Ωm
Moteur : Jante :
−2
J M = 0,1 kg ⋅ m Diamètre de la roue :
D = 580 mm
Pn = 45 kW J ROUE = 4, 3 kg ⋅ m 2

ΩJ

Réducteur :
Rapport de réduction : r = Ω m = 8.75
ΩJ

Par ailleurs le rendement de la transmission est η = 0,8

La caractéristique couple moteur – vitesse imposé par la commande est constituée de 2 zones :
Zone 1 : de la vitesse nulle à une vitesse V0, le couple moteur Cm est constant,
Zone 2 : de V0 à Vmax=70 km.h-1 la commande se fait à puissance constante.

C (N.m)

Zone 1 Zone 2
Cm

Puissance
constante

V (km/h)
V0 70 km.h-1

Figure A1 – Caractéristique Couple-Vitesse

-139-
Le couple maximum Cm transmissible est limité par le coefficient d’adhérence rail-roue λ . Ce coefficient dépend
grandement de l’état de la voie :
- λ = 0.25 , sur une voie parfaitement propre,
- λ = 0.10 sur une voie humide et grasse.
Il existe des dispositifs de sablage de la voie, intégrés devant chaque roue motrice de la rame qui permettent en toute
circonstance de garantir un coefficient d’adhérence maximum durant la phase de démarrage du convoi. En revanche ce disposi-
tif n’est pas utilisable durant les phases de freinage.

QA1 – Déterminer l’effort maximal que l’on peut exercer sur la jante d’une roue motrice du tramway. En déduire le couple
moteur maximum au démarrage. Que se passe-t-il si le couple de démarrage dépasse ce couple moteur Cm ?

QA2 – Dans la phase de fonctionnement à puissance constante, le moteur fonctionne à sa puissance nominale. Quelle est la
vitesse de la rame lorsque la commande passe du fonctionnement à couple constant au fonctionnement à puissance constante ?
Quel est le couple moteur lorsque la vitesse du tramway atteint 70kmh-1 ? Tracer à partir des résultats précédents l’allure de
la caractéristique de commande sur le document réponse REPA1.

Lorsqu’il se déplace sur un tronçon de ligne horizontal, le tramway doit vaincre une force appelée résistance à
l’avancement. Cette action mécanique est modélisable par la relation suivante :
FT = A + Bv + Cv 2
La constante C rend compte des actions aérodynamiques sur la caisse du convoi, et compte tenu de la vitesse limitée
2
du tramway, ce terme en v est négligeable devant les deux autres. Le terme constant A généralement appelé roulement pur ne
dépend que de la charge des essieux. Enfin le terme B prend en compte la qualité de la voie et la stabilité de la rame. Nous
supposerons en première approximation qu’il est constant. Nous appellerons F1 l’action mécanique due au roulement pur et F2
l’action mécanique due à la qualité de la voie sur une roue motrice. Les valeurs numériques de A et B sont obtenues à partir de
relevés expérimentaux :

A = M ⋅ g ⋅ µ , où M représente la masse de la rame, et µ = 0, 01


et B = 50 N .m.s −1 .
QA3 – Déterminer les expressions littérales de F1 et F2. En déduire l’expression couple CT(v) nécessaire pour vaincre la résis-
tance à l’avancement ramenée sur l’arbre d’un moteur où v est exprimée en km.h-1. Donner les valeurs numériques de CT(0) et
de CT(70).Tracer la caractéristique correspondante sur le document réponse REPA1.

QA4 – La pente maximale que l’on rencontre sur le tracé des lignes est de 6%. Déterminer l’action F3 due à la déclivité de la
ligne. En déduire le couple C3 ramené sur l’arbre d’un moteur nécessaire pour vaincre cette action. Donner l’expression du
couple résistant total, CT6%. Tracer la caractéristique correspondante sur le document réponse REPA1.

QA5 – Déduire de ce qui précède la vitesse de la rame sur un tronçon de ligne en palier, puis sur un tronçon de ligne présen-
tant une pente de 6%.

-140-
Compte tenu du profil de la ligne, il est nécessaire de s’assurer que la rame de tramway sera en mesure de démarrer
quelque soit l’endroit de son arrêt. Nous allons vérifier que la motorisation choisie permet de disposer d’un couple accélérateur
suffisant pour démarrer en toute circonstance.

QA6 – Déterminer le moment d’inertie J RAME de la rame en translation ramené sur l’axe d’une jante. En déduire l’inertie
totale JT du tramway ramenée sur l’arbre moteur.

QA7 – En appliquant le principe fondamental de la dynamique déterminer le couple moteur accélérateur nécessaire sur un
profil en palier pour assurer l’accélération au démarrage de 1,15ms-2 comme indiqué dans le cahier des charges. Cette accé-
lération est-elle compatible avec le résultat de la question QA1 ?

QA8 – Peut-on assurer la même accélération dans le cas où le profil présente une pente à 6% ? Quelle est l’accélération
maximum admissible dans cette configuration ?

Pour terminer cette étude mécanique, nous allons déterminer les performances limites en cas de freinage d’urgence.

QA9 – Le freinage d’urgence consiste à bloquer toutes les roues de la rame. Dans ces conditions, combien de temps faut-il
pour que la rame s’immobilise lorsqu’elle est lancée à 70 km.h-1 ? Que vaut l’accélération pendant cette phase ? Est-ce
conforme au cahier des charges ?

QA10 – Déterminer la distance maximum d’arrêt de la rame sur un tronçon horizontal. Quelle(s) solution technique peut-on
mettre en œuvre pour améliorer la distance de freinage d’urgence ?

Exploitation pédagogique

QP : On souhaite aborder les notions de réversibilité de la chaîne d’énergie d’un système en classe de terminale STI Génie
électrotechnique.
En utilisant le contexte industriel que constitue le tramway Nantais, proposer une ou plusieurs séquences pédagogiques en
précisant le ou les support(s) utilisé(s) ainsi que la raison de votre choix et tout le matériel nécessaire à la séquence. Vous
veillerez particulièrement à identifier les objectifs visés par chacune des séances, et à préciser les stratégies pédagogiques
mises en œuvre pour les atteindre.

-141-
PARTIE B – Etude des structures PM1/PM2
1 – Presentation du module PM2 au sein du CVS

1.1 Organes connectés au module PM2

Le module PM2 – Figure B.1 - est connecté au réseau 750V par le biais d’un bus de condensateurs et du module PM1 qui
assure la précharge du bus continu. Le module PM2 fournit une tension continue avec point milieu accessible au module PM3.
Les ordres de commandes de PM2 sont issus de la carte de commande électronique. Des mesures ont montré que :
- le module PM2 fournit une tension de 640 V lorsque le module PM3 fournit une tension alternative avec une fréquence
du fondamental de 50 Hz
- le module PM2 fournit une tension de 720 V lorsque le module PM3 fournit une tension alternative dont la fréquence
du fondamental est de 60 Hz.

1.2 Caractéristiques du module

- La structure retenue est un convertisseur continu-continu de type onduleur-redresseur.


- L’utilisation d’un onduleur permet de monter en fréquence pour gagner du poids pour ce système embarqué.
- La liaison entre l’onduleur et le redresseur est assurée par un transformateur.
- La technologie retenue pour les composants liés à l’onduleur est de type IGBT.
- Le redressement est assuré par des diodes.
- La structure retenue et sa commande forment une structure globale qui minimise les pertes par commutation.

2 – principe theorique du module

2.1 Principe général.

Le module PM2 est donc construit autour d’un convertisseur continu/continu qualifié de résonant. Le schéma structurel du
module – Figure B.2 - fait apparaitre un onduleur monophasé, un transformateur à 2 secondaires et 2 redresseurs connectés à
un point milieu.
Dans les alimentations à résonnance classiques, l’onduleur est connecté à un circuit résonant de type ‘RLC’. Pour cela, on
ajoute une inductance et une capacité, et la charge placée à la sortie de l’ensemble, vue à travers le transformateur et le redres-
seur, constitue l’élément résistif du circuit oscillant.
L’utilisation d’une alimentation à résonance plutôt qu’une alimentation à découpage classique présente l’avantage de choi-
sir le type de commutation à réaliser, de réduire les effets électromagnétiques et les pertes dans les semi-conducteurs et
d’augmenter la fréquence de fonctionnement de l’onduleur.
Cette structure nécessite cependant une augmentation de la puissance de dimensionnement et rend la régulation du courant
plus délicate.
Le choix du rapport ω/ω0 avec ω0 la pulsation de résonance permet de choisir le type de commutation (ouverture ou ferme-
ture) que l’on peut contrôler.
Dans cette application, la charge est en fait le module PM3 et on utilise de prime abord les inductances du transformateur,
les capacités de 22nF et les capacités des modules IGBT pour constituer la charge oscillante. La construction autour d’un trans-
formateur à 2 secondaires auxquels sont connectés en série les redresseurs permet d’obtenir une tension continue avec point
milieu pour le module PM3.
Les réseaux RC (résistance et condensateur) ainsi que les réseaux RCD (résistance, condensateur et diode) en sortie des re-
dresseurs réalisent la limitation des surtensions sur le bus.
Si du schéma de la figure B.2, on retire les circuits limiteurs et les condensateurs en parallèle sur les cellules de commuta-
tions de l’onduleur monophasé, la structure du module PM2 correspond au montage de la figure B.4 qualifié de push-pull que
l’on étudiera par la suite.

Partie B
2.2 Généralités sur les circuits de limitation.

2.2.1 Circuit ‘snubber de type RC’


Ce type de circuit de limitation – Figure B.3 - est très présent en électronique de puissance. On les retrouve surtout en pa-
rallèle des diodes afin d’améliorer les commutations.

2.2.2 Circuit ‘snubber de type RCD’


Ce type de montage – Figure B.3 - permet d’absorber les surtensions excessives que sont les pics de commutations des
diodes de redressement. Le principe consiste à connecter un condensateur aux bornes du redresseur par l’intermédiaire d’une
diode. Lorsque la surtension apparait, une résistance permet de maintenir, pendant la phase de roue libre, la tension du conden-
sateur à la valeur de la tension d’écrêtage.

2.2 Signaux mesurés sur l’onduleur monophasé.

Les formes d’ondes de la tension et du courant relevées au primaire du transformateur sont fournies à la figure B.5. Si on
néglige le courant magnétisant, le courant primaire ou secondaire, au rapport de transformation près, peut-être considéré
comme sinusoïdal au sens du premier harmonique. La tension de sortie du transformateur ou celle du primaire est formée de
créneaux alternatifs dont on peut calculer le fondamental. La tension redressée que l’on peut observer à la figure B.6 est régla-
ble grâce à l’onduleur.
Ces premières observations font néanmoins apparaitre des phases de fonctionnement à courant croissant et décroissant de
pente variable et des surintensités au moment des commutations.

3 – ETUDE DU MODULE PM2

Le but de cette étude est de comprendre globalement le fonctionnement de cette structure d’alimentation et de mettre en
avant la prise en compte des imperfections des éléments pour retrouver les formes d’ondes observées.
L’étude porte sur le rôle des capacités aux bornes des ‘interrupteurs’ de puissance de l’onduleur et permet de qualifier la ré-
sonance du système par rapport à des structures classiques.
En effet, la structure retenues s’accompagne d’une commande particulière des ‘interrupteurs’ de puissance utilisant des
temps morts au moment de certaines commutations.
Pour chaque structure étudiée, on mettra en évidence ces limites pour comprendre les choix particuliers qui ont conduit à
cette structure dite ‘Zéro Voltage Switching’ du module PM2.

3.1 Etude d’un dévolteur classique.

Le module PM2 étant d’abord une alimentation à découpage, le premier montage qui nous servira de base est représenté à
la figure B.7. Il s’agit d’un montage dévolteur. La cellule de commutation est constituée d’un transistor (exemple : IGBT,
MOS) qui est à amorçage et blocage commandé et d’une diode qui est à amorçage spontané et blocage spontané.
On note que l’inductance L en série avec le condensateur Cs et la résistance Rs constitue bien une source de courant d’un
point de vue électronique de puissance. La règle de connexion de sources de nature différente est alors respectée.
Les hypothèses faites pour faire l’étude de ce montage sont les suivantes :
- On ne considère que le fonctionnement en régime périodique.
- On ne considère que le régime de conduction continu (iL > 0).
- La composante alternative de vs(t) notée vs alt , est négligeable devant la valeur moyenne de vs(t), notée <Vs > :
vs (t) = <Vs > + vs alt (t) ≅ <Vs > ≅ Vs
- L est une inductance pure et Cs un condensateur parfait.
- Les interrupteurs T et D sont idéaux (temps de commutation nul, résistance statique et dynamique nulles).

Partie B
- On donne les valeurs numériques suivantes : E = 100 V, fd = 20 kHz et Rs = 5 Ω

Phases de fonctionnement :
La période de découpage est notée Td. On distingue 2 phases de fonctionnement :

- Phase 1 : t ∈ [0 , t f ], le transistor T est passant et la diode D est bloquée.

- Phase 2 : t ∈ [ t f , Td ] , le transistor T est bloqué et la diode D est passante.

QB1 - Tracer, sur le document réponse REPB1, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4 les allures de vL(t) et iL(t).
Justifier le tracé de iL(t). On note α = t f / Td , le rapport cyclique.

QB2 – Déterminer l’expression analytique de <VL > , valeur moyenne de vL(t), en fonction de E, Vs, et α.

QB3 – En déduire les expressions analytiques de Vs et Is, tension et courant de charge. Application numérique : Déterminer la
valeur de α pour obtenir Vs = 40 V.

Partie B
QB4 – Déterminer, en fonction de E, Td , L et α, l’expression de l’ondulation crête à crête ∆ i L de iL(t).Pour α = 0,4, calcu-
ler la valeur de L pour obtenir ( ∆ i L ) max = 1A.

QB5 – Déterminer la valeur du rapport cyclique pour laquelle l’ondulation du courant est maximum. Préciser l’expression de
cette ondulation maximale.

QB6 – Déterminer l’expression analytique de <I L > , valeur moyenne de iL(t), en fonction de α, E et Rs
Calculer <I L > pour α = 0,4. En déduire les valeurs numériques de ILmax et Ilmin

QB7 – Tracer, sur le document réponse REPB1 pour α = 0,4 et pour une période de découpage Td, les graphes de vT(t) et iT(t),
tension et courant du transistor T et vD(t) et iD(t), tension et courant de la diode D.

QB8 – Tracer, sur le document réponse REPB1 pour α = 0,4, iC(t) le courant dans le condensateur C.

Jusqu’ici nous avons négligé l’ondulation de tension vs alt qui bien que faible, existe cependant.

QB9 – Dans le cas où le condensateur est considéré comme parfait, déterminer l’expression analytique de l’ondulation de
tension vs alt en fonction de ∆ i L , fd et Cs. On pourra s’aider du tracé de vs alt et de celui de iC (t ) .

Une grandeur importante pour caractériser ce type de montage est la puissance installée en silicium, P(Si). Pour un semi-
conducteur donné, elle correspond généralement au produit ˆˆ des valeurs crêtes de la tension et du courant que doit suppor-
VI
ter le semi-conducteur.
Un critère utilisé pour comparer les différentes structures de convertisseurs de la même catégorie que le dévolteur, est le
facteur d’utilisation du silicium, que l’on peut noter Fu défini par :
P ( Si )
Fu = , avec Pa , la puissance absorbée par le convertisseur.
Pa

QB10 – En négligeant l’ondulation de courant pour iL(t) et à partir des courbes tracées précédemment, déterminer les expres-
sions de P(Si), Pa et Fu(Si) pour le dévolteur.

QB11 – Tracer sur le document réponse REPB2, la caractéristique Fu(α) pour α variant de 0 à 1.

QB12 – Pour comparer le montage dévolteur, au montage survolteur et au dévolteur-survolteur, on donne les facteurs
1
d’utilisation du silicium de ces 2 derniers montages : pour le survolteur, Fu (α ) = et pour le survolteur-dévolteur,
1−α
1
Fu (α ) = . Tracer sur le document réponse REPB2, la caractéristique Fu(α) pour α variant de 0 à 1 de ces 2 mon-
α (1 − α )
tages.

Partie B
QB13 – Conclusions :
- Justifier brièvement la dénomination ‘dévolteur’ de ce montage.
- Préciser les éventuelles réversibilités de montage.
- Préciser la zone de fonctionnement en α dans laquelle est le dévolteur est le plus mal utilisé en termes de
facteur d’utilisation.
- Comment se situe le montage dévolteur par rapport aux 2 autres montages en termes de facteur d’utilisation.
- Préciser le principal inconvénient de la liaison ohmique entre l’entrée et la sortie du montage.

3.2 Etude du montage Forward.

Contraint d’isoler galvaniquement la liaison ohmique entre l’entrée et la sortie du montage précédent, il faut modifier la struc-
ture précédente. Le terme ‘isolé galvaniquement’ indique qu’il n’y a pas de liaison ohmique entre la source de tension fixe en
entrée et la source de tension réglable en sortie. Cette isolation galvanique est réalisée par un transformateur fonctionnant à
fréquence relativement élevée (quelques dizaines de kilohertz).

Les applications de ces alimentations sont multiples : alimentation des circuits de commande des drivers des semi-conducteurs
de puissance (MOS, IGBT …), alimentations embarquées …

On dénombre 3 principales alimentations à découpage isolées galvaniquement : le montage Flyback, le montage Forward et le
montage Push-Pull.

Dans le cadre de cette étude, on se limitera à l’étude du montage Forward et on introduira le montage Push-Pull.

3.2.1 Le transformateur industriel.

Le schéma électrique équivalent du transformateur monophasé industriel (alimentation par une tension sinusoïdale 50 Hz) est
représenté à la figure B.8.
On note respectivement :
- R1 et R2 les résistances des bobinages primaire et secondaire.
- Lf1 et Lf2 les inductances de fuite.
- Lh1 l’inductance magnétisante.
- RF la résistance qui modélise les pertes fer dans le circuit magnétique.

Les bornes homologues sont repérées par le point •.


N 2 v'2 i
Le transformateur parfait est tel que : m = = =- 2
N1 v'1 i1

3.2.2. Le transformateur utilisé dans les alimentations à découpage.

Bien que les principes fondamentaux restent les mêmes, les transformateurs d’alimentation à découpage et leur
fonctionnement diffèrent sensiblement des transformateurs industriels classiques utilisés en électrotechnique : ten-
sions de forme carrée (ou rectangulaire), courants triangulaires avec éventuellement une composante continue,
fréquence de fonctionnement élevée, réalisation technologique (utilisation de matériaux type ferrite pour le circuit
magnétique, conducteurs multibrins isolés : fils de Litz), enroulements multiples, possibilité d’ouverture d’un des
enroulements lorsqu’un semi-conducteur se bloque, etc...
Pour comprendre le fonctionnement des différentes structures, nous raisonnerons tout d’abord avec un modèle
simplifié du transformateur :
- Il n’y a pas de fuites magnétiques.
- La résistance électrique des enroulements est négligeable.
- Les pertes fers sont négligées.

La perméabilité du circuit magnétique n’est pas infinie et la réluctance ne peut pas être considérée comme nulle. Le schéma
électrique équivalent du transformateur utilisé pour la compréhension du fonctionnement des alimentations à découpage est
représenté à la figure B.9.
La prise en compte des inductances de fuite sera indispensable dès lors qu’on s’intéressera aux contraintes sur les semi-
conducteurs de puissance.
L’introduction du transformateur dans les alimentations à découpage se fait de 2 manières :

Partie B
- En l’utilisant comme une inductance. On a alors une branche courant qui s’intercale de façon naturelle entre les sources
de tension. On passe d’une phase de fonctionnement à une autre par l’intermédiaire de l’énergie stockée dans
l’inductance magnétisante. C’est le cas de l’alimentation Flyback

- En le faisant fonctionner effectivement en transformateur. La puissance p(t) est transmise instantanément du primaire au
secondaire. C’est le cas des alimentations Forward et symétrique.

3.2.3. Le montage Forward

C’est la structure du convertisseur dévolteur, où on insère un transformateur à 2 enroulements dans le convertisseur.


Comme le transformateur ne peut fonctionner qu’avec des tensions et courants alternatifs, il ne peut être insérer qu’à un en-
droit où le potentiel varie, c’est à dire au niveau du collecteur du transistor – Figure B.10.
La démagnétisation complète du circuit magnétique est assurée par la diode D3 et la diode zener Dz.

Les hypothèses faites pour faire l’étude de ce montage sont les suivantes :
- On ne considère que le fonctionnement en régime périodique et en démagnétisation complète.
- On ne considère que le régime de conduction continu (iL > 0).
- La composante alternative de vs(t) est négligeable devant la valeur moyenne de vs(t).
vs (t) = <Vs > + vs alt (t) ≅ <Vs > ≅ Vs
- L est une inductance pure et C un condensateur parfait.
- Les interrupteurs T et D sont idéaux (temps de commutation nul, résistance statique et dynamique nulles).
- Les pertes Joules et les pertes fer dans le transformateur sont négligées.
- La tension zener est notée vDZ.
- Le rapport de transformation m sera pris égal à 1.

Partie B
Phases de fonctionnement :
La période de découpage est notée Td. On distingue 3 phases de fonctionnement :

- Phase 1 : t ∈ [ 0 , t f =α Td ] , le transistor T et la diode D2 sont passants. Les diodes D1, D3 et DZ sont bloquées. On note
α = t f / Td , le rapport cyclique.
- Phase 2 : t ∈ [tf , te ] , le transistor T et la diode D2 sont bloqués. Les diodes D1, D3 et DZ sont passantes. te est
défini par i10 (te ) = 0 . Ce temps sera pris égal à 0,4 Td.
- Phase 3 : t ∈ [ t e , Td ] , seule la diode D1 est passante.

QB14 - Tracer, sur le document réponse REPB3, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4 les allures de v1(t) la
tension au primaire du transformateur et i10(t) le courant magnétisant. Justifier le tracé de i10(t).

QB15 - Tracer, sur le document réponse REPB3, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4 les allures de vL(t), iL(t) et
i1(t) .

QB16 - Tracer, sur le document réponse REPB3, pour une période de découpage Td et pour α = 0,4 les allures de vT(t) et iT(t),
tension et courant de l’interrupteur T .

QB17 – Déterminer l’expression analytique de <Vs > , valeur moyenne de vs(t), en fonction de E, m et α.

QB18 – Conclusions :
- Justifier brièvement la qualité de ‘dévolteur’ de ce montage.
- Préciser la valeur limite de α pour que ce montage continue à fonctionner en démagnétisation complète.
- Préciser comment doit être VDZ par rapport à E pour que le montage fonctionne correctement.
- En déduire le domaine d’application de type de montage.
- A quelle surtension est soumis l’interrupteur T. Proposer une variante de ce montage pour s’affranchir de
ces surtensions.

3.3 Etude du montage Push-Pull.

Afin d’éviter de rajouter des éléments externes pour permettre la démagnétisation du transformateur, il suffit de l’alimenter
directement par une tension alternative. C’est ce que propose la structure push-pull – Figure B.11.
Par rapport au montage ‘Forward’ précédent, on supprime la diode zener, mais on augmente le nombre d’interrupteurs.
Pour obtenir une tension de sortie continue avec un point milieu, le transformateur possède 2 enroulements secondaires. Le
redressement de chaque enroulement secondaire est de type simple alternance.
La stratégie de commande des transistors de l’onduleur est indiquée à la figure B.12. Les temps morts éventuels entre les
commandes des interrupteurs d’un même bras ne sont pour l’instant, pas pris en compte. Dans ce cas, les intervalles de com-
mande coïncident avec les intervalles de conduction des interrupteurs Ki.

Partie B
Etude du fonctionnement de la cellule hors-commutation

Les composants de type diode et transistor seront considérés comme parfaits. Ils seront assimilés à de simples interrupteurs.
La charge en sortie du pont redresseur structure RLC est pour l’instant assimilée à une source de courant parfaite : is(t) = Is.
Le transformateur est considéré comme parfait et on néglige le courant magnétisant. Le rapport de transformation sera sup-
posé égal à 1.

Sur le document réponse REPB4, pour une période de découpage Td et pour α = 0,25.
QB19 - Tracer l’allure de la tension vred(t), du courant i2(t) et de la tension v2(t) au secondaire du transformateur.

QB20 - Tracer l'allure du courant i1(t) et de la tension v1(t) au primaire du transformateur.

QB21 - En déduire l’allure des tensions vK1(t) et vK3(t) ainsi que celle du courant iK1(t) dans l’interrupteur K1. vK1(t) est la
tension aux bornes de l’interrupteur K1 composé du transistor T1 et de la diode D1.

3.4 Etude du montage réel.

3.4.1. La structure de base

Nous allons dans un premier temps étudier le fonctionnement du montage de la figure B.4 hors commutations. Le montage
est toujours du type push-pull, mais le redressement au secondaire se fait en réalité avec 4 diodes dans une structure simple de
type PD2 – Figure B.4.
Les composants de type diodes et transistors seront considérés comme parfaits. Ils seront assimilés à de simples interrup-
teurs.
La stratégie de commande des transistors de l’onduleur est indiquée à la figure B.12. Les temps morts éventuels entre les
commandes des interrupteurs d’un même bras ne sont pour l’instant, pas pris en compte. Dans ce cas, les intervalles de com-
mande coïncident avec les intervalles de conduction des interrupteurs Ki.
La charge en sortie du pont redresseur – structure RLC + Module PM3 - est pour l’instant assimilée à une source de courant
parfaite : is(t) = Is.
Le transformateur est considéré comme parfait et on néglige le courant magnétisant. Le rapport de transformation sera sup-
posé égal à 1.
Les allures des tensions et des courants obtenues avec ce montage sont données dans le document ressource DRB1.

QB22 - Justifier les allures de v1(t), vK1(t) et vK3(t) obtenues pour une période de découpage Td et pour α = 0,25. On note vK1(t)
la tension aux bornes de l’interrupteur K1 composé du transistor T1 et de la diode D1.

QB23 – Justifier les intervalles de conduction des interrupteurs K1 à K4.

Partie B
3.4.2. Prise en compte des imperfections de la ligne et du transformateur

La distance qui sépare les modules PM1 et PM2 de la prise d’énergie et le fait que le transformateur du module PM2 ne soit
pas parfait, font que le primaire du transformateur présente une inductance de ligne ou de fuite non négligeable.
Cette inductance est de valeur faible mais suffisante pour que le courant au primaire du transformateur ne présente pas de
discontinuité.
Les temps morts sont toujours négligés.
La nouvelle allure du courant au primaire est donnée sur le document ressource DRB2. Le courant magnétisant est négligé
devant le courant de sortie de l’onduleur.

Justifier, d’après le document ressource, pour une période de découpage Td et pour α = 0.25, l’allure des courbes suivantes :

QB24 - v1(t), vK1(t) et vK3(t). On note vK1(t) la tension aux bornes de l’interrupteur K1 composé du transistor T1 et de la diode
D1. Précisez les intervalles de conduction des interrupteurs K1 à K4.

QB25 - iD5(t) et iD6(t), le courant dans les diodes D5 et D6. Mettre en évidence le phénomène d’empiètement.

QB26 - la tension vred(t) ainsi obtenue et le courant iK1(t).

QB27 - Justifier le séquencement des commutations D1-T1 et T1-T2. ainsi que les intervalles de conduction de la diode D1 et du
transistor T1 au sein de l’interrupteur K1.

QB28 - Exprimer la valeur moyenne de la tension redressée en fonction de E, Td, α et tr. En déduire la valeur approximative
de la tension E pour obtenir la tension souhaitée à l’entrée du module PM3. On pourra négliger la valeur de tr.

QB29 – Conclusions :
- Justifier brièvement la qualité de ‘dévolteur’ de ce montage.

3.4.3. Prise en compte des imperfections de la charge

La charge en sortie du redresseur est désormais modélisée par un ensemble ‘RLC’ conforme au schéma de la figure B.2.
L’inductance L limite l’ondulation à la fréquence souhaitée entre Imax et Imin. Le condensateur C assure en sortie du pont
redresseur une tension parfaitement continue. On négligera l’ondulation de la tension de sortie.
Les temps morts sont toujours négligés.
Les allures des courants et des tensions nécessaires à l’étude de ces imperfections sont précisées sur le document res-
source DRB3. Le courant magnétisant est négligé devant le courant de sortie de l’onduleur. L’allure de la tension en sortie
de l’onduleur est également précisée.

QB30 – Justifier les tracés des courants dans les diodes D5 et D6 du redresseur et le courant i1(t) au primaire du transforma-
teur.

QB31 – Comparer ces tracés aux relevés expérimentaux et valider l’analyse précédente.

Partie B
3.3.3. Etude du fonctionnement de la cellule en commutation

Nous allons maintenant étudier le fonctionnement du montage de la figure B.4 lors d’une commutation et mettre en avant
la résonance de ce montage.
La charge en sortie du redresseur est toujours modélisée par une ensemble ‘RLC’.
Les temps morts ne sont plus négligés. En effet, l’étude des intervalles de conduction des différents interrupteurs fait appa-
raitre un temps mort entre le blocage de T1 et la mise en conduction de T2. La figure B.13 illustre cette commande.
Les allures des courants et des tensions durant cette commutation sont donnés sur le document ressource DRB4.

QB32 - Justifier les intervalles de commutation au sein de l’interrupteur K2 entre T2 et D2 durant la commutation.

QB33 – Conclusions :
- Commenter l’allure du courant i1 durant la commutation. Valider son allure en fonction des commutations
de l’interrupteur K2.
- Sous quelle tension commute l’interrupteur T2 ? Quelles sont les conséquences pour les pertes en commuta-
tion ?
- Proposez une solution pour améliorer cela.

Pour inverser rapidement le courant au primaire du transformateur pendant la commutation et limiter la tension de commu-
tation de T2, une structure à résonnance est effectivement mise en place. Pour cela, on place un condensateur aux bornes de
l’interrupteur K1 qui va résonner en série avec l’inductance de fuite ou ligne au primaire du transformateur.
L’étude dans le plan de phase de ce circuit oscillant pendant la commutation K1-K2 permet de dimensionner les éléments
pour une commutation optimale pour un temps donné ou inversement.
L’utilisation du plan de phase est rappelée sur le document annexe 1.
Le schéma étudié est le schéma définitif de l’alimentation donné à la figure B.2.
Pour un courant moindre par rapport aux essais précédents, et pour un temps mort de 5µs, les principales allures des cou-
rants et des tensions ont été relevés à la figure B.14.
Les grandeurs retenues pour le plan de phase sont le courant i1 et la tension vK1. La capacité aux bornes de K1 est donnée
pour 44 nF. L’inductance de fuite ou de ligne au primaire est donnée pour 10µH.

QB34 - Précisez les conditions initiales vK10 et i10 du circuit oscillant étudié.

Les conditions en régime forcé vK1-RF et i1-RF du circuit oscillant étudié sont données pour 0V et 0A.

QB35 - Tracer dans le plan de phase associé, le déplacement du point de fonctionnement. Traduire ce plan en courbes tempo-
relles pour valider si nécessaire ce fonctionnement. En déduire la valeur de vK1 maximum

QB36 - Calculer la fréquence d’oscillation propre et en déduire la durée de l’inversion du courant.

Partie B
Pour valider complètement l’intérêt de cette commutation résonnante, on souhaite modifier la valeur de l’inductance de fuite
pour commuter l’interrupteur sous une tension minimum afin de limiter au maximum les pertes par commutation et contribuer
ainsi à la réduction en taille de cette alimentation embarquée.

On souhaite donc commuter sous une tension vK2 de 150 V en conservant la capacité aux bornes de K1 de 44 nF.

QB37 - Pour une même variation du courant que précédemment de l’ordre de 15A, calculer la valeur de l’inductance de fuite
à avoir pour commuter dans les conditions choisies.

QB38 - En déduire la fréquence d’oscillation propre du système résonnant ainsi que la nouvelle valeur du temps mort à impo-
ser la par commande.

QB39 - Tracer l’allure de la tension vK2(t) durant cette commutation. Comparer à l’allure de cette tension de la figure B.14.
Valider la réduction de pertes et l’intérêt de ce type d’alimentation.

Le fonctionnement global de cette alimentation est donc acquis. Il existe cependant quelques petites différences entre les si-
gnaux du document réponse REPB6 et les signaux mesurés in situ.

QB40 – Justifier qualitativement ces différences qui subsistent notamment au moment des commutations. On pourra préciser
les composants en commutation au moment de ces différences et s’intéresser aux structures qui n’ont pas encore été mises en
œuvre dans cette étude.

Partie B
PARTIE B – Figures
Module PM2 Module PM3

Module PM1

Figure B.1 – Le module PM2 au sein du CVS

K1 K3

K2 K4

Figure B.2 – Schéma structurel de PM2

Partie B
Snubber
(réseau RC) Snubber
(réseau RCD)

Figure B.3 – Circuit de type ‘Snubber’

Figure B.4 – Montage Push Pull – Principe du module PM2

v1
i1
Sonde courant
5 mV / A

Figure B.5 – Tension et courant mesurés au primaire du transformateur

Partie B
vred v1
i1
Sonde courant :
5 mV / A

Figure B.6 – Tension, courant au primaire du transformateur et tension redressée

iT T iL L Is

vT iD vL iC
E D vD Cs Rs Vs

Figure B.7 – Montage dévolteur

ϕc N2
i1 i2 i 1 R1 Lf1 - m i2 m=
N1
Lf2 R2 i2
i1o
ϕf
v1 v2 v1 v'1 N1 N2 v'2 v2
ϕf Lh1 Rf

Figure B.8 – Transformateur monophasé industriel

Partie B
N2 ϕc
i1 - m i2 m= i2
N1
zone de
i1o saturation
v1 N1 N2 v2 zone i10
Lh linéaire :
= m v1
ϕc = Lh i10

Figure B.9 – Schéma électrique équivalent pour l’étude des alimentations à découpage

i1 iD2 D2 iL L

D3 vL C
v1 v2 R vs
E vD1
Dz D1
N1 N2
iT

T T vT i1 m iD2 iD2
0V
Lh
v1 v2
i10

Figure B.10 – Structure du montage Forward

E T1 D1 T3 D3 D5 D6 vL
Batterie
A B vred C R vs
N2 28 V
T2 D2 T4 D4
N1
v1 N2
0V

Figure B.11 – Montage Push Pull

Figure B.12 – Stratégies de commande des interrupteurs

Partie B
Figure B.13 – Stratégies de commande des interrupteurs avec temps morts

Figure B.14 – Signaux durant la commutation résonnante K1-K2

Partie B
PARTIE C – Etude la Structure PM3
1 – Presentation du module au sein du CVS

1.1 Organes connectés au module PM3

Le module PM3 – Figure C.1 - est connecté au module PM2 qui lui fournit une tension continue. La sortie du module PM3
est un réseau triphasé avec neutre. Les ordres de commandes de PM3 sont issus de la carte de commande électronique. Des
mesures ont montré que :
- le module PM3 est alimenté en 640 V continue en mode 50 Hz
- le module PM3 est alimenté en 720 V continue en mode 60 Hz

Les explications complémentaires concernant les modules PM1 et PM2 sont proposées au paragraphe 1.1 de la partie B.

1.2 Caractéristiques électriques du réseau triphasé

Les caractéristiques de ce réseau sont les suivantes (les valeurs des courants et des tensions sont des valeurs efficaces) :

 3*400V - 50Hz ou 3*460V - 60Hz


 Le neutre du réseau est accessible => les charges connectées peuvent être déséquilibrées
 Courant de déséquilibre < 3A
 Courant permanent de sortie = 42A
 Courant maximum de sortie = 120A pendant 10s (temps du démarrage des compresseurs de climatisation)

2 - Presentation theorique du module

Le module PM3 est un onduleur de tension – Figure C.2. Il permet de transformer une tension continue d’entrée nommée
‘bus DC’ en un réseau triphasé avec neutre accessible.

Une photographie du module – Figure C.3 - permet de repérer assez facilement les différentes fonctions et organes pré-
sents autour de la structure de base que constitue le ‘module IGBT’

Un schéma simplifié de cet onduleur est proposé Figure C.4. Le module IGBT est constitué de 6 interrupteurs élémentaires
(3 cellules de 2 interrupteurs) et d’une source de tension (E1 ; E2) avec point milieu. La source de tension constituée de E1 et E2
est créée par le module PM2.

Partie C
3 – Etude du module PM3

Le but de cette étude est de valider partiellement le fonctionnement et les choix faits pour le module PM3. On s’intéressera tout
d’abord aux concepts de base d’une structure d’onduleur monophasé, puis on étendra l’étude aux onduleurs triphasés.

3.1 Principes Fondamentaux – Onduleur monophasé.

L’étude sera faite avec une charge identique d’un mode de fonctionnement à l’autre. Cette charge n’est pas représentative
de la charge réelle variable en fonction des besoins sur le tramway mais elle permet de valider les principaux concepts relatifs à
l‘onduleur.
D’un point de vue structure avec une cellule seule, il est possible de générer une onde tension comportant une composante
alternative, mais obligatoirement superposée à une composante continue. Pour éliminer cette dernière, il est indispensable
d’utiliser un montage différentiel.
Pour réaliser ce montage différentiel, on utilise couramment d’un point de vue structure soit 2 deux sources continues de la
moitié de la source de départ, soit un diviseur capacitif – Figure C.5 - et le plus souvent la tension découpée d’une seconde
cellule dont le point de repos est la moitié de la tension continue de départ.
L’équivalence entre ces structures est totale et nous travaillerons dans ce paragraphe avec des structures à 2 cellules.
Les interrupteurs (K1,K2) et (K3,K4) forment une cellule de commutation. On rappelle que :

- les interrupteurs de la cellule de commutation ne peuvent pas être simultanément passants


- les interrupteurs de la cellule de commutation ne peuvent pas être simultanément bloqués
Les cellules de commutation portent également le nom de « bras d’onduleurs ».

3.1.1 Onduleur monophasé en pont – mode bipolaire – commande non modulée


On considère le montage onduleur de la Figure C.6. La source en entrée est une source de tension continue. La source en
sortie est une source de courant alternative constituée d’une inductance L en série avec une résistance R. Les interrupteurs sont
supposés ici parfaits

Fonctionnement pour une commande non modulée :


t ∈ [0 , Td/2], les interrupteurs K1 et K4 sont passants.
t ∈ [Td/2 , Td], les interrupteurs K2 et K3 sont passants.
<Vs >
QC1 – Compléter le document réponse REPC1 donnant la forme d’onde des tensions vK1(t), vK3(t) et vs(t). Préciser <Vs > la
valeur moyenne de vs(t). Justifier par une analyse fine si nécessaire chacune des réponses.

QC2 – Pour t ∈ [0 , Td/2], écrire l’équation différentielle régissant l’évolution de is (t). En déduire l’expression de is (t) si is(0)
= Imin.

QC3 – Pour t ∈ [Td/2 , Td], écrire l’équation différentielle régissant l’évolution de is (t). En déduire l’expression is (t) en par-
tant d’une condition initiale is(Td/2) = Imax.

QC4 - Déterminer les expressions analytiques de Imin et Imax. Faire l’application numérique.

QC5 – La décomposition en série de Fourier du signal vs(t) permet de le mettre sous la forme :

(( ) ) avec v

4E
vs (θ ) = ∑ vsn .sin n θ − ϕ sn = pour n impair et ϕ sn = 0

sn
n =1

QC6 – Représenter sur le document réponse REPC2 l’amplitude des 11 premiers harmoniques de la tension vs(t). Vous préci-
serez sur le graphique l’amplitude correspondant à chacun des harmoniques non nuls.

Partie C
QC7 – Calculer $I s1 , l’amplitude du fondamental du courant is(t). Calculer ϕ1, le déphasage entre le fondamentale de is(t) et
de vs(t).

QC8 - Calculer $I s3 , l’amplitude de l’harmonique 3 de is(t). Calculer ϕ3, le déphasage entre les harmoniques 3 de is(t) et de
vs(t).

QC9 - Tracer sur le document réponse REPC1 le courant is(t) et le fondamental de is(t)

QC10 – Conclusions :
Commenter la richesse ou non du spectre de vs(t). Justifier la nullité des harmoniques pairs.
Commenter la possibilité de filtrage de la tension.
Quelle est l’amplitude des discontinuités de tension que subissent les cellules de commutation et la tension de sortie.
Commenter la possibilité du réglage de la valeur efficace du fondamental de la tension.
Comparer $I s1 et $I s3 et conclure sur l’allure du courant is(t).

3.1.2 Onduleur monophasé en pont – mode unipolaire – commande non modulée

Le réglage de la valeur efficace du fondamental est possible en modifiant le déphasage relatif de la commande des 2 cellu-
les ou en modulant la largeur de l’impulsion de commande des cellules.
On considère à nouveau le montage onduleur de la Figure C.6 avec des commandes différentes.

Fonctionnement pour une commande non modulée


- les interrupteurs K1 et K2 ont des commandes complémentaires.
- les interrupteurs K1 et K4 ont des commandes décalées d’un angle α.

QC11 – Compléter le document réponse REPC3 donnant la forme d’onde des tensions vK1(t), vK3(t) et vs(t). Préciser <Vs > la
valeur moyenne de vs(t).

Partie C
QC12 – Montrer que la décomposition en série de Fourier du signal vs(t) peut se mettre sous la forme :

(( ) ) . avec v

4E
vs (θ ) = ∑ vsn .sin n θ − ϕ sn = .cos(nα ) pour n impair et ϕ sn = 0 .

sn
n =1

QC13 – Dans le cas où α = π / 6, représenter sur le document réponse REPC4 l’amplitude des 11 premiers harmoniques de la
tension vs(t). Vous préciserez sur le graphique l’amplitude correspondant à chacun des harmoniques non nuls.

QC14 – Conclusions :
Commenter la richesse ou non du spectre de vs(t). Justifier la nullité des harmoniques pairs et multiples de 3.
Commenter la possibilité de filtrage de la tension.
Quelle est l’amplitude des discontinuités de tension subies par les cellules de commutation et la tension de sortie.
Commenter la possibilité de réglage de la valeur efficace du fondamental de la tension.

QC15 – Calculer la valeur de α qui annulerait l’harmonique 5. Que devient l’amplitude de l’harmonique 3 dans ce cas.
Commenter la possibilité de filtrage de la tension.

QC16 – Citer une autre commande dérivée de la commande unipolaire qui permettrait l’annulation des harmoniques 3 et 5,
ou 3, 5 et 7.

3.1.3 Onduleur monophasé en pont – mode unipolaire – commande modulée


Il s’agit d’étudier ici les effets de la modulation de largeur de l’impulsion de commande des cellules sur le spectre de la ten-
sion de sortie et sur la valeur efficace du fondamental. On ne s’intéressera qu’à une modulation dite adjacente à 180 °.
On considère à nouveau le montage onduleur de la Figure C.6 avec des commandes modulées cette fois. Le principe de
découpage ou de modulation est représenté à la Figure C.7.

Fonctionnement pour une commande modulée


- K1 est fermé quand le signal de modulation est supérieur au signal de découpage.

L’allure de la tension vs(t) peut varier en fonction du rapport des amplitudes du signal de découpage et du signal modulant,
ainsi que du rapport des fréquences ftri et fsin.

QC17 – Compléter le document réponse REPC5 en traçant les intervalles de conduction des interrupteurs K1 à K4 et la forme
d’onde de la tension vs(t).

Le spectre de vs(t) est représenté à la Figure C.8.

QC18 – Tracer sur le document réponse REPC5 le fondamental de vs(t) sur le même graphique que vs(t).

Partie C
QC19 – Conclusions :
Valider l’amplitude du fondamentale par rapport aux signaux vtri et vsin.
Commenter la richesse ou non du spectre de vs(t).
Préciser numériquement puis en fonction de fsin et ftri à quelles fréquences apparaissent les premières raies.
Commenter la possibilité de filtrage de la tension.
Commenter la possibilité de réglage de la valeur efficace du fondamental.
Préciser l’intérêt de cette commande par rapport à la précédente.

3.2 Onduleur Triphasé.

Nous allons nous intéresser dans cette partie aux principes de commande du convertisseur du module PM3 et à l’utilisation
de la connexion au neutre.
L’onduleur utilisé offre une structure assez classique. Bien qu’alimenté par un bus continu à point milieu, l’ensemble de
l’étude en gardant la source E de l’approche monophasée est toute à fait suffisante dans un premier temps. On travaillera dé-
sormais avec la tension E égale à 640 V.
Pour faciliter le tracé des formes d’ondes, nous nous limiterons dans un premier temps à des commandes non modulées de
type unipolaire.
Le réseau triphasé étant destiné à l’alimentation de moteurs électriques asynchrone pour la climatisation – Figure C9 -, et
les composants de puissances étant supposés parfaits, l’onduleur et sa charge sont modélisés par la Figure C.10.

3.2.1 Calculs préalables.

QC20 – Déterminer l’expression des potentiels v1N, v2N et v3N en fonction de u12, u23 et u31. Vous supposerez pour cela que
l’actionneur électrique se comporte comme une charge linéaire triphasée équilibrée.

QC21 – En déduire les expressions des potentiels v1N, v2N et v3N en fonction de v10, v20 et v30.

QC22 – Déterminer l’expression du potentiel vN0 en fonction de v10, v20 et v30.

3.2.2 Commande unipolaire non modulée.

Stratégie de commande : K1 K2

K4 K3 K4

Chaque interrupteur est commandé à K5 K6 K5


l’amorçage pendant 180°. Les commandes 5
des 2 interrupteurs d’une cellule de commu-
θ
tation sont adjacentes. Les commandes des 0 60 120 180 240 300 360
interrupteurs d’un bras sont décalées de
120° par rapport à celles du bras voisin

Partie C
QC23 - Compléter le document réponse REPC6 donnant la forme d’onde des tensions v10, v20, v30, u12, u23, u31, vNO et v1N.

QC24 – En utilisant les résultats des questions précédentes, préciser la décomposition en série de Fourier des tensions v10, v20

et v30 sous la forme : v(θ ) = vmoy + ∑ Vn .sin ( nθ ) . Vous préciserez avec soins les coefficients vmoy et Vn .
n=0

QC25 – En déduire que :



. (1 + cos ( (2 p + 1).π / 3) ) sin ( (2 p + 1).θ )
4E
v1N (θ ) = ∑
p = 0 3.(2 p + 1)π

a+b  a −b 
On rappelle que cos(a ) + cos(b) = 2 cos   .cos  
 2   2 
QC26 – Représenter sur le document réponse REPC7 l’amplitude des 11 premiers harmoniques de la tension v1N(θ). Vous
préciserez sur le graphique l’amplitude correspondant à chacun des harmoniques non nuls.

QC27 – Conclusions :
Commenter la richesse ou non du spectre de v1N(θ).
Préciser à quelles fréquences apparaissent les premières raies.
Commenter la possibilité de filtrage de la tension.
Quelle sont les amplitudes des discontinuités de tension que subissent les cellules de commutation ?

QC28 – La décomposition en série de Fourier de la tension v1N (θ ) fait apparaître à priori une absence totale d’harmonique de
rang 3 et multiple de 3. Justifier par un raisonnement exact que ce résultat était prévisible. On rappelle que le neutre de la
charge n’est pas relié et que cette charge est linéaire et équilibrée.

Les mesures des harmoniques des courants iK1 et i1 limitées aux 12 premières valeurs ont permis de tracer les spectres de ces
courants représentés à la Figure C.11.

QC29 – La décomposition en série de Fourier du courant iK1(t) pouvant se mettre sous la forme générique :
12
iK 1 (t ) = I K 1_ moyen + ∑ I K 1n .sin(nωt − α n ) , en déduire l’expression de la décomposition en série de Fourier du courant
n =1
iK2(t).

QC30 – En déduire la décomposition en série de Fourier du courant i1(t) et justifier l’absence totale d’harmoniques 3 et 9 sur
les courants iK1(t) et iK2(t) pour valider qu’il ne s’agit pas d’une erreur de mesure.

La mesure du courant ie(t) sur le bus continu fait apparaître un phénomène d’ondulation à une fréquence qu’il faut connaître
pour positionner le filtre d’entrée du bus continu et éviter les phénomènes de résonance à cette fréquence.

Partie C
QC31 – On montre que la décomposition en série de Fourier du courant ie(t) peut se mettre sous la forme :
2
ie (t ) = 3.I K 1_ moyen + ∑ 3I K 16 n .sin(6nωt − α n ) , si on se limite aux 12 premiers harmoniques pour les courants iK1(t),.iK3(t)
n =1
et iK5(t). Valider les fréquences et les amplitudes du spectre du courant mesuré proposées à la Figure C.12.

3.2.3 Influence de l’accessibilité du neutre.

L’onduleur mis en place sur le tramway fait apparaitre par rapport à la structure étudiée précédemment un neutre accessi-
ble. Cette connexion est utilisée entre autre pour la mise en place d’appareillage monophasé de type ordinateur portable pen-
dant des phases de maintenance.
Le point milieu du diviseur capacitif constitue alors la borne neutre. L’onduleur et sa charge reliée au neutre peut s’étudier
avec le schéma équivalent de la Figure C.14.

Stratégie de commande : K1 K2

K4 K3 K4

Chaque interrupteur est commandé à K5 K6 K5


l’amorçage pendant 180°. Les commandes 5
des 2 interrupteurs d’une cellule de commu- θ
tation sont adjacentes. Les commandes des 0 60 120 180 240 300 360
interrupteurs d’un bras sont décalées de
120° par rapport à celles du bras voisin

QC32 - Compléter le document réponse REPC8 donnant la forme d’onde des tensions v10, v20, v30, u12, u23, u31, vNO et v1N.

QC33 – Conclusions :
Quelle sont les amplitudes des discontinuités de tensions simples par rapport au montage avec neutre ?
Comment évoluent les tensions composées par rapport au montage avec neutre ?

QC34 – En présence de charges déséquilibrées ou équilibrées mais avec des courants i1 à i3 possédant des harmoniques de
rang ou multiple de 3, que devient l’expression du courant dans le neutre.
En déduire l’expression du courant ie en fonctions du courant dans le neutre et des courants dans les interrupteurs.
Comparer cette expression et sa valeur à celle utilisée dans la question QC31.
Préciser dans ce cas l’influence de la connexion au neutre.

Partie C
3.2.4 Commande unipolaire modulée.

On s’intéresse désormais à la commande de type MLI mise en place effectivement sur cet onduleur triphasé. Le principe
des la commande MLI triphasée est présenté à la Figure C.15. On tracera les allures des principales tensions pour un rapport
de fréquence de 10 et on transposera ensuite ces résultats à la fréquence de l’application dans le cadre de la Figure C.10.

Fonctionnement pour une commande modulée


- K1 , K3 et K5 sont fermés quand le signal de modulation est supérieur au signal de découpage.

QC35 – Compléter le document réponse REPC9 en traçant les tensions v10(t), v20(t), v30(t), u12(t), u31(t) et v1N(t). Le schéma
étudié ici est celui de la Figure C.10

QC36 – Conclusions :
Le spectre de v1N(t) est donné à la Figure C.16. Commenter la richesse ou non du spectre de v1N(t) et son allure si-
nusoïdale ou non, à priori.
Préciser à quelles fréquences apparaissent les 1ères raies en fonction des fréquences ftri et fsin.
Commenter les avantages de la commande MLI sur la commande précédente.
Quelle sont les amplitudes des discontinuités de tension que subissent les cellules de commutation et celles de la
tension v1N(t).

Partie C
PARTIE C – Figures

Module PM2 Module PM3

Module PM1

Figure C.1 – Le module PM3 au sein du CVS4

is

DC
Ve
DC AC AC

Figure C.2 – Conversion DC/AC

4
Reproduction partielle avec l’autorisation de la SEMITAN
Partie C
Bus barre (Bus DC +
et -)

Condensateurs de
clamping
Driver

Module
IGBT
Capteurs de
courant

Dissipateur

Sorties Tri-
phasées

Figure C.3 – Identification physique des fonctions sur le module PM3

ie

E1 K1 K3 K5
i1 i2 i3
1 2 3
E2 K2 v10 K4 v20 K6 v30
0 u12 u23
u31
vN0 Zch
v1N Zch v2N Zch v3N
N

Figure C.4 – Schéma simplifié du module PM3

Partie C
Cf
K1 Zch K3 K1 Zch
(inductive) (inductive)
is is
E E
Cf
K2 vs K4 K2 vs E/2

Cellules de commutation Cellule de commutation


a) Onduleur monophasé à 4 interrupteurs b) Onduleur monophasé à point milieu capacitif

Figure C.5 – Exemples de structures d’onduleur de tension monophasé

IK1 IK3 E = 100 V


L = 25 mH ; R = 6,25 Ω.
K1 VK1 K3 VK3
Is
E Fréquence de découpage : fd = 50 Hz.
IK2 IK4
K2 VK2 Vs
K4 VK4 On pose θ = ωt.

Figure C.6 – Schéma de principe de l’onduleur monophasé

Fréquence de vtri
découpage -
Commande de K1
ftri +
vsin

Commande de K2
ftri>>fsin

vtri
-
Fréquence de Commande de K3
modulation
-1
-vsin
+
fsin
Commande de K4

Figure C.7 – Principe de découpage d’une commande MLI adjacente à 180°

Partie C
Figure C.8 – Spectre de vs(t) pour une commande MLI adjacente à 180°

T1 D1 T3 D3 T5 D5

1
E 2 MAS
v10 3
v1N
T2 D2 T4 D4 T6 D6
N

T1 T3 T5
T2 T4 T6
Commande des transistors

Figure C.9 – Onduleur triphasé du module PM3

ie

K1 K3 K5
E i1 i2 i3
1 2 3
K2 v10 K4 v20 K6 v30
0 u12 u23
u31
vN0 Zch
v1N Zch v2N Zch v3N
N

Figure C.10 – Structure de base d’un onduleur triphasé

Partie C
iK1 20.3 A

14.1 A

8.1 A

4.7 A
3.8 A
3.1 A
2.2 A 1.9 A 1.8 A
1.1 A 1.4 A 1.3 A
0.52 A 0.21 A 0.14 A

0
50 150 250 300 400 500 600 700 800 900
f
(Hz)

i1

40.6 A

2.04 A 1.04 A 0.4 A 0.28 A


0
50 150
f
250 350 550 650
(Hz)

Figure C.11 – Spectres des courants iK1(t) et i1(t)

Partie C
ie

24.2 A

11.4 A

5.7 A
3.9 A

0
50 150 600 900
f
300
(Hz)

Figure C.12 – Spectre du courant ie(t)

Le
i ie

Onduleur
E Ce Udc et sa
charge

Figure C.13 – Structure générale du filtre d’entrée

T1 D1 T3 D3 T5 D5
E/2 iD1 iD3 iD5
iT1 iT3 iT5
im1 Lm Rm
1

v1N’
2 im2 N’
N
v10
v2N’
v20 3 im3

E/2 v3N’
T2 D2 T4 D4 T6 D6 v30
MAS
iT2 iD2 iT4 iD4 iT6 iD6

T1 T3 T5
T2 T4 T6
Commande des transistors

Figure C.14 – Onduleur PM3 avec neutre sorti

Partie C
Commande

- K1
+ K2
v1 = V sin (ωt)

- K3
+ K4
v2 = V sin (ωt - 2π/3)

- K5
+ K6
v3 = V sin (ωt - 4π/3)

Figure C.15 – Commande MLI triphasée

Figure C.16 – Spectre de v1N(t)

Partie C
Partie B – Documents ressources

Documents ressources et annexes


Document Ressource : DRB1
vK1

+E

Td

0 t
vK3 Td/2 Td

0 t
v1 Td/2 Td

0 t
Td/2 Td

v2

0 t
Td/2 Td

vred

D5-D8 D5-D8 D6-D7 D6-D7

i2 0 t
Td/2 Td
Is

0 t
Td/2 Td

i1
Is

0 Td/2 Td t

iK1
Is

0 Td/2 Td t

Documents ressources et annexes


Document Ressource : DRB2
vK1
+E

0 t
Td/2 Td
vK3

0 t
Td/2 Td
v1

0 t
Td/2 Td

Intervalles de K1 K1 K2 K2 K1 K1 K2 K2
conduction
K1-K2 0 t
Td/2 Td K4 K3 K3 K4
Intervalles de K4 K3 K3 K4
conduction
K3-K4 0 t
Td/2 Td
vred

t
0 Td/2 Td
i1
Is

0 Td/2 t
Td

iD5 tr
Is

0 t
Td/2 Td
iD6
Is

0 Td/2 Td t
iK1
Is

0 Td/2 Td t

Intervalles de T1 T1 T1 T1
conduction
T1- D1
0 t
Td/2 Td
D1 D1

Documents ressources et annexes


Document Ressource : DRB3

iL
Imax

Imin
0 Td/2 t
Td

i1 tr

0 t
Td/2 Td

iD5
iD6 iD5 iD6

0 t
Td/2 Td

Intervalles de
K1-K4 K1-K3 K2-K3 K2-K4 K1-K4
conduction
onduleur 0 t
D5-D8 D5-D8
Td/2D6-D7 D6-D7
Td D5-D8
Intervalles de
conduction
redresseur 0 t
Td/2 Td
vred

t
0 Td/2 Td
v1

0 t
Td/2 Td

Documents ressources et annexes


Document Ressource : DRB4

Cdt de T1

t
Td/2

Cdt de T2

t
Td/2
v1
+E

0 t
Td/2
-E
i1

t
Td/2

iD5
Is

t
Td/2
iD6
Is

Td/2 t
iK2
Is

Td/2 t

vK2
+E

t
Td/2

Intervalles D2 T2
de
conduction t
de K2
Td/2

Documents ressources et annexes


Annexe 1 – Réponse d’un circuit L-C
L’étude des équations différentielles linéaires conduit au résultat fondamental suivant :

La réponse ℜ d’un système est la somme de la solution générale sans second membre ℜL et de la solution particulière
de l’équation avec second membre ℜF.

ℜ = ℜL + ℜF
ℜL est appelé Régime Libre ou régime transitoire. Il correspond à la réponse du système sans excitation.

ℜF est appelé Régime Forcé ou régime permanent. Il correspond à la réponse du système avec excitation.

Toutes ces réponses peuvent être directement obtenues à partir de schémas électriques équivalents en régime libre et en régime
forcé.

- Le schéma électrique en régime libre est obtenu en remplaçant les sources de tension par un court-circuit et les sources
de courant par un circuit ouvert.

- Pour le régime forcé, on utilisera :

- En régime continu, le schéma électrique équivalent en remplaçant les inductances par un court-circuit et les capacités
par un circuit ouvert.

- En régime sinusoïdal, le schéma électrique équivalent en remplaçant les dipôles par les impédances complexes associées.

A.1 : Représentation graphique du comportement du circuit oscillant L C série


On considère un circuit L C série non amorti attaqué en tension et en courant (figure n°A1) :
- E est une source de tension idéale, continue et constante.
- J est une source de courant idéale, continue et constante.

J J

L L L
E iL (iL)l E (iL)f
C vC C (vC)l C (vC)f

C. I. : vc(0) = Vo ; iL(0) = I0 Régime libre Régime forcé

Fig. n° A1 : IGBT commandé à l’amorçage dans une cellule type onduleur

( )
L’évolution des variables d’état, iL et vC, est représentée dans le plan de phase vC, iL L C par un cercle de centre
(E , J ) (
L/C et passant par le point V0 , I0 L/C . )

B.1 : Généralisation de l’Etude des Circuits L C :

Tout circuit L C soumis à des échelons de tension et de courant et dont le schéma équivalent en régime libre est celui d’un
( )
circuit LC série aura une réponse qui pourra être représentée dans le plan vC, i L L C par un cercle (figure n°A2) :

Documents ressources et annexes


• Centré au point caractéristique (R.F) du régime forcé du système.

( )
• Passant par le point V0 , I0 L/C , point représentatif des conditions initiales (C.I).

( )
• Décrit dans le sens inverse du sens trigonométrique à partir du point de condition initiale V0 , I0 L/C si l’on a
choisi un sens positif de iL tel que le courant rentre par l’armature positive du condensateur.

iL L/C T0
vC
I0 L/C C.I.

iL L/C R.F.
iL L/C

vC t
E V0
f0 = 1/T0 = 1/2 π L/C

Fig. n° A2 : IGBT commandé à l’amorçage dans une cellule type onduleur

Documents ressources et annexes


PARTIE A – Document réponse

Document réponse REPA1

700

600

500

400
Cm (Nm)

300

200

100

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
v (km/h)

Documents réponses partie A


Partie B – Documents réponses

Documents réponses partie B


Document Réponse : REPB1
vL

+E

0 t
Td/2 Td
-Vs

iL
ILmax

ILmin

0 t
Td/2 Td

vT
+E

0 t
Td/2 Td
vD

0 t
Td/2 Td

-E
iT

0 t
Td/2 Td
iD

0 t
Td/2 Td
iC

0 t
Td/2 Td

Documents réponses partie B


Documents réponses partie B
Document Réponse : REPB3
v1

+E

0 t
Td/2 Td
-VDZ

i10

i10max

0 t
Td/2 Td
vL

+E

0 Td/2
-Vs t
Td

i
L
ILmax

ILmin

0 t
Td/2 Td
i1

0 t
Td/2 Td
vT

0 Td/2 t
Td
iT

0 t
Td/2 Td

Documents réponses partie B


v1 Document Réponse : REPB4
+E

0 t
Td/2 Td

v2

+E

0 t
Td/2 Td

i2
Is

0 t
Td/2 Td
i1
Is

0 t
Td/2 Td

vK1

+E

0 t
vK3 Td/2 Td

0 t
vred Td/2 Td

0 t
iK1 Td/2 Td
Is

0 t
Td/2 Td

Documents réponses partie B


Partie C – Documents réponses

Document Réponse : REPC1

vK1

+E

0 t
vK3 Td/2 Td
+E

0 t
vS Td/2 Td
+E

0 t
Td/2 Td

iS

Imax

0 t
Td/2 Td

Imin

Document Réponse : REPC2


Amplitude

100 V

0 f

Documents réponses partie C


Document Réponse : REPC3

vK1

+E

0 t
vK3 Td/2 Td
+E

0 t
vS Td/2 Td
+E

0 t
Td/2 Td

K1 K1 K2 K2 K1 K1 K2 K2
t
K4 K4 K3 K3 K4 K4 K3 K3
t
2t

Document Réponse : REPC4


Amplitude

0 f

Documents réponses partie C


Document Réponse : REPC5

1
0,6
vsin

0 t
5 10 15 20 (ms)

vtri
Commande K1
On

Off t
5 10 15 20 (ms)
Commande K2
On

Off t
5 10 15 20 (ms)

1
0,6

0 t
5 10 15 20 (ms)
-vsin
vtri
Commande K3
On

Off t
5 10 15 20 (ms)
Commande K4
On

Off t
5 10 15 20 (ms)

vs
+E

0 t
5 10 15 20 (ms)

-E

Documents réponses partie C


Document Réponse : REPC6
v10
+E

0 t
Td/2 Td
v20
+E

0 t
Td/2 Td
v30
+E

0 t
Td/2 Td
u12
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u23
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u31
+E

0 t
Td/2 Td

-E

vN0
+E

0 t
Td/2 Td
v1N
+E

0 t
Td/2 Td

-E

Documents réponses partie C


Document Réponse : REPC7
Amplitude

0 f

Documents réponses partie C


v10
Document Réponse : REPC8
+E

0 t
Td/2 Td
v20
+E

0 t
Td/2 Td
v30
+E

0 t
Td/2 Td
u12
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u23
+E

0 t
Td/2 Td

-E
u31
+E

0 t
Td/2 Td

-E

vN0
+E

0 t
Td/2 Td
v1N
+E

0 t
Td/2 Td

-E

Documents réponses partie C


Document Réponse : REPC9

1
0,6
vm1
0 t
5 10 15 20 (ms)
- 0,6
-1
vtri
1
0,6

0 t
5 10 15 20 (ms)
- 0,6 vm2
-1
vtri
1
0,6
vm3
0 t
5 10 15 20 (ms)
- 0,6
-1
vtri
v10
E

0 t
5 10 15 20 (ms)
v20
E

0 t
v30 5 10 15 20 (ms)
E

0 t
u12 5 10 15 20 (ms)
E

0 t
5 10 15 20 (ms)
-E
u31
E

0 t
5 10 15 20 (ms)
-E
v1N
E

0 t
5 10 15 20 (ms)

Documents réponses partie C


Documents réponses partie C

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